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  • Algérie : Le président Tebboune met le doigt sur la plaie

    Algérie : Le président Tebboune met le doigt sur la plaie

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, corruption, gabégie, bureaucratie, inflation, cherté,

    Très attendue, l’entrevue périodique du président de la République avec des représentants de la presse nationale a eu le mérite de remettre les pendules à l’heure et de soulager les citoyens déroutés par la logorrhée de promesses farfelues de certains responsables et leurs discours triomphalistes, alors que l’inflation fait peur et que les chaînes s’allongent partout de jour en jour pour se procurer un sachet de lait.

    En pointant du doigt le gigantesque système bureaucratique qui empêche tout renouveau dans le pays, en s’en prenant à la culture de la passivité et des lenteurs légendaires dans la réalisation des projets, en se montrant intraitable sur la question des pénuries et de la gabegie des décisions liées à l’importation… le président Tebboune a grandement réconforté les citoyens épuisés par la cherté de la vie et les décisions aléatoires, intempestives et contre-productives de certains ministères. Depuis des mois qu’on promet aux citoyens de mettre fin aux pénuries de lait en sachet et autres produits, depuis des mois qu’on promet de mettre de l’ordre dans les prix des viandes et autres produits, depuis des mois qu’on parle de débureuacratisation et de mesures anti-corruption… et jusqu’à présent, rien n’a changé, le citoyen fait toujours face aux même problèmes, si ce n’est pas en pire, comme le relève ces opérations de destructions de constructions illicites qui se font de façon musclées sans tenir compte de tous les recours légaux.

    La mauvaise gouvernance fait toujours de l’Algérie un vaste chantier de mauvaises expériences, de bureaucratie, de lenteurs de toutes sortes, de dilapidation… Le président Tebboune a bien raison d’exprimer sa colère et de dire que « l’Algérie est dans une révolution » et que les anciennes pratiques doivent disparaître à jamais pour laisser place à la bonne gestion et au langage de vérité. Depuis trois années, l’Algérie a mis fermement le cap sur la diversification économique et le développement durable.

    Les nombreux projets lancés durant ces trois dernières années rien que dans le secteur de l’agriculture, et dans ceux des start-up, des ressources en eau, et des énergies renouvelables montrent que l’Algérie est bien décidée à faire sa mue et à concrétiser son objectif de se transformer en pays développé. C’est un fait indéniable, l’Algérie a entamé sa mue. Elle le fait doucement en renforçant son unité nationale, son front interne et sa présence diplomatique au niveau international. Mais, il y a des forces hostiles qui tentent à tout prix d’empêcher sa marche.

    Le président Tebboune qui a mis lors de cette entrevue le doigt sur la plaie, va certainement prendre des mesures dans les prochains jours pour stopper l’œuvre déstabilisatrice de ces forces patentes et occultes qui font tout pour provoquer la colère du peuple et instaurer l’anarchie dans le pays.

    Source

    #Algérie #Tebboune #Bureaucratie #Inflation #Corruption #Gouvernance

  • Lutte contre la corruption en Algérie. Le modèle sud-coréen

    Lutte contre la corruption en Algérie. Le modèle sud-coréen

    Lutte contre la corruption en Algérie. Le modèle sud-coréen – Corée du Sud, gabégie, malversation,

    Existe-t-il des «vaccins anticorruption» ? Lequel de ces vaccins est redoutable? L’Algérie figure parmi les pays qui ont ratifié en 2004 la convention des Nations Unies sur la corruption. Elle a mis en place sa loi relative à la prévention et la lutte contre ce fléau, deux années plus tard. Depuis, le pays s’est engagé dans la voie d’un long processus de formulation de la première stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption. Cette stratégie suppose l’implication d’un modèle de lutte qui doit s’inspirer des approches et méthodes techniques. L’Algérie s’est déjà dotée d’un pôle pénal spécialisé. Il s’agit d’une instance juridictionnelle qui a les compétences de traiter ce genre d’affaires, liées à la corruption à la fois financière et économique.

    L’Algérie qui a démontré des résultats probants en matière de lutte contre ce fléau économique, veut atteindre une stratégie peaufinée suivant un modèle de lutte pour arriver à des résultats meilleurs. Aujourd’hui, entreprises, administrations publiques et privées, assemblées élues, partis politiques, associations sont exhortés de choisir des hommes et femmes intègres, aux mains propres ou sans casier judiciaire, afin de poser les premiers jalons de ce qui deviendra, par la suite, la mouture finale de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption. Un outil d’évaluation sud-coréen est mis en avant à cet effet. Il est mis en exergue par les experts pour la première fois en Algérie. Réputé efficace, il est fortement pressenti par la stratégie de lutte.

    Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Tarek Kour, a déclaré, lundi à Alger, que son organisme a veillé à l’implication de toutes les parties dans le processus de la préparation du projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption, s’appuyant sur un dispositif d’évaluation anti-corruption (AIA) de la Corée du Sud. Intervenant en début de la rencontre internationale sous le thème “Evaluation des mesures de la lutte contre la corruption en Algérie selon l’outil d’évaluation des initiatives anticorruption AIA de la République de Corée”, organisée au Centre international des conférences (CIC) par l’ONLCP et le Bureau du PNUD en Algérie, M. Kour a souligné que l’ONPLC a veillé à “l’implication de toutes les parties nationales et étrangères, publiques et privées, gouvernementales ou non gouvernementales, dans le processus de la préparation du projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption”.

    Il a fait remarquer que l’ensemble des partenaires de l’ONPLC “ont été impliqués dans toutes les étapes du projet, en vue d’assurer un engagement total au projet de la stratégie nationale” qui comprend, “en plus des lignes directrices, un nombre de solutions pratiques qui seront traduites en plans sectoriels ou multisectoriels”. Cette stratégie, ajoute M. Kour, “contient des orientations et des activités à réaliser et définit surtout les ressources, les emplois du temps et les coûts nécessaires pour sa concrétisation”.

    Le projet de la stratégie inclut aussi, selon le même intervenant, “un mécanisme de surveillance et d’évaluation qui consiste à créer le Haut comité national, placé sous l’autorité du Premier ministre et assurant la coordination entre l’ensemble des parties concernées”. Pour ce qui est de l’outil innovant qui a été mis au point et développé depuis 2002 par l’Autorité de la lutte anticorruption et les droits civils (ACRC) de Corée de Sud, M. Kour a tenu à souligner que ce mécanisme “a prouvé son efficacité, non seulement en Corée du Sud, mais également dans d’autres pays où il a été déjà appliqué”.

    De son côté, la représentante résidente du PNUD en Algérie, Blerta Aliko, a indiqué que le PNUD a “le privilège d’accompagner, depuis octobre 2019, l’ONPLC dans une démarche participative qui met l’accent sur le renforcement des facteurs de résilience et des capacités des acteurs concernés et l’approche intégré basée sur la concertation, l’échange de bonnes pratiques et la consolidation des efforts déployés par les autorités algériennes”. La stratégie nationale de lutte contre la corruption, selon Blerta Aliko, “met l’accent sur l’importance des mécanismes de suivi et d’évaluation par la mise en œuvre effective et efficace des mesures arrêtées dans le plan d’action”, indiquant par ailleurs, que cette rencontre “ouvre de nouvelles perspectives pour notre partenariat stratégique”.

    Pour la membre de l’Autorité de la lutte anticorruption et des droits civils coréenne, Ahjung Lee, “l’outil d’évaluation AIA a prouvé son efficacité en terme de surveillance et de suivi de la stratégie de la lutte contre la corruption”, tout en se félicitant de l’approche des deux pays, l’Algérie et la Corée de Sud, dans ce domaine.

    B. HABIB

    Le Carrefour d’Algérie, 23/12/2021

    #Algérie #Corruption

  • Fonds détournés par les oligarques: L’Algérie ne lâche pas

    Fonds détournés par les oligarques: L’Algérie ne lâche pas

    Fonds détournés par les oligarques: L’Algérie ne lâche pas – malversation, gabégie, détournement,

    Le président Abdelmadjid Tebboune, en se présentant à la présidentielle du 12 décembre 2019 (et dont on vient de marquer le deuxième anniversaire), avait pris 54 engagements dont celui de récupérer les fonds détournés par les oligarques qui gravitaient autour de Saïd Bouteflika, et cela en résonnance avec l’une des revendications du Hirak réclamant dans ses marches « la récupération de l’argent du peuple ». « Je sais comment récupérer cet argent, je sais où il se trouve », s’est avancé, alors le président Tebboune, alors candidat, en réponse à la question d’un journaliste qui cherchait à en savoir plus sur la façon avec laquelle il comptait s’y prendre pour remettre la main sur cette masse financière, objet de tous les fantasmes.

    Deux années après cet engagement et sans avoir le moindre doute quant à la volonté du président Tebboune, lui- même victime sacrificielle de ces oligarques, force est de constater qu’ « il y a loin entre la coupe et les lèvres » et ces deux années ont permis de dévoiler surtout, aux responsables politiques, judicaires et aux observateurs, combien il est difficile, voire impossible de faire bouger les choses face à un puissant système où l’opacité rime souvent avec la complicité des états où sont déposés ces fonds. Des approches, entourées d’ailleurs d’une grande discrétion ont été initiées par l’ancien garde- des sceaux Belkacem Zeghmati sans pour autant aboutir à quelque chose de palpable, comme il l’avait lui-même admis en pointant ce qu’il avait qualifié d’« Omerta mafieuse » , en référence aux refus de collaboration des autorités judicaires des pays qualifiés de paradis fiscaux.

    Deux années après, les choses sont au point mort. Face à un tel mur, les autorités algériennes, doivent-elles renoncer à prétendre récupérer cet argent par la voie de la coopération judicaire internationale ? Visiblement, aucune décision n’est encore prise dans ce sens pour le moment, à en croire les propos de Lotfi Boudjemaâ, directeur des Affaires judicaires et juridiques qui s’exprimait hier sur Echourouk TV. Selon lui, pas moins de 150 commissions rogatoires internationales ont été initiées dans le cadre de la lutte contre la corruption, mais les résultats restent assez mitigés pour laisser envisager aujourd’hui la perspective d’un recouvrement de ces fonds dont on ignore jusqu’au montant.

    Reste maintenant le règlement à l’amiable, c’est-à-dire la mise en place d’une négociation, notamment avec les oligarques emprisonnés, pour récupérer au moins une partie de cet argent, en échange d’un allégement de leur peine. C’est un levier que de nombreux pays, notamment en Amérique du Sud, ont utilisé pour récupérer dans des fonds placés des banques offshores, du temps des dictatures dans les seventies. En Algérie, des responsables de partis politiques ont défendu le bien-fondé d’une telle démarche, lors des législatives du 12juin dernier et le débat a rebondi de nouveau lors des élections locales, dans la bouche de Abderrazak Makri, Abdelkader Bengrina et même le très prudent Abou El Fadhl Baâdji qui « a marché sur les œufs » en posant le problème.

    La décision est avant tout politique ; elle relève des seules compétences du chef de l’Etat qui doit donner ou non son feu vert, s’il a des assurances que les détenteurs de ces fonds, pour ceux qui sont actuellement en prison, voudraient bien collaborer.

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 14/12/2021

    #Algérie #fonds_détournés #Gabégie

  • Subventions : la fin de la gabegie en Algérie

    Subventions : la fin de la gabegie en Algérie. Selon le PLF 2022, les subventions entre 2012 et 2017 dépassaient annuellement 3 200 milliards de DA , soit 19,3 % du PIB

    Dans le projet loi de finances 2022, il est mentionné que les subventions entre 2012 et 2017, dépassaient annuellement 3 200 milliards de dinars, soit 19,3 % du PIB. Une situation pour le moins insoutenable tant ces subventions pèsent lourdement sur les finances de l’État sans pour autant profiter aux catégories sociales auxquelles elles sont destinées.

    Depuis des années, on parle de la réforme des transferts sociaux et le dossier est déposé chaque année sur la table du gouvernement, mais par crainte de toucher violemment aux catégories démunies et moyennes et de provoquer par-là des tensions sociales incontrôlables, les pouvoirs publics ont toujours opté pour la remise de ce dossier sensible aux calendes grecques.

    L’actuel gouvernement est décidé à franchir le pas et à en finir définitivement avec ces subventions généralisées. Le premier ministre, Aimène Benabderrahmane a déclaré, il y a quelques jours que le système de subvention actuel, contraire à l’esprit de la justice sociale, sera remplacé par des compensations financières que recevront exclusivement les catégories nécessiteuses.

    Tout le monde est d’accord sur ce point ! Les aides et les subventions, c’est pour ceux qui les méritent, pas pour toute la population ! Continuer dans cette politique de transfert sociaux qui a atteint en 2020, 17 milliards de dollars et qui ne profite que relativement aux catégories ciblées est un suicide ! Et le gouvernement actuel s’y refuse et c’est une bonne chose.

    Il est souligné dans le projet de loi 2022 que l’identification des personnes en droit de recevoir la compensation financière, les critères d’éligibilité à cette aide, la liste des produits subventionnés concernés par la révision des prix… seront tous fixés par voie réglementaire. Certes ce n’est pas du tout aisée de faire le recensement exact et sans tricherie des personnes méritant ces aides sociales, mais le gouvernement actuel est semble t-il décidé à relever le défi et à s’attaquer à ce lourd dossier que les gouvernements précédents n’ont pas osé toucher.

    Même si c’est un exercice délicat, surtout que la situation économique du pays ne s’y prête guère, tout en mettant fin au système actuel de subventions, le gouvernement est décidé à garder le caractère social de l’État et à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Challenge difficile mais il est relevé.

    Rendez-vous est donné pour 2022 pour assister au démantèlement du système actuel de subventions et à l’amélioration des salaires par l’augmentation du point indiciaire et la baisse de l’IRG. L’Algérie sera un État social ad vitam aeternam, mais elle va se débarrasser de toutes ces aides et subventions qui profitent même aux riches !

    L’Express, 27/10/2021

  • Algérie : Lutte contre la corruption

    Algérie : Lutte contre la corruption

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    Désormais. La lutte contre la corruption qui a gangréné les institutions depuis des décennies, s’inscrit parmi les priorités du gouvernement. Ce mal impardonnable, concerne tous les acteurs du développement en plaçant l’intérêt du pays et des entreprises au-dessus de tous les clans et appartenance partisanes.

    « Quiconque détient des informations dans ce sens est invité à s’adresser aux organes de presse », a indiqué samedi, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, lors de son intervention à la rencontre gouvernement wali.

    Cela suppose que la saisine de la justice peut se déclencher à travers un article de presse qui fera objet de poursuite judiciaire. On peut dire que la lutte contre la corruption est une affaire de valeurs, d’honnêtetés qui concernent tous ceux qui détiennent des informations vérifiés et documentés et avec document à l’appui. Cette déclaration de faits, suffira-t-elle à elle seule sans permettre aux médias de faire leur travail d’investigation ?

    Aux journalistes qui détiennent des vérités vérifiées pour faire des enquêtes pour dénoncer la corruption sans être poursuivis et jugés pour un travail complet. Cette situation nous rappelle forcément un des anciens haut responsables de Sonatrach qui a reproché aux journalistes d’être à l’origine et la cause de tout ce qui s’est passé à Sonatrach, avant qu’il soit scotché : «Voulez-vous à travers ce que vous dites que les journalistes gardent le silence et vous laissent faire ce que vous voulez de l’entreprises ? », l’avons-nous interrogé avant qu’il prennent la fuite et éviter d’autres bêtises.

    La lutte contre la corruption, sera accompagnée par la consolidation d’un arsenal juridique de lutte contre la corruption et un engagement pour la protection des responsables intègres. « L’entreprise sera confortée par un dispositif juridique spécial », a ajouté le président Tebboune. Que demande le peuple.

    A.C

    Algérie62, 25/09/2021

  • Algérie: L’Etat est déterminé à récupérer l’argent pillé

    Algérie: L’Etat est déterminé à récupérer l’argent pillé

    Algérie, pillage, gabégie, corruption, #Algérie,

    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a réaffirmé jeudi la volonté de l’Etat et sa détermination à récupérer l’argent pillé et détourné vers l’étranger et ce, à travers l’activation d’une série de mécanismes juridiques dans le cadre des conventions internationales.

    Répondant aux questions des député lors du débat du Plan d’Action du Gouvernement (PAG), le Premier ministre a fait état de « l’adoption d’une approche globale concernant ce dossier (argent pillé) à travers la mise en place de mécanismes de coordination de haut niveau, outre le lancement d’une série de procédures avec les pays vers lesquels les fonds pillés ont été détournés ».

    Il a expliqué que cette approche passera par « l’activation des outils juridiques disponibles dans le cadre des accords internationaux bilatéraux et multilatéraux, notamment la Convention des Nations Unies contre la corruption ».

    En outre, ajoute le Premier ministre, « des mécanismes et des initiatives de coopération ont été activés dans le cadre d’organisations internationales spécialisées afin de suivre la traçabilité de ces biens, les localiser et échanger des informations à leur sujet ».

    Concernant le mécanisme de règlement à l’amiable pour la récupération des fonds pillés détournés vers l’étranger, M. Benabderrahmane a indiqué que ce mécanisme « s’est avéré efficace dans de nombreux pays et considéré comme une pratique idéale et efficiente dans la lutte contre la corruption.

    Cependant, il ne concerne pas les personnes physiques mises en cause, ni les sanctions prononcées à leur encontre, mais concerne plutôt les personnes morales, à savoir les sociétés étrangères impliquées dans des opérations de corruption, qui ont également bénéficié de ces fonds détournés dans le cadre de transactions et de projets, objet de pratiques de corruption.

    Il par ailleurs réitéré « la volonté de l’Etat de lutter sans relâche contre la corruption et les corrupteurs et de récupérer l’argent du peuple pillé, et ce par la mobilisation de toutes les institutions de l’Etat, y compris son poids diplomatique, dans le strict respect de la loi et de l’indépendance de la justice ».

    « L’Etat ne cédera sur aucun dinar volé ou détourné, ni aucune parcelle de terrain pillé ou détourné de sa vocation. C’est là une ‘Amana’ que nous veillerons tous à préserver ».

    Horizons, 16/09/2021

  • Algérie: Qui va combattre les voleurs et les corrompus ?

    Algérie: Qui va combattre les voleurs et les corrompus ?

    Algérie, corruption, malversation, gabégie, #Algérie,

    par Maâmar Farah

    Cette dernière Halte estivale de la saison reproduit une chronique datant de 2008. Elle a été écrite après les scandales Khelifa et Chakib Khelil mais avant l’époque dorée de la corruption qui touchera tous les secteurs quand, suite à la paralysie de Bouteflika, le pouvoir présidentiel sera monopolisé par une caste illégale et prédatrice. Ce cri du cœur n’aura servi à rien…

    Ce pays a un grave problème à régler avec la morale. Nous ne pouvons pas parler de développement durable, de mutations socioéconomiques patentes, de démocratie et de liberté tant que nous traînerons, comme de lourds boulets rattachés à notre conscience collective, ces graves affaires de corruption qui défrayent la chronique et découragent tout effort honnête.

    La corruption est devenue un acte normalisé et un secteur d’activité florissant, structuré et institutionnalisé. Le marketing a ses règles que la morale ne connaît pas. Les fameux 10% et les transferts vers des comptes bloqués en Suisse sont des affaires ordinaires. Que cet argent se retrouve au Panama ou à Tataouine-les-Bains n’est pas le problème ! Il serait peut-être temps que les nouveaux services secrets s’occupent de ces millionnaires en euros qui n’ont ni gagné au loto français, ni hérité une parente en Ecosse. On sait ce qu’il est advenu de certaines enquêtes menées par le DRS ancienne version. Le nouveau devrait nous montrer de quoi il est capable dans ce domaine, à moins qu’il n’ait plus aucun rôle à jouer dans la répression du crime économique ; ce qui serait une catastrophe !

    L’ancienne-nouvelle mode chez les corrompus et les voleurs est d’acheter des biens immobiliers dans les quartiers huppés des capitales européennes. Il serait temps de leur demander de s’expliquer sur l’origine de telles fortunes, car ces messieurs ont piqué tellement de dinars que cela «ne remplit plus leurs yeux», comme on dit en langage populaire. Passe encore sur les études de leur progéniture, payées sur les caisses de l’État et les soins à l’étranger, dans les cliniques réputées, pour de petits bobos qui peuvent être traités ici, par des médecins algériens qui n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers. À ce propos, je reste toujours perplexe devant l’hypocrisie de beaucoup de nos hauts fonctionnaires qui expriment en public leur satisfaction à propos des «acquis du secteur de la santé algérien», mais qui préfèrent se confier à des toubibs étrangers ! Drôle de logique d’une partie de la direction du pays et même de l’opposition qui trahit la confiance placée en elle par le peuple.

    Cette digression m’amène à parler aussi de la dilapidation de l’argent public qui est utilisé pour se pavaner dans le luxe, car cette caste, souvent issue de milieux jadis écrasés par la misère et le dénuement, veut rattraper le temps perdu et se venger sur le sort ! Arrivistes à souhait, ces gens-là font tout pour effacer de leur mémoire les privations du passé. Un simple calcul sur la base de leur fiche de paie indique clairement qu’ils ne pourront jamais amasser le dixième de ces sommes faramineuses au cours de toute une vie de labeur. Enfin, labeur, voilà un terme inapproprié pour ces blagueurs en costume cravate qui nous racontent des histoires pour nous endormir.

    Boumediène vivait dans un trois-pièces et n’avait pas plus de 600 dinars en banque à sa mort. Son ultime voyage à Moscou, imposé par ses médecins, aura été de courte durée et il est revenu pour être traité à l’hôpital Mustapha-Pacha où il est mort d’ailleurs. Et même si des sommités mondiales sont venues à Alger pour étudier son cas, même si des équipements ont été commandés en dernière minute pour traiter sa maladie, l’homme a su donner à son ultime bataille, celle qu’il a menée courageusement contre la maladie, l’image d’un Algérien soigné en Algérie dans un établissement hospitalier populaire qui est aussi le symbole de ce que la santé publique algérienne avait de meilleur ! Sa mort à l’étranger aurait donné au peuple le sentiment qu’il y a une médecine à deux niveaux, l’une pour la caste au pouvoir et les riches et l’autre pour monsieur Tout-le-monde.

    Quelle confiance accorder à des gens qui n’ont pas… confiance dans les hôpitaux de leur pays ? Quel crédit donner à leur discours sur l’amélioration des conditions de vie, de l’école et de la sécurité quand ils préfèrent les produits occidentaux de luxe pour se nourrir et s’habiller, envoient leurs gosses étudier à l’étranger et prennent une armée de barbouzes pour se protéger dans leurs déplacements ?

    Elle est belle l’Algérie. Hier, à l’heure du socialisme, ils nous menaient en bateau en faisant de belles phrases sur l’engagement révolutionnaire, la justice sociale et l’égalité des chances. Dès qu’ils achevaient leurs discours, ils montaient dans des limousines et s’en allaient vers leur vie de nababs. Nous étions les dindons de la farce. Nous les avons tellement crus que nous avons été nombreux à faire don de nos terres à la Révolution agraire. Mais, nous ne regrettons rien ! Nous avons mené avec courage, énergie et dévouement la grande bataille pour le socialisme et quand ils sont venus nous dire que ce système n’arrange plus les affaires de l’Algérie, nous les avons encore crus. En fait, ils avaient tellement amassé d’argent qu’il leur fallait l’investir dans des créneaux porteurs ici même. Ils décident le matin et investissent le soir. Prête-noms, filles et fils gâtés ramenés d’Amérique ou d’Europe : vite, vite, il faut faire le max d’affaires avant qu’un semblant de transparence ne vienne tout gâcher ! Le peuple n’a rien vu venir de cette «reconversion». Les apparatchiks, si ! Débrouillards invétérés, ils se retrouvent toujours aux meilleures loges ! Dans le socialisme ou le capitalisme ! Et même dans le trabendisme, système qu’ils ont créé sur mesure pour leurs vastes ambitions mercantiles. Ou encore dans leur dernière trouvaille : l’islamisme… Et puis, il y eut l’affaire Khalifa, la goutte qui a fait déborder le vase, l’énorme scandale qui a éclaboussé presque tout le monde. Depuis le procès sans relief qui a permis de régler leurs comptes aux sous-fifres, en épargnant les éternels «intouchables», nous savons que la justice ne pourra rien contre ces monstres tant qu’elle sera maintenue dans la dépendance du pouvoir politique et le jeu des clans.

    Car la clé de voûte de ce système de la corruption est le secteur de la justice. Quand on met fin aux fonctions du procureur courageux qui a poursuivi Chakib Khelil, on se demande si le mot justice a encore un sens dans ce pays ! Si l’on veut réellement combattre la corruption dans la justice, on peut le faire facilement ! Une manière efficace de lutter contre cette corruption est de rapprocher les justiciables de la justice en les poussant à dénoncer toutes les carences et les déviations (…)

    La corruption peut demain prospérer et atteindre des niveaux insoupçonnables si l’on n’y met pas un terme aujourd’hui. Les affaires qui secouent le monde politique sont si nombreuses qu’il n’est plus possible de les occulter ou d’en réduire l’impact. C’est une réalité connue de tous et les organisations mondiales non gouvernementales qui ont classé notre pays dans des positions peu honorables le savent mieux que d’autres. Allons-nous encourager les voleurs et les corrompus ou, au contraire, nous réveiller brutalement d’un long cauchemar pour que vérité et justice soient confortées dans un pays où l’une et l’autre ont subi les pires outrages ?

    Au moment où les masses populaires peinent sous le fardeau d’une vie devenue impossible, au moment où le pouvoir d’achat croule sous le coup des augmentations successives du coût de la vie, sans que les salaires y apportent les correctifs nécessaires, au moment où tout un pays se fige dans une position d’abandon total, les quelques actions de replâtrage social, bien en deçà des besoins réels des populations, ne semblent pas en mesure de redonner cet espoir dont nous avons tant besoin ! Au contraire, la corruption et les injustices qu’elle provoque finissent par décourager les plus braves. Les cadres qui bâtissent, par le travail et la probité, l’avenir du pays, tous les intègres, les profs des lycées et des universités qui connaissent des fins de mois difficiles, les magistrats propres et tous les directeurs qui ont su échapper au complot du dinar, tous ceux-là sont au bord de la ruine morale.

    Le mal continuera-t-il de malmener le bien dans ce pays qui attend, depuis des lustres, de retrouver le chemin de la Justice ? La vraie, pas celle qui se cache dans les Palais…
    M. F.

    Chronique publiée sous ce titre le 13 mars 2008.

    Le Soir d’Algérie, 16/09/2021

  • Afghanistan : Des millions de dollars et des lingots d’or retrouvés chez d’anciens hauts responsables

    Afghanistan : Des millions de dollars et des lingots d’or retrouvés chez d’anciens hauts responsables

    Afghanistan, corruption, détournement, pillage, gabégie,

    Quelque 12,3 millions de dollars en liquide et des lingots d’or ont été retrouvés chez d’ex-dignitaires afghans, a annoncé, ce mercredi, la Banque centrale, un mois après la prise de pouvoir des talibans qui dénoncent la corruption de l’ancien régime et louent leur propre transparence.

    « L’argent retrouvé venait de hauts dirigeants du précédent gouvernement, Amrullah Saleh (l’ex-vice-président, NDLR), et de certaines agences sécuritaires qui gardaient du liquide et de l’or dans leurs bureaux », d’après le communiqué de la Banque centrale afghane. Le gouvernement afghan a transféré le tout « dans les caisses nationales » au nom de la « transparence », peut-on encore lire.

    La Banque centrale précise ne pas savoir « à ce stade dans quel but » cet argent liquide et ces lingots d’or avaient été conservés. Sous le gouvernement de l’ancien président Ashraf Ghani, la corruption était généralisée et endémique. Des dizaines de millions de dollars d’aide auraient ainsi été détournés des fonds publics.

    L’ancien chef de l’Etat est lui-même accusé d’avoir emporté des millions de dollars lors de sa fuite à Abu Dhabi, ce qu’il a démenti à plusieurs reprises depuis.

    L’annonce des 12 millions de dollars retrouvés survient alors que le pays, contrôlé depuis un mois par le mouvement taliban, fait face à une pénurie d’argent liquide.

    Pour éviter un effondrement du système bancaire, les Afghans ne sont autorisés à retirer que l’équivalent de 200 dollars par semaine et par personne.

    La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont suspendu leurs aides et les Etats-Unis ont gelé les réserves de la Banque centrale afghane détenues à Washington.

  • Algérie : 18e ministre de Bouteflika en prison

    Hocine Necib sous mandat de dépôt

    par Abla Chérif

    Les enquêtes judiciaires avancent à grands pas dans les dossiers liés à la corruption. Hier, Hocine Necib, un autre ministre de l’ère Bouteflika, a été placé sous mandat de dépôt.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ancien ministre chargé des Ressources en eau, Hocine Necib doit certainement sa chute à la gestion du dossier du groupe Amenhyd. Comme la majorité des ex-responsables actuellement incarcérés, il est poursuivi pour mauvaise utilisation de sa fonction, et octroi d’indus avantages aux hommes d’affaires Chelghoum (les trois frères), eux-mêmes en détention depuis 2019.

    À cette époque, Hocine Necib avait été, lui, auditionné au niveau de la Cour suprême qui l’avait placé sous contrôle judiciaire. Son dossier a été transféré une année plus tard (en août 2020) au pôle spécialisé du tribunal de Sidi-M’hamed, en raison de la suppression de la juridiction de privilège. L’ex-ministre des Ressources en eau n’est cependant pas poursuivi uniquement dans le dossier des frères Chelghoum, il est aussi poursuivi dans une autre affaire en instruction au niveau de la quatrième chambre du pôle pénal du tribunal de Sidi-M’hamed.

    Son nom figure dans la liste des personnalités poursuivies avec les frères Kouninef. Saïd Bouteflika, Reguieg Mokhtar, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Temmar Abdelhamid, Abdeslam Bouchouareb, Amar Tou, Houda Feraoun, Amar Ghoul, Beraki Arezki, Loukal Mohamed, Abdelkader Zoukh, Bedrici Ali, Far Bachir (ancien wali) et Tarik Kouninef sont poursuivis pour octroi d’indus avantages. En raison de la complexité de l’affaire, le dossier a été scindé en deux parties au niveau de la justice : l’une concerne exclusivement les frères Kouninef, et la seconde englobe les ministres.

    Hier, aucune source fiable n’était cependant en mesure d’établir dans quelle affaire Hocine Necib a été placé sous mandat de dépôt ce mardi. Dans la matinée, l’ancien chef de gouvernement, Abdelmalek Sellal, avait été auditionné au niveau de la même chambre (la troisième chambre). Son audition a été suivie de celle de Arezki Beraki, ex-ministre des Ressources en eau, incarcéré le 17 juin dernier. Il a été placé en détention pour des actes qui lui sont reprochés durant son mandat de directeur général de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT).

    Ce qu’il faut savoir aussi est que Hocine Necib fait partie des quatre ex-ministres ayant bénéficié du contrôle judiciaire en 2019, une mesure prise dans l’attente de la poursuite de l’enquête judiciaire menée, et qui a nécessairement pris de longs mois en raison du nombre de dossiers en instruction.

    Il fait aussi partie des nombreux ministres qui défilent actuellement, quotidiennement, au niveau du pôle pénal du tribunal de Sidi-M’hamed où le spectre du congé de l’année judiciaire semble s’éloigner.

    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 14/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelaziz Bouteflika, corruption, gabégie, malversation, détournement, Hocine Necib, Saïd Bouteflika, Reguieg Mokhtar, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Temmar Abdelhamid, Abdeslam Bouchouareb, Amar Tou, Houda Feraoun, Amar Ghoul, Beraki Arezki, Loukal Mohamed, Abdelkader Zoukh, Bedrici Ali, Far Bachir, Tarik Kouninef,

  • L’expérience de l’Algérie dans la lutte contre la corruption mise en exergue

    Journée africaine de lutte contre la corruption : L’expérience algérienne mise en exergue

    Par Mohamed Mecelti

    L’expérience de l ‘Algérie dans la lutte contre la corruption à travers la mis en place d’une stratégie reposant sur la moralisation de la vie publique, la consolidation de la bonne gouvernance et la consécration de la transparence dans la gestion des biens et des deniers publics, a été mise en exergue, ce dimanche à Alger lors d’une journée d’étude sur le thème de la «Promotion à l’intégrité dans le secteur économique ».

    La journée d’étude organisée par l’Organe National de Prévention et de Lutte contre la Corruption (ONPLC) en partenariat avec Sonelgaz, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption, coïncidant avec le 5ème anniversaire de l’adoption par les dirigeants des Etats africains de la convention de l’Union africaine (UA) de prévention et de lutte contre la corruption.

    Le renforcement de la lutte contre la corruption dans les institutions était au cœur des travaux de cet événement marqué par la participation de hauts cadres de l’Etat, des représentants du corps diplomatique des pays africains, des organisations internationales représentées en Algérie, des organismes de contrôle nationaux, des représentants des entreprises économiques publiques et privées, des représentants de la société civile, ainsi que des enseignants universitaires.

    Il a été examiné, lors de cette journée d’étude, les voies et moyens de réaliser la transparence dans les opérations économiques et renforcer la gouvernance afin de mettre terme aux détournements de milliards de dollars de deniers publics et leur transfert vers des destinations inconnues ainsi qu’au gaspillage des efforts du développement socio-économique dans les pays africains.

    Lors de son intervention à cette occasion, Tarek Kour, président de l’ONPLC, a jugé que la lutte efficace contre la corruption nécessite la mise en place d’un système institutionnel fort et homogène.

    Soulignant l’importance de l’implication des citoyens dans la lutte contre ce fléau à travers une approche participative, qui passe par des agents publics intègres, il a relevé que les administrations et services publics doivent veiller à offrir des services de qualité par la numérisation et la simplification des procédures et la garantie de leur droit à l’information.

    Pour sa part, M. Saïd Maândi, directeur des relations bilatérales africaines au ministère des Affaires étrangères, a mis l’accent sur le rôle déterminant de l’Algérie dans les négociations ayant abouti à l’adoption des conventions régionales et internationales relatives à la lutte contre la corruption.

    Convaincue des graves répercussions de la corruption sur les efforts du développement et de stabilité, «l’Algérie a été dès le début partie prenante et une force de proposition dans les négociations ayant abouti à l’adoption des conventions régionales et internationales relatives à la lutte contre la corruption et les crimes y afférant », a indiqué M. Maândi, réaffirmant la volonté de l’Algérie à poursuivre ses efforts dans ce sens en vue de consolider la coopération internationale en matière de lutte contre ce fléau qui pèse davantage sur le continent noir par rapport aux autres régions du monde.

    Il a notamment souligné la nécessité de «consacrer les principes de transparence et d’intégrité et de renforcer les mécanismes de contrôle sur les niveaux national et international », pour éradiquer ce fléau qui constitue un véritable obstacle au développement des économies des pays africains.

    De son côté, l’ambassadeur de la République du Congo (Congo-Brazzaville), Jean-Pierre Louyebo, a insisté sur l’importance de poursuivre la lutte contre la corruption qui « gangrène la société » dans les pays africains, soulignant la nécessité des échanges d’expériences en la matière, de la multiplication des efforts et initiatives individuelles et communes, et la mise en place de moyens nécessaires pour lutter contre ce fléau transfrontalier.

    « La corruption est un phénomène dangereux pour le développement de nos différents Etats. Nous devons la combattre dans tous les secteurs de la vie, à l’usine, à l’école, dans l’administration, l’entreprise, et mettre fin à toutes les pratiques de ce cancer », a-t-il indiqué, ajoutant « La lutte contre la corruption doit être une exigence qui ne se résume pas à une affaire de morale seulement ».

    Il convient de rappeler que, dans le cadre des efforts de l’Algérie dans la lutte contre la corruption, l’Organe National de Prévention et de lutte contre la Corruption avait annoncé un projet de création du réseau national pour l’intégrité chargé de la sensibilisation aux risques de la corruption dans la société et le signalement de toute infraction ou dépassement.

    Ce projet vise à rétablir la confiance entre le citoyen, qui refuse désormais d’adhérer à la vie politique et aux projets de réformes socio-économiques, et ses institutions. Une relation entachée par la corruption qui a touché, voire paralysé des secteurs sensibles, freinant le développement socio-économique du pays.

    Le Jeune Indépendant, 11/07/2021

    Etiquettes : Algérie, corruption, Union Africaine, transparence, gabégie, l’Organe National de Prévention et de lutte contre la Corruption,