En dépit des apparences, les nuits de sommeil du chef de la diplomatie marocaine ne sont pas des plus paisibles. Elles sont hantées par des échecs de grande envergure.
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Maroc : les nuits cauchemardesques de Nasser Bourita
Nasser Bourita a poussé le roi du Maroc à s’asseoir à côté du président sahraoui Brahim Ghali en acceptant d’intégrer l’Union Africaine, sans, pour autant, réaliser les objectifs fixés de cette intégration. Le rêve de voir la RASD expulsée de l’organisation panafricaine est devenu un mirage dans le désert du Sahara Occidental. Au contraire, l’UA est plus que jamais déterminée à défendre le principe du respect des frontières héritées du colonialisme.D’autre part, le pari joué sur la garantie du lobby sioniste s’est évaporé avec l’éjection de Donald Trump de la Maison Blanche. Si Nasser Bourita a convaincu la cour royal que le tweet de l’ancien président américain allait être suivi par un effet de domino, c’est raté. Ce qui a suivi c’est une grande frustration après la déclaration du responsable du Département d’État révélant que «Joe Biden n’a pas pris de décision concernant la reconnaissance de l’ancien président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».A tout cela s’ajoute le verdict de la Cour Européenne de Justice qui tombera bientôt et qui risque de faire très mal et qui poussera le roi Mohammed VI à offrir Bourita en bouc émissaire et sacrifice expiatoire.Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, Nasser Bourita, diplomatie, Sahara Occidental, Front Polisario, Union Africaine, -
Sahara Occidental : La maison de Soltana Khaya investie par les forces d’occupation marocaines : Saccages, vols et… panique (VIDÉO)
Une vidéo attestant ces faits gravissimes, et dont nous avons reçu une copie, montre de quelle manière la maison familiale de la militante Soltana Kheya, sise à Boujdour, dans les territoires occupés sahraouis, a été investie de manière violente et barbare par les forces d’occupation marocaine cagoulés dans la nuit de dimanche à lundi.
Si tout y a été méchamment et perfidement saccagé, comme on peut le voir sur ce document filmé accablant pour le autorités coloniales lorsqu’il sera soumis aux instances internationales, toit porte à croire que la soldatesque de Mohamed VI et de Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, en avaient avant tout envers les divers objets électroniques détenus par cette intrépide et opprimée militante.Caméras et téléphones y ont en effet été systématiquement saisis. Dans un entretien qu’elle nous avait déjà accordé, elle révélait être obligée e changer de puce téléphonique au moins une fois par semaine pour échapper à la surveillance policière, et pour pouvoir communiquer (plus ou moins librement) avec l’extérieur.Au reste, toutes nos tentatives pour la joindre ce lundi sont demeurées vaines, en dépit de toute notre insistance. Dans la foulée, nous apprenons que les militants sahraouis qui se trouvaient chez Soltana Kheya au moment des (mé(faits) ont tous été embarqués. Il s’agit, notamment, de Khalid Bouferiou, Salek Bayber et Mohamed-Said Lebihi.L’oppression dont souffre quasiment au quotidien la courageuse militante Soltana Kheya soulève effroi et condamnation à travers la planète entière. Elle a a été victime, il ya de cela un mois, d’une tentative de liquidation physique par «une substance dangereuse» jetée sur elle par «des baltaguia» de l’Etat d’occupation marocaine.Depuis sa résidence surveillée dans la ville occupée de Boujdour, Mme Sultana Khaya avait précisé que «des baltaguia cagoulés des forces d’occupation marocaine ont attaqué son domicile, en lui jetant une substance dangereuse, qui pourrait être un mélange de brai et d’acide».[youtube https://www.youtube.com/watch?v=riynRPnQt7w]
Relatant dans une vidéo les détails de «l’attaque brutale» dont elle a fait l’objet, la militante des droits de l’homme affirme que «l’Etat d’occupation marocaine cherche à l’éliminer physiquement ainsi que sa sœur», rappelant «les tentatives de l’occupant marocain de l’éborgner».De son côté, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé vendredi « la surveillance lourde et quasi-constante» imposée par les forces de sécurité marocaines à la militante sahraouie, Sultana Khaya, depuis plus de trois mois.Le 13 février, alors qu’elle filmait la police d’une fenêtre ouverte, Khaya a été frappée au visage par une pierre que, selon elle, un membre des forces de sécurité avait lancée depuis la rue. Quelques semaines auparavant, elle avait été complètement défigurée par des assaillants à la solde de l’occupant marocain en guise de représailles contre l’entretien puissant et dynamique qu’elle avait accordé à La Patrie NewsMohamed AbdounLa Patrie News, 10 mail 2021Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Sultana Khaya, -
Jatibzade : Les accusations infondées du gouvernement marocain ne font qu’insulter ceux qui sont fidèles à la cause palestinienne.
Face à son incapacité à résoudre ses problèmes régionaux, le gouvernement marocain a montré son soutien au régime criminel d’Israël et ne fait, une fois de plus, que répéter les accusations sans fondement contre l’Iran, a déclaré Mme Jatibzade après la réunion télématique du ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, avec des membres de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).
« Il est regrettable que dans le simple but d’aider les ennemis de la Oumma islamique, le Maroc, qui préside le Comité Al-Quds, cherche à détourner l’attention du principal problème du monde islamique, qui est la Sainte Al-Quds et les droits des Palestiniens », a-t-il ajouté.
Le ministre marocain des affaires étrangères a participé jeudi pour la première fois à la conférence de relations publiques de l’AIPAC, montrant son soutien à la normalisation des relations avec le régime israélien et lançant quelques accusations contre l’Iran.
IRNA, 08 mai 2021
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De Berlin à Madrid : Le chantage du Maroc, plonge Rabat dans l’isolement international
En quelques jours, le régime marocain du Makhzen, a bien tenté d’influencer le cours des évènements en sa faveur, au sujet de la question de la décolonisation du Sahara Occidental, en procédant à une tension avec l’Allemagne, premier pays de l’Union Européenne, favorable à l’application du droit international et des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, pour ce qui est des conflits au Sahara Occidental et en Libye.
Après avoir plié au diktat du tweet de Donald Trump, en normalisant avec l’entité sioniste, en prévision d’ » une reconnaissance de la marocanité » du Sahara Occidental, le régime du Makhzen heurtera à la souveraineté incontestable de Berlin, accrochée au respect du droit international, refusant tout chantage, comme il l’a bien exprimé, le ministère allemand des Affaires étrangères qui qualifiera la décision marocaine de « malheureuse » et non « appropriée ». Berlin a clarifié à plusieurs reprises sa position sur le conflit du Sahara.Le ministère allemand des Affaires étrangères a qualifié de «regrettable» et «anormale» la décision du Royaume du Maroc de convoquer son ambassadeur à Berlin pour des consultations, ce qui, du point de vue du ministère allemand des Affaires étrangères, reste une «mesure inappropriée pour régler une crise diplomatique», selon une porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Berlin.
La porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a poursuivi dans une déclaration aux médias vendredi dernier 7 mai 2021, que le gouvernement fédéral allemand avait demandé à la partie marocaine des éclaircissements sur les raisons de cette mesure. Il a également déclaré que « les accusations et la nature des mots » dans la déclaration du ministère marocain des Affaires étrangères « ne reposent sur aucun fondement ».
Même son de cloche exprimé par Madrid par la voix de sa ministre des affaires étrangères ,Arancha Gonzalez Laya qui indiquera que « l’Espagne n’avait rien à ajouter à ce qu’elle a dit jusqu’à présent », en réaction au communiqué du département de Nasser Bourita, publié le 7 mai et qualifiant l’accueil et l’hospitalisation de Brahim Ghali comme étant « un acte prémédité » par le voisin ibérique.
Rabat réfute les raisons humanitaires invoquées par Madrid pour l’accueil du président sahraoui Brahim Ghali, hospitalisé en terre ibérique.
Algérie54, 09 mai 2021
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Maroc-Iran : L’Iran rejette les remarques « sans fondement »de Nasser Bourita
TEHRAN – L’Iran a réagi samedi aux propos tenus par le ministre marocain des Affaires étrangères dans une conversation en ligne avec des membres du groupe de pression sioniste, l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).
Saeed Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a réagi aux accusations de semer l’instabilité lancées contre l’Iran par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
« Comme le gouvernement du Maroc est incapable de régler ses propres problèmes régionaux, il a une fois de plus ressassé ses allégations infondées contre la République islamique d’Iran tout en soutenant le régime criminel d’Israël », a déclaré Khatibzadeh dans un communiqué.
Le porte-parole a déclaré que les accusations sans fondement du gouvernement marocain contre l’Iran s’inscrivent dans la lignée des plans américains et israéliens dans la région et contre ceux qui sont fidèles à la cause légitime de la Palestine.
« Il est regrettable que le gouvernement marocain, qui occupe actuellement la présidence du Comité Qods, détourne l’attention de la question brûlante du monde musulman, à savoir la lutte contre l’agression contre le saint Qods et la défense des droits du peuple palestinien, à un moment où le monde islamique a plus que jamais besoin d’unité et de solidarité », a déclaré Khatibzadeh.
Le ministre marocain des affaires étrangères a accusé l’Iran de menacer l’intégrité de son pays et de soutenir les milices qui attaquent le Maroc, une accusation que l’Iran a fermement démentie.
Tehran Times, 08 mai 2021
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Sahara occidental : le Maroc se fâche avec tout le monde
Le conflit au Sahara occidental affecte sérieusement les relations diplomatiques entre le Maroc et deux de ses principaux partenaires européennes, l’Espagne et l’Allemagne.
Les choses ne se passent pas tout à fait comme souhaité et attendu par le Maroc dans le dossier du Sahara occidental. En décembre dernier, le royaume avait signé un deal triangulaire avec Israël et les États-Unis en vertu duquel il établissait des relations avec Israël, et Donald Trump reconnaissait la souveraineté marocaine sur les territoires du Sahara occidental occupé.
Plus de quatre mois après, les dividendes attendus ne s’enchaînent pas et le Maroc se retrouve « fâché » avec au moins deux grands pays européens, l’Allemagne et l’Espagne, tandis que rien de définitif n’est acquis concernant la position des États-Unis sur la question.
C’est avec l’Allemagne que la crise est allée le plus loin. Le 1er mars, le Maroc avait décidé de couper tout contact avec l’ambassadeur d’Allemagne à Rabat. Ce jeudi 6 mai, il a annoncé le rappel de son ambassadrice à Berlin.
« La République fédérale d’Allemagne a multiplié les actes hostiles et les actions attentatoires à l’égard des intérêts supérieurs du royaume », a affirmé le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le royaume n’apprécie pas la position de l’Allemagne sur la question du Sahara occidental, l’accusant d’actes « hostiles » et d’ « activisme antagonique » depuis la reconnaissance par l’ex-président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Il reproche aussi à l’Allemagne son « acharnement continu à combattre » son rôle régional du Maroc. Celui-ci n’avait pas été invité au sommet de Berlin sur la Libye en janvier 2020. Autre grief retenu à l’égard du pays d’Angela Merkel, sa « complicité à l’égard d’un ex-condamné pour des actes terroristes », en référence à Mohamed Hajib, un Germano-Marocain condamné en 2010 par la justice marocaine à dix ans de réclusion pour « terrorisme ».
La contrepartie de la reconnaissance d’Israël risque de tomber à l’eau
Si, avec l’Allemagne, le Sahara occidental n’est pas le seul sujet de discorde, avec l’Espagne, c’est essentiellement cette question qui brouille les relations entre les deux pays en ce moment. Précisément, l’hospitalisation du président de la République sahraouie, Brahim Ghali, dans un hôpital espagnol. M. Ghali est atteint de Covid-19.Dans un premier temps, des sources marocaines, notamment médiatiques, ont tenté de faire croire que le président de la RASD a reçu une convocation de la justice espagnole.
Une information qui se trouve démentie de fait par la colère du Maroc, qui dénonce « l’inaction de la justice espagnole ». La diplomatie marocaine reproche à l’Espagne « un acte grave et contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage », et évoque des « manœuvres ourdies derrière le dos d’un partenaire et d’un voisin ».
L’Espagne a expliqué qu’elle a reçu M. Ghali pour des considérations « humanitaires ».
Le fait que les autorités espagnoles n’aient pas informé leurs homologues marocaines de l’hospitalisation de M. Ghali en Espagne n’est pas une « omission » pour la diplomatie marocaine qui estime qu’« il s’agit d’un acte prémédité, d’un choix volontaire et d’une décision souveraine de l’Espagne, dont le Maroc prend pleinement acte » et « en tirera toutes les conséquences ».
Avec les États-Unis, ce n’est pas la lune de miel non plus. Depuis le départ de Donald Trump de la Maison Blanche, les Marocains redoutent fortement une renonciation de son successeur Joe Biden à la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental.
Et la dernière désillusion en date du Maroc sur la question est survenue la semaine dernière. Il s’agit du démenti apporté à une information faisant état de la décision de l’administration Biden de maintenir de décret de Trump.
« Aucune décision de ce type n’a été prise. Nous menons des consultations particulièrement avec les parties sur la meilleure voie à suivre, et on a rien de plus à annoncer », a déclaré un porte-parole du département d’État américain sous couvert de l’anonymat. C’est toute la contrepartie des relations établies avec Israël qui risque de tomber à l’eau.
TSA-Algérie, 08 mai 2021
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Maroc-Algérie : l’Espagne doit clarifier sa position sur Brahim Ghali, chef du Front Polisario (Bld Voltaire)
Le site espagnol El Noticiario a révélé, le 22 avril 2021, que le chef des séparatistes au Sahara marocain, Brahim Ghali, atteint d’un cancer puis du Covid-19, a été hospitalisé d’urgence en Espagne sous un nom d’emprunt algérien, Mohammed Benbatouche, et grâce à un faux passeport diplomatique fourni par l’Algérie.
Cet événement a provoqué une vive réaction de Rabat qui a exprimé au gouvernement espagnol sa « vive déception » et « sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain ». En tout cas, ce mauvais geste du régime socialiste espagnol conduit à se poser de nombreuses questions : pourquoi et comment Brahim Ghali a-t-il été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne n’a pas avisé le Maroc alors que l’intéressé est marocain né à Marrakech ? Pourquoi la Justice espagnole n’a-t-elle pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes de cet individu ?
En effet, Ghali est poursuivi en Espagne pour crimes de guerre, torture et viol. L’un des avocats de ses victimes a demandé au Tribunal central d’instruction du royaume d’Espagne d’ouvrir une instruction sur la présence de Ghali en Espagne, de vérifier pourquoi cet individu bénéficie d’un passeport diplomatique sous un faux nom, de l’auditionner sur les faits qui lui sont reprochés et d’émettre un mandat d’arrêt contre Ghali. C’est dans ce contexte que l’ambassadeur espagnol a été convoqué au ministère des Affaires étrangères marocain, lundi 26 avril.
Par ailleurs, agissant avec le soutien de la Fédération nationale des victimes d’Espagne, dont elle est membre, l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du Polisario, a dénoncé, le 24 avril, la décision des autorités espagnoles d’autoriser « l’entrée et l’hospitalisation illégales dans un hôpital public » d’un criminel notoire qui a assassiné des citoyens espagnols. Il ne faut pas oublier, en effet, que le Polisario est une association terroriste qui a tué des Espagnols, des Français, des Marocains et des Africains et est aujourd’hui acoquinée avec plusieurs groupes terroristes qui sévissent dans la région.
L’affaire Ghali est suffisamment grave pour avoir conduit l’Allemagne à refuser l’accès du chef séparatiste sur son territoire, mettant ainsi fin à une attitude blâmable qui avait provoqué un froid diplomatique entre Rabat et Berlin. On se souvient qu’il y a quelques années, la maladresse du régime socialiste français avait conduit à un gel des relations policières entre les deux pays et François Hollande avait dû aller à Canossa pour implorer le Maroc de reprendre la coopération antiterroriste. D’ailleurs, il est démontré depuis longtemps que le Maroc, vieille nation depuis près de treize siècles, ne se laisse marcher sur les pieds par personne. Il doit être clair pour tout le monde que si le makhzen veille à l’entente antiterroriste et sécuritaire avec les pays amis (par exemple, il vient de donner une nouvelle preuve de son efficacité en évitant un bain de sang dans une église en France), il n’admet pas qu’on lui manque de respect. Le gouvernement socialiste de l’Espagne doit savoir que s’il choisit Alger, le royaume du Maroc en tirera toutes les conséquences.Boulevard Voltaire, 02 mai 2021
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Sahara occidental: les autorités d'occupation marocaines coupent l'électricité au domicile d'une militante politique sahraouie
El Aaiun occupée – La militante politique sahraouie, Ennajat Akhenbela, a affirmé que les autorités d’occupation marocaines avaient coupé l’électricité à son domicile la nuit dernière parce qu’elle avait hissé le drapeau de la République Sahraouie au-dessus de sa maison.
Ancienne prisonnière politique, la militante sahraouie a révélé dans une déclaration vidéo sur Twitter que les autorités d’occupation marocaines avaient coupé l’électricité à son domicile la nuit parce qu’elle a hissé le drapeau sahraoui au-dessus de sa maison, dans le cadre de la campagne nationale « Mon drapeau sur ma maison » dans laquelle elle s’est engagée, soulignant que cela ne l’empêcherait pas de poursuivre la lutte contre l’occupation marocaine, mais va plutôt augmenter sa force et son défi.EIle a également appelé « toutes les organisations internationales et des droits de l’homme à trouver une solution » et à mettre fin aux actions de l’occupation marocaine contre les militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental.La militante politique sahraouie, Ennajat Akhenbela, avait été emprisonnée dans les geôles marocaines dans les années 80 en raison de sa lutte pour la cause sahraouie.Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Sultana Khaya, répression, Boujdour, -
Espagne-Maroc : Laya réitère l’engagement humanitaire pour accueillir Ghali
Madrid, 27 avr. (EFE) – La ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a déclaré mardi que l’Espagne a « expliqué très clairement » au Maroc les raisons du « strict respect de l’engagement humanitaire » pour autoriser l’hospitalisation à Logroño du leader du Front Polisario, Brahim Ghali.
Lors de la conférence de presse du Conseil des ministres, M. Gonzalez Laya a répondu à la question concernant le malaise exprimé par les autorités marocaines après avoir appris que le leader du Front Polisario se trouve en Espagne depuis lundi, lorsqu’il a été transféré d’Algérie à un hôpital de Logroño.
Mme González Laya a souligné que la relation entre l’Espagne et le Maroc est « profonde et étroite », tout comme le dialogue à tous les niveaux : « moi, avec mon homologue ; l’ambassadeur à Rabat, avec les autorités marocaines, et l’ambassadeur du Maroc, avec les autorités espagnoles ».
Au cours de ces conversations, la question du Ghali a été abordée et l’Espagne a expliqué « les raisons pour lesquelles nous respectons strictement notre engagement humanitaire », ainsi que « le fait que nous respectons la loi, y compris l’obligation de collaborer avec le système judiciaire espagnol ».
C’est ainsi que le ministre a évoqué les questions du communiqué dans lequel la diplomatie marocaine exprime sa « déception », déplore officiellement l’attitude du gouvernement espagnol et détaille les raisons de son malaise, notamment « pourquoi l’Espagne a jugé utile de ne pas prévenir le Maroc ; pourquoi elle a opté pour son admission sous une fausse identité ; pourquoi la justice espagnole n’a pas encore réagi aux multiples plaintes présentées par les victimes (contre le Ghali) ; ».
Il faisait référence à la pétition de l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), qui a demandé ce samedi aux autorités espagnoles « d’arrêter immédiatement » Ghali pour « assassinats de travailleurs canariens » dans l’ancien Sahara espagnol, ainsi que pour être « l’auteur matériel et intellectuel et celui qui a ordonné le mitraillage, les assassinats, les enlèvements massifs et les disparitions d’équipages en haute mer de marins canariens » entre 1973 et 1986.
En réponse, González Laya s’est limité à souligner « la relation bilatérale très profonde et le travail très serré de l’UE pour renforcer ses liens et ses relations avec le Maroc » et le fait que « ce n’est pas seulement une relation avec un voisin, c’est une relation avec un partenaire stratégique et nous la traitons comme telle ».El Diario.es, 27 avr 2021
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Sahara Occidental : renouveler le mandat de la MINURSO, a-t-il un sens quelconque?
Le mandat de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO) expire le 30 avril 2021. C’est ce qui justifie l’inclusion de la question sahraouie dans l’agenda du Conseil de Sécurité au mois d’avril. « L’échéance d’avril » tant décrié dans les documents confidentiels de la diplomatie que le célèbre hacker Chris Coleman a balancé sur la toile. Le Conseil doit renouveler ce mandat. Mais, ce renouvellement, a-t-il un sens dans les conditions actuelles?
Une question légitime puisque la MINURSO a échoué dans la mission pour laquelle a été créée : l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.Aprés avoir été déviée de cette mission, les Etats-Unis et la France lui ont attribué la seule mission de surveiller le cessez-le-feu. Là aussi, elle a été couronnée par un échec total puisque depuis le 13 novembre 2020 les canons n’arrêtent pas de parler. Par conséquent, il y a lieu de se demander, si le Conseil de Sécurité renouvelle son mandat, quelle sera sa mission dans une situation de guerre totale entre le Maroc et le Front Polisario.Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Conseil de Sécurité,