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  • Meloni appelle à une approche « pragmatique » du FMI pour le sauvetage de la Tunisie

    Meloni appelle à une approche « pragmatique » du FMI pour le sauvetage de la Tunisie

    Topics : Giorgia Meloni, FMI, Tunisie, migration, G7,

    Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a déclaré que le Fonds monétaire international devrait adopter une approche « pragmatique » pour un plan de sauvetage de la Tunisie , dans des commentaires adressés à d’autres dirigeants du G7 au Japon.

    Le pays d’Afrique du Nord a conclu un accord de principe avec le FMI en octobre pour près de 2 milliards de dollars afin de consolider son économie en difficulté , mais les discussions sont depuis au point mort.

    Meloni et d’autres dirigeants européens craignent que l’effondrement économique en Tunisie n’augmente le flux de migrants vers les côtes européennes.

    Le FMI fait pression pour des réformes économiques sur lesquelles le gouvernement du président tunisien Kais Saied a refusé de s’engager.

    Mais Rome a exhorté l’organisation à approuver un premier plan de sauvetage inconditionnel.

    « La Tunisie est dans une situation très difficile, avec une fragilité politique évidente et un risque de défaut financier imminent », a déclaré Meloni à ses homologues du Groupe des Sept lors de pourparlers à Hiroshima, ont indiqué des sources italiennes.

    « Le FMI a une certaine rigidité autour du fait qu’il n’a pas obtenu les engagements nécessaires du président Kais Saied… Je pense que leur approche doit être pragmatique, car sinon nous risquons d’aggraver des situations déjà compromises. »

    En marge du sommet d’Hiroshima, Meloni a également rencontré la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, ainsi que la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour discuter de l’immigration « et de la Tunisie en particulier », ont indiqué les sources.

    Le FMI a appelé à une législation pour restructurer plus de 100 entreprises publiques, qui détiennent des monopoles sur de nombreux pans de l’économie tunisienne et, dans de nombreux cas, sont lourdement endettées.

    Mais les pourparlers sur l’accord sont au point mort, Saied ne s’engageant pas à restructurer les organismes publics et à lever les subventions sur les produits de base.

    La France a également déclaré qu’elle considérait la finalisation de l’accord comme une priorité.

    #Tunisie #Migration #Italie #G7

  • G7-BRICS : un duel indirect en terrain africain à l’approche du sommet de Hiroshima

    Topics : Japon, G7, BRICS, Union Africaine,

    Une semaine après l’annonce d’une tournée de son Premier ministre, Fumio Kishida, qui le conduira à la fin du mois d’avril courant en Afrique, le Japon vient d’annoncer la couleur quant à sa volonté d’exploiter l’opportunité du prochain sommet du G7 qu’il abritera pour lancer ce qui s’apparente à un duel indirect avec le groupe des BRICS sur le terrain africain.

    En effet, le Japon, qui assure actuellement la présidence tournante du groupe des pays les plus industrialisés de la planète qu’il partage avec l’Allemagne, le Canada, les Etats Unis, la France, l’Italie et le Royaume Uni, vient d’annoncer ce mardi sa décision d’inviter l’Union Africaine pour représenter le continent dans son ensemble à la prochaine session du sommet du G7, prévu les 20 et 21 mai prochain dans la région nippone de Hiroshima, mais il en exclut l’Afrique du Sud qui, pourtant, a l’habitude d’être conviée aux sommets de ce groupe ces dernières années.

    En 2021, lors du sommet qui s’est tenu en France, en plus de l’Afrique du Sud,  d’autres pays africains, à savoir le Sénégal, le Burkina Faso, le Rwanda et l’Egypte, y ont été conviés.

    «Le gouvernement japonais, qui accueillera le sommet du G7, a décidé d’inviter l’Union africaine plutôt que des pays africains séparément. Par conséquent, le président des Comores, qui assure actuellement la présidence de l’UA, participera au Sommet du G7 et pas l’Afrique du Sud», vient d’annoncer ce mardi le gouvernement nippon dans une déclaration reprise par la presse.

    Le Japon, depuis quelques années, œuvre certes en faveur du développement en Afrique, comme cela a été le cas en 2022, lors du 8ème forum afro-japonais sur le développement en Afrique (Ticad) à Tunis, où Tokyo a décidé la mobilisation de 30 milliards de dollars sur trois ans pour des investissements dans le continent, ou son appel en décembre dernier pour octroyer un siège permanent à l’UA au sein du G20, estimant que «l’Afrique est sous représentée au sein des organes de gouvernance mondiale, malgré son poids économique et démographique» sur l’échiquier mondial.

    L’ordre économique mondial remis en cause

    Néanmoins, la démarche de Tokyo à quelques semaines du sommet de G7 laisse exprimer une volonté à attirer le continent africain vers des sphères autres que celles qui se démarquent de l’hégémonie qu’exerce le monde occidental sur l’économie mondiale, comme c’est le cas du groupe des BRICS, regroupant actuellement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud et qui milite pour la sortie du monde de la logique unipolaire qu’imposent des puissances comme celles qui se regroupent à juste titre au sein du G7.

    L’appartenance de l’Afrique du Sud aux BRICS ne peut donc ne pas être un mobile de son exclusion par le gouvernement japonais du prochain sommet du G7, d’autant plus qu’au sein de ce groupe (BRICS), ses principaux rivaux asiatiques, qui sont la Chine et l’Inde, jouent des rôles actifs.

    En perspective du sommet du G7, le Premier ministre japonais effectuera donc dès la semaine prochaine une tournée en Afrique qui le conduira en Egypte, au Ghana, au Kenya et au Mozambique. Ainsi, outre l’Afrique du Sud, sont aussi exclus de ce périple africain de Fumio Kishida des pays comme l’Algérie ou le Nigéria, qui, avec l’Afrique du Sud, forment pourtant ce que d’aucuns qualifient de locomotive de l’économie du continent. Mais ces pays sont aussi candidats à l’adhésion au groupe des BRICS.

    En dépassant d’ores et déjà le G7 en matière de participation au PIB mondial, avec respectivement 31,5% contre 30,07 en 2020, les BRICS sont perçues dans le monde industrialisé comme une force de changement en devenir remettant en cause l’ordre mondial actuel.

    Lors de sa visite en Chine, la semaine dernière, le président brésilien, Lula Da Silva, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont remis en cause l’utilisation du dollar américain dans les transactions commerciales et décidé de recourir désormais au règlement de leurs échanges bilatéraux dans leurs monnaies nationales. Cette option qui vise à se passer du dollar américain a déjà été évoquée comme un des objectifs clé des BRICS, dont le Brésil et la Chine font partie.


    DZ Entreprise, 18/04/2023

    #BRICS #G7 #Japon #Union_Africaine

  • L’économie mondiale s’emballe, les Etats aussi

    L’économie mondiale s’emballe, les Etats aussi

    Topics : G7, OPEP, G20, COP27, Ukraine, Russie, ONU, réformes,

    La chronique d’Anouar El Andaloussi

    La crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont montré les vulnérabilités du système économique mondial. Au cours de cette année, les sommets se succèdent, mais les incertitudes sur l’avenir s’agrandissent. La réunion du G7, puis celle de l’OPEP, puis plus proche de nous, le sommet de la ligue arabe, le sommet de la COP27 et le G20 sans compter les rencontres régionales. On a beaucoup parlé de l’état des lieux et de l’urgence d’agir, mais on n’a défini ni les plans d’action, ni surtout les moyens à mobiliser immédiatement.
    Pendant ces débats, les économies mondiales s’enlisent dans des problèmes sérieux comme l’approvisionnement en matières premières pour les uns et en produits alimentaires pour les autres. L’endettement des Etats, soit par la création monétaire, soit par emprunts sur les marchés financiers, risquent de créer une crise grave.

    Déjà que l’inflation est devenue mondiale et c’est la première fois que la quasi-totalité des pays est touchée depuis très longtemps. Des pays vont connaître une récession cette année. Les crises économiques ont toujours existé, aujourd’hui c’est la propagation de la crise d’un pays ou d’une région vers le monde entier de manière rapide qui est inquiétante. Le libre-échange a apporté beaucoup au développement économique du monde, mais en même temps il a rendu l’interdépendance des économies un facteur de vulnérabilité pour les faibles. En un mot, les relations économiques se sont mondialisées mais la gouvernance politique et même monétaire est restée nationale.

    La mondialisation et le libre-échange c’est bien quand l’économie est en bonne santé, mais deviennent néfastes qu’on la crise s’installe. L’aisance et la prospérité économiques sont plus ou moins partagées, mais la crise est supportée par chacun et on revient au patriotisme, au protectionnisme et même au souverainisme économique, qui sont tous des postures anti-mondialisation et anti-libre échange. Le cas de l’environnement est exemplaire : chacun pollue à sa manière mais tout le monde subit les effets négatifs, celui qui pollue subit la même chose que celui qui ne pollue pas ou peu. On peut faire, à peu près, le même raisonnement pour les monnaies de transactions internationales.

    La mondialisation n’est pas achevée tant que la gouvernance mondiale de la régulation et de la gestion des biens communs n’est pas réglée. Face à l’économie mondiale, il faut une gouvernance mondiale. Le système des Nations Unies (autour de l’ONU) n’est plus apte à jouer ce rôle de gouvernance mondiale, il a été créé dans d’autres circonstances et pour d’autres objectifs.

    Aujourd’hui il n’est plus en mesure de réguler l’économie mondiale et encore moins de définir les biens communs, les externalités collectives et les responsabilités éthiques. La réforme du système des Nations Unis élargi (ONU et ses agences, FMI, BM, OMS, OMC…) doit être la priorité absolue des dirigeants du monde, sinon la guerre seule pourra arbitrer les divergences, les différends autour des intérêts nationaux et des égoïsmes culturels bien installés. Pourtant le système actuel autour des institutions onusiennes et celles de Bretton-Woods a été élaboré à la fin de la 2e guerre mondiale pour éviter les guerres dans l’avenir, il a tenu 77 ans, c’est l’espérance de vie d’un homme en Algérie. Pour reprendre une idée de Pascal Boniface sur le G20 et qui peut être généralisée à tous les sommets et fora : « G20 : Directoire mondial ou Forum inutile ».

    La Nation, 20/11/2022

    #Ukraine #Russie #Crise

  • L’Algérie demande à rejoindre les BRICS : Quelle est la suite ?

    L’Algérie demande à rejoindre les BRICS : Quelle est la suite ?

    Tags : Algérie, BRICS, G7, Russie,OPEP, dollar,

    L’annonce faite par l’envoyée spéciale du ministère des affaires étrangères pour les partenariats internationaux, Leila Zerrouki, semble modifier la position traditionnelle de non-alignement du pays.


    La semaine dernière, l’Algérie a officiellement présenté sa demande d’adhésion aux BRICS. Le groupe économique des BRICS comprend actuellement la Russie, le Brésil, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

    L’annonce faite par l’envoyée spéciale du ministère des affaires étrangères pour les partenariats internationaux, Leila Zerrouki, n’est pas une surprise. Des signes clairs d’intérêt de l’Algérie pour le groupe économique des BRICS sont apparus depuis juin dernier.

    Bien que juste avant cela, le président algérien Tebboune ait confirmé que : « Notre politique est le non-alignement et nous n’allons pas y renoncer » et le pays maintient une position équidistante de l’Ukraine et de la Russie depuis le début de la guerre si le pays rejoint les BRICS les choses pourraient changer.

    En juin, lors du sommet en ligne des BRICS, le président algérien était en fait le premier invité à prendre la parole. Si l’on considère que d’autres pays comme l’Iran, l’Egypte, l’Arabie Saoudite et l’Argentine étaient sous les feux de la rampe pour avoir exprimé leur intérêt à rejoindre le groupe économique, c’était une sacrée reconnaissance.

    Quand l’Algérie rejoindra-t-elle les BRICS ?

    La soumission de la demande d’adhésion aux BRICS n’est que la première de nombreuses étapes pour l’Algérie. Bien que le ministre russe des affaires étrangères et l’ambassadeur russe dans le pays aient déclaré qu’ils n’étaient pas opposés à l’adhésion de l’Algérie aux BRICS, l’ambition de l’Algérie pourrait se heurter à un obstacle très prochainement.

    Étant donné que plusieurs pays ont exprimé leur intérêt pour l’adhésion aux BRICS, les dirigeants des membres actuels cherchent à mettre en œuvre une nouvelle procédure pour accepter de nouveaux pays. Parmi les candidats notables figurent actuellement l’Égypte, l’Arabie saoudite, l’Iran, la Turquie, l’Indonésie et l’Argentine.

    Il est fort probable que les pays des BRICS soient ouverts à l’ajout de nouveaux membres et qu’ils lancent le nouveau groupe économique « BRICS+ ». Ce groupe économique sera très puissant, avec un PIB supérieur de 30 % à celui des États-Unis.

    BRICS+ vs G7 – Les BRICS pourraient-ils dédollariser le système financier mondial ?

    La demande d’adhésion de l’Algérie aux BRICS est un parfait exemple de l’expansion mondiale des BRICS. Il y a cependant d’autres éléments à prendre en compte dans un éventuel passage des BRICS aux BRICS+.

    Les membres des BRICS – ainsi que de nombreux pays en développement – ne sont pas satisfaits de l’ordre mondial actuel centré sur l’Occident. Bien qu’il faille un certain temps avant que ces économies puissent se développer et avoir le même pouvoir que les pays du G7, elles pourraient déjà commencer à prendre des mesures pour retirer une partie de ce pouvoir économique aux membres du G7.

    L’un des moyens les plus efficaces d’y parvenir serait de dédollariser le système financier mondial. Si les pays BRICS+ et leurs partenaires refusent de payer le pétrole ou d’autres produits de base en dollars, certains changements pourraient se produire. Étant donné que les membres potentiels des BRICS+ représentent plus de la moitié de la population mondiale et plus de 50 % de la croissance économique mondiale, cela pourrait se produire.

    Comment les pays du G7 réagiraient-ils à cela ?

    Malheureusement, il semble que les membres du G7 ne soient pas intéressés par l’accueil de dirigeants de pays en développement lors de leurs réunions, et par la création de nouveaux partenariats économiques. Alors que les membres des BRICS le font.

    Cela pourrait avoir un impact très négatif à long terme sur les membres du G7 et les pays des BRICS pourraient prendre le leadership mondial.

    La décision de l’Algérie d’adhérer aux BRICS est-elle un signe de plus que ce changement de leadership mondial va se produire ?

    Impakter, 14/11/2022

    #Algérie #BRICS #OPEP

  • L’économie de guerre ne peut que tuer la mondialisation

    L’économie de guerre ne peut que tuer la mondialisation

    Guerre, économie de guerre, mondialisation, G7, BRICS, Occident, Russie, Chine, commerce,

    Le président Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots et a d’emblée lancé à propos de la guerre russo-ukrainienne « Nous sommes entrés en économie de guerre ». Parole certainement pesée et généralement utilisée pour faire accepter des sacrifices en invoquant de grandes valeurs comme le prix de la liberté. C’est vrai que la période hivernale s’annonce périlleuse entre menaces sur le pouvoir d’achat, pénuries d’énergies et ralentissement de la croissance, et pas seulement chez nous en Europe mais largement au-delà.

    Certes, on était habitués à l’usage réitéré et opportuniste de la formule – François Hollande nous avait également informés que nous étions en guerre contre la Syrie – mais cette fois-ci l’auteur de ces propos veut nous signifier quelque chose de bien plus profond. C’est la logique sur laquelle l’économie mondiale fonctionnait depuis bientôt cinquante ans qui vient de basculer sur autre chose dont il peine ou n’ose d’ailleurs à définir les contours.

    Car c’est un modèle de l’économie mondialisée heureuse adossée à beaucoup de croyances avec lequel on est obligés ou invités à prendre aujourd’hui nos distances. Deux transformations technologiques majeures allaient en créer les conditions permissives : la révolution numérique indispensable à la finance mondiale et à la circulation de l’information, et l’abaissement massif des coût de transport des marchandises. Depuis la fin des « trente glorieuse » nous étions entrés dans une mondialisation libérale partout vantée pour les avantages qu’elle procurerait à ceux qui accepteraient d’y participer. Les plus honnêtes reconnaissaient que dans cette nouvelle interdépendance généralisée certains seraient peut être plus dépendants que d’autres et que les bénéfices ne seraient peut être pas pour tous et qu’il conviendrait d’imaginer des mécanismes amortissants les chocs qu’elle ne manquerait pas de provoquer.

    Fondamentalement ce modèle mondialiste permit au capital d’organiser la mise en concurrence des travailleurs, de se jouer des frontières, de s’exciper des acquis sociaux en allant faire ailleurs ce qui devenait interdit chez soi. La déflation salariale s’obtint par la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle du monde en rapprochant capital et bas salaires que ce soit à coups de délocalisations ou par l’accompagnement de flux migratoires. Ainsi fut mis fin à un compromis implicite qui régnait sur un territoire donné entre travail et capital et qui faisait en sorte que la grosse firme puisse écouler la marchandise produite auprès de consommateurs disposant d’un pouvoir d’achat suffisant. Dès lors que l’horizon devenait planétaire, la firme multinationale pouvait s’émanciper du contexte social car seul comptait son chiffre d’affaires. Et s’il pouvait être réalisé à l’export, alors qu’importait la fermeture des bassins d’emplois et la montée du chômage. Le chiffre d’affaires devenant mondial on pouvait dégrader l’emploi, casser des secteurs d’activités, démanteler des territoires. Il s’agissait de penser mondial et pour ce faire remodeler les réalités nationales en alléguant une soi-disant contrainte externe. L’attractivité – c’est-à-dire l’abandon des acquis sociaux, la fin des normes fiscales et environnementales – devint l’horizon partout proposé.

    Précédée de la crise monétaire asiatique, la crise des subprimes émergeant au cœur de la finance mondiale allait irradier le continent européen puis l’ensemble du monde. La pandémie du Covid ébranla encore plus le système. En réalité depuis 2015 le processus de mondialisation s’est ramolli, les rythmes du commerce extérieur ne caracolant plus en tête devant celui du PIB mondial.

    Cette mondialisation était vantée pour les vertus supposées du « doux commerce ». Elle devait réduire les inégalités, garantir la croissance, la prospérité, la paix et la sécurité. L’interdépendance croissante et l’intégration à l’économie mondiale devaient contribuer à assurer tous ces succès et même, cerise sur le gâteau, promouvoir la démocratie et faire reculer les tentations nationalistes. La certitude s’était répandue, surtout depuis l’effondrement du monde soviétique, que ce processus ne pouvait être conduit que par le monde occidental. Avec le recul, on ne peut qu’être consternés de l’adhésion durable de la plupart de nos élites économiques ou politiques à ces croyances et à leur obstination devant les désaveux apportés jour après jour par la réalité des faits.

    Car non seulement les vertus attendues ne se sont pas réalisées, mais plusieurs changements structurels sont advenus sans qu’on y prête une attention suffisante. Tout d’abord le poids des pays occidentaux dans l’économie mondiale s’est affaibli au fur à mesure que la mondialisation progressait. Cette perte d’influence s’est traduite pour les pays du G-7 par un passage de 50 % à 31 % du PIB mondial des années 80 à aujourd’hui. Ce sont les pays non-occidentaux notamment les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui en bénéficièrent, en particulier la Chine dès que son adhésion à l’OMC en 2001 lui permit de devenir un acteur économique majeur à même d’entretenir des relations avec tous les continents, y compris les États-Unis.

    Dans le même temps le monde devenait un territoire de jeu pour les firmes multinationales se jouant des frontières et redéployant ses segments d’activités au gré des avantages procurés par l’attractivité poussant maints pays à offrir des « avantages » sociaux, fiscaux ou environnementaux. Des chaînes de valeurs se sont délocalisées et articulées entre elles formant un vaste réseau où chacun dépendait des autres avec la caractéristiques de travailler à flux tendus sans stock et s’exposant ainsi à tout choc ou toute rupture d’approvisionnement. Car tout flux peut se transformer en arme redoutable. Les interdépendances auparavant louées se sont transformées en sources de vulnérabilité. C’est sur ce constat que s’appuient les sanctions qui depuis une quarantaine d’années ont été utilisées dans
    différents domaines avec les fortunes diverses que l’on sait.

    C’est dans ce contexte que la guerre russo-ukrainienne s’installe. Très vite les sanctions occidentales vont révéler les caractéristiques de cette longue évolution de l’économie mondiale, déjà entrevues à l’occasion de la crise du Covid et de la présidence Trump, et qui se ramènent à un enchevêtrement de flux et à une bipolarisation qui se met en place entre zones d’influence occidentale ou chinoise.

    Ainsi au-delà de ses aspects militaires la guerre, partie pour durer, se mondialise à travers ses aspects économiques. De même que l’agression russe a ressoudé les pays occidentaux et renforcé l’Otan, la politique des sanctions à l’égard de la Russie a révélé que l’Occident avait perdu la maîtrise de la mondialisation et n’avait plus les moyens de « cornériser » son adversaire qui pouvait s’appuyer sur le neutralité bienveillante des Grands du tiers-monde pas mécontents de montrer la force de leur autonomie ou leurs ressentiments longtemps contenus. Ainsi le multi-alignement – qui part avant tout de la défense de ses intérêts nationaux –succède au non-alignement. À l’occasion de la récente assemblée générale des Nations unies on assista à un assaut d’efforts pour casser cette alliance de fait qui avait eu pour effet d’isoler le monde occidental dans sa politique de sanctions et plus encore de déboussoler ses opinions publiques inquiètes du sort qui les attendait.

    Le monde se refaçonne. La mondialisation moins dynamique se désoccidentalise, s’organise de plus en plus vers des blocs antagoniques et ramène sur le devant de la scène de vieux conflits historiques qui avaient opposés Nord et Sud. Dans le même temps le fractionnement des chaînes de valeurs atteint ses limites au-delà desquelles la résilience de la production n’est plus assurée. L’approche libre-échangiste ou la recherche de l’ouverture reculent faisant place à un intérêt marqué pour la protection et la sécurité au détriment de l’avantage immédiat du meilleur coût. La dimension géopolitique imprègne les choix des partenaires commerciaux.

    Partout on parle de souveraineté économique et d’autonomie stratégique. La recherche de la sécurité des approvisionnements peut primer désormais sur la recherche d’une production au moindre coût. La globalisation « low cost » a vécu. L’économie de guerre annonce tout cela.

    Recherches internationales, septembre 2022

    #Occident #Economie #Guerre #Mondialisation #Russie #Chine #G7 #BRICS #Macron

  • Le pétrole face au «coup» du G7

    Le pétrole face au «coup» du G7

    Pétrole, G7, gazoduc Nord Stream, Russie, Union Européenne,

    Les pays du G7 ont visé, ce vendredi 3 septembre, la manne énergétique de la Russie en convenant de plafonner le prix de son pétrole, provoquant une réaction de Moscou qui a fait trembler les Européens, en annonçant que le gazoduc Nord Stream serait totalement arrêté jusqu’à la réparation d’une turbine. Le plafonnement du prix du pétrole exporté par la Russie est un mécanisme inédit aux effets incertains dont des analystes préviennent qu’il pourrait se retourner contre ses concepteurs. Le dispositif est inédit. Des systèmes ont déjà été élaborés pour empêcher une nation d’exporter, comme c’est le cas pour l’Iran ou le Venezuela actuellement, ou limiter ses échanges, comme l’Irak dans le cadre du programme «pétrole contre nourriture» (1995-2003), mais jamais la communauté internationale n’a encore imposé un prix différencié à un pays, d’après «Capital».

    «Aujourd’hui, le G7 a franchi une étape essentielle dans la réalisation de notre double objectif, à savoir exercer une pression à la baisse sur les prix mondiaux de l’énergie, tout en privant Vladimir Poutine de revenus pour financer sa guerre brutale en Ukraine», s’est empressé de déclarer la Secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen. Depuis le début du conflit, Moscou aurait engrangé 74 milliards de dollars grâce à ses ventes de pétrole, selon l’Institut international de la finance, comme le rapporte le Monde.

    Pour l’heure, les modalités d’application d’un tel dispositif n’ont pas été dévoilées. «Le plafond des prix sera fixé à un niveau basé sur une série de données techniques et sera décidé par l’ensemble de la coalition avant sa mise en œuvre», ont annoncé les sept pays. Ils ont néanmoins confirmé leur volonté d’interdire aux compagnies d’assurance et de réassurance de couvrir le transport maritime de pétrole russe si ce dernier est acheté à un prix inférieur ou égal à celui «déterminé par la large coalition de pays adhérant au plafonnement de prix ou le mettant en œuvre», reprend «Le Monde».

    Pour que le plafonnement devienne réalité, il faut que la Russie s’y plie et continue d’exporter vers des pays qui en ont adopté le principe. Or le vice-Premier ministre russe chargé des questions énergétiques, Alexandre Novak, a prévenu jeudi que la Russie ne vendrait plus de pétrole aux pays plafonnant les prix. «

    En ce qui concerne les restrictions sur les prix, (…) nous ne livrerons simplement plus de pétrole ou de produits pétroliers aux compagnies ou aux pays qui imposent de telles restrictions », a-t-il averti, cité par les agences de presse russes, relaye l’AFP. L’effort est “ambitieux”, reconnaît le New York Times : le plan “vise à former un cartel international d’acheteurs pour plafonner le prix du pétrole russe” afin d’“éviter un choc des prix, tout en vidant le trésor de guerre du président Vladimir Poutine”.

    Le plafonnement devrait être mis en place “d’ici début décembre”, avant que n’entre en vigueur l’embargo décidé par l’Union européenne et critiqué par le gouvernement Biden qui craint que cela « ne fasse monter en flèche les prix de l’énergie et ne fasse basculer l’économie mondiale dans la récession».

    B. Nadir

    Le Carrefour d’Algérie, 05/09/2022

    #Pétrole #G7 #Russie #Gaz #Nord_stream

  • Le G7 s’amuse !

    Le G7 s’amuse !

    G7, Boris Johnson, Joe Biden, Vladimir Poutine,

    par Djamel Labidi

    Ce dimanche 26 juin, les membres du G7 sont réunis autour d’une table. Au moment de prendre la photo officielle, le boute-en-train Boris Johnson, qui joue pour le président Biden le rôle du fou du roi, veut cette fois-ci faire rire de Poutine.

    Il demande à l’assistance s’ils doivent «enlever leur vêtement» pour montrer qu’ils «sont plus durs que Poutine». On rit autour de la table et on renchérit. Le président canadien, Justin Trudeau, rappelle la photo de Poutine, torse nu à cheval. C’est celle précisément qui semble plaire à la seule dame de la réunion , Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne qui s’écrie, ravie « Oh oui. L’équitation c’est le meilleur !» Une bande de joyeux lurons.(1-video)

    Les gens sont restés stupéfaits devant ce spectacle donné par ces grands du monde occidental, devant ce niveau de préoccupations, devant même cette vulgarité, à un moment où il y a tant de souffrances dans cette guerre en Ukraine, à un moment où pèsent tant de dangers sur l’avenir du monde.

    Mais aussi on est frappé de cette obsession qu’ils ont de Poutine. Et comment il occupe leur esprit. On pensait que c’était les medias qui personnalisaient ainsi outre mesure le conflit. Mais il s’avère que l’orientation vient d’en haut. Elle est le fait des dirigeants occidentaux eux-mêmes. «Un spectre hante les dirigeants occidentaux:, Vladimir Poutine».

    Toujours le G7. Autre vidéo (2), autre scène significative. Cette scène, tournée de façon impromptue, révèle l’étendue de la crainte qu’inspirent les dirigeants américains aux dirigeants européens. Ici , il s’agit de la France. Cela se passe le Lundi 17 juin. Les participants sont dans les jardins et regagnent probablement les travaux après une suspension de séance. Le président américain est avec son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Ils conversent en marchant.. D’autres personnes de son entourage l’accompagnent. Derrière, on voit le président Macron accélérer le pas et s’efforcer de rejoindre le président américain, un peu comme le ferait un citoyen Lambda pour atteindre un président et lui remettre un message personnel. Le président Macron appelle «Joe !, Joe.!.» Mais Joe Biden ne se retourne pas. Comme effrayé par sa propre audace, Emmanuel Macron, rectifie : «Mr le Président ! «Mr le Président!», «Excusez-moi de vous déranger». Mais Biden ne se retourne toujours pas. Le président Macron arrive enfin à sa hauteur, et se glisse entre Biden et son conseiller. Sans autre introduction et devant le regard silencieux et interrogateur de Biden, il dit très vite ,» «j’ai téléphoné par l’intermédiaire de votre conseiller… les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ne peuvent pas augmenter de beaucoup leur production», content apparemment d’apporter ainsi à Biden des informations toutes fraiches. Mais. Biden ne montre pas un intérêt particulier pour ce «scoop» et ne fait toujours rien pour mettre à l’aise Macron qui parle de plus en plus vite, comme de crainte de l’importuner. L’entourage du président américain, gardes du corps y compris, calque son attitude sur celle de son chef: regards silencieux. Le président Macron est d’évidence de plus en plus mal à l’aise , et lorsque, semble-t-il , un conseiller l’appelle à plus de discrétion,, il a un petit sourire soulagé et dit , «Oui, continuons la conversation à l’intérieur».

    Sur les chaines officielles et officieuses françaises on diffuse cette vidéo après qu’elle se soit répandue dans les réseaux sociaux. On est d’évidence gêné de la posture du Président français et du traitement qui est fait au jeune président Macron . «Ah si c’était le Général de Gaulle. Lui, c’était tout autre chose avec les américains».

    Ce ne sont peut-être que des détails. Mais ils illustrent de façon intéressante les rapports de force entre États et comment ils se matérialisent dans les rapports entre leurs dirigeants. Ces détails d’ambiance sont par ailleurs très utiles. Ils expliquent, mieux qu’une analyse sophistiquée, le brusque retournement du président Macron après la tentative qu’il avait faite, lui et d’autres pays d’Europe occidentale, d’exposer des objectifs différents de ceux des anglo-saxons dans la guerre en Ukraine et sur l’attitude à avoir envers la Russie. Une campagne très violente avait été déclenchée contre lui, y compris dans les chaines françaises, sur sa fameuse phrase «il ne faut pas humilier la Russie».

    La petite révolte des pays de l’Europe occidentale, semble donc avoir été matée, les États Unis ont fait entrer tout le monde dans les rangs. Quelques jours après cet épisode du G7, le président Macron, probablement par besoin de compensation, livre aux médias des extraits soigneusement sélectionnés de ses conversations avec le président Poutine. Le ton d’Emmanuel Macron y est tout à fait différent: dur, tranchant, autoritaire, brutal, à la limite de la politesse avec l’usage notamment d’un tutoiement discourtois à l’égard de Vladimir Poutine.

    Mais surtout le procédé choque: enregistrer à l’insu de l’autre une conversation et, de plus, la diffuser, est immoral et délictueux déjà au niveau d’un individu, que dire alors à ce niveau de responsabilité. La crédibilité du président français dans ses relations avec ses homologues risque d’en être profondément affectée.

    A voir de tels comportements chez ceux qui gèrent la crise mondiale actuelle, comment ne pas être inquiets pour le sort du monde.


    Les réunions occidentales sont redondantes : Union européenne, G7, Otan, ce sont les mêmes qui se rencontrent et disent le même texte pour justifier chaque fois une nouvelle escalade dans l’armement fourni à l’armée ukrainienne et envers la Russie.

    Vendredi 29 juin, Madrid. L’Otan est déchainé, l’OTAN est euphorique, tout le monde se serre la main, tout le monde se donne l’accolade, comme dans une victoire en Coupe du Monde. L’OTAN exulte, il s’est trouvé un ennemi, comme au bon vieux temps, la Russie.. non, non, mieux! Poutine. On se prend en photo, on veut considérer cet instant comme historique.

    Et pourtant, au fond, rien n’a changé, si ce n’est une escalade encore plus grande, qui conduit encore plus loin, vers le risque d’anéantissement total de tous, y compris de ceux-là qui sablent le champagne sur des perspectives sanglantes.

    Oui, au fond rien n’a changé, car ce qui compte vraiment au bout du bout, c’est le rapport de forces nucléaire et il est là, toujours le même avec peut-être même, sur ce point, un léger avantage pour la Russie. De ce point de vue, les autres pays européens, à part quelque peu la France, ne comptent pas dans ce pouvoir de détruire la planète. À considérer les choses sous cet angle, les États Unis ont même à affronter, seuls, maintenant, à la fois deux puissances militaires du même ordre qu’eux-mêmes, La Russie mais aussi la Chine, qu’ils ont désigné aussi comme une menace. C’est un changement stratégique d’une importance énorme. Il explique probablement certaines prudences américaines.

    A l’issue de cette réunion de l’OTAN, le Secrétaire général de l’Organisation Atlantique, Jens Stoltenberg, commente, péremptoire :»le prix que nous payons en soutenant l’Ukraine est bien inférieur au prix que nous paierons si nous ne la soutenons pas». Une phrase qui ne veut rien dire puisque, par définition, on ne peut évaluer «le prix de l’absence de soutien à l’Ukraine» et que la seconde proposition n’existe donc pas,. Voilà le niveau de rationalité du plus haut dirigeant de l’OTAN. Cela ne fait-il pas, là aussi, frémir?

    L’Ukraine dit qu’elle lutte pour son indépendance et sa souveraineté. Ses dirigeants ne comprennent pas qu’ils les perdent au fur et mesure de la durée de la guerre.

    En effet que reste-il aujourd’hui de la souveraineté de l’Ukraine par rapport aux États Unis . Avec 40 milliards de dollars et, en fait, probablement le double, les États Unis ne leur fournissent pas seulement des armes. Les États Unis paient les fonctionnaires ukrainiens, les administrations, tous les services, les importations de tous genres, Bref les États Unis entretiennent l’État Ukrainien. Quand on est entretenu, que reste-t-il de son indépendance, de sa liberté de décision , et même de sa dignité face à celui qui vous entretient.

    Derrière toutes les belles phrases nationalistes des dirigeants ukrainiens, il y a cette réalité bien moins glorieuse. Ils ont hypothéqué la souveraineté et l’indépendance de leur pays bien plus que ne l’auraient fait les accords de Minsk qu’ils ont rejetés. Peut-on être en paix sans l’être avec son voisin. Or c’est cette perspective d’une inimitié sans fin que proposent les États Unis à l’Ukraine mais aussi aux autres pays européens.

    Ne pourraient-ils pas aider réellement l’Ukraine, c’est-à-dire l’aider à être en paix. Mais cette option, pourtant si claire, est obscurcie, masquée en permanence par un brouillard idéologique sur «la défense des valeurs occidentales» dans la guerre en Ukraine. Et c’est ainsi que les Ukrainiens sont donc conviés à servir de chair à canon pour défendre ces «valeurs», un objectif aussi vague qu’ indéfini.

    (1) https://www.youtube.com/watch?v=vVa A4xBdiU8

    (2) https://www.huffingtonpost.fr/entry/g7-macron-interpelle-biden-et-ca-ne-passe-pas-inapercu_fr_62bae377e4b0adb8aa4c7b6c

    Le Quotidien d’Oran, 07/07/2022

    #G7 #Russie #Ukraine

  • Plafonnement des prix du pétrole: Une arme contre la Russie

    Plafonnement des prix du pétrole: Une arme contre la Russie

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    GARMISCH-PARTENKIRCHEN, Allemagne (AP) – Les dirigeants des plus grandes économies développées du monde envisagent de plafonner le prix du pétrole russe afin de frapper le principal pilier des finances du Kremlin après son invasion de l’Ukraine – et de limiter les ravages que les prix élevés de l’énergie provoquent dans le monde entier.

    Les détails n’ont pas encore été arrêtés au sommet du Groupe des Sept à Elmau, en Allemagne, mais l’idée de base serait de lier le plafonnement des prix aux services qui rendent le commerce du pétrole possible. Par exemple, il serait interdit aux assureurs de traiter des cargaisons dépassant le plafond, quel que soit le montant de celui-ci.

    Ces prestataires de services étant principalement basés dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, la Russie devrait avoir du mal à trouver des solutions de contournement à grande échelle.

    La limitation du prix réduirait les revenus pétroliers du Kremlin – au début de la guerre, ils s’élevaient à environ 450 millions de dollars par jour pour la seule Europe. Le plafonnement limiterait également l’impact de la hausse des prix du pétrole sur l’inflation dans les pays consommateurs, le coût de l’essence et du diesel mettant à mal les consommateurs et les entreprises.

    Mais tout dépendra de la volonté de pays asiatiques comme l’Inde d’accepter le plafonnement des prix. L’application de la réglementation est une question clé, et les responsables européens sont également prudents quant aux effets secondaires.

    Associated Press, 27 juin 2022

    #Russie #Ukraine #G7 #Pétrole #Plafonnement #Prix

  • Zelenskyy: L’armée ukrainienne traverse un moment critique

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    .ELMAU, Allemagne (AP) – Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a souligné lundi l’urgence d’aider l’armée de son pays à améliorer sa position face à la Russie lors d’une réunion vidéo avec les principales puissances économiques, qui se sont engagées à leur tour à soutenir l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra ».

    M. Zelenskyy a évoqué la délicatesse du moment pour l’Ukraine dans sa guerre avec la Russie lors du sommet du Groupe des Sept, alors que les dirigeants des principales économies s’apprêtaient à dévoiler des plans visant à plafonner le prix du pétrole russe, à augmenter les droits de douane sur les produits russes et à imposer d’autres nouvelles sanctions.

    En outre, les États-Unis s’apprêtaient à annoncer l’achat d’un système avancé de missiles sol-air pour Kiev afin d’aider l’Ukraine à se défendre contre l’agression de Vladimir Poutine. L’annonce officielle interviendrait peu de temps après que des missiles russes ont frappé la capitale ukrainienne de Kiev pour la première fois depuis des semaines et alors que l’armée russe a poursuivi son assaut sur la dernière redoute ukrainienne dans la province de Louhansk afin de prendre le contrôle de la région orientale de Donbas.

    Les responsables ukrainiens ont souligné la nécessité de disposer de davantage de systèmes de défense aérienne lundi, après que la Russie a lancé une attaque au missile contre un centre commercial bondé dans la ville centrale de Kremenchuk. Les responsables ont déclaré que 1 000 civils se trouvaient dans le centre commercial et qu’il y avait au moins vingt blessés et deux morts.

    Cette nouvelle aide et les efforts déployés par les dirigeants du G-7 pour punir Moscou interviennent alors que M. Zelenskyy s’inquiète ouvertement de la lassitude de l’Occident face au coût d’une guerre qui contribue à la flambée des coûts énergétiques et à la hausse des prix des biens essentiels dans le monde entier. Le dirigeant ukrainien a évoqué sa stratégie pour le déroulement de la guerre, qui s’est transformée en une sanglante bataille d’artillerie dans l’ouest et l’est du pays.

    Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que la principale demande de M. Zelenskyy concernait l’acquisition de nouveaux systèmes de défense aérienne, suivie d’un soutien économique pour aider son gouvernement à faire face à ses obligations financières. M. Zelenskyy a également informé les dirigeants du G-7 de la manière dont son administration utilise l’aide reçue à ce jour « pour maximiser la capacité de l’Ukraine à résister aux avancées russes et à mener des contre-attaques lorsque cela est possible », a déclaré M. Sullivan.

    M. Sullivan a ajouté que le dirigeant ukrainien était « très concentré sur le fait d’essayer de faire en sorte que l’Ukraine soit dans une position aussi avantageuse que possible sur le champ de bataille » dans les mois à venir, car « il pense qu’un conflit de broyage n’est pas dans l’intérêt du peuple ukrainien. »

    M. Zelenskyy a également déclaré aux dirigeants qu’il avait besoin d’être dans une position plus forte avant d’engager des pourparlers de paix avec la Russie, selon un haut diplomate français, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, conformément aux pratiques habituelles de la présidence française.

    Après avoir entendu M. Zelenskyy, les dirigeants se sont engagés dans une déclaration à soutenir l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra ». Ils ont déclaré que c’était à l’Ukraine de décider d’un futur accord de paix.

    Les dirigeants ont également finalisé l’accord visant à obtenir un plafonnement des prix. Les ministres des finances du G7 régleront les détails de son fonctionnement, selon un haut fonctionnaire de l’administration qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat pour donner un aperçu des annonces du sommet.

    Certains analystes du marché doutent de l’efficacité d’un plafonnement des prix du pétrole russe, car l’application de cette mesure par le G-7 dépendrait probablement de la coopération de l’Inde et de la Chine.

    « On peut se demander si des pays comme l’Inde et la Chine accepteront de cesser d’acheter du pétrole russe, d’autant plus qu’il se négocie à une décote importante par rapport au prix du marché mondial », a déclaré Carsten Fritsch, analyste des matières premières à la Commerzbank.

    Les plus grandes économies démocratiques s’engageront également à augmenter les droits de douane sur les importations russes dans leurs pays, les États-Unis ayant annoncé de nouveaux droits de douane sur 570 catégories de marchandises. Le président Joe Biden a porté mardi la taxe à 35 % sur certains produits fabriqués en Russie.

    M. Biden devrait bientôt annoncer que les États-Unis achètent le NASAMS, un système antiaérien développé en Norvège, pour assurer la défense de l’Ukraine à moyenne et longue portée, selon une personne au fait de la question, qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat. Le NASAMS est le même système que celui utilisé par les États-Unis pour protéger l’espace aérien sensible autour de la Maison Blanche et du Capitole à Washington.

    L’aide supplémentaire comprend davantage de munitions pour l’artillerie ukrainienne, ainsi que des radars de contre-batterie, pour aider à contrer l’assaut russe dans le Donbas, a précisé la personne. M. Biden annonce également un engagement de 7,5 milliards de dollars pour aider le gouvernement ukrainien à faire face à ses dépenses, dans le cadre d’un retrait du programme d’aide militaire et économique de 40 milliards de dollars qu’il a promulgué le mois dernier.

    Le chancelier allemand Olaf Scholz, qui accueille le sommet dans les Alpes allemandes, a déclaré après sa rencontre avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau que « nous prenons des décisions difficiles, que nous sommes également prudents, que nous aiderons …. l’Ukraine autant que possible, mais que nous évitons aussi qu’il y ait un grand conflit entre la Russie et l’OTAN. »

    Le Britannique Boris Johnson a déclaré que, dans ces circonstances, le G-7 doit « continuer à aider les Ukrainiens à reconstruire leur économie, à faire sortir leurs céréales, à les exporter et, bien sûr, nous devons les aider à se protéger. Et c’est ce que nous allons continuer à faire ».

    À Bruxelles, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que l’alliance militaire allait multiplier par près de huit la taille de ses forces de réaction rapide pour atteindre 300 000 hommes, dans le cadre de sa réponse à une « ère de concurrence stratégique. » La force de réaction de l’OTAN compte actuellement environ 40 000 soldats, qui peuvent se déployer rapidement en cas de besoin.

    M. Stoltenberg a fait ces commentaires avant d’ouvrir un sommet de l’OTAN mardi à Madrid. Les 30 pays membres de l’organisation devraient également convenir d’un soutien supplémentaire à l’Ukraine.

    Le G7 s’est déjà engagé à aider à financer les besoins immédiats de l’Ukraine et prévoit de soutenir la reconstruction de son économie à long terme. Le mois dernier, les ministres des finances du groupe ont convenu de fournir une aide économique de 19,8 milliards de dollars pour aider Kiev à maintenir le fonctionnement des services de base et à poursuivre sa défense contre les forces russes.

    Un haut fonctionnaire de l’administration américaine, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat afin de discuter des conversations privées entre les dirigeants du G-7, a déclaré que les États-Unis et l’Europe sont alignés dans leurs objectifs d’une fin négociée du conflit, même si la nature de leurs efforts de sensibilisation diffère.

    Scholz et le président français Emmanuel Macron ont eu des conversations actives avec Poutine et Zelenskyy. Les États-Unis ont largement coupé court aux discussions importantes avec la Russie.

    Associated Press, 27 juin 2022

    #Ukraine #Russie #Zelenskyy #G7 #OTAN

  • Ukraine: la Russie a lancé une attaque « préventive »

    Ukraine: la Russie a lancé une attaque « préventive »

    Ukraine: la Russie a lancé une attaque « préventive » – Vladimir Poutine, OTAN, Occident, Donetsk, Lougansk, Europe, G7, Philippines, Cuba, Maroc, Costa Rica,

    Poutine: la Russie a lancé une attaque « préventive » face à la menace de l’OTAN et de l’Occident

    Moscou (EFE).- Le président russe Vladimir Poutine a assuré aujourd’hui que la Russie avait mené une attaque « préventive » en Ukraine face à la menace de l’OTAN et de l’Occident, et a assuré qu’il s’agissait « d’une mesure nécessaire » et de la « seule possible » dans cette situation. Poutine a présidé le défilé marquant le 77e anniversaire de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale sur la Place Rouge de Moscou, au milieu de la campagne militaire russe en Ukraine. Poutine a également déclaré que les troupes russes et les milices de Donetsk et Lougansk se battent pour leur patrie, pour leur avenir afin que personne n’oublie les leçons de la Seconde Guerre mondiale, afin qu’ »il n’y ait pas de place pour les nazis ». Le défilé n’a la présence d’aucun président étranger, depuis « l’opération militaire spéciale »

    RUSSIE

    Plusieurs chaînes de télévision piratées en Russie coïncidant avec le 9 mai

    Moscou (EFE).- La programmation de plusieurs chaînes de télévision a été piratée en Russie ce lundi, coïncidant avec le défilé militaire dans 28 villes dédié au 77e anniversaire du jour de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, a rapporté l’agence Interfax. Selon cette source, des personnes non identifiées ont piraté la programmation des réseaux de télévision par câble de Rostelecom, MTS et NTV-Plus.Au lieu d’apparaître le titre des programmes, des textes liés à la campagne militaire en Ukraine sont apparus.

    UKRAINE

    Zelensky assure qu’il y aura très bientôt deux Jours de la Victoire en Ukraine

    kyiv (EFE).- Le président de l’Ukraine, Volodimir Zelenski, a assuré aujourd’hui que « très bientôt, il y aura deux Jours de la Victoire en Ukraine », faisant allusion à la victoire sur l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, qui est commémorée aujourd’hui en Ukraine et en Russie , et un autre pour rappeler le triomphe qu’il espère obtenir dans le conflit actuel avec Moscou. Seul « un fou » peut vouloir répéter ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale et quiconque répète des crimes comme ceux qui se sont produits alors imite la philosophie nazie, a dénoncé Zelensky dans le discours publié sur son site Internet à l’occasion du 77e anniversaire de la Journée de la Victoire sur l’Allemagne, dans une claire allusion au président russe, Vladimir Poutine.

    JOURNÉE DE L’EUROPE

    Borrell souligne la valeur de l’UE en tant que projet de paix lors de la Journée de l’Europe

    Bruxelles (EFE).- Le Haut Représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a souligné que la guerre en Ukraine nous rappelle de manière « dramatique et frappante » la valeur durable de l’UE en tant que projet de paix et en tant que « acteur fort » pour défendre et promouvoir la sécurité sur le continent et dans le monde. « A travers cette guerre, le processus d’apprentissage de l’Europe à utiliser le langage des puissances s’accélère », a déclaré Borrell dans un communiqué à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Europe. , qui commémore ce lundi le 72e anniversaire de son acte fondateur, la déclaration de Robert Schumann qui proposait la création d’une Communauté européenne du charbon et de l’acier le 9 mai 1950.

    SITUATION

    La Russie poursuit son offensive pour contrôler les régions de Donetsk et Lougansk

    kyiv (EFE).- Les forces militaires russes continuent d’avancer dans l’est de l’Ukraine pour tenter d’atteindre leur objectif d’établir un contrôle total sur les régions de Donetsk et de Lougansk et de maintenir le corridor terrestre entre ces territoires et la Crimée occupée. C’est la conclusion la plus remarquable de la dernière partie du haut commandement militaire ukrainien, publiée ce lundi, jour où Moscou célèbre le 77e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, bien qu’en même temps elle maintienne ses opérations offensives dans diverses parties du territoire ukrainien Dans le territoire occupé de la région de Zaporijia, des documents d’identité ont été retirés aux résidents locaux sans motif valable, selon le rapport.

    Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la Russie lors de la réunion du G7

    Washington/Berlin (EFE).- Les États-Unis ont annoncé ce dimanche une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie lors d’une réunion des dirigeants du G7, au cours de laquelle les grandes puissances industrielles ont promis d’isoler davantage Moscou sur la guerre en Ukraine. Les pays européens du G7 n’ont pas été en mesure d’annoncer leurs propres sanctions car l’Union européenne (UE) n’a pas pu parvenir à un accord pour interdire les importations de pétrole en provenance de Russie en raison de la dépendance de certains partenaires au brut de Moscou. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également participé à la réunion virtuelle, réitérant que l’Ukraine dépend de ses partenaires internationaux, en particulier du G7, pour les ressources militaires et pour que l’économie se redresse après les destructions de la guerre.

    ATTAQUE DE L’ÉCOLE

    L’ONU craint que l’attaque contre une école en Ukraine n’ait fait « des dizaines de morts »

    Nations Unies (EFE).- Le coordinateur de crise de l’ONU pour l’Ukraine, Amin Awad, a exprimé aujourd’hui sa « profonde consternation » face à l’attaque russe contre une école utilisée comme refuge dans la région de Lougansk, à l’est du pays, et a exprimé sa craignent qu’il y ait « des dizaines de morts ». Dans un communiqué, Awad, qui est également secrétaire général adjoint de l’organisation, a déclaré que l’attaque contre l’école Belogorovka, qui abritait au moins 90 citoyens, est un autre « rappel brutal de la cruauté de cette guerre », et a exprimé sa solidarité avec le victimes et leurs familles. Le centre scolaire s’est effondré après l’attaque et 30 personnes ont pu être secourues, après quoi le gouverneur régional de Lougansk, Serhiy Gaidai, a soutenu dans un message Telegram que les 60 personnes qui sont enterrées sont probablement décédées.

    ÉLECTIONS AUX PHILIPPINES

    Trois morts dans une attaque contre un bureau de vote dans le sud des Philippines

    Manille (EFE).- Trois agents de sécurité ont perdu la vie ce lundi lors d’une attaque à l’arme à feu contre un centre électoral du sud des Philippines, qui vote ce jour pour élire le prochain président, ont confirmé les autorités à Efe. Un groupe non identifié a ouvert le feu sur l’enceinte électorale peu après le début du scrutin dans la municipalité de Buluan sur l’île de Mindanao, où de nombreux groupes armés opèrent dans un assaut dont la paternité n’a pas encore été revendiquée. Quelque 67 des 108 millions de Philippins sont appelés à voter aujourd’hui pour élire les occupants de la présidence et de la vice-présidence pour les six prochaines années, ainsi que 12 sièges au Sénat, au Congrès et de nombreux postes provinciaux et municipaux.

    EXPLOSION DE CUBA

    Recherche contre la montre de survivants dans le Saratoga, qui ajoute 31 décès

    La Havane (EFE).- L’explosion à l’hôtel Saratoga de La Havane a fait 31 morts jusqu’à ce dimanche, tandis que la recherche des disparus se poursuit contre la montre parmi les décombres. Tout au long de dimanche, les équipes de secours, qui ont travaillé sans relâche, ont réussi à extraire au moins un corps des ruines de ce qui était autrefois l’un des hôtels les plus luxueux et emblématiques de La Havane. Le Comité provincial de La Havane du Parti communiste de Cuba (PCC, seul légal), cité par le média officiel Cubadebate, a indiqué que 14 personnes sont recherchées. Le cheminement de ces tâches est extrêmement complexe, expliquent les techniciens, qui veulent accéder au double sous-sol du Saratoga, où seraient concentrés les ouvriers piégés.

    GOUVERNEMENT DE CORÉE DU SUD

    Moon Jae-in appelle à reprendre le dialogue avec Pyongyang dans son discours d’adieu

    Séoul (EFE).- Le président sud-coréen, Moon Jae-in, a demandé de réactiver le dialogue avec la Corée du Nord dans son discours d’adieu prononcé aujourd’hui à la veille du changement de chef d’État du pays asiatique, qui tombera de Mardi au conservateur Yoon Suk-yeol, qui s’est juré d’être moins tolérant envers Pyongyang. « La paix est une exigence pour notre survie, une exigence pour la prospérité », a déclaré Moon lors d’un discours à la Maison bleue, la résidence présidentielle sud-coréenne à Séoul. « J’espère sincèrement que les efforts de dénucléarisation et d’institutionnalisation de la paix se poursuivront avec la reprise du dialogue entre le Sud et le Nord », a-t-il ajouté.

    ÉLECTIONS FRANÇAISES

    Hollande critique la coalition de gauche : la crédibilité et l’équilibre manquent

    Paris (EFE) .- L’ancien président socialiste français François Hollande a critiqué lundi la coalition de gauche dirigée par Jean-Luc Mélenchon, dans laquelle son parti a accepté de se joindre, comme les écologistes et les communistes, car il n’est pas crédible dans son programme et c’est déséquilibré en faveur des plus radicaux. « Je ne suis pas contre le syndicat, je suis contre un accord qui, tel qu’il est fait, (…) ne permet même pas la victoire et va aussi déséquilibrer durablement la gauche, », a-t-il déclaré dans une interview à la radio France Inter.

    INVESTISSEMENT AU COSTA RICA

    Chaves entame son mandat au Costa Rica avec des avertissements et une promesse de changement

    San José (EFE).- L’économiste Rodrigo Chaves a entamé ce dimanche son mandat présidentiel de quatre ans au Costa Rica en insistant sur sa promesse de « changement » pour résoudre des problèmes tels que le chômage et la pauvreté, et a également lancé des avertissements à divers secteurs et signé son premier décrets. Un groupe de femmes a protesté contre le nouveau gouvernement. Chaves a été au milieu d’une controverse après que la presse locale et les médias américains ont rapporté des plaintes de harcèlement sexuel déposées contre lui par des responsables de la Banque mondiale alors qu’il travaillait comme économiste pour cette entité. Pour ces plaintes, des sanctions internes ont été appliquées en 2019, bien que Chaves ait déclaré que tout était un « malentendu culturel » par ses collègues.

    NAUFRAGE AU MAROC

    44 émigrés meurent dans le naufrage de leur bateau au sud d’El Ayoun

    Rabat (EFE) . La porte-parole du groupe de défense des migrants Caminando Fronteras, Helena Maleno, a rapporté sur son compte Twitter que sept corps de ces migrants ont été secourus et transférés à la morgue, tandis que les autres sont toujours en mer.

    TÉLÉVISION ROYAUME-UNI

    Le drame carcéral « Time » triomphe aux BAFTA télévisés

    Londres (EFE).- Le drame carcéral « Time » et son protagoniste, Sean Bean, ont été les grands gagnants des prix télévisés BAFTA décernés ce dimanche à Londres. La Britannique Jodie Comer a été distinguée comme meilleure actrice dans la mini-série dramatique « Help » sur une résidence en temps de covid, au-dessus de grandes interprètes telles que Kate Winslet ou Emily Watson. Pendant ce temps, dans la catégorie des meilleures séries internationales, il y avait aussi une surprise avec la victoire de « Le chemin de fer clandestin » sur l’esclavage aux États-Unis au 19ème siècle. EFE

    Swissinfo, 09 mai 2022

    #Russie #Ukraine #EtatsUnis #Europe #UE #G7 #Philippines #Corée #Cuba #CostaRica #Maroc