Étiquette : Front Polisario

  • L'EUCOCO écrit aux pays qui ont ouvert des consulat au Sahara Occidental

    L’EUCOCO, la coordination européenne du soutien au peuple sahraoui, dénonce l’ouverture des consulats au Sahara Occidental par la Côte d’Ivoire, les Comores, le Gabon, la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe , la République centrafricaine, le Royaume d’Eswatini, la Zambie, les Émirats arabes unis , la Guinée, le Djibouti, la Gambie, le Liberia, le Burkina Faso , la Guinée-Bissau, la Guinée-équatoriale et le Bahreïn

    La Task Force de l’EUCOCO a adressé une lettre à tous les gouvernements des pays qui, à la demande du Royaume du Maroc, ont accepté d’ouvrir un consulat dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Dans cette lettre la Task Force rappelle que le Sahara Occidental figure parmi les territoires non autonomes des Nations Unies et que les Nations Unies ont déployé dès 1991 une mission, la MINURSO, en charge d’organiser le référendum qui doit permettre au peuple sahraoui de procéder à son autodétermination suite au départ de la puissance coloniale, l’Espagne, en 1975. Entre-temps, le Maroc s’est substitué à la puissance coloniale et joue la montre dans l’espoir que la Communauté internationale et l’Afrique oublient qu’il s’agit d’une violation caractérisée du droit international et en particulier de la résolution AGNU 1514 de 1960 qui consacre le droit sacré des peuples colonisés à l’autodétermination, droit conquis de haute lutte par les peuples africains.
    Le Maroc invoque ses droits historiques sur le Sahara Occidental, droits qui ont été déniés suite à la consultation organisée par les Nations Unies auprès de la Cour internationale de Justice en 1974. Le Maroc promet aujourd’hui une large autonomie aux Sahraouis, proposition défendue au Conseil de sécurité par la France.
    Depuis peu, Mr Trump a fait un pas de plus en vendant le Sahara Occidental au Maroc en échange de l’acceptation par le Maroc d’établir des relations diplomatiques avec le gouvernement israélien de Mr Netanyahou alors que ce dernier occupe et annexe toujours plus de territoires palestiniens.
    La Task Force rappelle également à ces gouvernements que l’ouverture d’un consulat au Sahara occidental occupé est une violation flagrante du droit international et des droits de la dernière colonie de l’Afrique. L’EUCOCO souligne la contradiction des états qui siègent à l’Union Africaine au côté de la RASD, l’état sahraoui. En effet, en procédant à l’ouverture d’un consulat dans un pays à la requête de l’occupant, ils contribuent à provoquer des tensions au sein de l’ONU et de l’Union Africaine, à la déstabilisation de la région et ils compliquent fortement le rôle et de l’Union Africaine et des Nations Unies dans la résolution pacifique de ce conflit.
    Le geste « symbolique » de ces gouvernements représente, également, un soutien direct des forces d’occupation marocaines, qui, notamment, violent chaque jour les droits humains des sahraouis et pillent leurs ressources naturelles. Cette situation a été dénoncée à plusieurs reprises par les ONG de défense des Droits de l’Homme comme Human Rights Watch et Amnesty International, ainsi que par le Secrétaire général des Nations Unies.
    Source :  omité belge de soutient au sahara occidental

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Western Sahara,
  • Sahara occidental: Du phosphate de Laâyoune exporté vers l’Inde

    Dans un communiqué publié sur son compte Facebook ce samedi, l’association pour le contrôle des richesses naturelles et la protection de l’environnement, l’AREN, dénonce la poursuite du pillage de ces ressources au Sahara occidental.

    Elle précise que “le navire HOPA, immatriculé IMO 9684213 et battant pavillon maltais, a été repéré en état de chargement, dans le cadre des opérations de pillage récurrent des richesses naturelles du Sahara Occidental par le régime marocain, d’une cargaison de phosphate sahraoui”, ajoutant que le navire, “dont la charge maximale (DWT) est de 6300 tonnes, a quitté le port de Lâayoune occupée, le 9 février en cours, à destination de Port-Saïd (Egypte), une première destination de diversion, avant de se diriger vers l’Inde.”
    Pour l’association, il s’agit d’une opération illégale de pillage impliquant des entreprises et navires étrangers dans un territoire occupé et en situation de guerre. De ce fait, elle alerte sur cette violation flagrante des chartes et traités internationaux.
    L’AREN a lance, dans ce sens, un appel au Conseil de sécurité pour “assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui afin de lui permettre de recouvrer sa pleine souveraineté sur ses richesses” et “prendre des mesures décisives et coercitives à même de dissuader l’occupant marocain à poursuivre le pillage du phosphore sahraoui, dans la partie occupée Sahara Occidental”.
    L’Egypte, en qualité de membre de l’Union africaine (UA), a également été interpelée sur le respect des engagements découlant de l’acte constitutif de l’UA, “afin de ne pas contribuer à cette atteinte directe à la souveraineté de la RASD, en interdisant à ce navire le passage par le canal de Suez et en procédant à sa saisie comme l’avaient fait l’Afrique du sud et le Panama”.
    Par ailleurs, l’Association a salué la non reconduction par le Groupe allemand Continental du contrat entre sa filiale ContiTech et OCP marocain portant, depuis des années, sur la maintenance des installations de convoyage du phosphate sahraoui sur 100 km. Elle a exhorté, à ce propos, “les compagnies en activité dans les territoires sahraouis occupés, en violation du Droit international, à mettre fin immédiatement à ces activités”.
    Réitérant sa détermination à mener toutes les luttes légitimes pour défendre le droit légitime du Sahara Occidental à exercer sa souveraineté sur ses richesses naturelles, l’AREN a exprimé sa préoccupation “face à l’exacerbation de la souffrance du peuple sahraoui” suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre 2020.
    Pour rappel, les participants au forum social de solidarité ont appelé à une intervention de la communauté internationale pour stopper le pillage des ressources naturelles sahraouies.
    Au terme des travaux du forum organisé par l’Union de la jeunesse sahraouie (UJSARIO), les participants ont également dénoncé la situation du Sahara Occidental occupé, sur fond de saignée de ses richesses naturelles par des sociétés européennes, en violation des chartes et lois humanitaires et internationales, qui accentue et fait perdurer les souffrances du peuple sahraoui.
    Le Jeune Indépendant, 13 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, phosphates, Inde, OCP,
  • La militante sahraouie Soltana Khaya sauvagement agressée par les forces de l’ordre marocaines

    Des les territoires occupés su Sahara occidental, les violations des droits de l’Hommes sont systématiques. Nul n’y échappe.

    Le dernier fait de cette logue série de l’épuration ethnique dont excellent le Makhzen et ses relais, à l’encontre des activistes sahraouis, nous vient de Boudjedour, troisième grande ville du Sahara Occidental, où la militante sahraouie des droits de l’Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya, en résidence surveillée, a été sauvagement tabassée et grièvement blessée au visage et à l’œil suite à une agression barbare de la police de l’occupation marocaine.
    Une source sahraouie des droits de l’Homme avait en effet indiqué, que la militante sahraouie des droits de l’Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya et sa sœur, Ouara Sid Ibrahim Khaya ont été violentées par les autorités de l’occupation marocaine.
    Citant une source sahraouie des droits de l’Homme, l’Agence de presse sahraouie (SPS) a précisé que le quartier où se trouve le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya est assiégé par un dispositif intense de la répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance, ajoutent les mêmes sources.
    D’ailleurs, dans une vidéo, mise en ligne, par la fondation des droits humains, Nushatta, il est aisé de voir les forces d’occupation marocaines lancer une féroce campagne de répression contre les militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental depuis la reprise du conflit armé suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre dernier.
    Dans cette vidéo de deux minutes, la fondation Nushatta parle du cas de la militante Soltana Kheya assignée à résidence dans la localité de Boujdour occupée, pendant 11 semaines.
    D’après la fondation, la militante sahraouie qui «a déjà perdu un œil lors d’une agression policière il y a quelques années», subit, elle et sa famille des «violences policières».
    La Fondation Nushatta, créée en 2013, effectue un suivi régulier de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    En décembre dernier, elle a présenté un rapport sur la situation des droits de l’Homme dans les villes sahraouies occupées depuis l’agression marocaine contre le civils sahraouis dans la zone tampon à El-Guerguarat en novembre dernier.
    Le document mis au point, en collaboration avec le Comité norvégien de soutien pour le Sahara occidental et l’organisation espagnole de défense des droits de l’Homme (Nomads), souligne notamment que des journalistes et défenseurs des droits humains sahraouis font l’objet d’«une campagne massive d’intimidation et de harcèlement», appelant à cet effet les individus et les organisations à prendre des mesures pour dénoncer ces pratiques.
    Sahara Occidental, Front Polisario, Western Sahara, Maroc, répression, Sultana Khaya,

  • Sahara Occidental : le peuple sahraoui ne capitulera jamais

    Depuis plusieurs années, les grands de ce monde ont décidé d’offrir le territoire du Sahara Occidental au Maroc en guise de récompense pour ses actes de serviteur loyal aux desseins impérialistes dans la région du Maghreb. Même au détriment de la légalité internationale.

    C’est dans ce contexte que toutes les résolutions du Conseil de Sécurité pointent vers l’imposition de la pseudo-solution basée sur l’octroi aux sahraouis d’une prétendue autonomie de la part d’un régime qui n’a jamais respecté ses engagements ni les moindres principes des droits de l’homme et de démocratie. Théoriquement, pour des raisons de sécurité. Dans la réalité, les puissances mondiales, la France et les Etats-Unis plus précisément, lorgnent les nombreuses richesses du territoire.
    En tant qu’instrument parasité par ces puissances, l’ONU tourne le regarde sur les pratiques d’un autre âge que les autorités marocaines utilisent pour museler la population sahraouie dans les territoires occupés. Une population enfermée dans une prison à ciel ouvert interdite aux journalistes, aux ONG et à tous les visiteurs qui n’ont pas l’intention de louer l’occupation marocaine.
    Assuré par le silence criminel de la communauté internationale et la protection de la France colonialiste, le Maroc se permet les pires violations des droits de l’homme dans un territoire classé non autonome par les Nations Unies.
    Ulcérées par la décision du Front Polisario de reprendre la lutte armée en vue de mettre fin au statu-quo imposé au peuple sahraoui dans le but de l’amener à capituler, les autorités marocaines ont décidé d’assouvir leur vengeance sur la population civile sahraouie qui tente de s’exprimer sur son sort et sa situation tragique.
    Ainsi, après avoir arraché un oeil à l’activiste des droits de l’homme Sultana Khaya, elle se retrouve désormais emprisonné chez elle sous le régime de la résidence surveillée, entourée et harcelée par les bourreaux du roi Mohammed VI.
    Cette situation est le produit des mauvais calculs des protecteurs de la monarchie médiévale et sanguinaire du Maroc qui rêvent de voir le peuple sahraouie déposer les armes. Rêver, c’est un droit légitime et gratuit, mais il reste, quand même, un rêve qui dans ce cas ne sera réalisera jamais puisque les sahraouis sont déterminés, maintenant plus que jamais, à en découdre avec cet Etat qui, malgré ses accointances avec le terrorisme et le trafic de drogues, reste le chouchou de l’Occident.
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, Sultana Khaya,
  • La violence et la répression persistent au Sahara occidental.

    A travers différents médias audiovisuels, il est diffusé sur les réseaux sociaux comment des agents de la police marocaine sont rentrés par effraction dans les maisons des militants sahraouis et procédé à l’arrestation de plusieurs d’entre eux.

    Aujourd’hui la militante sahraouie Sultana Khaya a été grièvement blessée dans la tête à coups de pierre par le commissaire du quartier général de la police de la ville de Boujdour occupé, Abd Hakim Aamir, qui a également attaqué sa sœur en lui lançant des pierres, en lui provocant des blessures dans la bouche et lui brisant les dents.
    Sultana et sa sœur étaient sorties devant leur maison pour recevoir des invités, des policiers marocains et leurs officiers les ont attaquées avec une violence extreme.
    Ce type de pratiques inhumaines contre les Sahraouis démontrait les intentions cachées de la police: l’intention délibérée de tuer Sultana ou de lui arracher l’œil en représailles pour son insistance à résister pacifiquement à l’occupation, et aussi pour la misogynie des paramilitaires entourant la maison.
    Plainte de Waara Khaya: Alwaara lors d’un appel téléphonique avec “Equipe Media” a également ajouté que les forces d’occupation avaient attaqué deux autres femmes sahraouies, Fatimeto Babi et Maymouna Hamia, afin de semer la terreur parmi les Sahraouis de la ville et de les empêcher de toute
    tentative de contourner l’arrestation arbitraire subie par la famille depuis déjà presque trois mois.
    Equipe Media, 13 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Western Sahara, Maroc, répression, Sultana Khaya,
  • Sahara occidental, entre vieux et nouveau colonialismes

    bilaterals.org | 12 février 2021

    Entretien avec Jalihenna Mohamed
    Jalihenna Mohamed est le vice-président du groupe de volontaires, Sahraouis contre le pillage. Il est également bénévole au ministère sahraoui de la jeunesse. Il a été le responsable international de l’Union des étudiants sahraouis.
    Le Sahara occidental est un territoire contesté, situé entre le Maroc et la Mauritanie. Jusqu’en 1975, il a été colonisé par l’Espagne, qui a ensuite transféré le contrôle de la région aux deux pays. Un mouvement nationaliste sahraoui, le Front Polisario, qui a proclamé la République arabe sahraouie démocratique, s’est opposé à cette décision. Le conflit qui a suivi a contraint la Mauritanie à se retirer de la région en 1979, et le Maroc s’est emparé de la majeure partie de celle-ci, y compris de toutes les grandes villes et des ressources naturelles. Depuis un cessez-le-feu soutenu par les Nations unies en 1991, les deux tiers du territoire sont restés sous l’administration du Maroc, tandis que l’autre tiers est devenu gouverné par le Polisario, considéré comme le représentant légitime du peuple sahraoui. Un référendum sur l’autodétermination était prévu pour 1992, mais n’a jamais eu lieu. En novembre 2020, la lutte armée a repris après que le Maroc a lancé une opération militaire dans la zone tampon démilitarisée près de la ville de Guerguerat, une région d’importance économique, située à la frontière avec la Mauritanie.
    bilaterals.org : Pouvez-vous décrire les conditions de vie au Sahara occidental ?
    Jalihenna Mohamed : La crise provoquée par la guerre après le départ des Espagnols, et l’invasion militaire marocaine qui a suivi, a séparé les Sahraouis en trois zones principales, où les conditions de vie diffèrent. Il y a ceux qui vivent sous l’occupation marocaine, et qui ne sont pas autorisés à protester ou à exprimer leurs positions politiques. Dans ces zones, il y a aussi des colons marocains qui profitent des opportunités d’emploi aux dépens des Sahraouis locaux. La présence militaire et policière marocaine est très forte. Ensuite, certains vivent dans des zones libérées, contrôlées par les autorités du Polisario et le gouvernement sahraoui. Ce sont principalement des bédouins et des bergers qui y vivent et y élèvent des animaux, tandis que des communautés se développent dans des villes comme Meharrize, Bir Lahlou et Tifiriti, par exemple. Et enfin, il y a ceux qui, comme moi, vivent dans des camps de réfugiés en Algérie, dépendant de l’aide humanitaire.
    Y a-t-il des aspirations communes au sein du peuple sahraoui ?
    Tous les Sahraouis, où qu’ils soient, sont d’accord pour dire que, depuis le cessez-le-feu de 1991, beaucoup de temps a été accordé aux Nations unies pour organiser un référendum afin que les Sahraouis décident de l’indépendance de la région. En fait, nous constatons maintenant que la seule tâche des forces de l’ONU a été de protéger le cessez-le-feu. Elles protègent donc, de facto, le pillage de nos ressources naturelles par le Maroc, et l’exercice de sa souveraineté sur une grande partie de notre territoire. Je suis né dans un camp de réfugiés et il n’y a pas un seul Sahraoui né ici, ou ailleurs, qui veut rester dans cette situation. Je ne veux pas que mon fils, par exemple, vive cette expérience de réfugié sur une terre qui appartient à quelqu’un d’autre. Je préfèrerais plutôt jouir de notre terre et de nos ressources, et mener une vie normale et stable.
    Comment jugez-vous l’attitude de l’Union européenne envers la région, puisqu’elle a soutenu l’application de l’accord commercial UE-Maroc au Sahara occidental, malgré une décision de la Cour européenne de justice qui en a décidé autrement ?
    La Cour européenne de justice a été très claire sur le fait que le Sahara occidental est une région distincte et séparée. Par conséquent, légalement, le Maroc n’a aucune légitimité pour appliquer un tel accord au Sahara occidental, et pour exploiter nos ressources naturelles. L’UE ne peut avoir un accord avec le Maroc, que dans la mesure où il s’applique aux frontières reconnues du royaume marocain, qui n’inclut pas le Sahara occidental. Nous sommes surpris que l’UE continue d’appliquer l’accord à la région. Nous considérons que l’UE légitime l’occupation illégale du Maroc, et prend position avec ce dernier, alors que, dans le cas de la Palestine, qui est le même que celui du Sahara occidental, les Européens agissent différemment avec les produits palestiniens issus de compagnies israéliennes. C’est un double standard que nous ne pouvons pas vraiment comprendre.
    Avez-vous essayé de vous opposer à cette contradiction ?
    Actuellement, le Polisario intente une action en justice contre la décision de l’UE d’avoir un accord commercial avec le Maroc pour le Sahara occidental occupé, qui inclut la pêche et l’agriculture. Et aussi lors des récents événements de Guerguerat, par exemple, où nous sommes très conscients que certains produits en provenance de Mauritanie sont destinés à être exportés vers des pays européens, des manifestants ont bloqué des camions en provenance de Mauritanie.
    Quels ont été les impacts de l’accord sur la région ?
    Nous avons des indications claires que le Maroc bénéficie de l’accord. Les revenus générés par le pillage de nos ressources alimentent directement l’occupation puisque le Maroc ne dispose pas de ressources telles que le gaz, le pétrole, etc. C’est ainsi que le Maroc paie les forces qui contrôlent le territoire, ou les colons qui visent à changer la démographie du Sahara occidental.
    Connaissez-vous des exemples précis ?
    A Dakhla, par exemple, la compagnie du Roi et des entreprises françaises exploitent les énergies renouvelables, comme le soleil, et les eaux profondes pour des projets agricoles. Et 97% des contrats accordés par les autorités marocaines sont allés à des colons marocains venus il y a seulement 15 ou 20 ans, alors que la population locale est privée de débouchés et souffre de la pauvreté. L’Union européenne prétend être un lieu de démocratie et des droits humains, mais elle néglige cette réalité et mène ses politiques en pleine connaissance de cause.
    Que pensez-vous de la récente reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et de l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla [par l’administration Trump] ?
    Nous considérons que cet acte est illégal. Bien sûr, tout cela est dû à des intérêts économiques. Mais nous estimons en fait qu’il s’agit d’un non-événement. Il n’y a rien de nouveau. Trump est isolé. Aujourd’hui, il vit son dernier jour à la Maison Blanche [l’interview a été faite le 19 janvier] et il est quasiment dans un état de folie. Pour nous, c’est l’accord entre un président-roi aux États-Unis et un dieu-roi au Maroc. Ces gens se croient au-dessus de la légalité, de la démocratie et de l’humanité. Mais la réalité sur le terrain a changé depuis le 13 novembre 2020. Le nouveau mot d’ordre du peuple sahraoui est désormais : les actions parlent plus que les mots.
    Vous ne semblez pas trop inquiet ?
    Je serais plus inquiet si cela s’était produit pendant le statu quo du « ni paix, ni guerre ». Mais maintenant, avec la reprise de la lutte armée par les Sahraouis, je ne vois aucune entreprise venir investir dans une zone de guerre, où la stabilité ne peut être garantie. Le Maroc a joui d’une fausse stabilité pendant 30 ans et a réussi à vendre la région comme un endroit stable où les entreprises étaient les bienvenues. D’une certaine manière, Trump a contribué à remettre le Sahara occidental sous la lumière des projecteurs, et a prouvé que nous sommes du côté de la justice. Mais nous espérons quand même que la nouvelle administration américaine reconsidérera sa position. Les Américains ne rendent pas service au développement de la région et ouvrent la porte à d’autres pays qui voudraient revendiquer leur souveraineté sur des territoires contestés.
    En contrepartie de la décision américaine, le Maroc a normalisé ses relations diplomatiques avec Israël. Les deux Etats envisagent de signer un accord d’investissement. Voyez-vous des investisseurs israéliens saisir cette opportunité et se lancer dans de nouveaux projets dans la région ?
    Le Maroc a joué sa dernière carte dans le conflit du Sahara occidental. Encore une fois, je ne vois personne faire un investissement dans une région où il y a un conflit. En fait, Israël soutient le Maroc et sa guerre au Sahara occidental depuis les années 70, tout comme les États-Unis d’ailleurs. Depuis lors, Israël a envoyé des experts, des conseillers techniques pour assister le Maroc dans la région. Cela ne date pas d’hier.
    Que peut-on faire pour soutenir votre lutte ?
    Nous pensons que les luttes des peuples contre les oppresseurs en Palestine et en Afrique du Sud sont un bon exemple à suivre pour faire pression sur ces gouvernements. On oublie beaucoup le cas du Sahara occidental mais nous pouvons apprendre de ces expériences. Après toutes les actions juridiques intentées par le Front Polisario, nous devons maintenant améliorer notre réseau international. Il faut que les peuples de chaque pays soient conscients de ce que font leurs gouvernements et de leurs entreprises au Sahara occidental, et que, par la suite, ils travaillent avec nous, en faisant pression sur eux et en exposant leurs actions. Nous n’avons pas la capacité, en tant que Sahraouis, d’atteindre toutes ces personnes. Un bon exemple est la campagne autour du cas de la Nouvelle-Zélande, qui importe du phosphate de notre région, où un petit groupe de volontaires a pu faire bouger les choses en contactant des médias locaux et des députés, et en portant le sujet au Parlement. Nous préparons actuellement une campagne internationale comme celle du Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour la Palestine. Nous espérons que cette campagne aura assez de soutien pour avoir l’impact nécessaire. Notre cas n’est pas un cas isolé. Le monde regorge de personnes opprimées qui ont réussi à atteindre leurs objectifs, et d’autres qui continuent à se battre. Nos principaux partisans sont issus de ce milieu. Le Sahara occidental est l’un des derniers cas de vieux colonialisme, et notre lutte interagit avec de nouvelles pratiques du colonialisme, où les intérêts économiques fusionnent avec les luttes politiques pour l’indépendance. Les nouveaux visages du colonialisme mettent en avant des sociétés multinationales qui traversent les frontières, contrôlent les gouvernements, changent les politiques, nuisent à notre environnement, etc. Nous ne sommes qu’un élément dans cette confrontation. Nous ne gagnerons peut-être pas notre indépendance bientôt, mais nous continuons à nous battre.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, Maroc,
  • Sahara occidental : Alerte sur le pillage des richesses

    L’Association pour le contrôle des richesses naturelles et la protection de l’environnement du Sahara occidental (AREN) a dénoncé, jeudi, la participation du navire Hopa, battant pavillon maltais, à des opérations de pillage récurrent des ressources naturelles sahraouies dans les territoires occupés.

    Dans un communiqué publié sur son compte Facebook relayé hier par l’APS, l’AREN précise que «le navire Hopa, immatriculé IMO 9684213 et battant pavillon maltais, a été repéré en état de chargement, dans le cadre des opérations de pillage récurrent des richesses naturelles du Sahara occidental par le régime marocain, d’une cargaison de phosphate sahraoui», ajoutant que le navire, «dont la charge maximale (DWT) est de 6300 tonnes, a quitté le port de Lâayoune occupée le 9 février en cours, à destination de Port-Saïd (Egypte), une première destination de diversion, avant de se diriger vers l’Inde».
    Réitérant «le caractère illégal des opérations de pillage impliquant les entreprises et navires étrangers dans la partie occupée du Sahara occidental, notamment en situation de guerre actuellement», l’Association alerte sur «une énième violation flagrante des chartes et traités internationaux».
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    L’AREN a lancé, dans ce sens, un appel au Conseil de sécurité pour «assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui afin de lui permettre de recouvrer sa pleine souveraineté sur ses richesses» et «prendre des mesures décisives et coercitives à même de dissuader l’occupant marocain de poursuivre le pillage du phosphore sahraoui, dans la partie occupée du Sahara occidental».
    L’Egypte, en qualité de membre de l’Union africaine (UA), a également été interpellée sur le respect des engagements découlant de l’acte constitutif de l’UA «afin de ne pas contribuer à cette atteinte directe à la souveraineté» de la République sahraouie «en interdisant à ce navire le passage par le canal de Suez et en procédant à sa saisie, comme l’avaient fait l’Afrique du Sud et le Panama».
    Par ailleurs, l’Association a salué la non-reconduction par le groupe allemand Continental du contrat entre sa filiale ContiTech et OCP marocain portant, depuis des années, sur la maintenance des installations de convoyage du phosphate sahraoui sur 100 km. Elle a exhorté, à ce propos, «les compagnies en activité dans les territoires sahraouis occupés, en violation du droit international, à mettre fin immédiatement à ces activités».
    El Watan 13 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, Maroc,
  • Congo : Le cadeau empoisonné du Maroc au président congolais Tshisekedi

    Les cadeaux peuvent être classifiés en différentes catégories selon leur nature et leur effet. Ainsi, il y a heureusement ceux qu’on souhaite, qu’on attend depuis longtemps, ceux qu’on espère, ceux qu’on souhaite sans oser les espérer.

    Il y a aussi les cadeaux intéressés, ils sont offerts dans l’attente d’un service en retour. Et il y a aussi les cadeaux empoisonnés, qui cachent un piège. Leur donnateur attend un retour d’ascenseur dans une atmosphère pas très nette. Parfois, ils peuvent vexer ou humiler celui qui les reçoit.
    Le 1er février, le Maroc a offert au président Félix Tshisekediun soutient financer pourla présidence de l’Union Africaine.
    Quelques jours après, Rabat a offert un lot d’équipements informatiques « au profit de la Task Force du Ministère des Affaires Etrangères de la République Démocratique du Congo ». Selon la même source, ce cadeau « s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement effectif du mandat de la RDC à la Présidence de l’Union Africaine ».
    L’initiative marocaine rentre dans le cadre des pratiques habituelles d’offrir des miettes aux dirigeants africains en vue de les mobiliser contre la République Arabe Sahraouie Démocratique et les pousser à saper le principe sacré de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
    Malheureusement, c’est ce genre de cadeaux miséreux qui a poussé certains pays à ouvrir des consulats au Sahara Occidental, un territoire non autonome dont le destin se trouve entre les mains des Nations Unies et de l’UA.
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, RDC, Congo, Félix Tshisekedi, Union Africaine, corruption, 
  • Sahara Occidental : Deux orpailleurs sahraouis tués par l'aviation marocaine (photos)

     

    Des orpailleurs sahraouis qui prospectaient dans la région d’Ichergane ont été visés par l’aviation de guerre marocaine laissant deux morts et plusieurs blessés.

    L’attaque marocaine survient suite à une opération militaire réussie de l’armée sahraouie à l’intérieur du territoire du Maroc, dans la région d’Agha plus précisément. Trois militaires marocains ont été tués.

    Les photos des deux victimes sahraouis de l’attaque d’Ichergane ont été largement relayées dans les réseaux spéciaux. Selon un média sahraoui, ils habitaient à Dakhla, dans les campements des réfugiés sahraouis en Algérie. Il s’agit de Battah Hamdi et Hreitane. D’autres sources évoquent la mort de 3 et 4 blessés parmi les orpailleurs.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, orpailleurs, Ichergane,

  • Sahara occidental : le sort de la légalité internationale en jeu

    Que l’histoire retienne un consensus universel sur la question du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, qui n’a que trop duré.

    Si la nouvelle administration usaméricaine n’accélère pas la réparation des dommages causés aux normes internationales du fait de la politique de « contreparties » suivie par l’administration précédente, il n’y aura pas de consensus international. Une telle inclination insensée sape les aspirations de l’humanité au progrès, à la sécurité et à la stabilité. Au contraire, elle encouragera l’injustice, l’autocratie, la tendance à l’expansion et le terrorisme d’État.
    L’annulation par le président Biden d’un certain nombre de décisions de son prédécesseur, immédiatement après sa cérémonie d’investiture, inspire l’optimisme quant à l’annulation de la reconnaissance illégale de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    La reconnaissance par Donald Trump de l’annexion du Sahara occidental par le Royaume du Maroc, le 10 décembre dernier, a porté un coup à la Charte et aux résolutions des Nations unies, qui classent toujours le territoire comme non autonome. Cependant, cette décision constitue un précédent de malmenage et de trahison des valeurs et des principes sur lesquels les Nations unies ont été fondées et de ceux des USA. De nombreux pays arabes, dont le Maroc, se sont empressés de normaliser leurs relations avec Israël, non pas dans une quête de paix, mais en échange de la protection de leurs régimes répressifs et corrompus.
    Le Sahara occidental est situé sur une vaste zone de la côte atlantique au nord-ouest de l’Afrique. Il est bordé par le Maroc au nord, l’Algérie à l’est et la Mauritanie au sud et au sud-est. Le territoire était connu, dans le passé, par un système de règles distinguées dans lequel sa composition était basée sur une nomination tribale, et sa présidence était délibérée entre les membres. L’Espagne avait pris le contrôle du territoire depuis la Conférence de Berlin de 1884 jusqu’en 1976. Le Sahara occidental, ou Sahara espagnol comme il était appelé pendant cette domination, figure sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU depuis 1963, suite à la transmission d’informations par l’Espagne au titre de l’article 73 (e) de la Charte des Nations unies. Dans sa première résolution de 1965, l’Assemblée générale des Nations unies a demandé à l’Espagne de décoloniser le territoire. En 1974, l’Espagne a accepté d’organiser un référendum d’autodétermination, mais celui-ci a été retardé car le Maroc revendiquait le territoire. À la demande de l’Assemblée générale des Nations unies, la Cour internationale de justice a émis un avis consultatif le 16 novembre 1975, par lequel elle a rejeté les revendications marocaines sur le territoire. La CIJ a déclaré qu’elle « n’a pas trouvé de liens juridiques de nature à affecter l’application de la résolution 1514 (XV) pour la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, du principe d’autodétermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire ».
    La résistance locale incessante au colonialisme espagnol a culminé avec la création, en 1973, du mouvement de libération nationale, le Front Polisario (Frente Popular para la Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro), et la proclamation de la lutte armée. Trois ans plus tôt, les habitants ont exigé la fin du colonialisme espagnol lors des manifestations de juin 1970, au cours desquelles les forces espagnoles ont ouvert le feu contre les manifestants et ont arrêté leur chef, dont le sort est encore inconnu à ce jour. Une fois que le colonialisme espagnol est apparu faible face à la pression du Polisario, un sale complot s’est élaboré entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie pour contourner la décision de la CIJ et occuper le Sahara occidental par la force. Les trois pays ont signé un accord, le 14 novembre 1975 à Madrid, par lequel l’Espagne cédait le territoire au Maroc et à la Mauritanie.
    Les forces marocaines et mauritaniennes ont envahi le Sahara occidental quelques jours avant que l’Espagne ne se retire du territoire, interrompant ainsi le transfert de pouvoir aux autorités de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), qui a été proclamée par le Front Polisario le 27 février 1976. Ainsi, la guerre a éclaté entre les trois pays, causant de grandes souffrances à la population du territoire. La Mauritanie s’est retirée en 1979, suite à un accord avec le Front Polisario, qui a conduit à la reconnaissance de la RASD.
    Un cessez-le-feu a été conclu en 1991 pour mettre fin à 16 ans de guerre, après que le Front Polisario et le Royaume du Maroc, sous la supervision de l’ONU et de l’Organisation de l’unité africaine / maintenant l’Union africaine, eurent accepté un référendum d’autodétermination comme le meilleur compromis pour leur conflit. Mais dès que les Nations unies eurent publié la liste provisoire des électeurs admissibles, le Royaume du Maroc a refusé d’aller de l’avant, ignorant près de 30 ans d’efforts de l’ONU dans lesquels les USA avaient joué un rôle majeur. Des personnalités éminentes telles que James Inhofe, James Baker, John Bolton, Christopher Ross et d’autres, qui ont travaillé de près sur la question du Sahara occidental, ont fortement mis en garde contre les mauvaises conséquences d’un non-respect de la légalité internationale au Sahara occidental. L’adhésion de la RASD à l’Union africaine et le soutien important dont elle bénéficie au sein de ce bloc sont d’une grande importance et ne peuvent être ignorés. De plus, le peuple sahraoui s’accroche à son pays et est prêt à mourir pour lui.
    À cet égard, le mépris de Trump pour le statut juridique du Sahara occidental et le droit inaliénable de son peuple à l’autodétermination et à l’indépendance révèle la faiblesse des Nations unies, ce qui entraîne une perte de confiance dans le rôle qu’elles pourraient jouer dans la résolution des conflits. Il y a eu une réaction contre le parti pris de Trump en faveur des ambitions expansionnistes du régime marocain, qui a terni la réputation des USA à l’étranger et a dilapidé leur influence aux Nations unies, en tant que parrain de l’ordre mondial. Au contraire, cela va aggraver les tensions dans toute la région et compliquer le rétablissement de la paix.
    Le régime marocain s’est engagé à troquer son allégeance aux USA et à la France en échange de leur silence sur ses violations du droit international au Sahara occidental et à maintenir le dossier gelé. Les Nations unies n’ont pas pu imposer le référendum, parce que le Maroc l’a rejeté. Le Conseil de sécurité ne pouvait pas inclure la surveillance des droits humains dans le mandat de la Mission des Nations Unies (MINURSO), parce que cela révélerait la vérité sur les crimes commis par les forces marocaines contre les civils sahraouis dans le territoire occupé du Sahara occidental. Beaucoup ont fermé les yeux sur le pillage par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental, parce qu’ils en tirent profit. Finalement, c’est le Maroc qui décide sur le Sahara occidental, pas les Nations Unies.
    Récemment, le 13 novembre dernier, dans la zone tampon de Guerguerat au sud du Sahara occidental, les forces marocaines ont violé le cessez-le-feu en attaquant des civils sahraouis qui manifestaient pour que cesse le pillage de leurs ressources naturelles. La Mission des Nations unies (MINURSO) n’a rien fait, malgré sa présence sur le terrain. Cette violation flagrante des dispositions de l’accord de cessez-le-feu a fait que le Front Polisario et le gouvernement de la RASD ont annoncé la fin de la trêve. Ils avaient averti à plusieurs reprises que l’impasse dans laquelle se trouvait le processus politique entraînerait de telles conséquences. Aujourd’hui, la guerre a éclaté à nouveau et l’escalade pourrait affecter l’ensemble du Maghreb et de la région du Sahel.
    Le peuple sahraoui est à bout de patience en raison de sa déception à l’égard des Nations unies après près de trente ans d’attente du mirage d’un plébiscite démocratique juste et libre pour lui permettre de décider de son avenir. Toute tentative de rapprochement entre les deux parties sera vouée à l’échec si elle ne tient pas compte des conditions sahraouies pour un nouvel accord.
    L’Union africaine – lors de son 14ème sommet extraordinaire sur le thème « Faire taire les armes » en décembre dernier – a convenu des grandes lignes d’une nouvelle approche qui conduirait à un nouvel accord entre les deux États membres. Les acteurs internationaux, et en particulier le groupe des amis du Sahara occidental, doivent collaborer avec l’Union africaine pour mettre cette approche sur les rails.
    Il est temps que la communauté internationale consolide les valeurs et les principes de démocratie et de justice, en donnant la priorité à la mise en œuvre de l’autodétermination au Sahara occidental car c’est le principe sur lequel tous les pays des Nations unies ont été fondés. Que l’histoire retienne un consensus universel sur la question du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, qui n’a que trop duré.
    Deich Mohamed Saleh 
    Source: Tlaxcala le 9 février 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU,