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  • Ghar Jbilet : Lancement de la production de concentré de minerai de fer

    Topics : Algérie, Gara Djebilet, concentré de fer, Feraal, Tosyali,

    L’Entreprise national de fer et de l’acier (Feraal) et le complexe sidérurgique Tosyali de Béthioua (Oran) ont signé, jeudi à Alger, un protocole d’accord de partenariat Feraal/Tosyali portant sur le lancement d’une unité de production de concentré de minerai de fer dans la wilaya de Bechar.

    En présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et du PDG du groupe industriel minier Manadjim El Djazaïr (Manal), Mohamed Sakhr Harami, le protocole d’accord a été signé par le PDG de Feraal, Ahmed Benabbas, et l’administrateur en charge des affaires de la société “Tosyali” en Algérie, Alp Topcuoglu.

    Cet accord porte sur la mise en place d’une joint-venture entre les deux sociétés en vue de la réalisation, d’ici moins de 24 mois, d’une unité mixte de production de concentré de minerai de fer à partir de la mine de Gara Djebilet avec une capacité de 500.000 tonnes/an de concentré de minerai de fer à partir d’un million de tonnes de minerai.

    “Ce protocole vise essentiellement à préparer toutes les conditions nécessaires en vue de la création de la future société commune dans les meilleurs délais”, a indiqué M. Sakhr Harami lors d’un point de presse en marge de la cérémonie, précisant que le minerai sera transporté à partir de Gara Djebilet ouest par camion en attendant la construction de la ligne ferroviaire Gara Djebilet-Béchar et l’adaptation de la ligne ferroviaire Béchar-Arzew.

    Les travaux entrant dans le cadre de ce protocole ont débuté et doivent se poursuivre jusqu’en septembre 2023, selon le PDG de Manal, ajoutant que la création de la joint-venture se fera dès l’accord du Conseil des participations de l’Etat (CPE).

    Le même responsable a fait savoir qu’en parallèle, le groupe Manal finalise actuellement les négociations pour parvenir à deux accords similaires pour valoriser la mine de Gara Djebilet, le premier avec une société chinoise et le second avec la société de sidérurgie Algerian Qatari Steel (AQS) de Bellara (wilaya de Jijel) afin de réaliser le programme stratégique de valorisation du fer brut au niveau de cette mine.

    Pour sa part, M. Topcuoglu a fait savoir que la société “Tosyali” envisage un niveau d’investissement compris entre 120 et 150 millions de dollars, soulignant que cette nouvelle unité de production permettra une économie de devises pour l’Algérie de plus de 60 millions de dollars/an.

    Cette unité permettra de produire des aciers de haute gamme comme les aciers plats, aciers laminés chauds et froids, acier galvanisé, explique M. Topcuoglu ajoutant que les aciers produits permettront aux opérateurs d’automobile et d’électroménager de hisser leur taux d’intégration.

    Tosyali consomme actuellement 4 millions de tonnes/an de minerai de fer pour produire les différents aciers. Avec la mise en service de l’unité de production de Béchar, Tosyali consommera 8 millions de tonnes/an, selon M. Topcuoglu, soulignant la nécessité de valoriser le minerai local pour réduire les coûts de production.

    “L’objectif à long terme est de réaliser une production d’acier jusqu’à 80 % à partir de minerai de fer local”, a-t-il affirmé.

    APS

    #Algérie #Gara_Djebilet #Concentré_fer

  • Ghar Djebilet : La vérité sur les revendications du Maroc

    Ghar Djebilet : La vérité sur les revendications du Maroc

    Maroc, Gara Djebilet, Algérie, gisement, minerai, Sahara Occidental, frontières héritées du colonialisme,

    Méga projet de Gara Djebilet : Pourquoi ce projet focalise l’intérêt des médias marocains ? Le Maroc est-il vraiment dans son bon droit ? La convention signée en 1973 est-elle vraiment contraignante pour l’Algérie ?

    Depuis la décision du gouvernement algérien de relancer le projet stratégique de la mine de Gara Djebilet (1), l’ensemble des organes de presse marocains officiels ou non officiels, se sont mis à parler de ce dossier, en mettant en avant un droit historique présumé du Maroc sur la mine de Gara Djebilet. Pour la partie marocaine, Hassan II aurait accepté le tracé frontalier entre le Maroc et l’Algérie en échange d’un droit d’usufruit sur la mine de Gara Djebilet. Malheureusement pour les Marocains, les documents signés et ratifiés entre le Maroc et l’Algérie ne disent pas la même chose (2), nous y reviendrons en détail dans cet article, afin de déconstruire définitivement la propagande marocaine, à usage interne, et dont le but est d’anesthésier le peuple marocain en le laissant croire à la possibilité de retrouver une grandeur passée qui n’a jamais existé.

    Avant de répondre aux allégations marocaines, essayons d’expliquer en quelques mots ce méga projet de Gara Djebilet, de quoi s’agit-il ?

    1) Le méga projet de Gara Djebilet en quelques mots
    La mine de Gara Djebilet est une mine de fer située dans la wilaya de Tindouf en Algérie, entrée en exploitation en juillet 2022 ; elle est l’une des plus grandes mines de fer dans le monde. Ses réserves sont estimées à 3,5 milliards de tonnes, dont 1,7 milliard de tonnes sont exploitables. Le gisement de Gara Djebilet s’étend sur plus de 131 km², ses réserves exploitables sont estimées à 2 milliards de tonnes de minerai avec une teneur de 58,57 % de fer.

    L’exploitation industrielle du minerai de Gara Djebilet se décompose en deux phases :
    Phase 1 (2022-2025) : une production prévue de 2 à 3 millions tonnes de minerai par an ;
    Phase 2 (à partir de 2026) : lorsque la ligne de chemin de fer entre Gara Djebilet et Abadla (wilaya de Bechar) entrera en service, la production sera portée à 50 millions tonnes/an.
    Le projet algérien va au-delà de l’exploitation du minerai, l’objectif est la mise en place d’une chaîne de valeur qui permettra de transformer le minerai en produits à forte valeur ajoutée : il s’agit donc d’un projet intégré qui permettra à notre pays de devenir un leader mondial de l’industrie sidérurgique et qui nous permettra de ne plus importer de minerai de fer (l’Algérie importe actuellement 1 milliard de dollar de minerai de fer par an). Les revenus attendus sont de l’ordre d’au moins 10 milliards de dollar à l’horizon 2026.

    2) Pourquoi ce projet focalise l’intérêt des médias marocains ?
    Le décor étant maintenant planté, intéressons-nous à la question de l’intérêt des médias marocains pour ce projet algérien. Il est de notoriété publique que la liberté de la presse au Maroc n’existe pas, les journalistes libres et honnêtes marocains sont soit en prison ou en exil. Les médias au Maroc sont une caisse de résonance de la politique du pays. Le Maroc depuis son indépendance a mis beaucoup d’énergie pour propager la théorie du Grand Maroc au sein de la population : programmes scolaires, propagande audiovisuelle, constitution, etc. Le nationalisme marocain est construit sur le triptyque suivants :

    -Haine de l’Algérie : plus vous critiquez l’Algérie, plus vous êtes perçu au Maroc, comme une personne patriote ;
    -Croire et promouvoir les thèses expansionnistes marocaines : Sahara occidental et tous les territoires que le Maroc doit/devrait récupéré pour compléter son intégrité territoriale selon les thèses de la théorie du Grand Maroc ;
    -Adoration du roi, qui est considérée comme une personne sacrée et inviolable par la constitution marocaine.

    Il s’agit donc pour la presse marocaine de rester dans ligne officielle du parti, et être cohérente avec les thèses expansionnistes du Maroc. Il s’agit de la première raison pour laquelle, on parle beaucoup de ce projet au Maroc. Les médias marocains ont pour mission de faire croire au marocains, que le Maroc n’a signé ou ratifié aucun document, qui reconnait la souverainté algérienne, sur des territoires que les marocains considèrent comme les leurs.

    La seconde raison s’inscrit dans la guerre de 4ème génération que le Maroc (3) mène à l’Algérie : il s’agit pour les marocains de dévaloriser systématiquement les réalisation algériennes, et créer un climat de suspicion au sein de la société algérienne pour démoraliser les forces vives de la nation.

    La troisième raison est que le Maroc ne voit pas d’un bon œil ce projet, car il va faire de la région de Tindouf l’une des régions les plus riche d’Algérie, ce projet aura des retombées socio-économiques très positives sur toute la région du sud-ouest algérien. Ce qui portera un coup fatal à la propagande marocaine qui fait beaucoup de marketing et de publicité sur les réalisations imaginaires de Mohamed VI au Sahara occidental en particulier.

    3) Le Maroc est-il vraiment dans son bon droit ?
    Non, comme très souvent, le Maroc expansionniste n’est pas dans son bon droit lorsqu’il s’agit de revendications territoriales.

    Le Président algérien Tebboune avait d’ailleurs dit sur le ton de la boutade, lors d’une conférence de presse que :
    « les marocains revendiquent tout ce qui peuvent voir, et réclament la moitié de ce dont ils ont entendu parler »
    اللي شافوه نتاعهم و اللي سمعو بيه عندهم فيه النص

    Le Maroc n’est donc pas dans son bon droit, et ce pour deux raisons :

    A) Histoire :
    D’un point de vue historique, les territoires de la wilaya de Tindouf, réclamés par les marocains n’ont jamais été marocains. C’est également le cas pour l’ensemble du territoire algérien. Si les marocains veulent qu’on fasse les comptes, ils seraient supris d’apprendre que c’est l’Algérie qui a perdu 80,000 km² de ses territoires qui ont été offerts par la France au Maroc en 1845 (cf. Traité de Lalla Maghnia). Par ailleurs, l’excellent Docteur Mohamed Doumir a publié sur Youtube une vidéo qui explique précisement que le Maroc n’a aucun droit historique sur Tindouf.

    B) Droit international :
    Du point de vue du droit international, le Maroc n’a aucun droit sur la mine de Gara Djebilet, car le Maroc a signé et ratifié la convention relative au tracé des frontières du 15 juin 1972 : le Maroc reconnait donc la souveraineté algérienne pleine et entière sur cette mine de Gara Djebilet.


    Par ailleurs, contrairement aux allégations marocaines, il n’y a aucun lien de causalité entre : la convention relative au tracé des frontières et la convention de coopération entre l’Algérie et le Maroc pour la mise en valeur de la mine de Gara Djebilet, qui sont deux documents distincts. Autrement dit, la non-application de la convention de coopération entre l’Algérie et le Maroc pour la mise en valeur de la mine de Gara Djebilet n’implique aucunement l’annulation de la convention relative au tracé des frontières et vice versa.

    4) La convention signée en 1973 est-elle vraiment contraignante pour l’Algérie ?

    Regardons maintenant de plus près la fameuse convention de coopération entre l’Algérie et le Maroc pour la mise en valeur de la mine de Gara Djebilet. La partie marocaine, notamment les nombreux « spécialistes » en droit international qui nous expliquent jour et nuit que cette convention est contraignante pour l’Algérie et que le Maroc va lester l’Algérie en justice, tandis que d’autres « spécialistes » marocains menacent l’Algérie d’une invasion terrestre pour « reprendre » les wilayas de Bechar et Tindouf.

    Dans la section B de l’article 17 de la convention de coopération entre l’Algérie et le Maroc traite des litiges qui peuvent résulter de la coopération entre les parties marocaines et algériennes , on peut lire que la compétence du tribunal arbitral est limitée aux différents relatifs à la gestion et au fonctionnement de la S.A.M. (société algéro-marocaine) ou aux litiges de nature technique ou commerciaux. De plus, le tribunal arbitral n’est pas habilité à interpréter la convention.

    On peut dire que les négociateurs algériens ont eu le nez creux sur cette affaire, car il n’y a aucune possibilité de recours pour la partie marocaine, pour attaquer l’Algérie pour la non-application de la convention, car aucun tribunal n’est habilité à interpréter la convention et que la S.A.M. n’a jamais été créée.

    Nous retournons ici la question aux « spécialistes » marocains comme Manar Slimi et autres impostures marocaines que l’on voir sur les plateaux de télévision ou sur les réseaux sociaux : pouvez-vous éclairer notre lanterne ? Comment comptez-vous attaquer l’Algérie devant le tribunal arbitral de Genève ?

    5) Conclusion :
    Contrairement à ce que Joseph Goebbels a pu dire un jour, ce n’est pas parce que vous répéter un mensonge mille fois qu’il deviendra nécessairement une vérité. L’appareil médiatique marocain tente d’imposer sa vérité qui n’a absolument rien à voir avec ce que dit le droit international. Cet article a fait la démonstration que la position marocaine ne repose sur rien de factuel, il s’agit de gesticulations inutiles qui ne pourront rien changer à la réalité du terrain. Le projet de Gara Djebilet a démarré avec nos partenaires chinois et rien ne pourra l’arrêter.

    La propagande médiatique marocaine continuera ses mensonges pour satisfaire la consommation interne et maintenir sous anesthésie le peuple marocain. En Algérie, cette propagande n’aura aucun effet sur notre détermination à aller de l’avant pour faire de notre grand pays une puissance émergente, qui sera en mesure d’apporter la paix, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples amis de la région.

    Algerian patriots, 04/08/2022

    #Maroc #Algérie #Gara_Djebilet #Sahara_Occidental

  • Algérie: Ghar Djbilet produira 50 millions tonnes de minerai

    Algérie, Gara Djebilet, minerai,

    Le projet d’exploitation des mines de fer de Ghar Djebilet a été officiellement lancé hier. Il acte ainsi le début de la concrétisation effective du plan national de développement minier.

    Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a procédé hier à Tindouf au lancement officiel du projet d’exploitation des mines de fer de Ghar Djebilet. C’est le projet le plus important du plan national de développement minier. Il s’agit non seulement de relancer le projet d’exploitation de l’un des plus grands gisements miniers au monde, mais aussi de valoriser le minerai pour la production de produits semi-finis afin de satisfaire la demande locale, avant d’aller vers l’export. Il s’agit de parvenir à l’exploitation de 50 millions de tonnes de minerai de fer à l’horizon 2026 a tenu à rappeler sur place le premier responsable du secteur. Ce dernier a d’ailleurs tenu à souligner que le développement du projet jusqu’à son lancement est passé par plusieurs étapes et a nécessité « plusieurs années de travaux et d’études que nous avons menés dans les plus grands laboratoires internationaux, qui ont permis d’identifier des produits commercialisables au niveau national et international ».

    Mohamed Arkab a précisé que ce projet structurant passera par plusieurs phases s’étendant de 2022 à 2040. La première phase de 2022 à 2025 permettra l’extraction de 2 à 3 millions de tonnes de minerai de fer qui seront ensuite transportées par voie terrestre -en attendant l’achèvement du chemin de fer reliant Ghar Djebilet à Béchar- vers le Nord afin de transformer et valoriser le minerai par des opérateurs nationaux. A partir de 2026, le département de l’Énergie et des Mines qui table sur l’achèvement de la ligne de chemin de fer à cette date, prévoit l’exploitation de la mine à pleine capacité pour une production prévisionnelle de 40 à 50 millions de tonnes par an.

    Le ministre du secteur a également souligné que la concrétisation de ce projet entre dans le cadre du plan d’action du Gouvernement et en application des décisions du Conseil des ministres. Il a également rappelé que ce projet s’inscrit dans le programme de développement minier qui vise l’objectif « d’exploiter au mieux ces richesses minières au niveau de toutes les régions du pays ».

    Mohamed Arkab a également rappelé les grandes lignes des réformes entreprises par son secteur pour relancer l’activité minière, notamment à travers la révision du cadre législatif régissant le secteur afin d’améliorer l’attractivité du secteur minier national pour les investisseurs, mais aussi les efforts consentis pour fournir aux investisseurs des informations et des données de base de qualité, la mise à jour de la cartographie géologique et de l’inventaire minéral, en intensifiant les programmes de recherche minière afin de découvrir de nouvelles ressources minérales, en augmentant la productivité et en diversifiant les produits. Le ministre a également mis en avant les grands projets de développement minier et qui sont en voie de concrétisation.

    Ainsi en plus du développement de la mine de Ghar Djebilet qui renferme un potentiel de 3 milliards de tonnes de minerai de fer, Mohamed Arkab a évoqué le plan de développement et de valorisation des mines de fer de Ouanza et de Boukhadra dans la wilaya de Tébessa, et qui permettra de produire, dans le cadre d’un partenariat, rappelons-le, entre la Société des mines de fer de l’Est et la société turque Ozmert, pas moins de 6 millions de tonnes de minerai de fer par an et répondre ainsi à la demande nationale.

    Le ministre a également évoqué le projet de développement industriel intégré des mines de Phosphate de la wilaya de Tébessa, dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois, ainsi que le projet d’exploitation des mines de zinc et de plomb de la wilaya de Béjaïa et dans lequel Sonatrach détient désormais la majorité des parts grâce au rachat d’une partie des actifs de l’Australien Terramin.

    Samira Ghrib

    La Sentinelle, 31/07/2022

    #Algérie #Gara_Djebilet #Minerai

  • Réunion de coordination et de suivi du Projet de Gara-Djebilet

    Algérie, Gara Djebilet, phosphate intégré,

    Projet du gisement de Gara-Djebilet et du phosphate intégré : Réunion de coordination et de suivi des projets d’infrastructures

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a co-présidé, mercredi à Alger, avec les ministres des Transports et des Travaux publics, respectivement MM. Abdallah Moundji et Kamel Nasri, une réunion de coordination et de suivi des projets d’infrastructures liés à l’exploitation de la mine de fer de Gara-Djebilet (Tindouf) et au Projet du phosphate intégré (PPI) de Blad El-Hadba (Tébessa).

    Lors de cette rencontre, deux exposés ont été présentés sur les deux projets structurants, en présence de responsables des trois ministères, précise un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

    Arkab a expliqué que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’une feuille de route conjointe entre les secteurs de l’Energie, des Transports et des Travaux publics, comme début de l’opération de préparation aux fins de doter les deux projets structurants de la mine de fer de Gara-Djebilet et du PPI, de toutes les installations et infrastructures nécessaires, notamment celles liées au transport des matières premières produites et transformées via les routes, les chemins de fer et les ports.

    Cette réunion intervient, a-t-il assuré, après l’élaboration d’études préliminaires relatives aux infrastructures nécessaires pour expédier ces gros chargements.

    Dans le même contexte, le ministre de l’Energie et des Mines a souligné le rôle « essentiel et pivot » des secteurs des Transports et des Travaux publics, ou encore la nécessité de conjuguer les efforts intersectoriels pour mener à bien ces deux projets structurants, notamment dans le volet lié au transport.

    Afin d’y parvenir, des équipes de travail conjointes seront constituées entre les trois ministères, a-t-il expliqué.

    A leur tour, le ministre des Transports et celui des Travaux publics ont affiché la disponibilité de leurs départements respectifs à accompagner les deux projets, compte tenu de leur importance stratégique pour le pays, et en application des instructions et orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a conclu le communiqué.

    L’Evénement, 20/07/2022

    #Algérie #Gara_Djebilet #Tindouf


  • Air Algérie, importations… Principales décisions de Tebboune

    Air Algérie, importations… Principales décisions de Tebboune

    Air Algérie, importations… Principales décisions de Tebboune, loi sur l’investissement, commerce, Gara-djebilet, wilayas,

    Le Président Abdelmadjid Tebboune a présidé, dimanche 8 mai, une réunion ordinaire du Conseil des ministres durant laquelle il a pris de nouvelles mesures concernant notamment le contrôle des importations et Air Algérie.

    Le Conseil a abordé le nouveau projet de loi sur l’investissement, les modalités d’exercice des activités commerciales, le suivi du projet d’exploitation de la mine de fer de Gara-djebilet et le dossier des nouvelles wilayas.

    Nouveau code de l’investissement

    Le président de la République Abdelmadjid a demandé au gouvernement de continuer à « enrichir le projet de loi sur l’investissement en raison de son importance et afin d’assurer sa pérennité ». Il lui a demandé de présenter le nouveau code lors d’une réunion spéciale du Conseil des ministres le jeudi 19 mai prochain.

    C’est la deuxième fois que le président Tebboune demande au gouvernement de revoir sa copie concernant le nouveau code de l’investissement. Activités commerciales Pour le projet de loi relatif aux conditions d’exercice des activités commerciales, le Président Tebboune a également demandé au ministre du Commerce de revoir sa copie avec une « vision claire et incitative » pour les opérateurs économiques. Il a demandé d’adopter une vision globale des produits et marchandises importés, avec une révision de la liste des produits interdits à l’importation, en les fixant lors des réunions gouvernementales et en les publiant dans un décret exécutif. Le chef de l’état a souligné que la mise en place de la liste des produits interdits à l’importation vise à « préserver et à encourager la production algérienne, ainsi qu’à favoriser la création d’un tissu industriel capable de répondre aux besoins du marché national. » Il a également demandé au gouvernement de mettre en place un système de contrôle des importations, notamment en ce qui concerne les marchandises qui sont soumises à des droits de douane sous la position tarifaire « Autres ».

    Il a demandé de mettre en place un banque de données des produits fabriqués localement afin de connaître les besoins réels de l’Algérie.

    Nouvelles wilayas

    Concernant les wilayas nouvelles créées, le Président Tebboune a demandé au gouvernement de « poursuivre le processus de réorientation des ressources humaines à leur profit et de créer une plateforme permettant d’attribuer les postes en fonction de la densité de population ». Il a également ordonné de « donner la priorité aux emplois créés dans les nouvelles wilayas, en tenant compte du facteur – ville d’origine – des employés transférés des wilayas-mères, avec la possibilité d’ouvrir la porte à l’emploi en cas de besoin grâce aux concours. »

    Air Algérie

    Lors de la réunion du Conseil des ministres ce dimanche, le président de la République a donné de nouvelles instructions concernant Air Algérie. Il a autorisé la compagnie aérienne nationale à acquérir 15 nouveaux avions et pour ouvrir de nouvelles lignes, notamment vers les pays africains et asiatiques. Il a également autorisé l’acquisition de navires pour le transport de passagers, de marchandises et de céréales, mais sans en préciser le nombre. Pour Air Algérie, le Président Tebboune a validé le nouveau programme de vols, en prévision de la saison estivale. Ce programme sera publié par décret exécutif, selon le communiqué du conseil des ministres, mais rien n’a filtré sur sa consistance.

    Le Midi libre, 10 mai 2022

    #Algérie #Tebboune #Air_Algérie #Importation #