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  • Vidéo : Le lapsus fort révélateur de George Bush

    Vidéo : Le lapsus fort révélateur de George Bush

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    W. Bush a commis un lapsus le 18 mai 2022 en confondant l’Irak et l’Ukraine.

    19 ans après le déclenchement du conflit en Irak par les Etats-Unis, George W. Bush a commis un malheureux lapsus lors d’un discours à Dallas, qui visait à dénoncer l’offensive russe en Ukraine. Lors d’un discours prononcé à Dallas le 18 mai, George W. Bush s’est livré à un réquisitoire ferme contre la Russie, fustigeant un pays qu’il estime être non-démocratique. Voulant commenter l’offensive russe en Ukraine, l’ancien président étasunien a cependant commis un malheureux lapsus, parlant de l’«invasion totalement injustifiée et brutale de l’Irak».

    «Le résultat est l’absence d’équilibre des pouvoirs en Russie et la décision d’un seul homme de lancer une invasion totalement injustifiée et brutale de l’Irak», a lancé le 43e président des Etats-Unis, provoquant un silence gêné.

    George W. Bush a tenté de se rattraper en corrigeant : «Je veux dire, de l’Ukraine».

    Source : RT

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  • USA: L'ex-président américain George W. Bush demande d'aider rapidement les réfugiés afghans

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    17 août (Reuters) – L’ancien président américain George W. Bush, qui a lancé une « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan et ailleurs après les attentats du 11 septembre 2001, a exhorté le gouvernement américain à accélérer l’aide aux réfugiés afghans après la prise de pouvoir rapide des talibans ces derniers jours.
    « Le gouvernement des États-Unis a l’autorité légale de réduire les formalités administratives pour les réfugiés lors de crises humanitaires urgentes. Et nous avons la responsabilité et les ressources nécessaires pour leur assurer un passage sûr dès maintenant, sans délai bureaucratique », ont déclaré M. Bush et l’ancienne première dame Laura Bush dans un communiqué publié tard lundi.
    Les Bush se sont dits « confiants que les efforts d’évacuation seront efficaces » avec l’aide des forces américaines, ajoutant : « Nos alliés les plus fidèles, ainsi que des ONG privées, sont prêts à apporter leur aide. »
    Bien que le couple ait déclaré ressentir une « profonde tristesse » face aux événements qui se déroulent en Afghanistan, il est resté « résolument » optimiste quant à la résilience du peuple afghan, en particulier des jeunes Afghans qui ont grandi sans les talibans au cours des deux dernières décennies.
    Sous le mandat de M. Bush, les forces américaines ont renversé le gouvernement taliban de Kaboul, qui avait accueilli les militants d’Al-Qaïda responsables des attaques aériennes de 2001 à New York et Washington. Mais d’anciens et d’actuels responsables ont déclaré que l’accent mis par Bush sur l’Irak a laissé la stratégie de Washington en Afghanistan à la dérive.
  • La fin d’une aventure en Afghanistan (Edito de L’Expression)

    Une époque s’achève avec le retrait des Etats-Unis d’Afghanistan où ils étaient intervenus militairement en 2001, au lendemain des attentats du 11 Septembre signés par Al Qaïda, à la tête d’une coalition internationale. Le président en exercice, le va-t-en guerre George W. Bush, célèbre pour son intervention destructrice en Irak où il affirmait que la «quatrième armée du monde» disposait de tout un arsenal chimique, avait décidé, un 7 octobre 2001, de lancer une opération baptisée «Enduring Freedom» pour punir le régime fondamentaliste taliban, aux commandes de l’Afghanistan depuis 1996, d’accueillir Oussama Ben Laden et son organisation terroriste Al Qaïda.

    Très vite, le régime taliban sera emporté mais les évènements d’Irak donneront quelque répit aux populations afghanes en 2003, l’attention de Washington étant focalisée par Saddam Hussein. Les talibans, chassés de Kaboul, ont vite fait de réunir d’autres groupes islamistes, dans leur bastion du Sud et de l’Est du pays, pour déclencher une insurrection. Bush expédie des renforts en 2008, imité par…Barack Obama qui promettait, durant sa campagne, de clore les guerres d’Irak et d’Afghanistan.

    Avec 30000 hommes de plus, le contingent US aura atteint, fin 2010, quelque 100000 soldats auxquels s’ajoutent 50000 autres de l’OTAN. Le 2 mai 2011, Oussama Ben Laden est tué par un commando des forces spéciales américaines, venu du Pakistan voisin. Fin 2014, l’OTAN plie bagage et le pays ne compte plus que 22000 soldats étrangers dont 9800 américains. L’insurrection talibane s’étend, alors, tandis que Daesh débarque, à son tour. En août 2017, le président Trump écarte tout retrait et expédie plusieurs milliers de soldats en renfort ainsi qu’un arsenal comme la plus puissante des bombes conventionnelles qui a tué 96 jihadistes.

    Les attaques des talibans se multiplient, meurtrières malgré de nouveaux renforts et les ripostes américaines. Washington opte, du coup, pour des discussions avec les insurgés, d’abord discrètes, puis affichées, à Doha. Le 29 février 2020, Etats-Unis et talibans signent un accord historique au Qatar, prévoyant le départ total des troupes étrangères, avant mai 2021, moyennant des garanties de sécurité, un engagement des talibans à discuter avec Kaboul et une réduction des actes de violence. Annoncé, mi-avril dernier, par le président Joe Biden, le retrait des 2500 GI’S et des 9600 soldats de l’OTAN est, désormais, une réalité, inscrite dans l’histoire tumultueuse d’un Afghanistan martyrisé.

    L’Expression, 2 mai 2021

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