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  • Mélenchon: La guerre au Mali nous coûte 2 millions par jour

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    Le candidat à la présidentielle française de 2022, Jean-Luc Mélenchon, vient d’interpeller l’actuel président français Emmanuel Macron concernant la guerre au Mali dans laquelle il lui affirme : « à qui a-t-on demandé de faire la guerre du Mali ? Une fois, à l’assemblée nationale, et depuis huit ans, nous y sommes sans en avoir discuté une seule journée, ni voté une seule fois ».

    Mélenchon continue son allocution en révélant la somme astronomique que coute la guerre au Mali à la France : « cela nous coute deux millions d’Euros par jour, c’est la guerre la plus chère que la France ait menée depuis la guerre d’Algérie. Il y en a pour cinq milliards d’Euros que nous avons distribués aux ‘gens’ qui sont là-bas et qui auraient davantage pacifié la population que les bombardements auraient pu faire », a-t-il assené.

    Le candidat à la présidentielle estime que la France n’aurait pas perdu non plus tant des siens, ‘sans compter les victimes civiles qu’on ne compte jamais’ et ceci ‘parce qu’on ne vous a jamais demandé votre avis’, a-t-il continué en s’adressant aux français.

    Passant à un autre sujet, il lança : « non, la Russie n’est pas un ennemi, la Chine n’est pas un ennemi, la France n’a pas d’ennemis dans le monde, elle a des intérêts, elle a des principes, mais je refuse qu’on s’embarque dans une guerre sans fin. Mais nous sommes ridicules comme nous l’avons montré en Australie où nous apprêtions à armer M. Scott Morrison et les autres dirigeants de l’Australie qui, comme des cyniques, des menteurs et des truqueurs qu’ils sont, pauvres caniches de l’empire nord-américain et qui, au dernier moment, se sont dédit et ont ridiculisé la France ».

    Jean-Luc Mélenchon n’a pas été tendre avec le président Macron sur aucun des sujets qu’il a abordés à travers la vidéo de son intervention qu’il a mise en ligne à travers son compte Twitter.

    Il revient ensuite pour déclare que : « c’est tant mieux parce que nous ne nous sommes pas embarqués dans l’alliance des pays qui se sont ligués contre la Chine parce que la France est une nation pacifique. De ce fait, nous devrions nous poser la question : dans quelles conditions le Mali devrait appartenir aux maliens, et nous partirons le jour où on nous dira de nous en aller, et nous souhaiterons bonne chance au peuple malien qui est notre peuple ami et qui choisira comme il l’entend ce qu’il fera de lui-même ».

    Mélenchon continua sa diatribe contre l’intervention française au Mali « un jour on intervient, un autre on insulte le premier ministre du Mali, un jour on s’en va faire des gesticulations mémorielles, le lendemain on insulte le peuple Algérien, quel est cet embrouillamini qui fait qu’on ne sait plus qui est la France », et de lancer : « je vous demanderais de consentir à sortir de l’OTAN dans lequel nous n’avons rien à faire ».

    Ainsi, la France fera-t-elle le grand virage politique si Mélenchon est élu? 2022 n’est pas très loin !

    Tahar Mansour

    La Patrie News, 17/10/2021

  • La France championne du crime organisé en Europe occidentale

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    La France fait partie des pays européens les plus touchés par le crime organisé, à en croire au Global Organized Crime Index qui note que les flux d’armes et de drogues ont explosé ces dernières années, même si les réseaux à l’œuvre sont encore peu structurés.
    Alors que les thématiques sécuritaires promettent d’être au centre des débats de la prochaine présidentielle, une étude menée par l’ONG Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GIATOC, Initiative mondiale contre le crime organisé transnational) vient confirmer que la France serait en proie à une insécurité galopante.

    Le pays est en effet le premier d’Europe occidentale en matière de crime organisé et le huitième sur le Vieux Continent, d’après le Global Organized Crime Index de la GIATOC qui liste 193 États membres de l’Onu selon leur taux de criminalité. Le score de la France, qui est 59e dans ce triste classement mondial, se rapproche de celui de l’Italie (53e) ou de certains pays des Balkans.
    Les réseaux criminels qui sévissent dans l’Hexagone (Corse comprise) sont cependant moins structurés qu’ailleurs. Il s’agit principalement de « gangs de banlieue » affirme l’étude, même si des groupes de type mafieux tendent aussi à se développer et à s’infiltrer dans diverses entreprises, comme des bars, des restaurants ou des hôtels.

    Des mafias étrangères se sont en outre implantées en France, venant principalement d’Italie, d’Europe de l’Est et du Nigeria précise l’étude. Elles travaillent souvent main dans la main avec les groupes locaux pour blanchir de l’argent. Paris, Grenoble, Marseille, Lyon et Lille seraient les villes les plus gangrenées par ces différents réseaux.

    Armes, drogues, prostitution

    Sans surprise, le trafic de drogue est l’une des principales activités sur laquelle prospère le crime organisé, souligne l’étude. Le cannabis domine, sous forme de marijuana plutôt que de haschisch. Le problème est double, puisque la France est un pays de consommation mais également de transit.

    « Le marché a connu une croissance exponentielle ces dernières années [….] La France est un pays de transit et de destination du cannabis. Le cannabis en provenance du Maroc est transité par l’Espagne vers la France puis transporté vers le reste de l’Europe en voiture, bus ou camion », explique ainsi l’étude.

    Le trafic de cocaïne est aussi une valeur sûre pour les réseaux criminels. Si la Guyane reste une plaque tournante traditionnelle, du fait de sa proximité avec certains pays producteurs d’Amérique du Sud, la vraie porte d’entrée vers l’Hexagone est le port du Havre. Les trafiquants n’hésitent pas à y faire pression sur les dockers, comme l’ont montré des faits divers récents.

    Autre point noir français: le trafic d’armes. Celui-ci est d’ailleurs souvent lié au trafic de stupéfiants, les criminels s’adonnant à divers trocs, en échangeant par exemple des AK-47 contre de la drogue. Ce « flux constant d’armes illicites » provient d’Europe de l’Est mais aussi des États-Unis.
    La GIATOC rappelle une explosion des trafics d’êtres humains, surtout liés à la prostitution, mais pouvant aussi déboucher sur du travail ou de la mendicité forcés.

    « La contrebande d’êtres humains s’est développée dans le nord de la France […] depuis la fermeture des camps de migrants à Calais », précisent les auteurs du classement.

    Le département de Mayotte, soumis à une forte pression migratoire, serait aussi un haut lieu du trafic d’êtres humains, d’après l’étude.
    En septembre 2020, Gérald Darmanin avait d’ailleurs clairement fait le lien entre ces différents trafics et le crime organisé, dans un entretien au Parisien.

    « La drogue, c’est de la merde, ça finance le crime organisé […] À travers ce sujet, il y a la lutte contre le crime organisé, avec la traite des êtres humains et le financement du terrorisme, mais aussi une grande mesure de santé publique », avait-il ainsi déclaré au quotidien.

    Le ministre de l’Intérieur avait alors assuré vouloir faire de la lutte contre les stupéfiants l’une des priorités de ses services. Une lutte qui s’est récemment traduite par des opérations coups de poing et un bond des saisies de drogue au premier semestre 2021.

    Mi-août, Gérald Darmanin avait d’ailleurs affirmé avoir « gagné une bataille dans cette guerre difficile et très ancienne » contre les trafics de stupéfiants.

    Frontières poreuses et politiques réticents

    Selon le Global Organized Crime Index, l’appartenance de la France à l’espace Schengen n’aide guère à réguler ces trafics. De nombreux trafiquants profitent en effet « de l’absence de contrôles aux frontières de l’UE » pour entrer en France. Le contrôle des frontières en Guyane est également problématique. Mais « l’intégrité territoriale » est aussi « compromise » dans les banlieues des grandes villes souligne l’étude, en référence aux fameux « territoires perdus de la République ».

    Au palmarès du crime organisé, d’autres pays s’illustrent cependant plus que la France. Sur les 193 États recensés, la palme revient à la République démocratique du Congo, devant la Colombie, célèbre pour ses cartels. La Russie est classée 32e et les États-Unis sont au 66e rang.

    Plus de 350 experts du monde entier -journalistes, scientifiques, chercheurs et représentants de la société civile- ont participé à l »établissement du classement, note la GIATOC. Cette organisation basée à Genève précise que son étude a été en partie financée par le département d’État américain, tout en notant que les opinions exprimées dans le rapport ne reflètent pas nécessairement celles des autorités des États-Unis.

    Florent Zephir

    Sputnik France, 16/10/2021

  • Moussa Darmanin rend hommage à son grand-père algérien

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    C’est dans un contexte très particulier que le ministre de l’intérieur français a rendu, samedi 9 octobre, hommage à son grand père d’origine algérienne. Gérald Darmanin a inauguré à Hasnon, la plaque de rue qui porte désormais le nom de son grand-père maternel, Moussa Ouakid, un tirailleur algérien de l’armée française.

    À l’heure où le débat public en France, s’agite autour de l’immigration, Gérald Darmanin a inauguré une rue au nom de son grand-père algérien, Moussa Ouakid (1907-1975). Un aïeul dont le ministre se revendique régulièrement et à qui il doit même son deuxième prénom, Moussa.

    « Chez nous, il n’y avait pas Jésus-Christ. Il y avait le Général et mon grand-père », a déclaré Gérald Darmanin lors de cette cérémonie solennelle.

    L’adjudant-chef de l’armée française Moussa Ouakid a participé à la libération de Saint-Amand-les-Eaux, lors de la deuxième guerre mondiale. Né en Algérie, il a choisi la France pour la défendre.

    « Mon grand-père s’est battu en 1944 pour la France, il a libéré la ville de Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, avec son régiment de tirailleur algérien. Je suis fier d’inaugurer à Hasnon, la rue qui portera dorénavant le nom de l’adjudant-chef Moussa Ouakid, mon grand-père », a écrit Darmanin sur son compte Tweter.

    Gérald Darmanin tacle Eric Zemmour
    « Je n’ai pas connu mon grand-père, mais j’ai toujours vécu avec sa photo, partout où on allait », explique le ministre.

    Dans son discours, Gérald Darmanin n’a pas manqué provoquer la polémique qui enfle en France sur les prénoms. « Il n’y a pas d’autre démonstration à faire sur les prénoms que de regarder l’Histoire. Et on s’aperçoit que ceux qui disent ça, disent beaucoup de bêtises », répond-t-il.

    Il importe de noter que Gérald Darmanin se dit toujours fier d’être le premier « petit-fils d’Algérien » à occuper un poste de ministre dans le gouvernement français.

    Algérie-expat, 11/10/2021

  • Aucun président africain au Sommet France-Afrique

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    Le président français Emmanuel Macron reconnaît le passé colonisateur de la France en Afrique, mais n’engage pas son pays dans un repentir sans équivoques envers les peuples autrefois colonisés.

    C’est en substance, le message qu’il a transmis via les ressortissants du continent noir invités au Sommet France-Afrique, qui se tient aujourd’hui dans la ville de Montpellier sans la participation d’un seul chef d’Etat d’un pays africain.

    « Je ne crois pas en une politique de pardon dans la relation entre la France et l’Afrique, je crois en une politique de reconnaissance » a-t-il répondu au bloguer et cyber activiste sénégalais Cheikh Fall, lequel lui a requis de « prendre ici et maintenant des décisions fortes pour demander pardon au continent africain ».

    Du début du XIXème siècle au milieu du XXème, la présence imposée de la France en Afrique était hégémonique.

    Elle couvrait le Niger, la Haute Volta (actuellement le Burkina Faso), le Dahomey (aujourd’hui le Bénin), le Togo, la Cote D’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Soudan, le Sénégal, le Cameroun, le Tchad, le Maroc, la Tunisie et bien entendu l’Algerie.

    C’est particulièrement contre le peuple algérien, qu’elle a colonisé pendant 132 ans, que la France a commis les pires crimes, provoquant des blessures pas tout à fait pansées et les rancœurs jamais totalement transcendées.

    Lors de sa campagne électorale pour la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait pourtant, prôné une approche réconciliatrice sur la question du passé commun entre les deux nations.

    Lors d’un déplacement préélectoral à Alger, il est allé au-delà de ses prédécesseur en admettant clairement que « la colonisation est un crime contre l’humanité ».

    A mi-mandat, il a chargé Benjamin Stora de « dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».

    L’historien lui a remis, il y a quelques mois, un rapport dans lequel il décline 20 propositions, à même d’apaiser les esprits de part et d’autre de la Méditerranée.

    Au lieu d’œuvrer à rapprocher les visions entre Alger et Paris sur le dossier mémoriel, le président français, en quête d’un second quinquennat à l’Elysée, a forcé sur le point d’achoppement : les harkis auxquels il a consenti son pardon, le 20 septembre dernier.

    Il y a quelques jours, il s’est carrément aux symboles de l’Algérie en tentant de déformer une part de son histoire.

    Soulef Biskri

  • Macron garde les yeux braqués sur les sondages

    Macron garde les yeux braqués sur les sondages

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    Le président français, Emmanuel Macron s’est encore exprimé, lundi soir, sur les relations algéro-françaises. En face de la journaliste de France-inter, le président français est apparu, plutôt tendu.

    A la question sur s’il maintenait ses récentes déclarations sur l’Algérie, ce dernier a choisi une réponse qui se voulait réconciliante envers l’Algérie tout en gardant les yeux braqués sur les sondages. Il est clair que sa réélection est plus importante, pour lui, que de solliciter la bonne grâce d’Alger

    Pour lui, demander pardon aux Algériens signifierait prendre le risque de perdre des points devant les candidats de l’extrême droite.

    Il aura le temps, une fois élu, de changer le fusil d’épaule et de bricoler un autre son discours, comme il a toujours fait.

    Le mot que le président candidat a trouvé est « l’apaisement ». Après les tensions suscitées par les propos insultants qu’il a tenu le 3 octobre dernier, Emmanuel Macron a prôné un «apaisement» sur le sujet mémoriel entre la France et l’Algérie, appelant à «cheminer ensemble ».

    « Mon souhait, c’est qu’il y ait un apaisement parce que je pense que c’est mieux de se parler, d’avancer. Il y a sans doute des désaccords mais la vie, c’est fait pour parler des désaccords et aussi les partager. Je pense que simplement nous avons trop de nos compatriotes, dont l’histoire est mêlée à l’Algérie pour faire comme si de rien n’était. Donc il y aura immanquablement d’autres tensions, mais je pense que mon devoir, c’est d’essayer de faire cheminer ce travail», a-t-il déclaré.

    Les déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie sur fond de campagne électorale en France provoquent une grave crise dans les relations entre les deux pays.

    Le 29 septembre, le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur de France à Alger après la décision de Paris de réduire de moitié le nombre de visas octroyés aux ressortissants algériens. Paris a alors justifié cette mesure appliquée également au Maroc et à la Tunisie par le fait que ces trois pays rechignent à délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires pour l’expulsion d’immigrés clandestins.

    Jugeant les propos du chef d’Etat français, Emmanuel Macron, insultant pour les martyrs algériens, Alger a décidé de rappeler son ambassadeur à Paris pour consultations.

    La Présidence algérienne a dénoncé, dans le texte faisant part de sa décision, «une atteinte intolérable » à la mémoire des martyrs.

    Le lendemain l’espace aérien algérien était interdit aux avions militaires français qui bénéficient de ce privilège depuis 2013.

    Selon des informations non confirmées, des mesures encore plus dures vont être prises par les autorités algériennes touchant les intérêts économiques de la France en Algérie. Parmi elles, des gels de contrats avec des entreprises françaises et l’annulation de plusieurs contrats en cours d’exécution ou à venir.

    Faut-il rappeler que l’Algérie reste parmi les rares marchés encore florissant pour le commerce français. L’Algérie a, plus d’une fois, aidé des entreprises françaises à éviter, purement et simplement, le dépôt de bilan.

    Abir. N.

    La Nation, 06/10/2021

  • Blinken, à Paris, pour combler le fossé avec la France

    Blinken, à Paris, pour combler le fossé avec la France

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    PARIS (AP) – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a cherché mardi à réparer les dommages causés aux relations américano-françaises par l’exclusion par l’administration Biden du plus ancien allié des États-Unis d’une nouvelle initiative de sécurité indo-pacifique.

    Blinken a rencontré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et devait voir plus tard le conseiller à la sécurité nationale du président Emmanuel Macron dans le but de rétablir la confiance entre les pays, notamment en ce qui concerne la lutte contre les défis croissants de la Chine mais aussi plus généralement.

    Blinken et Le Drian ont lancé la réunion avec une « visite à pied » privée du Quai d’Orsay, le siège du ministère français des Affaires étrangères, avant de s’asseoir pour des entretiens formels avec des collaborateurs de haut rang. Les deux ont échangé des plaisanteries avec Blinken disant « c’est un plaisir d’être ici », mais aucun n’a répondu aux questions criées par les journalistes.

    L’administration Biden a reconnu que l’annonce du mois dernier d’un accord indo-pacifique à trois entre l’Australie, la Grande-Bretagne et les États-Unis, connu sous le nom d’AUKUS, avait été mal gérée. Mais cela a également signalé un désir de faire amende honorable tout en suggérant que la rage de la France est une réaction excessive.

    La France a répondu avec fureur à l’annonce qui a également sabordé un contrat de sous-marin de plusieurs milliards de dollars qu’elle avait avec l’Australie, et a brièvement rappelé ses ambassadeurs à Washington et à Canberra dans une démonstration de dépit sans précédent.

    Les responsables français ont qualifié cela de coup de poignard dans le dos des alliés et ont exprimé leur déception que cela se soit produit après que le président Joe Biden ait proclamé « L’Amérique est de retour » et s’est engagé à restaurer et à valoriser les relations transatlantiques qui s’étaient détériorées pendant l’administration Trump.

    Les Français ont déclaré à plusieurs reprises qu’il faudrait beaucoup de temps et de travail pour surmonter la fracture et que l’incident souligne la nécessité pour l’Europe de développer ses propres plans de sécurité et de défense.

    Avant les réunions de mardi, le bureau de Le Drian a réitéré que la « crise » implique plus que la France et était un camouflet à l’Union européenne plus large dont la Grande-Bretagne n’est plus membre. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il impliquait « les intérêts de tous les Européens concernant le fonctionnement de nos alliances et l’engagement des Européens dans l’Indo-Pacifique ».

    Blinken est dans la capitale française pour une conférence économique internationale de deux jours qui a été éclipsée par la controverse AUKUS qui a éclaté le 15 septembre avec l’annonce du projet.

    Avant sa visite, sa deuxième en France en tant que secrétaire d’État mais la première depuis la rupture, Blinken a rencontré vendredi l’ambassadeur de France Philippe Etienne à son retour à Washington après avoir été rappelé à Paris par Macron.

    Blinken, un francophone qui a grandi et est allé au lycée à Paris, a exprimé sa déception que la France ait réagi si durement à AUKUS. Lui et d’autres ont suggéré qu’un certain degré de colère française est lié à la politique intérieure française et à la dynamique changeante au sein de l’UE, qui verra bientôt Angela Merkel quitter la tête de l’Allemagne après 16 ans au pouvoir.

    La visite de Blinken fait suite à un appel téléphonique du 22 septembre entre Biden et Macron, qui ont accepté d’essayer de calmer les choses et doivent se rencontrer en Europe plus tard ce mois-ci.

    La raison apparente du voyage de Blinken en France, qui avait été prévu bien avant le tumulte de l’AUKUS, est de coprésider une réunion ministérielle de l’Organisation de coopération et de développement économiques basée à Paris mardi et mercredi sur le changement climatique et la sécurité.

    L’ancien secrétaire d’État et actuel émissaire américain pour le climat, John Kerry, participe également aux pourparlers de l’OCDE, qui se déroulent quelques semaines avant la prochaine conférence internationale sur le climat soutenue par l’ONU, à Glasgow, en Écosse.

  • La France et le mouvement d’extrême droite QAnon

    La France et le mouvement d’extrême droite QAnon

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    PARIS (AP) – L’ancienne usine de boîtes à musique était abandonnée depuis des années à la périphérie de la ville de montagne suisse, avec de la peinture gondolée sur les bords de ses murs gris et jaunes miteux.

    C’était la cachette parfaite pour la jeune mère française et sa fille de 8 ans au cœur de l’Opération Lima, un complot international d’enlèvement d’enfants planifié et financé par un groupe français ayant des échos du mouvement d’extrême droite QAnon. Lola Montemaggi avait perdu la garde de sa fille, Mia, au profit de sa propre mère quelques mois auparavant, car les services de protection de l’enfance du gouvernement français craignaient que la jeune femme ne soit instable. Lola Montemaggi a trouvé des personnes en ligne qui partageaient la conviction de QAnon selon laquelle les fonctionnaires étaient eux-mêmes à la tête d’un réseau de trafic d’enfants. Elle s’est alors tournée vers son réseau pour faire ce qu’elle devait faire : Extraire Mia.

    L’enlèvement de la fillette au domicile de sa grand-mère le 13 avril a marqué ce que l’on pense être la première fois que des théoriciens du complot en Europe ont commis un crime lié au réseau de fausses croyances du style de QAnon, qui a poussé des centaines de personnes à prendre d’assaut le Capitole des États-Unis le 6 janvier. Cela montre comment ce qui était autrefois un mouvement strictement américain s’est métastasé dans le monde entier, Europol, l’agence de police européenne, ayant ajouté QAnon à sa liste de menaces en juin. L’influence de QAnon a maintenant été repérée dans 85 pays, et ses croyances ont été adaptées aux contextes locaux et à des langues allant de l’hindi à l’hébreu.

    Cet été, un père californien a emmené ses deux enfants au Mexique et les a tués sous l’influence de « théories de conspiration QAnon et Illuminati », selon les autorités fédérales. Les partisans de QAnon ont également été liés à au moins six tentatives d’enlèvement aux États-Unis, convaincus que les enfants sont victimes de pédophiles, selon Mia Bloom, qui a documenté les enlèvements pour son livre sur QAnon publié cet été.

    « Si quelqu’un essaie de récupérer son enfant et dit qu’il fait partie de cette cabale, il y a maintenant un réseau de soutien là où, avant QAnon, il n’aurait pas existé », a déclaré Bloom.

    Une partie de la collection de croyances de QAnon est spécifique aux États-Unis, où la théorie de la conspiration a commencé. Mais la conviction qu’il existe une conspiration de l’État profond et des cabales de trafiquants d’enfants parrainés par le gouvernement dépasse les frontières, tout comme la rhétorique anti-vaccins depuis le début de la pandémie.

    L’enlèvement de Mia a été inspiré par un ancien politicien qui a promis de sauver les enfants victimes de trafic et de ramener la France à sa grandeur d’antan. L’AP a reconstitué l’histoire à partir d’entretiens avec des enquêteurs et des avocats, ainsi que de milliers de messages en ligne, montrant comment les croyances de type QAnon attirent les personnes vulnérables et les relient de manière souvent dangereuse.

    Deux hommes accusés de l’enlèvement ont également été inculpés la semaine dernière dans le cadre d’un complot d’extrême droite non lié visant des centres de vaccination. Mme Montemaggi a été libérée lundi après près de six mois d’emprisonnement, mais reste sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès.

    Montemaggi est une femme de 28 ans aux cheveux châtains brillants et aux yeux clairs, à la voix chantante et au sourire dont les bords sont courbés vers le haut. Deux étoiles sont tatouées sur la peau fragile de son poignet.

    Elle a eu Mia à 20 ans, mais le père du bébé et elle l’ont confiée à ses parents quelques jours après la naissance, selon leur avocat, qui a décrit publiquement « une précarité sociale, professionnelle, financière ; peut-être trop d’immaturité. » Montemaggi passait de temps en temps pour un après-midi.

    Un jour, alors que Mia avait 5 ans, sa mère l’a emmenée jouer dehors. Les deux ne sont jamais revenues, a déclaré l’avocat, Guillaume Fort. Il s’est écoulé un an avant que Montemaggi n’envoie des nouvelles de l’enfant, selon Fort.

    À ce moment-là, Montemaggi avait rejoint le mouvement anti-gouvernemental des Gilets jaunes en France en 2018, selon des personnes qui ont passé du temps avec elle lors de manifestations, toutes portant les gilets de sécurité fluorescents emblématiques du groupe.

    En novembre 2019, Montemaggi a eu 27 ans. Elle ne l’a pas fêté.

    « Aujourd’hui, le jour de mon anniversaire, je suis dégoûtée », a-t-elle écrit dans un post Facebook le 12 novembre 2019. « Depuis que je me suis réveillée, ce fameux ‘réveil’ est difficile, digérer tout ce que j’ai appris, tout ce que la télé et les politiques nous cachent, tous ces mensonges, ce n’est pas facile. »

    Au cours de l’année suivante, alors que la France est entrée dans l’un des verrouillages les plus stricts du monde en matière de coronavirus, le monde de Montemaggi s’est progressivement assombri. Elle pensait que les tours 5G dissimulaient des dispositifs de contrôle de la population, que Bill Gates complotait pour propager le coronavirus et que les gouvernements du monde entier faisaient du trafic d’enfants, soit pour les molester, soit pour en extraire une essence pour la jeunesse éternelle. Elle a retiré Mia de l’école.

    Le mois de son 28e anniversaire, elle a conclu que le gouvernement français était illégitime et que ses lois ne s’appliquaient plus à elle, des convictions au cœur de ce que l’on appelle le mouvement des citoyens souverains. Comme QAnon, le mouvement des citoyens souverains a vu le jour aux États-Unis et ses adeptes sont des extrémistes antigouvernementaux qui estiment ne pas avoir à répondre aux autorités gouvernementales, y compris aux tribunaux et aux forces de l’ordre.

    Elle a incité d’autres personnes à la rejoindre et s’est inscrite dans un groupe Telegram pour les citoyens souverains de la région Lorraine. Mme Montemaggi avait tendance à laisser de courts messages vocaux, ponctués d’un rire léger, pour tenter d’organiser des réunions, souhaiter une bonne année ou réprimander ceux qu’elle jugeait insuffisamment dévoués à la cause.

    Elle a dit à son entourage qu’elle allait vider son appartement, vendre ses meubles et « passer sous le radar avec sa fille ». Montemaggi perdait du poids depuis des mois et se disputait si violemment avec son petit ami que sa famille craignait que Mia ne soit en danger.

    À ses nouvelles connaissances sur Telegram, elle a mentionné avec désinvolture une convocation au tribunal le 11 janvier qui l’empêcherait de participer à une réunion proposée, « une affaire personnelle ». Elle rejette le pouvoir du juge d’interférer dans sa vie ou celle de son enfant.

    Le juge est d’un autre avis. Montemaggi a perdu la garde de sa fille au profit de sa propre mère.

    Elle pouvait voir Mia deux fois par mois, jamais seule, chez la grand-mère aux Poulières, un village situé à environ 30 minutes de route de l’appartement de Montemaggi. Et elle ne pouvait pas lui parler au téléphone.

    Montemaggi n’avait aucun plan, mais ses convictions se durcissaient.

    « Il n’y a pas de lois au-dessus de nous, à l’exception de la loi universelle », a-t-elle déclaré dans un message adressé au cours de l’hiver à un correspondant du Telegram. « Il n’y a pas de lois gouvernementales. Vous devez comprendre cela. »

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    Si l’insurrection du Capitole aux États-Unis est l’exemple le plus connu de violence liée à QAnon, il est loin d’être le seul. Vingt-sept personnes aux États-Unis ont été liées à la violence de QAnon sans lien avec l’émeute, dont huit avaient également des liens avec le mouvement des citoyens souverains, selon une recherche récente du Consortium national pour l’étude du terrorisme et des réponses au terrorisme de l’Université du Maryland. Un quart des délinquants de QAnon étaient des femmes – un pourcentage inhabituellement élevé pour des crimes présumés.

    En mars 2020, une mère du Kentucky qui adhérait à QAnon ainsi qu’à un mouvement américain de citoyens souverains a enlevé ses enfants à sa grand-mère, qui était leur tutrice. En novembre de la même année, une femme qui avait perdu la garde de ses enfants a tiré une balle dans la tête de son conseiller juridique en Floride après avoir décidé qu’il avait rejoint une cabale de satanistes voleurs d’enfants.

    Au moment où la foule a pris d’assaut le Capitole américain le 6 janvier de cette année, QAnon avait déjà un pied solide en Europe. Au début, il était en marge des protestations contre les fermetures dues au coronavirus en Allemagne et en Grande-Bretagne. Mais pendant les lockdowns, QAnon s’est accommodé d’une série d’autres conspirations et est devenu plus sombre, d’abord aux États-Unis, puis outre-Atlantique.

    C’est à peu près à cette époque que le nom d’un homme politique français en disgrâce a commencé à circuler dans les chats QAnon français sur Telegram.

    Rémy Daillet-Wiedemann trouvait de nouveaux publics pour ses appels, jusque-là obscurs, à renverser le gouvernement français, à résister à la « dictature médicale » des restrictions liées au coronavirus et à protéger les enfants des pédophiles liés au gouvernement qui se trouvent parmi eux.

    « En Europe, un point de basculement s’est produit lorsque tout a été emballé « sous la bannière de ‘Sauvez nos enfants’ », a déclaré Andreas Önnerfors, un chercheur suédois qui étudie l’histoire des théories du complot.

    Le nom de Mme Daillet-Wiedemann est apparu 271 fois dans un groupe Telegram de QAnon entre octobre et avril, date à laquelle l’historique des discussions a été effacé. La plupart de ces mentions ont eu lieu dans le cadre d’un débat entre les « soldats numériques » sur l’authenticité de son mouvement visant à renverser le gouvernement, selon les données communiquées à l’AP par Jordan Wildon, un chercheur en extrémisme qui a archivé le matériel avant que l’historique des discussions ne soit effacé.

    Plus les théories de Daillet-Wiedemann s’alignaient sur la conspiration QAnon, plus son audience augmentait. Au début du printemps, un groupe de ses partisans est tombé sous la surveillance d’enquêteurs antiterroristes français. À peu près au même moment, l’un des amis de Montemaggi sur Telegram lui a conseillé de contacter Daillet-Wiedemann au sujet de ses problèmes de garde d’enfants.

    Selon François Pérain, procureur de la République de Nancy, Daillet-Wiedemann, qui vivait depuis des années en exil en Malaisie, disposait d’un réseau de quelques centaines de partisans, avec un « noyau dur » beaucoup plus restreint. Il a demandé à l’un de ses soutiens d’élaborer un plan pour Mia et pour un autre enfant français dans une situation similaire, et a viré 3 000 euros pour le transport et l’équipement, a indiqué M. Pérain.

    Cinq hommes, âgés de 23 à 60 ans, ont participé au complot qu’ils ont baptisé « Opération Lima », anagramme des noms de Lola et Mia. Ils se sont également donné des noms de code : Jeannot, Pitchoun, le Corbeau, Bruno, Bouga. Un sixième homme, un lieutenant-général à la retraite de l’armée française, a falsifié des documents gouvernementaux pour la mission dans la région des Vosges, près de la Suisse.

    Le principal planificateur, surnommé Bouga, était un éducateur, selon son avocat, Randall Schwerdorffer. Il s’est renseigné sur Montemaggi au moyen d’un questionnaire en ligne avant d’organiser ce qu’il considérait comme « une intervention légitime », a déclaré l’avocat. Il a refusé de divulguer le vrai nom de son client pour des raisons de confidentialité.

    Concluant que Mia était en danger psychologique, les hommes ont élaboré un scénario pour leur rôle dans son extraction. Les enquêteurs antiterroristes, qui écoutaient les partisans de M. Daillet-Wiedemann, ont entendu des discussions troublantes sur « une excursion en camping » dans les régions frontalières de l’Est, mais n’ont pas réussi à y voir clair.

    Le 13 avril, un fourgon Volkswagen gris anthracite s’arrête aux Poulières. Exhibant des documents d’apparence officielle, les deux hommes à l’intérieur prétendent effectuer un contrôle social sur Mia pour le gouvernement. La grand-mère de la fillette a accepté leur demande de l’emmener brièvement pour un entretien.

    Un appel rapide aux vrais services de protection de l’enfance a révélé son erreur. Mia était alors partie depuis longtemps, en route pour un village voisin.

    Là, Montemaggi a attendu dans une Peugeot noire avec les autres hommes. Ils sont partis en caravane jusqu’à la frontière suisse, puis Montemaggi et deux des hommes sont entrés dans les bois.

    Pendant plusieurs heures, Montemaggi et les hommes ont marché vers l’est, se relayant pour porter Mia. Lorsqu’ils ont atteint la Suisse, un autre membre du réseau les a rencontrés dans sa Porsche Cayenne. Il les a emmenés non pas dans une planque comme prévu, mais dans un hôtel.

    Alors qu’ils s’installent pour la nuit, l’alerte enlèvement est diffusée sur les écrans de télévision de France, l’une des deux douzaines que le pays a autorisées au cours des 15 dernières années. Les photos de Mia et de sa mère sont diffusées simultanément sur des millions d’écrans.

    C’est à ce moment-là que M. Daillet-Wiedemann est intervenu à nouveau depuis la Malaisie, selon M. Pérain. Il a lancé un appel à l’hébergement auquel une seule personne a répondu – et seulement pour une nuit.

    À ce moment-là, les enquêteurs antiterroristes avaient fait le lien entre la camionnette des Poulières et la clique antigouvernementale de partisans de Daillet-Wiedemann sous surveillance. Ils ont compris que le langage codé du « camping » faisait référence à l’enlèvement dans les Vosges.

    La plupart des hommes sont arrêtés en France dès le lendemain. Aucun n’a pris la peine de cacher son rôle ou sa conviction que l’enlèvement était en fait une restitution. Un homme de 58 ans s’est comparé à Arsène Lupin, le gentleman voleur français fictif.

    « Ils sont passés de croyances complotistes à des actes très graves, et ceux qui sont passés à l’action ne se rendaient pas forcément compte qu’ils étaient du mauvais côté de la loi », a déclaré M. Pérain.

    Mia et Montemaggi étaient toujours portés disparus, mais les enquêteurs savaient désormais qu’ils avaient franchi la frontière et se dirigeaient vers l’est.

    Le 15 avril, Montemaggi et Mia ont été conduits dans une usine de boîtes à musique désaffectée. Il n’y avait pas d’électricité, d’eau courante ni de lits, mais il y avait ce dont la jeune mère devenue kidnappeuse avait le plus besoin : l’isolement.

    N’ayant aucune autre solution, Montemaggi a passé trois nuits à l’usine, discutant brièvement avec les artistes et les randonneurs qui passaient par là pendant la journée et essayant de distraire Mia. Selon des témoins, le couple a préparé un gâteau, joué à des jeux et exploré la clairière environnante.

    Elle a dit à une femme qu’elle allait emmener la fillette à Saint-Pétersbourg, en Russie, mais qu’elle n’avait pas d’idée précise sur la manière de le faire. Cette période dans l’usine a donné aux enquêteurs le temps nécessaire pour retrouver Mia et sa mère avant qu’elles ne quittent la Suisse.

    La police est arrivée le dimanche matin. Ils ont d’abord repéré Mia, en vérifiant sa photo par rapport à l’alerte enlèvement. Puis sa mère est sortie, et la partie était finie.

    Montemaggi a été placé en détention pour enlèvement. Sa famille a refusé tout commentaire, tout comme son avocat. Mia a été réunie avec sa grand-mère.

    Mme Daillet-Wiedemann a posté une vidéo faisant l’éloge des kidnappeurs.

    « Ce sont des héros. Ils rétablissent la loi. Je les félicite et je ferai tout pour les libérer », a-t-il déclaré dans une vidéo YouTube visionnée 30 000 fois.

    Il n’en aura pas l’occasion. La Malaisie l’a expulsé en juin.

    Aujourd’hui, il est lui-même incarcéré pour conspiration en vue de l’enlèvement organisé d’un enfant. Lors de sa première audience au tribunal, M. Dailet-Wiedemann s’est déclaré candidat à la présidence, affirmant que les accusations portées contre lui sont politiques.

    Sa chaîne YouTube a été mise hors ligne peu après le retour de Mia dans le village de sa grand-mère.

    « Laissez-les m’arrêter », a-t-il déclaré à l’époque. « Les gens verront que je suis en première ligne et c’est ainsi que je mènerai ma révolution ».

    Lundi, les juges ont finalement accepté les demandes de Montemaggi d’être libéré jusqu’au procès, après des mois d’insistance de la part de sa famille et de son avocat sur le fait qu’elle ne représente aucun danger pour sa fille ou toute autre personne.

    « J’ai commencé à mettre noir sur blanc mes droits naturels », a-t-elle écrit à une connaissance du Télégramme, quelques semaines avant son arrestation. « Avec ce texte, je vais faire en sorte que mes droits soient respectés ».

  • Pour l’abolition de la loi glorifiant l’impérialisme Français

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    Là est le nerf de la guerre, la bataille de toutes les batailles : Si les algériens, maghrébins et africains du « sahel » regagnent leur souveraineté et leurs droits légitimes, l’empire « France-Afrique » disparaîtra quasiment instantanément, faute de la base solide sur laquelle s’appuyer : le territoire et ses ressources, source de toutes les convoitises.

    Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui n’est que la résultante de la domination et de l’oppression exercées par l’occident de la chrétienté et vues par son oligarchie dirigeante comme « porteuses de lumière ». Cette doctrine date des empires grecs et romains, Rome ayant passé le relais à l’église de Rome qui devint le Vatican au IVème siècle après que l’empereur Constantin eût cédé l’empire romain à l’église romaine.
    Depuis lors, la France s’est livrée au pillage, à la rapine, au meurtre organisé, au vol, à l’occupation et au génocide d’abord sur le continent européen, puis dès le XIème siècle en Afrique du nord, Moyen-Orient avec les croisades, puis durant « l’ère de la découverte » et de la prise de possession des continents africain et américain au XVème siècle jusqu’à aujourd’hui, sans discontinuer.

    Vouloir lutter efficacement aujourd’hui contre l’empire colonial, c’est lutter contre le fondement même de l’impérialisme qui repose sur le pilier de la « glorification » de la colonisation et un pilier de pouvoir idéologique étroitement impliqué l’un avec l’autre.

    Attaquer ces deux piliers porteurs aura pour résultat à terme, d’effondrer la glorification coloniale française notamment. Pour se faire, couper en cela l’herbe sous les pieds de l’empire français et œuvrer ensemble pour un changement radical de paradigme politique et économique.

    L’empire français est entré dans sa dernière phase, celle du capitalisme monopoliste hideux, qui ne peut, pour sa survie, qu’implanter une dictature sur toute l’Afrique. Jacques Chirac ne confiait-il pas lui-même, hors micro, en 1999 : « Il faut bien que les dictateurs gagnent les élections » ?

    Comment ? Par la prise de conscience et le boycott physique et idéologique tout en amenant des solutions efficaces de remplacement aux dogmes ploutocratiques unipartite, vieux de plusieurs siècles qui nous ont été imposées depuis plus de cinquante années.

    La France Afrique « Un univers pourri jusqu’à la moelle »

    La politique franco-africaine, autrement appelée Françafrique, est extrêmement nocive. Après la proclamation de l’indépendance des anciennes colonies françaises d’Afrique, des réseaux politiciens ont assuré la continuité du pillage du continent noir au profit notamment des hommes de pouvoir en France en plaçant des dictateurs corrompus à la tête des États nouvellement indépendants.

    Depuis plus de quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. La corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C’est le plus long scandale de la France, soi-disant patrie des droits de l’homme, soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.

    La France Afrique, c’est autre chose, le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l’impunité est assurée aux puissants.

    En 1994, et en moins de trois mois, 800 000 Tutsis sont massacrés au Rwanda sous les yeux impassibles de la France. Dans le même temps, de véritables armées privées sont recrutées et entraînées dans l’hexagone par le biais d’organismes tels que le DPS « Département protection sécurité » du Front national. Ainsi, alors que l’on croyait en avoir fini avec le paternalisme français et ses rapports incestueux avec un certain nombre d’autocrates africains.

    Des années durant après le drame, le président du Rwanda Paul Kagamé, les médias, les associations « humanitaires », une grande partie de la classe politique et les réseaux sociaux continuent d’accuser la France d’avoir participé au génocide rwandais.

    Pour la pensée unique, les « Tutsis » sont les victimes de crimes contre l’humanité commis par les Hutus pro-français, jamais leur part de culpabilité n’est mise en évidence, jamais on n’explique les raisons sordides qui se cachent derrière ce massacre !

    Jamais n’est mentionné le rôle néfaste de la présence française en Afrique ayant eu intérêt à provoquer la catastrophe. Il est temps de reprendre l’affaire à zéro et oser dire, preuves à l’appui, que votre histoire officielle a été truquée.

    Les années quatre-vingt-dix demeurèrent celles d’une collusion entre intérêts français et pratiques illégales sur le continent Africain.

    Rappelons, c’est important, que le niveau de vie du peuple français doit beaucoup à la rapine et à la vampirisation de l’Afrique : pétrole, gaz, or, diamants, uranium, cacao… Rappelons également que ces crimes sont de la responsabilité totale de la franc-maçonnerie criminelle qui dirige l’Afrique depuis la colonisation de ses mains ensanglantées.

    Des dizaines, voire centaines, de livres existent sur ces affaires, rien de secret, rien d’occulte, juste des archives déclassifiées. Du coup, quand on entend Macron, Sarkozy, Hollande, Valls, Eric Zemmour ou Marine nous parler de « valeurs occidentales », on se demande bien lesquelles ?

    L’éternelle histoire de ces assistants criminels ? Sauf les noms et les appellations qui changent le mode opératoire demeure le même ! Juste pour mieux comprendre ce processus mafieux d’hier et d’aujourd’hui !
    D’où il est nécessaire, de jeter la lumière sur cette affaire de corruption de la France en Afrique, au Maghreb et au Sahel et la relier directement avec Le terrorisme manipulé et les guerres secrètes à des fins géopolitiques des organismes de financement.

    Nous sommes tous des colonisés aux yeux de la France !

    Le seul moyen d’en sortir est pour nous, les Hommes politiques, parlementaires, historiens des deux côtés (colonisateurs – colonisés) doivent s’organiser et s’impliquer davantage autour des thèmes fondés sur les principes de réciprocités et d’universalité, de démocratisation des processus décisionnels et de politiques gouvernementales. Il s’agirait notamment de mieux préciser les rôles, responsabilités/obligations, attentes et réciprocités entre l’Algérie et ses partenaires, ainsi que d’un pays à l’autre, en vue de reconnaître ouvertement le mal perpétré, œuvrer pour une véritable restitution des droits volées et ressources usurpées ainsi que pour une réconciliation réelle avec les peuples colonisés d’hier et d’aujourd’hui, car nous avons besoin les uns des autres pour bâtir une véritable société juste qui soit toujours plus à la hauteur de la dignité humaine, émancipée et libre.

    Il n’y a pas d’autre alternative, ni aucune solution au sein du système oligarchique coercitif, oppressif et totalement mortifère qu’on nous a imposé en nous bourrant le crâne avec la pseudo-inéluctabilité de l’affaire par une science tronquée, biaisée et falsifiée à bien des niveaux.

    Tout cela est bien au-delà de toute rédemption et nous devons définitivement lâcher-prise d’avec cette ignominie colonialiste à la française, qui est le pire fléau que la terre ait porté depuis des milliers d’années.
    Ainsi nous voyons pour la mission actuelle l’unique issue de ce dilemme est : L’abolition des lois, glorifiant l’impérialisme Français !

    Véritable pilier de soutien entre les peuples, qui verra la libération des peuples des deux rives, de la doctrine colonialiste euro-centrique et l’ensemble des peuples s’auto-déterminés en adoptant et adaptant les modes de gouvernance de sociétés libres et indépendants à pouvoir non coercitif ; ceci rendant les conflits impossibles par concept.

    Ceci ne pourra s’effectuer après qu’une véritable reconnaissance des droits légitimes du peuple algériens volés ait été faite durant la colonisation soit au total 132 ans.

    Pour tous ceux qui désirent lutter efficacement contre le colonialisme français qui est le cœur même de l’impérialisme d’hier, d’aujourd’hui et de demain si rien ne change, il faut œuvrer à détruire les piliers porteurs de l’empire, qui aujourd’hui se situe plus que jamais en Afrique du Nord.

    Là est l’enjeu, là est le talon d’Achille de l’oligarchie coloniale impérialiste et c’est là qu’il faut frapper, à la réconciliation sinon, frapper là où cela fait mal, aux portefeuilles et aux ressources, c’est la seule solution réaliste et viable.

    La méthode doit consister à condamner et à rejeter la glorification de la « doctrine visant à légitimer l’occupation, la domination politique et l’exploitation économique de territoires par certains États » et par la même en forcer les entités de droit international à reconnaître la nullité de cette loi, forcer une rétractation de laquelle dépend l’effondrement du système juridique soutenant cette escroquerie.

    Le système colonial français est fait pour se protéger lui-même, par des lois oligarchiques de protection vous avez pour ça la Loi française du 23 février « glorifiant le rôle positif de la présence française en Afrique du Nord »
    C’est pourquoi il faut une énorme pression populaire pour forcer l’abolition définitive de cette ignominie devenue dogme fondateur de la société coloniale occidentale d’aujourd’hui ? Nous devons à cet égard, agir de concert avec nos frères maghrébins, des pays du Sahel et surtout les occidentaux débarrassés de l’idéologie colonialiste, avec les peuples colonisés des continents qu’ils ont colonisés. Cette union verra la chute inéluctable de tout empire et de toute hégémonie idéologique, économique et politique, car la base raciste sur laquelle repose tout le système n’existera simplement plus.

    Les oligarques colonisateurs ont peur, très peur, car ils savent que leur paradigme ne tient qu’à la division et qu’au contraire, l’union des peuples est leur angoisse existentielle. Comment mieux diviser les peuples que par la guerre ? Ce qui en plus leur fait gagner des sommes fabuleuses qui renforcent leur monopole capitaliste.
    Voilà pourquoi, nous insistons de plus en plus sur cet aspect de la lutte, qui à notre sens est devenu vital et offre une solution lumineuse pour se débarrasser avant toute chose de l’empire oppresseur français, condition sine qua non d’un changement de paradigme pour le bien–être de tous…

    Cela peut ne pas paraître évident mais néanmoins, il me semble pertinent de mettre en avant un fait. En effet La conquête de l’Algérie est-elle justifiée seulement par le désir de venger l’affront fait à un diplomate ? Non, répond Pierre Péan, auteur de du livre « Main basse sur Alger », un livre qui retrace les dessous de l’entreprise française.

    Cette conquête avait été menée dans le but de faire main basse sur les immenses trésors de la régence d’Alger (plus de 500 millions de francs de l’époque, soit 4 milliards d’euros) afin de constituer les fonds secrets du « Roi Charles X » pour corrompre et retourner le corps électoral français ?!

    Qu’est-il advenu de cette immense fortune ?

    Une partie a été versé dans les caisses de l’état, d’autres millions sont revenus au corps expéditionnaire. Le reste ? La plus grande partie du trésor et des pillages opérés dans la Casbah, dans la ville et dans les environs d’Alger a abouti dans les poches des militaires ,de fonctionnaires des finances , de négociants et d’ aventuriers mais aussi dans celles du roi des français , indique Pierre Péan.

    En résumer l’expédition militaire contre l’Algérie fut donc un « Grand hold-up financier » jamais admis. A cela s’ajoute les génocides jamais révélés !

    D’après des historiens la période d’occupation a fait plus de 5 millions de morts, dont un million et demi, seulement lors de la révolution de libération entre 1954 et 1962.

    La colonisation française a aussi fait des milliers de disparus et de blessés, des villages entiers ont été détruits, sans parler des ravages des rayonnements causés par les essais nucléaires français menés dans le désert algérien.

    La colonisation française de l’Algérie a duré entre 1830 et 1962, les autorités et les historiens algériens affirment que cette période a été marquée par des meurtres de près de cinq millions de personnes, ainsi que des campagnes de déplacement et de pillage des richesses, et du vol de milliers de documents et de pièces archéologiques, dont certaines dateraient de l’époque ottomane (1515-1830).

    Les responsables français ont répété à plusieurs reprises la nécessité pour l’Algérie de tourner la page de son passé colonial, mais l’Algérie n’a cessé de réclamer à plusieurs occasions la reconnaissance officielle de Paris de ses crimes coloniaux.

    Ce qui est évident et sûr, c’est que nos martyrs morts pour une juste cause demeureront immortels, pour l’éternité.

    La moindre défaite, pour eux était une victoire gagnée sur l’ennemi.

    Que Faut-il ajouter d’autre. Hommage à tous les morts pour l’Algérie indépendante.

    Tarek Benaldjia

    L’Espoir libéré, 04/10/2021

  • La France rappelle ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie

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    La France rappelle ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie pour protester contre l’accord sur les sous-marins

    La France a rappelé ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie pour protester contre l’exclusion d’un contrat de plusieurs milliards de dollars portant sur des sous-marins.

    Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a annoncé ce geste diplomatique vendredi soir, en précisant qu’il s’agissait d’une demande du président français Emmanuel Macron. Ce serait la première fois que la France rappelle son envoyé américain.

    Les relations diplomatiques entre les États-Unis et la France, alliés de longue date, sont en lambeaux après l’annonce, en début de semaine, du retrait de l’Australie d’un contrat de fourniture de sous-marins de défense par la France.

    Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi un nouveau pacte entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, qui comprend un accord à long terme pour la construction de sous-marins à propulsion nucléaire pour l’Australie – un accord que M. Le Drian a qualifié de « coup de poignard dans le dos » pour la France.

    Expliquant la décision de la France concernant le rappel de son ambassadeur Philippe Etienne aux Etats-Unis, M. Le Drian a évoqué « l’exceptionnelle gravité des annonces ». Il a également indiqué que la France allait rappeler son ambassadeur à Canberra, Jean-Pierre Thebault.

    La France a déclaré qu’elle n’avait pas été suffisamment prévenue de l’annulation du contrat de 90 milliards de dollars sur les sous-marins, ce que M. Le Drian a qualifié de « comportement inacceptable ».

    Cependant, le Premier ministre australien Scott Morrison a affirmé avoir averti M. Macron en juin que le contrat risquait de s’effondrer en raison de retards et de problèmes budgétaires.

    L’âpreté du conflit diplomatique a connu une escalade spectaculaire depuis l’annonce du pacte, la France ayant annulé un gala à son ambassade de Washington qui était prévu pour célébrer la relation franco-américaine.

    Dans des commentaires apparemment destinés à apaiser les tensions, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré jeudi : « Nous coopérons de manière incroyablement étroite avec la France sur de nombreuses priorités communes dans la région indo-pacifique mais aussi dans le monde entier. Nous allons continuer à le faire. Nous accordons une valeur fondamentale à cette relation, à ce partenariat. »

    « La France en particulier est un partenaire essentiel sur ce sujet, et sur tant d’autres questions », a-t-il ajouté.

    L’Australie a déclaré qu’elle regrettait la décision de la France de rappeler son ambassadeur. « Nous notons avec regret la décision de la France de rappeler son ambassadeur en Australie », a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. « L’Australie attache une grande importance à sa relation avec la France […]. Nous sommes impatients de nous engager à nouveau avec la France sur nos nombreuses questions d’intérêt commun, fondées sur des valeurs partagées. »

    Independent, 18/09/2021

  • Deux femmes en campagne pour la présidence de la France

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    Deux femmes en campagne pour devenir la première femme présidente de France

    PARIS (AP) – Deux politiciens français ont lancé dimanche leur campagne présidentielle, cherchant à devenir la première femme leader en France lors des élections de printemps de l’année prochaine.

    Marine Le Pen du parti d’extrême droite du Rassemblement national et la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, ont toutes deux lancé leurs programmes présidentiels dans des gestes largement attendus.

    Ils rejoignent une liste grandissante de challengers du président centriste Emmanuel Macron. Cela inclut des batailles entre plusieurs candidats potentiels de droite – dont une autre femme politique Valérie Pecresse – et parmi les Verts.

    Hidalgo, 62 ans, maire de la capitale française depuis 2014, est le favori pour remporter l’investiture du Parti socialiste. Elle a lancé sa candidature dans la ville de Rouen, dans le nord-ouest.

    « Je veux que tous les enfants en France aient les mêmes chances que moi », a-t-elle déclaré, invoquant ses racines. Hidalgo est la fille d’immigrants espagnols qui ont fui leur pays à la recherche de la liberté sous le règne du dictateur Francisco Franco.

    Le Pen, 53 ans, leader du parti d’extrême droite français, a commencé sa campagne dans la ville méridionale de Fréjus en s’engageant à défendre la « liberté » française. Fidèle à un message d’extrême droite qui, selon les critiques, a vilipendé les communautés musulmanes, Le Pen a promis d’être dur avec « les parties de la France qui ont été talibanisées ». Bien qu’elle ait lancé sa candidature plus tôt cette année, dimanche, elle a nommé Jordan Bardella, 26 ans, chef par intérim du parti alors que sa campagne bat son plein.

    Le Pen refait aussi son image pour cette élection. Fini la garde-robe bleu foncé qui a été sa marque de fabrique. Elle s’habillera désormais en bleu clair pour la campagne, « pour montrer notre vision, moins partisane, (allant) plus haut », a déclaré le conseiller spécial de Le Pen Philippe Olivier, cité par Le Figaro, le quotidien conservateur.

    Macron, 43 ans, n’a pas encore annoncé sa candidature à la réélection mais devrait le faire. Lancer une candidature en France est une formalité nécessaire à chaque élection présidentielle.

    Le vote devrait se résumer à un duel entre Le Pen et Macron, comme ce fut le cas lors de la dernière élection présidentielle française en 2017.