Étiquette : France

  • Pour la visite de Macron, la préfecture du Loir-et-Cher interdit les mégaphones

    Topics : France, Loir-et-Cher, Emmanuel Macron, réforme des retraites,

    Après l’Alsace, où il a été copieusement hué et sifflé par des opposants à la réforme des retraites, le chef de l’État se rend ce mardi dans le Loir-et-Cher. Au programme: la visite d’une usine de fabrication de batteries électriques à Romorantin-Lanthenay, puis une rencontre avec des élus locaux à Blois.

    Pour éviter que le déplacement ne soit perturbé par des manifestations bruyantes, la préfecture du département a pris un arrêté interdisant l’utilisation de « dispositifs sonores amplificateurs de son » dans un périmètre autour du lieu de la visite présidentielle. Cette mesure concerne notamment les mégaphones, les sifflets, les klaxons ou les casseroles.

    Selon l’arrêté préfectoral, publié sur le site de la préfecture, cette interdiction vise à « prévenir les troubles à l’ordre public » et à « assurer la sécurité des personnes et des biens ». La préfecture invoque également le respect du « droit au repos et à la tranquillité » des habitants. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros et à la saisie du matériel sonore.

    Cette mesure est prise alors qu’Emmanuel Macron fait face à une grogne sociale persistante contre sa réforme des retraites, qu’il assume comme « nécessaire » pour « l’équilibre et la préservation d’un système par répartition ». Le chef de l’État a reconnu qu’il y avait une « colère » dans le pays, mais il a affirmé qu’il ne se laisserait pas impressionner par les huées et qu’il continuerait à se déplacer « par beau temps, par temps de pluie, qu’il neige ou qu’il vente ».

    Le déplacement de ce mardi dans le Loir-et-Cher s’inscrit dans le cadre du plan de relance économique du gouvernement, qui prévoit notamment de soutenir le développement de la filière française des batteries électriques pour les véhicules. Emmanuel Macron doit visiter l’usine ACC (Automotive Cells Company), qui produit des batteries pour les constructeurs automobiles français. Il doit ensuite échanger avec des élus locaux sur les enjeux du territoire.

    #France #Macron #Réforme_retraites

  • 1er novembre 1954 : début d’une guerre qui allait changer deux nations

    Topics : Algérie, 1er novembre 1954, FLN, France, Guerre d’Algérie, colonisation,

    À partir de 1954, la guerre d’Algérie oppose la France au Front de libération nationale algérien. Elle aboutit à l’indépendance de l’Algérie en 1962, mettant fin à plus d’un siècle de colonisation française.

    Quelle est la cause de la guerre d’Algérie ?

    L’invasion française d’Alger en 1830 a marqué le début de plus d’un siècle de domination coloniale par Paris sur le territoire de l’Algérie moderne, qui a été pleinement intégrée à l’État français quatre ans plus tard, jusqu’à son indépendance.

    L’Algérie a longtemps été une destination pour les immigrants européens et leurs descendants, que l’on a appelé les « pieds-noirs ».

    Après la Seconde Guerre mondiale, les promesses d’autonomie en Algérie n’ayant pas été tenues, les Algériens se sont soulevés contre le gouvernement français pour obtenir leur autonomie.

    La guerre s’est déroulée principalement sur le territoire algérien, avec des répercussions en France métropolitaine. Au fur et à mesure que la guerre se poursuivait, l’opinion publique française s’est lentement retournée contre son propre gouvernement et de nombreux alliés de la France, dont les États-Unis, ont cessé de soutenir la France pour s’abstenir lors du débat sur l’Algérie à l’ONU.

    Comment la guerre d’Algérie a-t-elle commencé ?

    Le 1er novembre 1954, le Front de libération nationale algérien (FLN) a lancé une série de 70 attaques contre des cibles françaises dans toute l’Algérie. C’est ce que l’on appelle communément la « Toussaint rouge » ou la « Toussaint sanglante », et qui est considéré comme le début de la guerre d’Algérie.

    Alors que le FLN attaquait les bâtiments gouvernementaux, il a également diffusé un message depuis l’Égypte (où Gamal Abdel Nasser avait récemment mené une révolution), appelant les musulmans d’Algérie à se joindre à la lutte pour l’autonomie et la démocratie, dans le cadre des principes islamiques.

    Qui a gagné la guerre d’Algérie ?

    L’armée française s’est appuyée principalement sur les raids de quartier, les arrestations et la torture, concentrant ses opérations dans le bidonville de la Casbah, bastion de l’opposition. Plus de 100 000 musulmans et 10 000 soldats français ont été tués au cours de la guerre d’Algérie, qui a duré plus de sept ans, ainsi que des milliers de civils musulmans et des centaines de colons européens.

    Le 1er juillet 1962, les Algériens ont massivement approuvé un accord de paix promettant l’indépendance. L’aide française à l’Algérie s’est poursuivie et les Européens ont eu le choix de retourner dans leur pays d’origine, de rester en Algérie en tant qu’étrangers ou de prendre la nationalité algérienne. La plupart du million d’Européens présents en Algérie quittent le pays.

  • Le Maire : Les maghrébins vivant en France renvoyaient illégalement leurs prestations sociales dans leur pays d’origine

    Topics : France, Bruno Le Maire, maghrébins, prestations sociales, aide sociale, Maroc, Algérie, Tunisie,

    Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a fait sensation en alléguant que des citoyens maghrébins vivant en France renvoyaient illégalement leurs prestations sociales dans leur pays d’origine.

    Le ministre a fait cette déclaration mardi lors d’un entretien avec la chaîne de télévision BFMTV. Ses propos ont été dénoncés comme « xénophobes » et « racistes » par un grand nombre d’hommes politiques et de faiseurs d’opinion.

    Le Maire a affirmé que les citoyens maghrébins vivant en France renvoyaient massivement leurs allocations illégalement dans leur pays d’origine, alors que ces allocations sont destinées à protéger les personnes vulnérables et non à envoyer illégalement de l’argent à l’étranger.

    Les propos de Le Maire faisaient suite à l’allocution télévisée du président Emmanuel Macron, dans laquelle il avait promis que des « mesures fortes » seraient prises contre la fraude sociale à partir de mai. Les fraudes sont estimées à 1 milliard d’euros par an.

    Le chef de l’Etat libéral est actuellement vivement critiqué dans son propre pays. On pense que les nouveaux plans de Macron servent de distraction désespérée aux réformes des retraites, qui ont déclenché des manifestations à l’échelle nationale ces derniers mois et une baisse de 30% de la popularité de Macron.

    Ses plans de lutte contre la fraude aux allocations sont considérés comme une politique symbolique et une tentative de gagner l’âme des électeurs de droite qui ont des problèmes avec les mathématiques. Macron n’a pas commenté la criminalité en col blanc et l’évasion fiscale, alors que les chiffres de la fraude y sont plus de 80 à 100 fois plus élevés.

    Sandrine Rousseau, membre du parti politique français Europe Ecologie, a retweeté une vidéo de la performance de Le Maire avec BFMTV, ajoutant : « Vous pourriez utiliser un peu de racisme pour vous calmer… ».

    Jean-Luc Melenchon, homme politique français de gauche, a tweeté : « Chers compatriotes musulmans ou originaires comme moi du Maghreb, préparez-vous. Pour faire diversion, le gouvernement annonce par la voix de Bruno Le Maire une nouvelle campagne pour vous montrer du doigt. Sang froid. »

    #France #Maroc #Algérie #Tunisie #Maghrébins #Aide_sociale #Allocation_sociale

  • France : première rencontre d’historiens sur la colonisation en Algérie

    Topics : Algérie, France, colonisation, mémoire, Guerre d’Algérie,

    La commission d’historiens français et algériens créée pour travailler sur la colonisation française et la guerre d’Algérie a tenu mercredi sa première réunion, a annoncé l’Elysée en révélant la composition de cette instance côté français.

    Les cinq historiens français sont Benjamin Stora (également coprésident de la commission), Florence Hudowitz (conservatrice au MUCEM), le professeur des universités Jacques Frémeaux ainsi que les historiens et enseignants universitaires Jean-Jacques Jordi et Tramor Quemeneur, ont indiqué l’Elysée.

    « Cette commission a tenu sa première réunion aujourd’hui, mercredi 19 avril », indique le communiqué.

    La création de cette instance de dix membres a été annoncée en août dernier à Alger par les présidents français Emmanuel Macron et algérien Abdelmadjid Tebboune. Il s’agit de « travailler sur l’histoire de l’Algérie contemporaine, pour mieux se comprendre et réconcilier les mémoires blessées », rappelle le communiqué.

    Cette commission indépendante « travaillera d’abord sur les origines de la colonisation française en Algérie, au XIXe siècle, en dressant un inventaire des archives déposées en France et en Algérie, et qui traitent particulièrement de la conquête coloniale », précise le communiqué.

    D’autres sujets pourront alors être abordés concernant « la période du XXe siècle, en particulier, l’enchaînement de la guerre et de la décolonisation », ajoute l’Elysée.

    #Algérie #France #Mémoire #Colonisation

  • Tunisie : La France rappelle son attachement à la liberté d’expression et au respect de l’État de droit

    Topics : France, Tunisie, Ennahdha, Rached El Ghannouchi, Kaïs Saïed,

    A la question de « Quelle est la réaction de la France à l’arrestation de Rached Ghannouchi ? », le porte-parole de l’Elysée a rappelé l’attachement de la France à la liberté d’expression et au respect de l’État de droit.

    « Nous avons appris cette nouvelle arrestation, qui s’inscrit dans une vague d’arrestations préoccupantes. La France rappelle son attachement à la liberté d’expression et au respect de l’État de droit. Elle appelle les autorités tunisiennes à veiller au respect de l’indépendance de la justice et des droits de la défense ». a-t-il dit.

    #Tunisie #Ennahdha #Rached_El_Ghannouchi

  • La visite du président algérien à Paris reportée

    Topics : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, France, Emmanuel Macron, visite en France,

    La visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Paris a été reportée, a indiqué le journal français Le Figaro citant des sources.

    Selon les informations rapportées par le journal, le voyage symbolique du président algérien, qui devait avoir lieu les 2 et 3 mai, a été reporté d’un commun accord sans que de nouvelles dates soient fixées.

    Le Figaro ajoute que le report a été confirmé par des sources françaises et algériennes qui n’ont pas précisé les raisons, mais ont pointé un « manque de préparation des dossiers ».

    Anne Marie Descôtes, secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères, s’est rendue dimanche à Alger, où elle a rencontré son homologue algérien, Ammar Ballani, pour mettre la touche finale aux préparatifs de la visite.

    Cependant, de nombreux observateurs s’attendaient à ce que le voyage soit ajourné en raison des protestations qui ont lieu en France contre la réforme des retraites du gouvernement.

    Le journal français L’Opinion a rapporté samedi que la visite devait avoir lieu entre le 2 et le 5 mai, ajoutant que les points les plus importants de son ordre du jour incluraient un discours que Tebboune prononcerait devant l’Assemblée nationale, sur les relations économiques bilatérales.

    Le discours devait également aborder la dimension humaine des relations entre les deux pays, qui est représentée par les millions d’Algériens résidant en France, les Français d’origine algérienne et les générations d’enfants d’immigrés.

    L’Algérie réclame un assouplissement du système français des visas, et l’activation de l’accord sur la circulation des personnes entre les deux pays datant de 1968, qui donne la préférence aux Algériens souhaitant poursuivre des études dans les universités françaises.

    L’ordre du jour, qui a été convenu par de hauts responsables des deux pays, comprend une visite de Tebboune et du président français Emmanuel Macron au palais d’Amboise au cœur de la France, l’emplacement d’une structure en acier représentant l’émir Abdelkader, qui a été emprisonné dans le même lieu au XIXe siècle, après les révolutions populaires qu’il mena contre l’invasion française de l’Algérie.

    Le prince Abdelkader est considéré comme le fondateur de l’État algérien moderne et un symbole de tolérance entre les religions. Il était connu pour avoir défendu les chrétiens de Syrie en 1860 contre la persécution.

    #Algérie #Tebboune #France #Macron #Visite

  • Si Macron n’arrête pas cela, l’Allemagne aura aussi un problème

    Tags : France, Emmanuel Macron, Allemagne, réforme des retraites, manifestations,

    Quelle que soit l’importance d’une réforme du système de retraite français : si Macron ne l’arrête pas, l’Allemagne aura aussi un problème.

    Si la résistance est trop grande, un pas en arrière est souvent plus intelligent qu’une contre-pression. Cela s’applique, par exemple, lorsqu’une table dans le coin ne veut pas passer à travers le cadre de la porte, et cela s’applique également à la réforme des retraites du président français Emmanuel Macron . Une pression supplémentaire est également possible, mais des dommages considérables se produisent alors.

    Des centaines de milliers de Français sont descendus dans la rue depuis des semaines contre le fait que leur président veuille relever l’ âge de la retraite de 62 à 64 ans – et la colère monte. Mais lui, qui trône à l’Élysée, n’a pas été impressionné dès le départ. Même si le Conseil constitutionnel lui a désormais donné son aval , Macron, que l’on peut certes qualifier de talent politique exceptionnel, doit reconnaître qu’il n’est pas malin de poursuivre ainsi cette réforme.

    Le président français a mis la réforme en vigueur samedi. Mais il doit retirer son projet de prestige, du moins pour l’instant, s’il veut éviter que le pire ne se produise : à savoir qu’à la fin de son deuxième et dernier mandat, il devra céder la présidence à la politicienne de droite Marine Le Pen . Aussi importante soit-elle, cette réforme des retraites ne vaudrait pas les dommages collatéraux.

    la relation changerait fondamentalement

    Un président français populiste de droite serait également un problème pour l’Allemagne , et cela changerait fondamentalement les relations entre les deux pays. Dans le passé, Le Pen s’est fait remarquer par des tirades contre l’Allemagne et a annoncé lors de la dernière campagne électorale qu’il voulait mettre fin aux projets d’armement communs. Bien qu’elle ait désormais pris ses distances avec la demande de sortie de la France de l’UE, cela n’augurait toujours rien de bon pour le projet européen. L’année dernière, elle a annoncé qu’elle souhaitait réintroduire des contrôles aux frontières au sein de l’espace Schengen.

    Il est déjà clair que ce scénario n’est pas sans fondement : dans les sondages, Le Pen est celui qui profite clairement de la colère des Français. S’il y avait des élections demain, elle battrait le président sortant. Cette colère ne s’arrêtera pas seulement parce que la réforme est désormais officialisée. Samedi, les syndicats et l’opposition ont appelé à davantage de résistance.

    Sa réforme est vue comme un pur mépris de la population

    Il reste encore beaucoup de temps avant les prochaines élections en 2027 et une décision de vote dépend toujours de plusieurs facteurs. Mais c’est là que le mode de réforme des retraites de Macron est significatif : il a réussi à faire passer sa réforme pour un pur mépris de la part de la population. Cela alimente la haine de l’élite politique – et est un moteur de la montée des populistes de droite. Parce que la lutte est si acharnée et le débat si houleux, cela résonnera longtemps dans la population.

    Au début de son deuxième et dernier mandat, Macron avait promis de devenir un président plus indulgent, et il voulait aussi écouter davantage. Mais il n’a pas réussi à impliquer correctement les syndicats dans le processus de réforme. Et craignant de manquer la majorité à l’Assemblée nationale française, il a fait passer son projet sans vote parlementaire.

    À qui profiterait si Macron arrêtait la réforme après tout ? Les syndicats, qui pourraient vendre cela comme un énorme – leur – succès, ainsi que les grévistes et les manifestants. Mais la population serait également gagnante, la majorité des sondages se prononçant contre la réforme. Et la confiance dans la démocratie.

    « C’est toujours nous qui devons couper les coins ronds »

    En même temps, cela ne veut pas dire qu’une réforme des retraites ne sera jamais possible en France . Une retraite pourrait ouvrir l’espace pour un débat plus large. En cela, les conditions de travail et les injustices devraient jouer un rôle. Parce que Macron a sous-estimé que sa réforme montre un problème bien plus profond : beaucoup ne sont concernés que superficiellement par les retraites , mais en réalité par l’injustice. Beaucoup trouvent la réforme tout simplement injuste, selon la devise : « C’est toujours nous qui devons accepter les compromis ».

    En même temps, c’est lié au monde du travail que beaucoup en France considèrent les retraites comme sacrées. Par exemple, selon une étude du sociologue Luc Rouban, seuls 45% des personnes interrogées estiment que leurs efforts au travail sont valorisés, en Allemagne ce chiffre est de 60%. En France, le chiffre est particulièrement faible pour les personnes à faibles revenus. Sur ce point aussi, Macron devrait montrer de manière crédible la volonté de vouloir améliorer quelque chose.

    Mais il doit d’abord se décider : préfère-t-il assurer la victoire des syndicats ou, dans un avenir prévisible, de l’ailier droit Marine Le Pen ? Il peut encore décider s’il veut vraiment insister sur sa réforme par complaisance et plonger ainsi la France dans le désastre les yeux grands ouverts. S’il en décide autrement, l’Allemagne devrait également le remercier.

    T-Online, 15/04/2023

    #France #Réforme_retraites #Maroc #Allemagne

  • Les Algériens n’apprécient pas l’audace

    Tags : Algérie, France, Mémoire, crimes coloniaux, colonisation, crimes de guerre,

    Depuis des décennies, les Algériens scandent fièrement le slogan « Un, Deux, Trois – Viva l’Algérie ! face à l’adversité. Pourtant, même ce slogan, qui en est venu à représenter le patriotisme et la résilience algériens, rappelle les souvenirs de l’expérience brutale du pays en tant que colonie française. L’Algérie a obtenu son indépendance en 1962 après 132 ans de brutale colonisation française et le massacre de près de 1,5 million d’Algériens(1), mais l’impact du colonialisme français sur la culture, la société et la politique algériennes se fait encore sentir aujourd’hui. L’éducation française a démantelé la nation commune algérienne, l’identité culturelle et la société homogène (2) et le français est toujours parlé par un tiers de la population et enseigné dans les écoles élémentaires algériennes(3).

    Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, le pays a été confronté à des défis importants dans la construction d’un gouvernement et d’une économie stables. Le gouvernement post-colonial a eu du mal à établir des institutions efficaces et à faire face aux héritages du colonialisme, tels que la pauvreté, l’analphabétisme et le sous-développement. En l’absence d’institutions fortes et de l’État de droit, la corruption s’est généralisée et les élites ont utilisé leur pouvoir et leurs relations pour s’enrichir aux dépens de la population.

    Suite à la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en 2019, l’instabilité sociale et politique a ravagé le pays, l’esprit révolutionnaire étant à son apogée alors que les Algériens continuent de protester contre leur gouvernement corrompu actuel. Pourtant, malgré les vaillants efforts de la nation pour recoller les morceaux de sa démocratie brisée, la France est simplement restée les bras croisés. Lorsqu’on lui a présenté l’occasion idéale de commencer à réparer les énormes dégâts qu’elle a causés à l’Algérie, la France n’a rien fait.

    Ce n’est qu’une fois que la France assumera l’entière responsabilité de leur odieuse colonisation et offrira amende honorable au peuple algérien ainsi qu’aux pays d’Afrique colonisés par la France, que le gouvernement algérien devrait être ouvert aux relations et commencer à guérir correctement en tant que nation avec l’aide du gouvernement français. En attendant, les Algériens vivent avec les souvenirs des martyrs, des montagnes de crânes et des vallées de sang versé sur le chemin de son indépendance alors que le président français exprime peu d’inquiétude.

    Les événements

    La conquête française de l’Algérie, qui a commencé en 1830, n’était pas simplement une entreprise coloniale, mais plutôt un effort pour étendre la souveraineté française sur un territoire qui a ensuite été considéré comme faisant partie intégrante de la France métropolitaine(4). L’annexion de l’Algérie au contrôle français ne s’est pas limitée à une simple influence politique ou économique, mais a également englobé l’intégration sociale et culturelle avec la nation française. Ce lien profondément enraciné est souligné par des mesures telles que la mise en œuvre de la loi et de la langue françaises, ainsi que la migration des colons français vers l’Algérie. Le résultat était une possession coloniale distincte des autres colonies françaises, car elle était considérée comme une extension naturelle du territoire français. Les Français, les Maltais, les Italiens et d’autres puissances coloniales se sont tous installés à travers l’Algérie, avec une affinité particulière pour la région ensoleillée de l’ouest d’Oran. C’était un mode de vie agréable et confortable pour bon nombre de ces colons européens. Cependant,(5) Les partis nationalistes algériens, tels que le Parti du Peuple Algérien (Parti du Peuple Algérien), existaient depuis des années avant la révolution. Ce n’est qu’avec le temps qu’ils sont devenus de plus en plus radicaux en réalisant qu’ils ne pourraient pas accomplir leur souveraineté par des moyens pacifiques.

    Le 31 octobre 1954, la guerre d’indépendance de l’Algérie commence. Le Front de libération nationale (FLN) l’a dirigé dans le but de restaurer la liberté de l’État algérien et de développer une fois pour toutes une social-démocratie. Ce qui a suivi a été un voyage épuisant vers l’autonomie, officiellement considéré comme la guerre d’Algérie. Les nationalistes algériens se sont battus principalement par le biais de la guérilla ou de l’assistance diplomatique à l’étranger. Après sept longues années de combats et de massacres, la France et les dirigeants du FLN signent un accord de paix (7) pour marquer la fin de la guerre. Le combat le plus important pour la justice et la restitution avait commencé. L’Algérie continue de combattre les fantômes de ses colonisateurs.

    La Ratonnade

    Il y avait eu des récits de multiples cas dans lesquels les Français exerçaient leur autorité de manière inhumaine, à la fois avant et tout au long de la guerre d’indépendance. Que ce soit tout au long de la guerre ou après sa conclusion, les Français ont trouvé d’innombrables moyens de narguer les Algériens et de leur rappeler les luttes de leur passé. Le 17 octobre 1961, alors que la guerre touchait à sa fin, près de 30 000 Algériens sont descendus dans les rues de France pour protester contre le couvre-feu préjudiciable imposé aux musulmans algériens. Les autorités étaient déterminées à faire taire les manifestants. Presque immédiatement après le début, les autorités policières ont commencé à utiliser la force brutale, tuant des manifestants et même jetant des corps vivants dans la Seine. Les historiens et les responsables ont convenu que le nombre de morts de cette nuit-là s’élevait à plus de 100. (8) Le gouvernement français n’a pas fait grand-chose pour s’excuser du massacre. À l’occasion de son 60e anniversaire, le président Emmanuel Macron a fait une tentative de reconnaissance décevante, affirmant que les crimes commis par la police française étaient « inexcusables ». (9) Plus troublant encore dans cette entreprise de « représailles » fut le retour de 24 crânes algériens du Musée de l’Homme en 2020. Ces crânes appartenaient aux combattants de la liberté d’Algérie et leur placement dans un musée français rappelle la domination coloniale brutale. En 2022, des documents ont révélé que seuls six de ces crânes appartenaient à des résistants, (10) les autres provenaient d’origines inconnues. Comme prévu, le bureau du président Macron a refusé de commenter l’échange. Il semble que les actions sadiques du gouvernement français se soient maintenant manifestées par des tentatives politiques confuses de rapatriement.

    Réparations paresseuses

    Pour témoigner du comportement prétendument sincère et vraiment tolérant du gouvernement français alors qu’il tente de rétablir les relations avec l’Algérie, on peut observer les déclarations les plus récentes du président Macron. Pas plus tard que le 12 janvier 2023, le président Macron a déclaré qu’il ne « demanderait pas pardon » à l’Algérie pour la colonisation française car « ce mot romprait tous nos liens ». (11) Les cicatrices douloureuses laissées par l’impérialisme français ont été ignorées dans la carrière de Macron. Les paroles de Macron n’ont d’impact que si des mesures sont prises à leurs côtés.

    Le gouvernement français est à une époque où il vise à remodeler ses relations avec les pays africains qu’il a colonisés. Au milieu de cela, ils ont pris des engagements paresseux et creux pour rapatrier les œuvres d’art et les vestiges de l’époque coloniale. Alors que l’actuel président algérien Abdelmadjij Tebboune a accordé à la France l’accès aux ressources de l’Algérie, la France a réduit le nombre de visas pour son pays. Selon le politicien islamiste algérien, le cheikh Ali Belhadj a qualifié les visites de Macron en 2022 de « une colonisation douce, un vol des ressources du peuple algérien ». L’Algérie continue de souffrir des effets de la colonisation aujourd’hui. L’absence d’excuses permet au gouvernement français de se glisser lentement dans les plis de la politique algérienne et de ses riches ressources.

    Il est évident que la France doit assumer l’entière responsabilité de sa colonisation odieuse et offrir amende honorable à l’Algérie et aux autres pays colonisés par la France en Afrique avant toute tentative de réconciliation. Les récentes déclarations du président Macron concernant la colonisation française ont été critiquées comme creuses, et l’Algérie continue de ressentir les effets durables de son passé.

    Les références

    [1] « La guerre d’indépendance de l’Algérie ». Encyclopædia Britannica. Encyclopædia Britannica, inc. Consulté le 10 février 2023. https://www.britannica.com/place/Algeria/The-Algerian-War-of-Independence.

    [2]Hamitouche, Youcef. « Politique éducative du colonialisme français en Algérie et son impact sur la culture et la société algériennes. » Maison. Consulté le 10 février 2023. https://nomadit.co.uk/conference/africaknows/paper/57571#:~:text=With%20the%20French%20colonization%2C%20Algeria,spreading%20French%20education%20in%20Algeria .

    [3]Caulcutt, Clea. « Le passage de l’Algérie à l’anglais signale l’érosion de l’emprise de la France. » POLITIQUE. POLITICO, 2 septembre 2022. https://www.politico.eu/article/algerias-move-to-english-signals-erosion-of-frances-global-influence/#:~:text=Arabic%20and%20Tamazight %20sont%20les,ipar%20un%20troisième%20des%20Algériens.

    [4] Noor Al-Deen, Hana. « L’évolution de la musique Rai – Hana Noor Al-Deen, 2005 – Sage Journals. » Consulté le 10 février 2023. https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0021934704273906.

    [5]« Règle coloniale ». Encyclopædia Britannica. Encyclopædia Britannica, inc. Consulté le 10 février 2023. https://www.britannica.com/place/Algeria/Colonial-rule.

    [6] Ibid., « La guerre d’indépendance algérienne ».

    [7] « Trêve franco-algérienne – Histoire ». Consulté le 10 février 2023. https://www.history.com/this-day-in-history/french-algerian-truce.

    [8]Chemam, Mélissa. « Massacre de Paris : 60 ans après, la France doit faire face à son passé colonial. » Histoire | Al Jazeera. Al Jazeera, 17 octobre 2021. https://www.aljazeera.com/opinions/2021/10/17/17-october-1961-60-years-on-france-must-face-its-colonial-past.

    [9]Rouaba, Ahmed. « Comment un massacre d’Algériens à Paris a été dissimulé. » Nouvelles de la BBC. BBC, 16 octobre 2021. https://www.bbc.com/news/world-africa-58927939.

    [10] Méheut, Constant. « La France a restitué 24 crânes à l’Algérie. Ils n’étaient pas ce qu’ils semblaient. Le New York Times. The New York Times, 17 octobre 2022. https://www.nytimes.com/2022/10/17/world/europe/france-algeria-restitution-skulls.html.

    [11] « Macron ne demandera pas le ‘pardon’ de l’Algérie pour le colonialisme. » Nouvelles politiques | Al Jazeera. Al Jazeera, 12 janvier 2023. https://www.aljazeera.com/news/2023/1/12/macron-will-not-ask-algeria-for-forgiveness-over-colonialism.

    [12] « Les islamistes, analystes et utilisateurs des médias sociaux algériens décrivent la visite de Macron en Algérie comme une » colonisation douce « , exigent des excuses et des réparations. » MEMRI. Middle East Media Research Institute, 2 septembre 2022. https://www.memri.org/reports/algerian-islamists-analysts-and-social-media-users-describe-macrons-visit-algeria-soft.

    Source

    #Algérie #France #Colonisation #Crimes_coloniaux

  • La police d’Amsterdam arrête un manifestant qui chargeait Macron

    Tags : Emmanuel Macron, Pays Bas, France, Amsterdam,

    La visite du président français Macron au parc scientifique d’Amsterdam mercredi après-midi a failli mal tourner. Un manifestant a couru vers le président en criant en français. La police d’Amsterdam a réussi à l’arrêter juste à temps. Regardez l’incident ci-dessus.


    Pour la première fois en 23 ans, un président français effectue une visite d’État aux Pays-Bas. Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, a été reçu par le roi Willem-Alexander et la reine Máxima pour un banquet d’État. Pour l’occasion, Macron a sorti son meilleur néerlandais à la fin de son discours.

    Auparavant, il avait également prononcé un discours à l’Institut Nexus d’Amsterdam sur sa vision de l’avenir de l’Europe. Ce faisant, il a été interrompu par des manifestants.

    Où est la démocratie française ? Où et quand l’avons-nous perdue ? », a scandé un homme. La réforme des retraites et le climat ont également été évoqués. M. Macron a répondu brièvement, soulignant qu’une conférence n’était pas le lieu pour protester. Les manifestants ont finalement été expulsés de la salle.

    #France #Macron #PaysBas

  • The announced end of Western hegemony

    Tags: Ukraine, Russia, China, United States, Europe, France, Emmanuel Macron, ammunition,

    by Djamel Labidi

    In the few months since the start of the war in Ukraine, the world has changed. Admittedly, the changes accumulated slowly, before they appeared all at once, under the thrusts given by Russia to the old world order and Western hegemony.

    Whatever happens, whether or not we agree with Russia’s action in Ukraine, the world will never be the same again. All the opposing camps agree to recognize this, the leaders of the Western world as well as those of the rest of the world.

    The West is naked

    Thanks to the war in Ukraine, the peoples of the world are discovering, flabbergasted, that the West is, militarily, naked. He does not have enough weapons to give to the Ukrainian regime. It has no stocks of light or heavy ammunition to oppose to a Russia which has a powerful war industry and which massively produces this ammunition as well as very varied armaments. It was the French general Thierry Bukhard who warned, recently, on February 26, in an interview with the French weekly “Le journal du dimanche”, against the shortage of ammunition in Western countries. The Financial Times reports that the German army’s arms stocks would be sufficient for only a few days, while the German Chief of Staff simply states that he has no army. . A large part of the “Leopard” tanks are broken down due to lack of maintenance. This is also the case for those purchased by European countries.

    In fact, all European armies are destitute and incapable of facing a high intensity war. This partly explains, alongside the fear of escalation, the procrastination in supplying arms to Ukraine. President Macron and his predecessors tried to mask, through contradictory declarations, the shortage of French weapons as soon as it was necessary to deprive themselves, in pain, for the benefit of Ukraine of guns and tanks, in reduced numbers , owned by France.

    Even the United States is struggling to supply the Ukrainian armed forces with ammunition. They went so far as to ask Israel and South Korea to supply them from their stockpiles of American weapons, while accusing the Russians of supplying them from North Korea. Do as I say and don’t do as I do.

    Western countries no longer have the same military status. Today, for example, when a delegation from the UK Ministry of Defense arrives in Algeria, as recently, the event is now trivial and goes virtually unnoticed. And when military delegations go to France to meet with their counterparts, we bet they must realize that the French army does not have much to offer to face a high intensity war. Times have changed.

    The Decline of Economic Hegemony

    No the West is no longer the same. Economically, China competes with the United States for the first place in the world economy. If we evaluate their reciprocal GDP in nominal dollars, China is still second, but if we evaluate it in purchasing power parity (PPP), it is already far ahead of the United States. The countries currently constituting the BRICS will represent, in 2030, 50% of the world’s GDP, not to mention those who will join them.

    Currently, Western propaganda tries to reassure itself by saying that Russia has a GDP of the order of that of Spain, but how then to explain its considerable military power and that it can face all the Western States. We must take into account here again the real economy and the production of material wealth. Moreover, in terms of GDP by purchasing power parity, Russia is the world’s sixth largest economy. In this new order that is taking shape, the new prospects for cooperation with and between the rest of the world, India, China, Russia, Brazil, Iran, Asia, Africa, Latin America now seem limitless. The dollar begins to lose its supremacy and with it the dictatorship of the Western financial system.

    The United States says that the war in Ukraine has united Europe and NATO. It’s wrong. It is exactly the opposite, at least in the medium and long term. The truth is that this war revealed and reinforced the total domination of the United States over Europe, the crushing of it by an extra-European power. It showed a Europe subject to the predominance of American interests. It is also one of the significant elements of the end, in perspective, of Western hegemony. That the United States manages to destroy, as the whole world suspects them, the Nord Stream gas pipeline, to definitively put an end to the supply of energy by this gas pipeline to Germany, one of their main allies, then that they impose on their ally prohibitive energy costs, which they thus weaken, without qualms, its economy, and that of other European States, for the sole benefit of theirs, this cannot be endured in the long term and can only leave traces. This is one of the aspects of the disarray and irresponsibility of American leaders in the context of the end of their unchallenged reign. If their responsibility is confirmed, they would thus have committed an act of extreme gravity, an act of sabotage, an act of international terrorism. It is surprising not to see this stressed enough in the West, and in the first place by the German leaders. Are they afraid of Americans? The Americans have thus opened Pandora’s box, at the risk of a situation of generalized chaos, where everyone would consider themselves entitled to destroy the gas pipelines and oil pipelines, the adversary’s submarine cables, telephone cables, cables internet communications, information highways. It seems, with the danger of a nuclear war, the most worrying event for the future.

    The Media

    One of the most obvious signs of the decline of Western hegemony is the degradation of communication and information ethics in many Western media. The evolution had begun in previous decades, at the same time as the United States asserted its unchallenged domination over the world. With the Ukrainian conflict, it has worsened terribly.

    Information is just propaganda. And the propaganda is brutal, coarse, caricatural, without nuance, and above all terribly aggressive. TV hosts, editorial writers, journalists, will give you without flinching, for the Russian losses, figures so enormous that they would suppose the disappearance of the Russian army. We insist that « Putin is lying », without saying about what and when he did not do what he said, We will carefully, regularly, revive the theme of Putin’s judgment when we know very well makes no sense. But the main thing is not there, it is a question of devaluing it and with it Russia, by seeking to inferiorize the country by implying that it is likely to be defeated and submitted, like the West. did for other countries.

    Astronomical figures are put forward for Putin’s personal fortune, with no proof being offered except for some bizarre videos of President Putin’s alleged properties, like glossy hotel flyers. Only the comment in Off says that this belongs to him. But what the hell would he do with a fortune he cannot enjoy given his visibility, his overwhelming responsibilities and his presence on all fronts. Coincidentally, the figures of his fortune put forward are around 300 billion dollars, exactly the amount of Russian state funds frozen by the United States and other European countries and which they would like to appropriate, and of which the he European Union and President Zelensky are loudly calling for the allocation to Ukraine “for its reconstruction”.

    We remember that the same techniques and the same themes had been used against Presidents Saddam and Kadhafi. Despite the difference in size and power of the adversary, this time Russia, we recycle them. Unawareness of the balance of power, delirium, or the desire to diminish the adversary? It all sounds like deja vu, deja vu. Similarly, the United States and its allies insisted that Saddam and Gaddafi were lying when they accepted UN terms and that supporters of the intervention feared that this would prevent it. In the same way, the theme of their trial was constantly evoked. In the same way astronomical figures of their personal fortune were given and which again strangely corresponded to the funds of the frozen Iraqi and Libyan states in the United States and elsewhere in the West. So when the peoples of the world remind the West of these conflicts about Ukraine, they don’t stray from the subject as Western leaders tell them with annoyance. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony.

    The worst horrors

    On the sets the worst horrors are told about Russia, without any restraint. Journalists spoke impassively of the 200,000 to 700,000 Ukrainian children deported to Russia, children “four years old! “raped. The only thing that hasn’t been said (yet?) is that the Russians are… cannibals.

    Western television sets have become places where we gossip, where we fantasize. Coherence, logic, likelihood do not matter, the imagination is limitless, we are faced with information as a whole, entirely conspiratorial. But there are sometimes hiccups, moments when the truth suddenly emerges, quite involuntarily. It was this French general, General Nicolas Richoux, who exclaimed, annoyed by certain reservations made in the United States by the Republican party on the financing of the war in Ukraine: « The American army is in the process of pay the Russian army for 5% of its budget (40 billion dollars out of 800 billion, NB), anyway! Who could be against such a result in the United States! (LCI news channel, January 7, 2023)

    To explain Putin’s great popularity among his people, the entire Western organic intelligentsia, academics, editorialists, civilian and military analysts obviously linked to pharmacies and other services, come to say that it is the spirit of Russian submission, characteristics of the Slavic soul. The Russian “political exiles”, of which each plateau wants to have a representative, are asked to confirm. They do it with alacrity. They even add more. Here, as elsewhere, throughout centuries of hegemony, the West has always produced this type of Westernist elites and the self-hatred they carry. This is proof that the Western ideology has functioned everywhere as a dominant ideology.

    « The True Lie »

    The Americans continue to spread throughout the West their new information techniques, those of the theory of the « true lie » (1), by virtue of which it is considered that « lies can be useful », when they can prevent a bad event. Thus China was accused of having the « intent » (emphasis the word) to supply arms to Russia and the United States said it was « convinced » (emphasis again) that the China provides satellite information to Wagner. Based on these conceptions of a virtual or potential truth, conclusions, predictions of a simple analysis, or simple hypotheses could be considered as information since they « could take place ». Listen carefully to the propaganda, and you will see that it is, for the most part.

    Where is the time of the major Western news organizations that served as a benchmark for their objectivity of facts, even in times of war. They diffused the Western influence among Westernized elites seduced by a freedom of tone and a quality of debates which existed little in their country.

    On the question of information, the West, and especially the Americans, are making a strategic error: that the media can do anything, and that it is simply a question of seizing the minds of the people. In this they are mistaken. Facts are stubborn. Opinion cannot be fabricated, and even less so against a nation’s own interests. The opinion of the rest of the world on the West is proof of this. It is hostile to the West despite the considerable effort of Western propaganda aimed at it. If in Western countries, this propaganda has an impact it is that many, in the population, still believe to find their interests, a benefit and privileges on other peoples through Western hegemony. But even there, many, more and more.

    Disarray

    In fact the West is in disarray. He has isolated himself, or more exactly he continues, blind, to isolate himself from the rest of the world. Even the terms he now uses reveal this isolation. He no longer speaks, or very rarely, of the international community. He no longer sees the world. The West is increasingly alone. The West unites with the West, and it applauds itself. President Zelensky’s last tour of the parliaments of the United States, the United Kingdom, Brussels, the European parliament, is a striking image of this. People rushed to take a photo with President Zelensky, people frantically applauded the toreador, the gladiator, while Ukrainians and Russians killed each other in Bakhmut.

    The West is shrinking more and more in on itself, without realizing it. . It no longer associates other countries of the world with its destiny. When he speaks of himself, he says the West outright, and sometimes even simply NATO. He makes a good separation between himself and the other nations of the world. He says he is crudely defending his interests. He sometimes adds, as the Ukrainian leaders do, the « civilized world », to distinguish it well from « barbarians », outbidding neophytes.

    The West is worried

    Today the West is worried. He watches every day for the slightest sign of divergence or estrangement between China and Russia, or of revolt in these countries. He shoots down…weather balloons.

    We are far from the great era of a West confident in itself, sure of itself, from the great era of Western ideology, where the West thought of itself as the world, where it claimed freedom, democracy, liberalism, where he was convinced of the power of the values ​​he proclaimed to solve all human problems.

    He made his own totems fall today. It has attacked the sacrosanct principle of private property by stealing the money entrusted to its banks by sovereign states and by confiscating the property of people for the sole reason that they are citizens of a foreign country. with which they nevertheless declare that they are not belligerent. He himself attacked his sacrosanct rule of « free and fair competition », cynically trampling it underfoot to suit his interests. He thus attacked the principle of freedom of expression and competition in matters of information, by prohibiting, from the start of the war in Ukraine, alternative means of information, and in particular the Russian media, that it once had the reputation that « it did not act like totalitarian states ». He is even thinking of supervising social networks. He attacked the principle of freedom of trade and economic exchanges, giving himself the sovereign right, outside of any decision of international law, to economically sanction countries and peoples, to prohibit ports and airports to their ships and their planes. In short, he himself denied all the values ​​that he said he wanted to spread in the world, and in the name of which he justified his armed interventions.

    Another sign of decline is that the West is no longer producing great leaders. Heads of State or Government like Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Ms Liz Truss, etc. .obviously don’t have the stature of a Xi Jining, a Vladimir Putin, a Narendra Modi or an Erdogan, whatever one may feel about them. In Ukraine, it is an actor who has been deemed the most suitable for this role of head of state.

    The ruling elites of the West are out of a universalist project, a new vision of the future of the world. This vision is now found in the opposing camp, that of a world rid of all forms of hegemony, of a world freed from the dictatorship of the dollar and the blackmail of economic sanctions, a world of nations with equal rights, where the Sovereignty is the guarantee of mutual respect as well as the freedom of citizens, in short a world where international democracy allows the development of national democracy.

    The incessant Western references to democracy, freedom and human rights now appear as empty slogans, not very credible, a broken record that the non-Western world welcomes with a gaze that is both polite and doubtful. They are no longer successful except in Westernist minorities who subsist here and there. Although the West has pampered these elites, giving media coverage to their most loyal intellectual representatives, they no longer have any other function than to reassure them, thus blinding them to the new realities of the world.

    Another symptom of a chilly West, which closes in on itself, is this panicky fear of emigration. We are far from this serene West which demanded in Helsinki in 1975 the end of the « Iron Curtain », the opening of borders and the free movement of people. We are also a long way from the period when the Bushes could bring together 35 states, in the name of democracy, to attack Iraq.

    We are obviously living today in a period of profound historical change, perhaps the greatest that has occurred in the modern period. These periods of mutation, of transformation are the most dangerous. The end of Western hegemony would only be justice. It would be beneficial for everyone, including Western peoples whose relations would be normalized with other peoples.

    But we should not rejoice too much for the moment of this historical development. History has taught us how dangerous forces in decline are because they perceive it as a tragedy, as their end. Can humanity achieve this turning point without sinking into a global confrontation? For today’s world, at least for the most conscious leaders, all the questions of geopolitics come down to this one: To be or not to be.

    (1) The new information war or “the truth if I lie” by Djamel Labidi

    Source

    #West #United States #Russia #China #Ukraine