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  • Algérie: Avoir le minaret aux trousses

    Algérie: Avoir le minaret aux trousses

    par Malika Boussouf

    Pour avoir, durant pas mal d’années, géré le bouclage du Soir d’Algérie, notamment pendant la décennie rouge, je sais à combien de ratages je pouvais involontairement exposer le journal. Je garde un souvenir impérissable de la difficulté qu’il y avait à concevoir une «Une» dans l’urgence, pendant que d’autres, aujourd’hui aux commandes, faisaient l’apologie de l’islamisme et de son bras armé en furie. Tout journal qui se respecte sait pourquoi assurer un bouclage, en un temps record, n’est pas une mince affaire et nos confrères d’El Watan vivent exactement les mêmes contraintes. Le bouclage est excitant, contraignant et risqué. Ceux qui en ont la charge savent de quoi il en retourne. Le minaret d’une mosquée coupé en première page et un journal qui s’en excuse et explique comment sa «Une» a trébuché, pourquoi menacer les auteurs de poursuites ? Je n’arrive pas à croire que l’on voit là une offense à réprimer ! Le journaliste, le vrai, celui dont la vocation n’est pas de filer doux dans l’attente d’une reconnaissance, court, encore, après la liberté de décrire les évènements tels qu’il les voit. Pas comme on aimerait lui imposer de les interpréter. Mais ainsi vont, hélas, les affaires de la cité. Quand on se dit que l’on a, définitivement, atteint le fond, des voix s’élèvent pour affirmer le contraire. Pour souligner que l’on doit creuser encore et que l’on sera, peut-être, condamnés à le faire à l’infini. La critique est sévère et le ton intransigeant. Ne tentons pas de comprendre ce qui fait courir ceux qui voient le mal partout quand ceux pointés du doigt savent qu’ils n’ont pas fauté et qu’aussitôt libérés, pour ceux qui auront été injustement accusés, ils referont pareil. L’effondrement d’un système passe par un lâchage, une fracture dans sa capacité à protéger les siens. L’abus traditionnel d’autorité se concrétise par des réquisitoires qui ne se justifient qu’aux yeux de ceux qui travaillent inlassablement à construire une sentence avant de la prononcer. Une part des Algériens se demande vers quelle rupture totale on prétend les mener et avec qui ! Une autre interpelle sur les droits de l’Homme et ce que l’on en fait !
    M. B.

  • Focus sur le gazoduc Maghreb-Europe -Francis Perrin, PCNS-

    Focus sur le gazoduc Maghreb-Europe -Francis Perrin, PCNS-

    Algérie, Maroc, Gazoduc, gaz, Maghreb, #Algérie, #Maroc, Tunisie,

    La récente rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc a remis au goût du jour un projet gazier majeur, le gazoduc Maghreb-Europe (GME), dont on n’avait plus beaucoup parlé depuis un certain temps. Qu’est-ce que le GME et que représente-t-il en termes de flux gaziers ?

    Trois gazoducs pour exporter du gaz algérien vers l’Europe

    Le GME fait partie d’un ensemble de trois gazoducs qui relient l’Algérie, pays producteur et exportateur de gaz naturel, à l’Union européenne (UE). Dans l’ordre chronologique de mise en service, le premier d’entre eux est le gazoduc TransMed (trans-méditerranéen) qui dessert le marché italien. Le deuxième est le GME qui alimente la péninsule ibérique (Espagne et Portugal). Le troisième est le Medgaz qui relie l’Algérie à l’Espagne.

    Le TransMed est en service depuis 1982, le GME depuis 1996 et le Medgaz depuis 2011. À Alger, le TransMed est officiellement appelé le gazoduc Enrico Mattei (GEM), en hommage à l’ancien patron du groupe énergétique italien Eni, partenaire de l’algérien Sonatrach pour ce gazoduc, et le GME le gazoduc Pedro Duran Farrell (GPDF), en hommage à l’ancien patron de la compagnie espagnole Gas Natural. Le Medgaz est également le GZ4.

    L’Algérie avait envisagé la construction de deux autres gazoducs vers l’UE, le Galsi et le Nigal ou gazoduc transsaharien. Le premier devait exporter du gaz algérien vers l’Italie et le second devait partir du Nigeria puis traverser le Niger, l’Algérie et la Méditerranée pour arriver en Europe. Pour ce dernier projet, le pays exportateur serait le Nigeria. Mais ces deux projets n’ont pas été réalisés à ce jour. Ils ne sont cependant pas officiellement abandonnés.

    Parmi les gazoducs existants, on distingue deux générations. La première comprend le TransMed / GEM et le GME / GPDF : dans les deux cas, ces gazoducs passent par un pays tiers avant d’arriver dans l’UE. Pour le premier, ce pays est la Tunisie et, pour le second, le Maroc. Le Medgaz / GZ4 est de deuxième génération, puisqu’il relie directement l’Algérie à l’Espagne. Le Galsi devait également faire partie de cette deuxième génération mais, comme mentionné ci-dessus, il n’a pas été construit en raison d’une demande insuffisante de gaz sur le marché italien. Le GME / GPDF est un projet particulièrement complexe car il associe quatre pays, l’Algérie, le Maroc, l’Espagne et le Portugal.

    Une forte baisse des volumes de gaz transportés par le GME au cours de la période récente

    Selon l’entreprise nationale marocaine ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), les volumes de gaz naturel ayant transité par le GME en 2019 étaient de 5,4 milliards de mètres cubes, en forte baisse (-43,2%) par rapport à 2018 (9,5 milliards de mètres cubes). La redevance pour le Maroc a diminué dans des proportions similaires (-43,9%) et s’est établie à 381,63 millions de mètres cubes en 2019 (680,43 millions de mètres cubes en 2018).

    Ce gazoduc a permis à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE, Maroc) de disposer de 300 millions de mètres cubes de gaz en 2019 pour les deux centrales thermiques de Tahaddart et Aïn Beni Mathar ( 388,60 millions de mètres cubes en 2018). La forte diminution des volumes de gaz transportés en 2019 s’explique par une baisse de la consommation en Europe et par une préférence pour le gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par bateau.

    Sonatrach estime la capacité de transport de ses trois gazoducs d’exportation existants vers l’UE à 53-57 milliards de mètres cubes (ces deux chiffres sont disponibles sur le site internet de la compagnie nationale algérienne). Pour le TransMed / GEM, la capacité est de 33,15 milliards de mètres cubes par an. Pour le GME / GPDF et Medgaz / GZ4, les capacités de transport sont respectivement de 11,6 et 8 milliards de mètres cubes / an. Mais, en raison d’une demande de gaz assez faible sur les marchés européens, ces trois gazoducs n’ont livré que 26-27 milliards de mètres cubes en 2019, selon Sonatrach.

    Avant la récente crise diplomatique entre l’Algérie et le Maroc, Sonatrach travaillait sur l’extension de GME / GPDF, sur celle de Medgaz / GZ4 et sur la liaison entre les deux afin d’assurer la continuité et la flexibilité de l’approvisionnement en gaz naturel de la péninsule ibérique. En juillet 2021, la compagnie nationale algérienne et la société espagnole Naturgy ont indiqué que la capacité de Medgaz atteindrait 10 milliards de mètres cubes/an au cours de l’automne 2021 après la fin des travaux d’extension de 2 milliards de mètres cubes/an. Medgaz devrait alors représenter 25% du gaz naturel consommé par l’Espagne, avaient précisé ces deux entreprises. Medgaz est contrôlée par Sonatrach (51%) et Naturgy (49%).

    L’importance croissante du GNL

    Pour l’Algérie, l’UE est de loin le premier marché pour ses exportations de gaz. Outre les trois gazoducs d’exportation mentionnés ci-dessus, ce pays dispose d’une autre option, le GNL. L’Algérie possède quatre complexes de liquéfaction de gaz sur sa côte méditerranéenne, GL1Z, GL2Z, GL3Z et GL1K. De son côté, le Maroc envisage depuis plusieurs années d’importer du GNL sur son territoire, un projet qui pourrait aboutir avant la fin de cette décennie. L’horizon 2028 est évoqué par le ministère marocain de l’énergie, des mines et de l’environnement (MEME). Ce projet a été reporté de plusieurs années par rapport aux plans initiaux en raison, notamment, du développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, selon les explications avancées par le ministère de l’énergie, des mines et de l’environnement.

    Le contrat de transit du gaz algérien via le Maroc grâce au GME expire à la fin du mois d’octobre 2021. Très récemment, le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, a indiqué que l’Algérie n’aurait plus nécessairement besoin du GME / GPDF pour exporter son gaz vers l’Espagne, notamment grâce à l’expansion de Medgaz.

    Le compte à rebours a-t-il commencé pour le GME, l’un des rares projets emblématiques de la coopération énergétique au Maghreb ?

    Francis Perrin, Senior Fellow au Policy Center for the New South

    Après avoir étudié l’économie et les sciences politiques à l’Université Pierre Mendès France (UPMF – aujourd’hui Université Grenoble Alpes) à Grenoble (France), Francis Perrin a travaillé pendant plusieurs années comme journaliste et consultant indépendant sur les ressources énergétiques et minières. avant de rejoindre l’Arab Petroleum Research Center (APRC) en 1991. Il a été rédacteur en chef d’Arab Oil & Gas (AOG) et de Pétrole et Gaz Arabes (PGA) entre 1991 et 2000 et directeur éditorial des publications de l’APRC de 2001 à fin 2011. Francis Perrin a créé début 2011 2012 Stratégies et politiques énergétiques (SPE) puis Energy Industries Strategies Information (EISI).

    New in 24, 21/09/2021

  • Maroc : Silence face aux gestes de rupture de l’Algérie

    Maroc : Silence face aux gestes de rupture de l’Algérie

    Maroc, Algérie, espace aérien, gazoduc, Sahara Occidental, #Maroc, #Algérie,

    Rabat, 23 sept (EFE) – Le Maroc est resté jusqu’à présent silencieux face à la décision de l’Algérie de fermer son espace aérien aux avions du pays, dans un nouveau geste de rupture qui n’a rencontré aucune réponse de la part de son voisin occidental, qui garde un profil bas de confrontation et montre même quelques gestes de rapprochement.

    Plusieurs sources officielles consultées par Efe ont préféré ne pas commenter la décision annoncée hier par l’Algérie, et l’agence de presse officielle marocaine MAP n’a pas publié l’information, comme ce fut le cas lorsque l’Algérie a annoncé le 26 août qu’elle couperait le gazoduc qui la relie à l’Espagne via le Maroc à partir du 31 octobre.

    A l’époque, les autorités marocaines n’ont pas réagi, alors qu’en coupant le gazoduc, le Maroc ne recevra plus une redevance annuelle de 7% du gaz transporté.

    Cette attitude est également partagée par certains médias marocains qui, selon Efe, ont décidé de ne pas rapporter la nouvelle de la fermeture de l’espace aérien car elle « favorise l’escalade de la tension diplomatique ».

    Le Maroc maintient cette politique depuis la rupture unilatérale des relations diplomatiques par Alger le 24 août, date à laquelle le gouvernement marocain a publié sa dernière réponse, qualifiant la décision de son voisin d’ »injustifiée mais attendue » dans un communiqué du ministère des affaires étrangères.

    Depuis lors, Rabat a choisi de rester silencieux face aux actes hostiles de son voisin, et a même fait un geste de reconnaissance lorsque, samedi dernier, le roi Mohammed VI a lui-même envoyé un message de condoléances au président algérien Abdelmajid Tebboun à l’occasion du décès de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

    « Il y a une escalade politique de la part de l’Algérie par opposition à l’apaisement de la part du Maroc », souligne Nizar Derdabi, analyste marocain en défense et sécurité, qui considère que le message de condoléances du monarque a une « valeur symbolique ».

    Derdabi estime que la dernière annonce algérienne sur la fermeture de l’espace aérien est « incompréhensible », et minimise l’impact possible sur les vols marocains.

    Mais la décision, prise hier au Haut Conseil de sécurité algérien, risque d’affecter les vols de la compagnie publique marocaine Royal Air Maroc (RAM) vers la Tunisie, l’Égypte, la Turquie, et probablement le Mali et le Niger, puisque ces lignes passent par son ciel pour atteindre ces destinations.

    Selon M. Derdabi, la RAM, qui n’a pas commenté les conséquences de la décision algérienne, devra probablement réacheminer ces routes, ce qui impliquera un temps de vol supplémentaire, ce que, selon l’analyste, la compagnie marocaine peut gérer.

    Les désaccords entre Rabat et Alger remontent à plusieurs décennies (leurs frontières terrestres sont fermées depuis 1994) et ont pour toile de fond la cause nationale par excellence du Maroc, le Sahara occidental, puisque l’Algérie accueille le gouvernement sahraoui et des camps de réfugiés sur son territoire.

    Avant la rupture avec l’Algérie, le Maroc avait fait des gestes de rapprochement envers son voisin de l’Est, qui se sont traduits par le discours du roi Mohammed VI le 31 juillet, tendant la main à son voisin de l’Est et l’offre par le monarque d’avions pour éteindre ses feux de forêt, pour lesquels le gouvernement algérien est allé jusqu’à blâmer le Maroc.

    Peu après cette offre, ignorée par l’Algérie, cette dernière a décidé de rompre complètement ses relations diplomatiques, bien que l’escalade ait déjà commencé quelque temps auparavant. En juillet, l’Algérie a rappelé son ambassadeur après avoir accusé Rabat de soutenir un mouvement indépendantiste berbère dans la région de Kabylie. EFE

    Swissinfo, 23/09/2021

  • Nigeria-Algérie: OK pour la construction du gazoduc transsaharien

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    Le Nigeria s’accorde avec l’Algérie pour la construction du gazoduc transsaharien

    Cinglant revers du makhzen
    C’est le 2eme camouflet que subit le makhzen après la décision de l’Algérie de ne pas renouveler le contrat de transit du gazoduc Maghreb-Europe.

    Jamais deux sans trois. Nouveau revers pour le Makhzen. Un de plus. Après la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, et le rejet par l’UA du statut d’observateur pour l’entité sioniste, Abuja vient de mettre fin aux ambitions marocaines. Le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, vient de sonner le glas pour les ambitions marocaines.

    Dans une déclaration à la chaîne Cnbc arabia, le ministre nigérian du Pétrole a révélé que son pays s’est lancé dans la réalisation du projet du gazoduc algéro-nigérian, coupant ainsi l’herbe sous les pieds de Mohammed VI. Une affirmation mettant définitivement un terme aux ambitions démesurées du Makhzen.

    Une révélation ruinant tous les espoirs bâtis par le royaume du Maroc sur sa propagande visant à faire croire que le projet algéro-nigérian était abandonné. « En dépit des nombreux problèmes rencontrés, nous avons entamé la mise en oeuvre et la réalisation du projet de gazoduc algéro-nigérian pour acheminer le gaz vers l’Algérie, qui, à son tour, le transférera vers d’autres pays», a affirmé Timipre Sylva dont le pays renferme les plus importantes réserves de gaz naturel en Afrique avec 5 200 milliards de m3.

    Des révélations à même de confirmer les dernières déclarations du P-DG du groupe pétrolier public algérien, Sonatrach, Toufik Hakkar, qui a indiqué que l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (Tsgp), reliant le Nigeria à l’Europe, à travers l’Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains, Sonatrach et la Nigerian National Petroleum Corporation (Nnpc) qui détiennent 90% des parts du projet. Les 10% restants reviennent à la Société nigérienne du pétrole (Sonidep).

    Or, dans une démarche visant à contrecarrer et faire avorter le projet algéro-nigérian, le Maroc a lancé, en 2016, son bluff à propos du gazoduc Maroc-Nigeria. Un projet s’étalant sur une longueur de 5660 km et traversant 11 pays de l’Afrique de l’Ouest, dont les territoires du Sahara occidental. Dans ces conditions, comment un pays membre de l’Union européenne pourrait-il accepter du gaz nigérian ayant transité illégalement par le Sahara occidental? Techniquement difficile et économiquement moins rentable.

    Un projet qualifié plus de «chimère» que de pipeline. Ainsi, l’annonce du ministre nigérian du Pétrole devra tempérer les ardeurs du Makhzen qui subit revers sur revers aussi bien au plan économique que politique. Outre, la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, sous la pression des membres du Conseil de sécurité.

    La pression des membres du conseil de sécurité de l’ONU, et rejet du statut d’observateur à l’UA pour l’entité sioniste, le royaume du Maroc avait été débouté par la justice espagnole qui avait prononcé un non-lieu dans l’affaire de la plainte portée en 2008 par une association affiliée au Makhzen contre le président sahraoui Brahim Ghali, invoquant des contradictions Eentre les charges contenues dans la plainte et les dépositions des témoins.

    Un nouveau camouflet pour le Marl’oc qui avait mobilisé son appareil diplomatique et ses médias pour discréditer le président sahraoui. Mais le Makhzen est un habitué des revers. La nomination, en janvier dernier, pour le prix Nobel de la paix 2021 pour sa campagne pacifique en faveur d’un Sahara occidental indépendant de la militante sahraouie, Aminatou Haidar, est un autre revers politique essuyé par le Maroc aux yeux de la communauté internationale, qui, de ce fait, reconnaît le combat pacifique en faveur d’un Sahara occidental indépendant mené par cette dame surnommée la «Ghandi du Sahara».

    Ainsi, la déclaration du ministre nigérian du Pétrole sonne comme le coup de grâce qui met fin aux illusions marocaines sur l’efficacité de sa propagande gazière. D’autant que l’Algérie a décidé, après la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc, de ne pas renouveler le contrat de transit du gazoduc Maghreb-Europe (GME). Ce gazoduc dessert l’Espagne via le Maroc qui, au passage, perçoit 7% des volumes.

    L’Expression, 23/09/2021

  • L’Algérie coupe l’électricité à certaines villes marocaines

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    Dans le cadre des sanctions prises ou en cours d’exécution, l’Algérie a décidé d’interrompre la fourniture d’électricité aux villes frontalières.

    Selon plusieurs sources, les villes d’Oujda, Ahfir et Berkane se trouvent, depuis dimanche sans électrcité.

    Sonelgaz, la société algérienne qui fournissait l’électricité à ces trois villes frontalières marocaines a justifié cette coupure par une panne technique.

    Pour rappel, le Maroc et l’Algérie ont signé en 2009 un accord pour s’approvisionner mutuellement en électricité, notamment les zones situées de part et d’autre de la frontière.

    Selon des médias marocains, l’algérie approvisionne aussi les centrales au gaz naturel à cycle combiné de Aï, Ben Lathar (au nord ouest de la ville qui est au sud d’Oujda) et de Tahaddart (au nord du village de Tahaddart qui se trouve au sud de Tanger). Ces centrales sont menacées par la cessation du passage du gaz algérien le 31 octobre 2021.

    Aux coupures d’électricité, l’Algérie vient d’ajouter la fermeture de l’espace aérien entre les deux payx. Ainsi la tension monte d’un cran depuis la décision d’Alger de rompre les relations avec le Maroc.

  • Les prix élevés du gaz ne se modéreront pas avant le printemps

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    Les prix élevés du gaz ne se modéreront pas avant le printemps, tant que les tensions géopolitiques ne s’aggraveront pas.

    Les prix du gaz naturel maintiendront leur tendance à la hausse sur les marchés internationaux au cours des prochains mois, mais baisseront une fois l’hiver terminé, tant que les tensions géopolitiques affectant les principaux producteurs tels que la Russie et l’Algérie n’augmenteront pas, selon les experts consultés par Efe.

    La hausse du gaz naturel, qui fait grimper les prix de l’électricité dans toute l’Europe, est une réponse à la reprise économique, à l’attraction de la demande en Asie, notamment en Chine, et au fait qu’il est devenu l’énergie de transition pendant le développement des énergies renouvelables.

    « Si nous regardons les prix du marché à terme, le gaz a un maximum de 4-5% de hausse restante. Ensuite, au cours des mois de mars ou d’avril, on peut observer une forte baisse de 20 ou 30 %. Mais c’est ce que dit le marché à terme, ce qui ne signifie pas que c’est ce qui va se passer », déclare Juan Ignacio Crespo, analyste financier.

    Bank of America estime que la hausse du gaz naturel sera d’environ 30 % sur l’ensemble du mois de septembre et de 7 % en octobre.

    Selon le négociant en énergie Aldro Energía, la tendance à la hausse persistera parce que les facteurs qui stressent le marché persistent.

    « Toutefois, on s’attend à ce qu’une fois l’hiver terminé et la demande diminuée, les prix se modèrent à nouveau », explique-t-il.

    Javier Santacruz, professeur à l’Instituto de Estudios Bursátiles (IEB), estime que le gaz naturel va augmenter le reste de l’année et « la première partie de 2022 » en raison de l’arrivée de l’hiver et de « la réticence du président russe, Vladimir Poutine, à baisser le prix ».

    « La Russie fournit moins de gaz que d’habitude et personne ne sait si c’est parce qu’elle remplit ses réserves ou si elle utilise le gaz comme une arme politique pour que l’Allemagne décide d’approuver le gazoduc Nord Stream 2 après la réticence des États-Unis », explique Crespo.

    M. Santacruz conditionne une baisse des prix au printemps à un apaisement des tensions avec la Russie, qui passe selon lui par un accord sur l’avenir de la Crimée, ce qui permettrait également de débloquer le projet Nord Stream 2.

    Le professeur de l’IEB évoque également le conflit entre le Maroc et l’Algérie, qui met en péril l’approvisionnement de l’Espagne en gaz algérien par le gazoduc du Maghreb, qui passe par le territoire marocain.

    L’Espagne reçoit également du gaz naturel d’Algérie via le Medgaz, un gazoduc sous-marin reliant l’Algérie à Almeria.

    « L’Espagne doit voir ce qu’elle peut faire pour s’approvisionner si le pipeline qui passe par le Maroc devait être fermé », souligne M. Santacruz.

    M. Crespo admet qu’une éventuelle fermeture du gazoduc du Maghreb « pourrait entraîner des problèmes d’approvisionnement pour l’Espagne », mais il estime que cela ne risque pas de se produire. « Le Maroc tire un bon revenu du droit de passage du gaz », explique-t-il.

    Les facteurs à l’origine de la hausse des prix du gaz ces derniers mois se situent tant du côté de l’offre que de la demande.

    Selon Aldro Energía, la demande a augmenté en raison de la reprise économique et de la hausse de la consommation en Asie, une tendance qui est accentuée par l’arrivée de l’hiver dans l’hémisphère nord.

    En outre, les réserves sont à des niveaux comparativement bas en Europe, ce qui réduit la marge de manœuvre.

    « L’épuisement des stocks, associé à une très forte demande liée à la reprise économique, a augmenté la pression sur la production de gaz », ajoute M. Santacruz.

    Du côté de l’offre, Aldro souligne les contraintes d’approvisionnement de la Russie vers l’Europe.

    M. Crespo met en avant une raison plus structurelle, liée aux objectifs de réduction des émissions de CO2.

    « Dans cette transition des énergies fossiles vers les énergies propres, le gaz naturel est la gare de passage. Cela signifie que la demande de gaz naturel est en forte hausse », explique-t-il.

    Un autre élément clé est la capacité du secteur à répondre à une demande croissante.

    Dans des circonstances normales, des prix élevés inciteraient à investir dans de nouveaux champs de gaz, ce qui augmenterait l’offre.

    En effet, selon un commentaire récent de la banque privée suisse Julius Baer, « les prix élevés du gaz sont le meilleur remède aux prix élevés ».

    Toutefois, selon M. Crespo, les plans de réduction des émissions de CO2 découragent les investissements dans le secteur du gaz.

    Quoi qu’il en soit, souligne M. Crespo, les prix du gaz étaient « très bas » au début de l’année et les prix actuels sont encore loin des sommets historiques enregistrés en 2005.

    Les prix internationaux du gaz naturel, tant au comptant qu’à terme, sont fixés sur une série de marchés internationaux. Les références sont le TTF néerlandais, en Europe, et le Henry Hub, aux États-Unis.

  • Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie : Un mega-projet en quête de rentabilité

                                           Algérie, Nigeria, gazoduc, pipeline, #Algérie,

    La première phase du processus de réalisation du gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie vient d’être achevée selon M. Toufik Hakkar, P-DG du Groupe pétrolier Sonatrach. Mais ce processus est toujours à l’état de papier et aucun coup de pioche n’a été donné pour son démarrage, car étant tributaire de plusieurs paramètres à leur la tête la rentabilité.
    « l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe à travers l’Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains » a récemment déclaré le premier responsable de la compagnie pétrolière nationale. Mais reste tout de même à évaluer la faisabilité de ce projet est conditionnée aussi par de la croissance de la demande mondiale future sur le gaz naturel et des prix.
    Le TSGP (Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie) reste tout de même un gigantesque projet. C’est en 2006 qu’il a été proposé dans le cadre du NEPAD, une initiative de l’Union Africaine visant à lancer de grands projets économiques structurants sur le continent noir et surtout assoir une intégration économique sur la base du principe de la bonne gouvernance qui favoriserait, à terme, la multiplication des investissements directs étrangers (IDE) dans le continent. Et ce n’est qu’en 2009 qu’un accord a été conclu à Abuja pour sa concrétisation au temps de l’ancien ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khelil, qui agissait également en tant que PDG de Sonatrach.
    Le TSGP qui doit relier les gisements de gaz naturel du Nigéria au complexe de Hassi R’Mel, via le Niger, reste tout de même un projet pharaonique de 4 128 kms. Sa longueur nécessiterait la mobilisation d’importants moyens financiers et humains.
    A titre d’exemple, le dernier gazoduc Russe, le Nord Stream 2, long de 1 230 kms, a coûté 10,62 milliards de dollars. Etant plus long que le gazoduc Russe, le TSGP nécessitera, au bas mot, la mobilisation de 20 à 25 milliards de dollars pour sa réalisation, selon plusieurs experts.
    Pour que cet investissement soit rentable à long terme, soit sur au moins 25 ans, ce gazoduc doit placer 30 milliards de m3 gaz naturel annuellement sur le marché européen. Et il n’est pas aisé de mobiliser ce gigantesque montant auprès des grandes banques internationales s’il n’y a pas une demande ferme et en grande quantité de gaz naturel en Europe et surtout à un prix qui permettrait un retour sur investissement.
    Le Nigéria renferme les plus importantes réserves de gaz naturel en Afrique avec 5 200 milliards de m3. Etant éloigné du marché européen ce pays, considéré comme la première économie africaine a investit ces dernières années dans la liquéfaction de gaz naturel. En 2020, les capacités de GNL du Nigéria étaient de 22 millions de tonnes, soit l’équivalent de 30 milliards de m3 de gaz naturel.
    Proportionnellement aux réserves importantes de ce pays, les exportations de gaz naturel sous forme liquéfiée restent, toutefois, faibles. Et pour augmenter ses parts de marché à l’international, le Nigéria et à l’exemple de l’Algérie et de la Russie, compter sur gazoduc.
    Conscient de l’intérêt que porte le Nigéria pour l’augmentation de ses exportations de gaz naturel, le Maroc a proposé en 2016 un projet alternatif dans l’espoir de torpiller le TSGP et en tirer les dividendes dans un coup de poker.
    Ce projet, perçu comme une fanfaronnade de Rabat par plusieurs experts, consiste à construire un gazoduc reliant le Nigéria à Gibraltar sur une distance de 5 660 kms, soit 1 400 kms de plus que le TSGP. Ce gazoduc sous-marin doit traverser les cotes de onze pays de l’Afrique de l’Ouest. Difficile d’évaluer le coût d’un tel projet quand on sait que le gazoduc sous-marin, Russe, le Nord Stream 2, d’une longueur de 1 230 kms seulement, avait couté plus de 10 milliards de dollars. Il n’y a que le makhzen qui croit à la faisabilité d’un tel gazoduc dont la rentabilité serait impossible à réaliser.
    Le Nigéria et l’Algérie accordent un intérêt particulier au projet du Gazoduc transsaharien (TSGP). La réalisation de ce tube permettrait au Nigéria, le pays le plus peuplé d’Afrique, d’exporter de grandes quantités de gaz naturel vers le marché européen. Le futur gazoduc aura également des retombés socio-économiques sur le Niger et les autres pays du Sahel, déstabilisés par l’insécurité et le sous développement chronique. Les perspectives des marchés du gaz naturel à travers le monde sont très optimistes.
    La lutte contre le réchauffement climatique passe par la réduction sensible de l’utilisation du charbon et du fuel dans la génération électrique. Une réduction qui ouvre la voie au gaz naturel moins polluant. De leurs cotés, les pays européens doivent sortir de la dépendance d’un ou de deux fournisseurs dans leurs approvisionnement en gaz naturel. Soutenir financièrement et payer un prix acceptable de gaz naturel soutiendraient la réalisation du futur TSGP. Chose qui permettrait, à l’avenir, à l’Union européenne de diversifier ses approvisionnements en gaz naturel.
  • Le Nigeria et l’Algérie envisagent de réactiver le gazoduc transaharien

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    Le Nigeria et l’Algérie envisagent une infrastructure de transport de gaz pour le marché européen

    Le Nigeria et les principaux pays d’Afrique du Nord sont les fers de lance des investissements dans les infrastructures gazières pour acheminer le gaz vers les marchés européens.

    Le patron de la compagnie pétrolière publique algérienne Sonatrach, Toufik Hakkar, a annoncé que les études techniques sur la future construction d’un gazoduc transsaharien étaient terminées et qu’Alger se préparait à des discussions avec le Nigeria et le Niger sur la construction du gazoduc.

    Selon un reportage du quotidien algérien El-Jaza’ir, Hakkar a fait cette annonce lors d’une interview avec la radio nationale Channel One, notant qu’un itinéraire pour la ligne avait été choisi.

    Un pipeline traversant l’immense désert du Sahara a été proposé depuis les années 1970, mais a été jugé d’un coût prohibitif et s’est heurté à une opposition sur plusieurs fronts, notamment des groupes environnementaux dans le delta du fleuve Niger, ainsi que le danger d’attaques militantes contre les équipes de construction et les canalisation terminée.

    S’il est achevé, il créera une nouvelle connexion entre les sources de gaz au Nigeria et les marchés européens, via les propres conduites de gaz de l’Algérie qui s’enfoncent profondément dans le désert.

    Hakkar a averti que « la décision de lancer un tel investissement » dépendrait fortement du prix du gaz qu’il transporterait, notant que depuis 2010, le prix était passé de 10 dollars par unité thermique à moins de 1 dollar en 2020.

    Mohamed Arkab, ministre algérien de l’énergie et des mines, a récemment indiqué qu’Alger accorderait « une attention particulière » à la concrétisation « rapide » du projet, « qui donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux pays en termes de coopération technique et de capacité. renforcement. »

  • Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie: l’étude de faisabilité terminée

    Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie: l’étude de faisabilité terminée

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    ALGER – Le PDG du groupe pétrolier public algérien, Sonatrach, Toufik Hakkar, a indiqué, lundi à Alger, que l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe à travers l’Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains.

    Intervenant lors du Forum de la Chaine 1 de la Radio nationale, M. Hakkar a précisé que cette faisabilité est liée notamment à la demande sur le gaz et surtout à l’étude du marché au vu de la baisse du prix du gaz, soulignant que le prix de ce dernier est passé de 10 dollars l’unité calorique il y a 10 ans à moins d’un dollar en 2020.

    Ce qui pourrait, selon lui, « influer sur la prise de décision de lancer un tel investissement », d’où la démarche de lancer une étude du marché pour déterminer la demande sur le gaz avant de trancher sur l’opportunité de s’engager dans ce projet.

    Selon le PDG de Sonatrach, qui a réalisé l’étude de faisabilité, l’étude technique du projet est « ficelée et le tracé du gazoduc défini ».

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait récemment indiqué que l’Algérie accordait un « intérêt particulier » à la concrétisation « rapide » du projet TSGP visant à connecter les gisements de gaz naturel nigérians à l’Europe via le réseau de gazoduc algérien.

    « Nous accordons un intérêt particulier à la concrétisation rapide de cet important projet qui donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux pays, en termes de coopération technique et de renforcement des capacités », soulignait M. Arkab.

    Le projet induira, selon lui, des retombées socio-économiques importantes dans les pays de transit, dans le respect de la protection de l’environnement et du développement durable.

    A cet effet, le ministre avait ainsi réitéré le souhait de la partie algérienne de voir le Nigéria ratifier l’accord intergouvernemental relatif au projet TSGP signé en 2009 à Abuja.

    Le projet est inscrit au programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

  • Projet de gazoduc Nigeria-Maroc: ce qu’il faut savoir

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    Projet de gazoduc Nigeria-Maroc et tout ce que vous devez savoir

    Le gazoduc Nigeria-Maroc (« NMGP ») est un nouveau gazoduc régional onshore et offshore destiné à acheminer les ressources de gaz naturel du Nigeria à 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord dans le prolongement du gazoduc existant en Afrique de l’Ouest ( « WAGP ») entre le Nigéria, le Bénin, le Togo et le Ghana.

    Partant du Nigeria, le NMGP de 5 660 kilomètres traversera le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie, pour se terminer à Tanger, un port marocain sur le détroit de Gibraltar, avec une extension possible vers l’Europe via l’Espagne.

    Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc est estimé à 25 milliards de dollars et sera achevé par étapes sur 25 ans.

    Le projet s’inscrit dans le cadre du « Plan directeur de la décennie du gaz » que le président nigérian Muhammadu Buhari a lancé en 2020. Le plan directeur vise à renforcer la production et les exportations de gaz du Nigeria.

    Côté marocain, ce projet phare s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud portée par le roi Mohammed VI. Il devrait créer un marché régional de l’électricité compétitif et profiter à tous les peuples, pays et économies d’Afrique de l’Ouest.

    Chronologie du projet

    2016

    Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc a été proposé en décembre 2016 suite à la signature d’un accord entre la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) et l’Office national marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM) ou plutôt l’Office national des hydrocarbures et des mines.

    2017

    En août, la NNPC et l’ONHYM ont commencé à mener une étude de faisabilité pour le projet.

    2019

    La NNPC et l’ONHYM ont achevé l’étude de faisabilité pour la construction du pipeline en janvier et, le même mois, les deux pays ont attribué à Penspen Engineering Company un contrat pour la réalisation de la première phase des projets d’ingénierie et de conception front-end.

    En août, la NNPC et l’ONHYM ont présenté la proposition de pipeline lors d’une réunion spéciale de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au cours de laquelle le directeur de l’énergie et des mines de la CEDEAO a parlé positivement du projet.

    2020

    En mars, l’ingénierie et la conception front-end sont entrées dans la deuxième phase.

    2021

    En février, le roi Mohammed VI et le président Muhammadu Buhari ont affirmé leur engagement dans la construction du gazoduc Nigeria-Maroc.

    En juin 2021, le directeur de l’exploitation du gaz et de l’électricité de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Yusuf Usman, a annoncé le démarrage du projet.

    En août, le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, a annoncé que le gouvernement nigérian envisageait d’approvisionner l’Europe en gaz via le gazoduc Nigeria-Maroc.

    Construction Review Online, 09/09/2021