Étiquette : fraude

  • Donald Trump atrapado por una llamada grabada : se le oye presionar para invalidar los votos en Michigan en 2020.

    Etiquetas : Donald trump, Michigan, fraude, resultados elecciones, Monica Palmer, William Hartman,

    Una grabación de una llamada telefónica hecha pública el jueves por un diario estadounidense revela que el ex presidente Donald Trump presionó a responsables republicanos de Michigan para disuadirlos de validar los resultados de las elecciones presidenciales en ese estado.

    Según la grabación de una llamada telefónica publicada por The Detroit News, Donald Trump presionó el 17 de noviembre de 2020 a dos funcionarios electorales republicanos de Michigan (noreste) que acababan de votar para certificar los resultados de la elección presidencial en su condado, donde el demócrata Joe Biden había ganado por un amplio margen.

    « Debemos luchar por nuestro país », « no podemos dejar que estas personas nos roben nuestro país », les dijo a dos republicanos del condado de Wayne, Monica Palmer y William Hartman, durante esa llamada.

    La presidenta del Comité Nacional Republicano, Ronna McDaniel, originaria de Michigan, también participó en la conversación, diciendo: « Si pueden, regresen a casa esta noche, no firmen el documento […] Les encontraremos abogados », refiriéndose a los resultados oficiales de la votación en el condado.

    Después de asentir, Donald Trump añadió: « Nos ocuparemos de esto ».

    Los dos responsables luego abandonaron la reunión de certificación sin firmar el documento. Al día siguiente, intentaron sin éxito retractarse de su voto a favor de la certificación, alegando haber sido presionados, según informa The Detroit News. Cerca del 18% de la población de Michigan vive en el condado de Wayne. « Lo que dije públicamente y repetí en ese momento […] es que había muchas pruebas que justificaban una auditoría », declaró Ronna McDaniel en un comunicado.

    #DonaldTrump #EstadosUnidos #elecciones #fraude

  • Shakira pagará una multa de siete millones de euros para no ir a prisión

    Etiquetas : Shakira, España, hacienda, impuestos, fraude,

    Con un “sí” y un “gracias”, Shakira aceptó que defraudó 14,5 millones de euros a la Hacienda española entre 2012 y 2014.

    Tras semanas de negociaciones, la colombiana ha pactado una pena de tres años de cárcel que serán sustituidos por el pago de una multa de 7,3 millones de euros para reparar el daño causado.

    El acuerdo pasa también por la sustitución de la pena de prisión por una multa (otros 432.000 euros), de manera que no tendrá que ingresar en la cárcel.

    #Shakira #España #fraude #hacienda #impuestos

  • Le Maroc impliqué dans un complot électoral à Melilla

    Le Maroc impliqué dans un complot électoral à Melilla

    Etiquettes : Maroc, élections, Melilla, fraude, complot électoral, CpM, Mustapha Aberchan,

    Le régime du Makhzen est encore une fois cité dans une affaire de corruption, dans laquelle il est soupçonné d’être impliqué dans l’achat de votes par correspondance à Melilla, pour tenter d’accroître l’influence et la présence d’un parti dans le gouvernement de cette ville autonome.

    Selon le site espagnol El Confidencial, de hauts responsables des services d’information de la police et de la garde civile espagnoles ont émis le soupçon que Rabat essaie d’assurer la présence de la Coalition musulmane pour Melilla (CPM) dans le gouvernement de la ville
    autonome pour augmenter son influence dans cette enclave stratégique.

    La question est traitée comme une menace pour la sécurité nationale et l’intégrité territoriale de l’Espagne. « Nous avons des indices rationnels que le Maroc pourrait être derrière », explique l’un des commandants de la police à El Confidencial.

    Les agents du centre national de renseignement (CNI) estiment que les services secrets marocains auraient fourni des fonds à un réseau clandestin pour acheter plus de 10.000 votes par correspondance, soit près du tiers de tous ceux qui ont été déposés dans les urnes de Melilla lors des précédentes élections de 2019 (34.393).

    Le site rapporte que pour chaque vote, entre 50 et 200 euros auraient été versés, selon
    des sources proches des investigations. De l’avis des spécialistes, l’achat de voix a atteint des niveaux qu’ils qualifient de « trop grossiers ».

    Le dossier entre les mains de la justice

    Selon des sources du ministère de l’intérieur, le dossier a atterri au tribunal d’instruction n°2 de la ville autonome.

    Pour sa part, le candidat de Vox à la présidence de Melilla, José Miguel Tasende, a assuré à El Confidencial qu’il ne serait pas surpris que le Maroc soit à l’origine du scandale de l’achat de votes par correspondance dans le préside. Il s’était même demandé d’où le « CPM avait eu cet argent ? On ne sait pas », a-t-il répondu.

    En revanche, le numéro un de Vox pour les prochaines élections régionales a rappelé « qu’acheter des voix est un crime, mais c’est aussi un crime d’en vendre ». « J’espère que
    les enquêtes policières, qui progressent et sont bien dirigées, aboutiront à des emprisonnements », a souligné Tasende.

    Selon des informations confirmées à ce journal par des sources proches des enquêtes, les
    agents désignent le chef du CPM, Mustafa Aberchan, derrière cette histoire, cependant ils
    préviennent que ni lui ni les chefs de parti n’ont suffisamment d’actifs pour financer l’achat de milliers de bulletins de vote.

    A ce stade, les soupçons se tournent vers le Maroc qui tente de gagner de l’influence en Espagne. « Le souci du vote, c’est qu’il puisse être dirigé contre des partis actuels et avec une nette influence marocaine », tranchent les mêmes sources.
    Le pouvoir déstabilisateur du Maroc sur Ceuta et Melilla a également pu être prouvé à l’été 2021, lorsqu’il a conduit à une entrée massive de quelque 12.000 migrants vers Ceuta, provoquant ainsi une crise diplomatique avec l’Espagne.

    #Maroc #Espagne #Melilla #Elections #Fraude #CpM #MustaphaAberchan

  • Melilla : Les mouvements d’Aberchán au Maroc sous surveillance du CNI

    Melilla : Les mouvements d’Aberchán au Maroc sous surveillance du CNI

    Etiquettes : Melilla, Aberchán, Maroc, CNI, CpM, Coalición por Melilla, élections, fraude,

    Le CNI détecte des rencontres entre Aberchán et ceux qui entourent le gouvernement du Maroc

    Des agents de renseignement se sont rendus plusieurs fois dans le pays du Maghreb pour surveiller les émissaires d’Aberchán lors de leurs rencontres avec des personnes liées au gouvernement marocain

    Le Centre national de renseignement (CNI) a détecté que des personnes liées à Mustafa Aberchán , chef de la Coalition pour Melilla (CpM), ont effectué plusieurs voyages au Maroc, où ils ont rencontré des agents du gouvernement maghrébin dans les semaines précédant l’éventuelle fraude électorale survenu lors des élections municipales de Melilla.

    Comme le rapporte El Mundo , les services de renseignement espagnols se sont rendus plusieurs fois dans le pays du Maghreb pour surveiller les émissaires d’Aberchán, qu’ils ont réussi à intercepter chaque fois qu’ils se rendaient soi-disant au Maroc.

    Les soupçons du CNI sont nés à la suite des soupçons continus qu’il y a eu ces dernières années sur les élections qui se tiennent dans la ville autonome , dans lesquelles Mustafa Aberchán lui-même a été condamné pour avoir acheté des votes par correspondance pour les élections du sénat en 2008. Un fait qui a également valu une condamnation à l’ancien secrétaire général du PSOE de Melilla, Dionisio Muñoz Pérez.

    Une fois que le tribunal d’instruction numéro 2 de Melilla a commencé à enquêter sur l’achat présumé de votes par correspondance, le service de renseignement espagnol a décidé d’informer la garde civile et la police nationale afin que leurs brigades d’information respectives puissent se joindre à l’affaire, selon le journal susmentionné.

    Outre la Brigade de renseignements du Corps de la police nationale , l’ Unité des crimes économiques et fiscaux de la police ( UDEF ) et l’ Unité de la drogue et du crime organisé ( UDYCO ) sont également impliquées dans les enquêtes . Ce dernier serait ajouté à l’affaire en raison de la présence de trafiquants de drogue dans le complot, qui seraient chargés de rechercher et d’acheter les voix des familles défavorisées.

    La police arrête 10 personnes

    La  police nationale  a arrêté dix personnes pour leur implication présumée dans le complot de fraude électorale pour les votes par correspondance à Melilla . Parmi eux, comme THE OBJECTIVE a pu le confirmer   par des sources policières, se trouve  Abdel-ilah Nourdine Ahmed,  gendre de Mustafa Aberchán, le chef de la Coalition pour  Melilla  (CpM) ; et  Mohamed Ahmed Al-lal ,  conseiller pour les districts, la jeunesse et la participation citoyenne du gouvernement de la ville autonome .

    Par ailleurs, selon ces mêmes sources, les agents ont perquisitionné le siège du parti CpM, auquel appartiennent ces deux derniers. En fait,  Mohamed Ahmed était numéro trois sur la liste de la Coalition pour Melilla  pour les élections du 28-M. Dans le passé, il a également été vice-conseiller aux nouvelles technologies.

    Les arrestations font partie de l’opération policière que les forces de sécurité ont commencé tôt le matin. Les agents ont fouillé des maisons et des locaux dans différents quartiers de Melilla dans le but de localiser les votes par correspondance, ainsi que différentes informations prouvant les actes criminels. Après avoir fait une déposition dans les commissariats,  les agents ont libéré les dix détenus , qui seront convoqués dans les prochains jours par le juge chargé de l’instruction.

    Lundi soir, les agents ont interpellé trois personnes d’origine marocaine, ont indiqué des sources policières à ce journal. Ce mardi, selon les mêmes sources,  six autres individus ont été interpellés, pour la plupart impliqués dans le recrutement d’électeurs dans les quartiers marginaux . Ils achetaient les voix des citoyens en échange de sommes comprises entre 100 et 150 euros. Les agents ont inspecté des maisons et des locaux dans différents quartiers de Melilla dans le but de localiser les votes par correspondance, ainsi que différentes informations prouvant les actes criminels.

    Parallèlement, les enquêtes visent également à déterminer si le complot a tenté de soudoyer des fonctionnaires de la poste à Barcelone pour émettre des votes frauduleux.  En effet, comme l’a appris ce journal,  un suspect a été arrêté à Barcelone. Le détenu aurait suivi le même modus operandi pour les élections du 28-M. Des sources de la délégation gouvernementale insistent cependant sur le fait qu’il s’agit de deux événements isolés et que l’arrestation à Barcelone n’a pas précipité l’opération policière qui se déroule ce mardi à Melilla.

    The Objective, 24 mai 2023

    #Espagne #Maroc #Ceuta #Melilla #CpM #Mustafa_Aberchán

  • Nouveau scandale : Eva Kaili devrait plus de 100.000 euros au Parlement européen

    Topics : Parlement Européen, Eva Kaili, Maria Spyraki, fraude,

    Eva Kaili, l’ancienne vice-présidente du Parlement européen et figure centrale du “Qatargate”, est désormais suspectée de fraude, révèle Politico. L’eurodéputée grecque devrait au total “100.000 euros” au Parlement européen.

    Son père a également été interpellé en décembre dernier après avoir été surpris dans un hôtel de Bruxelles avec une valise contenant 600.000 euros en liquide. Il a été relâché dans la foulée. La Grecque aurait elle-même été en possession d’environ 150.000 euros. Elle a admis après son arrestation qu’elle avait demandé à son père de cacher l’argent. Son compagnon, Francesco Giorgi (35 ans), serait, lui aussi, impliqué dans cette affaire.

    Le “Qatargate” pourrait ne pas être le seul scandale impliquant l’ancienne vice-présidente du Parlement européen. Elle est désormais suspectée d’avoir abusé de l’argent du Parlement européen. C’est le site spécialisé Politico qui révèle l’information sur base d’une lettre qui aurait été envoyée par le parquet européen à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

    Eva Kaili serait à l’origine d’une fraude exercée entre 2014 à 2020. Le parquet cherche notamment à savoir si la Grecque a menti sur les activités et les déplacements de quatre anciens assistants.

    Elle aurait notamment gagné de l’argent sur les salaires de ses collaborateurs, ainsi que sur leurs fausses notes de frais. Celles-ci incluaient des voyages d’affaires qui n’auraient jamais eu lieu. Selon Politico, l’ex-vice-présidente doit au Parlement européen “environ 100 000 euros”. Maria Spyraki, une autre eurodéputée grecque, est également accusée de faits similaires.

    “L’enquête en cours révèle de forts soupçons de fraudes répétées ou d’autres irrégularités”, assure la procureure générale de l’Union européenne, Laura Kövesi, dans la lettre consultée par Politico.

    Eva Kaili conteste la demande du Parlement européen de lever son immunité politique. Grâce à cette immunité, les députés européens sont protégés contre les poursuites judiciaires. Mais cela ne s’applique pas lors d’une prise en flagrant délit. C’est le cas d’Eva Kaili qui a été arrêtée en possession des sacs remplis d’argent.

    Par l’intermédiaire d’un avocat, la Grecque a répondu qu’elle promettait de rembourser et de coopérer avec les enquêteurs.

    EVA KAILI NIE LES ACCUSATIONS DE POTS-DE-VIN

    L’eurodéputée grecque Eva Kaili a nié faire l’objet d’une nouvelle enquête pénale concernant des soupçons de paiements frauduleux impliquant quatre anciens assistants au Parlement européen de 2014 à 2020.

    Par l’intermédiaire de ses avocats, Sven Mary et Michalis Dimitrakopoulos, Mme Kaili a déclaré dans un communiqué mercredi qu’ »après des enquêtes approfondies des institutions compétentes, il n’y a jamais eu de corruption concernant les compensations qui ont été versées à ses associés. »

    Mme Kaili répondait au rapport de POLITICO sur les documents divulgués qui révèlent de nouveaux détails sur cette enquête distincte à laquelle l’eurodéputée est confrontée, en plus du Qatargate.

    Selon une lettre du parquet européen (EPPO) à la présidente du Parlement Roberta Metsola, l’enquête s’intéresse à Mme Kaili pour trois activités potentiellement frauduleuses : si elle a trompé le Parlement sur la localisation et les activités professionnelles de ses assistants ; si elle a pris une part de leurs remboursements pour de « faux » voyages de travail qu’elle a orchestrés ; et si elle a également pris des pots-de-vin sur une partie de leurs salaires.

    « Tout ce qui précède relève du délit de diffamation », a déclaré Mme Kaili, affirmant que des contrôles ont lieu régulièrement. « Il est évident que certaines forces, agissant pour des motifs politiques malveillants, tentent de criminaliser les procédures administratives normales du Parlement européen, car elles se rendent compte que les accusations portées contre moi concernant l’affaire connue [Qatargate] sont en train de s’effondrer », a-t-elle ajouté.

    #Eva_Kaili #Parlement_européen #Qatargate #Maria_Spyraki

  • Algérie : Le Vietnam met en garde contre le risque de fraude commerciale

    Topics : Algérie, Vietnam, fraude, commerce, Eurl ATS Food Company,

    Le Bureau commercial du Vietnam en Algérie a mis en garde les exportateurs vietnamiens contre le commerce avec la société algérienne Eurl ATS Food.

    L’avertissement intervient après qu’un exportateur vietnamien de noix de cajou a exprimé son inquiétude face à une éventuelle perte de cinq conteneurs de noix de cajou.

    Alors que la cargaison de noix de cajou atteignait le port de Mostaganem, dans le nord-ouest de l’Algérie, le client de l’entreprise, Eurl ATS Food Company, n’a pas réussi à se dédouaner car il figure sur la liste algérienne des entreprises commettant des fraudes commerciales.

    La firme vietnamienne a signé des contrats avec son client algérien par l’intermédiaire d’un intermédiaire basé en Afrique du Sud.

    Le propriétaire des marchandises s’était efforcé de changer les destinataires, mais les services des douanes algériennes avaient refusé.

    Selon la loi nationale, les marchandises bloquées dans les ports pendant 4,5 mois sans destinataires légitimes seront mises aux enchères et le produit ira au budget de l’État.

    Le cas est similaire à l’année dernière, avec de nombreux exportateurs vietnamiens risquant de se faire escroquer près de 100 conteneurs de noix de cajou .

  • Algérie. Affaire Khalifa Bank : Nouveau procès à Blida

    Algérie. Affaire Khalifa Bank : Nouveau procès à Blida

    Algérie, Khalifa Bank, fraude, Abdelmoumene Khalifa, escroquerie, trafic d’influence, falsification des documents financiers, corruption,

    Le nouveau procès de la faillite frauduleuse Khalifa Bank s’est ouvert aujourd’hui à la Cour criminelle de Blida après la réponse favorable de la Cour suprême au pourvoi en cassation du verdict prononcé en novembre 2020, rapporte l’APS.

    L’ex-patron de la banque qui a fait faillite, Abdelmoumene Khalifa, est l’accusé principal dans ce gros scandale de corruption en plus de 11 autres personnes. Ils font face à plusieurs chefs d’accusations à l’image de « constitution d’association de malfaiteurs », « escroquerie », « trafic d’influence », « falsification des documents financiers » et « corruption ».

    Affaire Keramane

    Un autre dossier a été jumelé avec l’affaire Khalifa Bank. Il s’agit de l’ex-gouverneur de la banque d’Algérie, Kiramane Abdelouhab, son frère et sa fille. Il est reproché à l’ex-gouverneur de la banque centrale algérienne d’avoir facilité la banque du « Golden Boy ».

    Condamné à vingt ans de réclusion criminelle par contumace, cette fois, Abdelwahab Keramane comparaitra devant la Cour de Blida puisqu’il y a deux mois, il a décidé de rentrer en Algérie pour vider son mandat d’arrêt international à la Cour de Blida.

    Pour rappel, l’empire Khalifa s’est effondré en laissant derrière lui un préjudice de 5 milliards de dollars à la charge de l’État et des épargnants.

    Algérie aujourd’hui, 05 juin 2022

    #Algérie #KhalifaBank #Fraude #Corruption

  • Algérie : Une guerre sans merci contre la spéculation

    Algérie : Une guerre sans merci contre la spéculation. Les pratiques frauduleuses et la spéculation se sont greffées pour créer des tensions sur la commercialisation de plusieurs produits

    L’Algérie a vécu deux années difficiles. En plus des effets négatifs de la pandémie du coronavirus sur les approvisionnements, les pratiques frauduleuses et la spéculation se sont greffées pour créer des tensions sur la commercialisation de plusieurs produits. Des pressions et tensions ont été en effet enregistrées sur certains produits de large consommation. Pour mettre fin à ces pratiques pénalisant le consommateur, les autorités ont déclaré «la guerre» contre les auteurs de ces pratiques en les criminalisant. Le ministère du Commerce, qui fait le bilan de ses activités de contrôle, compte intervenir avec la plus grande fermeté pour faire barrage à ces pratiques.
    Intervenant ce mercerdi sur les ondes de la radio Chaîne 3, Sami Kolli, directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du Commerce, a affirmé que «l’arsenal des textes juridiques sera renforcé pour s’adapter à la nouvelle loi criminalisant la spéculation. La loi 04-02, relative aux règles fixant les pratiques commerciales, est en cours de révision pour mieux définir les concepts de spéculation, de pénurie ou autres, pour travailler en toute transparence.

    Le projet de loi sur la lutte contre la spéculation illicite définit également quels agents doivent intervenir, les agents du commerce, du fisc et des officiers de la police judiciaire, seuls habilités à constater, selon le projet de loi». Il a également indiqué que «le contrôle a été raffermi» et que des mécanismes vont être mis à l’œuvre pour exécuter les instructions du président de la République en la matière. Selon ce responsable, outre le problème d’approvisionnement, conséquence de la crise sanitaire, la spéculation illicite est derrière ces hausses de prix et derrière l’indisponibilité de certains produits, notamment de large consommation. L’exemple le plus édifiant est, selon lui, celui de la pomme de terre.

    Outre le renforcement des textes juridiques, les opérations de contrôle seront également renforcées avec la modernisation de l’outil de contrôle. Pour M. Kolli, le travail a déjà commencé. «Le nombre d’interventions a augmenté de 10% par rapport à l’année dernière, avec plus d’un million trois cent mille opérations de contrôle menées, donnant lieu à près d’un million d’infractions (99 687), quelque 9 000 fermetures administratives et plus de 94 000 poursuites judiciaires engagées, soit 30% de plus que l’année dernière», a affirmé le responsable, signalant des opérations de saisi de marchandises durant la même période. «La valeur des marchandises saisies s’élève à plus de 995,9 millions de dinars», a révélé Sami Kolli, dévoilant le chiffre d’affaires dissimulé à travers ces pratiques frauduleuses.

    Ce dernier est estimé à «60,1 milliards de dinars», selon les affirmations du DG de la régulation et de l’organisation des marchés au ministère du Commerce, citant l’exemple de la spéculation exercée sur le marché de la pomme de terre, dont le prix a nettement augmenté depuis quelques semaines. «Les dernières opérations de saisie ont permis de récupérer 121 000 tonnes de pomme de terre, réparties sur 11 wilayas, détenues sans document attestant que ces stocks sont déclarés auprès des autorités concernées», a-t-il précisé, notant que le fait de stocker est un droit qui doit être déclaré. «Stocker pour le bon fonctionnement de son activité commerciale est un droit, mais il faut justifier et localiser les endroits de ces stocks», a-t-il souligné. Il a enfin tenu à nier au passage une quelconque pénurie d’huile de table.

    Par ailleurs, l’invité de la rédaction de la Chaîne 3 a fait savoir qu’un schéma national directeur pour l’implantation des espaces commerciaux est en préparation.

    Lilia Aït Akli

    Le Jeune Indépendant, 21/10/2021

  • Spéculation et fraude: Un chiffre d’affaires de 60 milliards DA

    En Algérie, les prix de la patate, la tomate, le lait emballé, le pain le sucre et le café, ont flambé en raison de la spéculation et les pratiques commerciales frauduleuses.

    Les pratiques commerciales illicites ou frauduleuses continuent de défrayer la chronique en Algérie tant par leur ampleur que par l’ébullition du front social sans cesse en effondrement pour cause de cherté excessive de la vie. Le manque de contrôle de marchés et l’évolution alarmante que prennent progressivement les prix des produits de base dont certains longtemps assimilés comme «produits du pauvre» tels la patate, la tomate, le lait emballé, le pain le sucre et le café, a été tel que le citoyen lambda, ce dindon de la farce, est le seul perdant dans l’affaire puisqu’il est celui qui «paie» toujours à la place des autres. Il semble toutefois évident que la «chasse aux sorcières» contre les spéculateurs a effectivement commencé et sonné le glas pour une fin de «règne en maître» des tenants occultes et autres intermédiaires de la chaîne commerciale.

    Le gouvernement vient, en effet, de signifier une batterie de mesures afin de réguler les marchés ébranlés depuis plusieurs mois par le phénomène de la spéculation. De plus, les sanctions qu’encourent les fraudeurs et autres spéculateurs seront cette fois dures et sans merci. La spéculation et autres pratiques commerciales frauduleuses sont dans la ligne de mire du gouvernement. L’informel dans les transactions commerciales s’accompagne toujours de la faiblesse du système financier. Sur décision du Conseil des ministres, réuni par le président de la République, les sanctions légales contre ces pratiques ont été durcies.

    Depuis, «le contrôle a été raffermi», assure Sami Kolli, directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du Commerce, ce mercredi matin, dans l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne. Les interventions des brigades de contrôle et de répression des fraudes du commerce ont redoublé ces derniers mois. Pour preuve, ces interventions ont connu une hausse de 10%. Pour le chiffre d’affaires réalisé, il est éloquent sans parler du nombre de poursuites judiciaires. Il est clair que le ministère de commerce est en train de «reconquérir» son autorité sur le marché dominé par l’informel et la spéculation qui allaient jusque-là bon train. «Le nombre d’interventions a augmenté de 10% par rapport à l’année dernière, avec plus d’un million 300 milles opérations de contrôle menées, donnant lieu à près d’un million d’infractions, quelques 9.000 fermetures administratives et plus de 94 milles poursuites judiciaires engagées, soit 30% de plus que l’année dernière», affirme le responsable. Ce qui démontre, selon lui, «les nombreux efforts fournis par les agents de contrôle». Durant cette même période, «la valeur des marchandises saisies s’élève à plus de 995,9 millions de dinars», révèle Sami Kolli, qui dévoile également un autre chiffre qu’il qualifie «d’effarant». Celui du chiffre d’affaires dissimulé, à travers ces pratiques frauduleuses, estimé à «60,1 milliards de dinars», annonce le Directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du Commerce. Sami Kolli cite, à titre d’exemple, la spéculation exercée récemment sur le marché de la pomme de terre. «Les dernières opérations de saisie ont permis de récupérer 120 mille tonnes de pomme de terre, réparties sur onze wilayas, détenues sans document attestant que ces stocks sont déclarés auprès des autorités concernées», rapporte-t-il. « Stocker pour le bon fonctionnement de son activité commerciale est un droit, mais il faut justifier ces stocks et les déclarer», rappelle le responsable. «L’année dernière, à cause des perturbations causées sur le marché par la pandémie et l’arrêt des transports et de certaines activités commerciales, un appel a été lancé à travers les médias, le 17 mai 2020, pour la déclaration volontaire des stocks», relate Sami Kolli, qui explique que cette opération a permis au ministère du Commerce de dessiner une cartographie des capacités de stockages. «2989 chambres froides et 1860 entrepôts ont été déclarés, ce qui nous donne une capacité de plus de 10 millions de m3 de stockage des différents produits», dévoile-t-il. «Ceux qui se sont soumis à la déclaration volontaire des stocks sont des commerçants sérieux qui font leur travail dans le respect des règles, les autres sont en infraction», prévient le responsable. L’arsenal de textes juridiques sera renforcé pour s’adapter à la nouvelle loi criminalisant la spéculation. «La loi 04-02, relative aux règles fixant les pratiques commerciales, est en cours de révision pour mieux définir les concepts de spéculation, de pénurie ou autres, pour travailler en toute transparence, car le projet de loi sur la lutte contre la spéculation illicite, définit également quels agents doivent intervenir, les agents du commerce, du fisc et des officiers de police judiciaire, seuls habilités à constater, selon le projet de loi», explique-t-il. «Pour ce qui est des factures, nous avons également défini comment se présente une facture fictive, une facture falsifiée ou encore une facture de complaisance. Nous allons faire la chasse à ces pratiques frauduleuses», poursuit-il. Enfin, le responsable dévoile également qu’un «schéma national directeur pour l’implantation des espaces commerciaux» est en préparation. «Nous avons profité de la réouverture du schéma national de l’aménagement du territoire pour y inclure le secteur du Commerce. Nous disposons d’une étude menée avec des experts internationaux qui va nous permettre de mettre en place un schéma national directeur pour l’implantation d’espaces commerciaux».

  • Algérie : Des législatives et des interrogations

    Voilà une semaine depuis la tenue des élections législatives et l’onde de choc des résultats tarde à s’estomper. Alors que les Algériens ne se sont pas encore remis de la puissante secousse née de la victoire du PFLN et du RND qu’on a cru naïvement enterrés par l’insurrection citoyenne du 22 février 2019, le scrutin révèle d’autres petits secrets. Le président du Conseil constitutionnel Kamel Feniche a ainsi révélé avant-hier que pas moins de 400 recours ont été déposés par des partis et des candidats ayant participé aux législatives. Énorme pour une assemblée devant accueillir juste 407 députés ! Il s’avère finalement que le scrutin ne soit pas vraiment aussi «honnête et transparent» que ne le claironne le président de l’ANIE, Mohamed Charfi.

    Si la fraude ne se pratique plus en quantité industrielle comme ce fut le cas sous le règne de Bouteflika et sa clique, tout n’est pas nickel non plus aujourd’hui. Du coup, il va falloir patienter encore quelques jours avant que le conseil constitutionnel de Kamel Feniche ne tranche sur ces recours et rende son verdict. Pour autant, il ne faudrait pas s’attendre à un bouleversement de la carte politique telle que dessinée par le scrutin du 12 juin boycotté faut-il le rappeler par 77% du corps électoral.

    L’ex parti unique et son clone le RND sont d’ores et déjà assurés de pouvoir remettre en selle l’alliance présidentielle pour servir de béquille politique au président Tebboune comme ils l’avaient fait des années durant pour Bouteflika. Vus sous cet angle, les résultats des dernières législatives ressemblent à s’y méprendre à toutes les précédentes. Même la respectable présence de la femme à l’assemblée populaire nationale qu’on exhibait jadis comme un trophée de guerre … démocratique a été cette fois, sacrifiée. Elles seront seulement 34 à porter la voix de la femme dans un hémicycle dominé par une forêt d’hommes. Même les jeunes ayant servi fortement dans la propagande en faveur de ces élections ne seront pas présents en masse.

    Mis à part quelques heureux élus parmi les « fils à…papa,» l’assemblée nationale sera peuplée essentiellement de vieux loups et autres habitués des lieux.. C’est dire tout compte fait que l’APN sortante qui portait les mêmes couleurs du PFLN et du RND est, ironie du sort nettement plus crédible que celle où siégeront les enfants de Bouguetaya et Bengrina. Ces derniers disposent au moins d’un peu plus de culture de l’État par rapport à leurs rejetons qui eux, vont entamer la vie active par ce poste de député… Grassement payé, il est vrai.

    Imane B.

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, APN, députés, corruption, transparence, fraude,