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  • Déclaration commune Tebboune-Macron: ce qu’il faut retenir

    Déclaration commune Tebboune-Macron: ce qu’il faut retenir

    France, Algérie, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune,

    Le Président français a achevé sa visite en Algérie hier samedi avec la signature d’un nouveau «partenariat renouvelé» et la promesse d’un nouveau départ des relations algéro-française. Le Président de la république, Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé à la fin de la visite dans un point de presse qualifiant la visite de « très réussie »

    Abdelmadjid Tebboune : «Une visite très réussie qui a remis beaucoup de choses à leur place»

    Intervenant lors d’une conférence de presse commune au salon d’honneur de l’aéroport Houari-Boumediene, juste avant le retour de la délégation française conduite par le président français Emmanuel Macron, le président Abdelmadjid Tebboune dira : «Avec le président Macron, il nous a paru nécessaire d’exprimer, nous-mêmes, les résultats de cette visite excellente, nécessaire et utile pour la relation entre nos deux pays. Je pense que c’est une visite très réussie qui a remis beaucoup de choses à leur place et qui a permis un rapprochement qui n’aurait pas été possible s’il n’y avait pas la personnalité même du président Macron. Et je le remercie de cette visite», référence faite à certains lobbys dénoncés déjà par Tebboune, qui font tout pour torpiller les efforts de nos deux nations à avancer et aller de l’avant.

    «La commission sera composée d’historiens, presque apolitique»

    Sur la question de l’histoire et la mémoire, le président Tebboune annoncera : «Nous nous sommes mis d’accord sur la mise en place d’une commission d’historiens, presque dépolitisée, pour traiter de la mémoire selon l’histoire, et non pas sur le plan politique. Je pense que la commission pourrait être installée dans les 15-20 jours qui suivent. Sur le temps qui leur est imparti, nous avons parlé d’une année, moins peut-être, si le travail est terminé avant, ou plus si le travail le demande, et ce sera tant mieux car les bonnes choses prennent du temps.»

    «L’Algérie défendra toujours l’Afrique»

    Sur les actions communes, il ajoutera : «Nous nous sommes entendus sur l’avenir qui nous concerne tous les deux, la France en tant que première puissance européenne au sein du Conseil de sécurité et membre très influent, et l’Algérie en tant que l’une des premières puissances africaines. Nous allons agir ensemble dans beaucoup de domaines, en dehors de l’Algérie et de la France, dans l’intérêt de l’Afrique que nous défendons toujours, et dont la France est assez proche. Je pense que ce rapprochement va nous permettre d’aller très très loin.»

    «Une première qui augure d’actions communes»

    Le président algérien ne manquera pas de mettre en relief l’implication des responsables sécuritaires dans cette visite en relevant : «Et vous aurez noté, du moins pour la presse algérienne, que c’est la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie qu’une réunion s’est faite avec la présence des deux présidents et de tous les services de sécurité, y compris l’armée des deux côtés. Cela augure d’une action commune dans l’intérêt de notre environnement géopolitique.»

    Emmanuel Macron : «Beaucoup reste à faire»

    «Nous avons passé quelques jours forts et émouvants, et nous avons construit les fondements de ce qui est à venir. Nous avons complété les dispositifs déjà existants par un haut conseil que nous tiendrons, l’un et l’autre, et nous allons suivre la relation et son évolution. Nous avons tenu, hier (NDLR : vendredi), et pour la première fois, une réunion des chefs d’état-major et des directeurs compétents sur les questions de sécurité et les questions militaires qui étaient extrêmement importantes pour nos deux pays, pour la coopération à la fois régionale et mondiale, et nous avons, à travers cette déclaration, jeté les bases sur plusieurs questions de coopération nouvelle», dira d’emblée Macron.

    «Ouvrir les archives et traiter les sujets sensibles»

    Sur la question mémorielle, le président français dira : «Sur les questions de mémoire ô combien importantes, nous avons décidé, pour la première fois aussi, de mandater ensemble des historiens, d’ouvrir les archives et traiter tous les sujets sensibles de part et d’autre. Nous en tirerons les conséquences sur la base d’un travail scientifique. Nous avons aussi décidé, sur le plan économique, technologique, de l’innovation, de l’énergie, de la culture, du sport et de tant d’autres sujets, de bâtir ce nouveau partenariat pour la jeunesse, et de le faire avec plusieurs sujets qui sont nommément spécifiés dans cette déclaration commune.»

    «Permettre à nos compatriotes de pouvoir circuler plus facilement»

    «Sur les sujets de mobilité, si sensibles, tant de nos binationaux, de nos diasporas et de nos compatriotes de part et d’autre de la Méditerranée, je crois que nous avons clarifié les sujets, avec la volonté partagée de traiter les questions de sécurité et de lutter contre tous les trafiquants, et en même temps de permettre à tous ceux et celles qui ont une activité, un cœur, des envies et des ambitions des deux rives de pouvoir circuler plus facilement. Maintenant, ce qu’il nous reste à faire est plus sérieux, et nous nous sommes dit, avec Monsieur le président, que c’est que ce nous allons scander les prochains mois, d’abord dans les prochaines semaines avec une réunion des premiers ministres et des membres du gouvernement qui se tiendra ici même en Algérie, puis des visites bilatérales pour scander cet agenda», explique le président français, qui conclut par ces mots : «Nous allons œuvrer, avec toutes celles et tous ceux qui sont présents dans cette salle, à ce que l’intimité se renforce en ayant un dialogue permanent sur tous les sujets, y compris les sujets qui, parfois, nous ont empêchés d’aller de l’avant, notamment ceux de la mémoire et de l’histoire qui revenaient sans cesse. Nous avons un passé commun, il est complexe, douloureux, et il a pu parfois comme empêcher de regarder l’avenir. Nous vivons un moment unique qui, je l’espère, va nous permettre de regarder ce passé avec beaucoup d’humilité, volonté de vérité, mémoire et histoire.»

    B. A.

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    #France #Algérie #Macron

  • Algérie France: Réunion des responsables des  renseignements

    Algérie France: Réunion des responsables des renseignements

    Algérie, France, Emmanuel Macron, services secrets,

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé vendredi avec son homologue français, M. Emmanuel Macron, une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République. « Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, vendredi 26 août 2022, avec son homologue français, M. Emmanuel Macron, une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays », lit-on dans le communiqué.

    Ont pris part à la réunion, du côté algérien, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), le directeur général de la lutte contre la subversion, le directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) et le directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE).

    Ont participé à la rencontre, du côté français, le ministre des Armées, M. Sébastien Le Cornu, le Chef d’Etat-Major des armées, le Général d’Armée Thierry Burkhard, et le directeur général de la sécurité extérieure, a précisé la même source.

    Cette réunion de coordination est « la première du genre à ce niveau depuis l’indépendance, les deux parties ayant procédé à un échange de vues sur les questions de sécurité d’intérêt pour les deux pays », a souligné le communiqué, ajoutant qu’ »elle vient confirmer la volonté des présidents des deux pays de développer les relations bilatérales dans divers domaines pour les hisser au niveau escompté ».

    APS

    #Algérie #France #Macron

  • Maroc : La triste fin d’un monarque

    Maroc : La triste fin d’un monarque

    Maroc, Union Européenne, France, Occident, Mohammed VI, diplomatie, Israël, normalisation,

    Au bord de la rupture diplomatique avec la Tunisie, en froid avec l’Union européenne et très énervé contre la France et l’Italie, le Royaume marocain ne sait plus où donner de la tête. Cet isolement diplomatique aggrave une situation interne au bord de l’explosion, aux plans social, politique et économique.

    L’actualité de ces derniers jours démasque un régime aux abois et sans aucune ressource pour rebondir. Avec un roi malade qui ne gouverne plus, une armée trop muette face au déferlement humiliant d’Israël et une répression systématique de toute expression démocratique, le Makhzen court à sa perte et risque de perdre le seul lien avec le peuple marocain, autour de la prétendue marocanité du Sahara occidental.

    Les derniers événements démontrent en réalité que Rabat a été dénudé par la communauté internationale. Son activisme, jusqu’à il y a quelques semaines « débordants » sur la scène régionale depuis la normalisation des relations avec l’entité sioniste pour faire oublier le régime de l’Apartheid dans les territoire occupés du Sahara occidental, est tombé au niveau zéro. Le Makhzen en arrive à annuler une rencontre avec le responsable des Affaires étrangères à l’Union européenne et lâché ses relais, dans une tentative de noircir l’image de la France, dont le président a conclu une visite réussie en Algérie. Autant dire que les gesticulations du Palais royal, dans une tentative désespérée de maintenir le couvercle démocratique, auront eu un effet contraire.

    La stratégie du chantage et du mensonge éhonté adopté par le Maroc en guise d’actions diplomatiques a été un énorme ratage. Mohamed VI apprend à ses dépends que les relations internationales ne se règlent pas par des méthodes mafieuses. La diplomatie est un métier noble, dont le chef de la diplomatie marocaine en ignore les règles et les us. L’erreur du Makhzen a consisté à vouloir vendre aux grandes puissances quelques illusions passagères, sachant que les grands de ce monde n’ont rien à faire des histoires de droits de l’homme tant que leurs intérêts sont saufs dans une région du monde. Mais le roi a oublié que ces intérêts-là peuvent évoluer et prendre en considération des aspects plus stratégiques que de simples calculs immédiats.

    Il semble donc que l’erreur du Maroc a été de compter exclusivement sur la normalisation avec Israël comme l’axe central de son action, au point d’être totalement isolé au plan africain et méditerranéen. Mohamed VI, comme son père Hassan II, s’est cru plus proche des occidentaux que des «indigènes» d’Afrique et d’ailleurs. Son comportement, depuis son accession au pouvoir, donnait la nette impression d’une volonté de se dissocier de ses racines pour s’offrir à l’Occident. Pour se faire, il n’a pas hésité à faire concession sur concession, jusqu’à en perdre son identité. Il a oublié que les occidentaux n’ont que faire des largesses royales. Ils ont des desseins eux. Et force est de constater que le moment de voir ailleurs est arrivé pour eux. Mohamed VI, c’est déjà du passé.

    Par Nabil G.

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    #Maroc #Mohammed_VI #Occident #Diplomatie

  • La visite de Macron en Algérie : Réconciliation raffermie

    La visite de Macron en Algérie : Réconciliation raffermie

    France, Algérie, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a signé, hier dans l’après-midi, avec son homologue français, Emmanuel Macron, « la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé », peu avant que la visite du président français en Algérie prenne fin.

    La signature de la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé entre les deux pays a été précédée par la signature de cinq (5) accords de coopération bilatérale dans plusieurs domaines, a savoir l’accord de partenariat et de coopération avec l’Institut Pasteur, et une convention de partenariat scientifique entre les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des deux pays.

    En outre, les deux parties ont procédé à la signature d’un protocole d’accord entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et le ministère français des Sports, concernant les Jeux Olympiques et Paralympiques prévus a Paris en 2024.

    La cérémonie de signature s’est déroulée au salon d’honneur de l’aéroport international Houari-Boumediene, en présence des délégations des deux pays.
    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est entretenu, au salon d’honneur de l’aéroport international Houari-Boumediene, en tête-à-tête avec son homologue français, Emmanuel Macron.

    Le Président français avait regagné, peu auparavant, Alger en provenance d’Oran, au troisième et dernier jour de sa visite officielle en Algérie, entamée jeudi à la tête d’une délégation.

    Une brève visite de Macron à la wilaya d’Oran

    Le président de la République française, Emmanuel Macon a effectué, hier, en compagnie d’une délégation, une visite à Oran, où il s’est rendu à la basilique de Santa Cruz, à la boutique « Disco Maghreb », au centre-ville, avant de rencontrer l’élite sportive oranaise au palais des sports « Hamou Boutelelis » à M’dina Djedida.

    La visite du président français, accompagné par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, des autorités locales, a débuté au niveau de la basilique de Santa Cruz, surplombant la ville d’Oran, où il a assisté à une présentation sur ce site.

    Au centre-ville d’Oran, le président français s’est rendu à la boutique « Disco Maghreb », un label de la musique raï des années 1980 et 1990, devenu célèbre sur la scène mondiale après la sortie du récent vidéoclip éponyme de la star internationale DJ Snake.

    Cette visite à Oran s’est achevée au palais des sports « Hamou Boutelelis » à M’dina Djedida, où le Président Macron a assisté à un spectacle de break dance, animé par de jeunes artistes au cours duquel il a eu l’occasion d’échanger avec des jeunes sportifs d’élite présents sur les lieux.

    Rencontres bilatérales entre des ministres algériens et leurs homologues français
    Des rencontres bilatérales ont eu lieu, jeudi soir au siège de la présidence de la République, entre plusieurs ministres algériens et leurs homologues français, en marge de la visite officielle du Président français, Emmanuel Macron, en Algérie.

    Ces rencontres ont concerné le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avec son homologue Catherine Colona, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, avec son homologue Gérard Darmanin.

    Les rencontres ont concerné également le ministre des Finances, Ibrahim Djamel Kessali, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le ministre de l’Industrie, Ahmed Zerghdar, avec le ministre des Finances et de l’Economie, Bruno le Maire, en présence du Président-directeur général de Sonatrach, Tewfik Hakkar.

    Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag, s’est entretenu, quand à lui, avec son homologue Emilie Castra et la ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, avec son homologue Ryma Abdelmalek. Auparavant, le Président de la République a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue français, qui s’est élargi, par la suite aux membres des délégations des deux pays.

    Le Président français visite Djamaâ El-Djazair

    Le président de la République française, M. Emmanuel Macron, a effectué, avant-hier une visite à Djamaâ El-Djazair à El Mohmmadia (Alger).

    Durant sa visite, M. Macron et sa délégation étaient accompagnés par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Mohamed Tarek Belaribi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, et le recteur de Djamaâ El-Djazair avec rang de ministre, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini.

    Le Président français a contemplé cet édifice religieux, culturel et scientifique, en écoutant les explications fournies par les responsables de cette mosquée, la plus grande d’Afrique et la troisième plus grande au monde, après la mosquée Al-Haram à la Mecque et la mosquée Al-Nabawi à Médine.

    A la fin ce cette visite, des cadeaux symboliques ont été remis au chef d’Etat français et sa délégation.

    Dans la matinée, Macron s’était rendu au cimetière européen de Bologhine (ex-Saint-Eugène) à Alger. Ensuite, il a rencontré, au palais de la Culture, des jeunes entrepreneurs algériens, en présence de M. Lamamra, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-up, Yacine El-Mahdi Oualid.
    Durant ce deuxième jour de cette visite, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé avec son homologue français, une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays.

    Après Djamaâ El-Djazair, le Président français s’est rendu à Oran dans le cadre de sa visite de trois jours en Algérie, entamée jeudi à la tête d’une délégation.
    Il avait été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le Président Tebboune, en présence de hauts responsables de l’Etat et de membres du Gouvernement.

    Le Président Tebboune préside avec son homologue français une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé vendredi avec son homologue français, Emmanuel Macron, une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
    « Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, vendredi 26 août 2022, avec son homologue français, Emmanuel Macron, une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays », lit-on dans le communiqué.

    Ont pris part à la réunion, du côté algérien, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le directeur général de la lutte contre la subversion, le directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) et le directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE). Ont participé à la rencontre, du côté français, le ministre des Armées, Sébastien Le Cornu, le Chef d’état-major des armées, le général d’Armée Thierry Burkhard, et le directeur général de la sécurité extérieure, a précisé la même source.

    Cette réunion de coordination est « la première du genre à ce niveau depuis l’indépendance, les deux parties ayant procédé à un échange de vues sur les questions de sécurité d’intérêt pour les deux pays », a souligné le communiqué, ajoutant qu’ »elle vient confirmer la volonté des présidents des deux pays de développer les relations bilatérales dans divers domaines pour les hisser au niveau escompté ».

    Le général d’Armée Saïd Chanegriha reçoit le ministre des Armées Françaises
    Le général d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a reçu en audience, vendredi à Alger, le ministre des Armées Françaises, Sébastien Lecornu, accompagné du énéral d’Armée, Thierry Burkhard, Chef d’Etat-major des Armées, et ce, en marge de la visite qu’effectue le Président français, Emmanuel Macron en Algérie, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    La cérémonie d’accueil, qui s’est déroulée au siège de l’Etat-major de l’ANP a été entamée par le salut de l’emblème national et la présentation des honneurs militaires à l’hôte, par des formations issues des différentes Forces de l’ANP.
    Ont pris part à cette rencontre, le Secrétaire général du MDN, les Commandants de Forces et de la Gendarmerie nationale, des officiers généraux du MDN et de l’état-major de l’ANP, ainsi que les membres de la délégation militaire française, précise la même source.

    Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation française, le Général d’Armée Saïd Chanegriha a souligné, lors de cette rencontre, que cette visite constituera « une étape charnière du processus de compréhension mutuelle entre les deux parties, insufflée par la volonté politique des Présidents des deux pays ».

    H. B.

    Lemaghreb.dz, 28/08/2022

    #France #Algérie #Macron #Tebboune

  • France-Algérie : Des promesses en attendant…

    France-Algérie : Des promesses en attendant…

    France, Algérie, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune,

    B. HABIB

    Algérie-France : Est-ce enfin le dégel? Une détermination à aller de l’avant et une volonté partagée sont affichées entre Alger et Paris afin de relancer leur coopération et leurs relations diplomatiques. Les prémices de la lune de miel, comme aux beaux vieux temps, se dessinent-elles enfin entre les deux pays?

    L’Algérie et la France se sont accordées, jeudi, à la faveur de la visite officielle en Algérie du Président français Emmanuel Macron, sur la nécessité de consolider la coopération bilatérale et de renforcer le partenariat entre les deux pays dans les secteurs économique, culturel et scientifique, conformément aux principes du respect et de la confiance mutuels et l’équilibre des intérêts. La visite qu’effectue Emmanuel Macron en Algérie, confirme à tout le moins que la «crise» diplomatique tendue entre les deux pays, depuis ces fameuses déclarations imputées en 2021 au président français, au sujet notamment de l’histoire de l’Algérie, n’est plus de mise. Cap donc sur les échanges et à la promotion de partenariats.

    La page étant visiblement tournée de moitié reste que la France doit matérialiser ses bonnes intentions sur le terrain à l’égard de l’Algérie. Les médias ne cessaient d’évoquer la veille le terme de «visite sous haute tension» du président français afin d’apaiser le climat de relations entre les deux pays et booster leur coopération. Le président Macron a déclaré que le «passé nous ne l’avons pas choisi et qu’il faut regarder l’avenir». Il doit surtout apaiser les contentieux. Il évoquera, entre autres, la nécessité de promouvoir les échanges entre deux jeunesses de part et d’autre des deux rives, de la culture, de la création cinématographique, de la circulation des personnes et de l’accès complet aux archives outre la création d’une commission mixte d’historiens sur la guerre et la colonisation.

    La délégation française qui accompagnait le président Macron, était très large et bien fournie. Est-ce suffisant de tourner la page ? Reste que de telles «promesses» qui, on le sait, font partie de l’art de la pratique politique, seraient exaucées. Le Président algérien, Abdelmajid Tebboune, a mis l’accent sur la coopération et les moyens de la hisser à un rang supérieur.

    Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, à l’issue d’un entretien avec son homologue français, que les deux dirigeants « ont évoqué ensemble tous les volets ayant trait à la coopération bilatérale et les moyens de la renforcer en vue de servir les intérêts communs de nos deux pays et de garantir à nos relations, tous domaines confondus, un élan qualitatif à même d’assurer une consécration de la nouvelle orientation que nous avons convenue d’ancrer ».

    Une orientation fondée sur « l’établissement d’un partenariat global d’exception conformément aux principes du respect et de la confiance mutuels et l’équilibre des intérêts entre les deux Etats », a affirmé le Président Tebboune, dans une déclaration de presse commune.

    Dans ce contexte, il a fait savoir que les deux parties ont renouvelé « leur détermination à aller de l’avant pour l’intensification des efforts en vue de rehausser les relations bilatérales suivant des étapes pratiques étudiées et un calendrier précis pour l’activation des mécanismes de coopération et la consolidation de la dynamique positive à l’horizon des prochaines échéances bilatérales ».

    De son côté, le Président Macron a souligné l’opportunité pour les deux pays de coopérer dans plusieurs secteurs, notamment économique, culturel et scientifique. « Nous voulons avancer sur notre industrie, notre recherche, nos hydrocarbures et nos métaux rares et sur des sujets d’innovation, sur lesquels nous souhaitons aller plus vite et plus fort », a indiqué M. Macron, tout en citant deux secteurs de coopération entre les deux pays, à savoir le numérique et la création cinématographique.

    Macron a fait part, également, de la volonté de son pays de développer avec l’Algérie un projet de création d’un incubateur de startups, en impliquant « des soutiens du secteur privé connectés avec d’autres incubateurs ». Le nouveau partenariat entre les deux pays, a ajouté le chef d’Etat français, doit aussi « intégrer des projets de coopération dans les domaines universitaires et scientifiques ».

    A propos des questions de la mobilité et de la circulation des personnes, le Président Macron a assuré que des décisions « ont été prises » dans ce sens. « Nous allons travailler ensemble pour pouvoir traiter des sujets, plus sensibles de sécurité, mais qui ne peuvent pas empêcher de développer des ponts de mobilité choisie pour nos artistes, sportifs, entrepreneurs, universitaires, scientifiques, associatifs et responsables politiques, permettant de bâtir davantage des projets communs dans la région de la Méditerranée », a-t-il poursuivi.

    Au sujet du passé mémoriel commun aux deux pays, le Président français a indiqué: « Je crois pouvoir dire que le travail que nous conduisons depuis cinq ans en France, mais aussi le dialogue permanent que nous avons eu l’un et l’autre, me confortent dans l’idée que nous vivons un moment unique qui, je l’espère, va nous permettre de faire face à ce passé et de faire que celui-ci soit un commun et non pas quelque chose qui nous empêche d’avancer ». Il a précisé dans ce sens que « d’ici la fin de cette visite, sera finalisée l’écriture exacte de ce qui a été acté », tout en annonçant « le mandatement » par les deux parties d’une commission mixte d’historiens chargés d’ouvrir les archives liées à la colonisation française, sans tabou et avec une volonté libre d’accès ».

    Tout en félicitant, par ailleurs, l’Algérie pour le succès des récents Jeux méditerranées à Oran, le président français a indiqué que « le sport, qui est une passion commune, est également au cœur des partenariats », assurant de la disponibilité de la partie française de « nouer une nouvelle coopération avec de jeunes sportifs » qu’il aura à rencontrer durant sa visite à Oran.

    Le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, a entamé jeudi après-midi une visite officielle de trois jours en Algérie, à la tête d’une délégation.

    Le Carrefour d’Algérie, 27/08/2022

    #Algérie #France #Macron #Tebboune






  • Maroc : Quelques frasques du palais royal

    Maroc : Quelques frasques du palais royal

    Maroc, Mohammed VI, monarchie alaouite, espionnage, Pegasus, France, Algérie, Lalla Salma,

    On se rappelle en 2015, le déplacement du président français et de son ministre des Affaires étrangères au Maroc les 19 et 20 septembre. L’ACAT, Euromed Droits – REMDH, la FEMED, la FIDH, la LDH et Survie avaient alors exprimé leur préoccupation devant la possibilité qu’à cette occasion Abdellatif Hammouchi, directeur de la DGST marocaine, malgré qu’il soit soupçonné de complicité de torture, soit élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur.

    Le communiqué d’un collectif dont la LDH fait partie avait alors dénoncé ce fait en précisant qu’il est «inacceptable que la Légion d’honneur qui distingue des personnalités ayant rendu des services à la France ou encouragé des causes qu’elle défend (défense des droits de l’homme, liberté de la presse, causes humanitaires…) soit remise à une personnalité mise en cause pour complicité dans une affaire de torture». Des plaintes ont été déposées par l’ACAT aux côtés de victimes alléguant avoir été torturées au Maroc avait requis l’audition de M. Hammouchi. Le Tribunal de grande instance de Paris a fait suite à la délivrance par le parquet d’une dénonciation officielle aux autorités marocaines à l’encontre de M. Hammouchi. C’est alors qu’à la suite de ces procédures, les autorités marocaines, «fâchées» avec leurs amis français, ont interrompu toute coopération judiciaire avec la France, et adopté des mesures de rétorsion.

    Autres frasques royales :

    Christine Daure-Serfaty qui s’est très tôt intéressée au peuple marocain dont elle avait épousé le destin, restera comme l’une des héroïnes de son inlassable combat pour les droits humains. Elle s’en souviendra quand, devenue professeur d’histoire et géographie, elle part en 1962 enseigner au Maroc. Tombée sous le charme du pays, elle en épouse les résistances et les espérances, face à la monarchie absolue de Hassan II. Au début des années 1970, elle accepte de cacher l’homme qui dit non à ce roi despote, le clandestin Abraham Serfaty. En vain. Il est arrêté, torturé, condamné. Elle est inquiétée, interrogée, expulsée. Christine Daure-Serfaty n’eut de cesse de révéler au grand jour l’histoire si cruelle du bagne de Tazmamart, cette prison de la mort où, pendant dix-huit ans, des hommes vécurent l’enfer pour assouvir la vengeance d’un seul, le Roi. Dans un livre paru chez Stock en 1992, elle raconta son enquête minutieuse pour réussir à localiser et à dévoiler ce trou noir du pouvoir absolu, hantée par cette horreur dès qu’elle en reçut les premiers témoignages. « Tazmamart, écrivait-elle, m’a habitée, envahie si longtemps. Tout au fond, il rejoignait le cauchemar qu’ont fait tous les enfants : seuls dans le noir, enfermés, ils appellent leur mère et personne ne vient car personne ne les entend ».

    Puis cela continue avec l’arrivée de Mohammed VI à la tête du royaume.

    Très vite au Maroc et dans le monde, s’est posée la question de la filiation du nouveau souverain marocain. De sources des proches du Palais, il semble que le père biologique de Mohammed VI serait Mohamed Mediouri, ancien chef de la sécurité de Hassan II. La mère de Mohammed VI, Lalla Latifa (veuve de Hassan II) et son amant Mohamed Mediouri (père biologique de Mohammed VI) a décidé d’émigrer à Paris pour fuir tout ce qui se raconte çà et là sur ses amours avec Mediouri, son amant lors du règne de Hassan II. Et alors que Mohamed Mediouri et Lalla Latifa partagent leur temps entre leurs deux appartements de la rue de Berry à Paris et du boulevard Maurice Barrès à Neuilly, le roi Mohammed VI n’a pas apprécié d’être contrarié lorsque Mediouri a décidé d’émigrer à Paris avec Lalla Latifa. On les voit parfois rue Winston à la Résidence royale, ce que le nouveau souverain considérait comme un affront, un crime de lèse-majesté. C’est sans doute pour cela que Mohamed Mediouri a été agressé à Marrakech. Alors que son chauffeur a été tabassé par un groupe de 7 personnes dont au moins 1 était armé, l’ancien chef de la sécurité personnelle de Hassan II s’en est sorti indemne. Mohamed Mediouri a été victime d’une «agression» par des hommes armés, dans des circonstances « mystérieuses », ont rapporté mardi des médias marocains. Tous les commentaires sont unanimes : il s’agit d’opération qui visait à le dissuader de se rendre au Maroc, où il n’est pas apprécié par le pouvoir, le roi Mohammed VI en premier !

    Relations tendues avec l’Algérie :

    Le vacarme soulevé par le Maroc contre une décision de la Cour européenne de justice prise le 10 décembre 2015 sur la non-reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental a énervé les Marocains parce qu’ils n’ont pas eu ce qu’ils voulaient : ils auraient voulu que l’instance européenne décrète que le Front Polisario n’est pas digne d’être une personnalité morale pour avoir le droit à solliciter la justice européenne.

    Des vrais rêveurs, ces sujets de Mohammed VI ! Ce qu’ils ont obtenu, c’est l’effet inverse, étant donné que la Cour européenne de justice est un organe indépendant des institutions politiques européennes (PE, CE et Commission européenne). Les responsables marocains ne sont pas près de comprendre cette indépendance de la justice dans les pays réellement démocratiques, puisqu’au Maroc, la justice est utilisée comme arme pour soumettre tous les individus qui osent lever la voie contre la répression et la corruption dans le royaume de Mohammed VI.

    La gifle donnée par l’Europe au Makhzen s’ajoute à celle qui vient d’être assénée par les Pays-Bas qui ont refusé la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Ils imputent ces déboires aux Algériens qui soutiennent le Polisario. Les autorités marocaines ont beau courir à gauche et à droite, mais la communauté internationale refuse de leur accorder le statut de propriétaire de l’ancienne colonie espagnole.

    Alors, le Maroc s’en prend à l’Algérie qui soutient le processus d’autodétermination des peuples. Ceci s’est manifesté encore une fois lorsque le consul général du Maroc à Oran avait osé qualifier l’Algérie de «pays ennemi» alors qu’il s’adressait à des ressortissants marocains qui demandaient à leur représentation d’agir pour leur permettre de rentrer au pays suite à la fermeture des frontières conséquemment à la crise sanitaire mondiale.

    S’agissant de sa gestion du royaume, Mohammed VI ne se refuse rien ! Il semblerait que d’accablantes révélations se font ici et là sur les frasques du roi marocain. En effet, Mohammed VI serait le monarque le plus corrompu du monde selon un journal français.

    Une fausse légende lui avait été attribuée, faisant de lui le « roi des pauvres ». Mais, au fil des ans, cette fausse image a vite fait de s’effilocher avant de se dissoudre totalement dans les orgies de luxe et de luxure dans lesquelles se complait à s’avachir ce souverain aux frasques désormais tonitruantes et légendaires. Des révélations qui nous sont faites à propos de son intimité évoquent son fol amour pour la France. Pourtant il ne se gênera pas d’espionner le téléphone personnel d’Emmanuel Macron et d’autres personnalités politiques françaises comme nous le démonterons ci-dessous.

    Pour revenir à ce roi corrompu, qualifié de « milliardaire ostentatoire » et « provocateur », il faut savoir qu’au plus fort de la pandémie de coronavirus, Mohammed VI, qui a appauvri et réduit au chômage près de la moitié de ses sujets, a acquis pour la bagatelle de 80 millions d’euros un hôtel particulier en plein VIIe arrondissement parisien, un des plus onéreux de la capitale française. La propriété en question s’étend sur 2.145 mètres carrés, sur trois niveaux, piscine couverte avec des terrasses et des jardins à couper le souffle. Loin de s’arrêter en si «mauvais chemin » dans sa fièvre acheteuse, nous apprenons également qu’il a également procédé à l’acquisition d’un jet privé Gulf-Stream d’une valeur de pas moins de 60 millions d’euros au profit de son fils Moulay Hassan, âgé de 18 ans à peine.

    La fortune globale de Mohammed VI et de sa proche famille « donne mal à la tête. En effet, elle est estimée à pas moins de 6,97 milliards d’euros, dont 4,85 milliards d’euros appartiendraient à Mohammed VI en personne, ce qui en fait le cinquième monarque le plus riche du monde.

    Vie publique, vie privée

    Qu’est devenue la princesse Lalla Salma épouse de Mohammed VI ?

    Sous le titre de «Secrets de la maison royale marocaine: le roi gay et la princesse invisible», le média people espagnol Monarquias. com s’est posé la question suivante au sujet de la disparition de la princesse Lalla Salma : s’agissait-il d’une séparation conjugale tout à fait normale ou d’un contrat qui a maintenant pris fin ? Mystères et révélations. Lire les détails ici.

    Pendant 14 ans, Lalla Salma a été le visage beau et amical de la maison royale alaouite. En 2002, elle a donné naissance à son premier enfant, le prince héritier Moulay Hassan, et peu après à sa deuxième fille, la princesse Lalla Khadija. Lorsque la fillette atteint l’âge de 10 ans, sa mère disparaît du palais et de l’agenda officiel, son nom ne figure plus sur la liste des participants aux grandes pompes de la cour et les sœurs du roi la remplacent comme « premières dames ». Certains disent que Lalla Salma n’est plus de ce monde, d’autres prétendent qu’elle vit confortablement dans une villa de l’île grecque de Kea après avoir rempli la mission pour laquelle elle a été engagée : donner des héritiers à un roi gay.

    L’espionnage, une spécialité marocaine

    Le Maroc et ses services espionnent, grâce à un maliciel, des personnalités politiques et des médias à travers le monde. C’est ainsi que le président français Emmanuel Macron et d’autres personnalités en furent les victimes ciblées par un logiciel espion, actionné par le Maroc pour prendre le contrôle des téléphones portables de leurs cibles, en extraire des mails, leur répertoire, les localiser, accéder à leurs photos. Même leurs messageries chiffrées ne lui échappent pas. Et, plus grave, il peut activer leurs micros et leurs caméras. Le royaume marocain n’en est pas à ses premières frasques dans ses relations avec ses « amis français » qui lui permettaient tout ! Même la famille et l’entourage du roi Mohammed VI ne sont pas épargnés. Des numéros de téléphone de plusieurs personnalités politiques du monde ont été sélectionnés pour un éventuel ciblage par le logiciel espion Pegasus, employé par le Maroc pour espionner même les dirigeants de pays dits amis !

    Les nouveaux rapports de la France suite à l’élection présidentielle et l’installation d’un nouveau président en Algérie en 2019, après l’éviction de Bouteflika, une hypothèse, seraient l’une des causes de cet espionnage. Il est désormais établi que le chef de l’État français Emmanuel Macron a été inscrit, en 2019, sur une liste de personnalités à placer sous surveillance, établie par un service de sécurité du royaume marocain. Les informaticiens du Security Lab d’Amnesty International ont pu déterminer que son téléphone portable avait été visé à trois reprises en juillet 2019 par Pegasus. Si l’on venait à énumérer tous les dépassements du royaume marocain de Hassan II à Mohammed VI, il nous faudrait plusieurs volumes.

    Mohammed VI ivre dans les rues de Paris

    La dernière des dernières. Le « Commandeur des croyants » s’est avéré un ivrogne qui titube dans les rues de Paris alors qu’il est censé séjourner à l’Hexagone pour soigner sa maladie dont personne ne connaît la nature. Une vidéo dans laquelle on voit le roi du Maroc Mohammed VI en état d’ébriété dans les rues de Paris circule sur les réseaux sociaux depuis mercredi dernier. Les images, capturées par deux citoyens depuis l’intérieur d’une voiture, montrent le roi trébuchant alors qu’il est accompagné de plusieurs personnes, dont les frères Azaitar .

    « Nom de Dieu, c’est bien Mohammed VI-là ! », dit la personne qui filme la scène. A ce moment, l’un des gardes du corps du roi intervient pour mettre fin à l’enregistraient.

    Il y a lieu de rappeler que l’Islam n’autorise en aucun cas la consommation d’alcool. Sa consommation et sa vente sont pénalisées. A cela s’ajoute le fait que Mohamed VI est le plus haut chef religieux de son pays et détient le titre de Commandeur des Croyants.

    #Maroc #Mohammed_VI #Makhzen #Algérie #Pegasus


  • Création d’une commission d’historiens français et algériens

    Création d’une commission d’historiens français et algériens

    Algérie, France, Emmanuel Macron, colonisation, mémoire,

    Macron annonce la création d’une commission d’historiens français et algériens sur la colonisation

    Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi à Alger l’établissement d’une commission mixte d’historiens algériens et français pour étudier les archives sur la colonisation et la guerre d’Algérie.

    “Nous avons un passé commun” qui “est complexe, douloureux” et “nous avons décidé ensemble” de créer “une commission mixte d’historiens” pour “regarder l’ensemble de cette période historique”, “du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabou, avec une volonté (…) d’accès complet à nos archives”, a déclaré M. Macron au cours d’une déclaration commune avec son homologue Abdelmadjid Tebboune au premier jour de sa visite en Algérie.

    #Algérie #France #Macron #Mémoire #Colonisation

  • La visite de Macron en Algérie vue de Paris

    La visite de Macron en Algérie vue de Paris

    Algérie, France, Emmanuel Macron, pieds noirs, harkis, mémoire,

    Le président français, Emmanuel Macron, entame aujourd’hui une visite de trois jours en Algérie, après de longs mois de tensions entre les deux pays. La première depuis celle de 2017, la visite de Macron est loin d’être un événement sans importance à Alger et à Paris.

    Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – La presse française, tous supports confondus, en parle depuis son annonce officielle ce 20 août. Et pour cause ! La crise qui secoue les relations entre les deux pays depuis plusieurs mois et qui a commencé à se dissiper ces dernières semaines a toutes les chances de disparaître (définitivement ?) à l’occasion de la visite de Macron en Algérie, à l’invitation de son homologue Abdelmadjid Tebboune. À moins que les choses ne se passeront pas comme souhaité !

    Dans un article consacré à cette visite, le journal Le Point a parlé d’un «séjour périlleux» de Macron en Algérie, réduisant la visite à deux questions, en la situant entre «rente mémorielle» et «visas».

    Cette question de visas qui est une conséquence malheureuse et dramatique de la colonisation utilisée par la France comme un moyen de pression politique et diplomatique. «Pour le pouvoir algérien, c’est une visite très importante, une demande à laquelle l’Élysée répond avec enthousiasme afin de «relancer les relations bilatérales», comme on dit dans le jargon diplomatique», écrit Le Point, ajoutant qu’«Alger prépare l’artillerie lourde protocolaire afin de montrer à la région et au monde que le président de la France accède à sa proposition dans les grandes argeurs». Pour le journal Le Monde, à l’occasion de la visite de Macron, «Paris et Alger espèrent tourner la page d’une série de malentendus et de tensions qui ont culminé avec le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en octobre 2021 après des propos du président français sur le système politico-militaire algérien et la nation algérienne».

    Même lecture au sein de la rédaction de Libération qui a souligné que «cette visite intervient après plusieurs mois de brouille diplomatique entre Alger et Paris», précisant que «la relation bilatérale s’est envenimée en octobre 2021 lorsque Emmanuel Macron a affirmé que l’Algérie s’était construite après son indépendance sur «une rente mémorielle», entretenue par «le système politico-militaire», suscitant l’ire d’Alger». «Avec ce déplacement, Paris et Alger espèrent tourner la page d’une série de malentendus et de tensions», ajoute le même média, soutenant que la réconciliation mémorielle entre les deux pays et les «enjeux régionaux» comme le retrait de l’armée française du Sahel ou l’approvisionnement en gaz seront abordés. Pour BFMTV, l’objectif de la visite de Macron est de poursuivre le travail d’apaisement entre les deux pays.

    «Pour Emmanuel Macron, c’est un objectif majeur. Parce qu’on explique à l’Élysée que l’Algérie, ce n’est pas seulement un dossier international, c’est aussi une affaire franco-française. Apaiser les tensions avec l’Algérie, c’est aussi apaiser les tensions en France, entre les Français d’origine algérienne, les descendants des pieds-noirs ou des harkis», lit-on dans un article publié sur le site de BFMTV. Et d’ajouter que cette politique d’apaisement n’a pas de grands succès pour le moment, expliquant que «tout a très mal commencé». Quant à Francetvinfo, elle soutient que Macron entend «refonder» durablement une relation abîmée par des mois de brouille mémorielle entre les deux pays, comme cela a été assuré par l’Élysée ce mardi 23 août.

    Francetvinfo ajoute que la relation entre les deux pays s’est détériorée au cours du premier mandat d’Emmanuel Macron.

    «Ses propos sur la ‘’rente mémorielle’’ exploitée par le ‘’système politico-militaire’’ algérien depuis 1962, la ‘’haine de la France’’ et ses interrogations sur l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation ont consommé la rupture à l’automne 2021. En réponse, Alger avait rappelé pendant trois mois l’ambassadeur d’Algérie à Paris», rappelle le même média. Aussi bien en France qu’en Algérie, le déplacement de Macron constitue un événement majeur, vu les liens historiques entre les deux pays et la crise qui secoue leurs relations.

    Le Soir d’Algérie, 25/08/2022

    #Algérie #France #Macron #Mémoire #Visas #Pieds_noirs #Harkis

  • En France, il y a une volonté de nuire à l’Algérie

    En France, il y a une volonté de nuire à l’Algérie

    France, Algérie, Emmanuel Macron,

    Pour des relations bilatérales solides
    De Zahir Mehdaoui

    On ne peut pas bâtir les relations algéro-françaises, sur la base de la confiance et du respect mutuels si la France, sous le fallacieux prétexte des droits de l’homme, continue à donner asile à des apprentis terroristes et à des promoteurs de discours de haine et de violence qui œuvrent de toute leurs forces à attenter à la stabilité et la sécurité de l’Algérie.

    Emmanuel Macron doit mettre un terme à cette situation qui fait de la France une base arrière à tout ce qui est anti-algérien. Déjà, dans les années quatre-vingt-dix, la France et d’autres pays occidentaux, au nom du fallacieux prétexte de la démocratie, ont donné asile et protégé des terroristes notoires qui assumaient publiquement les attentats commis en Algérie, et aujourd’hui, c’est le même scénario !

    Sous le couvert de la démocratie, de la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression, la France héberge toute une faune d’individus qui complotent ouvertement contre l’Algérie. Imaginons un instant que l’Algérie, au nom de cette même démocratie, offre asile à des éléments du FLNC et leur permet de faire toutes sortes d’activités anti-françaises, quelle serait la réaction de la France et de l’Occident en général ? Pas la peine d’y penser ! Comment alors la France se permet-elle de laisser des groupes anti-algériens dont les connivences avec le Makhzen et des réseaux sionistes n’est plus à démontrer, mener des campagnes hostiles sur son sol contre l’Algérie ? Ni la démocratie, ni les droits de l’homme ne permettent de tels impairs.

    Il y a manifestement une volonté de nuire à l’Algérie ! Et cela doit cesser immédiatement si l’on veut que les relations entre les deux pays repartent de bons pieds. Si la question de la mémoire constitue un écueil à surmonter pour bâtir des relations au service de l’avenir des deux peuples et de leurs intérêts, la présence de félons et de prédateurs algériens sur le sol français constitue également un autre écueil qu’il faut rapidement aplanir.

    Tant que la France abrite chez elle tout ce conglomérat algérien de traîtres, de scélérats et de comploteurs qui ne rêvent que de voir l’Algérie prendre le chemin de Damas, on ne pourra jamais parler de relations apaisées et de bonne entente entre les deux pays.

    La visite, ce jeudi, du président français en Algérie, doit être le début d’un véritable processus pour évacuer toutes les chausse-trapes qui piègent les relations entre les deux pays. De bonnes relations entre la France et l’Algérie ne peuvent qu’être bénéfiques pour les deux peuples et toute la région de l’Afrique du Nord et du bassin méditerranéen. En tout cas, la France n’a strictement rien à gagner à servir de base arrière pour des forces anti-algériennes.

    L’Express, 24 août 2022

  • Macron de retour en Algérie pour une nouvelle dynamique

    Macron de retour en Algérie pour une nouvelle dynamique

    France, Algérie, Emmanuel Macron,

    Le Président français entame aujourd’hui une visite en Algérie. Cette visite officielle d’Emmanuel Macron s’étalera sur trois jours. C’est la deuxième visite qu’effectue le Président français en Algérie après celle de décembre de l’année 2017.

    Les relations entre les deux pays sont donc à l’orée d’une nouvelle étape et des deux côtés la volonté affichée est d’aller de l’avant en consolidant davantage la coopération bilatérale dans tous les domaines. D’ailleurs Macron sera accompagné par une importante délégation. En effet, outre la délégation ministérielle, des hommes d’affaires des artistes , des hommes des medias et de responsables d’institutions religieuses seront aussi de la partie. Après l’étape d’Alger Macron se rendra à Oran le lendemain, soit vendredi ou il aura d’importantes activités.

    Selon le programme de cette visite de trois jours , comme rapporté par des medias français citant des sources au palais de l’élysée, le Président français arrivera dans l’après mid d’aujourd’hui et il se rendra vite au sanctuaire des martyrs pour déposer une gerbe de fleurs à la mémoire des martyrs de la révolution. Il aura ensuite une rencontre en tête à tête avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune , qui organisera dans la soirée un diner en l’honneur de son illustre hôte et de la délégation qui l’accompagne.

    Le lendemain vendredi Macron vistera la grande Mosquée d’Alger et la cathédrale de notre dame d’Afrique avant de se rendre au cimetière chrétien et juif de Bologhine. Il faut dire que le Président francais est aussi accompagné par le recteur de la mosquée de Paris, Chemsedine Hafiz.

    Emmanuel Macron rencontrera le vendredi, selon le même programme, des jeunes entrepreneurs startuppeurs et porteurs de projets algériens Une rencontre plutôt informelle pour comprendre le contexte algérien et découvrir les initiatives au sein de la jeunesse.

    A Oran, le Président français visitera la Boutique Disco Maghreb que DJ Snake a rendu populaire grâce à son dernier tube, comme il visitera aussi la maison où est né le grand styliste français Yves Saint Laurent. Il assistera aussi à une démonstration de breakdance exécuté par des jeunes de la région. C’est dire que c’est un riche programme qui comprend plusieurs volets comme l’atteste le profil des personnalités qui accompagnent Macron.

    Plusieurs ministres, dont ceux de l’Intérieur, des affaires estrangers et de l’économie , en font partie. Ils auront certainement des discussions avec leurs homologues algériens en vue en vue de booster les relations et de régler aussi quelques points de divergences comme sur la question des visas et de l’accueil par l’Algérie des algériens expulsés de France.

    La question énergétique sera également présente puisque le PDG d’une grande entreprise française fait partie de la délégation. Une délégation qui comprend aussi d’anciens hauts responsables français, à l’exemple des anciens ministres, de Jack Lang et Jean-Pierre Chevènement.

    Les deux pays auront, en tout cas, l’occasion de passer en revue l’ensemble des questions à même de raffermir la relation bilatérale tout en espérant transcender les écueils et les questions qui fâchent.

    #Algérie #France #Macron