Étiquette : Gérald Darmanin

  • Des imams et des acteurs associatifs dans le collimateur

    Des imams et des acteurs associatifs dans le collimateur

    France, Gérald Darmanin, Islam, Hassan Iquioussen, imams, acteurs associatifs,

    Plusieurs imams et responsables associatifs ou religieux musulmans sont ciblés par le ministère français de l’Intérieur qui envisage leur expulsion, selon une information du journal en ligne Mediapart.

    Gérald Darmanin avait déjà confirmé vendredi soir à l’antenne de BFMTV, qu’un peu « moins d’une centaine de personnes » pourrait être ciblées comme l’a été l’imam Hassan Iquioussen. D’après Mediapart, l’ancien cadre de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), Ahmed Jaballah, rencontre, depuis trois ans, de grandes difficultés pour obtenir le renouvellement de son titre de séjour.

    Le dirigeant de la mosquée de Pessac, Abdourrahmane Ridouane, qui a remporté au printemps dernier, son action en justice contre la Place Beauvau qui souhaitait fermer le lieu de culte, est lui aussi concerné par des difficultés liées à son titre de séjour, alors qu’il a toujours été renouvelé aux précédentes échéances.

    « Et l’arrêt du conseil d’Etat, qui permet de dire que quelqu’un qui a des enfants, qui est marié en France, qui est né en France peut quand même 58 ans après, être expulsé, ça permettra d’évoquer d’autres cas dans les prochains mois et dans les prochaines années » s’est réjoui à ce propos, Gérald Darmanin, vendredi soir. La décision de la plus haute juridiction administrative, qui a refusé de suspendre l’expulsion de l’imam Iquioussen, va donc désormais permettre aux autorités d’évaluer d’autres cas de responsables religieux.

    Fil d’Algérie, 04/09/2022

    #France #Hassan_Iquiussen #Imams #Islam

  • France: Vers un gouvernement d’extrême droite ?

    France: Vers un gouvernement d’extrême droite ?

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    – Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    AA/Nador/Feïza Ben Mohamed

    24 avril 2022, Emmanuel Macron est réélu à la tête de l’Etat français face à Marine Le Pen qui récolte malgré tout 41,45% des suffrages.

    Cinq ans plus tôt, elle obtenait 7 points de moins. Ce score apparaît évidemment comme l’illustration d’une véritable percée des idées d’extrême droite dans l’esprit des Français.

    « Le résultat de ce soir représente en lui-même une éclatante victoire », se félicitait la candidate du RN (Rassemblement national), le soir de sa défaite.

    C’est pourtant bien Marine Le Pen, que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qualifiait de « trop molle » un an plus tôt dans une émission du service public diffusée sur France 2.

    Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    « Aujourd’hui, un étranger qui a commis des actes graves n’est pas expulsable dès lors qu’il remplit certaines conditions, comme une arrivée sur le territoire national avant l’âge de 13 ans. Je vais être explicite : nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national », assumait début juillet Gérald Darmanin dans une interview au journal Le Monde.

    Quelques jours plus tard, à l’antenne de la radio RTL, il réaffirmait vouloir lever « toutes les réserves qui empêchent l’Etat français d’expulser des étrangers qui sont délinquants ».

    Mais le virage vers l’extrême-droite de l’Exécutif français ne cesse de crisper dans les rangs des associations.

    « Pour nous, la double peine, c’est une peine d’un autre âge, qui est discriminatoire parce que fondée sur la seule nationalité et injuste car elle empêche la réinsertion des personnes », dénonce Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade et ancienne députée socialiste, dans les colonnes du journal Libération.

    Elle estime que cette mesure relève de la « stigmatisation » et regrette une « focalisation politique sur la répression et les logiques sécuritaires dès qu’il s’agit d’immigration » mais qui « n’a jamais renforcé la cohésion sociale et rendu les sociétés meilleures, ça ne fait que renforcer les tensions ».

    « Gérald Darmanin nous fait du Gérald Le Pen et tout cela est ignoble parce que ça se fait sur le dos des droits fondamentaux des étrangers », grinçait mi-juillet le député LFI (La France Insoumise), Ugo Bernalicis, au micro de la chaîne d’information LCI, tandis que du côté du RN, le député Kevin Mauvieux considère que la majorité « essaie par tous les moyens de draguer » les électeurs du RN.

    Pour Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), citée par l’Humanité, « cela fait vingt ans que les gouvernements courent derrière l’extrême droite » pour « stigmatiser les étrangers ».

    S’agissant de sa volonté d’occuper le terrain médiatique avec cette thématique épineuse de l’immigration, Gérald Darmanin ne s’est pas privé d’une procédure qui lui vaut une véritable levée de bouclier notamment dans les rangs musulmans : la procédure d’expulsion engagée contre l’imam Hassan Iquioussen, pourtant né en France, mais accusé de « séparatisme ».

    « Je ne suis pas sûr que l’on mesure pleinement le risque que ces procédures extra-judiciaires font peser sur les libertés publiques. Quand il y aura un ministre de l’Intérieur RN en 2027… », a réagi le directeur de l’Observatoire Hugo, spécialiste des migrations et du climat, François Gemenne, concernant la procédure administrative diligentée pour expulser l’imam Iquioussen vers le Maroc.

    Une inquiétude largement partagée par la LDH dans un communiqué publié début août après le revers essuyé par Darmanin suite à la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre cette expulsion qui porte « une atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale ».

    L’ONG de défense des droits humains s’est félicitée « de cette décision et de ce rappel au droit et respect des libertés fondamentales adressé au ministre de l’Intérieur ».

    Symbole des accointances entre le programme du RN et plus globalement de l’extrême droite, la procédure a été très largement applaudie au Palais Bourbon, par le députés du parti de Marine Le Pen comme par ceux du mouvement d’Eric Zemmour.

    « Merci monsieur le ministre, j’ai envie de dire : au suivant », lui a lancé le 2 août, le député RN Sébastien Chenu à l’Assemblée nationale avant une salve d’applaudissements.

    Une réflexion qui a permis à Darmanin de rebondir en l’exhortant à « voter » les lois proposées par la majorité « parce que c’est grâce à ça qu’on y arrive ».

    Dans une tribune, publiée sur la plate-forme blog de Mediapart, plusieurs universitaires et personnalités, dont le politologue François Burgat, ont réagi aux événements.

    « Le ton martial de Darmanin sous les applaudissements des députés Rassemblement national est une étape supplémentaire dans la menace que fait peser sur les Musulmans de France le racisme institutionnel », dénoncent les signataires.

    Anadolou, 15.08.2022

    #France #Gouvernement #Macron #Gérald_Darmanin #Extrême_droite

  • Expulsions: Le changement de ton de Gérald Darmanin

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    Sujet de discorde entre Paris et Alger depuis près d’un an, la question des règles d’expulsions des clandestins algériens a de nouveau été abordée par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, mais de manière plus conciliante.

    Par Nadir Kadi

    Le responsable, s’exprimant sur la chaîne de télévision française BFM, a fait savoir que l’annonce des autorités françaises, en septembre 2021, de réduire les visas aux pays du Maghreb n’avait pas réussi à convaincre ces derniers d’accélérer la délivrance de laissez-passer consulaire aux clandestins. Mais aujourd’hui, dans un contexte de réchauffement des relations algéro-françaises, le même responsable, dans une déclaration qui s’apparente à un changement de politique, laisse entendre que la question était traitée avec plus de diplomatie entre les différentes parties.

    En effet, questionné sur ses résultats dans le traitement des expulsions des étrangers ayant commis des actes de délinquance, et notamment des personnes vraisemblablement issues d’un pays du Maghreb, le ministre G. Darmanin, expliquant la situation de manière générale, sans parler d’un pays en particulier, précise que la question est complexe : « Les autorités des pays étrangers veulent savoir si la personne que l’on veut expulser est bien de sa nationalité (…) Nous avons donc des discussions, parfois cela se passe bien, parfois cela se passe mal. ». Le responsable, ajoutant plus loin : « Nous progressons avec la Tunisie, l’Algérie et le Maroc (…)

    Nous avons 25% d’expulsions supplémentaires réussies au premier semestre, dont 50% en ce qui concerne ces trois pays. » Des pourcentages qui restent, cependant, vagues, difficilement quantifiables, d’autant que les chiffres des expulsions sont toujours contestés entre les différents Etats.

    A rappeler, en ce sens, que le nombre de demandes de laissez-passer consulaire à l’Algérie par la France avait été démenti par la partie algérienne en octobre 2021. Le président Abdelmadjid Tebboune expliquant, lors d’un entretien, que le chiffre, de plus de 7 000 personnes, avancés par la partie française était largement exagéré : «Depuis 2020, nous avons reçu 3 listes avec 94 cas d’Algériens faisant l’objet d’une mesure d’expulsion, dont 21 ont été acceptés, 16 ont été rejetés, car ils sont liés avec des organisations terroristes. »

    Quant à l’efficacité de la politique de réduction de visa attribuée aux ressortissants des pays du Maghreb, le ministre Gérald Darmanin déclare : « C’est ce que nous avions en partie fait, cela ne marche pas toujours (…) Je pense qu’il faut surtout un rapport d’amitié avec ses pays. Comme le fait la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, je vais reprendre les discussions avec eux. » Cependant, la « baisse » de 50% du nombre de visas accordés aux Algériens, que les autorités françaises avaient annoncé en septembre dernier, n’apparaît pas clairement dans les dernières statistiques publiées, le 20 juin dernier, sur le site du ministère français de l’Intérieur.

    En effet, le rapport couvrant l’ensemble de l’année 2021, soit neuf mois de délivrance « habituelle », et trois mois de délivrance réduite de moitié, avait fait état de 63 649 visas accordés à des Algériens en 2021. Un chiffre qui place encore la nationalité algérienne, en 2021, au second rang des « quinze nationalités auxquelles est délivré le plus grand nombre de visa ».

    Question de la gestion de l’immigration, qui apparaît de plus en plus sensible pour le gouvernement français, d’autant qu’il fait face à une opposition renforcée qui met en avant le lien entre l’immigration et la criminalité. Le ministre G. Darmanin a en ce sens exprimé la volonté de son gouvernement de mettre en œuvre « au plus vite » l’ensemble des arrêtés d’expulsion, ou reconduite à la frontière, « 9 850 personnes ont été expulsées au premier semestre sur les 20 000, cela fait à peu près 30% ».

    Un virage vers une politique migratoire plus ferme, mais qui ne concerne vraisemblablement pas l’ensemble des personnes en situation irrégulière, ni même celles entrées illégalement sur le territoire français, le responsable s’exprimant uniquement au sujet des « étrangers délinquants ».

    Reporters, 31/07/2022

    #Algérie #France #Migration #Expulsions #Maghreb

  • « Vous mettez a la tête de l’Etat des hommes accusés de viol »

    Emmanuel Macron, Damien Abad, Gérald Darmanin, Jean-Luc Mélenchon,

    C’est un début de quinquennat chahuté. Emmanuel Macron a été interpellé ce jeudi, en marge d’un déplacement dans le Tarn pour parler de la sécurité dans le monde rural, a propos de la présence de Damien Abad et de Gérald Darmanin dans son gouvernement, tout deux accusés par des femmes de violences sexuelles.

    “Vous mettez a la tête de l’Etat des hommes qui sont accusés de viol et de violences contre les femmes, pourquoi?”, lui a lancé Laura, une lycéenne de 18 ans.

    Macron défend la présomption d’innocence

    A la sortie de la gendarmerie de Gaillac où il s’est rendu ce jeudi matin pour échanger sur le déploiement de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, Emmanuel Macron a décidé d’aller saluer les personnes qui l’attendaient sur place.

    C’est au milieu de ce bain de foule, entre selfies et poignées de main, que Laura, scolarisée au lycée a côté de la gendarmerie, a interpellé le chef de l’Etat. La jeune femme a expliqué par la suite a BFMTV qu’elle était elle-même également victime de violence sexiste et sexuelle mais qu’elle n’a jamais osé porter plainte car, selon elle “ça n’aboutit jamais mais aussi car il y a des hommes comme ça a la tête de l’Etat”.

    Le président Macron a répondu qu’il venait de parler de ces questions avec les gendarmes, déclarant qu’il était “pour la libération de la parole”. “Je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger”, a-t-il expliqué.

    “En même temps pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence”, a-t-il ensuite ajouté.

    “Pour moi c’est du baratin”

    Les cris de “menteur” et un “vous êtes abominable” ont alors retenti. “Je ne comprends pas comment on peut parler de présomption d’innocence quand des milliers de femmes se font violer chaque année et qu’on les laisse être gouvernées par des hommes qui sont accusés de ce genre de choses”, a déclaré Laura à notre micro après son échange avec le chef de l’Etat.

    “Pour moi c’est du baratin, je trouve ça hypocrite”, ajoute-t-elle.

    “Il n’arrête pas de répéter que la grande cause du quinquennat c’est la lutte contre les violences faites aux femmes mais il nomme des hommes qui en sont accusés”, conclut-elle.

    Deux ministres accusés

    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait été visé par une plainte pour viol, d’abord classée sans suite, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022.

    Fraîchement nommé ministre des Solidarités en mai, Damien Abad est quant a lui accusé de violences sexuelles. Dans ce dossier, le parquet de Paris n’a pas ouvert d’enquête préliminaire “en l’état”, faute “d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés”.

    Mélenchon Premier ministre? ”Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, assure Macron

    Le président français Emmanuel Macron lors d’une cérémonie d’hommage a Françoise Rudetzki, ancienne dirigeante d’une association de victimes d’attentats, a l’Hôtel des Invalides, a Paris, le 1er juin 2022.

    Dans un entretien avec la presse régionale diffusé dès vendredi soir, Emmanuel Macron a répondu aux velléités de Jean-Luc Mélenchon de devenir Premier ministre a l’issue des élections législatives de juin. Le chef de l’Etat français assure qu’”aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, a rapporté France 24.

    Jean-Luc Mélenchon, futur Premier ministre? “Il est rare de gagner une élection a laquelle on ne se présente pas”, assène Emmanuel Macron dans un entretien avec plusieurs titres de la presse quotidienne régionale diffusé dès vendredi 3 juin dans la soirée. “Le président choisit la personne qu’il nomme Premier ministre en regardant le Parlement. Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, prévient le chef de l’Etat, réagissant a l’éventualité où la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) obtiendrait la majorité aux législatives des 12 et 19 juin.

    Le locataire de l’Elysée appelle en outre les Français a faire le choix d’une “majorité stable et sérieuse pour les protéger face aux crises et pour agir pour l’avenir”. “Je vois dans le projet de Jean-Luc Mélenchon ou de Madame Le Pen un projet de désordre et de soumission. Ils expliquent qu’il faut sortir de nos alliances, de l’Europe, et batir des alliances stratégiques avec la Russie. C’est la soumission a la Russie”, assure-t-il.

    Selon le chef de l’Etat, le programme de la Nupes forgée par Jean-Luc Mélenchon utilise “20 fois le mot taxation et 30 fois le mot interdiction”. “C’est un projet de liberté sans doute ? Cela ne va pas rendre les gens fous, ça ?”, se demande-t-il.

    Echoroukonline

    #Macron #Mélenchon #Viol #Violences_sexuelles

  • Visa-France: Les précisions de Gérald Darmanin

    Tags: France, Algérie, visa, Gérald Darmanin – Visa-France: Les précisions de Gérald Darmanin

    L’élection présidentielle en France s’approche à grands pas et l’immigration sera, sans aucun doute, le thème dominant de la campagne qui sera vraisemblablement dominée par les thèmes chers à l’extrême droite, notamment l’immigration. Invité hier mercredi 10 novembre 2021 sur la radio française

    Europe1, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est revenu sur le bilan d’Emmanuel Macron et sa décision de reduire de 50 % le nombre de visas octroyés aux Algériens. « Si je prends l’exemple de l’Algérie, il y a eu 23.341 visas acceptés sur les 8 premiers mois de l’année, et 10.828 refusés (31 % de refus). Si je prends l’Algérie depuis la décision de septembre-octobre, cela fait 12.609 visas acceptés et 11.867 refusés, soit moitiémoitié », a précisé le ministre Darmanin. Il a également souligné que les visas acceptés concernent les personnes ayant un lien économique, des chefs d’entreprise, des cadres et des investisseurs. Interrogé sur le nombre de personnes expulsés, le ministre français de l’Intérieur a indiqué qu’ »on est à 25 % des personnes qui repartent ».

    À la demande du Président français, Emmanuel Macron, le ministère de l’Intérieur avait établi une liste de 1.100 délinquants étrangers qui devaient être expulsés. Ces délinquants « dangereux » devaient quitter la France après avoir purgé leur peine de prison. Sur ces « 1.100 délinquants étrangers, 899 ont déjà été expulsés », a affirmé Gérald Darmanin. « L’objectif, c’était au 31 décembre 2021, donc on y arrive quand on discute avec des pays, de personne à personne », poursuit le ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin a évoqué la difficulté d’exécuter les obligations de quitter le territoire français : « Là où on a du mal à le faire, c’est quand des pays remettent en cause le fait qu’une personne est certes de telle nationalité, mais a un enfant en France. C’est une question complexe et c’est ça qui est difficile. Derrière, il y a évidemment des familles et des personnes ». C’est la position de l’Algérie par exemple, affirme Gérald Darmanin. « C’est cette difficulté-là qu’on essaie de régler. Elle n’est pas facile, elle ne se règle pas d’un coup de baguette magique », a-t-il ajouté.

    Le Midi Libre, 11/11/2021

    #Algérie #France #Visa #Gérald_darmanin

  • Moussa Darmanin rend hommage à son grand-père algérien

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    C’est dans un contexte très particulier que le ministre de l’intérieur français a rendu, samedi 9 octobre, hommage à son grand père d’origine algérienne. Gérald Darmanin a inauguré à Hasnon, la plaque de rue qui porte désormais le nom de son grand-père maternel, Moussa Ouakid, un tirailleur algérien de l’armée française.

    À l’heure où le débat public en France, s’agite autour de l’immigration, Gérald Darmanin a inauguré une rue au nom de son grand-père algérien, Moussa Ouakid (1907-1975). Un aïeul dont le ministre se revendique régulièrement et à qui il doit même son deuxième prénom, Moussa.

    « Chez nous, il n’y avait pas Jésus-Christ. Il y avait le Général et mon grand-père », a déclaré Gérald Darmanin lors de cette cérémonie solennelle.

    L’adjudant-chef de l’armée française Moussa Ouakid a participé à la libération de Saint-Amand-les-Eaux, lors de la deuxième guerre mondiale. Né en Algérie, il a choisi la France pour la défendre.

    « Mon grand-père s’est battu en 1944 pour la France, il a libéré la ville de Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, avec son régiment de tirailleur algérien. Je suis fier d’inaugurer à Hasnon, la rue qui portera dorénavant le nom de l’adjudant-chef Moussa Ouakid, mon grand-père », a écrit Darmanin sur son compte Tweter.

    Gérald Darmanin tacle Eric Zemmour
    « Je n’ai pas connu mon grand-père, mais j’ai toujours vécu avec sa photo, partout où on allait », explique le ministre.

    Dans son discours, Gérald Darmanin n’a pas manqué provoquer la polémique qui enfle en France sur les prénoms. « Il n’y a pas d’autre démonstration à faire sur les prénoms que de regarder l’Histoire. Et on s’aperçoit que ceux qui disent ça, disent beaucoup de bêtises », répond-t-il.

    Il importe de noter que Gérald Darmanin se dit toujours fier d’être le premier « petit-fils d’Algérien » à occuper un poste de ministre dans le gouvernement français.

    Algérie-expat, 11/10/2021

  • Vive altercation entre deux ministres français

    Quand Dupond-Moretti accuse Darmanin de « trahison »!
    Vive altercation entre deux ministres français

    Un mois après leur premier différend a l’occasion d’une manifestation des policiers, une passe d’armes a opposé le garde des Sceaux ce mercredi, avant le conseil des ministres, au ministre de l’Intérieur, qu’il a accusé de «trahison» au lendemain du premier tour des Régionales.

    Le climat était glacial en conseil des ministres. Une dispute a opposé, mercredi 23 juin 2021, Eric Dupond-Moretti a Gérald Darmanin, le premier accusant le second de «trahison» pour avoir «félicité» Xavier Bertrand, arrivé largement en tête aux régionales dans les Hauts-de-France, a rapporté le journal Le Point. «C’est pas possible!» s’est insurgé le garde des Sceaux, selon une source proche du gouvernement interrogée par l’Agence France-Presse.

    Le ministre de la Justice était candidat aux régionales sur la liste La République en marche menée dans les Hauts-de-France par Laurent Pietraszewski, également membre du gouvernement. Cette liste a été éliminée dès le premier tour et a appelé a voter pour Xavier Bertrand au second tour. «Je voterai sans état d’âme pour Xavier Bertrand», a lui-même tweeté, mardi 22 juin, Eric Dupond-Moretti.

    Le ministre de l’Intérieur, qui est un ami de Xavier Bertrand, revendique cette proximité. «J’appelle sans difficulté a voter pour lui. C’est un ami», a-t-il dit mardi 22 juin sur France Inter. «Vous connaissez mon estime pour Xavier Bertrand, il a été récompensé pour son bilan.» Gérald Darmanin, candidat aux départementales du Nord, s’était en outre félicité de son score dans son canton, «six fois mieux que la liste Pietraszewski». Piqué au vif, Gérald Darmanin a répliqué Eric Dupond-Moretti, selon la même source: «Commence par gagner une élection!»

    Une autre source proche du gouvernement a assuré a l’AFP que l’incartade n’était pas née du message de félicitations adressé a Xavier Bertrand, mais du fait que Gérald Darmanin ait «taclé ses collègues». «Personne ne te demande de renier tes amis, mais pour autant t’es pas obligé d’écraser tes collègues», a lancé le garde des Sceaux au ministre de l’Intérieur, lui reprochant des propos «dégueulasses» pour les colistiers de Laurent Pietraszewski et un manque de «loyauté». Une source proche de l’exécutif a qualifié auprès de l’AFP l’échange entre les deux hommes d’«assez violent», précisant qu’il s’était déroulé «juste avant» le conseil. Elle a fait valoir également que Gérald Darmanin était «intenable», car il fait des «off [déclarations non publiques a la presse, NDLR] dans tous les sens pour dézinguer ses camarades».

    Les deux ministres règlent ainsi leurs comptes en plein conseil des ministres.

    Ministre français de la Justice: «la police sans justice c’est le totalitarisme»

    La France est confrontée désormais, notamment en raison de la loi controversée dite “sécurité globale”, a une crise de confiance entre la police et la justice.

    Le ministre français de la Justice, Eric Dupond-Moretti a, lui, jugé fausse et grave l’affirmation du secrétaire général du syndicat de police Alliance disant que “le problème de la police, c’est la justice!”

    Dans un entretien au Journal du Dimanche, le garde des Sceaux fait donc tout pour défendre la justice. Selon lui, le lien entre les deux institutions ne doit pas être rompu car “la police sans justice c’est le totalitarisme; la justice sans la police, c’est l’impuissance”. Il juge tout de même légitime la présence de son collègue de l’Intérieur Gérald Darmanin au rassemblement des policiers milliers de policiers devant l’Assemblée nationale française mercredi dernier.

    Eric Dupond-Moretti invoque également les chiffres pour justifier son refus de rétablir les ” peines plancher” que réclament les syndicats policiers pour ceux qui s’en prennent aux membres des forces de l’ordre. Créées au début du mandat de Nicolas Sarkozy en 2007, elles prévoyaient une peine minimale incompressible pour un certain nombre de crimes et de délits et ont été supprimées sous la présidence de François Hollande en 2014. “Si l’on regarde les peines qui ont été prononcées pendant cette période (entre 2007 et 2014), on constate qu’elles étaient nettement inférieures a celles prononcées après la suppression”, juge-t-il.

    Une crise de confiance apparemment accentuée par la tribune signée par des militaires dont vingt (20) généraux retraités et soutenue par la cheffe de file du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen.

    Une pétition qui aurait d’ailleurs secoué le sérail, dont la ministre française des Armées a exigé des sanctions contre les signataires.

    Le débat risque d’être des plus houleux au fur et a mesure que la présidentielle de 2022 se rapproche dont les sondages donnent Emmanuel Macron et Marine Le Pen en tête a tête au second tour.

    Echourouk online, 24 juin 2021

    Etiquettes : France, Eric Dupont-Moretti, Gérald Darmanin,

  • Immigration: Marine Le Pen est un disque rayé, pour Gérald Darmanin

    Pour le ministre de l’Intérieur, la présidente du Rassemblement national tient, sur “l’immigration” et “la délinquance”, le même discours que son père, Jean-Marie Le Pen, avant elle.

    Pour le ministre de l’Intérieur, invité de RTL ce mardi 20 avril, “Madame Le Pen est comme un disque rayé, qui répète sans cesse des choses”. “Depuis que je suis la, depuis que je suis petit, je regarde la télévision, monsieur Le Pen, madame Le Pen, la nièce Le Pen disent ça :’ l’immigration est partout, la délinquance est partout’, assure-t-il. “Ça fait 40 ans qu’ils (le Front national puis le Rassemblement national) le disent”.

    Pour autant, la présidente du RN “ne vote jamais ce qu’on lui propose”, rappelle-t-il avant d’ajouter : “elle n’a pas voté la Loi sur le séparatisme alors qu’elle condamne tous les jours l’islamisme, et que nous faisons des choses extrêmement fortes contre l’islamisme.

    Elle n’a pas voté la création des 10.000 policiers et des gendarmes. Elle n’a pas voté l’augmentation du budget de la justice pour être plus ferme. Elle n’a pas voté la loi Renseignement. Elle n’a pas voté la loi contre le terrorisme.

    “Madame Le Pen, c’est le coq de Chanteclerc. Elle voit le soleil se lever parce qu’il le fait lever”, assène enfin le ministre de l’Intérieur.

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    Echourouk online, 21 avr 2021

    Etiquettes : Migration, France, Marine Le Pen, Gérald Darmanin,

  • Mosquée de Strasbourg: Darmanin et Schiappa visés par une plainte

    Un bras de fer oppose les ministres et la maire Verte de Strasbourg depuis le vote lundi par le conseil municipal du «principe d’une subvention» de 2,5 millions d’euros destinée au chantier de la mosquée Eyyub Sultan.

    Europe Ecologie Les Verts a annoncé samedi son intention de porter plainte pour diffamation contre les ministres Marlène Schiappa et Gérald Darmanin, qui s’opposent à la mairie verte de Strasbourg sur une possible subvention à la construction d’une mosquée.

    «En accord avec le Bureau exécutif et Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, EELV va déposer plainte pour diffamation contre Marlène Schiappa et Gérald Darmanin», a déclaré Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, dans un discours au Conseil fédéral, dont l’AFP a obtenu copie.

    «Nous avons pris la décision hier (vendredi) soir et la plainte sera déposée dans le courant de la semaine prochaine», a précisé le patron des Verts.

    «Gérald Darmanin, le ministre des cantines scolaires, a accusé la majorité EELV, dirigée par Jeanne Barseghian, de ‘financer une ingérence étrangère sur le sol’ français. Sa ministre déléguée a de son côté, affirmé que ‘EELV pactisait avec l’islam radical’. En cause: l’adoption lundi d’une subvention à la construction d’une mosquée», a rappelé le secrétaire national.

    Pour Julien Bayou, «nous avons un gouvernement et son ministre de l’Intérieur et des Cultes qui ment: jamais il n’a alerté la maire du danger que représenterait l’association qui porte le projet. Pour nous c’est très clair : si cette association est dangereuse, qu’il la ferme».

    «Que des ministres usent et abusent des moyens de la puissance publique pour salir leurs adversaires politiques pour des raisons purement électoralistes et/ou pour faire diversion et tenter de déporter le regard de leurs échecs et de leurs carences, nous ne pouvons l’accepter», souligne Julien Bayou. «Que des ministres, plutôt que de s’atteler à leur tâche préfèrent jouer les +community manager+ ou les porte-flingue de Macron, c’est inacceptable !», a-t-il ajouté.

    Un bras de fer oppose Gérald Darmanin et la maire verte de Strasbourg, depuis le vote lundi par le conseil municipal du «principe d’une subvention» de 2,5 millions d’euros destinée au chantier de la mosquée Eyyub Sultan, porté par une association turque, la Confédération islamique Millî Görüs (CIMG). «Nous considérons que cette collectivité (la mairie de Strasbourg) n’aurait pas dû financer une ingérence étrangère sur notre sol», avait dit le ministre de l’Intérieur mercredi.

    Echourouk Online, 28 mars 2021

    Etiquettes : France, Gérald Darmanin, Strasbourg, Marlène Schiappa, Mosquée de Strasbourg, plainte,

  • Macron se prononce sur la polémique autour de la mosquée de Strasbourg

    Emmanuel Macron a soutenu jeudi son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a accusé la mairie de Strasbourg de «financer une ingérence étrangère en France», déplorant des «collectivités peut-être un peu trop complaisantes».

    «Il y a l’existence de groupes constitués, l’existence de groupes politiques sur le continent européen, qui sont eux, aujourd’hui, activés par des organes de propagande officielle», a affirmé le Président en réponse à une question sur des «ingérences» de la Turquie lors d’une prise de parole depuis l’Élysée.

    «Parfois ils se mêlent de nos élections, d’autres fois ils se mêlent de financement d’associations. Nous l’avons encore vu ces derniers jours avec les alertes légitimes faites par le ministre de l’Intérieur à l’égard de quelques collectivités territoriales, peut-être un peu trop complaisantes», a-t-il déclaré à l’issue d’un Conseil européen.

    Mosquée soutenue par une association pro-turque

    Le Président faisait allusion au financement par la municipalité de Strasbourg du chantier d’une mosquée soutenue par une association pro-turque appelée Confédération islamique Millî Görüs («Vision nationale», en turc), qui a donné lieu à un bras de fer entre le ministre de l’Intérieur et la maire Europe Écologie Les Verts Jeanne Barseghian.

    M.Darmanin, qui souligne «l’islam politique» de Millî Görüs, a dit avoir averti en janvier «élus locaux» et «services de la préfecture de tentatives d’ingérences extrêmement fortes» en France, «notamment de la part de la Turquie».

    Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron et rendu public mercredi, la maire de Strasbourg a réfuté toute «mise en garde».

    L’association «pas respectueuse des principes de la République»

    Pour leur part, les présidents Les Républicains de la région Grand Est et de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) ont déclaré ne pas être favorables au financement par leur collectivité du chantier de la mosquée.

    «Aujourd’hui, je n’ai aucun dossier, aucune demande» de la part de la Confédération islamique Millî Görüs, mais «nous ne soutiendrons en tout cas pas la construction de ce bâtiment cultuel», a déclaré à des journalistes le président du Conseil régional du Grand Est, Jean Rottner, à Mulhouse.

    Millî Görüs «revendique» de ne pas avoir signé la charte des principes pour l’islam de France, (qui affirme la «compatibilité» de la foi musulmane avec la République), et «ça me dérange», a poursuivi M.Rottner.

    «J’ai eu des alertes de la part de Gérald Darmanin […] le 15 janvier lors de sa venue en Alsace», a indiqué de son côté Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), qui fusionne depuis le 1er janvier les conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

    Sans entrer «précisément dans le détail», le ministre avait souligné que l’association porteuse du projet «n’était pas respectueuse des principes de la République. Je ne serai pas favorable personnellement au financement de ce projet si nous étions sollicités». «Les Finances publiques légitimeraient» alors «une mouvance à la droite d’Erdogan qui aujourd’hui méprise la démocratie et méprise la France», a déclaré M.Bierry.

    Echourouk Online, 26 mars 2021

    Tags : France, Strasbourg, Mosquée, Turquie, financement, Islam, Islamophobie, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron, Confédération islamique Millî Görüs,