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  • Marseille: Fusillade dans un centre commercial

    Tags : France, Marseille, fusillade, trafic de stupéfiants, drogue, gangs, crime organisé,

    PARIS, 20 août (Xinhua) — Deux personnes ont été grièvement blessées vendredi lors d’une fusillade dans un centre commercial à Marseille, dans le sud de la France, ont rapporté des médias locaux.

    L’une des victimes a été touchée à l’abdomen mais son pronostic vital n’est pas engagé, selon les marins-pompiers cités par France Bleu Provence.

    La victime est connue « très défavorablement » des services de police pour trafic de stupéfiant.

    Une seconde personne a été plus légèrement touchée, elle a été rouée de coups et a été prise en charge par les secours.

    Les faits se sont produits vers 19H35 heure locale dans le centre commercial Auchan Saint-Loup situé dans le 10ème arrondissement de Marseille. Deux à quatre suspects sont parvenus à prendre la fuite, selon Franceinfo citant une source proche de l’enquête.

  • Maghreb Connection, un livre sur le trafic de cannabis marocain

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai.

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il revient sur ce phénomène du narco-banditisme né dans les cités qui s’appuie sur le trafic de drogues, principalement cannabis et d’herbe, et qu’on peut situer au carrefour des années 2000 en Île de France et du côté de Marseille. Ca a vraiment son essort de ce côté-là, notament à la mort d’un parrain d’une nouvelle génération qui s’appelait Farid Berama en 2006 à Marseille.

    Au début, le grand banditisme était le braquage et la nouvelle génération s’est emparé du narco-trafic parce que c’est ce qui rapporte de l’argent aujourd’hui. Dans les années 1980-1990, on avait un milieu qui était centré sur les braquages des banques, des fourgons blindés. Puis, ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé qui s’appuie, elle, sur ce trafic de drogue.

    Cette nouvelle génération s’est appuyé aussi sur de l’argent provenant des braquanges pour pouvoir financer ces trafics.

    Le trafic qui repose sur la résine de cannabis ou d’herbe, vous avez un producteur qui aujourd’hui c’est le riche marocain. Ce sont des traficants qui s’appuient sur des membres de leurs familles ou des proches qui sont qui, aujourd’hui, sont domiciliés au Maroc. Ce sont surtout des liens familiaux ou claniques.

    C’est une réalité dans ces quartiers gangrénés par le trafic de drogue. C’est un quotidien qui devient très difficile.
    Il y a une difficulté en termes d’emploi, de revenues. Par exemple, Porte de Clignancourt, Michelet, Saint-Ouen, il y a des points de deal qui rapportent, en termes de chiffres d’affaires, entre 45000 et 50000 euros par jour. Ce qui équivaut à 1 million d’euros par mois.

    Stéphane Sellami est co-auteur de l’ouvrage Maghreb Connection. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il documente les quartiers gangrénés par les trafiquants, « on revient sur le phénomène de narcobanditisme qui naît dans les cités et s’appuie sur le trafic de drogue, principalement de cannabis et d’herbe, qui a émergé au carrefour des années 2000 en Ile-de-France et du côté de Marseille ». Petites et moyennes ville de province touchées « On avait un milieu dans les années 1980, 1990 centré sur les attaques de banques, de fourgons blindés et ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé s’appuie sur le trafic de drogues », explique l’auteur. La nouvelle génération s’est appuyée sur l’argent provenant des braquages pour favoriser le trafic. « Ce sont aussi des petites villes ou des moyennes villes de province qui sont aujourd’hui atteintes. Ce problème existe depuis plusieurs années », explique l’auteur.

    Etiquettes : France, Maroc, trafic de drogues, cannabis, haschich, kif, banditisme, gangs, crime organisé, braquage, enrichissement illicite, chômage, emploi, discrimination,

  • La route des portables volés en Catalogne : de Barcelone au Maroc

    Les Mossos d’Esquadra ont démantelé une organisation criminelle qui avait pour mission de récupérer des téléphones portables volés dans les rues et les appartements de Barcelone et de les envoyer en Afrique du Nord, notamment au Maroc.

    Huit hommes ont été arrêtés, âgés de 18 à 45 ans, tous de nationalité marocaine et résidant à l’Hospitalet de Llobregat (Barcelone). L’enquête a débuté en février lorsqu’ils ont localisé et arrêté un camion dans la ville d’Abrera, dans le Baix Llobregat, avec 400 téléphones portables et quelques ordinateurs soigneusement emballés dans des sacs d’épicerie en plastique, selon les Mossos d’Esquadra.

    La plupart des mobiles interceptés par la police ont été enregistrés comme volés. La plupart provenaient de vols, mais il y avait aussi des pièces de vols avec violence et de cambriolages. Au vu des éléments, ils ont arrêté le conducteur du camion en tant qu’auteur présumé d’un délit de recel. Les Mossos ont pu apprendre que tous les articles provenaient du même point, un endroit où plusieurs personnes étaient chargées de recevoir les produits volés, de les prescrire et d’organiser leur transport à l’étranger.

    Un groupe s’est organisé pour envoyer les mobiles au Maroc

    Plus tard, ils ont réussi à prouver qu’ils se trouvaient devant un groupe qui se consacrait à la réception d’objets volés sur tout le territoire catalan, de manière organisée, et dans le but de les envoyer à l’étranger. Les deux premiers points de réception se trouvaient dans deux appartements de l’Hospitalet de Llobregat et une fois cette première réception effectuée, plusieurs personnes étaient chargées de stocker les objets volés, jusqu’à ce qu’elles disposent d’un véhicule pour les transporter vers un pays d’Afrique du Nord, notamment le Maroc, dont les détenus étaient ressortissants.

    Au cours de l’enquête, le 23 avril, un vol avec violence a été commis dans un magasin de téléphonie à Sant Andreu de la Barca, où les voleurs ont réussi à s’emparer de plus de 60 terminaux et ont fui les lieux à moto.

    Immédiatement, les agents se sont rendus aux points d’accueil de l’Hospitalet de Llobregat, où ils ont localisé la moto volée utilisée pour le vol. Quelques minutes plus tard, ils ont réussi à arrêter les trois hommes qui quittaient l’un des appartements chargés des terminaux volés dans des sacs.

    Tous les membres du réseau ont été libérés.

    Enfin, le 13 mai, les appartements de l’Hospitalet de Llobregat ont été perquisitionnés, où 330 appareils électroniques ont été récupérés, dont des tablettes, des téléphones portables haut de gamme et des ordinateurs, et les huit hommes ont été arrêtés. Trois des personnes arrêtées ont été libérées après avoir témoigné au siège de la police et attendent d’être convoquées par le juge. Les autres détenus ont été conduits au tribunal et le juge d’instruction a ordonné leur libération avec charges.

    El Caso.com, 17 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, téléphones portables, gangs, vols, mafia, crime organisé,