Étiquette : frontières

  • Le Maroc veut négocier avec l’Espagne les eaux des Canaries

    Le Maroc veut négocier avec l’Espagne les eaux des Canaries

    Maroc, Espagne, Ceuta, eaux territoriales, frontières, #Maroc,

    Au Maroc, le roi Mohammed VI a le dernier mot. Vendredi dernier, dans son discours annuel à l’occasion de la fête de la Révolution du Roi et du Peuple, il a reconnu la crise diplomatique « sans précédent » avec l’Espagne, qui « a fortement ébranlé la confiance mutuelle et suscité de nombreuses interrogations sur son sort ».

    Néanmoins, le monarque du royaume alaouite a délivré un message réconciliateur, qui témoigne de sa volonté de dialoguer avec le gouvernement espagnol.

    Ce dégel du différend entre les deux pays a été annoncé par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, dans son entourage proche ces dernières semaines, et et a été rapporté mardi dernier par EL ESPAÑOL et DIARIO DE AVISOS.

    L’ombre qui couvrait les relations bilatérales a disparu. Il est maintenant temps de commencer à construire ce que le Maroc entend être « une étape sans précédent ». Mais d’abord, on attend le retour de l’ambassadrice Karima Benyaich à Madrid, le feu vert du nouvel ambassadeur espagnol à Rabat, le rétablissement des lignes maritimes dans le détroit de Gibraltar et l’accueil du gouvernement.

    Retour à la case départ, au premier trimestre de l’année, avant que des relations bilatérales tendues ne soient rompues en raison de l’accueil humanitaire de Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario. Un climat de méfiance qui doit être surmonté avec le temps et en acceptant les demandes que le Maroc a mises sur la table il y a des mois.

    Lire la suite depuis la source : El Español.

    Diario de avisos, 23/08/2021

  • Conseil de paix et de sécurité de l’UA : Alger marque des points décisifs

    Algérie, Union Africaine, Conseil de paix et de sécurité, CPS, frontières,

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra prend part jeudi à une réunion interministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), consacrée à l’examen de la mise en œuvre de la stratégie de l’UA pour la gestion intégrée des frontières entre les Etats membres, a indiqué le ministère dans un communiqué. 
    Les travaux de cette réunion d’une journée ont débuté sous la présidence de la République du Cameroun, par l’observation d’une minute de silence à la mémoire des victimes, civils et militaires, des derniers incendies qui ont ravagé plusieurs régions en Algérie. 
    Les discussions porteront sur l’évaluation de la stratégie africaine pour la gestion intégrée des frontières en soulignant l’impératif respect du principe d’intangibilité des frontières héritées au recouvrement de l’indépendance. 
    M. Lamamra interviendra dans l’après-midi, dans le cadre du débat général sur cette question. Le programme de gestion des frontières a été mis en place lors du Sommet de l’UA en 2007 pour aider les pays membres à régler les différends liés aux frontières, à travers l’application stricte du principe d’intangibilité des frontières héritées à l’indépendance. 
    Le pouvoir légal, politique et moral de ce principe a été consacré à travers l’acte constitutif de l’UA et les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) de l’ONU. 
    L’Algérie qui est l’un des plus grands partisans de l’application stricte de ce principe dans le continent africain, a œuvré à sa consécration sur le terrain à travers des traités bilatéraux conclus avec tous les pays voisins, a conclu le communiqué.
    La Patrie News, 19/08/2021
  • La dernière complainte d’un roi belliqueux drapé du burnous de la candeur

    Algérie, Maroc, frontières, Mohammed VI, #Algérie, #Maroc,

    Frontière algéro-marocaine : la dernière complainte d’un roi belliqueux drapé du burnous de la candeur
    Le roi du Maroc, saisissant la fête de son trône, a invité l’Algérie à faire table rase de ses « différends » antérieurs avec son pays et consentir à ses nombreuses sollicitudes à propos de l’ouverture des frontières fermées depuis 1994, sur décision unilatérale et injustifiée de Rabat.
    Après avoir renforcé sa politique belliqueuse et son option en faveur de l’animosité et de l’agression tous azimuts à l’égard de l’Algérie, ces derniers temps, sans aucun succès, le régime du Maroc change de fusil d’épaule et opte pour la main tendue hypocrite à son voisin de l’est. Trois récents faits majeurs visant la déstabilisation de l’Algérie ont été exécutés récemment, par Rabat. 
    D’abord, sa normalisation avec Tel Aviv, en contrepartie de la reconnaissance de sa souveraineté chimérique sur le Sahara occidental, sous parrainage américain, permettant aux renseignements sionistes hostiles de s’installer aux frontières algériennes. 
    Ensuite, sa dérive sans précédent relative à ce fumeux soutien déclaré officiellement à un mouvement séparatiste kabyle pensé, créé et financé par ses services dans une tentative chimérique de faire un contrepoids au soutien d’Alger au combat du peuple sahraoui pour son droit reconnu internationalement, à décider du destin de son pays occupé par le Maroc depuis plus de 40 ans. 
    Enfin, son recours à un logiciel espion, Pegasus, acquis auprès de l’entité sioniste, pour cibler quelque 6.000 numéros de téléphone algériens dont ceux appartenant à de hauts dirigeants politiques et militaires, selon les révélations fondées et confortées par la justice en France, d’un consortium de médias internationaux crédibles. 
    Ajouter à ces méfaits, sa poursuite acharnée d’inonder notre pays de tonnes de drogues via les frontières terrestres et maritimes et les zones grises des pays sahéliens avec l’Algérie. En dépit de tout cela, et comme si de rien n’était, le roi du Maroc, s’enveloppant dans une candeur mal placée, invite l’Algérie à tourner la page sur ce qu’il appelle les différends avec notre pays, dont il se dit non responsable de leur survenance ! 
    Et suprême infamie, ce roi rassure les Algériens qu’ils n’auront « jamais rien à craindre de la malveillance » de la part de son pays. Jouant aux Cassandres sous un burnous hypocrite, ce roi après avoir emplit à ras bord, ces dernières années, le vase de la haine envers ce qu’il qualifie à tort, de frère jumeau, notre pays. 
    « Aucun mal, aucun problème, aucun danger et aucune menace ne viendront du Maroc, car tout ce qui touche à la sécurité de l’Algérie affecte naturellement celle du Maroc et le contraire est aussi valable », dit-il dans son ultime complainte adressée à l’Algérie et visant l’ouverture des frontières, une demande maintes fois formulées visant à désamorcer sa crise interne désormais intenable pour la survie de son trône plus que jamais menacé par les difficultés économiques et sociales de ses sujets.
    Abbes M.
    L’événement, 01/08/2021
  • Algérie-Maroc : Mohammed VI tente la carte de l’apaisement

    C’est un revirement diplomatique spectaculaire que vient d’opérer le roi du Maroc à l’égard de l’Algérie. Alors que la tension entre les deux pays a quasiment franchi le point non-retour ces derniers jours suite au dérapage dangereux de l’ambassadeur marocain à l’ONU, mais aussi d’espionnage d’Algériens par le Makhzen par voie du logiciel Israélien Pegasus, voici que Mohamed VI fait volte-face et tente de faire jouer la carte de l’apaisement en saisissant l’opportunité de son discours prononcé samedi, à l’occasion de la fête du Trône.

    Par Feriel Nourine

    Contre toute attente, Mohamed VI déplore la «tension» qui caractérise ces derniers temps les relations entre les deux pays. Dans ce sillage, il n’a pas manqué de réitérer son appel à rouvrir les frontières terrestres entre les deux pays.

    Dans son allocution qu’il adresse au peuple marocain chaque année en pareille circonstance depuis son intronisation il y a 22 ans, le souverain marocain a réservé de longs passages à destination de l’Algérie. «Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de le part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité de Maroc», a-t-il dit à ce propos.

    Il a prôné ce type de discours après avoir proposé d’«œuvrer de concert» avec l’Algérie et «sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

    Mohammed VI fait cette proposition en se disant non satisfait de l’état actuel des relations entre les deux pays, «car il ne sert en rien les intérêts respectifs de nos deux peuples» et «il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays», se surprend-il à constater, avant d’inviter Abdelmadjid Tebboune «à faire prévaloir la sagesse» et «œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés entre les peuples des deux pays».

    Dans la même logique, il réitérera son appel à la réouverture des frontières entre les deux pays voisins, en tentant encore de rassurer contre tout risque de danger que provoquerait cette réouverture. Référence faite au trafic de cannabis, mais aussi à la normalisation opérée entre le Makhzen et l’entité sioniste.

    Des menaces qui n’empêchent pas pour autant le roi marocain d’estimer que «l’état normal des choses» entre l’Algérie et le Maroc est que les frontières «soient et demeurent ouvertes». Selon sa vision, «les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui».

    Pour rappel, la fermeture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc a été décidée par les autorités algériennes en 2014, en guise de riposte à la décision du Maroc d’imposer un visa d’entrer sur son territoire aux citoyens algériens.
    Ce visa a, par la suite, été supprimé, mais l’Algérie a décidé de maintenir ses frontières fermées, justifiant sa position par l’attitude agressive adoptée à son encontre par les autorités marocaines. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, en mai dernier, Abdelamdjid Tebboune avait expliqué cette position. «On ne peut pas ouvrir les frontières avec un vis-à-vis qui vous agresse quotidiennement», avait-il déclaré, soulignant que «le Maroc a toujours été l’agresseur» et que «nous n’agressons jamais notre voisin.», mais que «nous riposterons si nous sommes attaqués».

    Un Maroc agresseur qui n’a pas cessé de l’être depuis, ni d’observer une trêve dans son offensive d’espérer de porter atteinte à l’image de l’Algérie. C’est pourquoi, l‘invitation à l’apaisement fraîchement lancée par Mohammed VI a tout d’une grosse surprise dans l’état actuel des relations entre les deux pays. Si le souverain marocain daigne enfin ouvrir les yeux sur la détérioration de ces relations, il n’hésite pas à se taire sur les paramètres qui en sont à l’origine. A l’exemple de la toute récente machination vainement orchestrée par le représentant du Makhzen à l’ONU qui a affiché publiquement le soutien de son pays à un prétendu «droit à l’autodétermination du peuple Kabyle».

    Une vile manœuvre suivie quelques jours après par l’éclatement du scandale d’espionnage opéré par les services marocains sur des Algériens en recourant aux prestations du logiciel Pegasus commercialisé par le groupe israélien NSO.

    La question qui se pose aujourd’hui concerne en premier lieu le pourquoi de cette sortie du roi du Maroc, considérée comme tardive après la combine que s’est autorisée son ambassadeur à New-York, et qui a poussé Alger à rappeler son ambassadeur à Rabat après n’avoir constaté aucune réaction sur ce dossier en provenance des autorités marocaines.

    Mohammed VI tente-t-il donc de rectifier le tir et d’essayer de sauver ce qui peut être encore sauvé dans ses relations avec l’Algérie ? Si c’est le cas, on voit bien qu’il prend le soin diplomatique de choisir ses mots et ses phrases pour déculpabiliser le Makhzen dans cette affaire de tension dangereuse entre les deux pays.

    Reporters, 02/08/2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Mohammed VI, Frontières, Israël, #Maroc #Algérie

  • Discours du roi du Maroc: Au coeur de la fraternité soulignée, les frontières…

    Maroc, Algérie, frontières, Pegasus, espionnage, Mohammed VI, #Maroc #Algérie

    Les Marocains, n’arrivent toujours à classer le dossier des frontières terrestres, fermées avec l’Algérie, depuis 1994.
    Dans un discours prononcé à l’occasion de la fête du Trône (31 juillet) Mohammed VI qui déploré les « tensions » entre son pays et l’Algérie, a reitéré son appel à leur réouverture.
    « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc (…) La sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc », a assuré Mohamed VI.
    Notant que « l’état actuel des relations (entre les deux pays) n’est pas satisfaisant ni dans l’intérêt des deux peuples » et « qu’il « n’est pas accepté de la part de plusieurs pays », le roi du Maroc, a appelé « son excellence le président algérien, à œuvrer ensemble, dès qu’il le jugera opportun, pour développer les relations fraternelles que nos peuples ont construites au cours d’années de lutte commune ».
    « La fermeture des frontières est non seulement incompatible avec le droit naturel mais aussi avec le principe juridique authentique inscrit dans les accords internationaux, dont le traité de Marrakech instituant l’Union du Maghreb arabe (UMA), qui prévoit la liberté de circulation des personnes, des services, des biens et des capitaux entre ses pays », a-t-il souligné.
    Dans son discours « apaisé » qui ne reflète en aucun cas, l’animosité récente manifestée à l’egard de l’algerie, Mohamed VI est allé jusqu’à même dire qu’il n y a « pas de logique raisonnable qui puisse expliquer la situation actuelle. D’autant plus que les raisons de la fermeture des frontières sont éculées, et qu’elles n’ont aujourd’hui plus aucune justification acceptable ».
    Mohamed VI est-il mauvais élève en Histoire ? Fait-il semblant d’ignorer les véritables raisons de la fermeture des frontières entre les deux pays ? Assurément pas. Devrions-nous lui rappeler alors que tout a commencé en août 1994?
    l’Algérie affrontait à l’époque , un terrorisme sanguinaire et la situation économique et sécuritaire était particulièrement difficile.
    Cet état de fait n’a pas empêché le royaume marocain à lâcher son voisin et le charger d’accusations gravissimes.
    Ainsi après un attentat à Marrakech, le royaume rendait responsables les services de renseignements algériens . Alger décidait alors de fermer sa longue frontière de 1 500 km avec le royaume.
    Les temps passent, les écrits restent. Mais force est de constater que les Marocains ne s’en remettent que rarement…à leur passé. Pas les Algériens. L’on se souvient des propos peu diplomates et du dérapage de l’ex Consul marocain à Oran ayant tout bonnement qualifié en juin 2020, l’Algérie de « pays ennemi ».
    Ce ne serait pas le seul fait grave que Mohamed VI évite d’évoquer. Taper sur leur voisin de l’Est est devenu une habitude chez les officiels marocains, tant Rabat n’en est plus à son premier coup d’essai.
    Il ne nous dit rien également sur les propos de l’ambassadeur marocain à l’ONU Omar Hilale qui a annoncé durant une réunion du mouvement des non-alignés soutenir « l’autodétermination » du « peuple kabyle » en Algérie.
    Quid du scandale Pegasus ? Là, aussi, Mohamed VI fait comme si, de rien n’était alors que des hauts responsables algériens avaient été espionnés.
    Alors faudrait-il croire vraiment aux « bonnes intentions des Marocains » ?
    Y.O
  • Maroc : Un discours pour contenter les américains et calmer l'opinion interne


    Maroc, Mohammed VI, discours, Fête du Trône, Algérie,

    Lors de son passage au Maroc, le sous-secrétaire d’Etat américain Joey Hood a demandé aux autorités marocaines d’atténuer la tension avec ses voisins, notamment l’Algérie et l’Espagne. Pour cela, il a souligné la nécessité de résoudre le conflit du Sahara Occidental à travers « un processus politique crédible dirigé par l’ONU pour stabiliser la situation et garantir la cessation de toute hostilité ».

    Le texte du dernier discours royal vise essentiellement à répondre aux exigences américaines exprimées lors de la visite du responsable américain et donner l’impression que le Maroc fait tout pour améliorer les relations avec son voisin de l’Est.

    Selon un expert algérien, les problèmes des deux pays ne peuvent pas se résumer à la seule question de l’ouverture des frontières, car il y a beaucoup d’autres problèmes en suspens qui doivent être mis sur la table à travers les canaux diplomatiques officiels et non pas via les médias et les discours occasionnels.

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Sahara Occidental,Fête du trône, frontières, Etats-Unis, Joey hood, #Maroc #Algérie

  • Maroc-Algérie: Notre «ami» le Roi !

    Comme à son habitude en pareille circonstance, le sulfureux roi du Maroc, Mohamed VI, se la joue conciliant et limite « ami » de l’Algérie à l’occasion de son discours du Trône prononcé samedi soir. Il a quasiment manqué de verser une larme de crocodile pour tenter de nous convaincre qu’il nous adore… C’était incroyable à voir. Mais c’était pathétique aussi. 

    Difficile pour les algériens de prendre pour argent comptant cet excès « d’amour »….vache qui sortait de la bouche d’un monarque ayant ordonné il y a juste une semaine à son représentant à l’ONU, Omar Hilale, de distribuer une carte géographique de l’Algérie amputée de la Kabylie ! Question à un dirham troué : par quel miracle le « commandeur des croyants » soit revenu aussi loin à de meilleurs sentiments à l’égard de l’Algérie en une poignée de jours ? 
    Comment croire ces belles paroles prêchant la fraternité et l’amour entre deux pays après qu’il ait osé fourrer son nez dans notre politique interne en soutenant bêtement « l’autodétermination du peuple kabyle « . M6 à gravement tenté de porter atteinte à l’unité nationale. Politiquement, ce qu’a commis son représentant aux Nations Unis contre l’Algérie confine à une déclaration de guerre. Un casus Belli. 
    Il faut donc être un fieffé naïf pour croire les bons sentiments de ce roi qui joue le fou dans un discours où il paraissait dans un état second… Mohamed VI a sans doute raté une belle occasion de se taire. Le bon sens lui aurait commandé d’abord, de répondre au communiqué du ministère des affaires étrangères lui demandant des explications sur le grave dérapage de Omar Hilale lors de la réunion des Non-alignés qui avait provoqué le rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat. 
    Mais, comme à son habitude, M6 botte en touche et préfère « répondre » sous forme d’une énième invitation à la réouverture des frontières avec l’Algérie. Comme si de rien n’était…! De fait, la colère algérienne est le cadet de ses soucis. Tout ce qui l’intéresse c’est de voir la voie s’ouvrir vers notre pays pour déverser sa drogue en quantités industrielles et bien sûr secourir les régions orientales de son royaume sinistrées par le sous développement grâce à l’argent des algériens. 
    Que notre « ami » le roi sache définitivement que l’Algérie ne lui fera jamais de cadeau. Elle sait que son royaume de l’intrigue qui file le parfait amour avec l’entité sioniste est capable des pires ignominies. Après avoir osé le coup fourré, et le coup de poignard dans le dos avec cette histoire « d’indépendance » de la Kabylie, l’Algérie sait qu’elle a affaire à un dignitaire…indigne de confiance. 
    Résultats des comptes : son discours du Trône ne trompe plus personne, pas plus que ces fausses déclarations d’amour à l’égard de l’Algérie, qu’il ne porte visiblement pas dans son cœur contrairement à ce qu’il dit. L’expression de son visage et ses rictus en disent d’ailleurs long sur ces véritables intentions.
    Imane B.
    Etiquettes : Maroc, Algérie, Mohammed VI, frontières, #Maroc #Algérie
  • Maroc-Algérie : Mohamed VI évite l’essentiel

    Maroc-Algérie : Mohamed VI évite l’essentiel

    Dans un discours apaisant en apparence à l’égard de l’Algérie
    Mohamed VI évite l’essentiel

    Impact de la normalisation avec Israël, Sahara Occidental, « industrie » du cannabis et scandale de Pegasus, le logiciel espion. Les questions sur lesquelles, le monarque a fait l’impasse. Dans son discours à l’occasion de la fête du trône, que des universitaires européens à la crédibilité avérée considèrent comme un « rituel » que la monarchie représenté par le Makhzen exploite chaque année pour consolider son pouvoir, le roi Mohamed VI a parlé de la crise sanitaire à laquelle est confronté le Maroc, à l’instar de tous les pays sans exception et de son impact sur la situation sociale et économique du royaume. Mais il a tenu pour des considérations, que seul un cercle restreint, constitué des plus proches conseillers du monarque et de personnalités américaines et israéliennes influentes, est en mesure de connaitre, à évoquer les relations de son pays avec l’Algérie.

    N’en déplaise au magazine français Le Point, pour qui, la sortie du souverain marocain concernant l’Algérie n’était pas forcément inattendue, le contexte régional et les nouveaux développements ayant marqué la politique étrangère alaouite, notamment le renforcement des relations avec Israël, plaident pour une autre lecture. « En parallèle avec les initiatives de développement menées au niveau interne, et avec une égale détermination, le Maroc s’attache à poursuivre ses efforts sincères pour consolider la sécurité et la stabilité dans son environnement africain et euro-méditerranéen, et plus particulièrement dans son voisinage maghrébin », a-t-il déclaré. « Dans le droit fil de cette approche, nous renouvelons notre invitation sincère à nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage », a-t-il ajouté, s’accordant ainsi le statut de celui qui n’a rien à se reprocher quant aux « tensions » entre les deux pays.

    En langage décodé ; Mohamed VI s’est installé dans une posture où la sournoiserie le dispute au cynisme pour faire passer le message suivant : le Maroc n’a jamais été source de problèmes pour l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc », a-t-il assuré d’un ton martial, réitérant son « appel à rouvrir les frontières terrestres ». « La sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc », a-t-il affirmé, tout en prenant le soin de soustraire de son discours le dernier scandale provoqué par l’affaire Pegasus, le logiciel espion que les services de renseignements marocains ont utilisé massivement, en ciblant personnel politique et militaire, mais aussi journalistes et activistes algériens.

    Du haut de son trône, il a invité Abdelmadjid Tebboune « à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par les deux peuples durant des années de lutte commune », mettant tendancieusement l’Algérie au banc des accusés, et qui serait ainsi appelée à se repentir des torts qu’elle aurait causés à son voisin de l’ouest. En un mot, et derrière les formules diplomatiques savamment sélectionnées, il a voulu culpabiliser l’Algérie sans donner l’impression de le faire.

    Côté algérien, il s’agit d’une « sorcellerie verbale », qui ne pourrait guère contribuer « à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage ».

    Poursuivant sa plaidoirie pour la réouverture des frontières entre les deux pays, Mohamed VI a estimé que les « raisons ayant conduit à leur fermeture sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui », oubliant que durant la décennie noire, des territoires de l’ouest marocain ont été transformées en bases arrières des GIA. Des terroristes ayant commis des carnages à Béchar, Béni Ounif et Tlemcen n’avaient eu aucun problème pour trouver refuge au Maroc, sous le parrainage des services secrets de sa majesté.

    Certes, Mohamed VI n’était pas encore aux commandes, mais il ne saurait ignorer que son défunt père le roi Hassan II a tout fait pour que la tragédie algérienne n’en finisse pas. Quant au trafic de cannabis, l’office des nations unies chargé de la question des stupéfiants a déjà démontré dans ses rapports, l’implication des plus hauts responsables du Makhzen dans des réseaux de narcotrafiquants, dont les tentacules s’étendent jusqu’à Amsterdam, Londres, Paris, Rome et Le Caire.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 02/08/2021

    Etiquettes : Maroc, Algérien, Mohammed VI, frontières, #Maroc #Algérie #MohammedVI

  • Le roi du Maroc supplie l’Algérie de rompre son isolement après avoir resserré l’étau autour de son cou

    Le roi du makhzen supplie l’Algérie de rompre son isolement après avoir resserré l’étau autour de son cou

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, a appelé l’Algérie à ouvrir les frontières fermées depuis 1994, et a déclaré : « Ma conviction est que l’ouverture des frontières est la situation normale entre deux pays voisins et deux peuples frères ».
    Dans un discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire de son accession au trône du Maroc, le roi du Maroc a déclaré : « L’état actuel des relations ne nous satisfait pas, et n’est pas dans l’intérêt de nos peuples », et n’est pas accepté par de nombreux pays. « Je renouvelle l’appel sincère à nos frères du Maroc à travailler ensemble sans conditions pour construire des relations bilatérales basées sur la confiance et le bon voisinage ».
    Le roi du Maroc a tenté de dégager la responsabilité de son pays en fermant les frontières, il s’est donc mis à la place des innocents présidents algériens qui ne sont pas responsables de la fermeture des frontières. C’était une décision prise par l’ancien roi du Maroc, Hassan II, unilatéralement, sans consulter l’Algérie : « ni votre Excellence, l’actuel président algérien, ni l’ex président », moi non plus, je n’en suis pas responsable, mais nous sommes politiquement et moralement responsables de sa pérennité, devant Dieu, devant l’histoire et devant nos concitoyens, et il n’y a pas de logique raisonnable qui puisse expliquer la situation actuelle, d’autant plus que les raisons de la fermeture des frontières sont dépassées et qu’aujourd’hui elles n’ont plus de justification acceptable ».
    Le discours de Mohammed VI était plein d’apaisement et de mendicité, au point qu’il a blâmé un inconnu, et il n’a meme pas pris la peine de révéler son identité. Il a déclaré : « Nous ne voulons blâmer personne, et nous ne donnons de leçons à personne, mais nous sont frères, une différence entre nous est un corps intrus, qui n’a pas de place entre nous. « .
    Le style de discours du monarque marocain n’était pas dénué de ruse et de malice, car il a impliqué les peuples algérien et marocain dans une affaire qu’ils sont loin de ses causes, qui reste liée au comportement et à la diplomatie du Maroc, qui s’obstine à provoquer l’Algérie, le gouvernement et le peuple : « La fermeture des frontières ne coupe pas la communication entre les deux peuples, mais contribue plutôt à fermer les esprits. Ce qui est affecté par ce que certains médias promeuvent, de fausse thèse, que les Marocains souffrent de la pauvreté, et vivent de la contrebande et de la drogue ».
    Il semble que Mohammed VI ait oublié la récente explosion de son représentant aux Nations Unies lorsqu’il a commencé à clamer des choses sans fondement et à semer la discorde en Algérie en affirmant que le peuple de la région de Kabylie réclament un prétendu référendum, revendiqué par des bouches pécheresses pleines de trahiso. et de haine, et leurs aboiements et hurlements soutiennent le makhzen, malheureusement.
    Ahmed Achour
    Dzair-tube, 01/08/2021
    Etiquettes : Maroc, Algérie, Mohammed VI, frontières, 
  • France: indignation suite aux restrictions imposées par Londres

    Les voyageurs s’indignent de la décision du Royaume-Uni de maintenir les restrictions sur la France.

    LONDRES (AP) – Les touristes et l’industrie du voyage ont exprimé leur frustration et leur colère samedi après que la Grande-Bretagne a annulé son projet d’assouplir les restrictions sur les voyages en France deux jours seulement après leur entrée en vigueur, en invoquant des inquiétudes concernant une variante du coronavirus.

    Dans une annonce faite tard vendredi, le gouvernement britannique a déclaré que les personnes arrivant de France devaient s’auto-isoler pendant 10 jours à leur entrée en Grande-Bretagne, même si elles sont entièrement vaccinées. Cette annonce a été faite quelques jours seulement après que le gouvernement a déclaré que les résidents britanniques entièrement vaccinés ne seront plus soumis à la quarantaine à partir de lundi lorsqu’ils arriveront de dizaines de pays classés dans la catégorie « ambre », ou moyenne, du système britannique de feux de circulation du risque de coronavirus. La liste orange comprend les États-Unis, le Canada et une grande partie de l’Europe.

    Les autorités sanitaires britanniques affirment que la France est distinguée en raison des cas de la variante bêta, identifiée pour la première fois en Afrique du Sud, qui serait plus résistante aux vaccins que les autres souches du virus. La variante bêta représente environ 10 % des cas en France, mais beaucoup moins de 1 % des cas en Grande-Bretagne. Dans ces deux pays, la variante delta, identifiée pour la première fois en Inde, est dominante.

    L’épidémiologiste John Edmunds, membre du groupe consultatif scientifique du gouvernement britannique, a déclaré qu’il existe de bonnes preuves que la variante bêta « peut échapper plus efficacement à la réponse immunitaire générée par le vaccin AstraZeneca ».

    Le vaccin AstraZeneca a été utilisé pour la majorité des vaccinations britanniques.

    Avant la pandémie, plus de 17 millions de résidents britanniques se rendaient en France chaque année. Gemma Antrobus, de l’Association des tour-opérateurs indépendants, a déclaré que l’annonce de vendredi avait pris l’industrie du voyage par surprise.

    « Personne ne s’attendait à ce que cela arrive », a-t-elle déclaré à la BBC. « Donc, vraiment, l’industrie du voyage est autant sous le choc que les consommateurs sont en ce moment et vraiment nous aurions juste à ramasser les morceaux et de faire face à elle et aider nos clients à travers cette situation assez terrible. »

    La Grande-Bretagne a actuellement des taux de COVID-19 plus élevés que la France, avec plus de 51 000 nouvelles infections confirmées vendredi, le plus grand nombre depuis six mois. Les hospitalisations et les décès sont également en hausse, mais restent bien inférieurs aux pics d’infection précédents.

    Georgina Thomas, une infirmière britannique en visite chez ses parents dans l’ouest de la France, s’est dite « frustrée par l’approche incohérente adoptée par le gouvernement. Tout cela ne semble pas logique ».

    « Si une quarantaine est nécessaire, qu’il en soit ainsi, mais je suis convaincue que mon risque sera plus élevé à mon retour au Royaume-Uni », a-t-elle ajouté.

    Malgré la montée en flèche des cas, les restrictions restantes devraient être levées en Angleterre lundi, bien que le gouvernement conseille aux gens de rester prudents et de continuer à prendre leurs distances sociales. Les masques faciaux seront toujours obligatoires dans les bus et les métros de Londres et dans certains autres réseaux de transport en commun.

    Le gouvernement affirme que l’assouplissement des restrictions est possible car près de 90 % des adultes britanniques ont reçu une dose de vaccin, et plus des deux tiers ont reçu les deux doses.

    Mais le législateur conservateur Jeremy Hunt, ancien ministre britannique de la santé, a déclaré que le nombre d’hospitalisations augmentait et que le voyant d’alerte de la pression sur le service de santé « clignote en rouge ».

    « Je pense qu’à l’approche du mois de septembre, nous allons presque certainement voir les infections atteindre un nouveau pic quotidien en dépassant le niveau de 68 000 par jour, qui était le précédent record quotidien en janvier », a-t-il déclaré à la BBC. « Si elles continuent à augmenter alors que les écoles reprennent, je pense que nous allons devoir reconsidérer certaines décisions très difficiles. »

    Associated Press, 17/07/2021

    Etiquettes : France, Royaume Uni, GB, restriction, covid 19, voyage, frontières,