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  • Ces exercices navales qui font de l’Algérie une superpuissance militaire méditerranéenne et régionale

    Ces exercices navales qui font de l’Algérie une superpuissance militaire méditerranéenne et régionale

    Ces exercices navales qui font de l’Algérie une superpuissance militaire méditerranéenne et régionale – Russie, flotte, sous-marins Kilo, force navale

    Suite à un rapport publié par les russes sur des exercices portants de (Mesures de lutte contre les mines sous marines) qui se sont déroulés conjointement en Russie et en Algérie.

    Dans un rapport rendu public, la Russie reconnait officiellement que les manœuvres navales de sa flotte maritime employée au côté de ses sous-marins de classe kilo 636, ont mené des opérations dans la mer noire dans le cadre des mesures de lutte contre les mines sous marines. Le rapport indiquait que ses manœuvres sont les mêmes que celles exécutés et réalisés précédemment à Oran en Algérie dans le cadre de l’opération dénommée Radaâ21. Exercice maritime majeur du sous-marin [Djurdjura- Trou noir – Kilo 636] « Cet exercice du 29 et 30 septembre dernier, s’inscrit dans le cadre de l’entrainement des unités et formations navales aux actions de combat proche des conditions réelles, outre l’évaluation du degré de maitrise des systèmes d’armement modernes et permettre aux formations navales, notamment les sous-marins, de montrer leurs capacités au combat », ajoute la même source.

    Il s’agit entre autres, des mesures de lutte prises contre les mines sous marines ennemis susceptibles d’êtres employées dans les eaux territoriales respectivement de la Russie et de l’Algérie. Le rapport annonce la réussite de cette approche dans une configuration opérationnelle, du système complet de lutte anti-mines sous-marine menée dans la mer noire, dans les conditions réelles d’une mission de chasse des mines et en présence des flottilles participantes des deux pays.
    De telles perspectives exigent des compétences et une expérience tout aussi importante pour faire de ces ambitions une réalité, notamment en matière de R&D de haute technologie et de capacité à gérer et mener à bien des projets complexes. Au terme de manœuvres navales conjointes d’une rude compétition, les deux pays ont choisi le programme « Mine Jamming » adopté des « Enjeux stratégiques » de la guerre des mines retenu par les deux pays (La Russie et l’Algérie) pour diriger les opérations de luttes contre les mines sous marines. Sa mission ? Démontrer de manière rigoureuse et dans un délai court l’intérêt des systèmes autonomes de lutte anti-mines dans les mers difficiles.

    Aujourd’hui, l’audace du commandement algérien des forces navales (CFN) a payé : un système aussi innovant que fiable a fait ses preuves et a répondu aux exigences selon le rapport. Mais comment s’explique cette réussite ? D’abord, la Russie a fait preuve d’un engagement à la hauteur de celui des deux marines. Assumant la lourde responsabilité d’être à la fois maître d’œuvre et intégrateur système, la Russie a investit massivement dans le développement technique et humain et s’est positionnée à la tête d’un réseau complexe de partenaires avec l’Algérie. Par exemple, la simulation complète du comportement du système a considérablement réduit le risque de perte de temps ou de ressources en mer noir et occidentale de la méditerranée.

    Il devient plus clair que ces exercices opérationnels effectués dans la mer noire sont ceux-là mêmes réalisés en méditerranée occidentale dans la façade maritime de l’ouest de l’Algérie. Une réussite totale de tous les programmes validés par les deux pays. Plus communément connues sous le nom de « Mine jamming », ils visent à empêcher les mines de réagir à une influence externe par la production d’un mur de signal d’interférence ou de saturation du senseur.

    Ainsi l’Algérie a grandement franchi le pas en confortant sa place de 1°ere puissance navale méditerranéenne et régionale devançant largement l’Israël selon les experts de défense. Ceci dit, ce rapport est à la fois une distinction pour l’Algérie et une réponse à la visite du ministre de la défense Benny Gantz au Maroc.
    Cette mission intégrale a été conduite au travers de séquences combinant des drones autonomes et des automatismes de haut niveau pilotés à distance depuis le poste de commandement opérationnel grâce au système de communications sécurisées.

    Les deux premiers scénarios portaient sur la détection, la classification et la localisation des menaces au fil de la mission, le suivant sur les détections de changement par comparaison avec les données d’une mission précédente et le dernier sur la relocalisation et l’identification de plusieurs mines puis la neutralisation de l’une d’entre elles. La détection de la totalité des mines et la neutralisation parfaitement maîtrisée témoignent de la réussite de la mission de bout en bout et de la très grande performance des systèmes engagés.

    « Ces manœuvres opérationnels, en mer étaient capitaux pour démontrer les performances des prototypes navales engagés par les deux forces navales, soient à même de s’acquitter de ces tâches. Leur réussite marque un progrès important vers le début de la mise en production en série de ce système fiable et efficace contre l’intrusion éventuelle de corps étranger.

    « Avec le franchissement de cette nouvelle étape, le programme mis en place pour le : M L C M S M (Mesures de lutte contre les mines sous marines) devient l’unique système-de-systèmes de ce type au bassin méditerranée. Le CFN (Commandement des forces navales) conforte ainsi sa place de puissance navale dans les systèmes de lutte contre les mines sous marines, qu’ils soient conventionnelles ou de nouvelle génération à base d’autonomie et de télé-opération. Ce programme d’une complexité unique au monde est porteur d’innovations majeures au service de la sécurité des mers, des marins et des installations majeures de tout le bassin méditerranée. »

    Pour le chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chanegriha, l’objectif visé par l’armée algérienne à travers ses exercices est avant tout de renforcer ses «capacités défensives». Il a soutenu que l’ANP «s’attelle sans relâche, nuit et jour, et tout au long de l’année, au développement de nos capacités défensives pour faire face aux nouveaux défis, et préserver les intérêts vitaux de la nation». Le général de corps d’armée a également affirmé qu’il est du droit de l’Algérie nouvelle d’avoir une «armée forte», capable de jouer son rôle en tant que «puissance régionale» en lui assurant une «supériorité stratégique» dans la région, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

    Tarek Benaldjia

    #Algérie #Russie #Exercices_militaires #Force_navale

  • L’absence d’un sous-marin met le Maroc en position de désavantage face à l’Algérie et l’Espagne (média spécialisé)

    Analysant la force navale espagnole, le site Info Defensa met en exergue les conclusions suivantes :

    L’année prochaine, cela fera 20 ans que le conflit de Perejil a eu lieu. Un détail de ce moment, qui est peut-être passé inaperçu, est l’écrasante puissance navale mobilisée par l’Espagne, alors que le Maroc n’a pas fait de même avec ses vaisseaux amiraux. Très probablement parce que l’Espagne a maintenu le sous-marin Tramontana à un point indéterminé du détroit de Gibraltar. D’autre part, l’Espagne aurait-elle mobilisé un tel nombre de navires si le Maroc avait eu une force sous-marine ?

    (…)

    L’Algérie et le Maroc sont les deux pays d’Afrique du Nord qui investissent le plus dans la défense. Avec une rivalité évidente, ils augmentent de manière inquiétante leur niveau de belligérance pour s’imposer comme une puissance régionale de premier plan.

    Au début du siècle, l’Algérie a provoqué un déséquilibre des forces en termes de puissance sous-marine en Méditerranée occidentale avec l’acquisition de quatre sous-marins de classe Projet 636M. Ces submersibles sont considérés comme les sous-marins conventionnels les plus silencieux du monde et sont surnommés « trous noirs ».

    Cette acquisition peut être comprise en fonction des principaux points de la politique étrangère algérienne :

    – Les relations plus que mauvaises avec le Maroc.

    – De bonnes relations avec la Russie.

    – L’instabilité de ses frontières en raison des groupes terroristes islamiques.

    – Politique énergétique.

    Mais ce qui définit l’Algérie comme une puissance déstabilisatrice dans la région, en référence à sa force sous-marine, c’est qu’elle possède déjà sa propre école de sous-marins pleinement opérationnelle et qu’elle a réussi à lancer un missile depuis un sous-marin vers la terre (Asuw). Une capacité que seul Israël possède dans toute la Méditerranée, du moins jusqu’à ce que les sous-marins nucléaires français de classe Barracuda soient pleinement opérationnels.

    Dans tout ce contexte, c’est le Maroc, principal rival de l’Algérie en Méditerranée occidentale, qui se trouve dans la situation la plus défavorable. Ne disposant d’aucune arme sous-marine à l’heure actuelle (ou dans un avenir proche) malgré son insistance à en acquérir, elle tente par tous les moyens de pallier la situation par des mesures secondaires visant à atténuer l’infériorité de l’Algérie avec des corvettes néerlandaises de classe Sigma, une frégate française de classe Fremm, la méga construction de la base navale de Ksar Sghir à dix miles au large de Ceuta ou, par exemple, en intensifiant les relations avec la France et les États-Unis.


    (…)


    L’effet dissuasif de l’arme sous-marine, une réalité qui a conduit à un déséquilibre des forces entre les puissances de la Méditerranée occidentale avec de nouveaux acteurs pertinents et a encore accentué l’incertitude constante dans la planification des opérations. L’exemple paradigmatique, comme nous l’avons vu, est l’Algérie, mais l’Espagne et la France espèrent renouveler leur flotte ; le Maroc est à la recherche d’un sous-marin, et l’attention portée aux nouveaux sous-marins acquis par les puissances se multiplie.

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