Étiquette : gazoduc

  • Gazoduc Nigéria-Niger-Algerie : le coup d’accélérateur

    Tags: Algérie, Niger, Nigeria, Gazoduc, pipeline, gaz,

    Gazoduc Nigéria-Niger-Algérie : 1800 kms restent à réaliser.

    Sur les 4100 kms qui représentent la longueur de ce méga projet gazier devant relier le Nigeria, à l’Algérie en passant par le Niger, le plus gros semble avoir été réalisé.

    Plus de 2300 kms d’infrastructures liées à ce gazoduc sont déjà prêts puisque le ministre de l’énergie Mohamed Arkab annonce qu’il reste 1800 kms à réaliser.

    Ce projet destiné à renforcer la coopération d’un niveau stratégique entre pays africains est destiné à fournir également l’Europe en gaz et à soulager par la même la consommation de certains pays du continent.

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gazoduc

  • Fin des élucubrations du projet de gazoduc Maroc-Nigéria

    Tags : Nigeria, Maroc, Algérie, Niger, Sahara Occidental, gazoduc, pipeline,

    Le projet de gazoduc Maroc-Nigéria connait les derniers soupirs du mort, suite à l’élection du nouveau président nigérian Paula Ahmed Tinubu, dont le principal défi est de faire sortir le pays des dettes extérieures.

    Depuis l’arrêt des travaux du gazoduc euro-maghrébin par l’Algérie, le projet maroco-nigérian a été encensé en long et en large par les médias marocains pour « parasiter » le gazoduc Nigeria-Niger-Algérie, qui est sur le point de terminer ses pipelines.

    Porté haut par la batterie médiatique marocaine pour faire du bruit, le projet était impensable, car traversant 14 pays, dont le Sahara occidental, un pays en état de guerre pour recouvrer son indépendance.

    D’ailleurs les pays européens qui disaient être mobilisés pour le financer ont fait machine arrière. La guerre en Ukraine les a mis tous à terre, et financer un projet pareil serait la dernière chose à laquelle ils penseraient aujourd’hui.

    Face à cette crise énergétique, le haut-commissaire aux affaires étrangères et à la politique de sécurité de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré récemment, que la priorité pour les Européens était de « privilégier l’investissement dans les énergies renouvelables et le soutien de projets viables ». Il a également précisé que la réalisation du projet de gazoduc maroco-nigérian ne se fera pas avant l’année 2046, ce qui rend son financement actuellement inutile.

    La chaîne Al-Hurra, qui en a fait un compte-rendu sérieux demeure sceptique quant à sa faisabilité, avant même les déclarations du nouveau président du Nigeria.

    Deux indicateurs ont été relevés dans le rapport préparé par la chaîne américaine « Al-Hurra ». Tout d’abord, le projet de gazoduc dépend de l’approbation de tous les 14 pays par lesquels il doit passer.

    Ensuite, la question du Sahara Occidental constitue un obstacle majeur à la réussite du projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc, car les Nations unies considèrent cette région comme une zone contestée.

    Le Nigeria marchera-t-il dans deux projets antinomiques, l’un déjà en cours de réalisation, l’autre dessiné grossièrement sur des feuilles ? La réponse est non. D’autant que le gazoduc algéro-nigérien, passant par l’Etat du Niger, a déjà entamé sa dernière étape avant d’atteindre le continent européen, en passant par le sol algérien, ce qui en fait un projet sérieux et concret.

    De plus, l’Union européenne a exprimé sa réticence à financer le projet marocain, qui coûte environ 25 milliards de dollars, alors que les ressources financières du système d’entrepôt marocain sont insuffisantes pour couvrir les besoins énergétiques du pays.

    En fin de compte, la décision du nouveau président nigérian Paula Ahmed Tinubu a mis un terme à un projet de gazoduc maroco-nigérian préférant donner la priorité aux projets énergétiques confirmés et stables, plutôt qu’à des projets onéreux et aléatoires.

    Source

    #Algérie #Maroc #Nigeria #Sahara_Occidental #Gazoduc #Pipeline

  • Gazoduc Nigeria-Maroc: La condition insurmontable pour Rabat

    Tags : Maroc, Algérie, Nigeria, gaz, gazoduc, pipeline,

    Apparemment, le projet de Gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc, n’est pas près de voir le jour, du moins pas de sitôt. Alors qu’il a déjà du plomb dans l’aile, une autre condition pourrait le retarder davantage sinon l’enterrer définitivement.

    En effet le ministre nigérian du Pétrole, Timipré Sylva, vient d’énoncer une condition qui pourrait s’avérer insurmontable. Dans une déclaration à l’Agence de presse AFP, le ministre nigérian a affirmé que «la réalisation du projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) est subordonnée à l’approbation de tous les pays qu’il devrait traverser sur la façade atlantique.

    Ce Gazoduc devait traverser pas moins de 13 pays.» Or, ce projet devrait aussi traverser le territoire du Sahara occidental, du moins ses eaux territoriales, car aux yeux du droit international ce territoire est non autonome et n’appartient donc pas au Maroc puisque c’est un territoire que se dispute ce dernier pays et le Front Polisario. L’on sait que le représentant du peuple sahraoui ne donnera jamais son accord pour ce projet et pourra même recourir devant les juridictions internationales pour le stopper. Il sera aussi très difficile pour les investisseurs de placer leur argent dans un projet à très haut risque.

    Le ministre nigérian a aussi indiqué que ce projet se trouve actuellement au stade de la planification et de l’étude d’utilité. Ce projet est prévu pour traverser 13 pays de l’Afrique de l’ouest sur l‘ensemble de la côte d’ océan statique. C’est dire qu’il est encor loin d’être si proche de se concrétiser alors que le Maroc fonde d’énormes espoirs sur ce projet et ne cesse de se bomber le torse en le présentant comme meilleur que l’antre projet concurrent devant relier le Nigeria à l‘Algérie en passant par le Niger. Le Transsaharien, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est, quant à lui, dans une étape très avancée. Pour l’heure les deux pays, le Ngeria et le Maroc, ont signé des mémorandums d’entente avec sept pays africains. «Ces pays sont la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Léone, le Sénégal, le Ghana et la Mauritanie.

    L’AFP a aussi rapporté que le responsable de la politique extérieur de l’Union européenne, Josep Borrell», a indiqué fin décembre au Maroc que le vieux continent a réduit de 40 % sa dépendance vis-à-vis du gaz russe au débu de la guerre en Ukraine à 10 % actuellement. Borrell a aussi fait une terrible interrogation : « Il faut faire le compte quand le gazoduc sera fini. Est-ce qu’on va encore vouloir utiliser des gaz, du méthane ?» La voie semble donc toute tracée pour le Transsaharien.

    Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a souligné récemment que l’Algérie, en collaboration avec le Niger et le Nigeria, est déterminée à réaliser ce projet dont la phase d’étude est presque totalement achevée comme l’a confirmé le Président Tebboune il y a quelques mois.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 03/03/2023

    #Maroc #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline #Gaz

  • Gazoducs : «L’Algérie prendra en charge le tronçon nigérien»

    Tags : Algérie, Maroc, gazoduc, Nigeria, Niger, gaz,

    Par Abdellah B.

    L’Algérie s’est engagée sérieusement dans la bataille des gazoducs pour renforcer sa position d’acteur incontournable sur le marché gazier, européen en particulier.

    Après plusieurs années d’attente, le projet Galsi reliant l’Algérie à l’Italie, ressort des tiroirs et verrait prochainement le jour d’après le président Tebboune.

    Même cas également pour le projet du gazoduc transsaharien reliant l’Algérie au Nigeria en passant par le Niger qui a atteint un stade avancé.

    Les propos tenus par le président Tebboune, à l’occasion de son entrevue avec la presse, laissent comprendre que les parties algérienne et italienne ont déjà trouvé un accord pour la concrétisation de ce fameux projet de gazoduc Galsi d’une longueur de 270 km. Dans ce sens, M. Tebboune, affirme.

    «Nous avons des engagements à honorer avec la partie italienne pour la livraison d’une quantité de 30 à 35 milliards m3 de gaz, un volume qui dépasse les capacités de transport du gazoduc Transmed, pour cela il est question de la réalisation d’un autre gazoduc Galsi.»

    Ce projet, au sujet duquel le ministère de l’Energie avait affirmé récemment qu’il est «en phase d’étude», a pour objectif de renforcer les capacités de transport du gaz vers l’Europe dans une conjoncture marquée par une hausse importante de la demande sur ce combustible et l’Algérie qui compte doubler ses exportations prochainement.

    «J’ai donné des instructions à Sonatrach d’améliorer la production pour arriver à exporter près de 100 milliards m3 soit le double de ce qu’on exporte actuellement, environ 53 milliards m3», a affirmé le Président.

    Selon M. Tebboune, le gazoduc sera, en principe, utilisé pour exporter des quantités supplémentaires de gaz naturel vers l’Europe, que l’Algérie s’apprête à livrer au vieux continent, en attendant la mise en place d’un marché réel et concurrentiel de l’hydrogène vert.

    Tel qu’il est conçu dans le passé, le projet Galsi transportera 8 milliards m3 par an vers l’Italie, mais avec le besoin croissant en ce combustible sur le marché européen, sa capacité de transport pourrait être revue à la hausse pour deux raisons.

    Gazoduc Nigeria-Algérie, «il y a eu du parasitage»
    Dans le même volet, le président de la République a abordé pour la première fois l’état d’avancement du projet de réalisation du Nigal, le gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger.

    M. Tebboune affirme que l’étude de faisabilité du projet est «fin prête» et que des tronçons ont été également «réalisés».

    «Il reste la partie nigérienne. L’Algérie va prendre en charge la réalisation de cette partie du projet, soit de la frontière du Nigeria jusqu’à la frontière algérienne», révèle-t-il. M. Tebboune évoque les origines du retardement de la réalisation de ce projet en affirmant qu’il y «a eu du parasitage» de la part de certaines parties, sans donner plus de détails.

    Outre le gaz et la canalisation de combustible, l’Algérie vise également à l’exportation de l’électricité vers l’Europe via une interconnexion avec l’Italie qui est une porte d’entrée pour le gaz algérien vers l’Europe et pourrait également devenir de même pour l’électricité.

    M. Tebboune affirme également que les exportations algériennes en matière d’énergie ne se résument pas uniquement au gaz et au pétrole, «nous avons également un excédent de production d’électricité» qu’on «veut exporter vers l’Europe notamment dans les pays qui ne disposent pas de gazoducs et d’installations suffisantes en matière de production d’électricité.

    Nous avons abordé cette question avec des pays amis de l’Italie pour la réalisation d’une interconnexion électrique», explique-t-il.

    Enfin, avec les projets annoncés, l’Algérie compte non seulement jouer un rôle important sur le marché gazier européen, devenir un acteur incontournable en doublant ses parts du marché en Europe et cela ne serait possible que par le renforcement de l’infrastructure de transport de gaz et de l’électricité.

    Des projets bénéfiques à la fois pour le pays et ses partenaires européens dont le plus important qui est l’Italie pour la réalisation de son objectif de devenir le nouveau hub gazier de l’Europe, suite à l’échec des projets espagnols de résoudre l’équation énergétique européenne.

    L’Algérie aujourd’hui

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gazoduc #Transaharan_pipeline #Maroc

  • L’éternelle guerre du gaz en Europe

    L’éternelle guerre du gaz en Europe

    Europe, gaz, Russie, Ukraine, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, France, Nord Stream, gazoduc,

    Por Marinieves García-Manzano

    Le 10 septembre, la compagnie pétrolière russe Gazprom a annoncé l’achèvement des derniers mètres du gazoduc Nord Stream 2, qui doublera la capacité de transport de gaz de la Russie vers l’Allemagne. Le gazoduc sous-marin traverse la mer Baltique sur plus de 1.200 kilomètres et contourne l’Ukraine et la Pologne, qui perdront des milliards de dollars de recettes liées au transport du gaz sur leur territoire.

    Mais pourquoi ce pipeline est-il important ? C’est une question à laquelle pourraient très bien répondre les Allemands, qui seront la porte d’entrée du combustible convoité pour chauffer les maisons pendant les hivers européens ; mais aussi Donald Trump, qui s’est opposé à sa construction pour empêcher la Russie de contrôler le gaz entrant dans l’Union européenne. Pour la Maison Blanche de l’époque, ce projet mettait en péril la sécurité de l’Europe, mais aussi, évidemment, les dividendes que les États-Unis tirent de la vente de gaz liquéfié sur ce marché.

    L’opposition de l’ancien président était telle qu’il a signé en 2019 une loi en vertu de laquelle les États-Unis sanctionneraient toute entreprise impliquée dans sa construction. Avec l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, qui met l’accent sur les énergies renouvelables, la position des Américains s’est adoucie et l’argument s’est concentré sur le fait que l’Ukraine sera gravement lésée sur le plan économique. Pour résoudre ce problème, l’Allemagne et les entreprises participant à sa construction, telles que Shell et Engie, ont promis environ 1 milliard d’euros pour soutenir la transition de l’Ukraine vers l’énergie « verte », ce qui a dû sonner comme une musique aux oreilles de M. Joe. En juillet, Mme Merkel a déclaré que si les Russes tentent d’utiliser l’énergie comme une arme ou de mener des actions plus agressives contre l’Ukraine, l’Allemagne « fera pression » pour que l’UE sévisse contre la Russie.

    L’alliance Russie-Allemagne a réussi ce projet longtemps contesté, qui confie en fait le contrôle du gaz européen à ces deux pays. Et elle a triomphé principalement grâce au manque d’intérêt de Biden pour les hydrocarbures, qui, face à la savoureuse tarte aux énergies renouvelables de l’Ukraine, n’a réussi qu’à dire que le pipeline « est une mauvaise affaire ».

    L’éternelle guerre du gaz en Europe II

    En septembre, j’ai écrit dans cette colonne un article intitulé « La guerre éternelle pour le gaz en Europe », dans lequel je signalais que la compagnie pétrolière russe Gazprom avait annoncé l’achèvement du gazoduc Nord Stream 2, qui doublerait la capacité de transport de gaz de la Russie vers l’Allemagne. En fonctionnant à pleine capacité, ce gazoduc contribuerait grandement à résoudre les problèmes de pénurie de gaz et de prix élevés de l’énergie en Europe. J’ai également mentionné que ce projet, qui contourne l’Ukraine et la Pologne, ferait perdre à ces pays des milliards de dollars de recettes liées au transport du gaz sur leur territoire. Bien que les États-Unis se soient opposés à sa construction dès le début, la résistance de M. Biden à son ouverture s’est concentrée sur le fait que l’Ukraine serait gravement lésée sur le plan économique ; bien entendu, nous ne savions pas à l’époque que Hunter Biden, le fils maladroit du président, avait été membre du conseil d’administration de Burisma, la plus grande société énergétique ukrainienne, alors que son père était vice-président. Et comme le pari de Joe Biden à l’époque était apparemment de miser sur les énergies renouvelables, on a pensé que le problème pourrait être résolu par l’Allemagne et des entreprises comme Shell et Engie qui s’engagent à investir environ 1 milliard d’euros pour stimuler les énergies renouvelables en Ukraine.

    À l’époque, tout n’était qu’amour et bonheur entre la Russie et l’Allemagne, car l’ouverture de ce gazoduc donnerait aux Allemands la clé de la porte d’entrée du gaz russe en Europe, qui en est aussi actuellement le principal acheteur. Cependant, en février, tout a commencé à changer et M. Biden a menacé de fermer le Nord Stream 2 si la Russie envahissait l’Ukraine, ce qui a été rapidement suivi par le Royaume-Uni, et évidemment la Pologne et l’Ukraine. La pression de ces pays était si forte que le 22 février, deux jours avant que le président Poutine n’annonce l’opération militaire en Ukraine, les Allemands ont suspendu les autorisations d’exploitation du gazoduc.

    Cette situation, associée à la crise diplomatique inutile déclenchée par le président espagnol avec l’Algérie, qui fournit du gaz à ce pays, laisse les Européens plutôt démunis en termes d’énergie.

    Mais M. Biden a une porte de sortie et s’est rendu à Bruxelles la semaine dernière pour la présenter, signant un accord par lequel il s’engage à augmenter de 15 milliards de mètres cubes l’approvisionnement en gaz liquéfié d’ici 2022, puis de 50 milliards de mètres cubes par an jusqu’en 2030. Tout irait pour le mieux si l’Union européenne n’importait pas annuellement 155 milliards de mètres cubes de gaz russe. Il faudra donc quelques années pour que les États-Unis puissent satisfaire leur demande.

    Entre-temps, à la suite du gel des avoirs et des restrictions financières imposés à la Russie par l’Occident, M. Poutine a signé jeudi un décret avertissant que toute personne souhaitant acheter du gaz russe doit ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes.

    Ainsi, chers lecteurs, il n’est pas étonnant que sept mois plus tard, l’éternelle guerre du gaz en Europe se poursuive.

    La guerre éternelle du gaz en Europe III

    Depuis septembre de l’année dernière, dans L’éternelle guerre du gaz en Europe, j’ai souligné l’importance du gazoduc Nord Stream 1 qui achemine, ou plutôt transportait, le gaz de la Russie vers l’Allemagne, et l’importance de la construction de Nord Stream 2, qui doublerait la capacité de transport ; ce gazoduc, déjà inauguré, a été fermé par l’Allemagne suite à la pression des États-Unis, quelques jours avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

    Et comme prévu, face aux sanctions économiques de l’OTAN contre la Russie, Nord Stream 1, qui est géré par la société russe Gazprom, a commencé, par coïncidence, à montrer des « défaillances », fonctionnant à 20 % de sa capacité depuis juillet. Ces défaillances ont été si terribles qu’au début de ce mois, l’approvisionnement a été complètement interrompu, d’abord pendant trois jours, puis indéfiniment, laissant l’Allemagne sans énergie pour son industrie, qui est le moteur de l’économie européenne, et plus d’un certain nombre d’entreprises allemandes ont déclaré faillite parce qu’elles sont incapables de maintenir leur production. Et bien qu’une partie du gaz russe continue d’arriver par les gazoducs qui traversent l’Ukraine et la Pologne, il y a des spéculations selon lesquelles ils pourraient également être fermés.

    Face à cette situation, les pays du G7, pensant qu’un hiver rigoureux pourrait littéralement geler les Européens, ont eu la brillante idée de « fixer une limite » aux prix du pétrole brut russe dans le but de réduire les revenus internationaux de la Russie, qui ont augmenté depuis le début de la guerre en Ukraine car, bien qu’ils exportent moins, ils le font à un prix plus élevé. Mais comme nous le savons bien au Mexique, les contrôles de prix sont inutiles car la seule chose qu’ils obtiennent, c’est que ceux qui offrent les biens contrôlés les accumulent et les revendent plus cher, ou tout simplement ouvrent de nouveaux marchés, ce qui affecte principalement les consommateurs. Et c’est précisément ce qui se passe avec la Russie, qui économise son gaz et concentre ses ventes sur les pays asiatiques, laissant les pauvres Européens à la merci du gaz naturel liquéfié américain, qui, en plus d’être plus cher parce qu’il doit être envoyé par bateau et regazéifié à son arrivée en Europe, est insuffisant pour couvrir la demande européenne car il n’y a pas d’infrastructure installée pour le recevoir.

    L’Espagne, qui a également eu la brillante idée de se disputer avec l’Algérie et de fermer ses gazoducs, est le pays européen qui continue à acheter le plus de gaz à la Russie pour faire face à la climatisation de son été torride, évidemment du gaz naturel liquéfié par bateau. De leur côté, les Français ont annoncé qu’ils allaient redémarrer cet hiver leurs 56 réacteurs nucléaires, dont 32 sont actuellement en panne ou en maintenance.

    Ainsi, alors que les chers dirigeants européens annoncent rationnement et coupures de courant en hiver dans le plus pur style cubain, le MWh d’un citoyen coûte aujourd’hui 1.500 euros, soit environ 30.000 pesos, des prix qui devraient encore augmenter d’ici la fin de l’année. Au Mexique, le prix du MWh au tarif le plus élevé (DAC) dans la région la plus chère (BCS) est de 6.650 pesos.

    La Prensa, 19/09/2021

    #Gaz #Union_Européenne #UE #Russie #Gazprom #Nord_stream2

  • A Milan, Sylva fait la promotion du gazoduc transsaharien

    A Milan, Sylva fait la promotion du gazoduc transsaharien

    Nigeria, gazoduc, Transaharien, Algérie, Maroc, gaz, Europe,

    Algérie – S’exprimant mercredi lors de la conférence Gastech à Milan, en Italie, le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, a abordé deux points essentiels : les capacités du Nigeria à envoyer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Europe et la construction du gazoduc transsaharien qui passe par l’Algérie.

    Selon Reuters, le ministre nigérian a mis en avant les potentialités de son pays qui est en mesure «d’envoyer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Europe d’ici l’hiver prochain». Toutefois, il a parlé de problèmes de sécurité qui « retardent actuellement les livraisons de plus de gaz ».

    Lesquels problèmes peuvent être réglés grâce à la construction gazoduc transsaharien. A ce sujet, M. Sylva a fait savoir que le Nigeria prendra bientôt la décision finale sur l’investissement alloué pour construire l’infrastructure.

    D’après lui, le projet, qui devrait coûter plus de 10 milliards de dollars, verra l’implication des compagnies pétrolières algérienne et nigériane, mais aussi certains investisseurs privés ayant « manifesté leur intérêt ».

    Le ministre nigérian du Pétrole a cité le géant italien ENI qui « pourrait également être impliqué dans le projet ». Et d’ajouter, « Tout le monde est le bienvenu ».

    « Ainsi, nous nous positionnons pour être un fournisseur alternatif à l’Europe. Nous travaillons déjà avec l’Algérie pour construire le gazoduc transsaharien qui acheminera notre gaz jusqu’en Europe », a précisé Sylva.

    «Nous avons également un partenariat avec le Maroc pour étendre le gazoduc de l’Afrique de l’Ouest au Maroc et à travers la Méditerranée jusqu’en Europe », a-t-il signalé.

    #Nigeria #Gazoduc #Transaharien #Algérie #Maroc #Europe



  • Macron s’oppose au gazoduc Midcat

    Macron s’oppose au gazoduc Midcat

    Espagne, France, Midcat, gazoduc, Emmanuel Macron, gaz, électricité,

    Macron rejette le gazoduc entre l’Espagne et la France parce que plus d’interconnexions ne sont pas nécessaires

    Le président français estime que les deux gazoducs qui relient actuellement les deux pays, via le Pays basque et la Navarre, sont « sous-utilisés ».

    La France baisse une nouvelle fois les attentes créées autour du projet de gazoduc MidCat, qui acheminerait le gaz de l’Espagne vers l’Europe centrale, en passant par le pays gaulois. C’est le président français lui-même, Emmanuel Macron, qui a déclaré que de nouvelles interconnexions gazières avec l’Espagne n’étaient pas nécessaires car les actuelles sont loin d’être saturées.

    Macron, lors d’une conférence de presse sur l’énergie, a expliqué que les deux gazoducs qui relient actuellement les deux pays, via le Pays basque et la Navarre, sont « sous-utilisés » , puisqu’ils sont utilisés à 53% depuis février et qu’en août c’était la France qui a exporté du gaz vers l’Espagne et non l’inverse. « Je ne comprends pas le problème à court terme qu’il essaie de résoudre. Si nous étions à 100% d’utilisation, je dirais le contraire », a-t-il déclaré.

    Le président a ajouté que le projet de gazoduc MidCat n’est pas justifié pour des raisons énergétiques ou environnementales. Par ailleurs, il a prévenu qu’en France « il y a beaucoup d’opposition écologiste, qui n’est pas sans fondement », ce qui compliquerait la réalisation du projet.

    Concernant la proposition espagnole de construire le gazoduc pour pouvoir transporter de l’hydrogène vert à l’avenir, il a souligné que les experts considèrent que des « investissements forts » seraient nécessaires pour adapter l’infrastructure à cette fin.

    « Certains me disent même qu’il serait absurde de transporter de l’hydrogène d’Espagne vers la France ou l’Allemagne », a-t-il souligné. Ce qui aurait le plus de sens – a-t-il précisé – est d’exporter de l’électricité renouvelable d’Espagne vers la France ou vers d’autres pays européens afin que ce soit là où cette électricité serait transformée en hydrogène.

    La position désormais adoptée par Macron tranche avec les déclarations faites il y a moins d’une semaine par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ouvrant la porte au projet.

    « A partir du moment où le président du gouvernement espagnol et la chancelière allemande le demandent, à partir du moment où nos amis le demandent, nous examinons la demande de nos amis, de nos partenaires », a expliqué Le Maire.

    Désormais, Macron revient à la position française initiale de ne pas vouloir participer au projet, qui vise à offrir une nouvelle alternative pour l’acheminement du gaz vers l’Europe centrale afin d’éviter une dépendance excessive vis-à-vis de la Russie. La France a jeté son dévolu ces derniers temps sur le renforcement de son alliance avec l’Algérie, compte tenu de l’atmosphère de tension entre le pays du Maghreb et l’Espagne. Fin août, Macron a effectué une visite officielle pour relancer les relations bilatérales face aux mauvais moments que vivent ceux avec le Maroc.

    Au lieu de cela, le président s’est prononcé en faveur du « développement des connexions électriques avec l’Espagne » pour l’exportation vers l’Europe d’énergie produite à partir de sources renouvelables, a-t-il déclaré après une conversation avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, sur la situation énergétique en Europe.

    En réponse aux déclarations de Macron, des sources du ministère de la Transition écologique soulignent que « l’Espagne s’est engagée à accroître ses interconnexions avec le reste de l’UE , à promouvoir la solidarité entre les différents États, à mettre à disposition ses infrastructures pour accroître la sécurité d’approvisionnement communautaire et à penser sur la future canalisation de l’hydrogène et des gaz renouvelables qui est déjà envisagée dans les plans de l’UE ».

    « C’est une question qui touche tous les États membres et les institutions européennes. Une question qui doit être analysée avec soin par les 27. Pour cette raison, nous travaillons à maximiser notre autonomie stratégique ; nous ne pouvons pas revenir à des situations de vulnérabilité face à une et le futur chantage de Poutine », ont ajouté ces sources, qui considèrent que  » l’anticipation d’un corridor hydrogène contribuera selon nous à répondre aux objectifs à moyen et long terme et aussi à court terme à réduire la dépendance énergétique ».

    En promouvant le projet MidCat, Pedro Sánchez a trouvé de nombreux alliés en Europe , soulignant précisément le soutien que le chancelier allemand Olaf Scholz lui a apporté . Sánchez a même demandé à son homologue allemand d’être son intercesseur pour tenter de convaincre Macron des bienfaits de MidCat.

    Le « plan b » si la France échoue
    Le gouvernement de coalition entend faire de l’Espagne le nouveau fournisseur d’énergie de l’Union européenne . L’Espagne est le principal port d’entrée du gaz en provenance d’Afrique, à travers ses gazoducs avec l’Algérie et le Maroc. Et c’est aussi le pays de l’UE avec le plus grand nombre d’usines de regazéification et ses structures logistiques et de transport sont puissantes.

    Cependant, le refus de la France de permettre aux gazoducs de traverser les Pyrénées et d’entrer sur son territoire entrave grandement l’objectif espagnol. Pour cette raison, l’exécutif de Sánchez travaille sur un « plan b » qui consisterait à ouvrir une route sous-marine qui relie l’Espagne à l’Italie . Il s’agirait d’un gazoduc sous-marin de 700 kilomètres qui relierait les usines de regazéification du port de Barcelone et de Livourne en Italie. Il transporterait dans un premier temps du gaz naturel et à plus long terme de l’hydrogène vert, l’une des priorités de la Commission européenne.

    Publico.es, 05/09/2022

    #Espagne #France #Gazoduc #Midcat #Algérie #Maroc

  • Midcat ou l’égoïsme des puissances européennes

    Midcat ou l’égoïsme des puissances européennes

    Espagne, France, Midcat, gazoduc, Portugal, Allemagne

    Le gazoduc qui permettrait à l’Espagne et au Portugal de devenir le principal hub gazier dans la crise avec la Russie est coincé entre le besoin de l’Allemagne et le refus de la France.

    ALBERTO SANZ

    Il y a une phrase répétée à maintes reprises lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie : l’Europe est plus unie que jamais. Une demi-vérité ou une vérité à moitié qui vise à déconcerter Vladimir Poutine. Mais au Kremlin, on sait que les sacrifices des grandes puissances européennes pour le bien commun ont leurs limites et l’une d’elles concerne les politiques énergétiques nationales. Un exemple clair en est la récente controverse sur MidCat, le gazoduc qui pourrait relier l’Espagne à la France à travers les Pyrénées.

    L’Allemagne entend réactiver ce projet, sur la table depuis 20 ans, pour que l’Espagne et le Portugal soient une option dans leur crise d’approvisionnement en gaz. L’Espagne et le Portugal y voient une opportunité de devenir une référence gazière européenne, malgré le fait que leurs gouvernements ont désavoué l’infrastructure il y a quelques années. L’Union européenne est ouverte à son financement. L’OTAN y voit même une bonne idée.

    La balle serait désormais dans le camp de la France, qui refuse catégoriquement d’aller de l’avant avec le MidCat. Le ministre français de la Transition écologique a précisé la semaine dernière que son pays s’oppose au gazoduc et à la proposition de l’Allemagne de construire un gazoduc le reliant à la péninsule ibérique. Le gouvernement français défend qu’un gazoduc reliant l’Allemagne à la péninsule ibérique prendra des années à construire et ne résout pas le problème.

    « Nous vivons des épisodes dans lesquels l’autonomie dont disposent les pays européens dans le choix de leurs sources d’énergie les plus pratiques se heurte à la politique énergétique de l’Union européenne, qui est conditionnée par la situation de guerre », déclare José María Peredo, professeur de sciences internationales relations à l’Université européenne. « L’énergie en Europe a toujours été une question nationale, elle n’a pas été une question européenne. Il y a eu des politiques européennes comme le virage vert et la réduction de la pollution. Mais la politique énergétique est décidée dans chaque État membre en fonction de ses intérêts, de sa localisation ou de ses relations avec les entreprises », ajoute le professeur.

    L’Agence internationale de l’énergie (AIE) rappelle dans son rapport sur la France qu’elle a envisagé la construction de nouveaux gazoducs en France et entre la France et l’Espagne (projets MidCat et South Transist East Pyrenees), mais qu’elle a abandonné ces plans face aux réductions prévues de la consommation de gaz en France et à la surcapacité du réseau.

    L’Allemagne, pour sa part, cherche à accéder à la grande infrastructure gazière de la péninsule ibérique. L’Espagne a diversifié son approvisionnement en gaz par deux voies d’entrée : les gazoducs internationaux et le gaz liquéfié. Le pays est alimenté par six gazoducs internationaux : deux avec l’Algérie (dont un fermé depuis novembre 2021), deux avec le Portugal et deux avec la France. Il compte également six usines de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) opérationnelles et une en construction. Le Portugal apporte une autre usine de regazéification à ce réseau.

    « Le conflit autour de Midcat n’est pas quelque chose de nouveau », déclare Carlos Martín, responsable des opérations de la société de services énergétiques Enerjoin. « Entre 2000 et 2006, d’importants investissements ont été réalisés dans des centrales à cycle combiné à gaz et un important réseau d’usines de regazéification, suite à une prévision d’augmentation totalement disproportionnée de la demande. Et l’Espagne a proposé de lancer ce Midcat pour donner du sens à cet investissement et mettre ce réseau au service des pays d’Europe centrale. A cette époque, ni la France ni l’Allemagne n’en voyaient l’intérêt. La première à cause des arguments qu’elle expose aujourd’hui et la seconde parce que sa relation avec la Russie était plus profitable. L’Espagne dispose désormais d’un avantage concurrentiel grâce à cette décision », souligne-t-il.

    La Russie change le besoin de MidCat
    Mais maintenant, le centre de l’Europe a besoin de gaz et la ruée est venue pour réactiver cette infrastructure. Bien que du secteur de l’énergie, il n’y ait aucun optimisme quant aux plans d’Emmanuel Macron. La France ne voulait pas en 2019 et ne voudra pas maintenant. L’investissement que la France devrait faire est énorme. On parle d’une mobilisation pour le Midcat de près de 3 000 millions d’euros et le gouvernement français considère qu’il n’apporte rien à sa politique énergétique.

    « Il ne faut pas oublier que tout ce qui implique de maintenir la tension entre les pays européens profite à la Russie. Et la Russie à ce moment-là s’est manifestée comme un ennemi », se souvient José María Peredo. « Les décisions économiques et énergétiques doivent tenir compte de ce scénario. D’un point de vue économique, l’Espagne a une opportunité d’affirmer ses infrastructures et, d’un point de vue politique, les pays membres devraient considérer ce projet comme une opportunité pour toute l’Union européenne », assure le professeur de relations internationales à l’Université Université européenne.

    L’espoir de tous ceux qui espèrent trancher la position de la France est que l’Allemagne affirme son rôle de « moteur économique » européen. Le problème énergétique allemand est très grave et ils vont affronter cet hiver avec de faibles réserves de gaz. Son intention est d’activer tous les leviers pour avoir toutes les alternatives pour 2023. Dès lors, ce débat promet de se poursuivre dans la durée.

    Voz populi, 21/08/2022

  • Un gazoduc Espagne-Italie pour acheminer du gaz vers l’Europe

    Un gazoduc Espagne-Italie pour acheminer du gaz vers l’Europe

    Union Européenne, Espagne, Italie, Portugal, Gazoduc, gaz, France,

    LISBONNE, Portugal (AP) – Les autorités européennes envisagent un gazoduc de gaz naturel liquéfié entre l’Espagne et l’Italie comme moyen de contourner l’opposition de la France à une liaison gazière à travers les Pyrénées entre la péninsule ibérique et l’Europe centrale, a déclaré vendredi le Premier ministre portugais. .

    Le Portugal et l’Espagne pourraient envoyer une grande partie du gaz naturel liquéfié, ou GNL, qu’ils reçoivent du monde entier vers d’autres pays de l’Union européenne, a déclaré le Premier ministre Antonio Costa. Il n’a donné aucun autre détail, mais un tel pipeline sous-marin prendrait probablement des années à être achevé.

    Les pays de l’UE ont eu du mal à trouver un terrain d’entente sur la manière de sevrer le bloc de sa dépendance au gaz naturel russe. Le président russe Vladimir Poutine a militarisé les exportations de gaz pour faire pression sur le bloc afin qu’il réduise ses sanctions contre la guerre en Ukraine. Poutine a déjà interrompu les exportations de gaz vers plus d’une douzaine de pays de l’UE et réduit les exportations vers des puissances industrielles clés comme l’Allemagne. De nombreux responsables européens craignent qu’il ne coupe les exportations de gaz vers la majeure partie de l’Europe au cours de l’hiver, une période de demande clé.

    Les deux pays ibériques reçoivent du GNL par pipeline depuis l’Algérie et le Maroc, ainsi que par bateau depuis des pays comme les États-Unis et le Nigeria. Mais il existe actuellement peu de connexions énergétiques entre l’Espagne et le Portugal et le reste de l’Europe.

    « La péninsule ibérique a la capacité de remplacer une grande partie du gaz naturel liquéfié que l’Europe centrale importe aujourd’hui de Russie », a déclaré Costa aux journalistes.

    Avec six usines de GNL en Espagne – dont la plus grande d’Europe, à Barcelone – et une au Portugal, les voisins ibériques représentent un tiers de la capacité de traitement de GNL en Europe. Les terminaux portuaires transforment des cargaisons de GNL surfondu en gaz qui se déverse ensuite dans les foyers et les entreprises.

    Costa a déclaré que les usines ibériques pourraient également envoyer plus de GNL par bateau vers d’autres ports européens pendant la construction d’un pipeline.

    Costa a déclaré que le gouvernement français était toujours contre un pipeline à travers les Pyrénées, invoquant des préoccupations environnementales, et a ajouté que la Commission européenne évaluait un lien vers l’Italie.

    Les commentaires de Costa sont intervenus après que le chancelier allemand Olaf Scholz, s’exprimant jeudi à Berlin, a déclaré: «J’ai passé beaucoup de temps à gérer un pipeline qui nous manque cruellement, à savoir le pipeline qui aurait dû être construit entre le Portugal, l’Espagne via la France vers l’Europe centrale .”

    Il a ajouté: « Cela contribuerait désormais massivement à soulager et à apaiser la situation de l’approvisionnement. »

    Scholz a déclaré qu’il avait été en pourparlers avec l’Espagne, le Portugal, la France et la Commission européenne au sujet du projet.

    Les propos de la chancelière allemande ont été bien accueillis par le Portugal et l’Espagne, qui pourraient récolter les fruits de leurs investissements dans le GNL.

    « L’Espagne est bien préparée », a déclaré vendredi le ministre espagnol de l’Industrie, Reyes Maroto, à la télévision Antena 3. « Nous espérons que si la proposition de la chancelière allemande aboutit, nous aurons une meilleure gazéification et plus d’interconnexions en Europe afin de ne pas dépendre du gaz russe et d’être autosuffisant énergétiquement. »

    Le gouvernement et les entreprises américaines envisagent depuis longtemps le port atlantique portugais en eau profonde de Sines comme tremplin pour leur expansion. Ils ont identifié Sines comme une porte d’entrée potentielle vers l’Europe pour le gaz de fracturation aux États-Unis, ce qui a permis aux États-Unis de stimuler les exportations de GNL et d’offrir des prix bas.

    AP

    #UE #Gaz #Espagne #Italie #Portugal #Gazoduc

  • L’Algérie remporte la bataille du Gazoduc Transaharien

    Gazoduc, Algérie, Nigeria, Transaharien, gaz, Niger,

    L’Algérie a gagné une importante bataille gazière, pour devenir un acteur incontournable dans le club des ténors des pays exportateurs et producteurs du gaz, dans une conjoncture internationale marquée par la naissance d’un nouvel ordre mondial, dont la détention des matières premières demeure, l’arme-clé indispensable pour la préservation et la pérennité de l’Etat-nation.

    La signature ce jeudi 28 juillet, d’un mémorandum pour le lancement du projet du gazoduc Transsaharien reliant le Nigeria à l’Europe, via le Niger et l’Algérie, constitue une grande victoire de l’Algérie dans sa guerre contre les instruments de la néocolonisation, que sont le Makhzen, la 5ème colonne et aussi l’entité sioniste.

    La faillite de la propagande du Makhzen

    Algérie 54, avait dans plusieurs articles mis l’accent sur la mobilisation des instruments propagandistes du Makhzen, à l’instar des médias Jeune Afrique, Maghreb Intelligence, Africa Intelligence, Sahel Intelligence, Afrik.com, Afrique l’Adulte, Ecofin, et sieur Abdou Semmar et Algériepart. Un Abdou Semmar qui vit intellectuellement au dessus de ses moyens , un jour il va faire faillite. Abdou Semmar avait mené une campagne de dénigrement et de mensonges sur le dossier énergétique et sur les projets initiés par la Sonatrach, comme le Gazoduc TSGP, ou le non-renouvellement du contrat gazier avec le Maroc via le GME, ou bien le dernier contrat signé il y a quelques jours par la Sonatrach avec Eni, Occidental et Total.

    Un contrat de 4 milliards de dollars, portant sur le périmètre contractuel de Berkine (Blocs 404 et 208), situé à 300 km au Sud Est de Hassi Messaoud . Un contrat signé dans le sillage de nouvelles découvertes pétrolières et gazières, accordant à Sonatrach le droit de jouer un rôle pionnier sur le marché énergétique international.

    Lire aussi : Gazoduc Transsaharien: Le projet s’accélère

    Un investissement à court terme de l’ordre de 39 milliards de dollars

    Sur ce registre, il est primordial de souligner que le groupe Sonatrach prévoit d’investir une cagnotte de 39 milliards de dollars durant la période allant de 2022 à 2026, dont 8 milliards de dollars pour l’année en cours. Un investissement destiné en premier lieu vers l’exploration et la production, en vue de satisfaire la demande locale en hausse annuellement de 5% et de promouvoir les capacités productives orientées vers les exportations.

    «Nos capacités financières sont importantes et nous permettent de faire face à notre business plan», avait souligné le PDG de la Sonatrach Toufik Hakkar, lors d’une interview accordée à la chaîne AL24. Et d’ajouter : « La politique du groupe se base sur l’autofinancement. Mais les projets d’explorations dont l’investissement est risqué, nécessitant le recours à des partenariats». Sur ce registre, Sonatrach accorde la priorité au financement algérien, et au financement étranger, moins risqué.

    Les officines hostiles à l’Algérie, dans la tourmente

    La signature du mémorandum d’entente entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, a mis KO, ceux qui diffusaient le « mensonge » de la réalisation d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via 15 pays dont le Maroc. La raison est simple, il s’agit du coût du projet, estimé aux alentours de 30 milliards de dollars, alors que le montant de la réalisation du gazoduc TSGP est estimé à 10 milliards de dollars. Par ailleurs, il faut noter, que la conjoncture internationale, marquée par la baisse d’approvisionnement de l’Europe, en gaz, suite au conflit ukrainien a pesé dans la balance de la concrétisation du projet du TSGP. Les arguments avancés sur la sécurisation du tronçon, ou le financement du projets par l’appareil propagandiste du Makhzen, ne sont que des élucubrations mises en ligne dans les temps morts, à l’instar de celles avancées par Africa Intelligence qui évoque des difficultés pour l’Algérie de financer le projet. Le ministre Algérien de l’énergie et des mines Mohamed Arkab avait souligné lors d’une interview accordée le mois dernier, au sérieux et crédible magazine allemand Der Spiegel, que l’Algérie est dans la capacité de financer le tiers du projet, appelant les autorités allemandes à y inscrire dans sa concrétisation.

    S’adressant aux allemands, Mohamed Arkab lancera un appel pour un partenariat mutuellement bénéfique, annonçant que l’Algérie a élaboré un programme ambitieux de 39 milliards de dollars pour accroître la production dans le secteur pétrolier et gazier d’ici 2026. Pour Mohamed Arkab, le gazoduc peut être achevé en trois ans et pourrait transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz à partir du Nigeria.

    Les allemands sont bien entendus intéressés à plus d’un titre, après la baisse de l’approvisionnement en gaz russe, et la détermination de Berlin à rechercher d’autres sources d’approvisionnement. Les allemands ont même procédé à la formation d’unités nigériennes pour la sécurisation du tronçon en terre nigérienne, longue de 250 km. Outre les allemands, de nombreuses multinationales sont intéressées par le projet qui devrait exploiter un gigantesque gisement nigérian estimé 10% des réserves gazières du monde. Parmi, les firmes internationales, on y trouve Total, qui vient de signer un accord avec Sonatrach, Eni et Occidental pour l’exploitation d’un gisement au sud Algérien. Les chinois, russes, américains sont également intéressés au grand dam des propagandistes et leurs employeurs, dont les sionistes.

    L’échec grandissant de l’entité sioniste

    Comme nous l’avons souligné dans un précédent article intitulé: Entité sioniste: diversion au Maghreb et convoitise gazière de l’Eldorado du marché européen, les ambitions sionistes d’édifier une Palestine Occupée en terre marocaine, ne sont pas étrangères à la campagne mensongère du Makhzen, visant le projet du gazoduc TSGP. https://algerie54.dz/2021/11/27/entite-sioniste-gaz/?fbclid=IwAR2oGe8br7sd4H781nOBpXBSPSQQcA9hUVaWxjZXMqb6IlO4v6EBHPFI2fY.

    Les ambitions sionistes d’être un acteur-clé sur la scène internationale, au sujet du dossier du gaz, interviennent à l’occasion de la découverte du grand gisement (Leviathan), survenue peu après la découverte du gisement (Tamar2 ,bloc 9) au large de la ville palestinienne occupée Haifa,par un consortium mené par la compagnie américaine Nobel Energy. La découverte du grand gisement (Leviathan) d’une capacité de 460 Gm3, donnera des ailes aux sionistes pour intégrer le club des grands exportateurs du gaz. Cela ne devrait être effectif, qu’avec la réussite d’empêcher les autres, comme c’est le cas pour l’embargo imposé au gaz iranien, vénézuélien, ou des tensions géopolitiques, comme c’est le cas au Maghreb. Les dirigeants sionistes tentaient de profiter du conflit ukrainien et les sanctions occidentales imposées à la Russie, pour se positionner sur l’échiquier. Tout d’abord en soutenant son partenariat avec Chypre, membre de l’Union Européenne, via l’adaptation des textes législatifs, permettant une intrusion rapide du marché européen.

    L’exploitation du champ gazier de Karish, un exemple édifiant

    La détermination sioniste à mettre la main sur le gisement gazier offshore Karish, située dans une zone maritime à contentieux entre le Liban et l’entité sioniste, illustre bien la gabegie et la prédation du régime d’Apartheid. L’Algérie par le biais de la Sonatrach pourrait aider les libanais à exploiter cette ressource énergétique, en vue de subvenir à leurs besoins, et par voie de conséquence rendre la monnaie aux sionistes qui ne lésinent pas sur les moyens pour piétiner les actions algériennes en faveur de la paix et du développement socioéconomique en Afrique.

    Algérie54, 31/07/2022

    Lire aussi : Algérie-Nigeria: Le gazoduc Transaharien devient une réalité

    #Maroc #Algérie #Nigeria #Niger #Gaz #Transaharien