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  • France : L’Etat ferme les yeux sur le trafic de bois

    Tags : France, trafic de bois, fôrets, Office national des forêts, ONF, Chine,

    Trafic de bois : l’Etat ferme les yeux sur le pillage des forêts publiques françaises

    Le bois de chêne, coupé puis vendu par l’Office national des forêts (ONF), est au cœur d’un vaste commerce illégal entre la France et la Chine. Disclose dévoile comment des traders asiatiques et des scieries françaises profitent du manque de contrôle de l’administration pour contourner l’interdiction d’exporter le bois brut hors de l’Union européenne.

    Un SUV blanc rutilant dévie de la route, s’engage sur un chemin boueux. « C’est eux », glisse Étienne*, propriétaire d’une scierie de chênes nichée près de la frontière belge, aux confins des Ardennes. Deux hommes descendent de la voiture et se dirigent vers les dizaines de troncs empilés les uns sur les autres sur une trentaine de mètres. Des chênes qui, pour certains, ont été coupés dans les forêts publiques françaises.

    Les deux hommes, d’origine chinoise, sont des négociants en bois. Des traders chargés de fournir des hommes d’affaires chinois en chênes achetés auprès de grossistes français souhaitant vendre leur marchandise au plus offrant. Smartphone en main, ils photographient les grumes, les troncs bruts, sous tous les angles. « Dans cinq minutes, ces photos sont chez quatre sociétés chinoises à Shanghaï. Si l’on a un feu vert, ça peut partir en containers dans deux semaines », détaille Étienne, un brin admiratif. Pour lui, l’enjeu est de taille. « J’ai ici l’équivalent de dix containers de chênes, soit 250 m3, explique-t-il. Si je les transforme sur place, cela fait une perte de 40 000 euros pour l’entreprise. S’ils partent en Chine, cela fait un gain de 15 000 euros. » Les trois hommes s’éloignent pour régler les derniers détails. En toute discrétion. Et pour cause : la transaction est illégale.

    Disclose a enquêté sur le trafic de chênes entre la Chine et la France, troisième producteur mondial de cette essence qui couvre 41% de la surface forestière du pays. De Paris, aux Ardennes en passant par la Haute-Marne ou la Meurthe-et-Moselle, nous avons découvert un vaste réseau de blanchiment du précieux feuillu impliquant des traders chinois, des revendeurs français et une myriade de sociétés écrans. Le tout, dans l’indifférence de l’Etat et l’absence quasi-totale de contrôle des douanes.

    PILLAGE ORGANISÉ

    Pour comprendre l’origine de cette opération de pillage organisé au détriment d’une exploitation raisonnée des forêts et de la défense de l’industrie française du bois, il faut remonter à l’année 2015. A l’époque, afin de protéger les chênes issus du domaine public de toute exportation sauvage, l’Etat créé un label baptisé « Transformation UE ». Pour l’obtenir, les exploitants forestiers doivent « transformer ou s’assurer de la transformation » des chênes en France, ou dans un pays membre de l’Union européenne. En échange de quoi, elles disposent d’un accès « prioritaire » aux ventes de l’Office national des forêts (ONF), l’établissement public chargé de la gestion des forêts, qui commercialise 50 % des chênes mis sur le marché par an dans le pays — plus de deux millions de mètres cubes ont été récoltés en 2021. Mais très vite, le détournement se met en place.

    « Quand j’ai participé à ma première vente réglementée de l’ONF, en 2016, une société a raflé 80 % de la vente, se souvient Étienne, le scieur ardennais. C’était un scieur qui venait de créer une nouvelle société pour continuer à vendre en Asie parce que les marges sont bien supérieures. J’ai découvert à ce moment-là que certains dopaient leurs ventes en créant des sociétés écrans ». L’entrepreneur ne tarde pas à prendre le pli afin de tromper, lui aussi, les autorités françaises en dissimulant ses exportations illégales, et bien plus lucratives, vers la Chine.

    TROMPERIE

    Pour échapper aux contrôles, il créé deux sociétés. La première est une société écran officiellement engagée dans la transformation du bois dans l’UE — elle a donc obtenu l’agrément pour acheter des chênes publics à l’ONF. La seconde est spécialisée dans le négoce avec l’Asie. La tromperie est simple : avec sa première entreprise, Étienne achète des chênes protégés par le label UE avant d’en mélanger une partie avec des chênes issus du marché privé puis de les revendre avec sa seconde entreprise. De cette manière, les comptes de sa société labellisée ne font état d’aucune transaction hors de l’Union européenne. Factures à l’appui, le négociant explique avoir expédié des centaines de mètres cubes de chênes protégés vers la Chine, sans jamais être inquiété. Il explique : « Le cabinet d’audit mandaté par l’APECF [l’association chargée de délivrer le label autorisant l’achat de chênes publics] me demande chaque année de lui envoyer un tableau récapitulatif des factures de ma première société, mais il ne vérifie pas les stocks ».

    Interrogée, l’APECF assure que « 100% des entreprises [labellisées] sont contrôlées tous les ans par contrôle documentaire (documents comptables) », à quoi s’ajouterait « 10 à 20 investigations complémentaires sur site tous les ans ». Des procédures qui ne suffisent toutefois pas à décourager les fraudeurs, comme en témoignent les propres chiffres de l’association : les radiations d’entreprises labellisées pour « faute constatée » ou « refus de contrôle » ont été multipliées par plus de 9 entre 2016 et 2022.

    « Deux à trois fois par mois, pendant les ventes de chênes labellisés, on voit des containers dans les forêts ».

    LUDIVINE MÉNÉTRIER, AGENTE DE L’ONF

    Rares sont ceux qui se font pincer. Comme ce fut le cas de Romain N., un exploitant forestier de Meurthe-et-Moselle. Entre septembre 2019 et janvier 2022, ce dernier a acheté 1 500 m3 de chênes bruts provenant de forêts publiques pour plus de 100 000 €, d’après les données de vente de l’ONF que nous nous sommes procurées. Certains de ces troncs étaient ensuite expédiés en Chine. « On l’a pris en flagrant délit en train de charger plusieurs dizaines de mètres cubes de chênes labellisés », confirme un cadre de l’ONF, sous couvert d’anonymat. Romain N. a écopé d’une simple suspension des ventes de l’ONF. Sollicité à plusieurs reprises par Disclose pour réagir à ces accusations, l’exploitant n’a pas donné suite.

    Combien sont-ils, comme Étienne ou Romain N., à envoyer illégalement des chênes protégés vers la Chine ? En 2020, sur les 271 entreprises autorisées à acheter des troncs vendus par l’ONF, 21 ont été suspendues, selon un cadre de l’établissement, qui a demandé à garder l’anonymat. En réalité, le trafic serait bien plus massif, comme semble le confirmer Ludivine Ménétrier, une agente de l’ONF qui officie dans le département forestier de la Haute-Marne. « Deux à trois fois par mois, pendant les ventes de chênes labellisés, on voit des containers dans les forêts », admet celle qui se dit incapable de contrôler toutes les transactions, faute de personnel et de moyens. Pourtant, selon Ludivine Ménétrier et d’autres agents de l’ONF interrogés, les containers sont quasiment tous destinés au marché chinois.

    Les premiers traders asiatiques sont arrivés sur le marché du bois français à la faveur des tempêtes de 1999. A l’époque, les rafales font tomber des millions d’arbres qu’il fallait vendre rapidement, mais les débouchés locaux manquent. Pour beaucoup d’exploitants forestiers, la Chine offrait une issue idéale. Depuis, le phénomène s’est dangereusement amplifié, poussé notamment par la décision du gouvernement chinois, en 2017, d’arrêter l’exploitation intensive et l’abattage commercial de ses forêts naturelles. Mais aussi par l’annonce récente de la Russie, deuxième producteur de chênes au monde, de cesser les exportations dans le pays. Moins regardante et moins protectrice de ses ressources forestières, la France est donc devenue un producteur de premier choix. D’après les dernières données douanières, près de 294 000 m3 de chênes bruts ont été exportés vers le géant asiatique en 2022, faisant du pays le principal destinataire de ce marché qui concerne les forêts privées, mais aussi, donc, le domaine public.

    L’ONF ÉCOULE DES CHÊNES HORS LABEL

    Le pillage des forêts publiques n’est pas le seul fait de scieurs peu scrupuleux. D’après notre enquête, l’ONF écoule lui-même des milliers de mètres cubes de chênes sans les avoir labellisés. En analysant les comptes rendus des ventes en ligne de l’établissement public entre septembre 2019 et janvier 2022, soit plusieurs dizaines de milliers de transactions impliquant plus de 1 200 sociétés (scieries, négociants, exploitants, transporteurs), Disclose a en effet découvert que des lots dont l’essence dominante est le chêne ont été vendus sans le label UE. En clair, ces dernières années, l’ONF a vendu des centaines de milliers de mètres cubes de chênes sans qu’ils ne soient protégés contre l’exportation directe vers la Chine. Sollicité, l’établissement public, par l’intermédiaire d’Aymeric Albert, directeur commercial bois, confirme la vente de chênes publics sans label. Il avance le chiffre de 16 % du volume total des troncs mis aux enchères. Un volume qui proviendrait « majoritairement des articles restés invendus lors de leur première présentation en vente et des peuplements où le chêne est très minoritaire », justifie l’ONF. Interrogé à son tour sur cette fuite de bois protégé, le ministère de l’agriculture n’a pas réagi.

    Pourquoi l’ONF ne protège pas tous ses chênes ? Pour Aymeric Albert, la faute reviendrait aux maires des communes rurales propriétaires de forêts et parfois peu enclins à trier les différentes essences de bois qu’ils vendent : « Nous portons la politique [de labellisation des chênes] mais après ce sont eux qui décident. » Dont acte. Il omet néanmoins de mentionner que la mise en vente des lots mélangés prend beaucoup moins de temps. Et coûte nettement moins cher.

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    Infiltration au cœur du trafic illégal de bois entre la France et la Chine

    Pour assouvir l’appétit de la Chine en chêne français, des négociants asiatiques ont mis en place un système de blanchiment du bois reposant sur une myriade de sociétés écrans et la complicité de revendeurs peu scrupuleux, comme le révèle une infiltration de Disclose au cœur d’un réseau de trafiquants franco-chinois.

    « Contactez-moi si vous avez du bois à charger en containers ». Des messages comme celui-ci fleurissent depuis plusieurs années sur le réseau social Facebook. À la manœuvre, des dizaines de traders chinois à la recherche de plusieurs essences de bois, dont l’or vert : le chêne français.

    Le précieux feuillu, qui représente plus de 40 % des essences forestières du pays, est devenu une ressource très convoitée par l’industrie du bois chinoise. Des centaines de milliers de mètres cubes de chênes quittent ainsi le territoire français chaque année en direction des ports de Qingdao ou de Shanghaï. Pour faire face à cet appétit vorace, le gouvernement français a mis en place un label baptisé « Transformation UE ». Celui-ci interdit que les chênes issus des forêts publiques du pays soient exportés hors de l’Union européenne sans avoir été préalablement transformés – plus de 80 % des chênes vendus par l’Office national des forêts (ONF) sont protégés.

    INFILTRATION

    Pour contourner le label et mettre la main sur les troncs vendus par l’établissement public, des traders chinois ont mis en place un vaste système de blanchiment du bois, avec le concours de revendeurs français peu scrupuleux. Afin d’infiltrer ce réseau de trafiquant, nous nous sommes fait passer pour un négociant en bois de l’est de la France, prêt à vendre des chênes labellisés « Transformation UE ». Il nous a suffi de créer un faux profil Facebook et de contacter des traders revendiqués en leur demandant s’ils étaient intéressés par du chêne français.

    En l’espace de trois mois, une vingtaine d’intermédiaires asiatiques sont entrés en discussion avec nous. Certains d’entre eux souhaitent acheter rapidement des troncs. Avec, à chaque fois, une astuce clé en main pour blanchir l’origine du bois pourtant labellisé par l’ONF, et donc interdit à l’exportation vers la Chine avant transformation.

    L’un d’entre eux, qui se fait appeler Alan, propose de contourner le label UE en vendant nos chênes à une entreprise de transport lituanienne avec laquelle il travaille. « Elle fait le contrat avec vous, ensuite ils envoient vos grumes en Chine depuis un port français », explique-t-il. Aucun risque d’être confondu par les autorités, promet notre interlocuteur : « L’expéditeur sur la facture sera l’entreprise lituanienne ».

    Le risque est d’autant plus faible que les douanes françaises sont à la peine. « Les effectifs étant insuffisants en douane, la politique des contrôles de notre administration est quasiment réservée à l’importation des marchandises », regrette un responsable régional des douanes du Havre, joint par Disclose. En l’absence de contrôle, le bois se retrouvera donc quelques semaines plus tard en Chine.

    UNE SCIERIE EN BOSNIE

    Un autre intermédiaire, Anna, propose une voie différente. Basée en Serbie, celle qui se présente comme une « acheteuse à son compte de chênes, d’épicéas, de tilleuls et de hêtres » propose de brouiller les pistes en transformant notre marchandise depuis des scieries basées en Bosnie et en Serbie, deux pays candidats mais non-membres de l’Union européenne. « Nous produirons des planches là-bas puis nous les exporterons en Chine », détaille la tradeuse. Elle l’assure : une fois vendus à sa société, les chênes ne seront plus traçables par les autorités françaises, alors même que la transformation du bois aura lieu hors du territoire de l’UE, ce que le label interdit.

    Un courtier résidant à proximité du port de Shanghaï propose de voir avec « un ami en Belgique » pour que celui-ci établisse un contrat entre son entreprise et nous. Une façon de brouiller les pistes, car, après vérification, l’ami belge n’est autre qu’un négociant spécialisé dans l’export de bois vers la Chine, le Vietnam et l’Inde.

    LE BUSINESS DES SOCIÉTÉS ÉCRANS

    Parfois, les traders recourent à des sociétés écrans domiciliées en France. C’est le cas de Warren, un intermédiaire d’origine chinoise opérant depuis Paris, qui nous propose de vendre nos chênes labellisés à une société française immatriculée dans la capitale, dans le 14e arrondissement. L’entreprise, spécialisée dans « la transformation du bois », selon ses statuts, a été créée en octobre 2021 par une certaine Yi D., une citoyenne chinoise résidant en région parisienne, avant d’être reprise par Peng Y., un Chinois de Qingdao, l’un des principaux ports chinois impliqués dans l’import de bois.

    Après vérification, la société n’a pas de locaux à Paris, mais une simple boîte aux lettres créée par une agence de domiciliation d’entreprises qui propose, à partir de 10 euros par mois, d’installer le siège social d’une société « sur un site autre que de lieu de travail ou de résidence » du propriétaire. Le but, donc, maquiller l’origine de l’acheteur afin d’expédier la précieuse matière première directement vers la Chine. Un système illégal et bien huilé. « La demande d’import vers la Chine est très forte, n’ayez pas d’inquiétude par rapport au label », souligne le trader.

    ITINÉRAIRE D’UNE CARGAISON ILLÉGALE DE CHÊNES

    Désormais, les traders ne sont plus les seuls sur le coup. Avec l’explosion des prix et la baisse des ressources disponibles, des sociétés chinoises ont commencé à investir le marché via des filiales opaques. Objectif : écarter les courtiers en achetant directement aux scieries et aux exploitants français du bois public.

    Une entreprise dirigée par des Chinois, et établie en France, a attiré l’attention de Disclose. En 2021, cette société basée dans la Marne a réalisé l’intégralité de son chiffre d’affaires à l’export. D’après nos informations, elle exporte des containers remplis de chênes bruts issus de forêts publiques protégées. Comme ce fut le cas en février 2022. Dans une vidéo tournée clandestinement dans une scierie de l’est de la France et que Disclose s’est procurée, on peut ainsi voir des troncs issus de ventes de l’ONF chargés dans des containers installés sur des camions immatriculés en Belgique et en Bulgarie. Pour déjouer les contrôles, les plaques fixées sur les troncs par les agents de l’établissement ont été retirées.

    En traquant les containers, nous avons découvert qu’ils ont été embarqués au port d’Anvers, le 10 mars 2022, sur un cargo de la compagnie Cosco Shipping, battant pavillon hongkongais. Les troncs ont ensuite parcouru 25 600 kilomètres en passant par le canal de Suez pour atteindre, quatre semaines plus tard, le port de Shanghaï, sur les côtes chinoises. Ni vu ni connu.

    Source

    #Trafic_de_bois #Forets #Pillage #Disclose

  • Algérie. Un mercredi dramatique

    Algérie. Un mercredi dramatique

    Algérie, incendies, forêts,

    Les feux de forêt qui se sont déclarés dans plusieurs wilayas de l’est du pays ont été d’une rare violence et ont malheureusement fait plusieurs victimes. Des sources officielles parlent d’une trentaine de morts ( 37 au dernier décompte et 187 blessés), notamment dans les wilayas d’El Tarf et de Souk Ahras qui ont été les plus touchées.

    Un mercredi noir donc a été vécu par la population de ces régions à cause de ces feux qui ont touché les zones d’habitation dûs à des vents très forts qui ont grandement compliqué la situation. Pourtant partout où il y eut des départs de feu, notamment à l’ est du pays, d’importants moyens ont été mobilisés. Ainsi, la protection civile a parlé de 1700 pompiers et 280 camions anti-incendie dépêchés à El Tarf (50 camions, 700 pompiers et 5 colonnes mobiles), Jijel (40 camions et 200 pompiers), Bejaïa (40 camions et 200 pompiers), Skikda (40 camions et 300 pompiers), Sétif (20 camions et 200 pompiers), Souk Ahras (30 camions, 200 pompiers et 5 colonnes mobiles), Guelma (20 camions et 100 pompiers), Tizi Ouzou (20 camions et 100 pompiers) et Tipaza (20 camions et 150 pompiers ).

    A cela, il faut aussi ajouter l’importante contribution de l’ ANP où le commandement de l’Armée nationale populaire a mobilisé des hélicoptères relevant des forces aériennes en vue de participer aux opérations d’extinction des feux déclarés dans les wilayas relevant du territoire de compétence de la 5e région militaire (RM) notamment dans certaines régions inaccessibles en raison de leur nature géographique.

    Mais dans le cas précis de ce qui s’est passé à El Tarf, c’est le manque de vigilance, entre autres, qui a été derrière le nombre élevé des victimes, notamment dans certains endroits où on n’a pas eu le réflexe et la présence d’esprit d’évacuer les lieux. Car à entendre certains témoignages des blessés visités par le Premier ministre, les présents voyaient le feu au loin et se croyaient à l’abri, avant que subitement les vents ne changent totalement la donne et que les gens ne se retrouvent pris au piège des feux.

    Les enquêtes à venir révéleront les défaillances ( si défaillances il y eut) et les raisons ( naturelles et criminelles) qui sont derrière les feux de forêt et ce nombre élevé de victimes. Mais l’urgence aujourd’hui est au soutien et à la solidarité avec nos frères et soeurs sinistrés dans ces wilayas qui ont besoin de médicaments d’urgence et d’aides de toutes sortes en ces moments difficiles et en cette épreuve douloureuse pour tout le peuple algérien.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 20/08/2022

  • Algérie: Près de 62000 hectares de forêts partis en fumée

    Algérie, incendies, forêts, #Algérie,

    Par S. Ould Brahim

    Au moins 62 000 hectares de végétations ont été décimés par plus de 1000 foyers d’incendies déclenchés dans 35 wilayas du pays depuis le début de l’été notamment à Tizi-Ouzou, a révélé ce jeudi la directrice de la protection de la faune et de la flore à la Direction générale des forêts Ilhem Kabouya.

    « Ce qui s’est passé est inédit et j’espère qu’il n’y aura pas d’autres épisodes similaires », a-t-elle déclaré lors de son passage à l’émission “invité de la rédaction” de la radio chaine 3, précisant que dans la wilaya de Tizi Ouzou, près à 30 mille hectares ont été brûlés dans 42 communes.

    Elle a souligné qu’« après le recensement des dégâts, la DGF devra lancer un plan d’urgence pour stabiliser les sols avant l’arrivée des pluies».

    La directrice de la protection de la faune et de la flore à la DGF annonce que « les espaces forestiers constituent près de 60% de la superficie incendiée » et que « c’est une perte indéniable très difficile à se régénérer. »
    Après le recensement des dégâts, la DGF devra lancer un plan d’urgence. « Nous devons absolument essayer de programmer des actions d’assainissement avant les pluies pour éviter tous les problèmes d’érosion, de lessivage de la matière organique et stabiliser le sol. Le reboisement viendra par la suite », précise Ilhem Kabouya.

    Tout en remerciant l’ensemble des entreprises et associations qui souhaitent aider et participer au reboisement, la directrice de la protection de la faune et de la flore les rassure. « Nous sommes en train d’identifier les sites concernés et les espèces choisies.»

    Elle les invite à contacter les conservations des forêts à partir du mois de septembre. L’experte prévient, « il faudra attendre au moins vingt ans pour la régénération de ces forêts ».

    La spécialiste explique que dans le cas d’incendies de forêts, le reboisement ne peut intervenir juste après l’extinction des feux. « Nous devons attendre et voir comment va se régénérer cette forêt, d’où l’importance du plan d’assainissement qui va tout mettre en œuvre pour permettre à la forêt de se régénérer naturellement. S’il y a plantation, il faut la programmer en 2022 ou 2023, dans les sites où il n’y aura pas eu régénération. »

    Le 16 août dernier, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’octroyer une indemnité de 1 million de dinars (100 millions de centimes) au profit des familles ayant perdu des proches dans les feux de forêts qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays.

    Cette décision a été prise lors de l’installation de la commission nationale d’évaluation et d’indemnisation des sinistrés victimes des feux de forêts qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays.

    Cette indemnité sera versée aux parents ou au conjoint de la victime, selon les cas, a indiqué la présidence dans un communiqué. Selon les chiffres officiels annoncés jeudi dernier, les incendies ont fait 69 morts dont 28 militaires et plus de 100 blessés. Ce bilan pourrait être plus lourd en raison de la gravité des brulures subies par plusieurs victimes.

    Le Jeune Indépendant, 19/08/2021

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 26 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Myanmar

    L’ONU continue à soutenir le rôle important de l’ASEAN, comme en témoigne la visite de l’Envoyé spécial du Secrétaire général, Christine Schraner Burgener, à Djakarta, en Indonésie, où elle a tenu des réunions ministérielles et autres en marge de la réunion des dirigeants de l’ASEAN le 24 avril.

    Il sera important de mettre rapidement et globalement en œuvre les cinq points de consensus de cette réunion. Il s’agit notamment d’un appel à la cessation immédiate de la violence et à la plus grande retenue de toutes les parties, de l’aide humanitaire de l’ASEAN et d’un dialogue constructif entre elles pour rechercher une solution pacifique.

    Nous continuons d’exhorter à la libération de tous les détenus et au plein respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Le Secrétaire général et son Envoyé spécial continuent de lancer des appels aux États Membres pour qu’ils apportent une réponse unifiée, ainsi qu’un soutien au système des Nations Unies et aux efforts régionaux qui peuvent contribuer à dissuader une nouvelle escalade de la crise.

    Voyage du Secrétaire général

    Le Secrétaire général est à Genève, où il convoquera demain la réunion informelle 5+1 sur la question chypriote. Stéphane Dujarric fera un point de presse demain matin à Genève pour donner plus de détails sur la réunion, y compris sur les chefs de délégation.

    Moyen-Orient

    Au cours du week-end, Tor Wennesland, Coordonnateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, a exprimé son inquiétude face aux récentes escalades à Jérusalem et autour de Gaza. Il a condamné tous ces actes de violence et a réitéré son appel à toutes les parties pour qu’elles fassent preuve d’un maximum de retenue et évitent une nouvelle escalade, en particulier pendant le mois sacré du Ramadan et en cette période politiquement chargée pour tous.

    M. Wennesland a dit que les actes provocateurs à Jérusalem doivent cesser. Le lancement aveugle de roquettes vers les centres de population israéliens viole le droit international et doit cesser immédiatement, a-t-il ajouté. L’ONU travaille toujours activement à désamorcer la situation.

    Iraq

    Hier, Jeanine Hennis-Plasschaert, Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq, s’est dite choquée et peinée par l’énormité de l’incident tragique qui a frappé samedi soir les patients atteints de COVID-19 à l’hôpital Ibn Khatib de Bagdad. Elle a présenté ses plus sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie et souhaité aux blessés un prompt rétablissement.

    La Représentante spéciale a appelé à prendre des mesures de protection renforcées pour s’assurer qu’une telle catastrophe ne puisse se reproduire. Le Secrétaire général partage ces sentiments.

    Conseil de sécurité

    Le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin sur le Soudan et le Soudan du Sud.

    Dans son exposé devant les membres du Conseil, l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Corne de l’Afrique, Parfait Onanga-Anyanga, a exprimé l’espoir de voir le Soudan et le Soudan du Sud continuer de s’appuyer sur l’amélioration de leurs relations. Jusqu’à présent, a-t-il déclaré, les deux pays se concentrent sur leurs transitions politiques respectives et sur l’évolution rapide de la dynamique à l’échelle régionale.

    M. Onanga-Anyanga s’est dit heureux d’annoncer que des progrès significatifs avaient été réalisés dans le règlement du conflit dans les États du Kordofan méridional et du Nil-Bleu avec la signature le mois dernier d’une déclaration de principes. Cette déclaration prévoit l’établissement d’un État civique, démocratique et fédéral où la liberté de religion, de croyance, de pratique et de culte est garantie.

    Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, s’est également adressé au Conseil. Il a noté que la situation générale en matière de sécurité dans la région d’Abyei est relativement calme, mais instable et imprévisible. M. Lacroix a déclaré que, malgré la pandémie de COVID-19, l’ONU et ses partenaires ont continué de fournir une aide vitale, notamment une aide humanitaire, à Abyei.

    Soudan du Sud

    Pendant ce temps, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, Nicholas Haysom, est arrivé dans le pays. Il a déclaré que les Nations Unies sont fermement engagées à travailler avec le peuple et les dirigeants du Soudan du Sud pour assurer la stabilité et la prospérité de la nation la plus récente du monde.

    M. Haysom a déclaré que le Soudan du Sud entre dans une nouvelle phase et que les attentes des populations sont élevées, ajoutant qu’il y a un réel espoir de progrès dans la mise en œuvre de l’accord de paix et, en fin de compte, de parvenir à une paix plus durable.

    République démocratique du Congo

    Aujourd’hui, l’UNICEF avertit qu’une flambée de violence dans la province de l’Ituri aggrave le sort des enfants. Depuis janvier, près de 175 violations graves contre des garçons et des filles ont été signalées. Il s’agit notamment de recrutements d’enfants dans des groupes armés, de meurtres et de mutilations faites aux enfants, de violences sexuelles et d’attaques contre des écoles et des hôpitaux.

    On estime que plus de 1,6 million de personnes sont déplacées en Ituri, sur une population totale de 5,7 millions d’habitants. Plus de 100 000 enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë sévère. Grâce à son Mécanisme d’intervention rapide, l’UNICEF a fourni des articles non alimentaires et d’hygiène à plus de 8 000 personnes fuyant les récentes attaques. L’UNICEF lance un appel pour obtenir un soutien supplémentaire car son appel humanitaire pour 2021 n’est actuellement financé qu’à 18%.

    Éthiopie

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires indique que la situation sécuritaire dans la région d’Amhara reste tendue et volatile en raison des affrontements intercommunautaires qui ont entraîné des déplacements massifs de population, et des pillages et destructions de biens et d’infrastructures. Le nombre de victimes est indéterminé.

    Des combats ont éclaté dans la zone d’Amhara à Shewa-Nord le 18 mars après la mort d’une personne. Deux jours plus tard, des attaques ont provoqué le déplacement d’au moins 60 000 personnes dans les zones spéciales de Shewa-Nord et d’Oromia. Une deuxième vague d’attaques, le 17 avril dans les centres urbains et le long des routes principales, a provoqué des déplacements et des dévastations beaucoup plus importants.

    Les partenaires humanitaires n’ont pas vérifié les chiffres des déplacements en raison de l’insécurité. Toutefois, les autorités régionales estiment qu’au moins 330 000 personnes sont déplacées dans les zones spéciales de Shewa-Nord et d’Oromia. Des évaluations des besoins et des risques seront effectuées une fois que la situation sécuritaire le permettra.

    Somalie

    En Somalie, le Gouvernement fédéral, en consultation avec l’ONU, a déclaré, hier, l’état de sécheresse dans le pays à la suite d’une succession de saisons retardées et médiocres et d’un climat plus rigoureux et plus chaud.

    Plus de 80% de la Somalie connaît des conditions de sécheresse modérées à sévères, certaines parties du Somaliland et du Puntl and, ainsi que les régions du centre et de Gedo figurant parmi les zones les plus touchées.

    Au moins 3,4 millions de personnes devraient être touchées par la sécheresse d’ici à la fin de 2021, dont environ 380 000 qui devraient être déplacées. À ce jour, plus de 116 000 personnes ont été déplacées entre octobre 2020 et avril 2021, en raison de graves pénuries d’eau et de conditions de sécheresse.

    L’ONU et ses partenaires ont atteint 353 000 personnes avec des services temporaires d’eau potable, 40 000 avec un assainissement amélioré et 25 000 avec des services de santé. Mais les déficits de financement représentent un défi majeur pour l’intensification de la réponse. Jusqu’à présent, seuls 15,5% des 1,09 milliard de dollars nécessaires pour venir en aide à quatre millions des Somaliens les plus vulnérables en 2021 ont été reçus.

    Caraïbes

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont déclaré aujourd’hui qu’ils étaient profondément attristés par la perte d’au moins deux vies après le naufrage, jeudi, d’un bateau au large des côtes vénézuéliennes. Selon les autorités locales, au moins 24 personnes, dont plusieurs enfants, se trouveraient à bord de ce bateau qui était en direction de Trinité-et-Tobago.

    Le Représentant spécial conjoint du HCR et de l’OIM pour les réfugiés et migrants vénézuéliens, M. Eduardo Stein, a appelé à la mise en place de voies régulières et sûres, notamment grâce à l’octroi de visas humanitaires et au regroupement familial, ainsi qu’à la mise en œuvre de mécanismes d’accueil adéquats pour prévenir l’utilisation d’itinéraires irréguliers, le trafic et la traite.

    Colombie

    La Colombie a reçu son deuxième envoi de 912 000 doses de vaccins contre la COVID-19.

    La Coordonnatrice résidente par intérim, Mme Jessica Faieta, a salué les efforts de la Colombie pour accélérer la vaccination et contribuer financièrement au Mécanisme COVAX.

    Par ailleurs, l’équipe de l’ONU a rejeté et condamné, aujourd’hui, la violence contre les défenseurs des droits humains, les dirigeants sociaux et communautaires, les communautés et les anciens combattants des Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire (FARC-EP). L’équipe de l’ONU a réitéré l’appel du Secrétaire général en faveur de la cessation immédiate des hostilités afin de permettre une réponse et un relèvement appropriés à la pandémie de COVID-19.

    L’équipe de l’ONU appelle également au renforcement des mesures pour protéger efficacement la vie et les droits de toutes les personnes dans les territoires touchés par les conflits et la violence.

    Forêts

    Un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Département des affaires économiques et sociales (DESA) indique que les progrès réalisés pour protéger les forêts du monde -et des personnes qui en dépendent- sont menacés en raison des effets dévastateurs de la pandémie et de l’escalade des crises climatiques et de la biodiversité.

    Selon le rapport, le monde a fait des progrès dans des domaines clefs, notamment l’augmentation de la superficie forestière mondiale grâce au reboisement et à la restauration. Cependant, ces progrès sont menacés par l’aggravation générale de l’état de notre environnement naturel, notamment en raison de la dégradation des terres, des ravageurs et des espèces envahissantes, des incendies, des tempêtes et des sécheresses.

    Le rapport a été publié alors que les pays entament, aujourd’hui, les travaux du Forum des Nations Unies sur les forêts, qui examinera les progrès du plan stratégique des Nations Unies sur les forêts 2030 et ses six objectifs mondiaux relatifs aux forêts.

    Service de vaccination

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et Gavi, l’Alliance du Vaccin ont averti aujourd’hui que si les services de vaccination ont commencé à se remettre des perturbations causées par la COVID-19, des millions d’enfants restent vulnérables aux maladies mortelles. Les campagnes de vaccination contre la rougeole sont les plus touchées.

    Pour aider à relever ces défis et soutenir le relèvement après la pandémie de COVID-19, l’OMS, l’UNICEF, Gavi et d’autres partenaires ont lancé aujourd’hui le Programme pour la vaccination à l’horizon 2030, une nouvelle stratégie mondiale ambitieuse visant à maximiser l’impact vital des vaccins grâce à des systèmes de vaccination plus solides. S’il est pleinement mis en œuvre, le Programme permettra d’éviter environ 50 millions de décès.

    Ambassadrice de bonne volonté

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a annoncé aujourd’hui la nomination de Mme Raya Abirached, personnalité populaire de la télévision, en tant qu’Ambassadrice régionale de bonne volonté pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

    Mme Abirached travaille en tant que « Supporter de haut niveau » au HCR depuis 2017 et est une voix et une militante puissantes pour les personnes déplacées de force dans le monde. Elle est la première femme arabe à être nommée Ambassadrice de bonne volonté du HCR.

    Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl

    La Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl est observée aujourd’hui.

    Dans son message à cette occasion, le Secrétaire général a noté qu’aujourd’hui nous marquons le trente-cinquième anniversaire de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986. Il a déclaré que des centaines de milliers de personnes avaient été touchées par la radiation et que leurs souffrances ne doivent pas être oubliées.

    Le Secrétaire général a souligné que la catastrophe de Tchernobyl avait été maîtrisée par les gouvernements travaillant avec les universitaires, la société civile et d’autres, pour le bien commun. Il a ajouté qu’elle est porteuse d’importantes leçons pour les efforts actuels de riposte à la pandémie de COVID-19.

    Le Secrétaire général a souligné que les catastrophes ne connaissent pas de frontières, mais qu’ensemble, nous pouvons œuvrer pour les prévenir et les contenir, soutenir tous ceux qui en ont besoin et construire une reprise solide.

    Journée mondiale de la propriété intellectuelle

    La Journée mondiale de la propriété intellectuelle est célébrée aujourd’hui.

    Cette année, la Journée se concentre sur le rôle critique des petites et moyennes entreprises dans l’économie et sur la manière dont elles peuvent utiliser les droits de propriété intellectuelle pour bâtir des entreprises plus fortes, plus compétitives et plus résilientes.

    Nomination

    Le Secrétaire général a nommé, aujourd’hui, M. Courtenay Rattray, de la Jamaïque, au poste de Haut-Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement.

    M. Courtenay succédera à Mme Fekitamoeloa Katoa ‘Utoikamanu, des Tonga, à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour son dévouement et son engagement envers les Nations Unies.

    Actuellement Représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies à New York, M. Rattray arrive à ce poste avec une vaste expérience de gestion et de leadership au sein et à travers les milieux multiculturels en s’étant concentré sur les défis du développement auxquels sont confrontés les pays en situation particulière, en particulier dans le domaine du financement du développement.

    Contributions financières

    Le Japon a versé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 93 le nombre d’États Membres à en avoir fa it de même.

    Source : Nations Unies, 26 avr 2021

    Etiquettes : Myanmar, Moyen-Orient, Iraq, Conseil de sécurité, Soudan du Sud, République démocratique du Congo, Éthiopie, Somalie, Caraïbes, Colombie, Forêts, Service de vaccination, Ambassadrice de bonne volonté, Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl, Journée mondiale de la propriété intellectuelle, Nomination, Contributions financières,