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  • Hollande défend l’Algérie et critique la réduction du visa

    Hollande défend l’Algérie et critique la réduction du visa

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    L’ancien président français François Hollande a appelé dans une colonne publiée dans le journal français « Le Figaro ». Vers une politique méditerranéenne en faveur du partenariat avec le Maghreb.

    François Hollande n’a pas non plus hésité à pointer du doigt la décision des autorités françaises de réduire les visas accordés aux ressortissants maghrébins. On pense que cette méthode est inefficace pour contrôler l’immigration clandestine.

    « Je regrette profondément la décision des autorités françaises de réduire considérablement le nombre de visas », lit-on dans la colonne. Cette méthode nuit inutilement sans être efficace pour contrôler l’immigration clandestine.

    Selon Hollande, ce sort est courant dans les dossiers énergétiques, le rôle principal de l’Algérie étant d’assurer, avec sa sagesse, un bon approvisionnement du marché.

    « La France et l’Europe doivent comprendre que le pouvoir est désormais en Méditerranée », a déclaré François Hollande. Qui consiste en des investissements mutuellement bénéfiques, des innovations environnementales et de multiples partenariats en matière de santé, de formation et de recherche. Enfin, la solidarité politique vis-à-vis du respect. des orientations de chacun d’eux.

    Holland a ajouté : « Les troubles internationaux, en particulier la guerre en Ukraine, ont des répercussions incessantes sur l’économie mondiale. Cela a provoqué une hausse généralisée des prix qui affecte le niveau de vie de la population des deux côtés de la Méditerranée. Plus que jamais, nous devons approfondir cette relation et lui redonner tout son sens.

    François Hollande a également salué les efforts du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. En travaillant pour assurer la sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel en général. Appréciant sa demande aux dirigeants maliens de revenir à la légitimité au plus vite.

    « L’Afrique dans son ensemble a besoin d’un Maghreb prospère et fort pour accompagner les changements requis par la succession des crises sanitaires, sécuritaires et environnementales », a ajouté Hollande. Sans parler de la crise qui afflige en silence de nombreuses familles du continent qui font face à des pénuries alimentaires.

    L’Evénement, 12/08/2022

    #Algérie #France #François_Hollande

  • « Ce n’est pas à la France de juger les dirigeants de l’Algérie »

    « Ce n’est pas à la France de juger les dirigeants de l’Algérie » – Selon François Hollande, les rapports entre les deux pays étaient “extrêmement délicats” compte tenu du passé colonial.

    L’ancien président français, François Hollande, a indiqué qu’il n’était pas a la France de “juger” les dirigeants de l’Algérie, soulignant que les rapports entre les deux pays étaient “extrêmement délicats” compte tenu du passé colonial.

    “Les rapports entre la France et l’Algérie, compte tenu de ce qui s’est produit, une guerre, sont des rapports extrêmement délicats. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se dire un certain nombre de vérités, les uns et les autres (…) Il ne faut pas avoir de mots qui puissent blesser. Ce n’est pas a nous de juger les dirigeants de l’Algérie”, a indiqué M. Hollande a la chaîne “TV5MONDE Info“.

    Evoquant une “bonne intention d’aller vers des travaux communs pour aller jusqu’au fond des sujets” de la part des présidents des deux pays, M. Hollande a affirmé qu’”il n’y a pas de tabous ou d’interdits pour se prononcer sur les affaires algériennes, mais il y a une forme de délicatesse dans les expressions a avoir”.

    M.Hollande était le premier chef d’Etat français a reconnaître en 2012 les massacres d’Algériens du 17 octobre 1961 a Paris, en rendant hommage a la mémoire des victimes d’”une sanglante répression”.

    “Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit a l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits”, avait-il déclaré dans un communiqué diffusé par l’Elysée.

    Echourouk online, 31/10/2021

  • Média espagnol: La France se moque de ses présidents

    Un film imagine un tandem Sarkozy-Hollande pour stopper Le Pen

    EUSEBIO VAL PARIS. CORRESPONDANT

    De l’adrénaline de l’Elysée, avec ses pouvoirs de monarque quasi absolu, on peut passer à l’ennui et à la dépression en quittant ses fonctions. C’est ce qui arrive aux personnages fictifs de François Hollande et Nicolas Sarkozy dans le film Présidents, sorti hier dans toute la France. La réalisatrice Anne Fontaine imagine un scénario dans lequel l’actuel chef de l’État, Emmanuel Macron, est dépassé dans les sondages par l’extrême droite Marine Le Pen à quelques mois des élections de 2022. Sarkozy et Hollande, anciens rivaux, l’un conservateur et l’autre socialiste, décident de se mobiliser et de présenter une candidature commune, « le front républicain, l’union sacrée », pour sauver la France de « la peste brune ».

    La comédie est pleine de subtilités et d’ironies. Elle ne provoque pas le rire, mais provoque des rires ou des sourires. Elle est réfléchie et comporte une touche de tendresse. Les noms complets des deux anciens présidents ne sont jamais mentionnés. Ils s’appellent simplement Nicolas et François. Le premier, brillamment incarné et imité dans ses tics par Jean Dujardin, tue les heures à passer l’aspirateur dans son appartement parisien pendant que sa femme, chanteuse lyrique – et non pop, comme la vraie femme, Carla Bruni – se produit ou est en tournée. Le Sarkozy du film va chez le psychologue et écrit des livres qui n’intéressent pas grand monde.

    Le Hollande fictif est déprimé et envoie du fumier en Catalogne pour son ancien premier ministre Manuel Valls.

    Le personnage fictif de Hollande, joué par Grégory Gadebois, vit sa retraite dans une ferme de Corrèze, l’exemple même de la France rurale de l’intérieur. Il a beaucoup plus d’embonpoint que le vrai Hollande, même s’il prétend être calme et heureux. Je suis un autre homme », avoue-t-il à Sarkozy. Je dors comme un bébé, neuf ou dix heures, parfois douze. Je ne souffre plus de migraines. En effet, comme l’explique sa femme, qui travaille comme vétérinaire, l’ancien président socialiste a été plongé dans une grave crise après avoir décidé de ne pas se représenter en 2017 et souffre de fréquentes crises de colères. Lorsqu’elle l’avertit qu’il a rechuté, il le nie. « J’étais président de la République », répond-il. Ce n’est pas une maladie. C’est un honneur suprême et une bénédiction de Dieu. »

    Dans le film, une complicité – et des clins d’œil de séduction – s’établissent entre les anciens présidents et leurs épouses respectives. La compagne de Hollande se confie à Sarkozy et lui raconte que le premier a très mal vécu son départ de l’Élysée, qu’il a commis des folies comme emboutir un tracteur dans un siège du Parti socialiste, briser son diplôme de la prestigieuse École nationale d’administration (ENA) – pour en faire des confettis lors d’un mariage – ou envoyer cinquante kilos de fumier à Manuel Valls, par courrier express, alors que son ancien Premier ministre était en Catalogne.

    Présidents jette un regard, entre stéréotype et mélancolie, sur un univers rural qui semble très arriéré, comme s’il avait été figé à l’époque du général de Gaulle, ce qui est en partie vrai dans certaines régions du pays. Sarkozy, habitué au luxe et à la vie urbaine, s’installe dans un hôtel très modeste lorsqu’il se rend dans la ferme de Hollande. Il voyage en train et la dernière partie du voyage se fait à vélo. Le leader conservateur a eu du mal à convaincre son ancien adversaire de former un tandem, mais il a fini par accepter. M. Sarkozy insiste sur le fait que la montée de Mme Le Pen n’est pas cyclique mais un mouvement « tectonique » qui doit être pris très au sérieux.

    Hollande et Sarkozy, autrefois tout-puissants et désormais descendus de leur piédestal, plus humains et plus humbles, deviennent amis. Le premier fait la cuisine et travaille comme apiculteur. Le second s’occupe d’un chiot. Cette soudaine camaraderie ne les empêche pas de se lancer des piques. Hollande propose à son partenaire, par exemple, de s’occuper des fonds de campagne, car il a plus d’expérience (et de procès pour des illégalités présumées). Les deux hommes font des allusions auto-ironiques à leurs vies amoureuses troublées respectives.

    Le pacte entre Hollande et Sarkozy est que l’un se présentera à la présidence et l’autre se réservera le poste de premier ministre. Les rôles seront décidés en fonction des sondages. Et c’est alors que le résultat inattendu se produit. Les sondages leur donnant des résultats très faibles, ils ont finalement opté pour la candidature de la femme de Hollande, la vétérinaire. C’est l’ultime cure d’humilité pour deux mâles alpha de la politique. Le socialiste l’accepte avec dérision : « Mon vrai métier, c’est de promouvoir les femmes à la présidentielle ». C’est ce qui s’est passé avec Ségolène Royal, son ancienne compagne et mère de ses enfants, en 2007, mais elle a perdu face à Sarkozy.

    Le réalisateur du film choisit une fin surprise, provocante et féministe.

    La Vanguardia, 01/07/2021

    Etiquettes : France, Nicolas Sarkozy, François Hollande, cinéma, Présidents, film,

  • « On vit une époque minable »: la cérémonie des César, Sarkozy, Hollande ou Macron, tout le monde en prend pour son grade avec Gérard Lanvin !

    Invité de l’émission Sept à Huit sur TF1 ce dimanche, l’acteur français, qui se lance dans la musique, en a profité pour exprimer son ras-le-bol.

    Gérard Lanvin est connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, et il l’a encore démontré ce dimanche. Dans un entretien long de 10 minutes accordé à la journaliste Audrey Crespo-Mara, l’acteur – également chanteur depuis peu – est venu faire la promotion de son album, intitulé « Ici-Bas » dont la sortie est prévue le 21 mai prochain. Mais pas que.
    Après avoir répondu à plusieurs questions liées à son album, Gérard Lanvin est interpellé par Audrey Crespo-Mara : « Il y a vos coups de gueule sur l’époque actuelle aussi, très rock. Vous la trouvez comment ? » Ce à quoi l’acteur de 70 ans répond. « L’époque est déconcertante, affligeante. Pour moi, la technologie a pourri le monde. Les sans-co****** parlent derrière leurs écrans. C’est de la dénonciation, de la délation. C’est une époque minable. C’est très difficile aujourd’hui d’imaginer un monde heureux dans les années qui vont venir », souffle-t-il.

    L’acteur français poursuit en pointant du doigt la manière dont la crise sanitaire a permis de mettre en lumière plusieurs années de décisions politiques qui, à ses yeux, vont à l’encontre de ce qu’il aurait fallu mettre en œuvre. « Je suis un citoyen angoissé ! Aujourd’hui, on s’aperçoit que rien ne fonctionne. Les hôpitaux, les flics et les pompiers manquent de tout. Ça fait 30 ans que j’entends les infirmières se plaindre, mais ce n’est pas d’aujourd’hui, lâche Gérard Lanvin. Mais, où va tout l’argent qu’on nous demande de donner ? Tous ces impôts qu’on paye ? Tout… Merde. On s’en aperçoit aujourd’hui ! Avec ce problème de Covid, tout a été révélé. C’est une honte. »

    Dans un extrait de son album  » Entre le dire et le faire » , Gérard Lanvin s’emporte contre les présidents français (Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron). « Ces présidences-là sont des présidences people. On ne retient rien politiquement d’eux, rien ! », s’explique-t-il.

    Dernier coup de gueule de Gérard Lanvin, sur les César. Lui qui n’a jamais voulu aller chercher ses deux statuettes remportées n’apprécie pas la cérémonie des César, et le clame haut et fort. « Tout le monde s’emmerde et trouve cela lamentable, mais personne n’ose le dire. C’est une cérémonie un peu prétentieuse, affirme-t-il, avant d’évoquer l’édition de cette année, marquée par la crise sanitaire. « Lamentable. Mais ce n’est pas étonnant, les circonstances ont fait que c’était à plat ! Il y a le Covid, vous avez une réunion de gens avec des masques. Déjà que ce n’est pas drôle sans, mais alors avec… »

    DH Les sports, 19 avr 2021

    Etiquettes : France, Gérard Lanvin, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron,

  • Popularité à un an de la présidentielle : Macron fait mieux que Hollande et Sarkozy, moins bien que les autres

    ParChristine Ollivier

    A un an de la fin de son mandat, Emmanuel Macron compte plus de satisfaits que Sarkozy et Hollande à la même époque, mais nettement moins que Chirac, Mitterrand ou Giscard d’Estaing.

    Avec 37% de Français satisfaits un an avant le terme de son mandat, Emmanuel Macron fait bien mieux que ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy (28%) et François Hollande (14%) à la même époque, mais moins bien que les présidents réélus Jacques Chirac (56% en 2001), François Mitterrand (56% en 1987) et le général de Gaulle (54% en décembre 1964), ou battu comme Valéry Giscard d’Estaing (45% en avril 1980). Malgré la succession de crises, le chef de l’Etat conserve un socle de soutien solide : 75% de ses électeurs de 2017 se disent satisfaits de son action.

    Baromètre JDD

    18 points perdus à droite depuis décembre
    La stabilité de la cote présidentielle en avril dissimule toutefois un nouveau recul chez les plus de 65 ans (-4 points) et les sympathisants LR (-4). Macron a perdu 18 points dans l’électorat de droite depuis décembre dernier. Alors que la droite compte désormais un candidat officiellement déclaré, Xavier Bertrand, « une partie du socle électoral d’Emmanuel Macron est en train de s’éroder », souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. A tel point qu’il compte désormais plus de satisfaits chez les sympathisants PS (39%, +3 points) et EELV (40%, +7 points) que chez Les Républicains (30%).

    Interrogés par l’Ifop, les 50-64 ans et les plus âgés expriment selon Frédéric Dabi de fortes critiques sur l’organisation de la campagne de vaccination, qui les concerne pour l’heure au premier chef, et pointent retards ou dysfonctionnements. Un mécontentement que le Premier ministre Jean Castex « paie cash » selon Dabi. Avec seulement 34% de satisfaits (-2 points), il atteint son score le plus bas depuis son arrivée à Matignon en juillet dernier.

    Le JDD, 17 avr 2021

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  • Le poids des énarques sous la Ve République

    Un président sur deux, quatre Premiers ministres sur dix, un ministre sur sept: les anciens élèves de l’Ecole nationale d’administration (ENA), qu’Emmanuel Macron a dit jeudi vouloir «supprimer», ont marqué la Ve République de leur empreinte.

    Parmi les huit présidents, quatre sont énarques: Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, François Hollande et Emmanuel Macron lui-même.

    C’est également le cas de neuf des 23 Premiers ministres: outre Jacques Chirac, Laurent Fabius, Michel Rocard, Edouard Balladur, Alain Juppé, Lionel Jospin, Dominique de Villepin, Edouard Philippe et Jean Castex.

    Sur les 672 ministres et secrétaires d’Etat de la Ve République, 98 ont fait l’ENA (14,6%), selon une base de données tenue par l’AFP.

    – Giscard, le pionnier –

    Le 8 janvier 1959, lorsqu’est nommé le premier gouvernement de la Ve République, Valéry Giscard d’Estaing, secrétaire d’Etat aux Finances, est, à 32 ans, le seul énarque.

    En 1974, il sera aussi le premier énarque à être élu président. Ses prédécesseurs étaient nés trop tôt pour avoir pu faire l’ENA, créée après-guerre en 1945.

    – Sous Pompidou, l’ère des énarques –

    Le poids des énarques sous la Ve République
    François Mitterrand accompagné par son successeur Jacques Chirac à son départ de l’Elysée le 17 mai 1995 / AFP/Archives

    S’ils ne sont qu’une poignée sous la présidence du Général De Gaulle (1958-1969), les énarques connaissent leur apogée sous Georges Pompidou. Entre 1969 et 1974, sur les 69 ministres de ses gouvernements, 23,2% sortent de l’ENA. Une proportion qui est montée à 37% d’avril 1973 à février 1974, un record inégalé depuis.

    Ses trois successeurs, MM. Giscard d’Estaing, Mitterrand et Chirac, feront également confiance aux anciens élèves de l’école, avec respectivement 16,8%, 18,2% et 20,6% de ministres énarques.

    Les énarques se sont taillé la part du lion pendant les périodes de cohabitation: 32% lorsque M. Chirac était le Premier ministre de M. Mitterrand, 29% lorsque Lionel Jospin était celui de M. Chirac.

    – Plus de conseillers que de ministres –

    Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, les énarques se font plus rares.

    Le poids des énarques sous la Ve République
    Emmanuel Macron et Edouard Philippe le 8 mai 2020 à Paris / POOL/AFP/Archives

    Si Emmanuel Macron et ses deux Premiers ministres successifs Edouard Philippe et Jean Castex sortent de l’ENA, ils n’ont nommé que sept ministres énarques depuis 2017, sur 67 (10,4%).

    Cinq d’entre eux sont actuellement au gouvernement: les ministres Bruno Le Maire (Economie et Finances) et Florence Parly (Armées), les ministres déléguées Emmanuelle Wargon (Logement) et Agnès Pannier-Runacher (Industrie), ainsi que le secrétaire d’Etat Clément Beaune (Affaires européennes).

    Les énarques gardent un poids important dans l’entourage des ministres et du président. A l’Elysée, 30% du cabinet de M. Macron a fait l’ENA.

    – Le Quai d’Orsay, nid d’énarques –

    Le poids des énarques sous la Ve République
    Dominique de Villepin (D) raccompagne, le 8 mai 2002 sur le perron du Quai d’Orsay à Paris, son prédécesseur Hubert Védrine à l’issue de la passation de pouvoir / AFP/Archives

    Le ministère qui a vu passer le plus d’énarques (41%) est celui des Affaires étrangères, avec notamment Hubert Védrine, Dominique de Villepin, Alain Juppé et Laurent Fabius.

    Suivent la Défense et la Culture (35% chacun). Les énarques ont détenu souvent brièvement ce dernier portefeuille, tandis que les deux personnalités qui ont occupé le poste le plus longtemps n’avaient pas fait l’ENA: André Malraux, qui appartenait à une autre époque, et Jack Lang.

    Les grands ministères économiques et financiers (31%) et l’Intérieur (26%) ne sont pas loin.

    Les ministères de l’Education (13%) et de la Justice (12%) sont bons derniers.

    La Croix, 8 avr 2021

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  • Plus Macron est incohérent, plus sa cote monte

    La cote de popularité de Macron en hausse, loin derrière Merkel

    Un récent sondage crédite le président de la République de 3 points supplémentaires en novembre. Il reste néanmoins sous la barre des 50 % d’opinions positives, selon le dernier baromètre Harris Interactive Epoka, publié par LCI vendredi. Il s’en faut même de beaucoup, quelque dix points !

    Mieux que Sarkozy et Hollande ?

    La popularité du président de la République s’établit à 41 % d’opinions positives, soit un gain de six points depuis le mois… d’avril et le premier pic de la crise sanitaire. « Les Français ont le sentiment, que malgré les difficultés, Emmanuel Macron tient la barre et suit sa feuille de route, analyse Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion d’Harris Interactive. Ils ne sont pas d’accord sur tout, ils restent critiques, mais ils ont la perception qu’il remplit sa mission de président, qu’il pilote la maison France, et ça les rassure. »

    Autre point à souligner : à ce stade actuel du mandat, Macron s’en tire mieux que ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande. Seul bémol : le sondage a été réalisé juste avant cette semaine marquée par les affaires de violences policières…


    Angela Merkel, chancelière depuis 15 ans, est populaire auprès de 7 Allemands sur 10

    La popularité de la sexa met une claque au quadra

    Plus populaire que jamais, à son cinquième mandat, la chancelière Angela Merkel fête dimanche sa quinzième année à la tête de l’Allemagne. Sa bonne gestion de la crise sanitaire lui vaut une popularité que bien des dirigeants lui envient. A commencer par le petit prétentieux français.

    Qu’elle semble loin cette année 2019, quand la dirigeante allemande, à la tête d’une grande coalition a surmonté la crise du mouvement des jeunes pour le climat et la popularité d’Angela Merkel est actuellement sans nuage. Sa gestion de l’épidémie en Allemagne a remis au centre du jeu « l’inoxydable » chancelière.

    Popularité au zénith

    La presse française ménage l’égo du p’tit gars, occultant la différence écrasante de popularités pour vanter ses misérables 41%.

    Des voix s’élèvent même en Allemagne pour réclamer un cinquième mandat, ce que la chancelière a totalement écarté. En septembre prochain, au moment de sa retraite politique, la première femme à diriger l’Allemagne aura égalé le record de longévité de Helmut Kohl avec seize années au pouvoir.

    Face au Covid-19, décrit par la chancelière .comme le « plus grand défi » de l’Allemagne depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, Angela Merkel, scientifique de formation, a réalisé un quasi sans-faute privilégiant pédagogie et démonstrations rationnelles aux postures lyriques.Moins de cas de Covid-19 et moins de morts que ses voisins européens.

    Macron se rêve leader du monde libre, mais c’est elle: après le séisme Donald Trump et le Brexit, en pleine pandémie, media et politiques proclament Merkel au zenith dans un contexte de montée des populismes.

    Barack Obama, un des quatre présidents américains qu’elle aura connus depuis 2005, la décrit dans ses Mémoires comme une dirigeante « fiable, honnête, intellectuellement précise », une « belle personne ». Qui, hors notre presse à plat ventre, peut-il en dire ne serait-ce que moitié moins de Macron, avec 60% d’insatisfaits ?

    Source : Pas si dupes, 30 nov 2020

    Source : France, Macron, Angela Merkel, François Hollande, Nicolas Sarkozy, popularité,