Étiquette : gazoduc

  • Rupture de fourniture du gaz algérien au Maroc: Une riposte géo-économique

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    Le gaz algérien ne transitera plus par le territoire marocain avant d’approvisionner le marché espagnol. L’Algérie se prémunit donc d’un éventuel nouveau chantage de la partie marocaine.

    Par Khaled Remouche

    L’Algérie a décidé de ne pas renouveler le contrat qui la lie au Maroc inhérent à ses fournitures de gaz au marché espagnol via le gazoduc Maghreb-Europe qui transite par le territoire marocain.

    En effet, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a indiqué jeudi dernier, lors d’une entrevue avec l’ambassadeur espagnol à Alger, que l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne sera assuré par le gazoduc Medgaz. Une information destinée surtout à l’opinion publique locale, car le sort du GME était déjà scellé.

    «Le contrat qui lie les parties Espagne, Portugal, Maroc et Algérie court sur 25 ans. Il expire en octobre prochain», explique Khaled Boukhelifa, ancien Directeur de l’énergie, qui connaît bien cette infrastructure puisqu’il a été, entre autres, directeur de la sécurité industrielle au ministère de l’Energie à la réalisation du gazoduc et chapeautait, en particulier, les équipes qui devaient contrôler la qualité de l’ouvrage. Ce qui veut dire qu’à partir de cette échéance, l’Algérie ne fournira plus de gaz au marché espagnol et portugais via ce gazoduc.

    «Au titre du droit de transit, le Maroc prélevait 7% des quantités transportées par le gazoduc, soit 700 à 900 millions de mètres cubes annuellement suivant ce contrat.» L’éclairage du ministre de l’Energie signifie implicitement que l’Algérie a décidé de ne pas renouveler ce contrat, et donc l’accord avec le Maroc. C’est bel et bien la fin du GME.

    Khaled Boukhelifa a ajouté que le Maroc devient propriétaire du gazoduc après l’expiration du contrat. Quelle sera alors son utilité avec des tuyaux vides ? A la veille de l’expiration de ce contrat, le Maroc, à travers des médias économiques, a tenté d’abord de faire du chantage en affichant ses intentions de ne pas renouveler le contrat, une sorte de pression sur Sonatrach pour qu’elle révise ses prix du gaz.

    En omettant un fait surprenant, les prix du gaz avaient flambé de 640% entre 2020 et 2021 sur le marché européen, de 1,55 dollar à 12 dollars le million de BTU, affirme Noureddine Legheliel, spécialiste pétrolier. La donne avait changé au profit de l’Algérie. Ce qui explique, face au peu d’empressement des Algériens, le récent revirement marocain de renouveler le contrat. Or, aujourd’hui, le gros perdant dans l’affaire est le Maroc qui se verra obligé, faute de gaz algérien, d’importer ce gaz à un prix très cher. L’Algérie n’avait donc pas intérêt économiquement à renouveler ce contrat, d’autant qu’elle dispose du Medgaz qui permet d’assurer les approvisionnements de l’Espagne avec une capacité de transport de 10 milliards de mètres cubes/an, une fois la station de compression achevée, en principe vers la fin de l’année. En termes simples, le Maroc n’aura plus à prélever annuellement 700 à 900 millions de mètres de gaz algérien.

    Khaled Boukhelifa nous explique qu’avec la mise en service du Medgaz, qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, la partie espagnole ne voyait pas à la longue l’utilité du GME qu’elle considérait comme un facteur de surcoût pour les consommateurs espagnols.

    Ce spécialiste en énergie raconte qu’à l’époque, il y avait un arbitrage à faire à haut niveau : décider s’il fallait réaliser le Galsi, le nouveau gazoduc qui devait relier l’Algérie à l’Italie ou le Medgaz. Si la première option avait été choisie, l’Algérie serait dans de beaux draps, laisse-t-il entendre.

    A noter que le gazoduc Maghreb-Europe a été mis en service en 1996. Le premier contrat de commercialisation a été signé avec l’espagnol Enagas en juin 1992, le deuxième en octobre 2001, avec le portugais Galp Gas Natural en novembre 1996, le marocain l’ONE en juillet 2011.

    La capacité du gazoduc est de 11,5 milliards de mètres cubes/an. En 2017, l’espagnol Gas Natural devenu Naturgy, qui détient aujourd’hui les contrats d’Enagas à l’époque, a enlevé environ 6 milliards de mètres cubes du GME, 2,5 milliards de mètres cubes du Galp Gas Natural et 688 millions de mètres cubes de l’ONE.

    Naturgy, le principal client espagnol de Sonatrach, se fournira en gaz algérien désormais à partir du gazoduc Medgaz.

    Reporters, 29 sept 2021

  • La fermeture du GME aggrave la situation du gaz en Europe

    La fermeture du GME aggrave la situation du gaz en Europe

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    (PetroTimes) – La montée des tensions entre l’Algérie et le Maroc pourrait conduire à la paralysie de l’un des trois gazoducs qui exportent du gaz d’Afrique vers l’Europe – Maghreb Europe (GME).

    Le gazoduc Maghreb-Europe (GME), depuis 1996, relie les champs algériens de Hassi-R’Mel au Sahara à l’Europe via le Maroc sur une longueur de 540 km.

    Le contrat de transbordement via le Maroc a pris fin en octobre, cependant, l’Algérie et le Maroc ont rompu leurs relations diplomatiques en août, et les trois parties, y compris l’Espagne en tant qu’importateur, ne peuvent pas encore s’entendre sur un nouveau contrat.

    Au cours des 8 premiers mois de 2021, l’Algérie a fourni 10,8 milliards de m3 de gaz à l’Espagne et au Portugal à travers deux gazoducs d’une capacité de 8 milliards de m3 par an Maghreb-Europe (GME) et Medgas, soit une augmentation de 2,3 fois supérieure à la l’ensemble de 2020.

    Si le gazoduc GME cesse de fonctionner, le volume de gaz ne sera pas garanti, y compris l’extension de la capacité de Medgas à 10 milliards de m3/an, de sorte que les prix du gaz en Europe augmenteront et Gazprom en bénéficiera directement.

    La partie algérienne presse le Maroc de réduire le volume de transbordement, l’obligeant à le réduire à 1 milliard de m3 par an, tout en ajustant le prix du gaz qui a augmenté de 640% en 2021.

    Petro Times, 07/09/2021

  • Gazoduc : L’Algérie punit le Maroc

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    Tous les approvisionnements en gaz naturel vers l’Espagne passeront désormais sous la mer

    C’est désormais le gazoduc Medgaz, reliant directement la ville de Béni Saf à la ville espagnole Almeria,  en passant par la mer Méditerranée,  qui assurera l’approvisionnement de l’Espagne en gaz naturel.

    L’information est donnée par le Ministre de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab qui met ainsi fin à d’interminables  questionnements, ces temps derniers, sur l’improbable reconduction du contrat pour le gazoduc Maghreb-Europe, qui traverse une partie du Maroc et  dont l’échéance prend fin en  d’octobre 2021.

    Selon les déclarations du Ministre de l’énergie et des mines, lors de sa rencontre avec l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Moran, dans son département ministériel,  l’Algérie s’est toujours engagé  à assurer un approvisionnement régulier pour son client espagnol, d’abord à travers le gazoduc Maghreb-Europe puis  grâce à la nouvelle infrastructure qui est  le  gazoduc Medgaz, dont le lancement s’est fait en 2011.

    « L’Algérie a déployé des efforts pour garantir la sécurité des approvisionnements en gaz naturel du marché espagnol à travers les importants investissements consentis pour acheminer dans les meilleures conditions le gaz naturel sur le marché » rappelle le ministre de l’énergie et des mines.

    IL y a quelques temps et en réponse à une question portant sur la capacité l ‘Algérie à approvisionner régulièrement  le marché Espagnol, surtout en période hivernale,  le premier responsable de Sonatrach avait déclaré  que  toutes les dispositions nécessaires en cas de non renouvellement du contrat d’excellence du gazoduc Maghreb-Europe, ont été prises pour assurer les engagements de notre pays vis-à-vis de ses clients. 

    Le premier  responsable de la compagnie pétrolière Algérienne avait  aussi affirmé que l’Algérie dispose de capacités de liquéfaction conséquentes  qui lui permettent également de répondre positivement à une demande supérieure du marché espagnol, sans aucun problème.

    Pour rappel, le gazoduc Maghreb-Europe a vu le jour suite à un accord intergouvernemental entre l’Algérie, l’Espagne et le Maroc en 1991. Les travaux de construction du gazoduc débutent en 1993 et son exploitation commerciale commence dès  l’année 1996 avec une capacité de transport initiale de 8,5 milliards de mètres cubes. Sa conception devait répondre au besoin de diversification de la structure espagnole de gaz. Entre 2003 et 2005, sa capacité est augmentée à hauteur de 50%.

    Pour ce qui est du gazoduc Medgaz, il est construit à plus de 2000 mètres de profondeur sous la mer, il est d’une longueur de 210KM, et  relie la station de compression de Bénisaf dans la wilaya d’Ain Temouchent au port d’Almeria, avec une capacité annuelle de 10,2 milliards de mètres cubes.

    Il est la voie la plus directe pour approvisionner le sud de l’Europe en gaz naturel. Il est également considéré comme une contribution importante parmi les objectifs de marqués par le protocole Kyoto, en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Par Yasmine Meddah

    Entre nous, 29/08/2021

  • La capacité de Medgaz hissées à 10,5 milliards M3 fin novembre

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    Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar a effectué mercredi en compagnie de hauts cadres de la compagnie, une visite d’inspection au projet de la quatrième unité de pression de gaz afin de hisser les capacités de production du gaz naturel vers la péninsule ibérique via Medgaz à Béni Saf (Ain Temouchent) de 8 à 10,5 milliards de mètres cubes (M3), a indiqué la société nationale des hydrocarbures dans un communiqué.

    Le rythme des travaux “avance considérablement”, et l’unité devra entrer en vigueur en novembre, note la même source.

    L’Algérie a annoncé la semaine dernière qu’elle couvrirait tous les approvisionnements en provenance d’Espagne via Medgaz, faisant allusion à un éventuel non-renouvellement du contrat pour un deuxième gazoduc Maghreb-Europe via le Maroc, qui expire en octobre.

    Il y a une semaine, Alger a rompu ses relations diplomatiques avec son voisin marocain, alléguant des « actions hostiles » de la part du royaume nord-africain.

  • Maroc-Algérie: Le Medgaz favorablement

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    par Abdelkrim Zerzouri

    On n’a pas encore mesuré l’impact commercial dans son ensemble qui découlerait de la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et el Maroc, annoncée le 24 août dernier par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, suite à ce qu’il a qualifié d’actes hostiles répétés à l’égard du pays.

    Le premier coup ressenti après cet arrêt des relations diplomatiques reste sans conteste l’alimentation de l’Espagne à travers le gazoduc Maghreb – Europe, via un pipeline de 1300 kilomètres, dont 540 km passent par le Maroc. On avait bon espoir, côté marocain, surtout, pour que le contrat d’acheminement du gaz via ce pipeline, qui relie l’Algérie et l’Espagne, en passant par le Maroc, et qui arrive à terme le 31 octobre prochain, soit renouvelé, mais toute attente dans ce sens s’est avérée vaine après les clarifications apportées à ce dossier par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui a rassuré l’ambassadeur d’Espagne à Alger, reçu au siège du ministère deux jours après l’annonce de la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, à propos de « l’engagement total de l’Algérie à couvrir l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz ».

    Medgaz, long de 1 050 km, dont 550 sur le territoire algérien, relie les villes de Béni-Saf (Algérie) et Almeria (Espagne) et dispose d’une capacité de 11,4 milliards de m3 par an dont 8 milliards destinés à l’exportation, selon les estimations lors de sa mise en service, il y a près d’une décennie. Une annonce qui a définitivement acté le non renouvellement du contrat d’acheminement du gaz vers l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe après le 31 octobre.

    Même si on tente contre toute logique de soutenir que c’est l’Algérie qui serait perdante suite au non renouvellement du contrat en question, le choc n’est pas passé inaperçu chez les marocains, qui doivent chercher ailleurs pour combler le manque de la quantité de gaz tiré du gazoduc Maghreb-Europe (7 % du gaz qui transite sur son territoire), sans parler de la partie en numéraire.

    L’Algérie parie sur une solution de rechange toute prête à l’emploi, en l’occurrence le Medgaz. Ceci n’a pas dissipé pour autant les inquiétudes chez le partenaire espagnol.

    Peut être à cause de la campagne alarmiste initiée par les médias, marocains notamment, qui laissent croire que le gazoduc Medgaz n’est pas en mesure d’assurer l’approvisionnement de 10 milliards de m3 par an, conformément au contrat qui lie Sonatrach et son partenaire espagnol Naturgy, ou encore en raison d’une inquiétude légitime, somme toute fondée sur tout ce que pourrait véhiculer comme paramètres inconnus cette nouvelle voie d’acheminement du gaz, l’Espagne reste attentive aux développements de cette situation.

    Le ministre espagnol des affaires étrangères l’a clairement signifié lors d’une récente conférence de presse, où il a tenu à rassurer les consommateurs ibériques, en relevant qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions à ce propos.

    Une réponse aux conclusions hâtives qui veulent faire admettre là et tout de suite l’inefficience du gazoduc Medgaz à remplir les engagements de l’Algérie en matière d’approvisionnement de l’Espagne en gaz nature ? Probablement, mais la position garde la prudence pragmatique du ‘wait and see’.

    Le Quotidien d’Oran, 02/09/2021

  • Le Maroc face au chaos économique

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    Le magazine allemand « International Politik » se dit convaincu que l’économie marocaine, sera impactée négativement par les derniers développements de la scène géopolitique.
    Pour le magazine allemand, le régime du Makhzen a tenté vainement de faire chantage sur l’Europe, en envoyant des milliers de migrants, après avoir échoué dans son action de violation de cessez-le feu au Sahara occidental.
    La brouille avec Berlin et Madrid, dans le sillage de la normalisation avec l’entité sioniste, n’a pas eu l’effet escompté pour détourner l’opinion publique marocaine sur les réels problèmes que traverse le royaume alaouite. 
    Cette diversion et fuite en avant d’un régime aux abois, risque de lui coûter cher, avec l’éventuelle suspension de l’aide de l’Union Européenne d’un montant de 346 millions d’euros octroyée par Bruxelles ces deux dernières années. 
    C’est dire que le chantage marocain vient de se retourner contre lui et comme dit l’adage, à force de jouer avec le feu, on se brule les doigts. Un adage qui s’applique bien à son jeu malsain de gabegie avec Alger, qui vient de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat, et de décider de revoir ses relations économiques. 
    Cette révision touchera inéluctablement la non-reconduction du contrat d’approvisionnement du Maroc en gaz, via le Gazoduc Maghreb-Europe, qui expire le 31 octobre prochain et qui permet au royaume d’engranger 200 millions de dollars chaque année, comme droit de transit estimé à 7%, en plus de l’interdiction d’utilisation des espaces aérien et maritime algériens par les avions et navires marocains et vont certainement augmenter les dépenses marocaines.
    La stratégie de la communication et de bluff menée par ses instruments de propagande à l’égard d’Alger, a été contre-productive et a dévoilé le visage d’un régime réellement aux abois.
    Le recours de l’Algérie à remplacer le GME par le Medgaz pour honorer les engagements de l’Algérie vis à vis de ses partenaires européens, en particulier les partenaires espagnol et portugais, a surpris le Makhzen et a eu raison de ses mensonges confirmés par l’appareil médiatique de la propagande du Palais Royal, et qui note que l’hiver sera rude dans la mesure où Rabat ne peut assurer plus que 10% de ses besoins en énergie. 
    Rabat a-t-il les moyens d’affronter une nouvelle crise énergétique qui s’ajoutent aux effets dévastateurs de la dette extérieure, la faiblesse des rentrées du tourisme liée à la crise sanitaire, et à la réduction des transferts des avoirs de la diaspora marocaine. 
    La normalisation avec l’ennemi sioniste pour sauver le trône s’avère, un pas pour la disparition du royaume.
    Algérie54, 30/08/2021
  • Albares: Malgré le conflit avec le Maroc, le gaz algérien garanti

    Albares: Malgré le conflit avec le Maroc, le gaz algérien garanti

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    Le ministre espagnol des Affaires étrangères ne voit pas l’approvisionnement en gaz algérien en danger malgré le conflit avec le Maroc

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères ne voit pas l’approvisionnement en gaz algérien en danger malgré le conflit avec le Maroc
    José Manuel Albares a évoqué la rupture diplomatique des Marocains avec l’Algérie, pays par lequel passe l’un des gazoducs qui alimente la Péninsule.

    Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a assuré que l’approvisionnement en gaz algérien vers l’Espagne n’est pas menacé en raison de la rupture diplomatique de l’Algérie avec le Maroc, pays par lequel passe l’un des gazoducs qui alimente la péninsule en gaz.

    Dans une interview ce dimanche à La Vanguardia, Albares déclare que l’Espagne souhaite que « ses partenaires entretiennent les meilleures relations possibles entre eux et, lorsque nous partageons la même région du monde, comme la Méditerranée occidentale, nous le voulons encore plus. « 

    « Nous voulons contribuer à un climat de calme, de tranquillité et de bon voisinage (…) Nous avons toujours eu d’excellentes relations avec les deux pays, tous deux sont des pays amis et nous allons travailler à la compréhension », ajoute le ministre.

    « Je discute avec nos amis algériens depuis plusieurs jours et je pense que les Espagnols peuvent être calmes sur l’approvisionnement en gaz. Ce gouvernement défendra toujours les intérêts de l’Espagne. Nous discutons et analysons la situation avec l’Algérie. Ne la précipitons pas. « Il est encore tôt pour tirer des conclusions », selon le ministre.

    Albares assure que le récent message de conciliation du roi du Maroc « en faveur du dialogue avec l’Espagne est prometteur » et rappelle que « la position de l’Espagne sur le Sahara sera toujours dans le cadre de l’ONU », après avoir rappelé que « les relations et Le Maroc couvre bien plus de sujets que le Sahara. »

    Albares apprécie également dans l’interview que la crise en Afghanistan « a placé l’Espagne au centre politique de l’Europe » et assure que « l’Espagne a montré ce qu’elle est : un bon allié, un pays pro-européen et solidaire ».

    En ce sens, il assure que « Washington nous voit comme un partenaire fiable, prévisible et solidaire ; c’est devenu clair », même s’il reconnaît que « nous devons faire l’autocritique et nous devons tirer les leçons de ce qui s’est passé en Afghanistan », où , remarque-t-il, « l’objectif reste de ne laisser personne de côté et de faire sortir plus de gens d’Afghanistan ».

    Interrogé sur le risque d’attentats terroristes en Europe, le ministre affirme que « le risque de terrorisme islamique en Europe n’a jamais disparu ».

    https://elfarodeceuta.es/jose-manuel-albares-suministro-gas-argelino-no-riesgo/

  • Les approvisionnements en gaz de l'Algérie vers l'Espagne sont garantis et il n'y a aucun danger pour eux

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    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a confirmé que les approvisionnements en gaz de son pays en provenance d’Algérie sont garantis et qu’aucun danger ne les menace, suite à la décision des autorités de ne pas compter sur le gazoduc passant par le Maroc et de se contenter de la ligne directe. Medgaz », et a souligné que Madrid travaillera toujours dans le cadre des Nations Unies sur la question du Sahara occidental.
    Le responsable espagnol a déclaré, dans une interview accordée au journal « La Vanguardia », dimanche, en réponse à une question relative à l’approvisionnement du pays en gaz algérien, qu’il avait parlé à plusieurs reprises au cours de la période récente avec des responsables algériens (il n’a pas les mentionner) et a souligné qu’il n’y a pas de menaces concernant l’approvisionnement de son pays en gaz algérien, surtout l’hiver prochain, après que l’Algérie a rompu les relations diplomatiques avec Rabat, et a décidé de couvrir les besoins de l’Espagne via la ligne directe Medgaz entre les deux pays.
    Il a ajouté : « Je pense que les citoyens espagnols peuvent être confiants quant à l’approvisionnement en gaz du pays. Nous suivons et analysons la situation en Algérie sans précipitation et il est encore trop tôt pour tirer des conclusions ».
    Concernant une question liée au Sahara Occidental, et si l’Espagne a changé son hypothèse concernant le Sahara Occidental, le responsable diplomatique espagnol a expliqué que Madrid travaillera toujours sur ce dossier dans le cadre des Nations Unies, tout en refusant de révéler ce qui s’est passé entre lui et le Le secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken, concernant le même dossier, et a souligné que ce qui compte dans la question du Sahara occidental, c’est la centralité du rôle international.
    Il ressort clairement des propos du ministre espagnol des Affaires étrangères que Madrid soutient clairement la voie internationale de la question du Sahara occidental, et il n’y a eu aucune expression de soutien de sa part pour la soi-disant proposition d’« autonomie étendue » promue en vain par Rabat.
    Il y a quelques jours, le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab a annoncé que l’Algérie couvrirait tous les besoins en gaz de l’Espagne via le gazoduc « Medgaz » qui relie directement les deux pays, ce qui signifie l’abandon du gazoduc traversant le territoire marocain, dont les termes contractuels expirent le 31 octobre, jours après que l’Algérie a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Rabat.
    Echourouk online, 29/08/2021
  • Maroc-Algérie: Parade légitime contre égarement

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    par Abdou BENABBOU

    Interrogatives, les autorités espagnoles ont demandé à leur ambassadeur à Alger de s’enquérir sur les suites à venir pour leurs approvisionnements en gaz. Reçu par le ministre algérien de l’Energie, il a été rassuré en confirmant que les Algériens n’ont pas pour exercice de piétiner leurs engagements et s’en tiennent toujours à conforter leurs principes. L’Espagne et l’Europe seront approvisionnées en gaz algérien le plus normalement du monde grâce à Medgaz et des perspectives encore plus prometteuses sont offertes à la rive méditerranéenne voisine pour renforcer davantage la coopération. Dans ce domaine comme dans d’autres les possibilités d’élargir les échanges gagnants pour tous méritent d’être concrétisées.

    Stoppé, le transit du gaz algérien par le Maroc dont les engagements contractuels prennent fin ce mois d’octobre, n’a pas cadré avec la franche objectivité économique et politique à laquelle les Algériens tenaient et le vieil adage populaire qui instruit que quand on s’applique avec un bellicisme roublard dans des calculs forts individualisés, on trouve toujours de grands faux restes.

    Pourtant, la monarchie marocaine a eu à se frotter avec une semblable désastreuse accointance quand elle a décidé d’exiger le visa d’entrée pour les Algériens faisant table rase d’une fraternité entre deux peuples que la culture et la proximité recommandaient. La parade légitime n’avait pas tardé car Alger s’est vue mise dans l’obligation de fermer sa frontière pour se conformer à l’état d’esprit de la monarchie. Les autorités marocaines avaient fait fi de la rigueur des principes de leurs homologues algériens et ce sont toutes les régions du Maroc oriental qui ont perdu le pactole de plus de trois milliards d’euros que les touristes algériens dépensaient chez elles annuellement.

    Depuis, de Nador à Meknès, les dégâts de l’ineptie du pouvoir marocain sont visibles. Les colossaux investissements hôteliers réalisés le long des grands axes routiers par des entrepreneurs autochtones sont livrés aux vents et on imagine aisément ce que la légèreté de la politique du monarque a engendré comme lourds désagréments pour l’ensemble de sa population.

    Les mauvais comptes monarchiques se sont répétés aujourd’hui et le grand perdant de cet égarement restera le peuple marocain.

    Le Quotidien d’Oran, 28/08/2021

  • Gazoduc : Le Maroc perd gaz et royalties

    Maroc, Algérie, Gazoduc, #Maroc, #Algérie,

    L’ALGÉRIE DÉCHIRE LE CONTRAT DU GME : Le Maroc perd gaz et royalties
    Le contrat du gazoduc Maghreb-Europe arrivant à expiration le 13 octobre prochain aurait pu être reconduit par l’Algérie. Mais ça c’était avant, et c’est sans compter la rupture des relations diplomatiques ; résultat, justement, de la politique obséquieuse de Rabat à l’égard de son voisin.
    En effet, au moment où le Maroc croit jouer un atout pour exercer le chantage à travers ce dossier, l’Algérie a déjà tout prévenu avec son partenaire pour l’acheminement du gaz vers l’Espagne. C’est désormais chose faite : le total des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel algérien sera assuré via le gazoduc Megdaz, dont le tracé démarre des installations de Hassi R’mel et relie la ville côtière de Béni Saf au port espagnol d’Almería.
    L’annonce a été faite jeudi par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, lors d’une audience accordée à l’ambassadeur espagnol Fernando Moran.
    Une déclaration qui tranche, on ne peut plus clair, à ce sujet. C’est-à-dire, l’Algérie a abandonné le contrat du gazoduc Maghreb-Europe dès lors qu’elle est en mesure d’assurer la totalité de ses approvisionnements vers les marchés européens, notamment espagnol.
    Cette assertion est également partagée par la partie espagnole. Leur représentant diplomatique à Alger a assuré de « l’engagement total de l’Algérie de couvrir l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz ».
    Au Maroc, qui a distillé depuis mai dernier des informations selon lesquelles il ne comptait pas renouveler le contrat du MGE, est revenu récemment se déjuger. Et pour cause, son coup de bluff a été vite rattrapé par la réalité du terrain. Notre voisin de l’Ouest vient de constater à ses dépens, qu’il a perdu gros dans cette affaire.
    Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler l’apport du MGE à l’économie marocaine et les conséquences qui adviennent de la rupture du contrat gazier. Il faut savoir, en effet, que la consommation marocaine en gaz repose sur les approvisionnements de l’Algérie via le MGE qui traverse le territoire du Royaume vers l’Espagne.
    En termes chiffrés, 98% des besoins en gaz des installations marocaines de production de l’électricité sont fournis à partir de l’Algérie.
    Outre la perte du marché algérien qui va le pousser à chercher de nouveaux fournisseurs dans l’espoir de garantir sa sécurité énergétique, le Maroc perd les royalties que lui verse la partie espagnole comme prévu dans le contrat de ce gazoduc.
    Ainsi, selon les estimations établies pour l’année 2020, le Maroc a perdu la faramineuse somme de 56 millions de dollars. Et dire que le Makhzen et ses relais médiatiques, dans un invraisemblable scénario, ont parié sur la perte de l’Algérie.
    F. G.