Le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Wihmane, a appelé, mardi, le peuple marocain, toutes catégories confondues, à la mobilisation afin de faire face à la normalisation et aux plans sionistes dans le Maghreb à partir du Maroc.
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Normalisation entre le Maroc et Israël: Mise à nu de plans sionistes visant le Maghreb
«La situation actuelle exige la mobilisation de tout un chacun afin de faire face à la normalisation», a-t-il déclaré, jugeant que tout le monde est concerné par cette question. Il ne s’agit pas uniquement des instances opposantes à l’accord de normalisation, mais de toutes les catégories du peuple.Il atteste que l’entité sioniste cherchait à transférer «l’Etat israélien» dans la région du Maghreb à partir du Maroc, le même responsable a déclaré : «Ils ne planifient pas sur le court terme, mais préparent la voie à un nouvel Etat d’Israël». «Savez-vous que les choses sont allées jusqu’à l’ouverture de camps de formation au maniement des armes sous la supervision directe d’officiers et de rabbins sionistes dans plusieurs régions du pays», a-t-il révélé, mettant en garde, dans ce sens, contre «les plans visant la désintégration des pays du Maghreb, notamment l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye».Pour le militant marocain, l’annonce du régime marocain concernant la normalisation des relations avec l’entité sioniste était moins étonnante que les déclarations des responsables qui ne cessaient de réitérer leur refus à la normalisation, à leur tête le Chef du gouvernement marocain, Saâd Eddine El Otmani, qui avait déclaré, peu de semaines avant, que la Palestine et El-Qods étaient des lignes rouges».Il a mis en garde, à ce propos, que le danger de la normalisation réside dans le fait que certaines voix sionistes commencent à s’élever pour faire la promotion de certaines légendes, dont la découverte d’un petit Jérusalem dans le sud du Maroc et de tombes de certains prophètes juifs», affirmant que ces derniers essayent de tout faire pour prétendre que cette terre leur appartient en vue de l’établissement de leur nouvel Etat.Pour rappel, la majorité des vidéos dans lesquelles le président de l’Observatoire marocain met à nu les plans sionistes dans le Maroc et le Maghreb sont supprimés des pages Facebook.Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara,Donald Trump, Joe Biden, Israël, -
Sahara occidental : Le Polisario réitère son droit intangible à la liberté et à l’indépendance
Le représentant du Front Polisario aux Nations unies (ONU), Sidi Mohamed Amar, a affirmé que la cause sahraouie avait pris un nouveau tournant depuis le 13 novembre en poursuivant la lutte armée, ajoutant que l’adhésion à toute opération de négociation était tributaire des développements sur le terrain et du sérieux du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.
Lors d’une conférence de presse organisée sous la présidence de la RASD, sur l’actualité de la cause sahraouie suite à la reprise de la lutte armée, M. Sidi Amar a indiqué que «le peuple sahraoui mise sur sa résistance et sa volonté pour arracher ses droits à part entière», ajoutant que la «cause sahraouie a entamé une nouvelle phase après le 13 novembre suite à la violation par le Maroc de l’accord du cessez-le-feu et la poursuite de la lutte armée». «Toute adhésion à n’importe quelle opération de négociation reste tributaire des développements sur le terrain et du sérieux du conseil de sécurité et de l’AG de l’ONU», souligne-t-il. «La seule solution du conflit sahraoui consiste en la garantie à notre peuple à son droit intangible à la liberté et à l’indépendance», insiste le diplomate sahraoui, affirmant qu’il «n’y a actuellement aucune opération de négociation».Par ailleurs, il a imputé le retard accusé dans la nomination d’un nouvel envoyé du SG de l’ONU au Sahara Occidental, à la position de l’occupant marocain. M. Sidi Amar a réitéré, par cette occasion, le droit du Front Polisario à se défendre par tous les moyens légitimes dont la lutte armée, ajoutant que le Front reste ouvert à toute éventuelle solution pacifique assurant le respect ferme du droit du peuple sahraoui à l’indépendance». Au sujet de la situation des droits de l’homme induite par la violation constante de ces droits par le Maroc dans les villes occupées. Le responsable sahraoui a pointé du doigt la France qui, selon lui, «entrave la mise en place d’un mécanisme onusien pour les surveiller». A l’échelle internationale, la déclaration de Trump sur le Sahara occidental fait toujours l’objet de vives condamnations.La Russie et la Norvège ont exprimé leur inquiétude quant à la situation qui prévaut au Sahara occidental, évoquant «une escalade» et «une situation tendue» dans ce territoire occupé par le Maroc. «Malheureusement, la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord reste compliquée, notamment en raison du manque de régulation des crises graves souvent provoquées par des interférences extérieures», a indiqué le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la coopération entre l’ONU et la Ligue arabe. Evoquant la situation au Sahara occidental, le diplomate russe a déclaré que «nous assistons à une escalade», réaffirmant, ainsi, la position de la Russie qui rejette la décision unilatérale du président américain sortant, Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.Le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Mikhail Bogdanov avait déclaré que la décision «unilatérale» de Trump sort complètement du cadre du droit international. «La décision ne respecte pas non plus les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord», avait ajouté le responsable russe.De son côté, la représentante permanente de la Norvège à l’ONU, Mona Yol, estime que «la situation au Sahara occidental est plus tendue maintenant qu’elle ne l’a été depuis longtemps», assurant que «la situation politique et sécuritaire dans la région Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient) reste profondément complexe et instable, dans plusieurs pays».Les déclarations de la Russie, membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU ainsi la Norvège, un pays connu pour le respect des droits de l’homme, constituent un désaveu pour le Maroc qui continue de nier l’existence d’un conflit armé l’opposant au Front Polisario.Horizons, 22 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Donald Trump, Joe Biden, -
SAHARA OCCIDENTAL : La Russie et la Norvège préoccupées par la situation
La Russie et la Norvège ont exprimé leur inquiétude quant à la situation qui prévaut au Sahara occidental, évoquant « une escalade » et « une situation tendue » dans ce territoire occupé par le Maroc.
«Malheureusement, la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord reste compliquée, notamment en raison du manque de régulation des crises graves souvent provoquées par des interférences extérieures », a indiqué le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la coopération entre l’ONU et la Ligue arabe, estimant que « les conflits en Syrie, en Libye et au Yémen sont dans la phase aigüe », et que « des efforts sont nécessaires pour promouvoir la stabilité en Irak ».Evoquant la situation au Sahara occidental, le diplomate russe a déclaré que, « nous assistons à une escalade », réaffirmant ainsi la position de la Russie qui rejette la décision unilatérale du président américain sortant,Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Mikhail Bogdanov avait déclaré que la décision « unilatérale » de Trump sort complètement du cadre du droit international. « La décision ne respecte pas non plus les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord », avait ajouté le responsable russe.De son côté, la représentante permanente de la Norvège à l’ONU, Mona Yol, estime que « la situation au Sahara occidental est plus tendue maintenant qu’elle ne l’a été depuis longtemps », assurant que « la situation politique et sécuritaire dans la région MENA (Afrique du nord et Moyen-Orient) reste profondément complexe et instable, dans plusieurs pays ». Les déclarations de la Russie membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et de la Norvège, un pays connu pour le respect des droits de l’Homme constituent un désaveu pour le Maroc qui continue de nier l’existence d’un conflit armé l’opposant au Front Polisario.Le 13 novembre dernier, le Maroc a lancé une attaque militaire dans la zone tampon d’El-Guerguerat contre des civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement pour exiger le fermeture définitive de cette brèche illégale, mettant fin au cessez-le-feu signé en 1991 entre le Maroc et le Front Polisario. Depuis, l’armée sahraouie qui se retrouve en état de légitime défense, mène des opérations militaires quotidiennes contre des positions militaires marocaines en plusieurs points de la ceinture de défense marocaine.M. BendibPOUR LE FRONT POLISARIOLa négociation dépend de la situation militaireLe représentant du Front Polisario aux Nations unies, Sidi Mohamed Amar, a affirmé que la cause sahraouie avait pris un nouveau tournant depuis le 13 novembre avec la reprise de la lutte armée. Il a indiqué que l’adhésion des sahraouis et du Front Polisario à toute négociation était tributaire des développements sur le terrain militaire et du sérieux du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale onusienne. Lors d’une conférence de presse, organisée sous la présidence de la RASD, sur l’actualité de la cause sahraouie suite à la reprise de la lutte armée, M. Sidi Amar a indiqué, mardi, que « le peuple sahraoui mise sur sa résistance armée et sa volonté politique pour arracher ses droits à part entière », ajoutant que la « cause sahraouie a entamé une nouvelle phase après le 13 novembre suite à la violation par le Maroc, de l’accord du cessez-le-feu et la poursuite de la lutte armée ».« Toute adhésion à n’importe quelle opération de négociation reste tributaire des développements sur le terrain et du sérieux du Conseil de sécurité et de l’AG de l’ONU », souligne-t-il. « La seule solution du conflit sahraoui consiste en la garantie, à notre peuple à son droit intangible à la liberté et à l’indépendance », insiste le diplomate sahraoui, affirmant qu’il « n’y a actuellement aucune opération de négociation ».Par ailleurs, il a imputé le retard accusé dans la nomination d’un nouvel envoyé du SG de l’ONU au Sahara occidental, à la position de l’occupant marocain. M. Sidi Omar a réitéré, par cette occasion, le droit du Front Polisario à se défendre par tous les moyens légitimes dont la lutte armée, ajoutant que le Front reste ouvert à toute éventuelle solution pacifique assurant le respect ferme du droit du peuple sahraoui à l’indépendance ». Au sujet de la situation des droits de l’Homme induite par la violation constante de ces droits par le Maroc dans les villes occupées, le même responsable sahraoui a déclaré « c’est la France qui entrave la mise en place d’un mécanisme onusien pour les surveiller ».M. B.Le Courrier d’Algérie, 21 jan 2021 -
Sahara Occidental : La RASD attend de Biden redresser « le tort de Trump »
Le représentant du Front Polisario aux Nations unies (ONU), Sidi Mohamed Amar, a affirmé que la cause sahraouie avait pris un nouveau tournant depuis le 13 novembre en poursuivant la lutte armée, ajoutant que l’adhésion à toute opération de négociation était tributaire des développements sur le terrain et du sérieux du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.Pour sa part l’ambassadeur sahraoui au Botswana, Malainine Lakhal, a affirmé que « la guerre au Saraha occidental est ouverte à toutes les possibilités », à la suite de la violation de l’accord de cessez-le-feu, qui date de 30 ans, par le Maroc après l’agression militaire contre les civils sahraouis au niveau de la brèche illégale d’El-Guerguerat. Mettant en avant la détermination du peuple sahraoui à poursuivre la résistance jusqu’au « dernier souffle », pour l’indépendance, le diplomate a déclaré : « Celui qui connaît le peuple sahraoui saura sûrement qu’il tient toujours parole. Le Maroc doit se tenir prêt car nous sommes prêt à léguer la résistance à nos enfants et petits-enfants ». « La lutte armée se poursuivra avec tous les moyens légaux jusqu’à la libération de tous les territoires sahraouis », a-t-il poursuivi.Concernant la tentative du Maroc d’imposer « un gouvernement autonome » en vue du règlement du conflit entre lui et le Front Polisario, unique représentant légitime du peuple sahraoui, le même intervenant a estimé que cela « ne signifie rien pour les Sahraouis. Le régime marocain semble avoir oublié qu’il n’est pas en mesure d’octroyer l’autonomie à un pays dont il ne dispose d’aucune souveraineté », a-t-il dit.Pour ce qui est de la prétendue reconnaissance par le président américain sortant, Donald Trump, de la présumée souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en contrepartie de la normalisation par le Maroc avec l’entité sioniste, M. Malainine a pointé les similitudes entre le Makhzen et l’entité sioniste. «Nous attendons de l’Administration du président américain élu Joe Biden de redresser ce tort juridique et diplomatique…le deal honteux entre le Maroc, Donald Trump et l’entité sioniste est une violation du droit international et du droit des peuples à l’autodétermination», a-t-il dit.M. B.Le Courrier d’Algérie, 21 jan 2021Tags : #SaharaOccidental #WesternSahara #Maroc #Morocco #Espagne #JoeBiden #USA -
Sahara occidental : vers un réexamen du dossier par le Pentagone
Le futur ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a promis devant le Sénat de réexaminer la question du Sahara occidental. ” C’est une question que je voudrais certainement examiner de plus près, Monsieur le président, avant que je vous donne une réponse détaillée “, a déclaré le futur chef du Pentagone lors de son audition au Sénat.Lloyd Austin a été interrogé par le Sénateur, James Inhofe, président de la commission défense du Sénat américain sur sa position concernant l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans ce territoire occupé par le Maroc depuis 1975.Dans son intervention mardi au Sénat, James Inhofe, fervent défenseur de la cause sahraouie, a rappelé l’avis de la Cour international de justice rendu en 1975 qui a confirmé l’absence de souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental et appuyé la nécessité pour le peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.Le Sénateur a relevé que les Etats-Unis, l’ONU et l’Union africaine ont tous soutenu le droit des Sahraouis à s’autodéterminer et à accéder à l’indépendance.Le sénateur d’Oklahoma a émis le souhait que la nouvelle administration américaine préserve la cohérence observée depuis trois décennies sur ce dossier.“L’annonce de la Maison Blanche d’aujourd’hui alléguant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental est choquante et profondément décevante. Je suis attristé que les droits du peuple du Sahara occidental aient été troqués”, avait, alors, regretté l’influent sénateur républicain.Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.Sur le terrain militaire, le Polisario fait état, comme premier bilan, de l’exécution de 510 opérations militaires contre les positions de l’armée marocaine, en 67 jours de combat, soit huit opérations par jour. Des opérations diverses dominées par des bombardements et des attaques, faisant subir aux FAR des pertes considérables dans ses rangs et des dégâts matériels, selon des sources sahraouies.On explique la raison de la discrétion du Maroc à l’égard des batailles en cours sur le terrain par le fait que la reconnaissance de l’existence d’une guerre signifie la reconnaissance de l’autre partie et les implications juridiques et économiques qui en résultent”.Le Jeune Indépendant, 20 jan 2021Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne, Western Sahara, Lloyd Austin, USA, Joe Biden, -
Des Britanniques d’origine juive s’opposent à l’occupation du Sahara occidental par le Maroc
L’association britannique, « Jewish Voice for Labour » affiliés au Parti travailliste et composée essentiellement de militants et d’universitaires d’origine juive a rendu publique une pétition dans laquelle elle dénonce l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.
« S’opposer à l’occupation du Sahara occidental par le Maroc » est l’intitulé de la pétition lancée, sur le web, le 15 janvier courant, par des universitaires britanniques et nord-américains, dont l’académicienne américaine Alice Wilson. Le texte rappelle le statut juridique des territoires sahraouis sous occupation marocaine, et condamne fermement la reconnaissance par le président américain sortant, Donald Trump, de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.Les signataires de la pétition appelle, en outre, à l’annulation de ce qu’ils ont qualifié « d’acte sans précédent de soutien au colonialisme ».Ils comparent, d’un autre côté, l’occupation israélienne des territoires palestiniens à celle du Maroc au Sahara occidental, dénonçant l’attitude de Trump qui a « échangé sa reconnaissance de la souveraineté marocaine sur un territoire à décoloniser en contrepartie de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël ».Les membres de l’association ont évoqué, par ailleurs, la vente de drones au Maroc, « perpétuant ainsi un modèle de soutien militaire américain de longue date aux régimes déstabilisateurs et colonisateurs de la région ».Affichant leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, les signataires de la pétition ont dénoncé la violation du cessez-le-feu par le Maroc, le 13 novembre dernier.La Nation Arabe, 20 jan 2021Tags : #SaharaOccidental #WesternSahara #Maroc #Morocco #JoeBiden #USA -
Sahara Occidental : Annonce d’un prochain examen du dossier au Pentagone
Le nouveau ministre américain à la Défense, Lloyd Austin, a indiqué, avant-hier mardi, qu’il allait examiner de près la question du Sahara Occidental, territoire proclamé «marocain» par le président sortant, Donald Trump, en violation du droit international. Selon une information rapportée par l’APS, le désormais chef du Pentagone a déclaré, lors de son audition au sénat, que «c’est une question que je voudrais certainement examiner de plus près, Monsieur le président, avant que je vous donne une réponse détaillée».
Lloyd Austin a été interrogé par le sénateur James Inhofe, président de la commission défense du Sénat américain, sur sa position concernant l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans ce territoire occupé par le Maroc depuis 1975. Il a affirmé que le dossier du Sahara Occidental sera «l’une des questions qu’il allait examiner», juste après sa confirmation au poste de secrétaire à la défense des Etats-Unis. James Inhofe, considéré comme un fervent défenseur de la cause sahraouie, a rappelé l’avis de la Cour internationale de justice rendu en 1975, qui a confirmé l’absence de souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental et appuyé la nécessité pour le peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.Le sénateur a émis le souhait que la nouvelle administration américaine préserve la cohérence observée depuis trois décennies sur ce dossier. James Inhofe, qui avait dénoncé dans les termes les plus forts la proclamation de Trump sur le Sahara Occidental, avait indiqué en décembre que le président sortant a été «mal conseillé par son équipe», soutenant que l’accord de normalisation israélo-marocain pouvait être conclu sans hypothéquer les droits d’«un peuple sans voix».James Inhofe a été jusqu’à récemment un proche conseiller du président sortant, Donald Trump, avant de s’en séparer après une brouille au sujet d’amendements à apporter au budget américain de la Défense.ReportersDZ, 21 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne, Western Sahara, Lloyd Austin, USA, Joe Biden, -
Sahara occidental : l'Espagne ne doit pas céder au "chantage" du Maroc
MADRID- Le parti politique espagnol, « Vox », a demandé mardi, au gouvernement de son pays d’adopter des mesures pour faire face au « chantage » du Maroc, accusé de faire pression sur l’Espagne pour qu’elle reconnaisse sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, assurant que le royaume de Mohamed VI n’est pas « un partenaire fiable ».
Le parti dirigé par Santiago Abascal estime que le Maroc « n’est pas un partenaire fiable de l’Espagne et l’a démontré avec ses attaques constantes contre sa souveraineté, la concurrence déloyale des produits ou sa collaboration inefficace dans le contrôle de l’immigration illégale ».Il a exhorté, dans ce sens, l’Exécutif de protéger les frontières espagnoles (…) et de renforcer les dotations de la Garde civile et de la Police nationale « par des moyens matériels, humains et juridiques ».Le parti espagnol considère également que le gouvernement de son pays devrait exiger que le Maroc « collabore pleinement » dans le contrôle des flux migratoires et qu’il « prenne en compte les revendications des Espagnols de Ceuta, Melilla, d’Andalousie et des Canaries, plongés dans un enfer d’insécurité, de violence et de ruine ».Les demandes de Vox interviennent après les informations relayées par le quotidien espagnol El Confidencial qui assure que le Maroc conditionne ses relations avec l’Espagne à la reconnaissance de sa prétendue « souveraineté » sur le Sahara occidental, comme l’a fait l’ancienne administration américaine, dirigé par le désormais ex locataire de la maison blanche, Donald Trump.« L’Espagne ne peut accepter le chantage du Maroc ou de tout autre Etat. La position de son gouvernement ne peut pas non plus être forcée en lançant une immigration illégale sur nos côtes », prévient-il.Suite aux déclarations du Premier ministre marocain Saadedinne El-Othmanin, dans lesquelles il a estimé que Ceuta et Mellila « sont des villes marocaines », le parti espagnol Vox avait déjà exigé une « réponse énergique » et a critiqué la « lâcheté » du gouvernement devant les « revendications expansionnistes de la tyrannie marocaine », qui « constituent un danger » pour la souveraineté espagnole.APSTags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne, Vox, -
Le Polisario prêt à négocier mais ne déposera pas les armes pour autant
Les indépendantistes du Front Polisario se sont dits prêts mardi à reprendre les négociations à l’ONU sur le statut du Sahara occidental, mais ils n’envisagent pas de déposer les armes pour autant, échaudés par 30 ans de statu quo.
« Par le passé, nous avons accordé toute notre confiance à la communauté internationale et avons arrêté le combat armé de manière définitive. Nous avons attendu 30 ans. Trente ans de promesses non tenues, de tergiversations et d’attente intenable », a déploré un haut responsable du ministère sahraoui de la Sécurité, Sidi Ould Oukal.« Nous sommes prêts à négocier. Nous sommes prêts à toute médiation. Mais en même temps, nous maintenons la lutte armée sur la base de l’expérience passée », a expliqué M. Ould Oukal, lors d’une conférence de presse en ligne co-animée par le représentant permanent du Front Polisario à l’ONU, Omar Sidi Mohamed.En tenue militaire, le chef sahraoui a assuré que, sur la base de cette expérience, à savoir les trente années de statu quo, « le combat du peuple sahraoui va se poursuivre, qu’il y ait des négociations ou pas ».Le Polisario se dit « en état de guerre de légitime défense » depuis que le Maroc a envoyé le 13 novembre des troupes à l’extrême sud du territoire pour chasser un groupe de militants indépendantistes sahraouis qui bloquait la seule route vers la Mauritanie voisine.Selon le Polisario, cette route avait été construite en violation de l’accord de cessez-le-feu de 1991 signé sous l’égide de l’ONU après 15 ans de combat.La question du statut du Sahara occidental, considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis.Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination prévu par l’ONU, tandis que le Maroc, qui contrôle plus des deux tiers de ce vaste territoire désertique, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.Les négociations menées par l’ONU et impliquant le Maroc et le Polisario avec l’Algérie et la Mauritanie en tant qu’observateurs sont suspendues depuis mars 2019.L’Orient-LeJour, 19 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, -
Le Foreign Office bat en brèche les ‘’élucubrations’’ de Trump : Londres réitère son plein soutien à l'autodétermination du peuple du Sahraoui
Camouflet retentissant que celui infligé par le Royaume Uni au Président US sortant, Donald Trump, qui avait décrété au mépris de toute éthique diplomatique, la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.De fait et dans une déclaration faite lundi et répercutée par des médias anglais, le ministre d’Etat britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Foreign and Commonwealth Office, James Cleverly (Photo- DR), a soutenu mordicus que le Royaume-Uni soutenait «pleinement» l’autodétermination du peuple Sahraoui, et les efforts de l’ONU pour parvenir à une solution politique durable au Sahara Occidental.Cleverly qui donnait une réponse écrite à une question d’Alex Sobel, membre travailliste du parlement britannique, qui l’avait interpellé sur le statut légal du Sahara Occidental et la situation des droits de l’homme dans ce territoire occupé, a assurer suivre «de près» la situation au Sahara occidental, appelant les parties en conflit «à revenir à l’accord de cessez-le-feu et au processus politique dirigé par l’ONU», rapportent les mêmes sources.Le responsable britannique a conclu, affirmant que la position du Royaume Uni, » telle que réitérée par le chef de la diplomatie britannique le 11 décembre dernier, demeurait inchangée» dira-t-il, enfonçant le clou de par une position tranchée : «Nous continuons de considérer le statut du Sahara occidental comme indéterminé et soutenons les efforts menés par l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a, ainsi, insisté le ministre d’Etat britannique.Algérie1, 18 jan 2021Tags : Sahara Occidental, front Polisario, Maroc, Israël, Donald Trump, normalisation,