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  • L’Algérie a récupéré 20 milliards de dollars des fonds détournés

    L’Algérie a récupéré 20 milliards de dollars des fonds détournés

    Tags : Algérie, fonds détournés, malversation, pillage,

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a révélé que 20 milliards de dollars de l’argent détourné dans des affaires de corruption ont été récupérés par l’État.

    « Nous avons récupéré environ 20 milliards de dollars et il existe des mécanismes pour récupérer l’argent stocké (fonds détournés, ndlr) ici et là », a-t-il expliqué.

    Concernant les affaires internationales, Tebboune a démenti toute médiation de quelque partie que ce soit entre l’Algérie et le Maroc. « S’il y a une médiation, le peuple a le droit de le savoir », a-t-il dit.

    #Algérie #Détournement

  • L’Algérie ne lâche pas

    L’Algérie ne lâche pas

    L’Algérie ne lâche pas – Justice, fonds détournés, Bouteflika, Issaba,

    Intervenant sur le plateau de la télévision privée, Echorouk TV, le directeur les affaires judiciaires et juridiques au ministère de la Justice a indiqué vendredi qu’il a été procédé à l’émission de 150 commissions rogatoires internationales dans le cadre les affaires de corruption traitées au niveau de différentes juridictions. Le but de cette procédure judiciaire est de récupérer l’argent détourné durant le règne de Bouteflika et la « Issaba » et placés dans les banques à l’étranger. Selon le même responsable, plusieurs pays ont déjà répondu favorablement à la requête. Lotfi Boudjemaâ n’a donné aucune indication, ni sur les pays concernés, ni sur l’identité des personnes ciblées, et encore moins sur les montants détournés. Il est à rappeler que lors des marches populaires du Hirak, les Algériens avaient évoqué la somme de 1 000 milliards de dollars, dilapidés selon eux en 20 ans, sans que l’Algérie n’en tire profit. Dans la foulée, la question des 1 000 milliards, à laquelle Djamel Ould Abbès et Ahmed Ouyahia avaient tenté de répondre en justifiant le bien-fondé de l’utilisation de cet énorme budget, a été récupérée par des chefs de partis à des fins politiciens et démagogiques. Mais officiellement, aucune partie ne s’est « aventurée » à comptabiliser avec plus ou moins de précision les sommes détournées. Ce qui est sûr cependant c’est qu’elles sont estimées à plusieurs dizaines de milliards de dollars ; transférés illégalement dans des comptes bancaires à l’étranger, ou convertis en biens immobiliers dans les pays occidentaux et les pays du Golfe. Ce qui est certain également, c’est que le préjudice financier causé à l’Algérie est monumental ! Dans sa campagne pour les élections présidentielles du 12 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune s’était engagé à récupérer l’argent volé, affirmant qu’il savait où les trouver. Pour mettre toutes les chances du côté de l’Algérie dans quête légitime, le président de la République a mis en place un comité d’experts chargé d’assurer le suivi de ce dossier. En octobre, le Premier ministre avait rappelé les instructions données par le président de la République aux ambassadeurs algériens accrédités dans les pays ciblés, tenus à s’impliquer dans l’opération de récupération de l’argent détourné, en « intensifiant les contacts avec les autorités étrangères compétentes pour suivre l’issue des différentes délégations judiciaires et demandes d’entraide judiciaire émises par les autorités algériennes concernées ». De nombreux experts se sont exprimés à ce sujet, pour dire que le processus n’est pas de tout repos et qu’il très complexe. La récupération de l’argent volé et placé à l’étranger nécessite une maitrise du dossier sur le plan financier et juridique. Il est à signaler dans ce contexte, et à titre d’exemple, qu’un pays comme la Tunisie n’a pas encore réussi à récupérer les fonds spoliés sous le régime de Ben Ali, que la Banque centrale tunisienne a localisé en Suisse, en France, au Canada, en Belgique, au Liban et en Allemagne entre autres. L’Organisation non gouvernementale Association Tunisienne pour la Transparence Financière a estimé à environ 23 milliards de dollars, les fonds détournés par le clan Ben Ali-Trabelsi et les anciens dignitaires du régime tunisien. En 2013, la Tunisie a pu récupérer 22 millions d’euros placés au Liban. En 2021, la Suisse a remis à la Tunisie 5 millions de dollars. Ce qui reste très insignifiant par rapport aux sommes détournées ! Tout cela pour dire que le processus de récupération de l’argent volé par la « Issaba » en Algérie est d’une grande complexité. C’est un travail de longue haleine.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 14/12/2021

    #Algérie #Fonds_détournés #Issaba #Corruption

  • Fonds détournés par les oligarques: L’Algérie ne lâche pas

    Fonds détournés par les oligarques: L’Algérie ne lâche pas

    Fonds détournés par les oligarques: L’Algérie ne lâche pas – malversation, gabégie, détournement,

    Le président Abdelmadjid Tebboune, en se présentant à la présidentielle du 12 décembre 2019 (et dont on vient de marquer le deuxième anniversaire), avait pris 54 engagements dont celui de récupérer les fonds détournés par les oligarques qui gravitaient autour de Saïd Bouteflika, et cela en résonnance avec l’une des revendications du Hirak réclamant dans ses marches « la récupération de l’argent du peuple ». « Je sais comment récupérer cet argent, je sais où il se trouve », s’est avancé, alors le président Tebboune, alors candidat, en réponse à la question d’un journaliste qui cherchait à en savoir plus sur la façon avec laquelle il comptait s’y prendre pour remettre la main sur cette masse financière, objet de tous les fantasmes.

    Deux années après cet engagement et sans avoir le moindre doute quant à la volonté du président Tebboune, lui- même victime sacrificielle de ces oligarques, force est de constater qu’ « il y a loin entre la coupe et les lèvres » et ces deux années ont permis de dévoiler surtout, aux responsables politiques, judicaires et aux observateurs, combien il est difficile, voire impossible de faire bouger les choses face à un puissant système où l’opacité rime souvent avec la complicité des états où sont déposés ces fonds. Des approches, entourées d’ailleurs d’une grande discrétion ont été initiées par l’ancien garde- des sceaux Belkacem Zeghmati sans pour autant aboutir à quelque chose de palpable, comme il l’avait lui-même admis en pointant ce qu’il avait qualifié d’« Omerta mafieuse » , en référence aux refus de collaboration des autorités judicaires des pays qualifiés de paradis fiscaux.

    Deux années après, les choses sont au point mort. Face à un tel mur, les autorités algériennes, doivent-elles renoncer à prétendre récupérer cet argent par la voie de la coopération judicaire internationale ? Visiblement, aucune décision n’est encore prise dans ce sens pour le moment, à en croire les propos de Lotfi Boudjemaâ, directeur des Affaires judicaires et juridiques qui s’exprimait hier sur Echourouk TV. Selon lui, pas moins de 150 commissions rogatoires internationales ont été initiées dans le cadre de la lutte contre la corruption, mais les résultats restent assez mitigés pour laisser envisager aujourd’hui la perspective d’un recouvrement de ces fonds dont on ignore jusqu’au montant.

    Reste maintenant le règlement à l’amiable, c’est-à-dire la mise en place d’une négociation, notamment avec les oligarques emprisonnés, pour récupérer au moins une partie de cet argent, en échange d’un allégement de leur peine. C’est un levier que de nombreux pays, notamment en Amérique du Sud, ont utilisé pour récupérer dans des fonds placés des banques offshores, du temps des dictatures dans les seventies. En Algérie, des responsables de partis politiques ont défendu le bien-fondé d’une telle démarche, lors des législatives du 12juin dernier et le débat a rebondi de nouveau lors des élections locales, dans la bouche de Abderrazak Makri, Abdelkader Bengrina et même le très prudent Abou El Fadhl Baâdji qui « a marché sur les œufs » en posant le problème.

    La décision est avant tout politique ; elle relève des seules compétences du chef de l’Etat qui doit donner ou non son feu vert, s’il a des assurances que les détenteurs de ces fonds, pour ceux qui sont actuellement en prison, voudraient bien collaborer.

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 14/12/2021

    #Algérie #fonds_détournés #Gabégie

  • Recouvrement des fonds détournés: L’Algérie en appelle à la responsabilité de l’ONU

    par El-Houari Dilmi


    Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati a déclaré, hier lundi, que l’Algérie « est profondément inquiète de la montée préoccupante de la cybercriminalité dans le monde». Prenant part au 14e Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale qui se tient à Kyoto (Japon), Belkacem Zeghmati, a également indiqué que l’Algérie avait présenté sa candidature pour la présidence du Comité spécial chargé d’élaborer une convention internationale globale sur la lutte contre l’utilisation des technologies de l’information et des communications (TIC) à des fins criminelles. Se félicitant de la création du Comité spécial chargé d’élaborer une convention internationale globale sur la lutte contre l’utilisation des technologies de l’information et des communications (TIC) à des fins criminelles, en vertu de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU 74/247″, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, qui s’exprimait en visioconférence, a affirmé que l’Algérie « demeure convaincue que le développement durable et la suprématie de la loi sont intimement liés ».

    Le Premier ministre, Abdelaziz Djerrad, avait déjà, par le passé, rappelé la Convention des Nations unies contre la corruption que l’Algérie a ratifiée, «l’instrument le plus approprié pour fonder l’action de l’Etat dans le recouvrement des avoirs issus des crimes de corruption», avait-il déclaré. Respectueuse de la convention onusienne de lutte contre la criminalité transfrontalière et ses protocoles, l’Algérie « œuvre en permanence à adapter son arsenal juridique national avec les conventions et normes internationales pertinentes », a encore déclaré le ministre de la Justice, ajoutant que l’Algérie « reconnait le rôle du mécanisme d’examen dans l’amélioration de la mise en œuvre des conventions onusiennes de lutte contre la corruption et la criminalité organisée transfrontalière, et son apport en matière d’assistance technique aux pays qui en ont besoin ». « La situation particulière que connaît l’Algérie du fait de sa position géographique et de l’impact des situations sécuritaire, politique et économique dans son entourage, autant de facteurs qui forment un terreau fertile pour la prolifération du trafic des migrants et des demandes de rançons », a relevé Belkacem Zeghmati, rappelant, au passage, que « la proximité géographique de l’Algérie de l’un des plus grands centres de production et d’exportation de cannabis ; une situation qui engendre trafic illicite des stupéfiants, blanchiment d’argent et corruption, en témoignent les analyses et rapports rendus par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) », a-t-il dit.

    Le Garde des Sceaux a également mis en avant l’intérêt accordé par le Congrès aux nouvelles formes de criminalité et à la question du trafic des biens culturels, notamment les atteintes au patrimoine culturel mondial, rappelant à l’occasion que « l’Algérie a de tout temps mis en garde contre la corrélation entre l’instabilité politique et sécuritaire et le pullulement des activités criminelles organisées, sous toutes leurs formes ».

    S’agissant de la lutte contre la criminalité transnationale organisée et la corruption, Belkacem Zeghmati a relevé qu’en dépit des « résultats positifs réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des deux conventions onusiennes pertinentes, il est regrettable de voir encore des barrières se dresser devant le recouvrement d’avoirs ». Ce dernier a réitéré, dans ce cadre, l’appel lancé par l’Algérie en direction de « tous les Etats membres pour l’application de leurs engagements internationaux et à une intensification des efforts pour faciliter le recouvrement des avoirs ». « L’Algérie affirme que l’administration, la gestion et l’utilisation des avoirs recouvrés relèvent en premier lieu de la responsabilité de l’Etat demandeur », a-t-il souligné, notant l’importance de « recouvrer les avoirs sans condition dans le strict respect des droits souverains des Etats », a-t-il conclu.

    Le Quotidien d’Oran, 9 mars 2021

    Tags : Algérie, cybersécurité, fonds détournés,