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  • Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là !

    Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là ! – Elections communales, FLN, RND, résultats

    Les résultats communiqués hier par le chef de l’Autorité électorale, Mohamed Charfi, fait ressortir trois indicateurs majeurs : un taux de participation de plus de 35%, la persistance de la traditionnelle cartographie politique dominée par le FLN et le RND, deux formations qui dominent le champ politique depuis plus de deux décennies, et des Assemblées sans majorité.

    Quatre jours après le déroulement du scrutin, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a annoncé le taux de participation estimé à 36,52 % pour le vote des APC et à 34,76 % pour les APW. Manifestement, la cartographie politique du pays n’a pas connu de changements notables dans la mesure où le FLN préserve sa place de leader en dépit de la zone de turbulence qu’il a traversée depuis février 2019.
    Au total, 7.514.422 électeurs ont voté lors du scrutin de samedi dernier pour les Assemblées populaires communales (APC) pour un corps électoral de 23.717.479 électeurs, soit 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC), et 6.902.222 électeurs ont voté pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), soit 34,76 %, a précisé M. Charfi, lors d’une conférence de presse animée hier au Centre international des conférences (CIC).

    A la lecture des chiffres communiqués par M. Charfi, aucun parti n’a obtenu la majorité absolue dans aucune APW, ce qui ouvre grande ouverte la voie des alliances partisanes pour doter les Assemblées de wilayas d’Exécutifs et travailler sans blocage afin de répondre aux préoccupations des citoyens et réaliser le développement local souhaité.
    Le FLN a eu la majorité relative dans 25 wilayas, le RND majorité relative dans 13 wilayas et les Indépendants la majorité relative dans 10 wilayas.

    Pour ce qui concerne le classement des partis politiques qui ont candidaté à cette échéance, c’est le FLN qui arrive, encore une fois, en tête en remportant 5978 sièges dans les APC. Le parti a réalisé, selon les chiffres de l’ANIE, la majorité dans 124 APC dans 42 wilayas, et une majorité relative dans 552 APC.

    Ces résultats sont-ils de nature à «immuniser» la direction du parti qui fait face à des dissensions en interne où renfonceront-ils la pression sur Baâdji et ses proches ? Les prochaines semaines seront vraisemblablement très animées, voire agitées, dans la maison du FLN.

    Ce dernier est par ailleurs talonné dans le classement des partis par le Rassemblement national démocratique (RND), qui a gagné 4 584 sièges dans les APC avec 331 majorités relatives, ce qui le contraint dans ces cas au jeu des alliances partisanes.

    Arrivent ensuite les listes indépendantes avec 4 430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas, des chiffres qui mériteraient observations et études approfondies pour une compréhension juste et précise de la place que tendent à occuper les listes indépendantes dans le paysage politique et institutionnel du pays.
    En quatrième position, c’est le Front El Moustaqbal qui arrive avec 3 262 sièges réalisant la majorité absolue dans 34 APC et la majorité relative dans 228 autres APC.

    De son côté, le Front des forces socialiste (FFS) n’a pas réalisé les scores souhaités par sa direction, y compris dans ses fiefs traditionnels notamment. Le vieux parti de l’opposition s’est contenté de 898 sièges dans les APC où il a eu la majorité absolue dans 47 APC et la majorité relative dans 65 APC à travers 7 wilayas.
    Aux APW, le FLN est talonné de près par les listes indépendantes avec 443 sièges à travers 10 wilayas, le Rassemblement nationale démocratique (RND) avec 366 sièges à travers 13 wilayas, le Front El Mostakbel avec 304 sièges à travers 12 wilayas, puis par le Mouvement de la société de la paix (MSP) avec 239 sièges à travers 5 wilayas.

    Les structures locales pour trancher la question des alliances
    Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a exprimé sa «satisfaction» quant aux résultats obtenus lors de ces élections aussi bien dans les APW que les APC, considérant que «la parti a renforcé son ancrage dans la société à travers le territoire national».

    En ce qui concerne les alliances qui s’imposent dans les assemblées où il n’y a pas de majorité partisane, la direction du MSP a expliqué que l’option est laissée à «l’appréciation des structures locales selon les considérations qu’impose la réalité de toute circonscription».
    Le parti présidé par Makri a souligné cependant qu’il refuse toute alliance avec «ceux qui peuvent être soupçonnés de corruption ou de proximité avec l’argent sale», favorisant plutôt «des alliances de nature à garantir la «cohérence» pour le parti et «la stabilité» pour le pays et les représentations de l’Etat au niveau local.

    L’option du MSP ne semble pas ainsi différer de celle de l’ancien parti unique, le FLN, dont la direction de Baadji, a laissé, elle aussi, le libre choix aux structures locales avec cependant l’insistance à «privilégier» l’intérêt du parti aux «considérations personnelles».

    NAZIM BRAHIMI

    Reporters, 01/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales #FLN #RND

  • Algérie. En rang serré

    Algérie. En rang serré – Elections communales, FLN, RND, partis politiques

    L’important constat à retenir des dernières élections est celui de la remarquable mue du Front de libération nationale. Non pas qu’il s’agisse du retour d’une dorure d’un blason terni depuis l’indépendance, loin s’en faut, mais de la lente extinction d’une stature d’un front politique né dans le feu que les opportunismes voraces ont profondément perverti jusqu’à être abasourdi par les réclamations de son classement au musée. L’heure présente n’est plus à la déclamation justifiée contre un parti politique pour qu’il se mette en touche, puisque le temps a fait son œuvre et que l’on voit bien que le FLN n’est plus qu’un parti comme un autre après avoir rendu de loyaux services.

    On doit convenir aujourd’hui qu’une stratégie de génie a transporté son aura gonflé avec une relative douceur dans un recoin de grenier. On est obligé de comprendre et sans doute d’admettre qu’il a été une arme propice pour déblayer les lourdes charges dangereuses des conjonctures délicates traversées par le pays et l’histoire dira s’il faut le féliciter pour ses services rendus.

    Son cousin germain, le Rassemblement national démocratique est logé à la même enseigne. L’un comme l’autre aura servi un temps de paratonnerre contre des turbulences décidées à mettre le pays à terre. Dans l’analyse de leurs bilans de plusieurs décennies très mitigés et décriés, il serait injuste de ne pas adjoindre la disponibilité et l’engagement de plusieurs de leurs militants à se mettre aux avant-postes au péril de leurs vies face aux bourrasques terrifiantes qui menaçaient de faire exploser le pays. Ils s’y sont engagés au moment où des armateurs du verbe rasaient les murs en se méfiant de leurs ombres.

    La part des choses est évidemment de mise dans la mêlée des conjonctures et seule la grande histoire peut se targuer de se vêtir de la toge divine pour qu’elle attribue aux faits et aux actes leurs réelles densités.

    Comme attendu, le recyclage s’opère et le militantisme change de carapace pour s’adapter au sens du vent. Peu importe. Le constat est que la marche en rang serré d’avant a finalement disparu.

    par Abdou Benabbou

    Le Quotidien d’Oran, 01/12/2021

    Elections locales: Les résultats préliminaires connus

    Le Front de libération nationale (FLN) est arrivé en tête des élections locales avec 5978 sièges dans 124 APC à travers 42 wilayas, a annoncé mardi le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats préliminaires des Locales du 27 novembre.

    Il est suivi par le Rassemblement national démocratique (RND) avec 4584 sièges dans 58 APC à travers 27 wilayas, les listes indépendantes avec 4430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas et le Front El Mostakbel avec 3262 sièges dans 34 APC à travers 18 wilayas.

    L’Algérie compte 1541 communes et 58 wilayas, dont dix nouvellement créées.

    Le taux de participation aux élections locales du 27 novembre est de 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC) et de 34,76 % pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), a indiqué Mohamed Charfi.

    Au total, 7.514.422 électeurs ont voté lors du scrutin de samedi dernier pour les Assemblées populaires communales (APC) pour un corps électoral de 23.717.479 électeurs, soit 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC), et 6.902.222 électeurs ont voté pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), soit 34,76 %, a précisé M. Charfi.

    Le Quotidien d’Oran, 1/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #FLN #RND #Partis_politiques

  • Algérie. Elections communales : FLN et RND toujours devant

    Elections locales, premiers résultats – Algérie. Elections communales : FLN et RND toujours devant

    Les résultats provisoires des élections locales anticipées qui ont commencé à être connus, dès avant-hier au soir, et qui ont continué à filtrer, hier, révèlent de grandes caractéristiques.
    M. Kebci – Alger (Le Soir) – Il y a, d’abord, le parti du Front de libération nationale que d’aucuns estimaient en «fin de mission» qui, après les élections législatives anticipées de juin dernier, confirme sa bonne santé puisque sauvegardant sa première place en termes d’Assemblées populaires de wilaya et de communes arrachées, soit à des majorités absolues ou relatives.


    Mais il est bon de relever la déroute de certains membres du comité central du vieux front et qui n’auraient pas pu arracher de sièges à l’APW d’Alger où ils ont concouru. Il s’agit des ex-députés Saïd Bounab et Lies Saâdi et de l’ex-maire de Bab-el-Oued Hocine Kettou.
    Cela dit, cette suprématie sur l’échiquier politique national, le vieux front du pouvoir ne la sauvegarde qu’en laissant quelques plumes au profit d’autres partis, notamment le Front El Moustakbal que plus d’un qualifie d’antichambre du FLN et qui confirme, de ce fait, sa progression depuis sa création en 2012 par Abdelaziz Belaïd qui n’était autre que le plus jeune membre du comité central du FLN à une certaine époque. D’ailleurs, le Front El Moustakbal ravit la première place au FLN dans la capitale où il arrive en première place à l’APW avec 11 sièges devant le FLN qui s’est contenté de 10 sièges.

    Le même schéma se reproduit au niveau de l’APW de Tipasa, où le FLN perd sa traditionnelle première place au profit du Front El Moustakbal qui est pratiquement présent dans toutes les APW où il a concouru. Le vieux front a également enregistré un net recul au niveau de l’APW de Boumerdès remportée par des candidats indépendants et où il se contente de seulement 4 sièges, comme c’est le cas à Ghardaïa où il se contente de seulement 6 sièges, loin derrière les indépendants qui ont raflé la bagatelle de 19 sièges. Autre révélation de ces élections, la petite avancée enregistrée par la mouvance islamiste, tous segments confondus. Rares sont, notamment, les APW où l’un des deux partis qui constituent cette mouvance, le MSP et El Binaa, ne figure pas quand ils sont présents les deux dans nombre de ces assemblées. Le duo islamiste s’est même accaparé l’APW de Médéa avec 18 sièges (10 sièges pour le MSP et 8 autres pour El Binaa). Ceci en sus de la présence à deux ou trois autres APW, du Font pour la justice et le développement que préside Abdallah Djaballah comme c’est le cas à El-Tarf.

    L’autre parti à s’être distingué à l’occasion de ce double scrutin local anticipé est le Rassemblement national démocratique qui a réussi à faire plus que maintenir sa position, allant jusqu’à améliorer, certes petitement, son score aux élections locales du 27 novembre 2017. Quand il n’est pas premier, il est le plus souvent le deuxième au niveau, notamment, des APW et des grandes communes du pays.

    FFS : la grosse déception
    L’autre élément distinctif de cette élection des précédents scrutins, le net recul du Front des forces socialistes dans ses propres fiefs que constituent les communes et wilayas de Kabylie et dans l’Algérois. Un recul matérialisé, notamment, par son absence, pour la première fois depuis le pluralisme politique, au niveau de l’APW de Boumerdès, wilaya où il n’a réussi à avoir la majorité que dans trois communes (Afir, Naciria et Ammal), mais également dans l’APW de Sétif où, pourtant, il a concouru, ne réussissant qu’à avoir deux majorités, à Béni-Ouartilane et Aïn Legredj. Ceci dit, le vieux front de l’opposition a pu avoir deux sièges dans l’APW d’Oum-el-Bouaghi et seulement 5 sièges dans celle emblématique d’Alger pour les besoins desquels deux membres de l’instance présidentielle du parti ont candidaté.

    Mais la grosse déroute a été enregistrée dans les wilayas de Béjaïa et Tizi-Ouzou où le FFS a, en plus d’avoir perdu la commune du chef-lieu de la capitale des Hammadites au profit du FLN, n’a réussi à avoir que 15 membres à l’APW, ce qui hypothéquerait les chances du P/APW sortant et membre de la direction nationale du parti d’être reconduit. Le même scénario est de mise au niveau de la capitale du Djurdjura où le FFS a, en plus de perdre, une fois de plus, la bataille de la commune chef-lieu de wilaya au profit des candidats indépendants, a laissé des plumes au niveau de l’APW avec seulement 15 sièges arrachés. Ce qui augure d’âpres tractations du premier secrétaire national du front à l’effet de sauvegarder son poste à la tête de l’APW, surtout que le FLN et le RND avec lesquels il a de tout temps conclu des accords seraient tentés, cette fois-ci, de voir du côté des trois autres listes indépendantes qui comptabilisent 23 sièges.

    Ceci sans compter le nombre de communes arrachées par le parti et où il a concouru pour certaines d’entre elles seul, faute d’autres listes concurrentes. Une moisson de seulement une soixantaine de communes, loin de la cagnotte habituelle du vieux front lors de pareils rendez-vous électoraux.

    Mohamed Kebci

    Le Soir d’Algérie, 30/11/2021

    #Algérie #Elections_communales #Elections_locales #Résultats #FLN #RND

  • Le colonialisme honte du 20e siècle

    Le colonialisme honte du 20e siècle – Le 1er novembre 1954 est une révolution au sens plein du terme, qui inspira tous les peuples colonisés, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine

    Conséquence d’un long processus de maturation du mouvement national, le 1er novembre 1954, comme le font accroire certains historiens malintentionnés, est loin d’être un acte sui generis, un coup de tonnerre dans un ciel serein. C’est une révolution au sens plein du terme, qui inspira tous les peuples colonisés, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Alger Mecque des révolutionnaires n’a pas été un slogan creux.

    Novembre 1954 est le résultat logique d’un échec cruel du légalisme modéré prôné par l’aile réformiste algérienne.
    Sous la bannière du Front de libération nationale, son unique représentant, le peuple algérien engagea une lutte armée contre un colon qui se considérait comme le seul propriétaire de l’Algérie.
    Un colonialisme de peuplement qui s’est installé dans une «perspective d’éternité», comme le dit si justement Frantz Fanon.

    Pour l’occupant, «l’indigène» n’avait devant lui que le refoulement, l’assimilation, si tant est qu’elle lui fut concédée, ou l’extermination.
    Novembre 1954 était l’amorce d’une guerre de sept ans et demi, la plus meurtrière qu’un peuple ait menée.
    Cette oppression dont parle avec lucidité Fanon s’est exercée sous des formes de violence extrême et continue, depuis l’occupation par le sabre et par le feu du territoire en 1830.

    L’histoire de cette colonisation se distinguera à jamais par les stigmates de la dévastation systématique, à coups de génocides, de spoliations, de tentatives d’aliénation, d’exil et de déracinements.
    Le colonialisme, cette honte du XXe siècle, selon la juste formule de Jacques Duclos, aura mené jusqu’au bout son œuvre diabolique.

    Ce rappel succinct des faits historiques les mieux attestés, qui peut apparaître comme un truisme, est nécessaire pour démontrer combien l’œuvre prétendument «civilisatrice» du colonialisme est une falsification éhontée de l’histoire, un acte contre nature.
    C’est ce qu’essaie d’accréditer, de manière grotesque, un révisionnisme hexagonal, porté à bout de bras par des théoriciens et des folliculaires, jamais remis de leurs illusions.

    L’immensité des tâches révolutionnaires, conduites par des hommes acquis incontestablement à l’obligation d’une lutte armée, a sommé tout un peuple de puiser dans ses ressources les plus insoupçonnées pour prendre en main son propre destin. Aujourd’hui, plus que jamais, l’écriture de notre histoire est plus qu’une exigence, c’est un devoir et une responsabilité à assumer envers les générations présentes et futures.

    Il s’agit d’un long passé millénaire à fructifier et à consolider, pour affirmer une cohésion nationale que tentent de briser des manœuvres criminelles de cercles et d’officines qui orchestrent une croisade haineuse, avançant à visage découvert sans honte ni pudeur, foulant au pied le sacrifice de millions de chouhada, déniant aux Algériens leur existence en tant que nation et société.

    Le champ de l’histoire algérienne est une richesse et un excellent capital mémoriel, une source de fierté.
    La valorisation de la Mémoire et sa transmission à la jeunesse sont le meilleur gage d’immunisation et d’attachement à la patrie. Une jeunesse capable de résister contre ceux qui ne se résignent pas à admettre que l’Algérie est indépendante depuis le 5 juillet 1962.

    EL MOUDJAHID, 01/11/2021

  • Il y a soixante sept ans, naissait le 1er Novembre 1954

    Il y a soixante sept ans, naissait le 1er Novembre 1954 – A la mémoire des valeureux chouhada de l’Algérie et une reconnaissance à leurs sacrifices

    A la mémoire de nos valeureux chouhada et une reconnaissance à leurs sacrifices. Vive l’Algérie Algérienne et gloire à nos glorieux combattants et chouhada. Hommage à tous les morts pour l’Algérie indépendante. Gloire à nos moudjahidines et moudjahidettes. Je suis fier d’appartenir à ce pays qui a donné un exemple au monde entier en sacrifiant plus de cinq millions d’hommes et de femmes pour que nous puissions nous aujourd’hui en ce 01 novembre 2021 de jouir de notre indépendance et de notre liberté.

    Cette nuit-là du 31 octobre 1954 Dieu prouva qu’il était avec notre peuple, Il a annoncé la bonne nouvelle qu’il se tiendra à nos côtés sur cette voie de la victoire alors que nous continuons avec des pas plus fermes et plus forts dans cette grande marche. La «résistance implacable» se poursuit. C’est le destin pour nous, pour notre nation.
    Cette nuit-là, les leaders de la trempe des grands révolutionnaires comme Mustapha Benboulaid , Rabah Bitat, Didouche Mourad, Mohamed Boudiaf, Krim Belkacem, Larbi Ben M’hidi les six chefs historiques et tous ceux qui marchaient côte à côte avec eux avec les millions qui se pressaient derrière eux ont gagné cette nuit-là, l’une des plus grandes victoires de notre histoire politique millénaire qui avait été légitimement remportée.

    Cette nuit-là, ceux qui ont arrosé cette patrie de leur sang resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Ils nous ont légué l’amour de la patrie ainsi que le courage comme des héritages sacrés. Ces caractéristiques majestueuses qui seront transmises aux futures générations vont continuellement illuminer notre marche vers l’avenir et nous rendre puissants. Ceux qui essaient d’affaiblir et de diluer cette lutte ne figureront jamais dans les pages honorables de notre histoire. C’est pourquoi, ceux qui ont abandonné notre pays à une telle époque resteront dans l’histoire pour leur trahison. Ceci étant, toute démarche patriotique noble ne saurait se réaliser que si ceux qui la mènent s’élèvent à la hauteur du comportement professionnel intègre de nos aïeux.

    Cette journée mémorable du 01 novembre 1954, est dédiée à tous les combattants algériens tous sexes confondus avides de liberté qui n’ont jamais désespéré de voir un jour, notre drapeau algérien flotter dans tous les espaces de l’Algérie y compris ses édifices, ses institutions, et ailleurs à travers tous les continents.

    Pour ces hommes ‘’libres’’ très déterminés, ‘’appelés’’ par le colonisateur français, ‘’Fellaga ‘’ , la moindre défaite, pour eux était une victoire gagnée sur l’ennemi. Que Faut-il ajouter d’autre, sur les grands révolutionnaires algériens, toutes tendances confondues (combattants, politiques, stratèges, organisateurs, fidai, etc…) Grâce à leur ténacité animé par la bravoure, ces êtres exceptionnels dotés d’une force et d’une intelligence sans égal, de par leurs actions continues, leur courage et leur détermination, le conflit les opposant à la France coloniale s’est internationalisé, se soldant par cette très grande révolution glorieuse et exemplaire qui a duré plus de sept ans et demi, dont les conséquences désastreuses que l’on sait tous.

    Nombre d’experts et de spécialistes de la question estiment, à juste titre, qu’à côté des célèbres 1,5 million de martyrs tombés dans le champ d’honneur durant la Guerre de Libération qui a duré plus de sept ans et demi, les pertes algériennes, humaines s’entend, s’élèvent à 6 millions de morts et demi, moins connus, durant les 132 ans de colonisation. Le pays des « libertés et des lumières » ne s’est jamais excusé de ses crimes auprès du peuple algérien, afin qu’une ère nouvelle de paix et de réconciliation puisse enfin s’ouvrir.

    Par Tarek_Benaldjia

  • Algérie- FLN: Abou El-Fadhl Baâdji contre-attaque

    Algérie- FLN: Abou El-Fadhl Baâdji contre-attaque

    Algérie, FLN, Abou El-Fadhl Baâdji,

    La crise du FLN portée devant la justice : Abou El-Fadhl Baâdji contre-attaque

    Acculé par ses adversaires, le secrétaire général du FLN, Abou El-Fadhl Baâdji réplique. Il a décidé de recourir à la justice pour attaquer ceux qui ont voulu le déchoir de son poste de premier responsable de l’ancien parti unique. Selon des sources concordantes, la police a convoqué une soixantaine de membres du comité central du FLN.

    Beaucoup d’entre eux ont participé, le 9 septembre dernier, à une réunion déclarant « vacant » le poste de secrétaire général du FLN. Au cours de la rencontre, des bagarres ont éclaté entre les partisans du secrétaire général et ses adversaires, faisant quelques blessés.

    « Les questions de la police ont porté sur ces violences, pas sur le volet politique. Nous sommes confiants parce que les nôtres n’ont jamais recouru à la violence. Bien au contraire, ce sont les partisans de Baâdji qui nous ont agressés », témoigne un membre du comité central, qui a assisté à cette réunion.

    Deux jours après ce conclave, des membres du comité central se sont présentés au siège du FLN pour formaliser les décisions de jeudi. Mais le secrétaire général avait déjà pris les devants : il avait appelé ses partisans, venus en force, pour protéger le siège du FLN.

    Devant cette présence massive, les opposants ont préféré se tenir éloignés des lieux pour éviter la confrontation. Malgré cela, la police était venue en force pour éviter que la situation ne dégénère. Sur le plan administratif, les redresseurs assurent que leur démarche était « légale ». « Nous avons réuni suffisamment de membres du comité central.

    Notre réunion et les décisions qui en ont découlé sont légales », assure Mohamed Issad, mouhafedh de Blida et un membre actif du mouvement de redressement. Un dossier a été remis au ministère de l’Intérieur qui devra statuer sur la légalité de ces décisions. Car, de l’autre côté, Abou El Fadhl Baâdji et ses partisans assurent que les redresseurs n’avaient pas atteint le quorum nécessaire pour déloger le secrétaire général.

    « Ils ont ramené des personnes radiées du FLN ou tout simplement des militants qui ne font pas partie du comité central », a contesté le secrétaire général du FLN lors d’une conférence de presse tenue quelques jours auparavant. Au cœur du conflit se trouve l’organisation du congrès ordinaire du FLN.

    Les opposants estiment que cela fait une année que l’actuelle direction n’est plus légale. Baâdji, lui, promet de tenir cette rencontre organique « après les élections locales et sénatoriales ». Pour cela, il s’appuie sur des résolutions de deux réunions du comité central, qui lui donne la possibilité de reporter le congrès « après la fin du processus électoral ».

    Akli Ouali

    L’Est Républicain, 23/09/2021

  • Algérie: Au FLN, les dobermans sont toujours lâchés !

    Algérie: Au FLN, les dobermans sont toujours lâchés !

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    par Noureddine Khelassi

    Au FLN, où la réalité dépasse la fiction, les légendaires dobermans du «redressement» politicien sont toujours lâchés !

    De nouveau, nerfs à vif et esprits chauffés à blanc. Tintamarre, noms d’oiseaux et torgnoles que les uns et les autres ont distribués aux uns et aux autres. Il y avait récemment de l’électricité à haute tension au siège de l’ancien parti unique qui est vraiment unique à bien des égards. Cette fois-ci, les nouveaux «redresseurs» sont venus «redresser», c’est-à-dire virer brutalement dans le lexique FLN, l’actuel secrétaire général aux nom et prénom atypiques de Baâdji Abou El Fadl. Un avocat sorti de nulle part, c’est-à-dire d’une éprouvette politique magique. Mais le promu au «redressement» râle, renâcle et résiste, car il refuse d’être «redressé» à son tour, croyant encore que son tour de «redressement» n’est pas encore venu.

    Mais son sort semble tout de même scellé car il sera vraisemblablement remplacé par un collège de «sages», en l’occurrence des «redresseurs» bcbg cornaqués par un «redresseur» au long cours, et chargés de préparer un congrès extraordinaire qui désignera son successeur. Voilà pour l’aspect factuel de la tambouille de l’actuel FLN qui est décidément un front loufoque national !

    Reste la question du fond du problème, car le départ ou même le maintien à son poste de Baâdji Abou El Fadl, quelles que soient les bonnes ou les mauvaises raisons à la base, n’est pas le thème du jour. Le sujet essentiel, c’est ce que signifie et représente le FLN aujourd’hui. En fait, rien ne doit surprendre de la part de ce FLN-là, dont les remugles politiques, les miasmes organiques et les exhalaisons putrides des querelles picrocholines diffèrent peu des émanations toxiques de Oued El Harrach ! Le FLN, c’est évident, est de nouveau en profonde crise, une crise cyclique. Le mal qui le ronge est une maladie endémique qui y sévit par intermittence depuis 1996. Elle porte un nom qui est une marque de fabrique : Le «redressement». Euphémisme politique né du complot dit «scientifique» inventé cette année-là par un cacique multiservices du parti pour «redresser» définitivement un certain Abdelhamid Mehri qui, lui, que Dieu lui en rende grâce, voulait «redresser» le FLN pour l’engager sur la voie rectiligne du vrai « redressement » démocratique.

    Mais, à propos du FLN, cadavre politique perpétuellement à la renverse — malgré son dernier succès législatif dopé à l’EPO électoral —, on se demande toujours qui «redresse» qui, au nom de qui et de quoi, à quel propos et au profit de qui ? On tend l’oreille à chaque fois pour mieux comprendre les subtilités de cette science-FLN du «redressement», mais à chacun de ses remakes, on ne comprend plus ce qui nous paraissait évident juste avant. Sauf que les «redresseurs» de tout bord du FLN sont des politiciens comme les autres. La classe en moins, puisqu’ils règlent leurs différends à coups de poing, de postillons et d’injures de soudards, quand ce n’est pas à l’aide des crocs de dobermans qu’un «redresseur» bien en vue a un jour lâché sur d’autres «redresseurs» destinés alors au «redressement» du moment !

    Tout compte politique fait et tout mécompte politicien effectué, le fond du problème ne réside pas dans le fait de «redresser» un secrétaire général qui n’arrange plus les affaires de tierces parties à l’origine du «redressement» en cours. Il n’est même pas dans le fait que «redresseurs» et candidats au «redressement» ont offert au pays le spectacle d’une pièce de boulevard jouée à ciel ouvert par de piètres acteurs du présent ectoplasme tragicomique du FLN historique. Des clientèles composées de malandrins et de bien d’autres margoulins qui se sont emparés du glorieux sigle FLN pour en faire une rente viagère. À savoir un crédit-rentier leur assurant un revenu politique captif à vie, comme beaucoup en rêvent encore !

    Tous ces «redresseurs» qui veulent «redresser» les autres «redresseurs», doivent être «redressés» eux-mêmes. Pour le bien d’un parti à la ramasse éthique et à la dérive politique. Par-dessus tout pour le bien commun, et ce serait même une œuvre d’utilité publique de restituer le parti à ses rares vrais militants en le libérant de tous les rentiers du «redressement». Le faire en se rappelant que le nettoyage des écuries d’Augias fut le cinquième des douze travaux d’Hercule. Ces écuries étaient tellement dégueulasses qu’on ne pouvait plus y entrer. Elles n’avaient plus été lavées depuis trente ans, presque autant que le temps passé depuis le premier «redressement» qui a écarté Abdelhamid Mehri de la direction d’un parti astreint alors à une cure d’opposition et sur la voie du «redressement» démocratique. Héraclès les avaient nettoyées en une seule journée, en y détournant les eaux des fleuves Alphée et Pénée. Hercule fut donc dans l’histoire de l’humanité, le premier grand «redresseur».

    Le FLN, ex-parti unique est vraiment unique en son genre, on ne le dira jamais assez ! Jugez-en, à la suite d’Abdelhamid Mehri qui en connaissait les arcanes comme formation politique post-indépendance et les qualités comme organisation révolutionnaire du mouvement de libération : «C’est un parti du pouvoir qui n’a jamais été au pouvoir» ! Un parti de pouvoir, une façade politique du pouvoir réel. Ses secrétaires généraux n’ont jamais dirigé le pays, mais des présidents de la République l’ont dirigé en son nom. Le premier dirigeant du FLN ne devient pas président de la République, mais c’est le président de la République qui devient ensuite président de l’ancien parti unique, comme on a connu ça sous les trois mandats de Chadli Bendjedid. Durant les deux décennies du bouteflikisme bonapartiste, le FLN n’était pas au pouvoir, mais le chef de l’État en était cependant le «président d’honneur». En réalité, le seul maître d’un parti qui lui servait de béquille partisane, au titre de pilier d’une coalition d’allégeance politique englobant les courants nationaliste et islamiste du pays.

    Bref, un FLN symbole d’un pouvoir virtuel. Vitrine d’un pouvoir réel qui servait de cadre de mise en scène électorale du choix du candidat à la présidence de la République décidé en amont et en arrière-plan par les forces qui actionnent les «redresseurs».

    N. K.

    Le Soir d’Algérie, 14/09/2021

  • Algérie-Crise au FLN : Baâdji contre vents et marées

    Algérie, FLN, Abou El Fadhla Baadji, #Algérie,

    Au moment où l’étau semble se serrer par la contestation qui le cible, le secrétaire général du FLN fait de la résistance et défie ses opposants.

    PAR NAZIM B.

    Baâdji a, en effet, présidé hier à l’APN les travaux de la Journée parlementaire à travers laquelle il a convoqué les députés du parti à débattre du contenu du Plan d’action du gouvernement, qui sera présenté aujourd’hui par le Premier ministre.

    Pourtant, Les contestataires ont tenté de faire barrage à cette activité. Tout comme ils étaient devant le siège du parti, à Hydra, pour maintenir la pression sur Baâdji. Une déclaration a été lue à ce propos, dans laquelle a été signifié «le retrait de confiance» au secrétaire général par le comité central, qui fait office, rappelle-t-on, d’instance souveraine entre deux congrès.

    Mais au niveau de l’APN, Baâdji semble ignorer ses détracteurs jusqu’à parler d’un rassemblement de ses partisans devant le siège et des «préparatifs qui vont bon train pour les élections locales» du 27 novembre et à l’issues desquelles il dit s’attendre à des «résultats positifs» pour le FLN.

    Intervenant dans un contexte préélectoral, la crise du FLN risque de se corser dans les semaines qui viennent alors que ses militants s’interrogent sur ce que sera la campagne électorale d’un parti miné par une crise interne. Cependant, l’ex-parti unique a eu déjà à aborder les législatives de juin dernier alors qu’il couvait une crise de moindre intensité.

    On se rappelle qu’après avoir organisé un rassemblement devant le siège du parti, les contestataires de Baâdji se sont adressés, en mars dernier, au Président de la République auquel ils ont demandé de mettre fin aux «dépassements» d’El Baadji.

    Mieux encore, les contestataires demandent également au ministère de l’Intérieur de leur accorder une autorisation de tenir une réunion du Comité central pour «libérer le parti de ceux qui en font mauvais usage». Les protestataires ont pointé du doigt notamment «la situation illégale» dans laquelle se trouve le FLN, à laquelle s’ajoutent «les décisions illégitimes» que prend la direction.

    Dans une déclaration lue par Mustapha Kehiliche, ancien membre du Bureau politique et actuel membre du Comité central, il est fait état «d’une succession de démissions dans les rangs du parti» à cause de la gestion de la direction actuelle. Il a été indiqué, par la même occasion, que «la révolte» est plus que nécessaire pour sauver le parti des «intrus» en rétablissant «la situation légale et la ligne» du FLN.

    Dans l’entourage du Front, les interrogations sont multiples quant aux motivations réelles de cette contestation, qui s’exprime notamment à l’approche de chaque scrutin. Baadji résistera-t-il à la pression qu’il subit jusqu’à la tenue des locales ? Les contestataires seront-ils priés d’abandonner leur action ? Y aurait-il volonté de limiter la présence du FLN dans les Assemblées locales dans le prolongement de son recul dans le Parlement ?

    Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans les semaines à venir et vraisemblablement l’implication active de structures locales du parti car directement concernées par le vote des APC/APW.

    Ce qui semble, en revanche, clair à l’heure actuelle, Baâdji n’est pas près de céder son titre de secrétaire général du FLN.

    Reporters, 13/09/2021

  • Algérie: Bâadji contre-attaque sur le terrain

    Algérie, FLN, Abou El Fadhl Baadji, #Algérie,

    Mais qu’est-ce qui se passe au FLN ? Une question que les sympathisants du l’ex-parti unique se posent avec de plus en plus d’insistance.

    Aujourd’hui, après l’épisode de la prise d’assaut du siège du parti à Hydra, des partisans de Baadji ont
    organisé un sit in de soutien à celui que d’autres militants rejettent.

    Après les images choquantes qui ont été prises à l’intérieur du siège du FLN à Hydra, que des opposants Baadji ont pris violemment d’assaut, voilà que la contre attaque est arrivé hier.

    Ce 12 décembre 2021, ils étaient des dizaines dans un sit in devant le siège central du parti à Hydra. Les protestataires ont exprimé leur soutien à Abou El Fadhl baadji et à « la légitimité ». La légitimité, seule issue pour le FLN ?

    Au sein des protestataires, un seul mot est sur toutes les lèvres et les banderoles. La légitimité.« Actuellement on est une seule grande famille », indique un des militants du FLN présent sur place. Le même intervenant s’interroge sur le timing choisi par les opposants deBaadji.

    Un timing qui coïncide avec l’arrivée des élections locales. « De deux choses l’une, soit ces gens-là ne veulent pas qu’on participe à ces élections soit ils veulent qu’on y aille faibles et désorganisés », ajoute-t-il. La solution est pourtant simple selon lui : « on participe aux élections locales, puis on organise un conseil nation et celui qui a des hommes qu’il se montre » .

    Il est à rappeler queAbou El Fadhl Baadji a tenu derniérement une conférence de presse. Il assure que le l’ex-secrétaire du parti est derrière ce qui s’est passé jeudi dernier.

    Selon Baadji, ces « Baltagias » sont payés pour semer la discorde entre les militantes et pour parasiter son fonctionnement.

    Pendant que deux courants opposés traversent le FLN, ce dernier se déchire de plus en plus.

    Alors que certains évoquent un complot contre le Parti, un seul fait est sur, l’avenir de l’ex-parti unique s’enfonce dans le flou.

    Ces élections locales, prévues pour le mois de novembre, vont surement sceller le destin du FLN.

    Par : R. N.

    Le Midi Libre, 13/09/2021

  • Algérie/ FLN : Retrait de confiance à Abu El Fadhl Baâdji

    Algérie, FLN, Baadji, #algérie

    Fini le « règne » d’Abu El Fadhl Baâdji à la tête d FLN. Les membres du comité central (CC) du parti du Front de libération nationale ont en effet retiré ce jeudi, leur confiance à ce dernier en sa qualité de secrétaire générale du parti.

    « Toutes les décisions prises au temps d’Abu El Fadhl Baâdji ont été à ce titre annulées », affirme dans une déclaration à La Patrie News Nacer Farah, membre du bureau politique du parti.

    En attendant de connaître le futur SG du FLN, un directoire « serait mis en place » pour la gestion des affaires courantes du parti.

    Le nom de Salah Goudjil, actuel président du Sénat, circule avec insistance pour prendre sa direction. Il a même été approché par des membres du CC, les cadres du parti et ses militants. On y reviendra…

    La Patrie News, 09/09/2021