Étiquette : gaz

  • La guerre de Ghaza cache un conflit pour le gaz offshore

    Etiquettes : Ghaza, Israël, Palestine, Hamas, gaz, offshore, gîsement,

    Un enjeu caché de l’opération militaire de l’Etat d’Israël contre Gaza est constitué par les réserves de gaz sous-marines dont disposent les Palestiniens.

    Pour comprendre quelle est une des raisons de l’attaque israélienne contre Gaza il faut aller en profondeur, exactement à 600 mètres sous le niveau de la mer, à trente kilomètres au large de ses côtes. Là, dans les eaux territoriales palestiniennes, se trouve un gros gisement de gaz naturel, Gaza Marine, estimé à 30 milliards de mètres cubes d’une valeur de plusieurs milliards de dollars. D’autres gisements de gaz et pétrole, selon une carte établie par la U.S. Geological Survey (agence gouvernementale étasunienne), se trouvent en terre ferme à Gaza et en Cisjordanie.

    En 1999, avec un accord signé par Yasser Arafat, l’Autorité palestinienne confie l’exploitation de Gaza Marine à un consortium formé de British Group et Consolidated Contractors (compagnie privée palestinienne), avec respectivement 60 % et 30 % des actions, et dont le Fonds d’investissement de l’Autorité palestinienne détient 10 %. Deux puits sont creusés, Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. Mais ils n’entrent jamais en fonction, car bloqués par Israël, qui veut tout le gaz à des prix cassés.

    Par l’intermédiaire de l’ex Premier ministre Tony Blair, envoyé du « Quartet pour le Moyen Orient », est préparé un accord avec Israël qui enlève aux Palestiniens les trois quarts des futurs revenus du gaz, en versant la part qui leur revient sur un compte international contrôlé par Washington et Londres.

    Mais, après avoir gagné les élections de 2006, le Hamas refuse l’accord, en le qualifiant de vol, et demande sa renégociation. En 2007, l’actuel ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon indique que « le gaz ne peut pas être extrait sans une opération militaire qui éradique le contrôle du Hamas à Gaza ».

    En 2008, Israël lance l’opération « Plomb durci » contre Gaza. En septembre 2012 l’Autorité palestinienne annonce que, malgré l’opposition du Hamas, elle a repris les négociations sur le gaz avec Israël.

    Deux mois plus tard, l’admission de la Palestine à l’ONU en tant qu’« Etat observateur non membre » renforce la position de l’Autorité palestinienne dans les négociations. Gaza Marine reste cependant bloqué, empêchant les Palestiniens d’exploiter la richesse naturelle dont ils disposent.

    A ce moment, l’Autorité palestinienne prend une autre voie. Le 23 janvier 2014, lors de la rencontre du président palestinien Abbas avec le président russe Poutine, est discutée la possibilité de confier au russe Gazprom l’exploitation du gisement de gaz dans les eaux de Gaza. C’est l’agence Itar-Tass qui l’annonce, en soulignant que Russie et Palestine entendent renforcer la coopération dans le secteur énergétique. Dans ce cadre, en plus de l’exploitation du gisement de gaz, on prévoit celle d’un gisement pétrolifère dans les environs de la ville palestinienne de Ramallah en Cisjordanie. Dans la même zone, la société russe Technopromexport est prête à participer à la construction d’un site thermoélectrique d’une puissance de 200 mégawatts.

    La formation du nouveau gouvernement palestinien d’unité nationale, le 2 juin 2014, renforce la possibilité que l’accord entre Palestine et Russie parvienne à bon port. Dix jours après, le 12 juin, survient l’enlèvement des trois jeunes Israéliens, qui sont retrouvés tués le 30 juin : le ponctuel casus belli qui amorce l’actuelle opération « Barrière protectrice » contre Gaza.

    Une opération qui entre dans la stratégie de Tel Aviv, visant à s’approprier les réserves énergétiques de l’ensemble du bassin du Levant, réserves palestiniennes, libanaises et syriennes comprises, et dans la stratégie de Washington qui, en soutenant Israël, vise le contrôle de tout le Moyen Orient, en empêchant que la Russie ne regagne une influence dans la région.

    Un mélange explosif, dont les victimes sont une fois de plus les Palestiniens.

    #Israël #Ghaza #Palestine #Hamas #Gaz #Gisement #Offshore

  • Recherche policière dans une maison près de Berlin dans le cadre de l’enquête sur le sabotage de Nord Stream

    Etiquettes : Nordstream, Allemagne, Russie, Ukraine, gaz,

    L’appartement appartient à une femme qui a été autrefois liée sentimentalement à un suspect principal

    L’attaque contre le pipeline Nord Stream s’est produite en septembre 2022. La police allemande a perquisitionné une maison dans une ville près de Berlin en lien avec le sabotage du pipeline Nord Stream en septembre dernier.

    Des enquêteurs de l’Agence fédérale allemande de lutte contre le crime ont perquisitionné un appartement dans la ville de Frankfurt an der Oder le 25 mai.

    L’appartement appartient à une jeune femme qui a été autrefois liée sentimentalement à un suspect principal avec qui elle a un enfant, selon un rapport du Süddeutsche Zeitung.

    Les enquêteurs ont prélevé un échantillon d’ADN de l’enfant qu’ils vont maintenant comparer à l’ADN trouvé sur un yacht que l’on pense que les saboteurs ont utilisé lors de l’opération de sabotage.

    LIRE AUSSI : Gaz: Nord Stream redémarre après une panne

    On dit que la femme, qui n’est elle-même pas suspecte, a coopéré avec la police et a remis son téléphone portable.

    Les médias allemands prétendent connaître l’identité de l’ancien partenaire de la femme, qui est un soldat en service dans l’armée ukrainienne.

    Les enquêteurs allemands estiment qu’il faisait partie d’un équipage de six personnes qui ont loué un yacht de plaisance sur la côte de la mer Baltique en Allemagne et ont navigué jusqu’aux pipelines de Nord Stream, où des plongeurs ont placé des explosifs sur la gaine extérieure du pipeline.

    Les enquêteurs pensent qu’un yacht a été loué pour se rendre aux pipelines de Nord Stream.

    Le bateau a été loué par l’intermédiaire d’une société écran basée à Varsovie qui prétendait être une agence de voyages, ont précédemment rapporté les médias allemands.

    La femme désignée comme propriétaire de l’entreprise est ukrainienne et vit en Ukraine.

    LIRE AUSSI : Russie: Redémarrage du Nord Stream et escalade en Ukraine

    Le 26 septembre de l’année dernière, une explosion a ouvert des brèches dans trois des quatre pipelines de Nord Stream 1 et 2, qui ont été construits pour transporter directement du gaz de la Russie vers l’Allemagne.

    Bien que différents médias aient remonté la piste des coupables jusqu’en Ukraine, le chef des services secrets allemands a mis en garde contre toute conclusion hâtive.

    S’exprimant à Berlin le mois dernier, Bruno Kahl, chef du Service fédéral de renseignement, a déclaré qu’il y avait des « indices qui mènent dans toutes sortes de directions ».

    #Nordstream #Allemagne #Russie #Ukraine #Sabotage

  • L’Espagne continue d’importer des produits interdits en provenance de Russie et établit un record d’achats sur 10 ans.

    Etiquettes : Espagne, Russie, gaz, pétrole, Ukraine, Union Européenne, sanctions,

    En 2022, les ventes de l’Espagne vers la Russie ont diminué de 72%, atteignant leur niveau le plus bas depuis 2005. Les importations de vêtements et de tracteurs ont également chuté de manière significative.

    Malgré les restrictions commerciales strictes imposées par l’Union européenne en raison de l’ »invasion non provoquée et injustifiée » de l’Ukraine par Vladimir Poutine, l’Espagne a réalisé en 2022 le plus grand nombre d’achats en provenance de Russie au cours de la dernière décennie, principalement dans le secteur de l’énergie. Ces sanctions s’ajoutent à celles déjà approuvées en 2014 en raison de l’annexion de la Crimée et du non-respect des accords de Minsk.

    Une grande partie de ces produits étaient des combustibles et de l’énergie qui sont interdits ou sanctionnés depuis le 5 décembre. Cependant, avant cette date, ils représentaient 88% du total des importations. Le type d’achats a changé en 2023 en raison des restrictions en place.

    Malgré tout, au cours de l’année précédente et des trois premiers mois de 2023, des combustibles fossiles, des boissons alcoolisées et des engrais minéraux ou chimiques contenant de l’azote, du phosphore et du potassium, également interdits, ont continué d’être importés. Veuillez consulter la liste complète des restrictions pour plus de détails.

    LIRE AUSSI : L’Espagne « invite » la Russie dans son conflit avec l’Algérie

    Parallèlement, la valeur des exportations espagnoles vers la Russie a diminué de 72%. Les données fournies par la Secrétairerie d’État au Commerce, analysées par THE OBJECTIVE, montrent une baisse drastique des ventes vers la Russie, tandis que les achats n’ont pas été freinés et ont même augmenté de 26% par rapport à 2021. Il faut remonter à 2013 pour trouver une valeur d’importation plus élevée, qui s’élevait à 8,166 milliards d’euros, contre 7,624 milliards en 2022.

    Effets sur le commerce Ces données montrent que les sanctions imposées à Poutine suite à l’annexion illégale de la Crimée et de Sébastopol par la Russie ont eu bien plus d’effet que les sanctions actuelles. En 2014, les interdictions portaient sur l’importation de certains types de charbon, de pétrole (avec des exceptions limitées), de fer et d’acier, ainsi que d’or.

    De plus, il a été décidé de limiter les exportations de technologies dans le secteur du raffinage du pétrole et de l’industrie militaire, et de prohiber certains services de conseil et de consultation. Entre 2013 et 2014, les exportations ont chuté de 26%. Cependant, l’impact réel s’est fait sentir en 2015, année où les achats en provenance de Russie ont diminué de 143% par rapport à 2013.

    En ce qui concerne la valeur des exportations, elles ont diminué l’année dernière pour atteindre 1 283 millions d’euros, et il faut remonter à 2005 pour trouver un chiffre aussi bas. Les ventes de vêtements, de machines, d’appareils mécaniques et de tracteurs ont considérablement baissé, les exportations de ce dernier ayant diminué de 287%, passant de 184 millions à seulement 47,5 millions. En 2022, les produits chimiques et pharmaceutiques figuraient également en tête de liste.

    LIRE AUSSI : Espagne : Les importations de gaz bondissent de 27 % en juillet

    Importations de pétrole En ce qui concerne les importations, près de neuf euros sur dix ont été dépensés pour acheter de l’énergie, du pétrole et des minéraux en provenance de Russie. Au total, l’Espagne a importé pour une valeur de 7,6 milliards d’euros de produits russes, soit 1,6 milliard de plus qu’en 2021, représentant 83,7% des importations totales. Après ces produits, les principaux achats au régime de Poutine sont la fonderie, le fer et l’acier (177 millions d’euros) et les engrais (142 millions d’euros).

    En plus des sanctions individuelles imposées par l’UE, qui touchent 1 473 personnes – dont Poutine, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch – ainsi que 207 entités, banques et entreprises, le commerce avec la Russie a été considérablement restreint, bien que tous les pays ne respectent pas strictement ce qui était prévu.

    Dans le cadre des sanctions économiques, l’UE a imposé toute une série de restrictions à l’importation et à l’exportation en provenance et à destination de la Russie, visant à affecter négativement l’économie russe tout en limitant les conséquences pour les entreprises et les citoyens de l’UE. Les restrictions à l’exportation et à l’importation excluent les produits destinés principalement à la consommation, ainsi que ceux liés à la santé, à la pharmacie, à l’alimentation et à l’agriculture.

    Según los datos recientes de la Comisión Europea a los que ha accedido THE OBJECTIVE, desde febrero de 2022, la UE ha prohibido mercancías exportadas a Rusia por un valor de más de 43.900 millones de euros y mercancías importadas por un valor de 91.200 millones de euros. Esto significa que, en comparación con 2021, actualmente están sujetos a sanciones el 49% de las exportaciones y el 58% de las importaciones. ¿Cuáles son los productos prohibidos? En la lista de productos sancionados se incluyen la tecnología de vanguardia -ordenadores cuánticos, semiconductores avanzados o componentes electrónicos y software-; determinados tipos de maquinaria y equipos de transporte; bienes y tecnología específicos necesarios para el refinado de petróleo y equipos, tecnología y servicios de la industria energética. Además están prohibidos productos y tecnología de la industria aeronáutica y espacial, productos de navegación marítima y tecnología de comunicación por radio; de doble uso -como drones- y artículos de lujo (como coches de lujo, relojes y joyas); No se puede compra a Rusia petróleo crudo -desde diciembre de 2022- y productos petrolíferos refinados -desde febrero de 2023-, con escasas excepciones; carbón y otros combustibles fósiles sólidos; acero, productos siderúrgicos y hierro; oro, incluida la joyería y; cemento, asfalto, madera, papel, caucho sintético y plásticos. El fin del petróleo ruso En junio de 2022, el Consejo adoptó un sexto paquete de sanciones que, entre otras cosas, prohíbe la compra, importación o transferencia de petróleo crudo por vía marítima y determinados productos petrolíferos de Rusia a la UE. Las restricciones se empezaron a aplicar el 5 de diciembre de 2022 para el petróleo crudo y a partir del 5 de febrero de 2023 para otros productos petrolíferos refinados. Se ha previsto una excepción temporal para las importaciones de petróleo crudo que se suministran por oleoducto a aquellos Estados miembros de la UE que, debido a su situación geográfica, tienen una dependencia específica de los suministros rusos y carecen de opciones alternativas viables. Dado que la mayor parte del petróleo ruso suministrado a la UE llega por vía marítima, a finales de 2022 estas restricciones cubrirán casi el 90% de las importaciones rusas de petróleo a Europa. Esto reducirá considerablemente los beneficios comerciales de Rusia.

    Selon les données récentes de la Commission européenne auxquelles THE OBJECTIVE a eu accès, depuis février 2022, l’UE a interdit l’exportation de marchandises vers la Russie d’une valeur de plus de 43,9 milliards d’euros et l’importation de marchandises d’une valeur de 91,2 milliards d’euros. Cela signifie qu’en comparaison avec 2021, actuellement, 49 % des exportations et 58 % des importations sont soumises à des sanctions.

    LIRE AUSSI : L’Espagne paie la facture de gaz la plus salée de son histoire

    Quels sont les produits interdits ? La liste des produits sanctionnés comprend les technologies de pointe -ordinateurs quantiques, semi-conducteurs avancés, composants électroniques et logiciels-, certains types de machines et d’équipements de transport, des biens et des technologies spécifiques nécessaires au raffinage du pétrole, ainsi que des équipements, des technologies et des services de l’industrie énergétique. Les produits et technologies de l’industrie aéronautique et spatiale, les produits de navigation maritime et les technologies de communication par radio, les produits à double usage -comme les drones-, ainsi que les articles de luxe tels que les voitures de luxe, les montres et les bijoux sont également interdits.

    Il est interdit d’acheter du pétrole brut à la Russie -depuis décembre 2022- ainsi que des produits pétroliers raffinés -depuis février 2023- à quelques exceptions près. Le charbon et autres combustibles fossiles solides, l’acier, les produits sidérurgiques et le fer, l’or y compris les bijoux, le ciment, l’asphalte, le bois, le papier, le caoutchouc synthétique et les plastiques sont également interdits.

    La fin du pétrole russe En juin 2022, le Conseil a adopté un sixième paquet de sanctions qui interdit, entre autres, l’achat, l’importation ou le transfert de pétrole brut par voie maritime ainsi que certains produits pétroliers de la Russie vers l’UE. Les restrictions ont commencé à s’appliquer le 5 décembre 2022 pour le pétrole brut et à partir du 5 février 2023 pour d’autres produits pétroliers raffinés.

    Une exception temporaire a été prévue pour les importations de pétrole brut acheminées par pipeline vers les États membres de l’UE qui, en raison de leur situation géographique, dépendent spécifiquement des approvisionnements russes et n’ont pas d’options alternatives viables.

    Étant donné que la majeure partie du pétrole russe fourni à l’UE est transportée par voie maritime, ces restrictions couvriront près de 90 % des importations de pétrole russe en Europe d’ici la fin de 2022. Cela réduira considérablement les bénéfices commerciaux de la Russie.

    #Espagne #Russie #Gaz #Pétrole

  • L’Algérie devient un acteur mondial pertinent du gaz naturel

    Etiquettes : Algérie, gaz, Europe, gaz naturel, GNL, exportations,

    L’Algérie , pays africain, connaît sa période la plus prospère de production de gaz naturel , grâce aux récentes améliorations de la capacité des infrastructures.

    Cela le place en position de force pour entrer sur le marché européen en tant que fournisseur de cet hydrocarbure.

    Début 2023, les réserves prouvées de gaz naturel de l’Algérie étaient estimées à 159 billions de pieds cubes. Le pays produit du pétrole brut, du gaz naturel sec et du gaz naturel liquéfié (GNL), tous gérés par la compagnie nationale d’énergie Sonatrach.

    En 2021, le pays a établi un record en produisant 9,9 milliards de pieds cubes par jour (Gpi3/j) de gaz naturel sec, soit 23,4 % de plus qu’en 2011, lorsqu’il produisait 8,0 Gpi3/j.

    Ces données ont été rapportées dans le résumé d’analyse par pays récemment mis à jour : Algérie par l’Energy Information Administration (EIA) . Le rapport indique également que 53 % de la production de 2021 ont été exportés, contre 60 % en 2011. Malgré le pourcentage plus faible d’exportations, la quantité totale exportée était plus élevée en 2021.

    L’Algérie exporte du gaz naturel par gazoduc et sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), l’Europe étant son principal client. En 2021, la Turquie était le plus grand destinataire de cet hydrocarbure.

    Actuellement, l’Algérie possède et exploite quatre terminaux GNL. Le terminal de Skikda, l’un de ces quatre, a rouvert en juillet 2021, près d’un an après sa fermeture en raison d’une défaillance du mécanisme de commande de la turbine.

    Par ailleurs, l’Algérie dispose de trois grands gazoducs intercontinentaux qui exportent du gaz naturel vers l’Europe. Ceux-ci sont:

    1. Le gazoduc Enrico Mattei (Transmed), qui va de l’Algérie à l’Italie continentale en passant par la Tunisie.
    2. Le gazoduc Medgaz, de l’Algérie à Almeria, en Espagne, via un gazoduc sous-marin sous la mer Méditerranée.
    3. Le gazoduc Maghreb-Europe (MEG), de l’Algérie à Cordoue, en Espagne, en passant par le Maroc.

    #Algérie #Gaz #Europe #GNL

  • ENI prend de l’avance en tant que premier producteur étranger d’Algérie

    Topics : Algérie, Italie, gaz, ENI,

    La société italienne ENIi attribue une augmentation des dépenses aux développements accélérés en champ proche pour sa production croissante en Algérie. Mais, pour l’instant du moins, les principales impulsions proviennent des achats d’actifs de BHP pour 2022 et de BP plus tôt cette année.

    L’ENI se concentre de plus en plus sur la stimulation des investissements sur la rive sud de la Méditerranée pour répondre à la sécurité énergétique de l’Italie et de l’Europe. Ici, l’Égypte, avec une production 2022 de 346 000 bep/j (dont 1,41 milliard de cfd de gaz), constitue la plus grande base de production de l’entreprise (MEES, le 21 avril), tandis que la Libye pourrait enfin connaître une augmentation des investissements (MEES, 3 février). Mais c’est l’Algérie qui a reçu le plus d’attention au cours de l’année écoulée en tant que source potentielle de gaz pour remplacer les approvisionnements russes.

    Le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, a déjà rencontré des responsables algériens à plusieurs reprises cette année, notamment aux côtés du Premier ministre italien Giorgia Meloni lors de son premier voyage à l’étranger en tant que Premier ministre italien lorsqu’elle a salué « notre partenaire essentiel, l’Algérie » (MEES, 3 février). Cela s’ajoute à une promesse faite en avril dernier par le producteur public algérien Sonatrach, au plus fort des craintes que l’Europe soit confrontée à une crise aiguë du gaz avec l’arrêt potentiel des approvisionnements russes, qu’elle fournirait à l’Italie (Eni) « jusqu’à 9 milliards de m3/an ». » de gaz algérien supplémentaire via le gazoduc TransMed d’une capacité de 33,7 Gm3/an qui relie les deux pays via la Tunisie (MEES, le 15 avril 2022).

    Pour 2022, les volumes acheminés Algérie-Italie ont atteint un sommet en 12 ans de 23,6 milliards de m3 contre 21,2 milliards de m3 pour 2021, tandis que les volumes globaux (y compris le GNL) ont atteint les 25 milliards de m3 promis par Sonatrach (MEES, le 23 septembre) bien que cela ait été réalisé grâce à un effondrement des livraisons à l’Espagne, les exportations globales de gaz de l’Algérie ayant chuté (MEES, 6 janvier)

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    #Algérie #Gaz #ENI #Italie

  • L’Algérie cherche à relancer l’industrie du gaz, misant sur une demande européenne plus élevée

    Topics : Algérie, pétrole, gaz, Union Européenne,

    Les politiques pétrolières et gazières restrictives d’Alger ont entravé le développement au fil des ans, mais le besoin de l’UE d’alternatives au gaz russe pourrait offrir un nouveau souffle au secteur.

    PAR : GARY LAKES

    L’Algérie ne s’est pas rendu beaucoup de services ces dernières années. Sa loi de 2005 sur les hydrocarbures, lourde d’impôts et chargée de restrictions, a chassé les investisseurs, privant l’industrie pétrolière et gazière d’investissements et la laissant désormais dans le besoin de modernisation. En outre, le système politique/économique répressif du pays encourage peu les entreprises locales et laisse ses citoyens dépendants de l’État. Néanmoins, l’Algérie s’est avérée vitale pour l’Europe après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et ce rôle semble susceptible de s’étendre à mesure que l’UE réexamine ses relations avec Alger. 

    Une visite en Algérie plus tôt cette année par le nouveau Premier ministre italien, Giorgia Meloni, semble avoir créé un nouveau lien de l’industrie énergétique entre l’Algérie et l’Italie. Le géant italien de l’énergie Eni est actif en Algérie et en Afrique du Nord depuis des décennies, donner du poids au « plan Mattei » proposé par Meloni. Nommé d’après Enrico Mattei, le fondateur …

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    #Algérie #Hydrocarbures #Gaz #UE #Exportations #Investissements

  • Gazoduc Nigéria-Niger-Algerie : le coup d’accélérateur

    Tags: Algérie, Niger, Nigeria, Gazoduc, pipeline, gaz,

    Gazoduc Nigéria-Niger-Algérie : 1800 kms restent à réaliser.

    Sur les 4100 kms qui représentent la longueur de ce méga projet gazier devant relier le Nigeria, à l’Algérie en passant par le Niger, le plus gros semble avoir été réalisé.

    Plus de 2300 kms d’infrastructures liées à ce gazoduc sont déjà prêts puisque le ministre de l’énergie Mohamed Arkab annonce qu’il reste 1800 kms à réaliser.

    Ce projet destiné à renforcer la coopération d’un niveau stratégique entre pays africains est destiné à fournir également l’Europe en gaz et à soulager par la même la consommation de certains pays du continent.

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gazoduc

  • La revanche énergétique de l’Algérie : gaz plus cher, fermeture du gazoduc maghrébin et interdiction de vendre au Maroc

    Tags : Espagne, Algérie, Maroc, Sahara Occidental, gaz,

    Alger a menacé l’Espagne de cesser d’envoyer des matières premières après avoir pris connaissance du changement de position du gouvernement

    Un an s’est écoulé depuis que l’Espagne a décidé de changer sa politique internationale avec le Maroc et l’Algérie. La nouvelle position du gouvernement vis-à-vis du Sahara a poussé Alger à resserrer ses relations commerciales, notamment sur le marché de l’énergie.

    Au déclenchement de la guerre en Ukraine et avec la flambée des prix de l’énergie, l’Algérie a pris le dessus et a utilisé ses armes pour faire pression sur l’exécutif de Pedro Sánchez par des veto, la fermeture des gazoducs et, bien sûr, l’augmentation des prix du gaz naturel.

    Les relations institutionnelles et économiques entre les deux pays étaient excellentes jusqu’à ce que la Moncloa prévienne Alger de la nouvelle situation. Tout a radicalement changé et le premier à en subir les conséquences a été l’énergie. A tel point que l’Algérie était le principal fournisseur de gaz jusqu’à nos réserves, chose qui n’arrive plus.


    Il convient de rappeler qu’avant le conflit hispano-algérien, l’Algérie avait déjà fermé le robinet du gazoduc qui atteignait nos côtes via le Maroc en raison des tensions géopolitiques entre les deux nations africaines.

    Ainsi, le gaz naturel importé d’Algérie vers l’Espagne a coulé de 40% en 2022, selon les chiffres de Cores. Le mois de décembre s’est terminé avec un solde négatif de 7% par rapport à la même période de l’année précédente. Il est frappant de voir comment le gaz naturel liquéfié algérien a été réduit au minimum et pas une seule molécule de GNL n’est entrée dans nos réserves.

    Au total, l’Algérie tombe à la deuxième place des importateurs et représente 23,9% du nombre total de fournisseurs dont dispose l’Espagne. Ces chiffres, selon des sources du secteur, continueront de baisser au cours de cette présente 2023 puisque « nous devons encore actualiser les commandes qui ont été passées au cours des premiers mois de 2022 pour le gaz naturel, avant que les relations entre la Moncloa et Alger n’explosent » .

    Dans ce contexte d’instabilité, Naturgy et Sonatrach , une entreprise publique algérienne, ont renégocié les prix. Bien qu’ils ne soient pas publics, des sources de l’industrie ont expliqué qu’ils avaient augmenté de manière significative en raison du « contexte actuel ».


    « Les accords établissent le nouveau prix qui sera appliqué rétroactivement pour les volumes fournis jusqu’à fin 2022 et qui, tel qu’établi dans les contrats entre Sonatrach et Naturgy pour les révisions de prix, tient compte des conditions du marché », a indiqué la compagnie gazière espagnole. .

    Des sources du secteur de l’énergie expliquent à ce journal que bien que la version officielle des renégociations de prix ait à voir avec l’augmentation des prix du gaz due au contexte de guerre, « le virage politique en Espagne n’aide en rien et que, dans les années à venir Nous verrons comment les tensions continueront d’être présentes, et vont même s’intensifier ».

    Naturgy insiste depuis quelques mois sur le fait que Sonatrach « est un partenaire fiable » et qu’elle a toujours respecté « les contrats et accords signés » pendant toutes les années où ils ont travaillé ensemble. Par ailleurs, la compagnie gazière rappelle que la société étatique algérienne est actionnaire de la société et renforce l’alliance stratégique entre les deux sociétés.

    Gaz au Maroc

    Mais l’Algérie a également resserré la corde avec les exportations de gaz de l’Espagne. Traditionnellement, notre pays a fourni du gaz au Maroc grâce aux interconnexions internationales, mais le ministère de l’Énergie a averti qu’il mettrait fin au contrat de fourniture de gaz avec Madrid si le gouvernement espagnol l’utilisait à des fins autres que celles convenues.

    « Toute expédition de gaz naturel algérien livré en Espagne, dont la destination n’est pas celle prévue dans les contrats, sera considérée comme un manquement aux engagements contractuels et, par conséquent, pourra entraîner la résiliation du contrat qui lie Sonatrach à ses clients. Espagnols », a rappelé Argélia.

    « L’accord que nous mettons à disposition en termes commerciaux est l’ infrastructure pour le Maroc , mais à la condition essentielle que ce soit le Maroc qui contracte le gaz naturel liquéfié en volume à travers ce tube, dans le sens opposé, nord-sud, et qu’il soit transparente et publique l’origine de ce gaz et le lieu où ce gaz est déchargé afin que nous soyons sûrs que le volume, l’origine et la destination respectent cet engagement avec l’Algérie », a déclaré la ministre de la Transition énergétique Teresa Ribera.

    L’Espagne s’est empressée de dire qu’elle n’enverrait pas « une molécule de gaz algérien au Maroc », évitant ainsi un conflit qui aurait mis en péril l’approvisionnement énergétique de nos réserves de ladite matière première.

    Source

    #Algérie #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental #Gaz

  • L’Algérie pour approvisionner l’Europe en électricité via l’Italie

    Tags : Algérie, Union Européenne, Italie, électricité, Sonatrach, ENI, énergie, gaz,

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est entretenu, en marge de sa participation à la conférence sur l’énergie “CERAWeek 2023” à Houston aux Etats-Unis, avec le PDG de la compagnie italienne ENI, Claudio Descalzi, et la Directrice générale de l’énergie à la Commission européenne, Ditte Juul-Jorgensen, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.

    Les discussions avec Descalzi ont porté sur les projets en cours entre Sonatrach et ENI en matière d’hydrocarbures, ainsi que les opportunités d’investissement quant à l’augmentation de la production du gaz naturel et au raccordement en électricité de l’Europe via l’Italie, outre les perspectives de coopération dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, ajoute le communiqué.

    Lors de sa rencontre avec Mme Jorgensen, les deux parties ont évoqué l’état des relations entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) concernant l’énergie et les énergies renouvelables, en sus des opportunités d’investissement notamment en hydrocarbures et le raccordement électrique et gazier avec l’Europe ainsi que le renforcement de la coopération en vue de réduire les émissions, capter le carbone et développer et exporter l’hydrogène.

    Mardi, Arkab avait pris part à la rencontre sur les “Discussions non officielles des partenaires énergétiques” (Energy Partner Informal Conversations-EPIC), avec la participation de plusieurs représentant de compagnies mondiales et gouvernementales activant dans le domaine.

    A cette occasion Arkab a mis en avant les opportunités d’investissement et de partenariat proposées par le secteur de l’énergie en Algérie notamment la prospection des hydrocarbures dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures offrant plusieurs facilitations et avantages aux investisseurs, selon la même source.

    Arkab a mis en exergue les efforts de l’Algérie pour mettre sur pied des plans visant la réduction de ses émissions de carbone issues du pétrole et du gaz, ainsi que la stratégie du secteur pour satisfaire aux besoins nationaux en gaz naturel et honorer ses engagements envers ses clients en termes d’exportation, rappelant les projets de développement des énergies renouvelables en Algérie à l’image du programme de réalisation de 15.000 mégawatts d’énergie solaire en Algérie.

    Le ministre avait pris part également, mardi, aux travaux du forum de l’énergie et de l’économie en Afrique avec la participation de plusieurs ministres et hauts responsables tels que le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières, Tarek El-Molla, la secrétaire à l’Energie des Etats-Unis, Jennifer Granholm et la Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine, Amani Abou-Zeid.

    Intervenant à cette occasion, Arkab a rappelé les grands efforts déployés par l’Algérie dans le cadre de la sécurité énergétique au niveau national. Ainsi, le taux de couverture nationale en électricité a atteint 99 % et 65 % pour le gaz, a fait savoir le ministre qui a également mis en avant le rôle de l’Algérie dans le développement du raccordement électrique avec les pays africains tels que la Libye et la Tunisie, ainsi que la possibilité de raccorder l’électricité aux pays du sud de l’Algérie.

    Le rôle de l’Algérie dans le développement des échanges énergétiques et le soutien aux sociétés énergétiques et de la formation au sein de la Commission africaine de l’énergie (AFREC) et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) a été souligné par le ministre.

    Le ministre a, également, pris part aux travaux d’une conférence ministérielle consacrée aux questions géopolitiques et géoéconomiques, lors de laquelle il a évoqué le rôle de l’Algérie dans la sécurisation des approvisionnements énergétiques mondiaux, comme un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz en Afrique, soulignant que l’Algérie poursuivra l’intensification de l’investissement et l’augmentation de la production d’hydrocarbures en investissant 40 milliards de DA à moyen terme, notamment en amont, et ce à travers l’utilisation des technologies modernes en la matière.

    Arkab a, en outre, évoqué les risques pesant sur la sécurité énergétique mondiale à moyen et long termes en raison de la baisse des investissements dans le domaine des hydrocarbures, notamment par les grandes compagnies mondiales et les institutions financières.

    Le premier responsable du secteur a, dans le même sillage, mis en avant les efforts de l’Algérie visant à réduire les émissions de méthane et de gaz à effet de serre, faisant savoir que 500 millions USD ont été mobilisés par Sonatrach pour réduire l’empreinte carbone et développer les énergies nouvelles et renouvelables.

    Entretiens bilatéraux avec de hauts responsables américains et chefs d’entreprises

    Par ailleurs, le ministre de l’Energie et des Mines s’est entretenu, mardi, avec le Sous-secrétaire d’Etat américain aux ressources énergétiques, Jeffrey Pyatt, et la secrétaire adjoint du Bureau de l’énergie fossile et de la gestion du carbone, Brad Crabtree, selon le ministère.

    Ces entretiens bilatéraux ont constitué l’occasion pour évoquer les voies et moyens de renforcer la coopération et le partenariat en matière de production de pétrole et de gaz naturel, favoriser les investissements dans ce domaine et assurer la coordination qui permet à l’Algérie de bénéficier des expériences mondiales et des technologies soutenant la transition énergétique et la réduction des émissions de carbone.

    Arkab s’est également entretenu avec le vice-président exécutif de la compagnie norvégienne Equinor, Philippe Mathieu avec qui il a évoqué les relations de partenariat établies et les projets en cours avec Sonatrach, notamment à In Salah et In Amenas.

    Les deux parties ont passé en revue les voies et les perspectives de coopération dans différents domaines relatifs à l’atténuation de l’impact de l’industrie des hydrocarbures sur l’environnement, le développement des hydrogènes bleu et vert et la réduction de l’empreinte carbone, mais aussi en matière de développement de l’électricité des énergies renouvelables.

    Le ministre de l’Energie et des Mines a aussi rencontré le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), avec lequel il a évoqué l’évolution du marché pétrolier, mais aussi les perspectives de son développement à court et moyen termes.

    Les défis majeurs auxquels fait face l’industrie mondiale du pétrole ont été évoqués, précise le ministère, indiquant que la participation de l’Algérie dans la célébration du soixantenaire de la création de l’OPEP prévue à Bagdad (Irak), a été abordée.

    Il convient de noter que Arkab prend part à la 41e édition de la Conférence “CERAWeek 2023”, organisée du 6 au 10 mars à Houston (Etats-Unis), à la tête d’une délégation de haut niveau composée de cadres du ministère, de Sonatrach, de Sonelgaz et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).

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  • Gazoduc Nigeria-Maroc: La condition insurmontable pour Rabat

    Tags : Maroc, Algérie, Nigeria, gaz, gazoduc, pipeline,

    Apparemment, le projet de Gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc, n’est pas près de voir le jour, du moins pas de sitôt. Alors qu’il a déjà du plomb dans l’aile, une autre condition pourrait le retarder davantage sinon l’enterrer définitivement.

    En effet le ministre nigérian du Pétrole, Timipré Sylva, vient d’énoncer une condition qui pourrait s’avérer insurmontable. Dans une déclaration à l’Agence de presse AFP, le ministre nigérian a affirmé que «la réalisation du projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) est subordonnée à l’approbation de tous les pays qu’il devrait traverser sur la façade atlantique.

    Ce Gazoduc devait traverser pas moins de 13 pays.» Or, ce projet devrait aussi traverser le territoire du Sahara occidental, du moins ses eaux territoriales, car aux yeux du droit international ce territoire est non autonome et n’appartient donc pas au Maroc puisque c’est un territoire que se dispute ce dernier pays et le Front Polisario. L’on sait que le représentant du peuple sahraoui ne donnera jamais son accord pour ce projet et pourra même recourir devant les juridictions internationales pour le stopper. Il sera aussi très difficile pour les investisseurs de placer leur argent dans un projet à très haut risque.

    Le ministre nigérian a aussi indiqué que ce projet se trouve actuellement au stade de la planification et de l’étude d’utilité. Ce projet est prévu pour traverser 13 pays de l’Afrique de l’ouest sur l‘ensemble de la côte d’ océan statique. C’est dire qu’il est encor loin d’être si proche de se concrétiser alors que le Maroc fonde d’énormes espoirs sur ce projet et ne cesse de se bomber le torse en le présentant comme meilleur que l’antre projet concurrent devant relier le Nigeria à l‘Algérie en passant par le Niger. Le Transsaharien, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est, quant à lui, dans une étape très avancée. Pour l’heure les deux pays, le Ngeria et le Maroc, ont signé des mémorandums d’entente avec sept pays africains. «Ces pays sont la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Léone, le Sénégal, le Ghana et la Mauritanie.

    L’AFP a aussi rapporté que le responsable de la politique extérieur de l’Union européenne, Josep Borrell», a indiqué fin décembre au Maroc que le vieux continent a réduit de 40 % sa dépendance vis-à-vis du gaz russe au débu de la guerre en Ukraine à 10 % actuellement. Borrell a aussi fait une terrible interrogation : « Il faut faire le compte quand le gazoduc sera fini. Est-ce qu’on va encore vouloir utiliser des gaz, du méthane ?» La voie semble donc toute tracée pour le Transsaharien.

    Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a souligné récemment que l’Algérie, en collaboration avec le Niger et le Nigeria, est déterminée à réaliser ce projet dont la phase d’étude est presque totalement achevée comme l’a confirmé le Président Tebboune il y a quelques mois.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 03/03/2023

    #Maroc #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline #Gaz