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  • Europe : les murs de la honte

    Europe : les murs de la honte

    Tags : Union Européenne, UE, frontières, migration, Loukachenko – Europe : les murs de la honte

    L’ Union Européenne clame que le Loukachenko instrumentalise le malheur des migrants, pour se venger des sanctions que lui a infligé Bruxelles. La Pologne s’en lave les mains, et annonce in extenso, la construction d’un mur sur tout le tracé de sa frontière avec la Biélorussie.

    Ah les murs frontaliers, cette nouvelle marotte qui dit la négation des autres. Ces autres, que sont les victimes des conflits, les migrants économiques et climatiques, les apatrides, les parias, les déracinés par la faim. On pensait avoir fini avec ce genre de construction après la chute du mur de Berlin. Que nenni, la chasse à l’étranger est plus que jamais mondialisée.

    Ici un mur à la frontière mexicaine pour empêcher les chicanos à goûter à l’Américain Way of Life. Là, en Israël, un mur pour mieux étouffer les palestiniens de Cisjordanie et d’ailleurs. Dans les Caraïbes, un mur maritime « érigé » par les États-Unis et appelé embargo, asphyxie cuba depuis 1959. Au Maroc, un mur, appelé le mur du triangle utile, empêche les sahraouis de voir ce qui se passe dans l’ex chez eux.

    Et puis il y’a les murs «virtuels » comme l’espace Schengen , ainsi que les murs culturels, que sont les visas.

    Jamais depuis le début de l’histoire des transhumances humaines, et la désintégration du rideau de fer, l’individu ne fut à ce point stigmatisé, refoulé, emprisonné pour délit de «tentative d’une vie meilleure».

    «Aimez vous les uns les autres», «Make love not war», «le monde est un village planétaire »… ces slogans soixante-huitards, se fracassent plus que jamais sur les murs des centres de rétention aéroportuaire, ces nouveaux goulags des déshérités.

    A l’embrasure des espoirs se construisent dorénavant des murs…où l’immense cadastre humain qui, s’essayant à mieux vivre , se retrouve prisonnier de ses rêves.

    Ils sont combien ceux et celles qui un jour décident de changer de vie. Et qui le payent au prix de leur vie ?

    Les candidats de la droite française pour l’Élysée 2022, sont tous d’accord pour casser du migrant.

    La France, qui dit si bien les chemins droits, via ses poètes, emprunte ici des sentiers qui puent le racisme ordurier.

    La Nation, 18/11/2021

    #Union_européenne #UE #Murs #Migration #Pologne #Biélorussie #Loukachenko

  • Maroc-Algérie: Frontières fermées divisent les familles

    Tags: Algérie, Maroc, frontières, Sahara Occidental, Oujda – Maroc-Algérie: La fermeture divise les familles

    Malgré une rivalité amère entre leurs gouvernements, les Algériens et les Marocains ont des liens culturels et familiaux profonds.

    OUJDA, Maroc – De nombreuses familles ont été divisées par une frontière que l’Algérie a fermée en 1994 après que le Maroc a accusé son voisin d’être impliqué dans une attaque djihadiste contre un hôtel de Marrakech qui a tué deux touristes.

    Depuis lors, la frontière est restée fermée et il y a peu de chances qu’elle s’ouvre bientôt, alors que la tension monte à nouveau entre Rabat et Alger.

    Un cortège funèbre  » vu de loin « .

    Près de la ville marocaine d’Oujda, Fatima Chaaoufi regarde à travers la frontière marocaine scellée vers un village algérien de l’autre côté, où vivent des membres de sa famille qu’elle n’a pas vus depuis des années.

    « Nous sommes si proches et pourtant si loin », soupire-t-elle.

    Le village de Chaaoufi, Oulad Bouarfa, à l’est d’Oujda, se trouve à un jet de pierre de Boussfar, le village algérien où son frère est mort il y a un mois.

    Chaaoufi n’avait pas pu le voir depuis 1994, date à laquelle la frontière a été fermée à la suite d’une crise diplomatique entre les rivaux nord-africains.

    « Quand j’ai appris qu’il était mort, je n’ai pas pu me contrôler », a-t-elle dit, les larmes aux yeux. « J’ai couru vers les barbelés. Ils ont essayé de me retenir mais (mon chagrin) était plus fort que moi ».

    La femme de 75 ans, assise dans la cour de la modeste ferme de sa famille, portant un hijab sur la tête et un tablier autour de la taille, a dit qu’elle avait été obligée de regarder le cortège funéraire à distance, « impuissante et en larmes ».

    En août, après des mois de frictions croissantes au sujet du Sahara occidental et de la normalisation des liens du Maroc avec Israël, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec son voisin, invoquant des « actions hostiles. »

    Le Maroc a rejeté ces accusations.

    La semaine dernière, les choses se sont envenimées lorsque l’Algérie a accusé le Maroc d’avoir tué trois civils algériens sur une autoroute du désert traversant une zone du Sahara occidental contrôlée par le mouvement indépendantiste du Front Polisario, soutenu par l’Algérie.

    Un avenir difficile

    Mais malgré l’âpre rivalité entre leurs gouvernements, les Algériens et les Marocains entretiennent des liens culturels et familiaux profonds.

    « C’est tellement triste de voir deux peuples frères séparés par des décisions politiques », a déclaré Bachir Chaouch, né en 1951 de l’autre côté de la frontière, à El Amria, mais qui a déménagé au Maroc avant que l’Algérie ne gagne son indépendance de la France en 1962.

    Aujourd’hui, il a perdu tout contact avec ses oncles, tantes et cousins restés en Algérie.

    « Jusqu’en 1994, c’était différent. On allait voir nos familles, les affaires étaient bonnes. Nous n’avons jamais pensé que nous en arriverions là », a-t-il déclaré.

    Bien qu’elle soit officiellement fermée, la frontière est restée relativement poreuse, les contrebandiers se livrant à un commerce florissant d’essence et de produits manufacturés bon marché, ainsi que d’articles plus illicites.

    Mais en 2013, les autorités algériennes ont lancé ce qu’elles ont qualifié de répression du trafic de drogue, en intensifiant les patrouilles et en creusant des tranchées le long de la frontière, ce qui a incité Rabat à ériger des clôtures frontalières.

    Techniquement, les Algériens et les Marocains peuvent voler entre leurs deux pays, mais pour les communautés agricoles le long de la frontière, coupées de ce qui pourrait être un marché d’exportation clé, ce n’est pas un grand réconfort.

    De nombreux villageois d’Oulad Bouarfa regrettent leurs années de contrebande.

    « C’était une bonne époque. On travaillait des deux côtés de la frontière, on faisait venir du carburant d’Algérie et on vendait des vêtements là-bas », raconte Mohamed Haddouri, un habitant.

    « Aujourd’hui, nous nous débrouillons en élevant des animaux, mais ce n’est pas suffisant pour nourrir mes enfants. Notre avenir s’annonce difficile. « 

    Un coup dur

    Haddouri a déclaré que pratiquement tout le monde dans cette partie du Maroc a de la famille en Algérie.

    Les deux régions ont des liens historiques, et le défunt président algérien Abdelaziz Bouteflika est né à Oujda lorsque les deux pays étaient sous domination française.

    Meriem Hamouyi, une villageoise aux mains ornées de motifs au henné, est du même avis.

    La fermeture de la frontière a été « un coup dur pour nous. Mes quatre enfants sont au chômage », dit-elle.

    Oualid Kebir, un Algérien qui vit à Oujda depuis dix ans, affirme que pratiquement tout le monde dans la ville a de la famille de l’autre côté de la frontière.

    « De même de l’autre côté », ajoute l’homme d’affaires. « C’est une grosse erreur d’entretenir ces divisions ».

    Kebir, un militant politique qui poste régulièrement sur YouTube, a déclaré que c’était « une épreuve psychologique » d’être loin de sa famille.

    « Je crois toujours en de meilleures relations entre les deux pays », a-t-il dit.

    The Arab Weekly, 10/11/2021

    #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Frontières

  • Le conflit maroco-algérien déchire les familles frontalières

    Le conflit maroco-algérien déchire les familles frontalières – Les familles séparées se contentent de se retrouver au poste frontière de Bin Lajraf, à l’extrême nord-est du Maroc.

    Bouarfa, Maroc, 3 novembre (EFE) – Une mère fond en larmes en voyant sa fille la saluer de loin, séparée par la frontière maroco-algérienne, fermée depuis des décennies en raison des tensions entre les pays d’Afrique du Nord.

    Elles font partie des milliers de familles séparées par cette frontière terrestre de 1500 kilomètres, fermée depuis 1994 en raison de tensions bilatérales qui se sont récemment aggravées.

    Latifa, une Algéro-Marocaine de 58 ans, n’a pas pu quitter l’Algérie, où elle vit avec son mari et ses trois enfants depuis 30 ans, pour assister aux funérailles de sa mère au Maroc.

    « Rien ne peut guérir cette blessure de ne pas pouvoir voir ma mère », confie à Efe, trois ans après, une Latifa émue.

    « C’est injuste, je suis proche de mes frères et de mes oncles mais je vis séparément, je ne peux pas aller aux mariages ou aux enterrements, je n’ai que WhatsApp », ajoute-t-elle.

    La dernière fois que Latifa a pu voir sa famille, c’était il y a quatre ans, lorsqu’elle a emprunté de l’argent pour entreprendre un long et coûteux voyage afin de contourner les restrictions de voyage.

    D’autres n’ont pas eu cette chance, notamment Lakhdar, 66 ans, qui n’a pas vu ses sœurs depuis des décennies.

    « Mes parents étaient des Marocains qui ont été expulsés en masse par l’Algérie en 1975, mais mes sœurs sont restées là-bas parce qu’elles étaient mariées à des Algériens », dit-il.

    « Au début, elles traversaient pour nous rendre visite, mais depuis la fermeture de la frontière terrestre en 1994, je ne les ai jamais revues », a-t-il ajouté.

    Les tensions se sont ravivées en août lorsqu’Alger a rompu ses liens diplomatiques avec Rabat et a fermé son espace aérien aux avions marocains, seule possibilité pour les familles vivant de part et d’autre de la frontière de se rendre visite.

    Mohamed, un Marocain de 66 ans, explique à Efe que pour voir ses neveux algériens, qui vivent à environ 180 kilomètres de chez lui, il a dû « parcourir tout le Maroc et l’Algérie » en avion et en bus.

    La fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains oblige désormais les familles qui souhaitent se rendre visite à faire escale en France ou en Espagne, ce qui alourdit un voyage déjà coûteux.

    Face à ces complications, de nombreuses personnes se tournent vers les passeurs marocains et algériens, mais cette option est devenue de plus en plus dangereuse en raison de l’opération militaire marocaine au Sahara occidental, ont déclaré plusieurs membres de familles à Efe.

    En attendant des jours meilleurs, les familles séparées se contentent de se retrouver au poste frontière de Bin Lajraf, à l’extrême nord-est du Maroc.

    Il s’agit d’une montagne coupée en deux avec une route sur chaque versant. L’une des routes est marocaine et l’autre est algérienne.

    Au fond de la gorge, une clôture métallique sépare les deux pays.

    Là, les familles qui n’ont pas les moyens de se payer un billet d’avion ou qui n’osent pas se lancer dans un voyage clandestin peuvent être momentanément réunies, bien qu’elles soient séparées par 100 mètres. EFE

    Prensa Latina, 03/11/2021

  • Le Maroc annonce un mois supplémentaire de fermeture des frontières en raison de l'état d'urgence sanitaire

    Maroc, covid 19, frontières, urgence sanitaire, #Maroc


    Le Maroc a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire d’au moins un mois supplémentaire, ce qui signifie que la réouverture de la frontière de Tarajal continuera d’être retardée et ne sera pas envisagée avant décembre au plus tôt.
    Mais à ce nouveau retard dû à la situation sanitaire de l’autre côté de la frontière, il faut ajouter que, comme l’a précisé la déléguée du gouvernement, Salvadora Mateos, lors de l’une de ses dernières apparitions,  » pour le moment, la frontière ne sera pas ouverte « , reconnaissant que la première chose qui sera réalisée à partir de novembre prochain est le début des travaux nécessaires à la réalisation de cette frontière dite intelligente, et lorsque nous aurons cette frontière intelligente, qui est ce que nous voulons et ce dont Ceuta a besoin, alors elle sera ouverte à tout le monde », a souligné M. Mateos, tout en rappelant que l’intention de ce remodelage du poste frontalier est de le doter de la technologie la plus avancée « pour avoir un contrôle maximal et savoir qui entre, qui sort et pourquoi ils viennent dans la ville ». En bref, ce que nous voulons, c’est que la frontière subisse un changement total ».
    Quoi qu’il en soit, M. Mateos a déclaré que les premières personnes qui pourront passer la frontière, bien qu’elle soit encore « à moitié intelligente », comme l’a commenté le délégué du gouvernement, seront les frontaliers, « qui pourront aller et revenir, car ils pourront passer avec leur carte et il sera possible de voir qu’ils sont frontaliers ».
    Par conséquent, en ce qui concerne Ceuta et Melilla, le gouvernement espagnol semble convaincu que l’ouverture du passage frontalier ne sera pas la même qu’avant Covid. Les Marocains qui passent quotidiennement à Ceuta ou Melilla pour travailler, presque exclusivement dans le secteur domestique, devront avoir un contrat de travail. Madrid souhaite ainsi désengorger les services de santé et d’éducation des deux villes. Tout sera plus fluide et il n’y aura pas de files d’attente, mais il n’y aura plus de contrebande de marchandises.
    D’autre part, les ports d’Algeciras, d’Almeria, de Motril et de Tarifa attendent que le Maroc décide d’ouvrir le port de Tanger, Tanger Med et Nador, pour reprendre l’activité portuaire, qui a été paralysée pendant 20 mois, ce qui a entraîné des pertes importantes de millions en taxes sur les passagers, ce qui a également été ressenti dans d’autres secteurs comme les agences de voyage, le transport routier, les stations-service, les supermarchés et le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
    El Faro de Ceuta, 30/10/2021
  • Tunisie-Algérie: réouverture des frontières imminente

    Le député de l’émigration Abdelouahab Yakoubi a annoncé sur sa page Facebook que la réouverture de ces frontières est imminente

    Le député de l’émigration Abdelouahab Yakoubi a annoncé, ce mercredi 20 octobre, une bonne nouvelle concernant la réouverture des frontières terrestres avec la Tunisie. Le parlementaire a affirmé sur sa page Facebook que la réouverture de ces frontières est imminente.

    Fermées depuis plus d’une année et demi à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus, les frontières terrestres algéro- tunisiennes seront rouvertes prochainement. C’est en tous cas ce qu’a soutenu le député de l’émigration, Abdelouahab Yakoubi ce mercredi 20 octobre. « Après la levée du confinement nocturne à travers toutes les wilayas du pays, je vous annonce que les autorités procéderont à l’ouverture des frontières terrestres avec la Tunisie dans les tous prochains jours », a affirmé le parlementaire sur sa page Facebook.

    Voilà bien une nouvelle qui ne pourra que réjouir les Algériens qui pourront ainsi rejoindre la Tunisie par voie terrestre avec leurs véhicules. La réouverture des frontières entre les deux pays voisins permettra en outre, aux Algériens qui se trouvent toujours bloqués en Tunisie de regagner l’Algérie.

    Une décision qui se fait attendre

    Il est à noter que l’Algérie a décidé, depuis quelques jours, d’alléger les mesures sanitaires prises pour endiguer et lutter efficacement contre le coronavirus. En plus de la levée du confinement nocturne annoncé avant-hier- lundi, les autorités algériennes ont décidé de renforcer le programme de vols de la compagnie aérienne, Air Algérie. La destination Tunisie a d’ailleurs, été renforcée avec deux nouveaux vols supplémentaires, chaque semaine.

    Les frontières maritimes ont été également rouvertes permettant ainsi à Algérie Ferries de reprendre ses traversées dont la première est prévue d’ailleurs pour demain jeudi 21 octobre vers Alicante, en Espagne.

    Cette série de mesures d’allégement ont été prises suite à l’amélioration de la situation sanitaire liée au Covid-19 enregistrée en Algérie et dans les autres pays.

    Algérie-expat, 20/10/2021

  • Voyages : l’étau se desserre sur les Algériens

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    Mercredi dernier, la BBC, l’agence de presse britannique, avait annoncé la levée des restrictions de voyage vers l’Algérie sur une liste où figurait une trentaine de pays. A peine quelques jours plus tard, deux autres pays lui emboitent le pas pour annoncer des mesures d’allégement concernant notre pays.

    Le Qatar, dans un premier temps, décide de placer l’Algérie dans sa liste verte. La mesure a été mise en place le mercredi 6 octobre et concerne également la Tunisie et le Maroc sur une longue liste de 188 pays. Cette nouvelle classification permettra aux voyageurs entièrement vaccinés d’être exemptés de quarantaine en ne fournissant qu’un résultat de test PCR négatif, effectué dans les 72 heures avant leur arrivée sur le sol qatari. Il faut dire que dans l’émirat, à l’instar de nombreux pays dans le monde, la diminution des cas positifs est nette, ce qui permet un retour aux voyages aux personnes entièrement vaccinées. Hier dans la journée, le journal officiel de la République française annonçait également un allégement sensible des conditions de voyage. Cinq pays, à savoir l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Maroc et la Colombie quittent la liste rouge pour être classés dans la zone orange. «Cette décision sera effective le lundi 11 octobre 2021, à 00h et aura une incidence sur les conseils aux voyageurs», a déclaré à l’agence tunisienne TAP un chargé de communication au niveau de l’ambassade de France à Tunis. Sur sa page officielle, l’ambassade à Alger, à l’heure où nous mettons sous presse, n’a pas encore mis en ligne l’information alors qu’elle avait été très réactive pour annoncer le classement de notre pays en zone rouge le 19 août dernier.

    Concrètement, à partir du 11 octobre, tout Algérien se déplaçant vers la France ne subira aucune restriction de voyage pour peu qu’il soit vacciné par un vaccin reconnu par l’Union européenne.

    D’autres pays d’Europe ou des émirats du Golfe pourraient aussi annoncer un allègement des conditions d’entrée sur leur sol. Il faut dire qu’avec la massification de la vaccination sur toutes les régions de la planète, les gouvernants ont tendance à desserrer l’étau des restrictions imposées par la crise sanitaire. Les destinations habituellement fréquentées par les touristes algériens ou étrangers comme la Thaïlande, l’Europe du Sud ou l’émirat de Dubaï retrouvent peu à peu l’animation habituelle. Les grands hubs aéroportuaires comme Frankfurt, Istanbul ou Paris connaissent un retour d’activité quasiment équivalent aux mois qui ont précédé la Covid. Bref, la planète commence à reprendre des couleurs.

    Pour les Algériens qui souhaitent retrouver le chemin de l’aventure et des voyages un seul obstacle reste à lever. «La faiblesse des fréquences des vols à l’international ne permet pas, à l’heure actuelle, un retour à une activité de voyages pour le touriste algérien souhaitant se déplacer à l’étranger», nous expliquera un responsable d’une agence de voyages. Les derniers allégements influeront-ils positivement sur le nombre de vols ? Rien n’est sûr pour le moment.

    A. N.

    L’Algérie Aujourd’hui, 10/10/2021

  • Une quarantaine de migrants marocains expulsés d’Algérie

    Maroc, Algérie, frontières, migrants, #Maroc, #Algérie

    Une quarantaine d’exilés marocains ont été remis aux autorités marocaines par leurs homologues algériens. C’est une première depuis la fermeture des frontières entre les deux pays en 1994. Jusqu’ici, seul le rapatriement des migrants décédés avaient permis la réouverture du poste de Zouj Bghal.

    C’est une décision exceptionnelle. « L’Algérie a remis aux autorités marocaines une quarantaine de migrants à travers le poste frontière de Zouj Bghal », situé entre la ville chérifienne d’Oujda, et la commune algérienne de Tlemcen, a déclaré à l’AFP Hassane Ammari, responsable de l’association Aide aux migrants en situation vulnérable (AEMSV).

    L’AEMSV avait précédemment écrit aux autorités algériennes pour tenter d’obtenir la libération de sept migrants marocains, à la demande de leurs familles, « mais la bonne surprise est que le nombre des expulsés était d’environ 40 personnes », selon la même source.

    D’après Mohamed Kerzazi, militant d’une association de défense des droits des migrants, le groupe a été conduit par les autorités jusqu’à la gare routière d’Oujda, distante de quelques kilomètres de la frontière. Là, « certains ont pris des bus pour rentrer chez eux, au sud et plus à l’ouest du Maroc ».

    D’ordinaire, la frontière entre les deux pays ne s’ouvre que pour le rapatriement de migrants décédés. Le 14 avril 2021, les autorités avaient ainsi permis le passage du corps d’un exilé marocain, mort au large des côtes algériennes. Une ambulance marocaine était venue jusqu’au poste de Zouj Bghal pour le ramener à Oujda, sa ville natale. Deux mois plus tôt, en février, les autorités avaient organisé, cette fois, le transfert vers l’Algérie du corps d’un migrant algérien.

    Et ce, malgré les relations traditionnellement difficiles entre les deux États, en désaccord sur la question du Sahara occidental. Le 24 août dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères Lamtane Lamamra avait annoncé la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, l’accusant « d’actions hostiles ».

    Le Maroc a, pour sa part, regretté la décision « injustifiée » de rompre les relations bilatérales, rejetant « les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent ». Jeudi dernier, l’Algérie a d’ailleurs annoncé la fermeture « immédiate » de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains ainsi qu’aux appareils immatriculés au Maroc.

    L’Algérie sur la route de l’exil

    La frontière, fermée depuis 1994, est à l’image des relations qu’entretiennent les deux pays. La portion qui s’étend de Saïdia à Oujda est formée d’un « grillage haut de trois mètres, doublé de fils barbelés et d’un muret en béton », affirme Mohamed Kerzazi. C’est un passage très surveillé, mais qui, paradoxalement, est très passant ». Ces derniers mois, de nombreux migrants soudanais y ont transité, pour atteindre Oujda.

    Mais il est également très emprunté par les ressortissants marocains eux-mêmes. Si une majorité d’entre eux tentent de rallier l’Espagne par les enclaves de Ceuta et Melilla et par la route des Canaries, certains font également chemin vers la Tunisie et la Libye, dans l’objectif de prendre la mer pour l’Italie. Et se retrouvent donc en Algérie. « D’après les témoignages de plusieurs familles, une partie des exilés est arrêtée et peut rester dans le pays, indique le militant. Quelques-uns choisissent, parfois, d’y rester quelques temps et d’y gagner leur vie ».

    D’après Hassan Ammari, « il arrive aussi que certaines embarcations perdues, [parties des côtes marocaines, ndlr] échouent sur les côtes algériennes ». Les migrants marocains sont alors, malgré eux, coincés dans le pays.

    Info Migrants, 29/09/2021

  • L’Algérie ouvre ses frontières avec le Maroc pour une expulsion

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    Selon African Manager, l’Algérie va procéder à l’ouverture de son poste frontalier avec le Maroc aujourd’hui, mardi 28 Septembre 2021, pour expulser environ 45 jeunes Marocains qui étaient détenus au point de passage frontalier « Jara Charkia » au Royaume.

    Citant une « source bien informée », le site tunisien indique que la discussion porte sur le poste frontalier portant le nom de «Jog Baghal» du côté marocain et « Centre du colonel Lotfi » pour les Algériens.

    En effet, les personnes concernées par ce processus étaient des candidats à l’immigration irrégulière en Espagne en provenance des côtes algériennes, mais qu’elles étaient bloquées dans le pays depuis un an et demi.

    « La même source indique qu’ils étaient maintenus sans aucune action en justice ni décision judiciaire, tandis que leurs familles exigeaient leur expulsion vers le territoire marocain », conclue-t-il.

  • La Tunisie et la Libye vont rouvrir leurs frontières

    Tunisie, Libye, Frontières, #Tunisie, #Libye,

    La Tunisie et la Libye parviennent à un accord de principe sur la réouverture de leurs frontières

    TUNIS, 9 septembre (Xinhua) — Le président tunisien Kaïs Saïed et le chef du gouvernement d’union nationale libyen Abdel Hamid Dbeibah sont parvenus jeudi à un accord de principe sur la mise en place d’un protocole commun pour reprendre le trafic terrestre et aérien aussi rapidement que possible, a déclaré jeudi la présidence tunisienne dans un communiqué.

    Accompagné des ministres de la Santé, de l’Intérieur et d’autres membres de haut niveau de son gouvernement, M. Dbeibah, qui est arrivé jeudi à Tunis, a été reçu par M. Saïed au palais présidentiel de Carthage.

    Les deux parties sont convenues de renforcer la coordination bilatérale entre les ministères de la Santé et de l’Intérieur des deux pays afin de mettre en place d’un protocole commun pour reprendre le trafic terrestre et aérien aussi rapidement que possible, a indiqué la présidence tunisienne dans le communiqué.

    Selon le communiqué, cette rencontre a été l’occasion de « passer en revue les liens forts de fraternité et les relations fructueuses de coopération entre la Tunisie et la Libye dans divers domaines », et de « réaffirmer l’unité de destin et la cohérence du développement, de la stabilité et de la sécurité dans les deux pays ».

    Le chef de l’Etat tunisien a également évoqué avec le Premier ministre libyen les efforts consentis par les autorités tunisiennes pour mieux contribuer à la reconstruction de la Libye, ainsi que la nécessité d’intensifier la coordination et les échanges d’informations pour sécuriser les frontières et lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.

  • Allègement du confinement, Vols d’Air Algérie, accélération de la vaccination. Vivement Septembre…?

    Algérie, confinement, frontières, vols, #Algérie, 

    Les signes d’un «2ème allègement» sanitaire de l’année 2021 se dessinent en Algérie après plusieurs mois d’angoisse due à la flambée épidémique, avant que celle-ci ne recule de façon progressive depuis voilà près de trois semaines. 
    Une certaine accalmie règne en effet en matière du nombre de contaminations par le Covid-19. Mieux, tout porte à croire que si l’on continue à s’en tenir au respect strict des consignes préventives anti épidémique, la propagation virale n’en serait pas moins à moins de 100 sinon moins comme ce fut le cas il y a près d’une année. 
    On peut dire sans risque de se tromper que les pouvoirs publics algériens ont finalement vu juste de durcir ces mesures pour décroître la propagation virale. Vers une réouverture des plages, renforcement de la vaccination, importation de vaccins supplémentaires, probable allègement du confinement partiel à domicile, renforcement des vols d’Air Algérie, vaccination des personnels enseignant des universités et de la formation professionnelle …autant d’indicateurs au vert qui pressentent un retour vers une vie normale en Algérie à la faveur de la prochaine rentrée sociale. Les Algériens sont forcément aux anges. 
    Les dernières mesures qu’a annoncées le Chef de l’Etat concourent vers un objectif de rassurer les Algériens et leur dire que l’Etat est toujours avec eux et à l’écoute en permanence de leurs préoccupations. Des mesures au fait qui vont dans le sens d’un «apaisement» social. Et elles ont eu de quoi susciter d‘ores et déjà une véritable bouffée d’oxygène. 
    Un septembre 2021 relativement clément que s’apprêtent en effet à vivre les algériens confinés pendant plusieurs mois dans des mesures pour le moins drastiques pour cause d’accélération de la circulation virale liée à la 3ème vague du Covid-19. 
    Tout compte fait, le relâchement observé par la population lors du «1er allègement» de 2021 du confinement partiel avait provoqué une descente dangereuse de l’épidémie dans le pays. Cette forte pression qui pesait telle une chape de plomb sur les têtes des algériens était temporaire en attendant le recul des contaminations qui pour rappel avaient frôlé la barre des 1000 cas. Un signe de bon augure est manifesté par ce recul pandémique comme quoi pour dire qu’à toute chose, la patience est bonne. 
    Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé dimanche une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen d’exposés relatifs aux secteurs de la Justice, de l’Intérieur, du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de l’Industrie pharmaceutique, de la Communication et la Culture, indique un communiqué de la Présidence de la République. 
    Lors de ce Conseil des ministres «exceptionnel», le président Tebboune a pris une série de mesures. Plusieurs dossiers y ont été épluchés. “Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche 22 août 2021, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen d’exposés relatifs aux secteurs de la Justice, de l’Intérieur, du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de l’Industrie pharmaceutique, de la Communication et de la Culture. 
    Le communiqué ajoute que la réunion a débuté par un exposé du Premier ministre sur le bilan de l’action gouvernementale au cours des deux dernières semaines, avant l’examen des points inscrits à l’ordre du jour. Le Président de la République a d’emblée tenu à saluer vivement l’élan solidaire du Peuple algérien avec les wilayas touchées par les récents incendies. Il a chargé les ministres de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Habitat de finaliser, au plus vite, les opérations d’évaluation des dégâts et d’indemnisation. 
    Faire appel à l’Armée nationale populaire, si le besoin se fait sentir, afin de renforcer les rangs des agents responsables de l’évaluation des dégâts, notamment avec l’approche de la rentrée sociale et de l’hiver. Charger le ministre de l’Intérieur et le Secrétaire général de la Présidence de la République d’entamer, dans l’immédiat, le versement des allocations au profit des familles des martyrs des incendies. 
    Le ministère de l’Agriculture et du développement rural se chargera du reboisement, à grande échelle, des arbres fruitiers au niveau des régions touchées. Le Président de la République a donné des instructions portant accélération de la réforme du cadre législatif relatif à l’audiovisuel et du cahier des charges régissant les engagements généraux en matière de respect des libertés fondamentales, des exigences de la gestion démocratique de la société et du maintien de l’ordre public, parallèlement à l’organisation de l’exploitation des services de la télédiffusion et de la radiodiffusion. 
    Le président de la République a mis l’accent sur l’impératif d’accélérer le projet de production de vaccins en Algérie. Il a chargé le groupe Sonatrach d’acquérir des camions de transport d’oxygène en prévision de l’augmentation de la production qui devra atteindre au premier semestre de l’année prochaine 800.000 litres/jour. Le chef de l’Etat a également exigé d’accorder la priorité absolue à l’organisation du marché de médicaments, son contrôle et le respect des normes de qualité dans la production, y compris pour ce qui est des compléments alimentaires. Et relancer et promouvoir l’entreprise Saidal pour lui permettre de jouer un rôle leader sur les marchés national et africain. 
    Le président de la République a instruit le Premier ministre à l’effet d’alléger le confinement sanitaire en rouvrant les plages et lieux de loisir, en cas de poursuite du recul des cas de contamination, avec le maintien des strictes mesures de prévention. De nouveaux vols vers les destinations ouvertes et d’autres vers de nouveaux pays sont également prévus. 
    Quant à la vaccination, elle doit toucher l’ensemble des enseignants des secteurs de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, ainsi que les étudiants universitaires, avant les deux rentrées scolaire et universitaire. Maintenir le contact et le dialogue avec les partenaires sociaux dans les secteurs de l’Education, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Santé. 
    Le Conseil des ministres a approuvé un projet de décret présidentiel autorisant la contribution de l’Algérie à l’augmentation spéciale temporaire du capital appelable de la Banque africaine de développement (BAD). 
    Le Conseil des ministres a, enfin, approuvé des décisions individuelles portant nominations et fin de fonctions dans des postes supérieurs de l’Etat.