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  • Algérie : Les prix des fruits et légumes en forte hausse, à quelques jours du début du mois de Ramadhan

    Tags : Algérie, Ramadan, fruits, légumes, prix,

    Nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des citoyens. Depuis quelques jours, et à seulement deux semaines du mois de Ramadhan, les prix des produits de large consommation ont augmenté de manière vertigineuse, atteignant des niveaux intolérables pour certains.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu, encore une fois, sur les mesures à prendre en vue de lutter contre toutes les formes de spéculation, notamment à l’approche du mois sacré de Ramadhan.

    Il a, à cet effet, ordonné la création d’un dispositif minutieux de veille, en coordination entre les ministères de l’Intérieur, de l’Agriculture et du Commerce, chargé de contrôler et de suivre quotidiennement l’approvisionnement du marché en différents produits de base, exploités désormais par des bandes pour saper la stabilité sociale. Le président de la République a souligné que la réduction de la facture d’importation ne doit pas se faire au détriment des besoins du citoyen, mais plutôt en tenant compte de la disponibilité de la production nationale, quantitativement et qualitativement. Il a également insisté sur la nécessité d’intensifier les systèmes d’alerte et de contrôle, à commencer par les cités, les villages et les hameaux, en y impliquant les autorités locales de manière à contrôler les prix des produits de base et approvisionner les marchés, tous types confondus.

    Récemment, le chef de l’Etat avait donné des instructions au gouvernement à l’effet de poursuivre la lutte contre la spéculation et de dévoiler les spéculateurs et leurs plans à l’opinion publique, soulignant l’importance de réunir toutes les conditions favorables durant le mois du Ramadhan. Il avait instruit le gouvernement de réunir toutes les conditions favorable durant ce mois sacré, et ce à travers la poursuite de la lutte contre la spéculation en gardant la même cadence tout au long de l’année et en dévoilant les spéculateurs et leurs plans à l’opinion publique.

    Cela traduit la volonté et la détermination de l’Etat à venir à bout de ce phénomène qui a sérieusement porté atteinte à l’économie nationale et affecté sérieusement le pouvoir d’achat des citoyens et démontre aussi l’attention et tout l’intérêt accordés par le chef de l’Etat à ce dossier, d’autant plus qu’il avait récemment donné des instructions concernant le pouvoir d’achat lorsqu’il avait insisté sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des produits alimentaires, notamment ceux subventionnés, tout en luttant contre la spéculation dans toutes ses formes. Il a également donné des directives pour accorder un intérêt accru à l’amélioration de la situation sociale du citoyen, en premier lieu.

    La préservation des acquis sociaux constitue l’une des priorités du projet de loi de finances 2023 qui a fait l’objet d’un examen en conseil des ministres avant d’être soumis au débat au niveau des deux chambres du parlement. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement, ceci au moment où le projet de loi de finances 2023 ne doit pas renfermer de nouveaux impôts, ni toucher sous aucune forme, la structure des prix appliqués actuellement, l’objectif étant de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les citoyens à faible et moyen revenus ne doivent pas être la catégorie la plus soumise aux impôts. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettra de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen.

    Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat.

    Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative.

    Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat , feu-t-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat. Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

    A cet égard, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait insisté sur la méthodologie et les modalités de l’action du gouvernement en matière d’élaboration des textes législatifs et règlementaires et a donné une série de directives et d’orientations aux membres de son exécutif visant à moderniser et numériser le processus normatif, à améliorer la qualité des textes juridiques, à consolider la sécurité juridique en garantissant l’accessibilité, la lisibilité, la stabilité et l’effectivité des textes et à renforcer les capacités des institutions de l’Etat en la matière. Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives.

    L’exécutif devra également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. Cette installation intervient au lendemain de la rencontre gouvernement-walis au cours de laquelle les pouvoirs publics ont affiché leur volonté à lutter contre les pratiques révolues et malsaines qui ont entravé l’esprit d’initiative et freiné la relance économique du pays pendant plusieurs longues années. Aujourd’hui, tout porte à croire que les choses vont changer et que rien ne sera plus comme avant. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République, tout en fixant les objectifs dans le cadre du processus de concrétisation de l’Etat de droit, la mise en place des règles de la gouvernance, la garantie de l’équité sociale et le rééquilibrage régional. Il a fait état d’indicateurs et de signes augurant un nouveau départ pour l’Algérie dans le domaine économique, en ce sens que pour la première fois depuis plus de deux décennies, la valeur des exportations a atteint 3,1 mds de dollars et pourra s’établir à 4, voire 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.

    L’Algérie, dira-t-il, est sur le point de réaliser un équilibre dans la balance des paiements, ce qui lui permettra de sortir du tunnel et de réaliser un nouveau départ pour l’économie du pays. Le Président Tebboune a annoncé plusieurs décisions à caractère socio-économique, dont la consolidation de l’arsenal juridique de lutte contre la corruption, tout en s’engageant à protéger les responsables intègres, précisant que cette entreprise sera confortée par un dispositif juridique spécial.

    #Algérie #Economie #Prix #Ramadan

  • Algérie. Un aboutissement de l’agriculture

    Algérie. Un aboutissement de l’agriculture

    Tags : Algérie, exportations, agriculture, légumes, fruits,

    L’Algérie a exporté quelque 70.000 tonnes de fruits et légumes en 2022. Cela a rapporté au pays la bagatelle de 63 millions de dollars. C’est peut-être insignifiant compte tenu des capacités de l’agriculture nationale. Ce chiffre renseigne également sur le manque d’assurance de nos agriculteurs, si l’on prend en compte les résultats de l’année dernière qui étaient de l’ordre de 82,4 millions de dollars. La vérité des chiffres montre donc tout le travail qu’il va falloir abattre pour parvenir à faire de l’agriculture nationale l’un des substituts aux hydrocarbures. En effet, même si son apport au PIB est de 14,2%, le secteur agricole demeure encore en besoin de dynamisme pour relever le défi de la diversification économique

    Celle-ci est, disons-le, le credo de l’exécutif et l’une des priorités souvent évoqués par le président de la République. A ce propos, justement, l’on a eu une représentation parfaite de ce souci de l’émergence dans le discours du président de la République. L’affirmation d’inverser la tendance dans la céréaliculture, en faisant passer le pays d’importateur à exportateur, émane du Président Tebboune. Il n’a d’ailleurs pas caché sa conviction d’arriver à l’ autosatisfaction en matière de blé dans les deux ou trois années prochaines.

    Il est certainement impossible d’y parvenir en restant dans le mode de fonctionnement actuel de l’agriculture. Mais avec la numérisation, la mécanisation et l’usage d’une agriculture intensive sur d’immense espace, le défi n’est pas au-delà des compétences de l’Algérie. Le président Tebboune est sans doute conscient du poids de l’échéance qu’il donne aux responsables du secteur, avec toutes ses filières. Mais il est également déterminé à faire en sorte à ce que l’agriculture nationale fasse le pas salutaire pour réaliser ce que l’ensemble de la communauté nationale attend des hommes et des femmes qui la font progresser au quotidien. Mais cette progression en dent de scie, comme l’attestent d’ailleurs les performances des filières à l’export, se doit d’être confortée par une stratégie idoine qui met en évidence les forces de notre agriculture pour la mettre effectivement sur la voie de l’émergence.

    Le chef de l’Etat ne doute aucunement des capacités du pays, des compétences dont il regorge et de la formidable opportunité qui s’annonce comme une fenêtre de tir inespérée pour le pays. Le Président Tebboune a agi en pédagogue face aux cadres de l’administration et les acteurs de l’agriculture. Il a montré la voie, les moyens de parvenir à bon port et le meilleur itinéraire à suivre. Il reste aux professionnels des filières céréalières, maraîchères, de l’élevage, de l’agro-industrie et même des ressources en eau, de bien suivre les indications du chef de l’Etat. En 2025 on reparlera de l’autosuffisance en blé comme un acquis de la République. Ce serait un aboutissement…

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    #Algérie #Agriculture #Exportations #Légumes #Fruits

  • Le Maroc a vendu plus de tomates que l’Espagne dans l’UE

    Tags : Maroc, Union Européenne, Espagne, tomates, marché européen, fruits, légumes,

    Selon un rapport du service d’information espagnol Hortoinfo, le Maroc devrait dépasser l’Espagne en tant que fournisseur de tomates dans l’UE d’ici 2022. Les Pays-Bas et l’Espagne sont les leaders des ventes de tomates sur le marché européen depuis dix ans. En 2013, elles représentaient ensemble 60 % de l’approvisionnement en tomates de l’UE. Les Pays-Bas ont ensuite vendu 861,18 millions de kilos et l’Espagne 717,86 millions de kilos.

    L’année dernière, les États membres de l’UE ont acheté 2,650 milliards de kilos de tomates pour
    4,525 milliards d’euros.

    Les Pays-Bas ont fourni 644,01 millions de kilos. Soit 217,17 millions de kilos de moins qu’en 2013 (-25,22%). La valeur de ces ventes était de 1,280 milliard d’euros et le prix moyen était de 1,99 € le kilo. En 2013, les Pays-Bas ont reçu 1,061 milliard d’euros et le prix moyen était de 1,23 € le kilo.

    Le Maroc était deuxième en 2022 avec des ventes de 558,27 millions de kilos dans l’UE. C’est 71,33 % de plus qu’en 2013.

    L’Espagne a dû laisser une place et arrive troisième avec 513,84 millions de kilos. C’est 28,42% de moins qu’en 2013. Cependant, la valeur de ces ventes a augmenté de 126,31 M€ par rapport à 2013 (+15,57%), passant de 811,36 M€ en 2013 à 937,67 M€ en 2022. Le prix moyen est passé de 1,13 € le kilo à 1,82 € le kilo.

    Source : hortoinfo.es

    #Maroc #Espagne #UE #Fruits #Légumes #Tomates

  • Maroc, 15e exportateur mondial de fruits, selon le département américain de l’Agriculture

    Tags : Maroc, agriculture, fruits, exportation,

    Les exportations de fruits du Maroc ont plus que doublé, passant de 729 millions de dollars enregistrés en 2016 à plus de 1,5 milliard de dollars en 2021, ce qui représente plus d’un tiers des exportations agricoles totales en 2021.

    Selon le dernier rapport agricole international publié par le département américain de l’Agriculture, le Royaume d’Afrique du Nord est devenu le 60e exportateur mondial de fruits en valeur grâce à des gains substantiels en baies (myrtilles, framboises et fraises), qui représentent désormais 2016 pc de croissance des exportations de fruits depuis XNUMX.

    L’augmentation des exportations de fruits a été facilitée par les récents investissements dans les infrastructures de transport. Le Maroc possède le plus grand port à conteneurs de la Méditerranée et des investissements ont également été réalisés dans la construction d’un nouveau port en eau profonde dans la ville sahraouie marocaine de Dakhla, qui devrait être opérationnel en 2027.

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    #Maroc #Fruits #Exportation



  • Le Maroc exportera jusqu’à 63 000 tonnes d’agrumes

    Le Maroc exportera jusqu’à 63 000 tonnes d’agrumes – Etats-Unis, agrumes, fruits, légumes, exportation,

    Selon le Département américain de l’agriculture (USDA), le Maroc exportera environ 630 000 tonnes d’agrumes au cours de la saison 2021/22, soit 10 % de plus que la saison précédente.

    L’USDA indique que les exportations d’oranges devraient augmenter de 20%, atteignant environ 120 000 tonnes. L’exportation de mandarines augmentera de 7,4% à quelque 500 000 tonnes et le volume d’exportation de citrons restera le même que celui de l’année dernière à environ 10 000 tonnes, selon les estimations de l’USDA.

    Grâce à des conditions climatiques favorables, le rendement total d’agrumes devrait augmenter de 12% par an et atteindra à terme 2,55 millions de tonnes en 2021/2022. De plus, une superficie de 129 350 hectares devrait être plantée dans ce cadre.

    La culture des agrumes au Maroc est principalement concentrée dans les régions du Souss Massa, du Gharb et de la Moulouya. Le Maroc exporte principalement les agrumes vers la Russie, l’Europe et le Canada.

    Source : agenceecofin.com

    AGF, 22 déc. 2021

    #Maroc #Agrumes #Exportations #EtatsUnis

  • Des grenades marocaines d’un kilo chacune

    Tags: Maroc, grenades, fruits, légumes, AGF – Des grenades marocaines d’un kilo chacune

    Mohammed Arab, Ibrahim Nieuwegein :
    « Nous avons des grenades marocaines d’un kilo chacune ».
    Tholen – Des meules de grenades du Maroc sont actuellement proposées au Groothandel Ibrahim Nieuwegein. « Nous les recevons depuis un certain temps déjà et grâce à cela, nous disposons d’un produit exclusif en interne, car nous faisons partie du groupe restreint d’importateurs qui ont ces grenades dans leur assortiment », nous dit Mohammed Arab.

    L’entreprise familiale gère depuis 1998 un commerce combiné d’AGF et de viande en gros. « Nous avons commencé à importer les grenades marocaines en 2019. La culture au Maroc n’est pas encore très importante, elles sont principalement cultivées autour de la ville de Guercif, mais nous nous approvisionnons maintenant à Berkane, qui est principalement connue pour sa culture de mandarines. »

    « Avec ces grenades, nous pouvons bien nous distinguer sur le marché. Elles sont de la variété bien connue des Mollar, mais elles sont plus douces que les espagnoles et nous avons aussi beaucoup de grandes tailles disponibles (taille 12). Certaines grenades pèsent plus d’un kilo chacune », dit Ibrahim avec enthousiasme. « Les prix sont pour les grands formats autour de 14/15 euros par boîte et pour les petits formats entre 10 et 12,50 euros. »

    Ibrahim Nieuwegein vend les grenades marocaines principalement à des magasins et à des commerçants de marché aux Pays-Bas et en Belgique. « Nous vendons un wagon complet par semaine. À partir d’octobre, la demande de grenades est toujours plus forte. Les gens recherchent vraiment des fruits de saison », conclut Mohammed.

    AGF.NL, 11/11/2021

    #Maroc #Fruits #Légumes #AGF #Grenades

  • Le Maroc à l’assaut du marché britannique des produits frais

    Maroc, produits frais, fruits, légumes, Royaume Uni, Grande-Bretagne, #Maroc, #UK, #GB #Fruits, #Légumes,

    Le Maroc a annoncé qu’il se lance dans l’offre de produits frais au Royaume-Uni grâce à une nouvelle gamme de produits marocains spécifiques aux besoins du marché britannique, des relations commerciales directes entre les opérateurs, de nouvelles lignes logistiques et une nouvelle situation concurrentielle vis-à-vis des producteurs continentaux.

    Le Royaume-Uni a longtemps été un importateur majeur de fruits et légumes frais et maintenant, le Royaume-Uni ne faisant plus partie de l’Union européenne, les accords commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni ont ouvert un environnement complètement nouveau, prêt à être cueilli – et le Maroc est prêt à saisir cette opportunité.

    Cette annonce fait suite au lancement de la première campagne d’exportation de produits agricoles et de produits de la mer du Maroc au Royaume-Uni – FromMoroccoToUK – qui s’appuie sur les relations de longue date existant entre les deux pays pour positionner le Maroc comme une alternative commerciale fiable et crédible pour les produits frais et durables.

    Alors que les fruits et légumes frais marocains ne sont pas une nouveauté pour le commerce des produits frais au Royaume-Uni – agrumes, myrtilles, tomates et autres sont déjà disponibles dans les supermarchés – le Maroc a considérablement modernisé son agriculture et son industrie alimentaire au cours de la dernière décennie, renforçant les opportunités qui viennent de l’ouverture du marché britannique, post-Brexit.

    Jusqu’à présent, le Maroc était limité par un accord commercial avec l’UE. Maintenant, en élargissant les quotas de quantités et la capacité de les produire en totale conformité avec les spécificités du marché britannique, le Maroc est devenu un nouvel acteur important sur le marché international des produits frais.

    Ceci, couplé à une nouvelle route maritime reliant Tanger à Poole – qui réduit les temps de transport de six à trois jours – peut garantir la fraîcheur des produits et leur disponibilité dans les rayons des marchés et supermarchés du Royaume-Uni.

    « Au-delà des prix particulièrement compétitifs, l’offre marocaine est avant tout une offre de qualité qui répond aux exigences des distributeurs et de la population britannique, notamment en matière de production durable », a déclaré El Mehdi El Alami, directeur de la promotion et du développement de Morocco FoodEx.

     » Nous sommes convaincus de disposer de produits de haute qualité qui sont non seulement conformes aux règles administratives du Royaume-Uni mais qui correspondent également aux attentes de clients exigeants « .

    « Notre capacité de production s’améliore d’année en année, notre chaîne d’approvisionnement est fiable et transparente, et nos prix sont équitables. Le Maroc est prêt à concurrencer les autres pays de manière équitable et transparente – faisant du Maroc une alternative commerciale crédible et fiable pour les entreprises britanniques. »

     Food & Drink International, 18/10/2021

  • Algérie : 5 fruits et légumes par jour

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    Les procès des dignitaires de l’ancien régime se poursuivent…Melzi, Hamel, Louh , Said bouteflika Houda Feraoun, ont défilé ces derniers jours devant les juges, mais cette fois-ci, sans intéresser personne, ni passionner les foules.

    En tous cas l’indifférence est maîtresse des lieux et des âmes.

    La cité, d’habitude bouillonnante de zèle oratoire de ses habitants, est figée comme la calotte polaire. Comme si le cœur n’est plus à ça . Ou la tête branchée ailleurs.

    La mécanique de l’âme est occupée par la cherté de la vie, disent les commentateurs du café du commerce. Elle se fiche de combien d’années peuvent écoper les ex maîtres du pays.

    La vie, la vie de tous les jours, celle qui nous fait dessiner continuellement des plans sur la comète , réduite au ventre ! Quel malheur, dit un quinqua dérouté par cette impasse des porte-feuilles perdus dans la spirale inflationniste.

    Ce n’est plus combien ça coûte, mais combien ça croute…tant c’est dur pour joindre les deux bouts…de tout.

    Manger 5 fruits et légumes par jour , dit une recommandation de l’organisation mondiale de la santé.

    La belle idée ! 5 fruits et légumes : Presque une entrée en effraction dans un porte-monnaie incapable de copiner avec nos besoins , nos envies et encore moins avec notre désolé réfrigérateur.

    Exit la table bien garnie et les bedons repus. Voici venu le temps des privations, de l’achat fragmenté, de l’œuf en solo , de l’oignon doublé , de quatre pommes de terre et d’un bout d’escalope clandestin.

    Odyssée des paniers creux et des envies ravalées…La gourmandise a mit les voiles, dirait Meskoud.

    Virée dans un marché d’un quartier populaire : les prix cognent et blessent comme des couperets…C’est un tableau nature morte, représentant un carnage alimentaire coloré, qu’aurait aimé peindre Cézanne himself.

    Le trop-plein des désillusions face au trop-vide du couffin…ne pouvaient laisser les âmes s’intéresser aux procès à répétition des ex maîtres du pays. Qui certainement mangent mieux en prison que le peuple…vivant dehors, dit un quidam.

    Bien manger est le début du bonheur, dit le proverbe. Pas dans la toujours Numidie algérienne et son secteur commercial dévasté.

    La Nation, 13/10/2021

  • Espagne: Réactions à la décision du TJUE sur les importations marocaines

    Maroc, Union Européenne, UE, fruits, légumes, importations, Sahara Occidental, #Maroc, #SaharaOccidental, #TJUE,

    Avant-hier, la Cour européenne de justice a renvoyé l’Union européenne et le Maroc à la table des négociations concernant les accords commerciaux agricoles entre l’UE et le Maroc. La Cour a jugé que le Sahara occidental en était exclu à tort.

    En Espagne, qui s’oppose farouchement à la concurrence des importations en provenance du Maroc, l’organisation de producteurs Fepex a réagi à la nouvelle.

    « L’accord agricole avec le Maroc et sa révision visant à étendre les avantages tarifaires pour les produits agricoles inclus dans l’accord d’association avec le Maroc au Sahara occidental en 2019 ont un impact direct sur la culture espagnole des fruits et légumes, car les mêmes produits sont proposés les mêmes mois, mais les conditions de concurrence ne sont pas les mêmes », a déclaré l’organisation dans une réaction.

    Si la substance de l’arrêt annoncé avant-hier est confirmée, la Fepex suppose que les fruits et légumes du Sahara occidental, qui, du moins selon les Espagnols, représentent une part croissante des exportations marocaines vers l’UE, seront considérés comme provenant d’un pays tiers et ne pourront donc pas prétendre aux concessions applicables aux produits marocains, comme le prévoit l’accord d’association UE-Maroc.

    La Fepex estime également que les exportations marocaines de fruits et légumes doivent respecter les dispositions de l’accord, notamment l’application effective du régime des prix d’entrée.

    « En outre, la Commission européenne doit appliquer les clauses de coopération et de sauvegarde, étant donné le grave préjudice subi par les produits européens en raison de l’écart entre les coûts de main-d’œuvre et les normes de culture de l’UE, d’une part, et le Maroc, d’autre part. »

    GroentenNieuws.nl, 1 Oct 2021

  • Flambée des prix de fruits et légumes: L’UGCAA craint le pire

    Flambée des prix de fruits et légumes: L’UGCAA craint le pire

    Algérie, prix, fruits, légumes, inflation, #Algérie,

    La flambée des prix, sans précédent, s’est emparée depuis déjà un bon bout de temps et ne semble pas connaître de répit, donnant le tournis aux ménagères. Une hausse des prix qui affaiblit davantage le pouvoir d’achat des Algériens, confrontés à une inflation galopante.

    L’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCAA) s’attend dans les prochains jours, à ce que cette tendance haussière s’accentue. Remettant en cause la politique du « bricolage » menée par le département de Kamel Rezig. Une simple virée au niveau de

    quelques marchés confirme ce constat. Sur les étals des marchés, la carotte est proposée à 120 dinars, la tomate à 130 dinars et la courgette à 150 dinars. Le poivron, le piment et la laitue s’accordent sur le même prix de 200 dinars. Le kilo de haricot vert est cédé entre 200 et 250 dinars. La pomme de terre a carrément pris des ailes, son prix oscille entre 95 et 100 dinars. À ce rythme, le tubercule risque de reproduire l’épisode du mois de Ramadhan dernier, durant lequel son prix avait atteint 150 dinars le kilogramme. La hausse des prix ne s’est pas limitée aux légumes. Elle a également affecté les fruits dont les prix sont déjà exagérés en temps normal. Sur les étals des marchés et des épiceries, le prix du raisin oscille entre 250 et 400 dinars le kilogramme. La figue est affichée entre 300 et 350 dinars, la pomme entre 200 et 300 dinars et la poire entre 250 et 450 dinars. La banane, elle, est cédée à 290 dinars.

    Face à cette situation, les pères de famille ne savent plus à quel ciel se vouer. Ils affichent unanimement leur mécontentement face à ces pratiques d’un autre temps. Devant la cherté de ces produits qui ne sont même pas à la portée ni des bourses moyennes, encore moins de celles dela couche démunie, les consommateur optent pour un système « D », une autre option d’achat sans pour autant affecter leurs portefeuilles.

    Une situation qui en dit trop sur la « survie » des citoyens à faible revenus et surtout dans un contexte où les inégalités se creusent, où l’individualisme, renforcé par l’insécurité d’existence.

    Tout le monde s’interroge où sont passés les pouvoirs publics ? Ne répondant à aucune logique du marché, ces hausses de prix trouvent toujours des justificatifs auprès des responsables et surtout des marchands. Pour l’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCAA), « ce sont les marchands informels qui provoquent la hausse des prix de ces produits », assure son secrétaire général et porteparole, Hazab Benchohra, avant de préciser que 60% des commerçants exerçant actuellement sont illicites.

    Benchohra, dénonce à cet effet, les « réactions » du département du commerce qui, selon lui, s’attaque au maillon faible de la chaîne au lieu de se concentrer sur l’origine du mal. « On s’en prend aux commerçants de détail et on leur exige la facture, alors que la facturation doit être généralisée à tous les niveaux, à commencer par le tout premier maillon de la chaîne pas au tout dernier », explique-t-il.

    Par : IDIR AMMOUR

    Le Midi libre, 28/09/2021