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Sahara occidental: Le Royaume-Uni bat en brèche les thèses marocaines
Sahara Occidental, Maroc, Royaume Uni, Grande-Bretagne, Front Polisario, #SaharaOccidental, #Maroc,Le Royaume-Uni considère le statut du Sahara occidental comme «indéterminé», a indiqué le ministre d’État britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, James Cleverly, réitérant le soutien de son pays aux résolutions de l’ONU concernant le statut de ce territoire non autonome.«Comme l’a déclaré le secrétaire aux affaires étrangères le 11 décembre 2020 (et comme mentionné dans les réponses précédentes), le Royaume-Uni considère le statut du Sahara occidental comme indéterminé», a déclaré James Cleverly, en réponse à une question de la députée du parti travailliste pour Liverpool Riverside, Kim Johnson. «Nous prenons note de la position de l’ONU sur le statut du Sahara occidental qui est disponible sur son site web», a-t-il ajouté. La députée travailliste a interpellé James Cleverly pour savoir si le gouvernement britannique soutenait la position de l’ONU qui considère le Sahara occidental comme territoire non autonome.En mai dernier, James Cleverly avait réitéré le soutien du Royaume-Uni aux efforts menés par l’ONU pour parvenir à une solution politique juste et durable qui prévoit l’autodétermination du peuple sahraoui.Soutien aux efforts de l’ONU«Le Royaume-Uni soutient pleinement les efforts menés par l’ONU, comme indiqué clairement dans la résolution 2548 du Conseil de sécurité de l’ONU, pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable (…) qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux principes et objectifs de la Charte des Nations-unies», avait-il déclaré en réponse à une question de la députée travailliste, Rachel Hopkins.Mercredi, la porte-parole du gouvernement britannique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, Rosie Dyas, a réaffirmé l’appui de Londres au processus politique au Sahara Occidental, lors d’un entretien accordé à Radio Algérie internationale (RAI).Invitée à réagir sur les derniers développements au Sahara occidental, la responsable britannique a affirmé que «la Grande-Bretagne poursuivait son soutien aux efforts menés par l’ONU en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et acceptable qui aboutit à l’autodétermination du peuple sahraoui».R. I./APS -
Sahara Occidental : Comment le Maroc a torpillé la tenue du référendum d’autodétermination …
Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Front Polisario,Deux envoyés spéciaux du secrétaire général de l’ONU, tous deux de nationalité américaine, en sont arrivés à la même conclusion, à peu de détails près. James Baker et Christopher Ross, pleinement imprégnés du dossier sahraoui, en sont arrivés à la même conclusion. A savoir, que c’est le Maroc, force occupante de ce territoire non-autonome qui a toujours œuvré et manœuvre pour empêcher tout règlement légal et/ou mutuellement acceptable de règlement de ce conflit qui perdure depuis la marche verte de Hassan II en 1975.Au reste, ce n’est pas un hasard si ces deux diplomates « poids lourds » US en sont arrivés au même regrettable constat. C’est que Washington, au regard de son histoire particulière, a toujours sympathisé avec les droits des peuples à décider librement et souverainement de leur propre destin c’est, du reste, la principale raison pour laquelle les représentants américains au sein du conseil de sécurité de sont adroitement acquittés du rôle primordial de « pen holder », avant que les choses ne changent quelque peu sous le règne chaotique de Donald Trump.Fort heureusement, ce cap est désormais dépassé, et bien dépassé. Cela, même si la prochaine session du conseil de sécurité relative au Sahara Occidental, prévue pour la fin de ce mois, s’annonce problématique au regard du contenu « fourre-tout » du projet de résolution, dont nous avons obtenu copie il y a de cela plusieurs jours. Mais, là n’est pas le propos.Il est avant tout question des manœuvres dilatoires et illégales exercées depuis toujours, non sans la complicité de la France, pour empêcher la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.La pierre d’achoppement avait toujours été le recensement des citoyens sahraouis jouissant de ce statut et, partant, du droit de voter. Il s’agit des réfugiés vivant dans les camps de Tindouf et des Sahraouis se trouvant dans les territoires occupés. Leur recensement s’est révélé problématique, à cause du Maroc et de lui seul. Celui-ci, à l’aide de mesures incitatives nombreuses et alléchantes, à l’image de ce que propose l’entité sioniste aux juifs vivant partout dans le monde s’ils ne sont pas noirs venus d’Ethiopie, a procédé à une vaste opération de colonisation de peuplement.Cette opération, assimilable en elle-même à un véritable crime contre l’humanité, ne visait rien moins qu’à inverser les équilibres démographiques en cas de tenue de ce référendum. Mais, après coup, e Makhzen, à cause de son régime corrompu et antisociale, même les sujets marocain, illégalement « naturalisés sahraouis » finiraient par voter en faveur de l’indépendance pour se débarrasser du joug et de la prédation incommensurable de Mohamed VI.C’est ce que nous avait déjà déclaré Abdelkader Taleb Omar, ambassadeur de la RASD (république arabe sahraouie et démocratique) en Algérie, dans un entretien accordé à La Patrie News. Et c’est la principale maos tacite raison pour laquelle ce projet de référendum a fini par être « occulté » par le Maroc au profit de son inacceptable « large autonome ».L’idée originelle, au reste, avait été reprise au vol, t pervertie (comme toujours) par Rabat. Il s’agit du plan d’autonomie de cinq ans suivi par un référendum, de James Baker. A présent, ce sont les armes qui s’expriment, et non pas les urnes.La patience du peuple sahraoui, grignotée par la passivité de l’ONU et les dépassements, toujours recommencés a fini par atteindre ses limites. Tout éventuel cessez-le-feu à négocier fermement et pied à pied, doit faire l’objet de préalables absolument incontournables.Il s’agit de définir un agenda très précis pour le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Stefan de Mistura. Il s’agit aussi d’accorder des prérogatives plus larges à la MINURSO, tout en élargissant son pouvoir à la question du respect des droits de l’Homme au niveau des territoires occupés sahraouis.La finalité est la tenue de ce référendum avec un agenda et des échéanciers précis. Faute de quoi, les armes ne se tairont jamais jusqu’à la libération totale de la plus infime parcelle du Sahara Occidental…Mohamed AbdounLa patrie news, 25/10/2021 -
Les germes de la propre destruction de la monarchie alaouite
Les germes de la propre destruction de la monarchie alaouite. Le Maroc s’imagine » invulnérable » dans son escalade contre l’Algérie
Le Maroc n’est jamais satisfait de l’indépendance de l’Algérie, de son épanouissement et de sa position géostratégique enviable. La maturité de l’Etat algérien est là, reconnue par tout le monde, c’est ce qui fait paniquer le palais royal. Le roi Mohamed VI virtuellement embarrassé par les positions immuables de l’Algérie, son refus de normaliser ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste erre à gauche et à droite pour trouver des soutiens et pour renforcer encore davantage l’occupation du Sahara occidental avec l’aide militaire du Mossad et de certains pétrodollars. C’est pourquoi, le Makhzen persiste dans l’une des monstrueuses conspirations de l’histoire de l’Afrique du Nord à cibler l’Algérie pour sa Grandeur, l’unité de son peuple et la solidité de ses institutions. L’inverse de ce qui se passe au Maroc.
Ce pays inféodé à l’entité sioniste, à l’impérialisme et à certaines capitales étrangères hostiles à l’Algérie, s’inscrit désormais dans une conspiration longuement étudiée, soigneusement exécutée pour affaiblir la Nation algérienne en propageant l’instabilité avec le concours de traîtres à la nation, notamment » le MAK » et « Rachad » en tête de liste et qui sèment depuis longtemps les germes de la division et attisent la fitna au sein de la société algérienne. Toutes les considérations du duo Rabat-Tel Aviv ourdies contre l’Algérie ont échoué.
Les complots intérieur et extérieur tramés par ces deux grands » amis » ont enregistré le même sort, en dépit de l’activisme sur le terrain des terroristes du » MAK » et de « Rachad » dont les » chefs » sont des corbeaux qui croissent lorsque le compte devise est vide. Au bord du précipice, le roi Mohamed VI s’entête à s’attaquer à l’Algérie afin de poursuivre l’occupation du Sahara occidental. Il le fait désespérément pour prolonger l’agonie de son régime, d’une monarchie que l’histoire a depuis très longtemps condamnée. En ciblant la déstabilisation de l’Algérie, même les plus fidèles partisans du monarque de Rabat, ceux de Paris, commencent à l’abandonner, ses alliés occidentaux et africains sont en pleine panique.
Bastion du sionisme et de l’impérialisme, le Maroc s’imagine » invulnérable » dans son escalade contre l’Algérie, téléguidé de l’extérieur, le monarque de Rabat, sous le fallacieux couvert de considérations géostratégiques régionales, continue à perpétrer le malheur et la souffrance du peuple sahraoui ! Le Makhzen qui s’enfonce chaque jour au Sahara occidental mène inéluctablement le royaume alaouite à un désastre économique et social de grande sévérité pour les sujets de sa Majesté. Bon nombre d’observateurs neutres laissent entendre que le Maroc à travers la guerre qu’il mène contre les Sahraouis finira par s’étrangler au plan intérieur. » L’effondrement de la monarchie, sa fin, sont inéluctables.
Non seulement la lutte armée que mène le Front Polisario prendra une autre tournure, un autre parcours et sera un feu dévorant dans une forêt sèche, mais une fois le feu déclenché, rien ne pourra l’éteindre avant cette fois-ci la concrétisation, voire la réalisation totale des aspirations nationales des Sahraouis. Dans le même cadre, Amar Belani, envoyé spécial, chargé des questions du Sahara occidental et des pays du Maghreb dans une déclaration exclusive à l’APS déclare : » En raison d’une situation considérablement détériorée, il est attendu du Conseil de sécurité, une approche équilibrée, transparente et impartiale, qui prenne en charge les nouvelles réalités sur le terrain et les attentes légitimes du peuple sahraoui, conformément aux paramètres du plan de règlement « . Selon le diplomate algérien, les risques d’escalade dans le conflit opposant le régime marocain et le Front Polisario sont sérieux et, plus que jamais, le Conseil de sécurité doit traiter les questions sahraouies avec lucidité et responsabilité, car il y va de la paix et de la stabilité de la sous-région, affirme encore M. Belani.
A l’instar de l’entité sioniste qui perpétue l’extermination du peuple palestinien, le Maroc avec son statut de colonisateur affiché depuis plus de quatre décennies est un affront à chaque Arabe, à chaque Africain et à chaque citoyen épris de paix et de liberté conscient du Grand Maghreb Arabe et du continent africain en général. Sous la dictée et les ordres du Mossad, le Makhzen, sème les graines dont va germer la propre destruction de la monarchie alaouite.
B. C. -
Sahara Occidental: Les révélations de Christopher Ross sur les manœuvres marocaines
Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, MINURSO, ONU, Christopher Ross,L’ancien médiateur de l’ONU pour le Sahara occidental de 2009 à 2017, l’américain Christopher Ross, a publié dans un long tweet son témoignage sur sa mission comme envoyé spécial onusien.Le diplomate américain a surtout imputé l’impasse actuelle dans l’ancienne colonie espagnole aux atermoiements et autres manœuvres du royaume marocain, préconisant notamment une nouvelle approche pour le nouveau envoyé spécial, qui vient d’être nommé récemment.Il a expliqué également qu’il faudra revoir la mission et le rôle de la Minurso, qui ne devrait pas se limiter à des tâches de déminage ou de surveillance du cessez le feu, mais à élargir son travail à l’observation des atteintes aux droits de l’homme, notamment chez les populations civiles sahraouies.Ross a évoqué dans son témoignage son rôle à l’époque, qui était de faciliter les négociations entre le Polisario et Rabat, dont les positions étaient opposées. Il a expliqué comment le Maroc refuse l’organisation d’un référendum d’autodétermination, en maintenant seulement son plan de l’autonomie, car il sait que le résultat serait pour l’indépendance du territoire.Selon Ross, la proposition d’inclure une mission de protection des droits de l’homme à la Minurso, faite en 2000, a été rejetée sans aucune raison. Il indiqua que Rabat sait que cette proposition serait fatale également pour son régime, car elle va permettre de découvrir sa répression, ses violations et ses dépassements.Après avoir noté les entraves contre le travail des anciens émissaires de l’ONU, le diplomate américain a dénoncé la politique marocaine, aidé par son allié la France, qui craint que le Maroc ne soit déstabilisé par un règlement onusien de la question sahraouie.Il estime qu’il faudra aux Nations unies de revoir les missions de la Minurso, d’inclure la protection des droits de l’homme dans le territoire, de donner de larges prérogatives au nouveau envoyé spécial.Pour rappel, Christopher Ross a déclaré le mois dernier que c’est l’attitude marocaine qui a poussé les émissaires de l’ONU à jeter l’éponge, dont James Baker, qui a démissionné en 2004 lorsque le palais royal avait annoncé son plan d’occupation de facto, alors qu’il avait accepté la solution de cessez le feu et un référendum en 1991.Le Jeune Indépendant, 25/10/2021 -
Le Maroc humilié par le Congrès américain, il annule la décision de Trump
Maroc, Sahara Occidental, Etats-Unis, Front Polisario, consulat, Dakhla,Une lourde humiliation pour le Maroc : le Congrès américain annule la décision de TrumpLe Congrès américain a annulé la décision de l’ancien président Donald Trump d’ouvrir un consulat américain dans la ville occupée de Dakhla.La résolution du Congrès stipule l’interdiction d’allouer des ressources financières pour la construction ou l’équipement du consulat américain dans la ville occupée de Dakhla. -
Une délégation de la RASD en Russie : entretiens sur les perspectives de règlement du conflit
Sahara Occidental, Russie, Maroc, Front Polisario, ONU,Le représentant spécial du Président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaël Bogdanov, également vice-ministre russe des Affaires étrangères, a reçu, hier à Moscou, une délégation du Secrétariat général (SG) du Front Polisario, en vue d’examiner les perspectives de règlement du conflit au Sahara occidental.La délégation sahraouie a transmis au responsable russe, les salutations du Président Ghali et la disposition constante de la formation politique à mener des pourparlers et à parvenir à une solution pacifique au conflit.Un échange de vues sur les perspectives du règlement au Sahara occidental a eu lieu durant cette rencontre, tenue la veille des délibérations du Conseil de sécurité après réception du rapport soumis par le SG de l’ONU, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara occidental et à l’ombre des préparatifs entamés par le Conseil en vue d’adopter une nouvelle résolution sur le mandat de la Minurso.La délégation a fait part de la situation «inadmissible» qui prévaut dans les territoires occupés et qui, a-t-il expliqué, exige une intervention rapide du Conseil de sécurité, censé déterminer la partie responsable dans la violation du cessez-le-feu et la condamner.Le responsable russe a exprimé le soutien de son pays aux efforts onusiens pour résoudre le conflit entre les deux parties conformément à la légalité et au droit internationaux.APS -
Sahara Occidental : Brahim Ghali fustige Guterres
Sahara Occidental, Maroc, ONU, Antonio Guterres, Front Polisario,Le Président sahraoui, Secrétaire général (SG) du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé que le règlement pacifique, équitable et durable du conflit du Sahara occidental permettrait au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément aux Chartes onusiennes et aux principes de la légalité internationale y afférents.Le président Ghali a appelé, dans un message diffusé par l’agence de presse sahraouie, le SG de l’ONU à parvenir à un règlement de la question sahraouie par les négociations, expliquant qu’il ne sera absolument pas possible de réaliser la paix si l’Etat d’occupation marocaine poursuit, en toute impunité, ses exactions et ses tentatives d’imposer par la force le fait accompli dans les régions occupées.«L’épicentre de la zone tampon, désarmée, constitue toujours la pierre angulaire des efforts visant à parvenir à une solution pacifique pour le Sahara occidental», a-t-il souligné, indiquant que «les infiltrations quotidiennes dans cette région et les hostilités entre les deux parties ont endigué les mesures et démarches qui formaient, depuis 30 ans, le fondement du cessez-le-feu».En réaction au rapport soumis par le SG onusien au Conseil de sécurité, le président Ghali a précisé que «le Front Polisario fustige le mutisme du Secrétariat général de l’ONU qui ne veut pas appeler les choses par leurs noms et pointer du doigt l’Etat d’occupation marocaine, considéré comme responsable direct et unique de la violation du cessez-le-feu qui a duré près de 30 ans».L’agression violente «perpétrée par les forces marocaines le 13 novembre 2020 contre un groupe de civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement contre l’occupation illégale, est connue de tous», a martelé le SG du Polisario, expliquant que «face à l’acte hostile marocain, les forces armées du Front Polisario ont été contraintes de s’accrocher militairement avec les forces marocaines, pour légitime défense, mais aussi pour sauver les citoyens qui ont été transférés vers des lieux plus sécurisés». Ghali a déploré le fait que le rapport n’ait pas mentionné clairement que «l’Etat d’occupation marocaine est le responsable direct et unique de la violation, le 13 novembre 2020, du cessez-le-feu de 1991 et des accords militaires y afférents».«Il est clair que la reconnaissance par le Secrétariat général des Nations unies de «la reprise des hostilités» au Sahara occidental, bat en brèche fortement la position de l’Etat marocain d’occupation affichée à maintes reprises et son affirmation continue qu’il n’y avait pas de conflit armé» et «porte un grand coup à sa propagande mensongère qui vise à désinformer son opinion publique concernant la réalité de la guerre qui a éclaté de nouveau dans le territoire».S’agissant des droits de l’homme, M. Ghali a ajouté que le rapport a relevé que le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a été empêché, pour la 6e année consécutive, de visiter le Sahara occidental, ce qui a entraîné l’existence de «grands vides au niveau du contrôle du respect des droits de l’homme dans le territoire».«Encore une fois, l’Etat d’occupation marocaine n’est pas tenu pour responsable des entraves de l’action des instances des Nations unies et de la poursuite des restrictions imposées «sur le droit à la liberté d’expression, au rassemblement pacifique, à la constitution des associations au Sahara occidental, notamment dans le sillage des développements survenus en novembre 2020», a poursuivi M. Ghali.Le rapport relève aussi l’usage de la force par les forces marocaines» en vue de disperser les protestataires, faire des descentes dans les maisons sans mandats de justice, arrêter et détenir arbitrairement, surveiller illégalement et arbitrairement, harceler, terroriser et détruire les biens», outre «la torture et le mauvais traitement auxquels sont exposés les manifestants, les journalistes, les bloggeurs, les avocats et les défenseurs des droits de l’homme» au Sahara occidental occupé.Compte tenu de la poursuite des violations systématiques des droits de l’homme, Ghali a insisté sur l’impérative prorogation du mandat de la Minurso pour englober les droits de l’homme à même de permettre «le suivi de la situation des droits de l’homme de manière indépendante, intègre, globale et régulière» au niveau du territoire de compétence de la Minurso. Le Polisario n’a eu de cesse de réaffirmer que «la raison principale de la poursuite des tensions dans la zone d’El Guerguerate est l’existence d’une brèche illégale dans le mur militaire marocain pour lequel les Nations unies n’ont rien fait malheureusement», a précisé l’intervenant, soulignant que «la passivité des Nations unies à régler la question de la brèche illégale dans la zone d’El Guerguerate a abouti, entre autres, à la guerre en cours».Deux civils sahraouis blessés dans une attaque de drone marocainDeux civils sahraouis ont été blessés mardi et leur voiture détruite suite à une attaque de drone marocain dans la localité de Mhiriz dans les zones libérées du Sahara occidental, a indiqué hier une source sahraouie.«Hier, deux civils sahraouis ont été blessés et leur voiture détruite suite à une attaque de drone marocain dans la localité de Mhiriz dans les zones libérées du Sahara occidental», a écrit cette source sur le réseau social «Twitter».«C’est la quatrième fois que l’armée marocaine attaque des civils depuis la reprise de la guerre en novembre 2020», a-t-il rappelé. -
Après l’Allemagne, le Maroc en crise avec la Russie
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Selon le site Morocco World News, proche du pouvoir au Maroc, l’ambassade de la Fédération de Russie en Egypte a demandé le report du 6e Forum de coopération russo-arabe prévu au Maroc le 28 octobre. « Un communiqué de l’ambassade a transmis la demande de la Russie de reporter le forum à une date ultérieure en novembre ou décembre en raison d’un changement dans l’agenda du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le communiqué indique que les changements sont également dus aux mises à jour du programme de travail du président Vladimir Poutine ».
Morocco World News indique que « la décision de reporter l’événement intervient quelques jours après une rencontre entre le vice-ministre russe des affaires étrangères Sergueï Verchinine et l’ambassadeur du Maroc en Russie Lotfi Bouchara . Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la réunion avait eu lieu le 7 octobre pour discuter de plusieurs sujets, dont le conflit du Sahara occidental ».
La même source rappelle que la réunion est intervenue quelques jours avant la réunion du Conseil de sécurité prévue à la fin du mois pour renouveler le termes du mandat de la MINURSO, la mission de pais onusienne au Sahara occidental.
D’après le site Proiqra.com, « les relations entre le Maroc et la Russie traversent une crise ». Il rapporte « le départ de l’ambassadeur russe de Rabat dans des circonstances peu claires ».
Proiqra rappelle que cela arrive après la décision du Maroc de suspendre tous les vols vers et de Moscou « sous une justification peu convaincante, qui est les cas élevés du virus Corona dans ce pays ». Décision qui a été suivie par la nouvelle de l’évacuation par la Russie de ses citoyens résidant au Maroc. « Certaines médias marocains ont parlé de son départ en vacances, mais la nouvelle de son départ et la justification de ses vacances restent ambiguës », dit-il.
#Maroc #Allemagne #Russie
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Algérie-Maroc : Les risques d’une erreur de calcul
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Une menace de coupure de l’approvisionnement en gaz, des allégations de soutien à un groupe séparatiste et des tensions renouvelées au sujet d’un territoire contesté : les relations entre l’Algérie et le Maroc, rivaux de toujours qui se sont autrefois livrés une guerre frontalière, se sont détériorées ces dernières semaines.
L’une des conséquences de la détérioration des relations est que le ministre algérien du pétrole a déclaré que son pays ne renouvellerait pas un accord, qui doit expirer à la fin du mois d’octobre, régissant un gazoduc transportant du gaz naturel algérien vers l’Espagne via le Maroc. Alger a également interdit les vols marocains dans son espace aérien.
Les services de sécurité algériens ont annoncé la semaine dernière qu’ils avaient arrêté 17 personnes et déjoué un projet d’attaque armée du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), un groupe basé à Paris qui réclame l’autodétermination de la région berbérophone de Kabylie, dans le nord de l’Algérie. Le groupe a nié toute implication dans la violence et a déclaré qu’il n’utilisait que des moyens pacifiques.
Le communiqué indique que les agents présumés du MAK, désigné comme une organisation terroriste en Algérie, ont été aidés par « l’entité sioniste [Israël] et un pays d’Afrique du Nord », ce qui fait référence au Maroc, qui a normalisé ses relations avec l’État juif l’année dernière.
Toujours tendus, les liens entre les voisins nord-africains se sont complètement rompus en raison des tensions renouvelées sur le territoire contesté du Sahara occidental, et les analystes mettent en garde contre le risque d’escalade.
« Le plus grand risque est une erreur de calcul », a déclaré Riccardo Fabiani, directeur pour l’Afrique du Nord à l’International Crisis Group, une organisation spécialisée dans la résolution des conflits. « Si ni l’Algérie ni le Maroc n’ont intérêt à déclencher une guerre, le risque est que les tensions s’aggravent de manière incontrôlable si l’une des parties va trop loin. Cette erreur de calcul pourrait se produire au Sahara occidental, alimentant une escalade militaire […] ou elle pourrait entraîner des affrontements frontaliers directs entre les deux pays, par exemple. »
Le Maroc, qui contrôle la majeure partie du territoire aride et faiblement peuplé du Sahara occidental depuis que l’Espagne s’en est retirée en 1975, en revendique la souveraineté. Mais l’Algérie accueille et soutient le Front Polisario, le groupe sahraoui qui lutte pour l’indépendance du territoire.
Le projet de référendum de l’ONU sur l’autodétermination du Sahara occidental est bloqué depuis des décennies. Un cessez-le-feu de 30 ans a été rompu en novembre de l’année dernière et le Front Polisario a repris ses attaques de faible intensité et ses tirs à longue distance contre les positions marocaines dans le territoire.
La revendication du Maroc sur le Sahara occidental a été renforcée par la reconnaissance par les États-Unis de sa souveraineté sur le territoire en décembre 2020 sous l’administration de Donald Trump, en contrepartie de la normalisation par Rabat de ses liens avec Israël.Selon les analystes, la reconnaissance américaine a eu pour conséquence que le Maroc a mené une politique étrangère plus affirmée visant à susciter un changement similaire de la part des pays qui adhèrent encore à la position de l’ONU sur le territoire contesté. Il a gelé les liens avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat et a rappelé son propre ambassadeur à Berlin parce que l’Allemagne a critiqué la décision américaine.
Le soutien américain et la normalisation avec Israël ont changé la dynamique des relations entre le Maroc et l’Algérie, selon M. Fabiani. « Avec l’accord de normalisation, le Maroc a désormais accès à la technologie israélienne, comme les drones », a-t-il ajouté. « Il y a une crainte à Alger que cela change l’équilibre des forces ».
L’Algérie a coupé les liens en août après que l’ambassadeur du Maroc à l’ONU a déclaré que « le vaillant peuple kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».
Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, a clairement indiqué la semaine dernière qu’aucune décision n’avait encore été prise concernant le gazoduc, même s’il a laissé entendre que son pays comblerait tout manquement à son engagement de fournir du gaz à l’Espagne en expédiant du GNL.
Le Maroc a utilisé le gaz du gazoduc pour alimenter une partie de sa production d’électricité et a également bénéficié d’une redevance pour le passage sur son territoire. La perte de l’accès au gaz naturel serait « un inconvénient majeur, mais le Maroc s’y est préparé », a déclaré Anthony Skinner, directeur pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord chez Verisk Maplecroft, une société britannique de conseil en matière de risques. Cela obligerait toutefois le royaume à recourir au GNL, qui est plus cher, ou au charbon, a-t-il ajouté.
Tebboune a également haussé le ton belliqueux de son interview. Il a déclaré que quiconque attaquerait l’Algérie « regretterait le jour de sa naissance, car nous ne cesserions pas [de nous battre] ». Il a ajouté : « Le Maroc a un passé ancien et répété d’actes hostiles contre l’Algérie. »
Dalia Ghanem, chercheuse résidente au Carnegie Middle East Center de Beyrouth, a souligné que l’Algérie avait également été indignée par les révélations, en juillet, selon lesquelles le Maroc avait utilisé le logiciel malveillant Pegasus développé par NSO Group, une société israélienne, pour pirater les téléphones de centaines de ses fonctionnaires. Rabat a démenti ces accusations. « Les deux régimes tentent d’occuper leurs populations avec des questions futiles au lieu de se concentrer sur ce qui se passe en interne, car tous deux doivent faire face à des dissensions internes », a-t-elle déclaré.
Mohammed Masbah, directeur de l’Institut marocain d’analyse politique, a déclaré que les relations entre les deux pays étaient « comme une guerre froide sans fin », et que « les Algériens se sentent menacés et acculés ». Il a mis en garde contre le risque de violence involontaire. « Dans la situation actuelle, la meilleure issue serait de revenir au statu quo d’avant l’escalade actuelle et de gérer la crise par la diplomatie. »
Financial Times, 18/10/2021
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Le plan B contre l’Iran, le Maroc et le Mak
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Les Iraniens faisant preuve de peu d’empressement à revenir aux négociations de Vienne, destinées à redonner vie à l’accord de 2015 sur leur programme nucléaire, les Américains en sont venus à parler ouvertement d’un plan B. Ils en discutent en ce moment même avec leurs alliés dans la région, Israël tout le premier, tout en se gardant bien sûr d’en rien révéler. En fait, il n’est pas bien difficile de deviner en quoi ce plan consiste, sachant que pour obliger l’Iran à entrer dans leurs vues, ils exercent déjà sur lui, selon leurs propres termes, la plus forte pression économique jamais appliquée à un pays.
Sans les sanctions déjà extrêmes qu’il lui impose depuis mai 2018, date de leur retrait unilatéral de l’accord de 2015, c’est à des mesures de ce genre qu’on aurait inévitablement pensé en entendant le chef de leur diplomatie, Antony Blinken, faire allusion pour la première fois à un plan B. Et cela, non pas comme d’un projet qui serait encore à l’étude, mais comme quelque chose de déjà élaboré, et même de prêt à l’emploi. Si rien n’est parvenu à amener l’Iran à composition, ni la diplomatie, ni les sanctions, ni la promesse de leur levée, c’est qu’il ne resterait plus qu’à recourir à la manière forte contre lui.
Certes, on peut toujours se dire que ce n’est là qu’une autre forme de diplomatie, de la hard diplomacy pour ainsi dire, et que de là à l’emploi réel de la force, du chemin reste à parcourir. Tant que c’est le secrétaire d’Etat lui-même qui parle de plan B, non pas encore le chef du Pentagone, cela voudrait dire que le temps de la diplomatie n’est pas encore entièrement fini, sauf peut-être qu’il en reste relativement peu par rapport à celui déjà écoulé. Evidemment, si cela ne tenait qu’à Israël, ou qu’au Bahreïn, encore que ce soit plus vrai s’agissant du premier, cette dernière tranche de temps serait des plus courtes. Il ne serait plus question de plan B, ni de menaces, implicites ou explicites, mais carrément de mises en garde, en attendant de passer à l’ultimatum pur et simple.
Autant dire donc que le plan B en question, ce n’est jamais que la destruction des installations nucléaires iraniennes, la mise en œuvre du plan israélien, connu de tous et depuis belle lurette, son champion l’ayant toujours prôné le plus franchement du monde, lui le détenteur de tout un arsenal d’armes nucléaires. Il n’en reste pas moins que c’est tout sauf innocent que les Américains évoquent un plan B.
L’Algérie n’est pas un pays du Golfe, ni du Moyen-Orient, même si les Américains l’y assignent, mais il est par contre géographiquement proche du Maroc, qui lui a déjà rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, sous le fallacieux prétexte qu’il apporte une aide militaire au front Polisario. Cette rupture des relations avec l’Iran est un pari sur l’avenir de la part du Maroc, pour qui la guerre contre l’Iran est une quasi-certitude. S’il doit nous provoquer ou nous attaquer un jour, ce ne sera que lorsque cette nouvelle guerre du Golfe, que son allié Israël n’arrête pas d’appeler de ses vœux, aura éclaté. C’est clairement dans cette perspective qu’il s’est placé en rompant avec l’Iran. C’est aussi dans cette projection qu’il s’est rapproché du Mak.
Son intention est clairement d’en faire à terme le symétrique du Polisario, avec l’aide d’Israël et celle d’autres de ses meilleurs alliés. S’il doit nous attaquer un jour, ce ne sera pas sans avoir essayé préalablement de créer une organisation terroriste qui nous forcera à nous battre sur deux fronts, et même sur plusieurs. Voilà pourquoi le démantèlement du Mak est une urgence. Ce n’est pas un hasard si cette organisation d’essence terroriste n’a, comme par hasard, que deux amis, le Maroc et Israël. Peut-être plus tard un troisième : la France, qui depuis maintenant longtemps offre à son fondateur le gîte et le couvert. Et refuse aujourd’hui de le livrer.
Mohamed Habili
Le Jour d’Algérie, 18/10/2021