Étiquette : Front Polisario

  • L’Algérie face aux provocations de l’alliance maroco-sioniste

    Algérie, Maroc, Israël, i24News, Front Polisario, Sahara Occidental,

    L’ouverture d’une chaîne de télévision sioniste au Maroc, à savoir I24 en langue arabe, signe la mainmise de l’occupant des terres arabes sur la royauté du Makhzen et son Commandeur des Croyants.

    La chaîne sioniste n’a pas tardé à lancer les hostilités à l’égard de l’Algérie et de la République Arabe Sahraouie, que le Makhzen tente de lui coller l’étiquète d’une organisation « terroriste » pour pouvoir l’isoler sur la scène internationale sachant que la RASD, Etat fondateur de l’Union Africaine, est reconnue par une centaine d’Etats membres de l’Assemblée Générale des Nations Unies. A travers la RASD, c’est l’Algérie qui est visée, et la dernière conférence organisée à Marrakech sur le terrorisme, en est une parfaite illustration des visées du Makhzen et son maître sioniste. La joute de Marrakech n’a pas tardé à détourner le thème de la conférence pour s’attaquer au Front du Polisario, suscitant l’indignation des participants venus dénoncer le terrorisme transnational de Daesch, une fabrication américano-sioniste et non un front de lutte contre l’occupation illégale de ses territoires sahraouis par Rabat.

    Le Maroc s’était déjà manifesté par cet argument visant à inclure le Polisario dans la liste américaine des groupes terroristes, en avançant des « liens » avec le mouvement de la résistance le Hizboallah et d’un soutien de l’Iran pour plaire à l’entité sioniste et le président américain sortant Donald Trump. Le Maroc procéda à la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran pour préparer son rapprochement avec l’entité sioniste, encourageant Donald Trump à tweeter « la marocanité » du Sahara Occidental en contrepartie de faire partie du giron des pays signataires des accords d’Abraham et l’un des pays ayant normalisant ses relations avec l’entité sioniste, lui permettant par voie de conséquence de s’installer au Maghreb à la frontière avec l’Algérie, l’un des rares pays arabes qui refuse de trahir la cause palestinienne et le droit de son peuple à édifier son Etat souverain sur ses terres dont la capitale est El Qods. ?

    La conférence de Marrakech a été marquée par l’intense activité de l’Américaine Victoria Nulland qui s’était bien illustrée en Ukraine à travers son soutien aux néo-nazis ukrainiens et régiment d’Azov (lire :

    Ukraine: autopsie d’un coup d’état, Biden et l’« exportation » de la démocratie


    Pour Rabat et Tel-Aviv, l’objectif est connu d’avance à savoir reproduire l’étiquette du « terrorisme international » collée au Hizboallah-Iran au Polisario-Algérie, pour justifier toute agression, sachant que l’Algérie détient l’indétrônable réputation d’Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme transnational, suite à sa longue expérience acquise toute seule lors de la décennie noire, ou le Maroc hébergeait et finançait les égorgeurs du GIA.

    Attaques systématiques contre le Président Tebboune

    Depuis sa fameuse déclaration de septembre 2020, et son refus de normaliser avec l’entité sioniste sur le dos des Palestiniens, le président Algérien Abdelmadjid Tebboune, est la cible des médias sionistes et du Makhzen. Sa stratégie de resserrer les rangs des différentes factions palestiniennes, son accueil de Mahmoud Abbas, comme Chef d’Etat de la Palestine, et non comme chef d’autorité, ajoutée à sa détermination à réunifier les rangs arabes à l’occasion du prochain Sommet arabe prévu à Alger en novembre prochain, n’a pas été digéré par l’entité sioniste et son allié du Makhzen qui redoubla les actions d’hostilité à l’égard de l’Algérie, en soutenant les organisations terroristes du MAK et de Rachad, commanditaires des feux de forêts ayant ravagé plusieurs wilayas du pays en été 2021, précédant la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays le 24 août 2021 et la rupture de l’approvisionnement du Maroc en gaz algérien le 31 octobre.

    Propagande mensongère

    Lors de sa visite d’Etat en Italie, le président Tebboune a exprimé le soutien de l’Algérie à la Tunisie, en dénonçant implicitement les pressions de certains pays à l’égard du voisin de l’Est pour le contraindre à normaliser avec l’entité sioniste, brandissant l’argument de l’aide financière. Les déclarations du président Tebboune avaient été détournées de leur contexte, sans résultat puisque les présidents algérien et tunisien entretiennent des rapports solides, que la propagande du Makhzen et son maitre sioniste ne peut affecter.

    Cette sale besogne n’a fait que consolider les relations entre l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie, opposées à toute normalisation avec l’entité sioniste.

    Eventuelle confrontation

    L’après conflit ukrainien pourrait être une confrontation à la frontière ouest algérienne, après l’installation de bases militaires sionistes à l’Est du Maroc et les attaques des drones ayant ciblé des algériens civils au nord de la Mauritanie, non loin des territoires libérés.
    L’Algérie avait déjà annoncé via un communiqué de la présidence de la république que les auteurs de ce crime ayant fait couler le sang des Algériens lors de l’agression du premier novembre 2021 coïncidant avec la commémoration du 67 ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre, le payeront cher.

    Pour de nombreux observateurs, le Maroc sionisé depuis deux ans est le mieux indiqué pour faire le lit d’une nouvelle confrontation dans une zone ultra stratégique se trouvant juste à côté du Sahel . La participation du Maroc à la réunion de l’OTAN en Allemagne s’inscrit dans ce cadre. Le Maghreb est effectivement la première destination de la future guerre dans la mesure où cet Argent alloué par Biden (40 milliards de dollars pour la guerre en Ukraine) serviraient à remettre sur les rails les réseaux de trafic d’armes et de terroristes depuis l’Europe de l’Est et du Moyen-Orient Orient vers le Maghreb.

    Et ce n’est pas un hasard si Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme CAERT avait annoncé que plus de 5000 combattants étrangers ont rejoint les rangs des groupes terroristes actifs dans le Sahel, et qui seront certainement rejoints par des centaines de combattants fuyant l’Ukraine, recrutés par les officines occidentales et sionistes , sachant que le Makhzen organise depuis le début des hostilités en Ukraine des opérations de recrutement de combattants pour rejoindre les troupes de Zelensky.

    L’ambassadeur israélien au Maroc David Govrin est convaincu qu’une guerre au Maghreb serait une caution pour le maintien de la présence de l’entité sioniste.La guerre si elle éclate ce ne sera pas entre le Maroc et l’Algérie, mais contre Israël.

    Algérie54, 04 juin 2022

    #Algérie #Maroc #Israël #i24News #FrontPolisario #SaharaOccidental


  • La CIA confirme la pénétration du mur marocain en Mauritanie

    La CIA confirme la pénétration du mur marocain en Mauritanie

    Maroc, Mauritanie, mur de défense, mur de sable, Front Polisario, Sahara Occidental,

    Selon un document révélé par la CIA daté du 6 février 1984, les marocains ont construit deux murs de défense à l’intérieur du territoire mauritanien jusqu’à une distance d’un peu plus de 5 kilomètres.
    Voici le texte intégral du document :

    1. Signification : L’imagerie Senior Look a révélé qu’une extension du mur de défense marocain a pénétré le territoire mauritanien jusqu’à 3 NM.
    2. Remarques : L’extension du mur de défense, qui prend naissance au sud de Uad Bucraa, au Sahara occidental, se dirige vers le sud-est et pénètre dans le territoire mauritanien à environ 25-59-00N 012-00-00W. À partir de la frontière, la nouvelle extension suit une direction est, parallèlement à la frontière entre la Mauritanie et le Sahara occidental et pénètre jusqu’à 3 NM au sud dans le territoire mauritanien. Au niveau du déploiement du Polisario d’Annabca, l’extension du mur de sable tourne ensuite et se dirige vers le nord jusqu’à 26-11-30N 011-33-00W. (Le déploiement du Polisario d’Annabca a été évacué par les forces du Polisario).

    Commentaires de l’analyste : L’extension du mur de défense en territoire mauritanien obligera les unités militaires du Polisario déployées au Sahara Occidental à utiliser le territoire mauritanien lorsqu’elles se déplaceront du nord-est au sud du Sahara Occidental.

    Dans un autre document daté du 28 février, la CIA indique la construction d’un deuxième mur à l’intérieur du territoire mauritanien à une distance d’un peu plus de 9 km. Voici son contenu:

    Voici le texte intégral du document :

    Extension du mur de défense marocain en Mauritanie et au Sahara occidental

    1. Signification : L’imagerie de haut niveau a révélé que l’extension du mur de défense marocain est terminée. De plus, un segment de berme séparé est en phase finale de construction au sud de l’extension actuelle du berme, pénétrant encore plus loin dans le territoire mauritanien.

    2. Remarques : L’extension du mur de sable marocain, qui commence au sud de Uad Bucraa, au Sahara occidental, et qui avait été achevée jusqu’à un point situé au nord du déploiement du Polisario à Annabca, est maintenant terminée. L’extension rejoint le mur de sable original à 27-12-30N 011-37-30W, approximativement 30 NM au nord-nord-est de Smara, Sahara Occidental. Les forces marocaines qui occupaient des positions défensives le long du mur de sable original se sont redéployées vers de nouvelles positions le long de l’extension du mur de sable.

    En outre, un segment de berme séparé, d’une longueur d’environ 7 NM, est en phase finale de construction entre 25-55-50N 011-54-50W et 25-55-00N 011-47-50W, 1,5 NM au sud de l’extension du berme en Mauritanie. Ce nouveau segment de berme pénètre d’environ 5 NM en Mauritanie. Il est à peu près parallèle au prolongement de berme construit précédemment et n’est pas actuellement relié à celui-ci.

    #Maroc #SaharaOccidental #Mauritanie #FrontPolisario #Mur_de_défense #Mur_de_sable

  • Sahara : 12 soldats marocains morts dans un accident

    Sahara : 12 soldats marocains morts dans un accident

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, armée marocaine, Smara,

    Des médias du Front Polisario évoquent plutôt la cause des bombardements des unités sahraouies

    Selon le site Goud, un accident de circulation a causé la mort de 12 militaires marocains au sud de la ville de Smara. « Le premier bilan annoncé suite à l’accident était de 7 morts mais certains blessés graves ont succombé plus tard à leurs blessures », précise le site cité.

    Goud indique que « les soldats décédés effectuaient un voyage de transport dans le secteur militaire de Smara, lorsque leur camion militaire s’est renversé à Inkesh, dans la zone appelée Sidi Ahmed Laaroussi ». Cependant, des médias du Polisario faovirisent plutôt la thèse de la mort sous le feu de l’artillerie des unités sahraouis qui harcèlent presque auotidiennement le mur de défense marocain.

    #Maroc #SaharaOccidental #FrontPolisario #Armée_marocaine

  • Ghali: Le Maroc m’a ciblé avec le programme Pegasus

    Ghali: Le Maroc m’a ciblé avec le programme Pegasus

    Maroc, Sahara Occidental, Brahim Ghali, Front Polisario, Pegasus, espionnage,


    Le président de la République arabe sahraouie, Brahim Ghali, a révélé qu’il était visé par le programme Pegasus du régime marocain.

    Dans une interview accordée à l’émission « Anna Rosa » diffusée sur la chaîne espagnole « Telecinco » (Channel 5), Ghali a évoqué le scandale d’espionnage à travers l’émission sioniste Pegasus, soulignant qu’ « il était également visé par le régime du Makhzen ».

    Le président Ghali a également qualifié, lors de l’interview, la dernière position du gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez sur le conflit au Sahara occidental et son acquiescement aux termes du régime du Makhzen de « trahison », soulignant que « Madrid a des dettes qui auront à verser un jour au peuple sahraoui.

    Au cours de la même interview, le président de la République arabe sahraouie démocratique s’est interrogé sur ce qui se cache derrière cette décision du président exécutif du gouvernement espagnol, soulignant que ce changement de position a conduit à « un changement complet de la politique de l’Espagne à l’égard de la question sahraouie, contrairement à ce qu’il a été pendant des décennies », a-t-il poursuivi. En disant : « Nos relations officielles sont rompues ».

    Le président sahraoui s’est également adressé aux autorités madrilènes en disant : « Il y a des responsabilités historiques sur l’Espagne qui devront être reconnues devant l’histoire et le peuple sahraoui ».

    L’Evénement, 29 mai 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #Front_Polisario #Brahim_Ghali #Pegasus #Espionnage

  • Ghali : Moi aussi j’étais espionné par le logiciel israélien

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Pegasus, espionnage, Espagne, Brahim Ghali,

    L’Espagne a des responsabilités en attente et des factures à payer

    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a réaffirmé la détermination du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte armée jusqu’à l’indépendance, soulignant que l’Espagne a « des responsabilités et des projets de loi en attente qui seront il faut les payer un jour. » « Le peuple sahraoui est déterminé à poursuivre la lutte (militaire) pour affirmer son droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat sahraoui et atteindra les objectifs pour lesquels il se bat », a déclaré le président Ghali dans une interview à la télévision espagnole. », mentionnant que ce n’est qu’une « question de temps ».

    Le président de la RASD a également qualifié de « trahison » le renversement du Sahara occidental par le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et sa soumission au régime makhzen, notant que Madrid a des factures en suspens qu’elle devra payer dans un jour du peuple sahraoui. « .

    A cet égard, il s’est demandé ce qui se cachait derrière la décision du directeur exécutif espagnol, soulignant que ce changement de poste « fait exploser des décennies de bonnes relations ». « Nos relations officielles sont rompues », a-t-il déclaré.

    Le président sahraoui s’est également adressé aux autorités espagnoles, assurant que « l’Espagne a des responsabilités historiques qu’elle devra reconnaître envers l’histoire et le peuple du peuple sahraoui ». faveur d’une éventuelle victoire du Parti populaire espagnol aux prochaines élections législatives, le président Ghali a dit espérer que « Feijoo (Alberto Nunez Feijoo, président du Parti populaire) serait la solution. »

    « Nous espérons que l’Espagne changera sa position sur la question sahraouie, mais je sais que les partis politiques d’opposition (en Espagne) adoptent une politique et quand ils arrivent au pouvoir ils en adoptent une autre », a-t-il ajouté.


    Concernant le scandale Pegasus, le président sahraoui a déclaré qu’il était également espionné par ce logiciel sioniste et pointe directement le régime du Makhzen.

    Dzairscoop, 27 mai 2022

    #Maroc #SaharaOccidental #Polisario #BrahimGhali #Maroc #Pegasus #Espionnage

  • Espagne : Laya acquittée sur l’affaire du chef du Polisario

    Espagne : Laya acquittée sur l’affaire du chef du Polisario

    Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Arancha Gonzalez Laya, Brahim Ghali,

    Un tribunal espagnol a blanchi l’ancien ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya d’actes répréhensibles concernant l’arrivée en Espagne l’année dernière d’un leader indépendantiste du Sahara occidental pour des soins médicaux, a révélé vendredi un document judiciaire.

    Le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, était gravement malade du Covid-19 lorsqu’il s’est envolé pour la ville septentrionale de Saragosse en avril et a été emmené pour se faire soigner dans un hôpital de Logroño.

    Le Maroc contrôle la majeure partie du Sahara occidental et l’incident a déclenché une crise diplomatique majeure entre Madrid et Rabat, qui n’a été résolue qu’en mars après que l’Espagne a changé sa politique et soutenu la proposition d’autonomie du Maroc pour la région.

    Un tribunal de Saragosse a ouvert une enquête en septembre sur l’arrivée de Ghali au milieu d’informations selon lesquelles il aurait été exempté de contrôle de passeport.

    Il a déclaré qu’il enquêtait sur la « possible commission d’un crime de malfaisance » – acte répréhensible ou inconduite d’un agent public – de la part de Gonzalez Laya, qui était ministre des Affaires étrangères à l’arrivée de Ghali. Elle a été remplacée lors d’un remaniement ministériel en juillet.

    Cependant, le tribunal a maintenant décidé de suspendre l’enquête, affirmant qu’il était « indiscutable » que Ghali soit entré en Espagne « sans se soumettre aux contrôles aux frontières », et que Gonzalez Laya  » ait activement participé aux préparatifs » de son arrivée.

    Néanmoins, il a déclaré que permettre à Ghali « d’entrer secrètement (en Espagne) afin de ne pas affecter nos relations avec d’autres pays relève du cadre des relations extérieures ».

    Gonzalez Laya a déclaré à la radio d’information Cadena Ser qu’elle était « satisfaite » de la décision du tribunal et a réaffirmé que l’entrée de Ghali « avait été faite pour des raisons humanitaires et dans le cadre de la loi ».

    Rabat avait exprimé son « exaspération » face à l’entrée « irrégulière » de Ghali en Espagne.

    La crise diplomatique a culminé à la mi-mai 2021 lorsque plus de 10 000 migrants ont fait irruption dans l’enclave nord-africaine espagnole de Ceuta alors que les forces frontalières marocaines détournaient le regard dans ce qui était largement considéré comme une mesure punitive de Rabat.

    Barron’s, 27 mai 2022

    #Maroc #Espagne #SaharaOccidental #Arancha_Gonzalez_Laya #Polisario #Brahim_Ghali

  • La justice espagnole clôt l’affaire Ghali

    La justice espagnole clôt l’affaire Ghali

    Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, Arancha González Laya,

    La cour conclut que l’entrée du leader sahraoui en Espagne sans contrôle frontalier était un « acte politique du gouvernement » sans implications criminelles.

    L’Audience provinciale de Saragosse a classé le dossier de l’ancienne ministre des Affaires étrangères Arancha González Laya pour l’entrée illégale présumée en Espagne du dirigeant du Front Polisario, Brahim Gali, afin qu’il soit soigné pour un cas grave de covid. L’homme politique faisait l’objet d’une enquête en tant qu’auteur présumé de prévarication, de faux documents et de dissimulation, des crimes que le tribunal considère comme inexistants.

    Le chef du tribunal d’instruction numéro 7, Rafael Lasala, avait déjà rejeté l’affaire contre le diplomate Camilo Villarino, mais avait laissé la porte ouverte à des poursuites contre l’ancien ministre, une décision qui a fait l’objet d’un appel de la part du ministère public et du bureau du procureur de l’État, représenté par l’avocate María del Mar Gonzalo.

    Une fois les recours analysés, le tribunal de Saragosse a définitivement clos (à moins que de nouveaux éléments n’apparaissent) une affaire qui a provoqué une forte polémique et une grave crise migratoire et diplomatique de la part du Maroc qui, en représailles de l’aide apportée à Ggali, a envoyé des milliers de Marocains, dont de nombreux mineurs, à Ceuta.

    Ggali est entré en Espagne par la base aérienne de Saragosse dans la nuit du 18 avril 2021 sans passer par le contrôle des frontières ou des documents. Il a ensuite été transféré à l’hôpital San Pedro de Logroño, où il a été traité par covid-19. Lorsque son arrivée a été rendue publique, non seulement une crise a été déclenchée, mais la plainte d’un avocat a conduit à l’ouverture d’une procédure pénale.

    Les magistrats de la troisième section de l’Audiencia concluent maintenant que – tout comme le juge l’a évalué en ce qui concerne Villarino – la décision de permettre au leader sahraoui d’entrer de la manière dont il l’a fait était une « décision politique », un « acte de gouvernement » qui « ne pouvait avoir aucune signification dans une procédure pénale ».

    « Cette décision de permettre à M. Ghali d’entrer de manière furtive afin de ne pas affecter nos relations avec d’autres pays fait partie des relations extérieures de notre Royaume et la sagesse ou non de cette décision et de ses conséquences peut être sujette à critique, et elle l’a été, mais comme le soutient l’enquêteur, il s’agit d’un acte politique qui dépasse le cadre de la prévarication », déclare le tribunal.

    Arancha González Laya a également été dénoncée pour avoir prétendument dissimulé la présence de Ghali en Espagne afin de l’empêcher de témoigner à l’Audiencia Nacional, où il avait deux affaires en cours. L’accusation populaire, exercée par l’avocat Antonio Urdiales, supposait que la politicienne et son cabinet le savaient et qu’ils l’ont intentionnellement dissimulé. Il en a même déduit que les autorités algériennes étaient au courant et l’ont dit à l’ex-ministre et au diplomate. Pour les magistrats de l’Audiencia, cette conclusion de l’avocat n’est rien d’autre qu’un « jugement d’inférence totalement dépourvu de support factuel et qui n’est rien d’autre qu’un exercice de présomption contre le défendeur (…) ».

    En outre, il rappelle que la commission rogatoire que le tribunal de Madrid a délivrée à l’Algérie ne convenait d’aucun type de mesure conservatoire telle que la détention provisoire ou autre, ni de sa recherche et de son arrestation, mais se limitait simplement à la recherche de l’adresse de Gali. Elle ajoute que bien qu’il soit « indéniable » que Gonzalez Laya était au courant de l’intention d’être traité en Espagne de covid et a pris « une part active » dans les préparatifs qui y ont conduit, cependant « il n’y a pas de preuves pour soutenir la conclusion qu’il y avait un intérêt judiciaire » dans le leader sahraoui.

    Les magistrats concluent que, même s’ils sont d’accord avec l’enquêteur pour dire qu’il s’agit d’une opération qui touche plusieurs ministères et nécessite la coordination nécessaire, il reviendrait au président du gouvernement, Pedro Sánchez, d’organiser les fonctions des autres membres du gouvernement.

     » Même si l’on admettait que c’était le cas, cela ne ferait qu’indiquer la possibilité que ce soit le président qui ait ordonné les mesures appropriées pour l’entrée et le traitement de Brahim Ghali, mais pas que les personnes mises en examen dans cette enquête aient su que l’Audiencia Nacional était intéressée à le localiser pour être entendue comme personne mise en examen (…) « .

    En ce qui concerne le délit de faux documents, l’arrêt de la Cour – dont le rapporteur était le juge Alfonso Tello et qui est signé par José Ruiz Ramo et Nicolasa García – rejette l’existence d’un tel délit, car « aucune preuve » n’a été trouvée, et souligne le « peu d’intérêt » du ministère public privé pour ce délit pénal, qui n’est même pas mentionné dans l’appel dans lequel il a demandé que l’affaire contre l’ex-ministre soit poursuivie.

    Heraldo, 26 mai 2022

    #Maroc #Espagne #SaharaOccidental #FrontPolisario #BrahimGhali


  • Maroc-Sahara Occidental. Escroqueries et bassesses

    Maroc-Sahara Occidental. Escroqueries et bassesses

    Maroc-Sahara Occidental. Escroqueries et bassesses – conférence internationale sur la lutte contre Daech, Algérie, Front Polisario, terrorisme,

    Le Maroc ne recule devant rien, et a recours à tous les procédés, y compris les plus vils et les plus bas, pour faire passer ses abjects desseins de faire main basse sur le Sahara occidental. Le mensonge, le chantage, la bassesse, la roublardise, la manipulation et toutes sortes d’autres procédés condamnables sont mis en œuvre pour arriver à contourner la légalité internationale et arriver à ses ignobles objectifs.

    Des procédés dignes d’un État voyou qui tente de pervertir les faits et les réalités des manières les plus abjectes. La dernière supercherie du Makhzen a eu lieu à Marrakech qui a abrité une supposée conférence internationale sur la lutte contre le groupe de Daech qui a été totalement vouvoyée pour devenir une tribune servant à promouvoir l’illégale et inadmissible solution marocaine consistant à une prétendue autonomie du Sahara occidental, en contradiction totale avec les résolutions onusiennes qui appellent à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

    Ainsi et pernicieuse comme elle l’est, la diplomatie marocaine dirigée par le vendu Nasser Bourita, a totalement sorti la conférence de son thème et objectif initiaux pour la consacrer au Sahara occidental, voulant en faire une tribune à leur propagande coloniale. Un détournement qui a dégoûté une bonne partie des délégations présentes qui font face au terrorisme de Daech et qui se sont retrouvées piégées par un régime sans foi ni loi, coutumier des coups bas et des bassesses de plus en plus inadmissibles.

    L’Algérie, a travers son ministère des Affaires étrangères, n’a pas manqué de réagir à cette nouvelle «escroquerie marocaine» dans un communiqué où le département du ministre Lamamra considère que «La Conférence internationale pour la lutte contre le groupe terroriste Daech qui vient de se tenir à Marrakech a donné lieu à un vacarme de déclarations orchestrées par le pays-hôte qui s’est employé à faire dudit rassemblement un événement consacré au Sahara Occidental», poursuivant que «cet exercice de vente concomitante dans lequel certains participants étrangers ont été entraînés a manifestement détourné la Conférence de son objet annoncé et l’a transformée en une tentative pernicieuse de donner une actualité artificielle à une formule (le plan d’autonomie. Ndlr) morte à sa naissance même en 2007». «Le fait pour la diplomatie marocaine de courir derrière le fantôme d’une fausse solution dite d’autonomie et de tenter de pervertir la lutte anti-terroriste globale en la mettant au service de calculs étroits et égoïstes ne sert aucunement les objectifs légitimes de la communauté internationale en la matière».

    Le communiqué du MAE conclut par mettre les instances internationales devant leur responsabilité, invitant «les Nations Unies et les Etats membres permanents du Conseil de Sécurité à redoubler d’efforts pour promouvoir la décolonisation effective du Sahara Occidental dans la transparence et la conformité au droit international».

    Le Maroc, qui se complaît dans ses innombrables trahisons, à commencer par sa position honteuse vis à vis de la cause palestinienne, joue toutes ses dernières cartes pour perpétuer son agression contre le peuple sahraoui. Mais cela ne dupera pas beaucoup de monde et force reviendra à la légalité internationale.

    Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 14 mai 2022

    #Maroc #SaharaOccidental #Algérie #Daech #Terrorisme #FrontPolisario

  • L’Algérie se dote d’un système de détection de drones

    L’Algérie se dote d’un système de détection de drones

    L’Algérie se dote d’un système de détection de drones – Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Integrated Electronic Warfare, ELINC, CEIC,

    Selon le site Infodrones, l’Algérie a acquis un nouveau système de guerre électronique pour détecter des drones en réponse à la décision récente du Maroc d’acheter pour une valeur de 22 millions de dollars de drones kamikazes auprès d’ Israel Aerospace Industries. « Le système a été vu à la fin de l’année dernière pour la première fois », précise la même source.

    Il s’appelle Integrated Electronic Warfare et est fabriqué par les sociétés chinoises Elinc et Ceic. Il est développé à partir du LDK-190 et est utilisé pour détecter les émissions radar et radio ennemies jusqu’à 600 kilomètres. Malgré peu d’informations à ce jour, cette nouvelle technologie ne doit pas être confondue avec le système de brouillage anti-aérien CHL-903, ajoute le site Infodrones.

    L’appareil est défensif et offensif et est capable de déterminer la position, d’identifier et de classer les émissions ennemies à des distances de 600 km ainsi.

    Caractéristiques du système

    De la même manière, parmi ses capacités, il inclut également le blocage des communications à 300 km. D’autre part, il empêche l’utilisation de systèmes de positionnement par satellite GNSS (GPS, Baidu, Galileo, Glonass) avec des interférences de 0,5 à 40 GHz et détecte les avions et navires furtifs ainsi que les drones. Le fait est qu’en plus de les détecter, dans ce dernier cas, vous pouvez supprimer leur lien avec la base de contrôle.

    Récemment, le Front Polisario a dénoncé la mort d’une dizaine de civils dans des bombardements de drones et c’est peut-être pour cela que l’Algérie, alliée des Sahraouis, a décidé de se doter de ces systèmes, conclue-t-il.

    #Maroc #Algérie #Drones #SaharaOccidental #FrontPolisario #Integrated_Electronic_Warfare #ELINC #CEIC

  • L’autre crise du gaz concerne l’Algérie

    L’autre crise du gaz concerne l’Algérie

    L’autre crise du gaz concerne l’Algérie – Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, gazoduc Maghreb-Europe,

    Pierre Haski , France Inter , France

    Comme si une seule crise gazière ne suffisait pas, une seconde vient s’ajouter à celle que connaissent la Russie et l’Europe : l’Algérie menace d’interrompre l’approvisionnement destiné à l’Espagne dans le cadre de sa rivalité avec le Maroc.

    L’Espagne s’est retrouvée au milieu d’un triangle infernal avec l’Algérie et le Maroc, une relation à trois dont personne ne peut sortir vainqueur. L’histoire commence en 1975 lorsque l’Espagne fuit sa colonie du Sahara. Depuis lors, le territoire est au centre d’un conflit larvé entre Alger, partisan du Front Polisario et partisan de l’autodétermination du Sahara occidental , jadis territoire espagnol, et Rabat, qui en a pris le contrôle pendant quarante-sept ans. depuis.

    Le 18 mars, l’Espagne cède aux pressions et choisit de soutenir la position marocaine sur le dossier encore ouvert du Sahara. Les relations entre Alger et Madrid se détériorent alors, avec des échanges hostiles au plus haut niveau et le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en Espagne.

    Le dernier signe de cette crise est la menace sur l’approvisionnement en gaz, dont dépend l’Espagne.

    L’Algérie livre son gaz à l’Espagne par un gazoduc qui passe par le Maroc, Maghreb-Europe. Le Maroc, en échange de l’autorisation de transit, a retiré une grande partie du gaz dont il a besoin. Cependant, le 1er novembre, l’oléoduc a été fermé par l’Algérie à un moment où les relations avec Rabat étaient au plus bas.

    Cette décision a déclenché la dernière crise, au cours de laquelle l’Espagne a annoncé qu’elle utiliserait le gazoduc dans la direction opposée pour livrer du gaz naturel au Maroc. Aujourd’hui, l’Algérie menace de couper l’approvisionnement en gaz de l’Espagne si Madrid en « rend » une partie au Maroc. Les autorités espagnoles assurent que le gaz qui arrivera au Maroc n’est pas celui algérien, mais provient d’importations de gaz naturel liquéfié. Bien sûr, les Algériens ne font pas confiance.

    Anciennes rivalités

    Au-delà des aspects techniques, l’histoire est clairement politique. Comme dans le cas de la Russie, ce conflit confirme aussi la facilité avec laquelle l’approvisionnement énergétique peut devenir un outil de chantage. Dans ce cas, entre autres, la crise est plus profonde et se prête à différentes lectures.

    Il y a d’abord la vieille rivalité entre l’Algérie et le Maroc, dont la frontière terrestre est fermée depuis trente ans et dont les relations diplomatiques ont rompu en août 2021.

    Mais il faut aussi tenir compte de la recomposition des alliances dans la région Méditerranée-Moyen-Orient, avec les « accords abrahamiques » passés par Israël avec divers pays du Golfe et avec le Maroc . Les relations israélo-marocaines se développent rapidement, également sur le plan sécuritaire, autre enjeu de la confrontation avec l’Algérie.

    L’Espagne se retrouve entre deux feux : le Maroc a exploité la carte de la pression migratoire dans l’enclave de Ceuta et a finalement contraint Madrid à la reddition, mais l’Algérie n’entend pas devenir la grande défaite de cette phase de recomposition et de contre-attaques à l’arme à gaz.

    Il sera impossible de sortir de ce pétrin tant que les deux pays maghrébins n’auront pas surmonté leur antagonisme. Malheureusement, ce scénario paraît très lointain.

    (Traduction d’Andrea Sparacino)

    Internazionale, 29/04/2022

    LIRE AUSSI : L’Allemagne place le gaz algérien en tête de ses priorités

    LIRE AUSSI : La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Sanchez

    LIRE AUSSI : Benkirane : nous étions prêts à la coupure du gaz algérien

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #Gaz #Gazoduc