Étiquette : France

  • Ex-diplomate : Le Maroc fait du chantage à la France sur le Sahara occidental

    Etiquettes : Maroc, France, Sahara Occidental,

    L’ancien ambassadeur de France auprès des Nations unies, Gérard Araud, a déclaré que le Maroc fait du chantage à la France sur la question du Sahara, après que Paris ait été l’un de ses plus grands soutiens dans ce dossier. « En gros, c’est l’habituel chantage marocain sur le Sahara occidental à la suite de la volte-face américaine alors que, pendant des décennies, la France a été la seule pour défendre les intérêts marocains au Conseil de Sécurité », a-t-il écrit sur son compte Twitter, dimanche 4 juin.

    Répondant aux récentes déclarations de l’écrivain franco-marocain Tahar Benjelloun dans lesquelles il a blâmé le président français Emmanuel Macron pour la détérioration des relations entre Rabat et Paris, Araud a commenté : « C’est l’habituel chantage marocain sur le Sahara occidental, suite à la volte-face américaine ».

    L’administration américaine de l’ancien président Donald Trump a publié un décret présidentiel soutenant l’intégrité territoriale du Maroc en décembre 2020.

    « Étant donné que j’ai passé des nuits à défendre le Maroc au Conseil de Sécurité au nom de la France, y compris face aux États-Unis, je ne vois pas en quoi mon pays est concerné », a déclaré M. Araud.

    Les relations entre le Maroc et la France se sont détériorées après que les services de renseignement marocains ont été accusés d’utiliser le logiciel espion Pegasus de fabrication israélienne pour espionner le président français Emmanuel Macron.

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    #Gérard_araud #Maroc #France #SaharaOccidental

  • Relations franco-algériennes : quel avenir ?

    Relations franco-algériennes : quel avenir ?

    Etiquettes : Algérie, France, relations bilatérales, Abdelmadjid Tebboune, Emmanuel Macron,

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune doit se rendre en France plus tard ce mois-ci. Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, les relations entre les deux États continuent d’être assombries par le passé colonial.

    La date n’a pas encore été officiellement fixée, mais si le président algérien Abdelmadjid Tebboune se rend en France à la mi-juin comme annoncé, il aura une série de questions difficiles à discuter avec son homologue français, Emmanuel Macron.  Les deux hommes sont parfaitement conscients qu’une variété de questions bilatérales, certaines historiques, d’autres actuelles, restent non résolues.

    Cette année a déjà vu une crise majeure : en février, les autorités françaises ont aidé la journaliste et militante politique algéro-française Amira Bouraoui à échapper à l’extradition de Tunisie vers l’Algérie, où elle risquait une peine de prison, et à s’installer en France.

    Bouraoui a fondé le mouvement Barakat en 2014, en signe de protestation contre le président Abdelaziz Bouteflika, qui briguait un quatrième mandat.

    LIRE AUSSI : Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    Elle a ensuite lancé un autre mouvement de protestation en 2019, nommé Moutawana, qui a contribué à empêcher Bouteflika de briguer un cinquième mandat et a finalement conduit à sa démission.

    Bouraoui a été brièvement emprisonné en 2020, puis condamné à deux ans de prison pour « offense à l’islam » et insulte au président. Puis, plus tôt cette année, après s’être vu interdire de quitter le territoire algérien, elle s’est rendue en Tunisie, où elle a été détenue par les autorités.

    On craignait qu’elle ne soit extradée vers l’Algérie, mais la France a autorisé son entrée. L’Algérie considéra cela comme un affront, rappela son ambassadeur de Paris et cessa de délivrer des laissez-passer consulaires pour le rapatriement de ses ressortissants expulsés de France.

    Fin mars, Macron et Tebboune se sont entretenus par téléphone et se sont mis d’accord pour éviter à l’avenir de « malentendus regrettables », permettant à l’ambassadeur d’Algérie de reprendre ses fonctions.

    LIRE AUSSI : France, Maghreb et politique gazière

    « Les sujets sensibles ne manquent pas »

    Mais les relations bilatérales entre les deux pays restent difficiles. « Les sujets sensibles ne manquent pas », comme l’affirmait en mars le site d’information algérien TSA.

    L’un d’eux est l’emprisonnement du journaliste Ihsane El Kadi. Des intellectuels français de renom ont appelé à sa libération dans une lettre ouverte au président algérien, tout comme le Parlement européen, ce qui signifie que Macron ne pourra pas ignorer l’affaire s’il rencontre Tebboune.

    Une autre question qui a longtemps été une source de discorde est de savoir comment commémorer la domination coloniale française en Algérie de 1830 à 1962, qui a abouti à la guerre d’Algérie et à l’indépendance de l’Algérie. De nombreux Algériens continuent de s’indigner des remarques faites par Macron en octobre 2021 à l’approche du 60e anniversaire de l’indépendance, lorsque Macron a accusé le gouvernement algérien de réécrire l’histoire et a déclaré que la nouvelle histoire n’était « pas basée sur des vérités » mais « sur un discours de haine envers la France ».

    Ensuite, l’Algérie a réagi en retirant son ambassadeur en France pendant plusieurs mois et en interdisant aux avions militaires français l’accès à l’espace aérien algérien.

    LIRE AUSSI : Ce qui sème les troubles entre la France et l’Algérie

    Essentiel pour aborder la mémoire coloniale

    Mais malgré tous ces désaccords, Zine Ghebouli, spécialiste de l’Algérie au Conseil européen des relations extérieures, pense qu’il est indispensable que les deux Etats abordent la « mémoire coloniale ».

    Il a remarqué que la jeune génération d’Algériens, qui « n’a pas vraiment été témoin de l’ère coloniale », voulait maintenant aussi explorer le colonialisme et ses conséquences. Cela pourrait « provoquer des tensions », a-t-il déclaré à DW. « Mais je pense que c’est une étape nécessaire, surtout du point de vue algérien », pour aller vers « des relations plus sereines avec la France ».

    La France a au moins fait quelques gestes symboliques : en 2020, les restes des combattants tués en résistant à la domination coloniale française ont été officiellement rapatriés en Algérie.

    Revoir le passé est également important pour la France sur le plan intérieur. En mai, le gouvernement français a annoncé son intention de faire davantage pour soutenir les Harkis – les quelque 200 000 Algériens qui ont combattu aux côtés de la France dans la guerre d’Algérie de 1954 à 1962 – et leurs descendants, et de leur offrir davantage de compensations financières.

    Les Harkis ont été tristement abandonnés par les Français à la fin de la guerre, et beaucoup ont été massacrés. Ceux qui ont réussi à s’échapper en France ont d’abord été internés dans des camps. En 2021, Macron a demandé « pardon » au nom de la France.

    LIRE AUSSI : La France va indemniser des milliers de proches de combattants harki algériens

    Tensions récurrentes autour de la migration

    La relation bilatérale a également été tendue par la décision de la France en septembre 2021 de réduire de moitié le nombre de visas délivrés aux ressortissants algériens. Le gouvernement français a justifié cette décision en affirmant qu’il s’agissait d’une réaction au refus de l’Algérie de reprendre ses ressortissants. La France a levé la restriction en décembre 2022, tandis que l’Algérie s’est engagée à faire plus pour freiner l’immigration clandestine.

    Mais ce problème risque de refaire surface. « Malheureusement, chaque fois qu’il y a des tensions depuis la France ou depuis l’Algérie, on a presque toujours recours à l’utilisation du dossier de la migration clandestine comme carte politique », a déclaré Ghebouli, alors que les deux sont essentiellement intéressés à trouver une solution à l’amiable.

    Les victimes de la discorde sont toujours les migrants eux-mêmes, a-t-il dit. « La seule façon de résoudre ce problème est que les deux pays travaillent ensemble. »

    LIRE AUSSI : Algérie: 60 ans après, qu’y a-t-il derrière l’agenda de réconciliation de la France ?

    Focus commun sur la lutte contre l’islamisme militant, le gaz naturel

    Malgré toutes leurs différences, la France et l’Algérie partagent un intérêt dans la lutte contre l’islamisme militant, ou djihadisme, au Sahel, en particulier depuis la fin de l’opération anti-insurrectionnelle Barkhane dirigée par l’armée française en 2022.

    De plus, au lendemain de la guerre d’Ukraine, la France considère également l’Algérie, l’un des plus grands producteurs mondiaux de gaz naturel, comme un fournisseur d’énergie potentiellement important, même si l’infrastructure technique du secteur énergétique algérien a désespérément besoin d’une refonte.

    Mais la Russie, partenaire important de l’Algérie et son premier fournisseur d’armes, pourrait se révéler ici un problème. Il ne serait pas dans l’intérêt de Moscou que l’Algérie renforce sa coopération avec un grand État européen clairement partisan de l’Ukraine.

    Tout dépend de la visite de Tebboune en France, a déclaré Ghebouli. « Ce sera un voyage très important, très critique pour les relations bilatérales, et pourrait soit mettre la coopération sur une voie croissante, soit ouvrir une nouvelle page de tensions », a-t-il déclaré.

    #Algérie #France #Colonisation #Passé_colonial #Crimes_coloniaux

  • Un complot contre l’Algérie en gestation depuis Tel Aviv ? Quelle blague !

    Etiquettes : Algérie, Maroc, France, Israël, DGSE, complot,

    Par DJERRAD Amar

    Ces derniers jours, la presse algérienne a fait écho d’informations selon lesquelles des éléments travaillants pour les services français, marocains et israéliens se sont réunis à Tel Aviv pour ériger des plans de déstabilisation de l’Algérie et de la Tunisie. Comme s’ils pouvaient rééditer un « hirak-bis » violent ou une autre « décennie noire » ou une combinaison espérant cette fois un franc succès !

    Et voilà que la presse du makhzen aidée par les « opposants algériens à l’étranger » surgissent pour réfuter à l’unisson, cette information et ce projet, le considérant comme propagande du « pouvoir des généraux » en Algérie. Avouons que ce sont les « opposants algériens » qui ont fait plus dans le chahut et l’excès de zèle !

    Rappelons : il y a 8 ans, dans un article intitulé « Votre majesté, occupez-vous de vos oignons au Maroc, l’Algérie est une ligne rouge pour vous tous », nous expliquions les raisons de cette profonde animosité du Makhzen. Ce ressentiment s’était manifesté plus tard en, presque, une agression du makhzen, de concert avec des félons et revanchards locaux et des officines françaises hostiles, espérant, provoquer un « Printemps » en s’employant à dévier le Hirak (2019). Un Hirak magnifiquement lancé et intelligemment géré quand des millions d’Algériens qui avaient manifesté pacifiquement des mois durant refusant le 5ème mandat en exigeant le départ des dignitaires du régime puis, un peu plus tard, la poursuites des responsables impliqués dans des malversations. Aucun n’avait subi de répression, arrestation ou dommages corporels contrairement au mouvement « Gilets jaunes » ! Le peuple ayant pressenti le danger avait décidé de son destin en suivant les conseils et les promesses de son armée qu’elle avait tenues. Échec retentissant des comploteurs qui visaient à réduire l’Algérie en une république bananière !

    LIRE AUSSI : Une filiale de la société israélienne Team Jorge au Maroc

    Le Hirak, aidé par l’Armée, avait bien éliminé le système nuisible de gouvernance ! Il avait aussi fait apparaître à la surface, tels des poissons à la vue d’un projecteur, une faune de fripouilles, de cupides, de félons et de prédateurs opportunistes à prétentions néocolonialistes.

    Il est bon de rappeler le foudroyant livre du Dr Bensaada qui était venu à point nommé, tel un missile à têtes chercheuses mettre à nu, par des preuves incontestables, une partie des acteurs ; détaillant nommément les financements étrangers qu’ils avaient perçus de la NED américaine et de CFI du Quai d’Orsay ! Haro aussi sur le Dr Bensaada et son intelligence !

    Depuis, aucun de leurs projets funestes ne se sont réalisés. Bien mieux, l’Algérie s’est remise sur la scène internationale, s’est développée en devenant une puissance régionale et africaine, surtout militairement ! Le Makhzen, au lieu de renforcer sa position en tissant des liens de confiance et de fraternité avec l’Algérie, dans un partenariat économique et géostratégique, persiste dans ses travers en croyant obtenir son hégémonie par la provocation et la manipulation en instrumentalisant des « opposants » et malfaisants de tout bord : islamo-terroristes, berbéro-makistes, pseudo-journalistes, démocrates-opportunistes, européistes-corrompus, sionistes-dissimulés… Un roi qui nous semble « chercher du miel du…derrière des frelons ».

    LIRE AUSSI : La présence accrue d’Israël en Afrique du Nord creuse l’écart entre l’Algérie et le Maroc

    Il n’est donc pas faux et surprenant qu’une réunion de ce genre ait eu lieu à Tel Aviv ou ailleurs. Elle n’est ni la première ni la dernière. Les services algériens le savent, y sont habitués en les mettant toujours en échec ! D’où les attaques récurrentes contre l’Algérie et son Armée, quand ils constatent leurs « agents » chargés de la subversion mis en échec. Qu’ils soient des personnes mises en examen ou condamnées pour atteinte à la sécurité intérieure ou des associations interdites d’exercice pour financement étrangers illégaux et activités incompatibles avec leur objet ou encore leur Radio M qui propage la subversion.

    Nos citoyens et surtout nos compatriotes à l’étranger en particulier de France, abreuvés par des médias tendancieux dits « mainstream », doivent être avisés pour ne pas se laisser berner par leur propagande et la manipulation en liaison avec des félons algériens éperdus. Le Makhzen doit aussi évaluer les risques s’il se laisse emporter vers des provocations soutenues, et certainement dommageables ! Il doit méditer cette citation du Dalaï Lama « Ne confondez jamais mon silence avec l’ignorance, mon calme avec l’acceptation ou ma gentillesse avec la faiblesse. La compassion et la tolérance ne sont pas un signe de faiblesse, mais un signe de force ».

    Les médias ‘makhzenistes’ continuent toujours d’attaquer l’Algérie, à tour de bras, dans leurs journaux et sites ainsi que dans les médias français et israéliens, usant même du logiciel espion israélien Pegasus. Des attaques injustes faites de mensonges, de dénigrements et de contre-vérités appelant pratiquement les Algériens à se révolter contre leurs dirigeants. Comme s’ils en avaient le monopole et la capacité !

    Toutes leurs narrations ne sont qu’un tissu de mensonges et de contre-vérité. Nous avons lu, par exemple des titres, du genre « L’Algérie ; un dragon régional en papier », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale » etc.

    LIRE AUSSI : Dépenses militaires Algérie-Maroc

    Pour mettre le lecteur au clair, il doit savoir que ce qui divise le Maroc et l’Algérie, c’est surtout le Sahara occidental que le Maroc occupe illégalement depuis 1975 et l’ouverture des frontières.

    La fermeture des frontières par l’Algérie est générée par l’attentat terroriste, en 1994, commis à l’hôtel Atlas Asni à Marrakech que le roi Hassan II avait vite imputé aux « services algériens » imposant, alors, le visa d’entrée pour les Algériens tout en durcissant leurs conditions de séjours. En réponse, l’Algérie a fermé carrément la frontière pour mieux les rassurer.

    Avec cette fermeture, ce sont plus de 2 milliards de dollars/an de perdus par le Maroc. À ce jour, ce sont au moins 60 milliards de dollars de manque à gagner ! Voilà les vraies causes et les vrais motifs qui poussent encore le makhzen à de tels comportements contre l’Algérie et ses dirigeants. Si l’on rajoute le manque à gagner suite à la non-reconduction du contrat du gazoduc, passant par le Maroc, par lequel 97% du gaz consommé par les Marocains provient de l’Algérie, on comprend cette obsession maladive, ce sentiment de frustration et cette envie de régler un compte à l’Algérie. Certains ont poussé l’indécence jusqu’à nous reprocher d’avoir trop d’argent en incitant, alors, les Algériens à se révolter pour réclamer leur part !

    Ce makhzen a accusé même l’Algérie de pratiquer « une course effrénée à l’armement pour intimider son voisin marocain ». Pour quelle raison ? C’est en principe le singe qui taquine le gorille qui le regarde avec indifférence. Le Makhzen n’a ni la puissance économique et politique, ni la puissance militaire, que possède l’Algérie pour que cette dernière s’en inquiète comme lui s’est effrayé au point de s’accoquiner avec Israël pour tempérer sa détresse sans fondement. Israël est loin d’être une menace pour l’Algérie sauf à tenter de fomenter des complots avec le Maroc depuis son territoire. 

    LIRE AUSSI : Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    Une guerre entre le Maroc et l’Algérie est bien l’objectif des sionistes inscrit dans le plan Yinon visant à affaiblir tout le Maghreb en le divisant que le makhzen ne semble pas percevoir, aveuglé dans sa ploutocratie que guide un despote déficient ! Le peuple est son dernier souci ! Un peuple marocain, pourtant brave, qui se voit, sur sa propre terre, comme étranger, sujet maniable au service et à la merci d’une caste cupide dénuée de sentiment patriotique.

    Il appartient au peuple marocain, seul, de prendre en mains son destin en faisant le nécessaire pour instaurer le mode de gouvernance qui lui sied et ne pas espérer une aide extérieure, encore moins militaire, pour évincer le régime qui le tourmente ! Le peuple Algérien l’a bien fait pacifiquement lors du Hirak, pourquoi pas les Marocains !

    La doctrine et les principes de l’Algérie limitent l’action militaire à la défense exclusive de son territoire et de sa souveraineté tout en permettant le soutien politique, voire financier, des causes justes, légitimes et humaines !

    LIRE AUSSI : Ce qui sème les troubles entre la France et l’Algérie

    Même soutenu par la France, la fraction corrompue de l’UE, quelques états apparentés ou par Israël, le Makhzen ne récoltera qu’échec et humiliation. Avec sa politique malveillante et ses ‘‘tactiques’’ mesquines et puériles, antinomiques avec la politique algérienne, les choses ne seront jamais prêtes d’évoluer vers l’issue souhaitée par les dirigeants actuels marocains.

    Djerrad Amar

    #Algérie #Maroc #Israël #France #DGSE

  • Les lobbies français pro-marocains brouillent les relations avec l’Algérie

    Topics : Algérie, France, Maroc, lobby,

    Une campagne concentrée contre l’Algérie, menée par la droite et l’extrême droite à travers les médias français, n’a d’autre but que de contrecarrer la prochaine visite d’Etat du président Abdelmadjid Tebboune en France dans la seconde moitié du mois prochain.
    Et après la démission de l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, qui a appelé les autorités de son pays à faire pression sur l’Algérie pour qu’elle accepte la révision de l’accord de 1968, c’est au tour du chef des « Républicains », Eric Ciotti, qui représente la droite traditionnelle en France et dont les positions extrémistes sur les immigrés, notamment algériens, l’ont rapproché de l’extrême droite que de la droite traditionnelle.

    Dans une émission télévisée diffusée par la chaîne privée de droite « C8 », Ciotti a déclaré qu’il appelait à une révision de l’accord de 1968 car il « accorde des privilèges aux Algériens qui nous insultent chaque jour », comme il l’a dit, et a donné les raisons de cette position hostile, comme le refus des consulats algériens de coopérer avec les autorités françaises en refusant de délivrer des titres de transit aux immigrés algériens en France contre lesquels des arrêtés d’expulsion ont été pris.

    L’accord de 1968 entre l’Algérie et Paris, signé le 27 décembre 1968, accorde aux ressortissants algériens de grands privilèges en matière de circulation, de travail, d’études et d’activité commerciale sur le sol français, à l’exclusion des autres ressortissants tunisiens, marocains et mauritaniens, tous victimes de brutalités colonialisme français.
    Le chef du parti sous le nom duquel l’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est présenté aux élections présidentielles de 2007, qu’il a remportées, s’était rendu il y a environ deux semaines au régime marocain du Makhzen, et de là, il a fait des déclarations provocatrices aux Algériens, affirmant que le Le Sahara Occidental occupé faisait partie de la poussière du royaume alaouite, et le président de son pays a appelé à construire des ponts de communication avec le régime conspirateur marocain du Makhzen, qu’il a décrit comme un allié, comme il le prétendait.

    L’Algérie rejette toute décision qui conduirait à une révision de la Convention de 1968, après deux révisions précédentes. Le parti français, lors de la révision des années 90 du siècle dernier, avait levé ses réserves sur cet accord d’une manière qui lésait grandement les intérêts algériens, à un moment où l’État était fragilisé par les événements tragiques qu’il vivait.

    Les « sorties récurrentes » de l’extrême droite et de la droite traditionnelle en France, prête pour l’Algérie, interviennent moins d’un mois avant la visite attendue du président Abdelmadjid Tebboune à Paris, selon des communiqués officiels, propos qui empoisonnent l’atmosphère avec dans le seul but de contrecarrer la visite prévue au début du mois. L’actuel, avant qu’il ne soit reporté en raison des manifestations en France, dans le contexte de la révision du système de retraite par le gouvernement Elizabeth Bourne, malgré le rejet de celui-ci par de larges secteurs politiques et sociaux en France.

    La droite française, tant dans ses sections extrémistes que traditionnelles, est considérée comme opposée au rapprochement algéro-français, et elle considère le régime marocain du Makhzen comme un allié traditionnel de son pays, et c’est sur cette base que l’actuel président français, Macron, a bondi en plaçant le régime marocain du Makhzen à la deuxième place en termes d’importance géopolitique dans la région du Maghreb, derrière son rival algérien. Cela a poussé le régime marocain et les lobbies qui le défendent dans une frénésie dans les rouages ​​de l’État français profond, qui contrôle les médias.

    Les observateurs estiment que la tentative d’empoisonner l’atmosphère entre l’Algérie et Paris en vue de la prochaine visite d’Etat du président Tebboune en France n’atteindra pas ses objectifs, car le président Macron est pleinement convaincu que les intérêts de son pays avec l’Algérie sont bien plus importants qu’avec le régime marocain du makhzen.
    En effet, le président Macron est convaincu que les intérêts de son pays avec l’Algérie sont bien plus importants qu’avec le régime marocain du makhzen, dont le pays manque des éléments d’un État pouvant rivaliser avec le rôle pivot de l’Algérie dans la région du Maghreb, ainsi qu’avec la transformation du régime au pouvoir à Rabat en une puissance voyou qui ne se soucie pas des principes de bon voisinage, osant insulter la fierté d’une superpuissance comme la France en espionnant sans vergogne ses hauts fonctionnaires à travers le logiciel sioniste « Pegasus ».

    LIRE AUSSI :

    Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    France, Maghreb et politique gazière

    #Algérie #Maroc #France #Lobby #Tebboune

  • L’impact des puissances non occidentales en Afghanistan et au Sahel

    L’impact des puissances non occidentales en Afghanistan et au Sahel

    Etiquettes : Sahel, Mali, Burkina Faso, Niger, France, Russie, Chine, France, Arabie Saoudite, Turquie,

    Dans le contexte de ces différents acteurs et de leurs intérêts et stratégies variés dans les deux contextes, cette section vise à identifier les tendances, dynamiques et changements de pouvoir pertinents qui pourraient avoir un impact sur les processus politiques, sociaux et économiques dans les années à venir. Nous signalons plusieurs tendances intéressantes qui émergent de nos données sur l’engagement des acteurs non occidentaux dans les deux régions.

    Afghanistan

    Comme indiqué précédemment, la Chine et la Russie ont des liens historiques différents avec l’Afghanistan. Alors que la Russie porte l’héritage de l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique dans les années 1980, la Chine n’a pas eu d’hostilité similaire avec le pays au cours des dernières décennies et utilise souvent cet état de fait pour se présenter comme une puissance bienveillante et neutre. Bien que les relations chinoises avec l’Afghanistan aient été plus stables, la Russie est devenue de plus en plus un partenaire important de l’Afghanistan, et les tensions résultant de l’invasion soviétique semblent avoir moins de poids maintenant. La Russie et la Chine semblent partager l’objectif de contrer l’implication occidentale en Afghanistan par des « interventions » et des réponses régionales, bien qu’elles aient bénéficié de la sécurité accordée par la présence américaine.

    La période qui a suivi le retrait américain d’Afghanistan a également été témoin de synergies entre les réponses russes et chinoises en préservant l’engagement diplomatique en Afghanistan et en reconnaissant le leadership taliban – bien que les deux n’aient pas reconnu officiellement le nouveau régime. Une différence importante est que si les actions de la Chine en Afghanistan ont jusqu’à présent été très prudentes, la Russie a été plus explicite dans sa volonté de réduire l’influence européenne.

    Alors que la Chine a été à bien des égards soulagée par le retrait de Washington de son flanc ouest, plusieurs personnes interrogées soulignent que c’est surtout la Russie qui a vu dans le retrait américain une chance de se réaffirmer comme l’hégémonie régionale et qui considère l’Afghanistan comme faisant partie de sa sphère d’influence. influence (Entretiens 2, 7 et 9). Cela a créé une certaine inquiétude chez plusieurs pays d’Asie centrale qui sont préoccupés par l’expansionnisme russe, en particulier après l’invasion de l’Ukraine, et se sont donc tournés vers la Chine plus explicitement que par le passé.

    De plus, même si les menaces de propagation du terrorisme de l’Afghanistan à la Chine peuvent être exagérées, le maintien de la stabilité le long de la frontière entre l’Afghanistan et le Xinjiang, ainsi qu’à l’intérieur de l’Afghanistan en général, reste une priorité élevée pour les dirigeants chinois. L’inquiétude de la Chine face au terrorisme a été évoquée par tous les experts que nous avons interrogés sur l’Afghanistan, et c’est en effet une inquiétude légitime étant donné que les citoyens chinois ont souvent été impliqués dans des attentats terroristes, comme le récent attentat à la bombe contre un hôtel à Kaboul en décembre 202257. également pourquoi l’invasion américaine a été initialement perçue favorablement par la Chine et la Russie, car les États-Unis supporteraient les coûts du maintien de la stabilité, leur permettant ainsi d’exploiter la situation pour poursuivre leurs intérêts économiques (Entretien 9).

    En général, les talibans semblent avoir le désir d’être considérés comme des acteurs indépendants (Entretien 10). Pour cette raison, ils ont jusqu’à présent adopté une approche pragmatique, les amenant à coopérer avec tout acteur extérieur qui a manifesté son intérêt à s’engager avec eux, même s’ils ne s’alignent pas politiquement ou idéologiquement ; c’est le cas par exemple pour l’engagement avec la Chine et le Qatar. Une dynamique que nous voyons maintenant, alors, est que les talibans essaient de monter tous les différents acteurs régionaux les uns contre les autres.

    Compte tenu du partenariat global entre la Chine et la Russie, une autre question demeure quant à la nature d’une éventuelle coopération entre ces deux pays en Afghanistan. Comme l’a souligné une personne interrogée, il se peut que la position de la Chine sur l’Afghanistan soit davantage fonction de son alignement sur la Russie que de désaccords importants avec les positions de l’UE en matière de recherche de stabilité (entretiens 2 et 3). Bien qu’il y ait un dialogue continu entre la Russie, la Chine et les talibans sur le soutien financier et politique, on ne sait pas comment cela se concrétisera dans la pratique (entretiens 7 et 8). D’une part, la Russie et ses forces armées sont embourbées en Ukraine et n’ont probablement pas la puissance économique et la volonté politique d’intensifier simultanément leurs efforts en Afghanistan de manière significative. D’autre part,

    D’autres acteurs non occidentaux, comme le Pakistan et les États du Golfe, utilisent principalement la diplomatie culturelle dans leurs relations avec l’Afghanistan, où leur religion commune (malgré les différences existantes) a assuré un certain niveau d’identité partagée (Entretiens 8, 9 et 10). À l’instar de la Chine, le Pakistan et l’Inde sont également préoccupés par la propagation potentielle de la menace à la sécurité. Cependant, les relations entre les talibans et le Pakistan et l’Inde sont difficiles et portent les signes de la rivalité traditionnelle entre les deux pays. Les talibans semblent monter différents acteurs régionaux les uns contre les autres et cela semble également être le cas pour les petits États non occidentaux.

    Le Sahel

    Au Sahel, il est clair que la Chine et la Russie ont des approches intrinsèquement différentes de leur implication.

    La Russie se concentre fortement sur les questions militaires et de sécurité, tandis que la Chine se concentre davantage sur les questions de développement et économiques, ce qui suggère que la Russie a une approche « plus dure » par rapport aux approches « douces » de la Chine (Entretiens 1 et 3). Malgré leurs approches différentes, les deux pays ont entretenu des relations chaleureuses avec les États sahéliens, même si la région a été majoritairement dominée par la présence d’acteurs occidentaux, à la fois historiquement et plus récemment. Entretenir des relations chaleureuses s’est avéré particulièrement utile pour la Russie, qui profite désormais de la position affaiblie de la France dans la région pour poursuivre ses intérêts. Bien que l’invasion de l’Ukraine par la Russie soulève des questions quant à savoir si la Russie poursuivra son avancée géopolitique au Sahel, elle est actuellement dans une position où elle peut et pourrait potentiellement le faire,

    An increase in Chinese involvement in the Sahel is perhaps less likely as China’s key interest in the region is economic. As it emerged from the latest Chinese Communist Party Congress held in October 2022, with the Belt and Road Initiative now being reconceptualized,58 even the trajectory of China’s further commercial engagement in the Sahel is uncertain. Furthermore, China does not appear to have any clear objectives of getting more involved in the security theatre beyond already existing commitments. More engagement might instead come as part of two recent initiatives announced in 2022 by Chinese President Xi Jinping – the Global Security Initiative and the Global Development Initiative – which are the latest iteration of Xi’s push back against what he views as Western-dominated global structures.59 It is important to note, however, that these still remain quite vague and devoid of details as to their operationalization.

    Plusieurs personnes interrogées ont décrit l’approche de la Chine au Sahel comme « plus douce » et « plus subtile » que celle de la Russie – qui a été décrite comme « explicite et agressive » – et même celle des puissances occidentales traditionnelles (Entretiens 1, 2 et 3). La différence entre les approches douces et dures de la Chine et de la Russie respectivement témoigne également de la clarté des intentions des États.

    La Russie est de loin l’implication la plus explicite au Sahel, tandis que la Chine, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Turquie semblent opérer plus discrètement. Une personne interrogée a en outre comparé cela à l’Afghanistan, où l’approche de la Russie avait été plus explicitement anti-occidentale que n’importe lequel des autres acteurs non occidentaux.

    Il convient toutefois de noter que la Russie a également eu recours à des mesures plus souples pour exercer son influence ; plusieurs informateurs ont évoqué les campagnes de désinformation dans la région qui ont été alimentées par des entités russes, notamment au Mali, et la diffusion de vidéos et de dessins animés présentant une image positive de la Russie. En effet, ces outils médiatiques, y compris les médias sociaux, ont souvent été attrayants pour la Russie, en particulier parmi les publics analphabètes qui sont mieux captivés par les images (Entretiens 1 et 6).

    Les pays musulmans, tels que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Turquie, s’engagent généralement avec le Sahel

    à travers la diplomatie culturelle comme point de départ pour promouvoir les relations économiques. Cela comprend des initiatives qui soutiennent l’Islam, par exemple à travers la construction de mosquées et d’écoles. La sécurité a également

    devenir un aspect important de ces relations, par exemple à travers des contributions à la Force du G5 Sahel.

    Les pays du Sahel sont soutenus depuis longtemps par des acteurs extérieurs ; ce soutien a traditionnellement été dominé par une présence occidentale, bien que des acteurs non occidentaux aient également réussi à maintenir des liens amicaux. Cela a été réalisé grâce, par exemple, à des programmes d’échanges culturels et militaires, qui ont été essentiels pour cultiver des relations chaleureuses. Plusieurs personnes interrogées ont souligné que les expériences individuelles comptent également pour les expériences collectives (entretiens 2, 4 et 8). Un autre exemple d’une telle diplomatie culturelle est la stratégie adoptée par la Turquie et les États du Golfe, qui a inclus la construction d’écoles et de mosquées au Sahel (Entretien 24 2 et 3). Le fait d’avoir un si grand bassin d’intérêts externes dans le Sahel fournit un levier aux États sahéliens, car ils décident quels acteurs externes gagnent en influence dans la région sahélienne. Donc,

    Dans le même ordre d’idées, les puissances non occidentales – et en particulier la Chine et la Russie – utilisent souvent l’histoire à leur avantage en se présentant comme des puissances neutres qui n’ont pas d’ancien passé colonial au Sahel ou en Afghanistan dans la même mesure que les États européens. Bien sûr, ce n’est pas le cas de la Russie en Afghanistan ; cependant, lorsque cela est apparu dans nos entretiens, plusieurs personnes interrogées pensaient que, notamment en raison d’un fossé générationnel entre les personnes qui ont vécu l’invasion soviétique et les jeunes générations, l’invasion américaine avait quelque peu éclipsé l’occupation soviétique dans l’esprit des gens.

    De nombreuses questions concernant l’engagement de pays autoritaires tels que la Chine et la Russie dans les deux contextes tournent également autour de leur influence politique potentielle.60 La présence de la Chine et de la Russie se traduirait-elle par l’adoption de pratiques illibérales au Sahel et en Afghanistan ? Nos propres recherches antérieures et actuelles semblent suggérer que plus que la Chine ou la Russie exportent activement l’illibéralisme à l’étranger, il arrive souvent que les pays qui mettent déjà en œuvre des aspects de l’autoritarisme recherchent le soutien des autocraties. En effet, comme l’a dit une personne interrogée, « il est difficile de rendre les talibans plus intolérants qu’ils ne le sont déjà » (Entretien 2). Par conséquent, l’implication de pouvoirs non démocratiques peut permettre la poursuite de ces tendances, mais leur implication ne les rendra pas nécessairement dramatiquement moins démocratiques.

    Selon une personne interrogée, alors que les juntes militaires et les groupes armés prennent le contrôle de l’Afghanistan et des pays du Sahel, nous assistons à une militarisation accrue de la politique, où des éléments de dictature seront probablement mis en œuvre quels que soient leurs partenaires extérieurs. C’est également le cas pour l’Afghanistan et le Sahel que les partenariats entre les titulaires et les acteurs externes, en particulier dans le cas de la Chine, de la Russie et d’autres puissances régionales, ne sont souvent pas basés sur la confiance mais plutôt sur un besoin mutuel.

    Enfin, il est important de noter que puisque le retrait américain d’Afghanistan et le retrait français du Mali n’ont eu lieu que récemment, la discussion autour de l’implication non occidentale dans ces deux contextes est largement motivée par les attentes de ce que l’implication des non-occidentaux pouvoirs apporteraient. Ainsi, par exemple, on s’attendait à ce que la Chine assume un rôle plus important en Afghanistan, tout autant que la Chine et la Russie s’attendaient à ce que les talibans sévissent contre les terroristes

    groupes opérant dans le pays (Entrevue 7). Des attentes similaires ont conduit la Turquie, l’Iran, les Émirats arabes unis et le Qatar à croire que les talibans pourraient stabiliser le pays (entretien 8). Au Sahel, plusieurs gouvernements se sont tournés vers des États non occidentaux, en particulier la Russie, pour jouer un rôle plus important ; cependant, il reste à voir dans quelle mesure ces acteurs pourront ou voudront remplacer les pays occidentaux.

    Peace Research Institute Oslo (PRIO), 28 mai 2023

    #Sahel #Mali #BurkinaFaso #Niger #France #Russie #Chine #Turquie #ArabieSaoudite

  • La politique française au Sahel n’est pas réussie – Bazoum-

    La politique française au Sahel n’est pas réussie – Bazoum-

    Etiquettes : France, Sahel, Mali, Niger, Burkin Faso, Mohamed Bazoum,

    Le président nigérien Mohamed Bazoum a estimé que la politique française dans le Sahel n’est pas très réussie, dans une déclaration faite au Financial Times.

    « C’est vrai que la politique française en Afrique n’est pas un grand succès en ce moment », indique Mohamed Bazoum..

     Pour minimiser la critique concernant la présence militaire française dans son pays, le président nigérien a estimé que les renseignements de Paris ont été d’une grande aide dans la guerre contre le terrorisme.

    Dans un contexte de sentiment antifrançais, en août 2022, la force Barkhane avait été chassée par les forces maliennes, suivie en janvier 2023, par le Burkina Faso, qui avait  à son tour,  demandé le retrait des soldats français.

    Quelque 3.000 militaires français restent toujours déployés dans le Sahel, et notamment au Niger et au Tchad.

  • Le groupe français Auchan se développe en Algérie

    Le groupe français Auchan se développe en Algérie

    Etiquettes : France, Auchan, Algérie, distribution, Great Way,

    ALGÉRIE – Le groupe multinational français de distribution Auchan prévoit d’étendre sa présence sur le marché africain de la vente au détail en pénétrant un nouveau marché, l’Algérie, au quatrième trimestre de cette année.

    Cette opération s’inscrit en partenariat avec le groupe Great Way, acteur du retail opérant dans la région du Maghreb, qui apportera sa connaissance du marché de la distribution et sa notoriété pour faciliter l’intégration d’Auchan en Algérie.

    Le groupe de distribution algérien Great Way exploite 80 points de vente dans le secteur du textile et des vêtements de sport. Elle dispose de deux entrepôts à Alger, au centre du plus grand pôle industriel et logistique du pays, avec une surface de stockage totale de 12 000 mètres cubes.

    Le partenariat verra l’ouverture d’un hypermarché de 5 000 mètres carrés de marque Auchan dans la capitale Alger, et une nouvelle expansion à travers le pays est également envisagée.

    Cette entrée marquera l’expansion d’Auchan vers un pays tiers sur le continent après le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Depuis 2015, le détaillant opère au Sénégal, où il exploite actuellement 37 magasins et un site de commerce électronique. Auchan est entré en Côte d’Ivoire en juin 2022 et compte désormais 13 points de vente à Abidjan et Bouaké.

    Yves Claude, Président-directeur général d’Auchan Retail, a déclaré : « Pour poursuivre et étendre notre développement en Afrique, nous concluons un partenariat responsable avec l’un des leaders algériens.

    « Nous partageons une triple ambition : offrir aux résidents une expérience de magasinage inédite ; leur offrir des produits bons pour leur santé et pour la planète ; et contribuer au développement de l’Algérie, dans la mesure du possible, en encourageant la création de chaînes de valeur agricoles et la production alimentaire locale ».

    En outre, les deux sociétés prévoient également d’élargir leurs partenariats avec l’industrie alimentaire pour apporter aux Algériens une offre de qualité et responsable à des prix abordables afin de créer une expérience d’achat moderne.

    « D’autres développements à travers le pays sont déjà envisagés. Nous nous engageons également à promouvoir la création de filières agricoles locales et responsables. Dans le même temps, la création d’Auchan favorisera le développement de l’industrie alimentaire en Algérie », peut-on lire dans le communiqué.

    Ils visent également à favoriser des chaînes de valeur agricoles locales et responsables qui garantissent une alimentation saine et créent des emplois et de la valeur pour le pays, a ajouté Auchan.

    Lloyds Bank affirme que l’Algérie est le 4ème plus grand marché de détail d’épicerie en Afrique et le deuxième en Afrique du Nord. Le secteur serait très fragmenté, dominé par une multitude de petits magasins privés et de vendeurs informels difficiles à surveiller.

    L’entreprise française devra se battre contre des acteurs déjà bien établis tels que Numidis (filiale du groupe Cevital) et son compatriote Carrefour.

    #France #Algérie #Distribution #Great_Way #Auchan

  • La France va indemniser des milliers de proches de combattants harki algériens

    La France va indemniser des milliers de proches de combattants harki algériens

    Etiquettes : France, Harkis, Guerre d’Algérie, indémnisation,

    Augmentation du nombre de personnes pouvant réclamer une indemnisation pour le traitement de ceux qui ont combattu pour les Français dans la guerre d’indépendance

    Le gouvernement français doit verser des réparations à des milliers d’autres Algériens et à leurs familles détenus dans des camps d’internement en France après la guerre d’indépendance de ce pays d’Afrique du Nord.

    Agissant sur un rapport d’une commission indépendante, le gouvernement a accepté d’augmenter le nombre de Harkis et de leurs proches éligibles pour réclamer une indemnisation pour avoir été contraints de vivre dans des conditions de vie déplorables et sordides il y a plusieurs décennies.

    Jusqu’à 200 000 Algériens ont été recrutés pour combattre aux côtés des forces coloniales françaises ou comme « auxiliaires » dans la guerre d’indépendance entre 1954 et 1962. Le mot Harki vient de l’arabe pour « mouvement » et fait référence aux unités mobiles dans lesquelles de nombreux Algériens servi.

    Paris avait promis de s’occuper d’eux à la fin du conflit, mais les a ensuite laissés à eux-mêmes après la signature de l’indépendance le 18 mars 1962. Beaucoup de ceux qui sont piégés en Algérie et des traîtres de marque ont été massacrés pour se venger d’avoir soutenu les anciens maîtres coloniaux du pays. .

    On estime que 42 000 Harkis et environ le même nombre de parents qui ont fui vers la France ont été détenus dans des camps qui ont entraîné la mort de dizaines d’enfants entre 1962 et 1975.

    Le gouvernement français a d’abord refusé de reconnaître leur droit au séjour, les forçant à rester dans des camps sordides.

    La France a organisé sa première fête nationale en l’honneur des Harkis en 2001, mais ce n’est qu’en 2016 que le président socialiste, François Hollande, a officiellement reconnu le rôle de l’État dans leur abandon.

    « Je reconnais la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des Harkis , les massacres de ceux qui sont restés en Algérie et les conditions inhumaines de ceux qui ont été transférés dans des camps en France », avait alors déclaré Hollande.

    En 2021, Emmanuel Macron a demandé « pardon » au nom de la France pour avoir laissé les Harkis et leurs familles à leur sort après l’indépendance.

    En février 2022, le gouvernement français a reconnu la responsabilité du pays dans « l’indignité des conditions d’accueil et de vie sur son territoire » et « l’exclusion, la souffrance et les traumatismes durables » qui s’en sont suivis. Il a adopté une loi accordant des réparations à ceux qui avaient vécu dans 89 camps d’internement jusqu’à 3 000 € (2 600 £) pour ceux détenus pendant un an et 1 000 € supplémentaires pour chaque année suivante.

    À l’époque, environ 50 000 harkis devaient être éligibles à des réparations pour un coût total de 310 millions d’euros.

    Cependant, un rapport de la Commission nationale indépendante pour la reconnaissance et la réparation des préjudices subis par les Harkis (CNIH) a recensé 45 nouveaux sites, dont des « camps militaires, des bidonvilles, des cabanes de transit », où jusqu’à 14 000 Harkis et leurs familles ont été contraints de en direct.

    La décision d’élargir la possibilité pour les Harkis et leurs proches de demander une indemnisation est intervenue après la remise du rapport de la CNIH au Premier ministre français, Élisabeth Borne, lundi soir.

    Patricia Mirallès, secrétaire d’État aux anciens combattants et à la mémoire, a déclaré que cette décision contribuerait en quelque sorte à « réparer une nouvelle injustice, y compris dans des régions où jusqu’à présent la souffrance des Harkis qui y vivent n’était pas reconnue «  .

    Le comportement de la France pendant et après la guerre d’indépendance de l’Algérie n’est qu’un des héritages de l’héritage colonial du pays qui reste non résolu. Il s’agit notamment des essais nucléaires dans la zone Pacifique de la Polynésie française et de son rôle dans le génocide rwandais .

    The Guardian, 16 mai 2023

    #France #Harkis #Algérie #Guerre_Algérie #Indémnisation

  • Hard attack of Medvedev against France president Macron

    Hard attack of Medvedev against France president Macron

    Tags : Russia, France, Ukraine, Macron, Medevedev, China,

    A certain person calling himself the president of France said that Russia had already lost geopolitically, and was transforming into the other countries’ vassal. The president of the Republic was obviously harmed by socializing with the Kiev junkie. He inhaled too much of the warm Paris air mixed with Ukrainian cocaine waste, that his guest was emitting. A geopolitical loss?

    It was back in 2022 that NATO was lazily shooing us away when the matter concerned the security guarantees. Like, leave us alone, no time for you. And now, all of the NATO member states go to bed at night, and wake up in the morning thinking of Russia. Moreover, some of the especially cowardly and suffering from phantom pains, like temporarily occupied Poland and our Baltic provinces, have well soiled themselves.

    So, if there has indeed been a loss, it is that of the primitive NATO politics, with its underlying ambition to play the exceptional role in the 21st century. Speaking of vassal dependence… Look who’s talking! Europe the beauty, including France, has turned into an elderly wench who is especially thoroughly satisfying all of the most perverted whims of Americans.

    And in the process, it is hurting its own economy and ordinary Europeans with masochistic lust.

    As they put it, tel maître, tel valet.

    #Russia #Ukraine #France #Macron #Medvedev

  • La Tunisie désormais accessible sans passeport pour les ressortissants français

    Topics : Tunisie, tourisme, France, passeport,

    Afin de dynamiser son industrie touristique, la Tunisie a annoncé le rétablissement de la possibilité de se rendre dans le pays avec seulement une carte d’identité nationale accompagnée d’un carnet de voyage pour tous les voyageurs français.

    L’annonce a été faite par le biais d’un communiqué de presse envoyé aux agences de voyages par l’ Office national du tourisme tunisien (ONTT).

    Cette décision intervient à un moment crucial pour la Tunisie , un pays qui dépend fortement de son industrie touristique, qui constitue 7% du PIB total du pays. Alors que la pandémie de COVID-19 fait des ravages dans l’industrie, le pays cherche à revitaliser son secteur touristique et à attirer plus de visiteurs.

    La Tunisie : une destination prisée des touristes français

    La France a toujours été une source importante de tourisme pour la Tunisie, les touristes français étant parmi les visiteurs les plus fréquents du pays sur la rive sud de la mer Méditerranée. Selon le Baromètre de l’Orchestre publié par L’écho touristique, la Tunisie se classe au 4e rang des destinations les plus réservées par les Français en 2023, après l’Espagne, la France métropolitaine et la Grèce.

    Le rétablissement de l’option carte nationale d’identité devrait faciliter la visite des touristes français en Tunisie . Auparavant, les voyageurs français devaient être munis d’un passeport pour entrer dans le pays. Cette décision fait partie des efforts du gouvernement pour simplifier les procédures de voyage et améliorer l’expérience touristique globale.

    Le rétablissement de cette option s’applique à tous les aéroports du pays, y compris l’aéroport de Tunis-Carthage. Selon l’ ONTT , les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité et d’un bon seront admis dans tous les aéroports du pays. Cette décision devrait attirer davantage de touristes français en Tunisie, contribuant ainsi à stimuler l’économie du pays et à fournir des emplois indispensables à ses citoyens.

    L’exemption de passeport ne s’applique cependant qu’aux groupes de voyage organisés d’au moins cinq personnes. L’aéroport de Tunis-Carthage précise dans un communiqué : « l’entrée doit se faire dans le cadre de groupes touristiques composés d’au moins 5 individus sur des vols réguliers et ce, à condition de se présenter.

    #Tunisie #France #Tourisme #Visa