Étiquette : Front Polisario

  • Maroc-Israël : Les folies de Trump à l’étude

    États-Unis : Les promesses de Trump liées à la normalisation avec l’entité sioniste sont à l’étude

    L’administration Biden examine actuellement les engagements pris durant ces derniers mois dans le cadre de la normalisation des relations entre les pays arabes et l’entité sioniste, a déclaré mercredi le nouveau chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, lors d’une conférence de presse animée à Washington.

    Le secrétaire d’Etat répondait à une question relative aux promesses faites par l’ancien président américain, Donald Trump, aux pays ayant accepté de normaliser leurs relations avec l’entité sioniste. «Nous sommes actuellement en train de nous assurer que nous avons une parfaite compréhension des engagements qui auraient pu être pris pour garantir le succès de ces accords», a-t-il expliqué. Depuis la fin de l’été dernier, quatre pays arabes ont normalisés leurs relations avec l’entité sioniste.
    Les accords dits d’Abraham signés en septembre dernier entre l’entité sioniste, les Émirats arabes unis (EAU) et Bahreïn sont considérés officiellement comme des traités de paix. En octobre, le Soudan avait fait part de sa volonté de franchir le pas de la normalisation suivi, deux mois plus tard, par le Maroc. Trump avait promis aux Émirats arabes unis de leur vendre des équipements militaires sophistiqués dont des chasseurs furtifs F-35, peu de temps après l’accord d’Abraham. Interrogé au sujet de cette transaction, Antony Blinken a expliqué que la question était également à l’étude. «De manière générale, lorsqu’il s’agit de ventes d’armes, il est normal qu’une nouvelle administration examine les transactions en attente pour s’assurer que cela sert les objectifs stratégiques» des États-Unis, a-t-il signalé.

    Des promesses de ventes d’armes faites par l’ancienne administration américaine à l’Arabie saoudite sont également à l’étude, selon le conférencier. Blinken avait déclaré, il y a quelques jours, que certaines des incitations incluses dans les accords «d’Abraham» méritaient de faire l’objet d’un «examen attentif», en référence implicite aux avantages accordés par Trump, dont la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

    Source : Horizons, 29 jan 2021

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Western Sahara, Etats-Unis, Donald Trump, Joe Biden,

  • Suède : Le Sahara occidental au menu d’une conférence organisée par Emmaüs Stockholm

    Un panel d’experts exceptionnel a participé, jeudi, à une rencontre en ligne sur les derniers développements au Sahara occidental et tenté d’apporter des réponses aux questions liées notamment aux effets qui pourraient résulter de la confrontation armée actuelle sur le terrain et les perspectives de paix. 

    Sous le thème : «Droit international, diplomatie et guerre au Sahara occidental», cet évènement parrainé par un groupe européen des droits de l’homme, a été une occasion de débattre des implications de la décision de l’ex-président américain, Donald Trump, de reconnaitre la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et d’aborder ce que prévoit le droit international à ce sujet, a rapporté l’association organisatrice Emmaüs Stockholm sur son site. Il a été question d’examiner s’il est possible d’annuler cette décision. 
    Aux Etats-Unis, une grande attention a été accordée à ces derniers développements, au sein du Conseil de sécurité des Nations unies aussi, selon l’association. Mais pour ce qui du rôle et les réactions de l’Europe, elle va tenter, à cette occasion, d’en savoir davantage. L’association rappelle que le droit international confère au peuple sahraoui le droit à autodétermination. Toutefois, pendant des décennies, «il a été presque impossible d’accomplir le processus d’autodétermination qui est essentiel pour garantir le droit des Sahraouis de choisir eux-mêmes leur avenir», constate-t-on. 
    Le 13 novembre 2020, un cessez-le-feu de près de 3 décennies a été violé par le Maroc en menant une agression militaire à El Guerguerat au sud-ouest du Sahara occidental. Des civils sahraouis y manifestaient pacifiquement pour réclamer la fermeture de la brèche illégale créée par l’occupation marocaine au niveau du mur de sable. Comment et pourquoi cela s’est-il passé? Cette nouvelle guerre aurait-elle pu être évitée? Quels effets peut-on voir sur le terrain? Quelles sont les perspectives de paix?, s’interroge l’association.
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Western Sahara, 
  • Sahara occidental: les tensions persistent entre les forces de sécurité marocaines et le Front Polisario indépendantiste jusqu'au 31 janvier

    Les tensions vont s’intensifier entre les forces de sécurité marocaines et le Front Polisario indépendantiste au Sahara occidental jusqu’au 31 janvier.

    Evénement
    Les autorités marocaines ont blâmé le Front Polisario pour les manifestations qui ont entraîné de graves perturbations de la chaîne d’approvisionnement à El Guerguerat fin octobre. Le Front Polisario, qui cherche à obtenir l’indépendance du Sahara Occidental du Maroc, a qualifié l’opération militaire de Rabat d’acte d’agression et de violation flagrante du cessez-le-feu de 1991.
    Probabilité d’escalade 
    Des affrontements intermittents ont été signalés depuis le début de l’opération militaire. Les autorités marocaines ont déclaré que les forces armées du pays répondaient aux tirs du Front Polisario le long de la zone tampon patrouillée par l’ONU depuis le 13 novembre. 1700 miles) Mur de défense marocain qui bifurque le territoire. Le Front Polisario a déclaré le 15 novembre qu’il mobilisait des milliers de volontaires pour rejoindre sa lutte contre le Maroc. Le roi Mohammad VI a déclaré que le Maroc était attaché à un cessez-le-feu mais restait fermement déterminé à réagir avec la plus grande sévérité et en légitime défense contre toute menace à sa sécurité.
    Troubles civils et perturbations des transports 
    Des manifestations restent possibles dans les grandes villes du Sahara occidental, notamment Dakhla, El Guerguerat, Laâyoune et Mahbes. Il est peu probable que de telles manifestations soient excessivement perturbatrices. Néanmoins, les forces de sécurité marocaines se déploieront pour surveiller et gérer ces rassemblements. La violence et les affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants ne peuvent être exclus. Des manifestations pourraient également avoir lieu au Maroc et dans d’autres régions de la région, y compris en Algérie, en particulier si le conflit s’intensifie et qu’il y a des pertes militaires importantes.
    Les autorités marocaines ont déclaré avoir établi un cordon de sécurité et que toutes les activités commerciales et le trafic régulier ont repris à El Guerguerat. Cependant, des perturbations supplémentaires des transports et de la chaîne d’approvisionnement restent possibles en cas d’escalade militaire, ce qui incitera probablement le Front Polisario à cibler les avant-postes et les convois militaires marocains sur tout le territoire contesté.
    Le contexte
    Le Sahara occidental est un ancien protectorat espagnol. Le Maroc, qui contrôle la région depuis 1975, était engagé dans un conflit armé avec le Front Polisario jusqu’en 1991, date à laquelle l’ONU a négocié un cessez-le-feu. Le Maroc soutient que le Sahara occidental fait partie intégrante de son territoire; s’il a offert son autonomie, il a déclaré qu’il était déterminé à conserver sa souveraineté sur le territoire contesté. Le Maroc contrôle près de 80% du territoire, tandis que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée contrôle le reste du territoire. Pendant ce temps, la RASD, qui gère un gouvernement en exil dans la province algérienne de Tindouf et reçoit le soutien d’Alger, s’est engagée à obtenir l’indépendance du Maroc et à créer un pays souverain sur le territoire.
    À la suite du cessez-le-feu de 1991 et dans le cadre de l’accord entre le Maroc et la RASD, l’ONU a créé une mission de maintien de la paix – la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) – pour superviser l’armistice et organiser un plébiscite au cours duquel le le peuple du Sahara occidental voterait soit pour l’intégration avec le Maroc, soit pour l’autodétermination. Le référendum ne s’est pas encore concrétisé en grande partie en raison de désaccords sur les personnes habilitées à voter sur le territoire.
    Conseil
    Si vous opérez au Sahara Occidental, soyez extrêmement prudent jusqu’à ce que la situation se stabilise. Tenez-vous strictement à l’écart des zones proches de la zone tampon. Évitez toutes les installations militaires, les convois de troupes et les concentrations de forces de sécurité, car ceux-ci peuvent être la cible d’attaques du Front Polisario. Respectez les instructions des autorités locales, en particulier en ce qui concerne les zones de sécurité spéciales ou les zones de fermeture militaire qui pourraient être déclarées lors de futures opérations. Planifiez en conséquence les retards de transport potentiels et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement dans le sud du Maroc et le nord de la Mauritanie. Évitez toute manifestation qui pourrait se matérialiser dans n’importe quelle partie du Maroc ou du Sahara occidental.
    Garda World, 25 jan 2021
    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Donald Trump, Joe Biden, Etats-Unis, normalisation, Israël, 
  • Biden alterará la retórica, pero no cambiará de rumbo sobre el Sáhara Occidental

    El presidente de Estados Unidos, Biden, correrá el riesgo de alienar a Marruecos, un aliado confiable, si revierte el acuerdo de la administración Trump.

    Durante su audiencia de confirmación ante el Senado de los Estados Unidos, se le preguntó al recién nombrado Secretario de Defensa sobre su opinión sobre el Sáhara Occidental. El secretario general Lloyd Austin respondió tentativamente: « Ese es un tema que ciertamente me gustaría analizar más de cerca antes de darles una respuesta detallada ». 
    El reconocimiento de Washington de la soberanía marroquí sobre el Sáhara Occidental fue uno de varios cambios importantes en la política exterior anunciados por el ex presidente Donald Trump poco antes de su partida. El caso de Marruecos, sin embargo, es notable porque el apoyo estadounidense a las reclamaciones del reino sobre el territorio se cambió por el compromiso de Rabat de normalizar las relaciones con Israel. 
    Sin embargo, las rápidas acciones que siguieron a este acuerdo, el primer vuelo directo entre Israel y Marruecos y la visita de altos diplomáticos estadounidenses a Dakhla en preparación para un consulado estadounidense, se han detenido después de la toma de posesión del presidente Biden. 
    Los comentarios del secretario Austin no brindan indicios de cómo la administración Biden planea avanzar y parecen indicar que el tema está lejos de estar en la cima de la lista de prioridades. Mientras tanto, el silencio de la administración Biden sobre el asunto ha asustado a Marruecos: según algunas fuentes , el reino está esperando la apertura tanto del consulado estadounidense en el Sahara Occidental como de las oficinas de enlace israelíes antes de tomar más decisiones sobre las futuras relaciones Marruecos-Israel. 
    Mientras tanto, el Frente Polisario presuntamente lanzó cuatro cohetes contra Guerguerat, una de las zonas de amortiguación de la ONU ubicada en la frontera entre Marruecos y Mauritania. El ataque es una escalada del continuo intercambio de disparos entre el ejército marroquí y el Frente Polisario que se ha informado desde mediados de noviembre. El momento de este evento no es una coincidencia; Hay mucho en juego para que el Frente Polisario deje clara su oposición al cambio de política de Washington. 
    Sin embargo, a pesar del silencio del presidente Biden hasta el momento, así como la promesa de su administración de ‘un regreso a la normalidad’ de la era Trump, es poco probable que Biden cambie de rumbo en el tema. 
    Washington considera a Rabat un aliado confiable, con diferentes niveles de participación, en la promoción de sus intereses regionales. A Biden no le interesa renegar del reconocimiento de los Estados Unidos de las afirmaciones de Marruecos y perder el favor de Rabat. 
    Si bien Trump anunció la nueva postura de Estados Unidos sobre el Sáhara Occidental de manera abrupta y casual, el quid pro quo había sido cuidadosamente negociado por partes israelíes, marroquíes y estadounidenses durante años. De hecho, Washington había comenzado a cambiar su postura sobre el Sáhara Occidental a favor de Rabat mucho antes de la administración Trump. Existe cierto desacuerdo sobre cuándo exactamente Washington pasó de apoyar la neutralidad positiva y el alto el fuego negociado por la ONU, a presionar por el lenguaje en las resoluciones del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara Occidental para priorizar las negociaciones diplomáticas. 
    Sin embargo, a lo largo de los años, Washington ha allanado el camino para una solución de la disputa que no se base en un referéndum. La administración Biden tomará sus decisiones no basándose en la espontaneidad percibida de los tuits de Trump, sino más bien en la relación de larga data de Washington con Rabat y un cambio de política que ha estado en marcha durante décadas. 
    La administración Biden se enfrenta ahora a una situación en la que su postura sobre el Sáhara Occidental está directamente vinculada a su relación con Israel. El quid pro quo diplomático significa que cualquier retroceso por parte de Washington afectará negativamente a su aliado más cercano en la región. Si Estados Unidos no logra construir un consulado en Dakhla, por ejemplo, Rabat no continuará con el acuerdo de normalización. 
    Mientras Israel impulsaba este tratado, así como acuerdos similares con los Emiratos Árabes Unidos, Bahrein y Sudán, cualquier obstáculo importante en su capacidad para llegar a buen término sería visto negativamente por el gobierno israelí y el lobby de Israel en Estados Unidos. Con la administración Biden de menos de un mes, no quiere tener que reconstruir los términos de la compleja relación Marruecos-Israel desde cero. 
    Además, el asesor de seguridad del presidente Biden Jake Sullivan expresó recientemente que Estados Unidos espera aprovechar el « éxito » de estos acuerdos de normalización en los esfuerzos políticos futuros. La administración Biden, por lo tanto, se sentirá motivada a cumplir sus compromisos dentro de los acuerdos de normalización existentes para garantizar su legitimidad en el futuro. 
    El presidente Biden también ha expresado su opinión sobre volver a comprometerse con las instituciones internacionales. Las Naciones Unidas no apoyan los reclamos de soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental. Esta realidad probablemente influirá en la administración de Biden no en el contenido de sus políticas, sino más bien, en la redacción pública de las mismas. Si bien habrá actores dentro de la ONU que criticarán la posición de Washington, es difícil imaginar un escenario en el que esta presión sea suficiente para influir en la política estadounidense. 
    Como resultado, podemos esperar ver un cambio de tono en la retórica de la nueva administración sobre el Sáhara Occidental. Sin embargo, la reintroducción del lenguaje diplomático debe analizarse junto con las acciones de la administración. 
    Si bien es poco probable que Biden cambie el rumbo del Sáhara Occidental, ciertamente hay factores indeterminados que pueden influir en el futuro de esta política. El reciente lanzamiento de cohetes es un conmovedor recordatorio de que el alto el fuego de la ONU ya no se aplica por completo al conflicto; un mayor aumento de la violencia puede desestabilizar la región y mostrarle al gobierno de Biden que la política de la última era de Trump servirá mejor a los intereses de Washington solo mientras no se vean arrastrados a una guerra. 
    Si esta escalada aumenta drásticamente, la nueva administración puede encontrarse reconsiderando lo que más valora en su esfuerzo por la « normalidad ». 
    TRT World, 26 jan 2021
    #SaharaOccidental #WesternSahara #Polisario #Marruecos #Morocco #DonaldTrump #JoeBiden #Normalizacion #israel
  • Spécialiste colombien des questions internationales: "Biden va annuler la décision de Trump sur le Sahara occidental"

    Le président américain Joe Biden va annuler prochainement la décision unilatérale de Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, écartant la possibilité de voir d’autres pays ou organisations emboiter le pas au président américain sortant, a soutenu le professeur de l’Université Externado de Colombie, Jeronimo Delgado Caicedo spécialiste des questions internationales.

    S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, Jeronimo Delgado à estimer que Biden « ne va pas laisser la proclamation de Trump intacte, puisqu’elle pourrait encourager davantage le Maroc à continuer de bloquer toutes les initiatives diplomatiques qui impliquent des plans d’autodétermination pour le Sahara occidental ».
    Delgado a salué la déclaration de Antony Blinken, le nouveau secrétaire d’État des États-Unis, qui a pointé que la décision de Trump sur le Sahara occidental « défie les normes internationale ».
    La décision unilatérale prise fin 2020 par le président américain sortant, Donald Trump, au titre de laquelle il avait reconnu « la supposée marocanité du Sahara occidental » en change de la normalisation des relations entre le Maroc et « l’entité sioniste », sera revue par l’administration de Joe Biden.
    Le professeur de l’Université Externado de Colombie, a souligné l’urgence de relancer les négociations politiques entre les parties au conflit au Sahara occidental et la nécessité de « préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu », après la violation par le Maroc de celui de 1991.
    « Nous attends avec intérêt la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général » pour le Sahara occidental, poste vacant depuis plus d’un an, « pour appuyer les négociations des parties (Maroc/Front Polisario) et relancer le processus politique », a indiqué Delgado.
    Les deux parties en tant qu’Etats membres de l’UA, doivent préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu, en étroite coordination avec le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, conformément à toutes les dispositions pertinentes de son protocole, pour parvenir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental occupé depuis 1975.
    Le 10 décembre 2020, l’ancien président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en contrepartie de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, allié des Etats-Unis.
    Cette proclamation a été décriée aussi bien à l’étranger qu’aux Etats-Unis et au sein même du parti de Donald Trump.
    Plusieurs personnalités politiques aux Etats-Unis et dans d’autres pays ont signalé le caractère illégal de l’annonce faite par le 45ème président américain, rappelant que le Sahara occidental était considéré par les Nations unies comme un territoire non autonome.
    Radio Algérienne, 28 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, 
  • Sahara Occidental : Le Maroc appelé à mettre fin à l’occupation illégale

    Le président du Botswana, M. Mokgweetsi Masisi, a soutenu que le Maroc doit mettre fin à son occupation illégale de certaines parties du Sahara Occidental, réaffirmant le soutien indéfectible de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Le Président Masisi qui recevait le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, en visite au Botswana en tant qu’envoyé spécial du président de la République sahraouie, Brahim Ghali, a réitéré le soutien de principe et indéfectible que le Botswana a toujours accordé à la lutte légitime sahraouie pour la liberté, l’autodétermination et l’indépendance, considérant que «l’Afrique ne peut être libre que si la République sahraouie est totalement libre». 
    Le président du Botswana a, en outre, souligné que «l’Union africaine (UA) et les pays africains ne peuvent accepter la violation des principes de l’Acte constitutif de l’organisation continentale, principalement les principes du respect des frontières héritées de la colonisation». La rencontre a été l’occasion pour le ministre sahraoui de «féliciter vivement le Botswana pour sa position avancée et honorable sur le conflit», soulignant «le rôle important qu’il peut jouer dans les forums régionaux, continentaux et internationaux».
    M. Ould Salek s’est rendu dans d’autres pays au cours des dernières semaines, pour les informer des derniers développements du conflit au Sahara Occidental après la reprise de la lutte armée à la suite de la rupture du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre 2020.
    Horizons, 27 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Botswana,
  • Moussa Faki fait du Sahara occidental une priorité

    CANDIDAT À UN SECOND MANDAT À LA TÊTE DE L’UA : Moussa Faki fait du Sahara occidental une priorité

    Le conflit du Sahara occidental a été défini comme une des priorités au cours de la période (2021/2024) pour le président en exercice de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, lors de son intention de se présenter pour un second mandat à la tête de la commission.
    Moussa Faki est arrivé au poste de président de la commission africaine le 17 janvier 2017 et son mandat arrive à échéance dans deux mois. « J’en ferais un bilan exhaustif à l’Assemblée lors du prochain sommet de notre Union prévu les 6 et 7 février 2021″, a déclaré M. Faki dans un communiqué officiel. « En décidant de me présenter pour un second mandat, j’obéis à la tradition qui veut que tout candidat porte à l’attention du public ses priorités du mandat pour lequel il sollicite les suffrages », a-t-il indiqué, ce dimanche.
    À travers ce communiqué, Moussa Faki a dévoilé sa vision qui récapitule le contexte de sa présentation pour un second mandat. Elle considère la synthèse du bilan écoulé et formule les priorités programmatiques du mandat à venir. « Si je suis réélu, ces priorités constitueront ce cadre programmatique rigoureux que j’appelle de tous mes vœux et auquel je tiendrai, dans la mesure de mes possibilités », a-t-il écrit. À ce propos, il souligne : « le prochain mandat pourrait être un échec si nous ne parvenons pas à réduire substantiellement le bruit des armes dans les pays en proie aux crises et conflits armés en Afrique ».
    En sus, « Éradiquer le terrorisme dans le Sahel, la région du Lac Tchad, au Mozambique, en Tanzanie et en Somalie, consolider la paix en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Libye, au Soudan et apporter la contribution de l’Afrique à la solution du conflit au Sahara occidental, vont constituer le principal champ de faire taire les armes », a-t-il poursuivi, plaidant pour la promotion de la médiation africaine, et la consolidation du principe de la solution des problèmes africains par les africains. Il s’est réjoui, à l’occasion, de certains acquis fondamentaux, celui lié à l’adoption à l’unanimité d’une résolution au Sommet de Nouakchott relative au conflit au Sahara occidental ayant consacré la volonté de l’Afrique d’apporter aux efforts des Nations unies un soutien actif pour une solution juste et équitable à ce conflit.
    Le CPS chargé de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu
    Dans ce contexte, il est utile de rappeler que l’UA a demandé, décembre dernier, au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’engager le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), de « préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu », devant aboutir à une solution assurant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. La décision finale adoptée par le 14e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, le 6 décembre, sur le thème « Faire taire les armes », demande au CPS d’ »apporter les contributions attendues de l’Union africaine en appui aux efforts de l’ONU et conformément aux dispositions pertinentes de son protocole », d’engager les deux parties au conflit, qui sont toutes deux des Etats membres de l’UA, à faire face à la situation actuelle afin de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution juste et durable du conflit ».
    Insistant sur une solution qui ouvre la voie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, les chefs d’État et de gouvernement de l’UA, demandent en outre dans leur décision finale, au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de « nommer un nouvel envoyé personnel pour le Sahara occidental », devant contribuer à la reprise du processus politique, à l’arrêt depuis la démission de l’ancien émissaire, l’Allemand Horst Köhler, en mai 2019. Le communiqué final (Déclaration de Johannesburg) demande au CPS de l’UA, avec le soutien du Président de la Commission de l’UA et le Groupe des Sages, de « veiller au strict respect de l’Acte constitutif de l’UA et du Protocole relatif à la création du CPS et d’autres Cadres politiques pertinents, et d’apporter une réponse rapide aux crises latentes sur le continent, afin d’éviter une escalade vers un conflit violent ».
    M. Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Moussa Faki Mahamat, Union Africaine, Commission Africaine,
  • Sahara Occidental : L’ensemble des sites de retranchement des forces de l’occupant seront ciblés par l’APLS

    CHAHID EL-HAFEDH – Le ministre sahraoui de l’Equipement, Sid Ahmed Batal a affirmé que l’ensemble des points de retranchement des forces marocaines constitueraient des cibles pour l’Armée sahraouie en guerre pour l’indépendance.

    Intervenant dans l’émission « Invité du journal » à la radio sahraouie, M. Ahmed Batal a rappelé que « la guerre était finie depuis 29 ans, or le désespoir du peuple et de la direction sahraouis vis-à-vis des solutions pacifiques a fait qu’il était devenu primordial de choisir un site qui revêt une importance nationale et internationale pour reprendre le combat dans une nouvelle version, et nous avons choisi le passage d’El-Guergarat ».
    En donnant un coup fatal aux forces de l’occupant qui ont tenté de protéger ce passage de toute opération militaire, l’armée sahraouie a démontré que les combattants sahraouis, intelligents et militairement capables, étaient en mesure d’atteindre chaque recoin dans les territoires occupés, a-t-il expliqué.
    Et d’affirmer que ce coup se veut un message clair, pour le Maroc et pour le monde entier, qu’El Guergarat, tout comme les autres points de retranchement des forces marocaines, constitueront des cibles pour l’armée sahraouie en guerre d’usure dans tous les secteurs qui brûleront sous les pieds des colonisateurs.
    Saluant l’élan populaire sahraoui, ravivé depuis le 13 novembre passé, le ministre a fait savoir que plus la guerre dure dans le temps et gagne du terrain, plus l’unité du peuple sahraoui se raffermit.
    La généralisation et l’évolution de la guerre concerneront toute présence marocaine, où qu’elle soit, une preuve tangible qui définit ce combattant, reflet d’un peuple uni, capable et persévérant dans le combat jusqu’à la victoire, a-t-il conclu.
    APS
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, 
  • Sahara Occidental : Le Front Polisario attend la réponse de Biden

    Par Arezki Louni

    Le nouveau Président des États-Unis, Joe Biden, va-t-il annuler la décision de son prédécesseur, Donald Trump, de reconnaître la prétendue «marocanité» du Sahara Occidental ? 
    Une éventualité à ne pas écarter au vu des pressions internes et internationales que va subir la nouvelle administration. Pas plus tard que dimanche dernier, le Président sud-africain, président en exercice de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a appelé le Président Biden à annuler la « reconnaissance illégale » de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Cyril Ramaphosa a appelé « les Etats-Unis à annuler rapidement la reconnaissance illégale imposant la souveraineté marocaine (prétendue) sur le Sahara occidental », tout en disant accueillir favorablement « l’engagement positif pris par le Président américain, Joe Biden, pour renouveler le mode de collaboration de son pays avec le reste du monde ». 
    Ramaphosa a également exprimé son « inquiétude » quant au « manque de progrès dans (le processus de) résolution du conflit au Sahara occidental (dans le sens) de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ». Il a assuré que son pays allait « intensifier ses efforts au sein de l’Union africaine » pour garantir au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. Pour sa part, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Sidati, a dit attendre de la nouvelle administration américaine qu’elle revoit et reconsidère la décision de l’ex-Président Donald Trump ayant reconnu la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et a appelé Washington à œuvrer au Conseil de sécurité de l’ONU avec les autres membres de l’organe afin de redresser la situation. 
    « Le legs de Trump est lourd mais nous ne perdons pas espoir puisque la nouvelle administration Biden a exprimé sa volonté de revoir et reconsidérer tout ce qui a été fait par son prédécesseur », a déclaré M. Sidati à la Chaîne France 24. « A cet effet, nous formulons le souhait et l’espoir que l’administration puisse réparer cette injustice lorsqu’il s’agit du Sahara occidental et surtout user de leur position en tant que membre du Conseil de sécurité et s’investir aux côtés d’autres membres de l’organe afin de redresser la situation », a-t-il ajouté. 
    À noter que le Front Polisario a menacé le Maroc d’une escalade militaire après avoir bombardé le poste frontalier de Guerguerat sous contrôle marocain dans le territoire occupé du Sahara occidental. Le Polisario se dit « en état de guerre de légitime défense » depuis que le Maroc a envoyé, le 13 novembre 2020, des troupes à l’extrême sud du Sahara occidental. Le front Polisario conteste la légalité de cet axe, qualifié de « brèche illégale », contraire, selon eux, à l’accord de cessez-le-feu de 1991 signé sous l’égide de l’ONU. 
    Au moment où les Sahraouis attendent la réponse du nouveau Président américain, le Maroc continue de faire fi de la légalité internationale, allant jusqu’à refuser d’appliquer ses propres engagements, à commencer par l’organisation d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental. 
    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Joe Biden, Donald Trump, 
  • Le Parti communiste Réunionnais exprime son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

    Dans une dépêche paru sur son site « Témoignages », le Parti Communiste Réunionnais a renouvelé son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 

    « Au vu de la situation dramatique dans la région, nous ne pouvons que renouveler la position que nous avons toujours tenu, à savoir la paix et le droit à l’autodétermination pour les Sahraouis comme pour tous les peuples opprimés », a indiqué le PCR.
    Après avoir rappelé que la route de Guerguerat est illégale au regard des traités internationaux a pour but de relier le Maroc et la Mauritanie », le PCR a indiqué que la RASD « a annoncé être « en état de guerre de légitime défense » depuis l’intervention de l’armée marocaine du 13 novembre dernier, et ce dans l’indifférence voire la complaisance de la MINURSO, force des Nations Unies censée assurer la paix dans la région ».
    « S’il y avait depuis eu des accrochages mais pas d’affrontement ouvert, le Front Polisario a annoncé que « l’armée sahraouie a lancé quatre missiles en direction de la brèche illégale de Guerguerat et ses environs ». Il y aurait également eu des attaques au niveau du « Mur de sable » édifié par le Maroc avec l’aide d’experts israéliens à la suite de l’invasion, qui est constitué de palissades, champs de mines et de bunkers », a-t-il ajouté.
    Les communistes réunionnais ont dénoncé le manque de réaction de la MINURSO qui « semble au regard de la RASD prendre le parti du Maroc ».
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, MINURSO, Parti Communiste Réunionnais,