Étiquette : GME

  • L’Algérie interdit l’Espagne de livrer son gaz au Maroc

    L’Algérie interdit l’Espagne de livrer son gaz au Maroc

    L’Algérie interdit l’Espagne de livrer son gaz au Maroc – Gazoduc Maghreb Europe, GME, Sonatrach, Teresa Ribera,

    Energie : Acheminer le gaz algérien par l’Espagne vers une destination tierce pourrait aboutir à la rupture du contrat

    Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols, a indiqué ce mercredi le ministère de l’Energie et des mines dans un communiqué.

    Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a été informé « ce jour par message électronique, par son homologue espagnole, Mme Teresa Ribera, de la décision de I’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME). Selon la ministre espagnole, cette opération interviendra ce jour ou demain », précise le communiqué.

    A cet effet, ajoute la même source, le ministère de l’Energie et des mines tient à préciser que tout acheminement de « quantités de gaz naturel algérien livrées à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols ».

    Horizons, 27/04/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Maroc #Sonatrach

  • L’Algérie livre encore du gaz à la compagnie d’Akhannouch

    L’Algérie livre encore du gaz à la compagnie d’Akhannouch- Maroc, Afriquia, Aziz Akhannouch, Sonatrach,

    Un tanker de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a livré du gaz de pétrole liquéfié (GPL) au Maroc. Le client n’est autre qu’Afriquia Gaz, la société de distribution de gaz et de carburants d’Aziz Akhannouch, le Premier ministre marocain. Comment expliquer cela alors qu’Alger multiplie les mesures coercitives économiques contre Rabat?
    Un mois après la décision du Président algérien d’arrêter les livraisons de gaz naturel au Maroc, la compagnie nationale d’hydrocarbure Sonatrach continue pourtant de fournir du gaz de pétrole liquéfié (GPL) à un opérateur marocain. Le tanker Alrar, navire de la compagnie algérienne battant pavillon libérien, a procédé à des opérations de dépotage dans les ports de Djrof Lasfar et de Mohammadia entre le 21 novembre et le 1er décembre. Sa présence a été dévoilée par le journaliste algérien Akram Kharief sur la base d’informations fournies par des sites de tracking maritime.

    Pression énergétique
    Cette livraison, qui s’est déroulée dans un contexte marqué par de très fortes tensions entre les deux pays, peut paraître surprenante. Depuis l’annonce de la rupture des relations avec le Maroc, le 24 août, l’Algérie a pris plusieurs mesures coercitives à caractère économiques à l’encontre de son voisin, notamment la fermeture de l’espace aérien aux appareils marocains et, surtout, le refus de poursuivre les livraisons de gaz via le gazoduc Gaz Maghreb Europe.

    C’est à ce titre que le Président Abdelmadjid Tebboune avait ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
    Dans ce conflit, le gouvernement algérien a clairement fait le choix d’utiliser le levier énergétique comme moyen de pression face à des autorités marocaines qui ont signé une alliance stratégique avec Israël. Durant la dernière semaine du mois de novembre, alors qu’Alger s’estimait visée par la visite au Maroc du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, un navire de Sonatrach livrait du GPL.

    Contactée par Sputnik, l’administration de Sonatrach n’a pas souhaité commenter la présence de l’Alrar dans les ports de Djrof Lasfar et de Mohammadia. Pour sa part, Toufik Hakkar, le PDG de la compagnie algérienne n’a pas donné suite aux messages adressés par Sputnik sur la question de savoir qui est le client de Sonatrach. Une source interne à la compagnie, qui a requis l’anonymat, a toutefois précisé à notre micro « que la cargaison de gaz de pétrole liquéfié était destinée à Afriquia Gaz ». La compagnie marocaine, spécialisée dans le stockage, l’enfûtage et la distribution de gaz propane et butane, est une filiale du groupe Akwa dont le propriétaire n’est autre que le businessman et chef du gouvernement du Maroc, Aziz Akhannouch et homme de confiance du roi Mohamed VI, nommé à ce poste le 7 octobre 2021. « Les relations entre Afriquia Gaz et Sonatrach remontent à plusieurs années. L’Algérie est devenue un des principaux fournisseurs de GPL de la compagnie marocaine. Le contrat court jusqu’au 25 décembre 2021 », assure la source de Sputnik. Une relation contractuelle qui nous a été confirmée par Taoufik Hammoumi, le directeur général d’Afriquia Gaz.
    « L’Algérie a un contrat et elle doit le respecter jusqu’à la fin du mois de décembre, elle est obligée de l’honorer. Je ne suis pas au courant de tous les détails sur cette livraison, il se peut que ce soit pour la clôture d’un contrat commercial qui est en cours. Mondialement, on est tenu d’honorer ses engagements, surtout pour une grande entreprise comme Sonatrach. Sinon c’est son image de marque qui en prend un coup. C’est tout ce que je peux dire ».

    Sonatrach, qui appartient à l’État algérien, a donc opté pour le respect des dispositions contractuelles qui la lient à la compagnie du Chef du gouvernement marocain. Dès 2022, Afriquia Gaz devrait vraisemblablement s’approvisionner en gaz de pétrole liquéfié auprès d’autres producteurs pour assurer la mise sur le marché de propane, de butane ainsi que du GPL-c pour les véhicules. Le Maroc consomme annuellement entre 2,5 et 3 millions de tonnes de GPL.

    Sputnik France, 03/12/2021

    #Maroc #Algérie #Afriquia #Gaz #Aziz_Akhannouch #GME #Gazoduc_Maghreb_europe #Sonatrach

  • Maroc: Le gazoduc GME sera exploitée par Sound Energy

    Maroc: Le gazoduc GME sera exploitée par Sound Energy

    Maroc: Le gazoduc GME sera exploitée par Sound Energy – Algérie, gazoduc Maghreb-Europe, gaz,

    Abandonnée par l’Algérie, la partie marocaine du GME sera exploitée par la société britannique Sound Energy
    Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) ne restera pas à sec pour longtemps. Abandonné par l’Algérie qui a refusé, depuis le 30 octobre dernier, de renouveler son contrat avec le Maroc, en choisissant d’acheminer son gaz via le gazoduc la liant directement à l’Espagne, MEDGaz, le pipeline profitera finalement à la société britannique, Sound Energy.

    En effet, cette dernière a annoncé dans un communiqué rendu public jeudi la signature d’un accord avec le royaume marocain pour l’achat du gaz. L’entreprise fournira, selon le communiqué, du gaz au Maroc depuis un gisement qu’elle exploite dans l’est du pays. L’accord a été signé avec l’établissement public marocain ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau potable). Il porte sur la vente du gaz naturel de la concession de Tendrara à l’est du Maroc, une partie du territoire marocain proche de l’Algérie.

    Conformément à ce contrat, Sound Energy, dont le siège est situé au Royaume-Uni, s’engage à produire et à livrer à l’ONEE jusqu’à 350 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié par an, sur une durée de 10 ans. Ce gaz transitera par la partie marocaine de GME, selon le communiqué, ce qui doit permettre le redémarrage de ce gazoduc traversant le Maroc et qui livrait le gaz algérien à la péninsule ibérique avant qu’Alger ne mette fin à son contrat.

    Pour rappel, l’abandon du GME par l’Algérie est intervenu sur fond de grave crise diplomatique avec le Maroc. Cette tension, qui a commencé au début de l’été dernier, s’est accentuée avec la rupture par Alger de ses relations diplomatiques avec Rabat le 24 août.

    Après avoir fait durer le suspens sur l’avenir du contrat du GME en refusant de donner une réponse claire au souhait marocain de le voir reconduit, au-delà du 31 octobre 2021, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a tranché à la veille de l’expiration de ce bail. Il avait alors ordonné à la compagnie algérienne des hydrocarbures, Sonatrach, de ne pas signer de nouveau contrat avec la partie marocaine.

    Le GME, rappelons-le, permettait à l’Algérie, depuis 1996, d’expédier vers l’Espagne et le Portugal environ 10 milliards de m3 de gaz naturel. En contrepartie du transit du gazoduc, Rabat recevait annuellement près d’un milliard de mètres cubes de gaz naturel, soit 97% de ses besoins.

    En 2020, la redevance pour le transit du gaz algérien avait rapporté au Maroc environ 50 millions de dollars, selon un expert marocain.

    Anadolou, 04/12/2021

    #Maroc #GME #Gaz #Gazoduc #SoundEnergy #Algérie


  • Fermeture du gazoduc : L’Espagne savait depuis 3 ans

    Tags : Algérie, Maroc, Espagne, Gazoduc, GME, gaz – Fermeture du GME : L’Espagne savait depuis 3 ans

    L’entreprise espagnole Naturgy est toujours en pourparlers avec le Maroc et l’Algérie au sujet de l’extension de la liaison gazière GME.
    Le plus grand groupe gazier espagnol, Naturgy, a déclaré le 10 novembre qu’il était toujours en pourparlers avec des parties au Maroc et en Algérie afin de parvenir à une extension de l’accord de transit du gaz pour les fournitures de gaz algérien dans le gazoduc GME via le Maroc vers l’Espagne.
    Les livraisons de gaz par le gazoduc GME sont tombées à zéro le 1er novembre après que l’accord de transit à long terme entre l’Algérie et le Maroc n’ait pas été renouvelé avant son expiration le 31 octobre.
    Les relations entre Alger et Rabat se sont considérablement détériorées ces derniers mois. Le 31 octobre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné à la société publique Sonatrach de rompre toute relation commerciale avec l’ONEE, la compagnie nationale marocaine.

    Jon Ganuza, responsable mondial du contrôle de gestion chez Naturgy, a déclaré le 10 novembre, après la publication du rapport sur les résultats du troisième trimestre de la société, que les discussions se poursuivaient pour voir si la concession du pipeline pouvait être prolongée.
    M. Ganuza a déclaré que cela serait « raisonnable » pour toutes les parties et « créerait de la valeur pour tous ».
    L’Algérie a déclaré à plusieurs reprises qu’elle pouvait répondre à la demande de gaz espagnole en utilisant uniquement le gazoduc direct Medgaz et les livraisons de GNL. Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a répété qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter.

    Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a réaffirmé qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Cité par l’agence de presse nationale APS le 8 novembre, M. Hakkar a déclaré que Medgaz « assure actuellement à lui seul la totalité du volume des exportations de gaz algérien vers l’Espagne prévu par les contrats à long terme ».
    M. Ganuza a déclaré le 10 novembre que la société disposait de volumes de gaz fermes suffisants pour répondre aux besoins de ses clients et que ce volume garanti était indépendant du résultat des négociations avec le Maroc et l’Algérie, tout volume supplémentaire constituant un « avantage ».
    Il a ajouté que Naturgy savait depuis juillet 2018 qu’il était peu probable que la concession GME soit poursuivie.

    Malgré les assurances de l’Algérie, le non-renouvellement du contrat de transit GME a suscité une certaine inquiétude en Europe compte tenu de l’étroitesse actuelle du marché du gaz et des prix élevés.
    Le contrat TTF day-ahead a atteint un niveau record le 5 octobre, à 116,10 euros/MWh, selon les évaluations de prix de S&P Global Platts, et est resté volatil pendant le reste du mois d’octobre et en novembre.
    Platts a évalué le prix du TTF day-ahead le 9 novembre à 72 Eur/MWh, soit une hausse de 420 % par rapport à l’année précédente.

    Expansion de Medgaz
    L’Algérie travaille actuellement à l’extension de la capacité du gazoduc Medgaz de 8 Gm3/an à 10,7 Gm3/an, les travaux devant être achevés au quatrième trimestre.

    M. Ganuza, de Naturgy, a confirmé le 10 novembre que la société – dont la capacité sur le gazoduc fait l’objet d’un contrat send-or-pay libellé en euros jusqu’en 2031 – était également impliquée dans l’ajout du quatrième compresseur au Medgaz.

    D’autres mises à niveau sont également possibles pour porter la capacité à 16 milliards de mètres cubes par an.

    Au début de 2020, Naturgy a porté sa participation dans Medgaz à 49 %, en rachetant la participation de 34 % détenue par Mubadala d’Abu Dhabi, puis a divisé sa participation avec Black Rock.

    Grâce à un jugement espagnol de juillet 2021, les partenaires ont obtenu une prolongation de 10 ans pour les exempter de l’obligation d’offrir un accès à des tiers dans Medgaz, ce qui leur permet de faire face aux coûts de financement, y compris l’augmentation de la capacité.

    Naturgy a signé en 2018 un contrat d’approvisionnement de 9 Gm3/an avec Sonatrach, elle-même actionnaire minoritaire de Naturgy, courant jusqu’en 2030, mais les accords ont été modifiés en octobre 2020, sans que les détails ne soient divulgués.

    Flux actuels
    Depuis l’arrêt des flux dans l’oléoduc GME le 1er novembre, les livraisons de Medgaz se sont intensifiées et atteignent désormais quelque 25 millions de m3/j, soit environ 4 millions de m3/j de plus que la moyenne des 10 premiers mois de l’année, selon les données de S&P Global Platts Analytics.

    Selon les nominations des expéditeurs, les flux sur Medgaz devraient atteindre 26 millions de m³/j ce mois-ci.

    À 25 millions de mètres cubes par jour, les flux actuels suggèrent déjà une capacité annuelle de Medgaz de 9,1 milliards de mètres cubes par an, et lorsque Medgaz aura atteint sa capacité de 10,7 milliards de mètres cubes par an, les flux quotidiens pourraient atteindre près de 30 millions de mètres cubes par jour.

    Le gazoduc GME a transporté 5,93 milliards de m3 de gaz algérien vers l’Espagne via le Maroc au cours des 10 premiers mois de 2021, soit une moyenne de 20 millions de m3/j, selon les données de Platts Analytics.

    Cela a suffi pour répondre à environ 25 % de la demande espagnole de gaz.

    Entre-temps, M. Hakkar, de Sonatrach, a déclaré le 8 novembre qu’il était trop tôt pour évaluer la situation de l’offre en cas de demande supplémentaire de gaz espagnol à l’avenir.

    « Ne parlons de la manière de répondre aux besoins supplémentaires que lorsqu’il y aura une demande supplémentaire », a-t-il déclaré, ajoutant : « Les capacités de Sonatrach à répondre à la demande espagnole sont suffisantes, que ce soit par le gazoduc [Medgaz] ou par des méthaniers. »

    Selon Platts Analytics, Medgaz seul pourrait ne pas suffire à couvrir ses prévisions d’approvisionnement algérien de l’Espagne pour le reste de cet hiver, avec 14 millions de m³/j à risque, même en tenant compte de l’extension de capacité.

    Toutefois, Platts Analytics s’attend à ce que l’impact sur l’équilibre espagnol cet hiver soit « modéré ».

    « Platts Analytics estime actuellement que l’Algérie dispose d’une capacité d’exportation de GNL suffisante pour couvrir le déficit de GME après avoir pris en compte les obligations contractuelles de Sonatrach », a-t-il déclaré.

    S&P Global, 10/11/2021

    #Maroc #Algérie #Espagne #Gaz #Gazoduc #GME #Naturgy #Sonatrach #

  • Un inversement du gaz serait très désavantageux pour le Maroc

    Tags : Algérie, Maroc, Gazoduc, GME, Espagne -Un inversement du gaz serait très désavantageux pour le Maroc

    Un inversement du flux gazier, pour acheminer du gaz algérien exporté vers l’Espage via le GME marocain, serait une option très désavantageuse pour le Maroc, estiment des experts.
    Une telle démarche, au regard de la « clause de destination » contenue dans les contrats gaziers à long terme, du moins pour ce qui est des contrats de SONATRACH avec ses clients, exige de ces derniers d’avoir l’accord préalable du fournisseur pour réexporter le gaz qu’il leur fournit. En cas où le fournisseur accepte, le client sera alors appelé à partager le bénéfice réalisé sur cette transaction (exportation du gaz importé) avec l’exportateur initial. Un pays comme l’Espagne, par exemple, préfèrerait sans doute, en cas où il opterait pour un tel choix, revendre le gaz importé, non pas par gazoduc, avec un contrat à terme, mais sur le marché SPOT dont les prix se sont multipliés par 6 depuis le début de l’année.

    Ainsi, outre la complication et le manque de profitabilité d’une telle option pour ledit client, inverser le flux gazier d’un gazoduc demande de l’investissement et du temps. « Techniquement, cette inversion est faisable. Mais cette opération a un coût et nécessite plusieurs modifications sur les installations. Il faudrait aussi du temps pour la réaliser. Le coût du gaz serait très cher pour le Maroc », souligne à l’APS l’expert énergétique Mahmah Bouziane. Une telle alternative ne peut se faire, selon lui, « qu’avec le GNL importé à des prix plus chers que le GN, sans oublier les frais de transport. Il faudrait aussi installer des unités en Espagne pour pouvoir reconvertir le GNL en gaz naturel pour l’acheminer via le GME ».

    Les éléments de langage déployés autour de l’inversion du flux gazier, de l’Espagne vers le Maroc, « étonnent un spécialiste! », dira à son tour l’expert pétrolier, Mourad Preure, en réponse à des médias marocains rapportant que leur pays allait inverser le flux des exportations algériennes vers l’Espagne en utilisant le GME qui acheminait, jusqu’au 31 octobre dernier, du gaz algérien vers l’Espagne, en transitant par le Maroc. Le contrat GME, reliant l’Algérie à l’Espagne et au Portugal depuis 25 ans et l’Algérie au Maroc depuis 10 ans, n’a pas été renouvelé après son arrivée à échéance fin octobre. Pour M. Preure, « il est normal que dans une situation de crise grave qu’il a provoquée, le Maroc déploie une communication tous azimuts, pas toujours éthique, pour amoindrir le choc, rassurer sa population et soigner un tant soit peu son image sérieusement affectée ».

    L’Algérie a toujours été un partenaire fiable, même pendant la décennie noire
    Revenant, encore une fois, sur les capacités de l’Algérie à assurer les livraisons gazières via Medgaz et via les méthaniers (pour le GNL), l’expert est catégorique:  » il n’y a aucun doute quant à la capacité de l’Algérie d’honorer ses engagements contractuels avec l’Espagne ».

    « Même durant la décennie noire, et avec les risques terroristes, les clients de l’Algérie ont été rassurés et ont investi avec elle dans le secteur des hydrocarbures », a-t-il argumenté.
    Et d’ajouter:  » Il n’y a jamais eu de rupture d’approvisionnement de nos clients gaziers. Ils nous reconnaissent d’ailleurs cette performance ».

    Par contre, et vu la crise grave avec le Maroc, le risque de voir le flux gazier vers l’Espagne s’interrompre aurait été sérieusement posé si le contrat GME, transitant par le voisin hostile, avait été renouvelé, a-t-il soutenu. Il donne comme expert le cas de la Russie qui avait connu le même problème avec un pays de transit, l’Ukraine. « La vérité est que les pays de transit sont toujours une incertitude forte pour les producteurs de gaz qui déploient tous les moyens pour s’en affranchir. Nous vivons le cas présentement », regrette-t-il.

    Mehdi O.

    Lemaghreb.dz, 09/11/2021

    #Algérie #Maroc #Gazoduc #Maghreb #Espagne #Gaz

  • Panique en Espagne suite à la fermeture du gazoduc GME

    Panique en Espagne suite à la fermeture du gazoduc GME – Elle arrive « au mauvais moment ».

    L’une des principales sources d’approvisionnement en gaz de l’Espagne est menacée en raison des relations difficiles entre l’Algérie et le Maroc, deux pays clés pour l’approvisionnement en énergie des foyers espagnols.

    L’accord pour l’utilisation du gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME), qui relie l’Algérie aux réseaux de gaz espagnols via le Maroc, expire aujourd’hui, et son renouvellement est peu probable en raison de la dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays d’Afrique du Nord. Selon les experts en énergie, il s’agit d’une « mauvaise nouvelle à un mauvais moment » pour l’Espagne.

    Bien que les liens entre les voisins aient toujours été tendus, les relations se sont maintenant complètement effondrées en raison des tensions renouvelées sur le territoire contesté du Sahara occidental.

    L’Espagne est l’un des marchés européens à la croissance la plus rapide en matière d’énergie renouvelable, avec une forte poussée dans l’énergie solaire et éolienne.

    Pourtant, elle reste très dépendante des importations d’énergie, comptant sur l’Algérie pour la moitié de ses besoins en gaz naturel.

    Le différend avec le Maroc et l’arrêt consécutif des expéditions par le gazoduc GME place donc l’Espagne « dans une situation compliquée », a déclaré Gonzalo Escribano, un expert en énergie du groupe de réflexion Elcano à Madrid, dans un entretien avec The Local.

    La ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera a déclaré en début de semaine que le gouvernement avait pris des dispositions pour « continuer à assurer, de la meilleure façon, les livraisons de gaz par Medgaz selon un calendrier bien déterminé ».

    « Nous avons augmenté le niveau des réserves » et « la capacité de recevoir des navires de GNL [gaz naturel liquéfié] », a déclaré la ministre dans une interview à la radio, ajoutant que le risque de pannes d’électricité cet hiver est « très limité ».

    Le gazoduc Medgaz mentionné par Mme Ribera passe sous la Méditerranée, directement de l’Algérie à l’Espagne, et peut transporter huit milliards de mètres cubes (mmc) par an, soit un peu moins que le gazoduc GME, qui transporte près de 10 mmc par an. Toutefois, grâce à des travaux prévus, sa capacité pourrait atteindre 10,5 milliards de mètres cubes dès le mois de décembre de cette année.

    Mais selon un spécialiste de la géopolitique de l’énergie, « l’Espagne n’est pas à l’abri de mauvaises surprises ». S’adressant au même journal, Thierry Bros a déclaré : « Sur le papier, c’est suffisant pour assurer le même niveau de livraisons ».

    Suggérant que les plans du gouvernement n’empêcheront pas les citoyens espagnols de remarquer la perturbation de l’approvisionnement en énergie, il a ajouté : « Mais il y a la théorie et la pratique. »

    M. Bros voit également des obstacles dans l’augmentation des livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis l’Algérie par voie maritime, pour lesquelles des navires spéciaux capables de maintenir la température froide du gaz – essentielle pour le garder condensé sous forme liquide – sont nécessaires. « Il pourrait être compliqué de trouver de tels navires, surtout au moment où la demande de gaz est forte en Asie », a-t-il déclaré.

    Express, 31/10/2021

  • Maroc-Algérie. La fermeture du GME dans la presse anglophone

    Maroc-Algérie. La fermeture du GME dans la presse anglophone – Cette décision n’aurait pas d’impact significatif, a indiqué l’ONEE dans un communiqué dimanche soir.

    L’Algérie va cesser ses exportations de gaz vers l’Espagne via le Maroc

    L’Algérie est le principal fournisseur de gaz de l’Espagne, dont elle couvre près de la moitié de la demande de gaz par le biais du gazoduc Maghreb-Europe.

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné à l’entreprise publique d’énergie Sonatrach d’arrêter les exportations de gaz vers l’Espagne via un gazoduc qui traverse le Maroc, en raison des tensions avec Rabat.

    L’Algérie, premier exportateur de gaz naturel d’Afrique, utilise depuis 1996 le gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME) pour livrer plusieurs milliards de mètres cubes (mmc) par an à l’Espagne et au Portugal.

    Mais le contrat GME doit expirer dimanche à minuit, un peu plus de deux mois après qu’Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en raison d’ »actions hostiles » – des accusations que le Maroc a rejetées.

    « Aucun impact significatif »

    Tebboune a « ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office national marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), ainsi que le non-renouvellement du contrat, qui expire dimanche à minuit », indique un communiqué de la présidence.

    Cette décision n’aurait pas d’impact significatif, a indiqué l’ONEE dans un communiqué dimanche soir.

    « En prévision de cette décision, les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité du pays », a-t-il ajouté.

    Tebboune a pris cette décision après avoir consulté le Premier ministre et les ministres de l’énergie et des affaires étrangères « à la lumière du comportement hostile du royaume (marocain) qui porte atteinte à l’unité nationale », a-t-il précisé.

    Un gazoduc sous-marin exclusif

    Des responsables algériens et espagnols ont déclaré mercredi qu’Alger livrerait désormais son gaz naturel à l’Espagne exclusivement par un gazoduc sous-marin afin d’éviter le Maroc.

    Mais les experts ont déclaré que la ligne sous-marine alternative, connue sous le nom de Medgaz, a une capacité inférieure à celle du GME, alors que l’Espagne s’inquiète de plus en plus de la pénurie de gaz et de la flambée des prix de l’énergie en Europe.

    La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, s’est voulue rassurante lors d’une réunion à Alger en début de semaine, parlant des « dispositions prises pour continuer à assurer, de la meilleure façon, les livraisons de gaz par Medgaz selon un calendrier bien déterminé ».

    Medgaz peut transporter huit milliards de m3 par an, et des travaux sont prévus pour augmenter sa capacité et atteindre 10,5 milliards de m3.

    L’Algérie a également proposé d’augmenter les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) par voie maritime.

    L’expert en géopolitique du Maghreb Geoff Porter a déclaré à l’AFP que l’option du transport maritime n’avait pas de sens sur le plan financier.

    L’Algérie et le Maroc ont connu des mois de tensions, en partie à cause de la normalisation par le Maroc de ses liens avec Israël en échange de la reconnaissance par Washington de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental contesté.

    Rabat a rejeté les accusations d’actes hostiles lancées par l’Algérie contre son voisin.

    TRT World, 01/11/2021

    ———————————————–
    Le Maroc estime que la décision de l’Algérie de mettre fin à son approvisionnement en gaz a « peu d’impact ».

    RABAT – Le Maroc a déclaré dimanche que la décision de l’Algérie de ne pas renouveler un contrat d’approvisionnement en gaz avec le Maroc a « peu d’impact » sur le système national d’électricité, a tweeté la télévision publique 2M, citant un communiqué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable.

    L’office a également ajouté que les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité et que d’autres options sont à l’étude pour des alternatives durables à moyen et long terme, a rapporté 2M TV.

    L’Algérie, qui a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, cessera de fournir du gaz naturel à ce pays par le biais du gazoduc Maghreb-Europe à partir du 1er novembre, ont déclaré à Reuters trois sources ayant une connaissance directe de la question en début de semaine.

    Le gazoduc Maghreb-Europe, d’une capacité de 13,5 milliards de mètres cubes (mmc), relie l’Algérie à l’Espagne. L’Algérie continuera à approvisionner l’Espagne en utilisant le gazoduc sous-marin Medgaz, d’une capacité annuelle de 8 milliards de m3, qui ne passe pas par le Maroc, ont précisé les sources.

    Selon les analystes, les problèmes techniques liés aux projets de l’Algérie d’augmenter la capacité du gazoduc Medgaz pourraient aggraver la crise énergétique en Espagne à un moment où les factures de gaz s’envolent en Europe.

    L’Algérie utilisera des navires pour transporter le gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Espagne.

    Selon les analystes, cela signifierait que Sonatrach devrait affréter davantage de navires, ce qui entraînerait une nouvelle hausse des prix du GNL, les tarifs de transport ayant plus que doublé depuis le début du mois.

    Les prix du GNL se sont envolés ces derniers mois en raison des pénuries structurelles en Europe et des prévisions d’un hiver froid et d’une forte demande.

    Middle East Online, 31/10/2021

    L’Algérie arrête ses exportations de gaz vers l’Espagne via le Maroc

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé dimanche d’arrêter les exportations de gaz naturel vers l’Espagne via le Maroc, a rapporté l’agence de presse officielle APS.

    La présidence a annoncé dans un communiqué que Tebboune a ordonné à la compagnie énergétique publique Sonatrach de cesser toute relation commerciale avec le Maroc et de ne pas renouveler le contrat de gazoduc avec le Maroc, qui prend fin à minuit le 31 octobre 2021.

    Le communiqué souligne que le président a pris cette décision en raison des pratiques « hostiles » du Maroc à l’égard de l’Algérie qui affectent l’unité nationale.

    L’Algérie a utilisé le gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME) via le Maroc pour transférer du gaz naturel vers l’Espagne.

    Le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, a affirmé le 11 octobre que son pays restera « le fournisseur de gaz fidèle et garanti » de l’Europe.

    Il a indiqué que le gazoduc Medgaz, qui relie l’Algérie et l’Espagne par la mer, garantit un approvisionnement annuel de 8 milliards de mètres cubes de gaz, notant que la capacité du gazoduc doit être portée à 10,6 milliards de mètres cubes d’ici décembre.

    L’Algérie, qui produit 1,2 million de barils de pétrole par jour et 130 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, est le premier exportateur de gaz naturel d’Afrique. Elle utilise des gazoducs et des navires-citernes pour fournir du gaz naturel aux pays européens.

    L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août, invoquant ce qu’elle a décrit comme les politiques « hostiles » de ce dernier.

    Le Maroc a ensuite regretté la décision « totalement injustifiée » de l’Algérie de rompre les liens diplomatiques entre les deux pays.

    Xinhua

    CGTN Africa, 01/11/2021

    ——————————-

    L’Algérie va interrompre ses exportations de gaz vers l’Espagne via le Maroc

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné dimanche à la société publique d’énergie Sonatrach d’interrompre les exportations de gaz vers l’Espagne via un gazoduc traversant le Maroc, en raison de tensions avec Rabat.

    L’Algérie, premier exportateur de gaz naturel d’Afrique, utilise depuis 1996 le gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME) pour livrer plusieurs milliards de mètres cubes (mmc) par an à l’Espagne et au Portugal.

    Mais le contrat GME doit expirer dimanche à minuit, un peu plus de deux mois après qu’Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en raison d’ »actions hostiles » – des accusations que le Maroc a rejetées.

    Tebboune a « ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office national marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), ainsi que le non-renouvellement du contrat, qui expire dimanche à minuit », selon un communiqué de la présidence.

    Cette décision n’aurait pas d’impact significatif, a indiqué l’ONEE dans un communiqué dimanche soir.

    « En prévision de cette décision, les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité du pays », a-t-il ajouté.

    Tebboune a pris cette décision après avoir consulté le Premier ministre et les ministres de l’énergie et des affaires étrangères « à la lumière du comportement hostile du royaume (marocain) qui porte atteinte à l’unité nationale », a-t-il ajouté.

    Des responsables algériens et espagnols ont déclaré mercredi qu’Alger livrerait désormais son gaz naturel à l’Espagne exclusivement par un gazoduc sous-marin afin d’éviter le Maroc.

    Mais les experts ont déclaré que la ligne sous-marine alternative, connue sous le nom de Medgaz, a une capacité inférieure à celle du GME, alors que l’Espagne est de plus en plus préoccupée par les pénuries de gaz et la flambée des prix de l’énergie en Europe.

    La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, s’est voulue rassurante lors d’une réunion à Alger en début de semaine, parlant des « dispositions prises pour continuer à assurer, de la meilleure façon, les livraisons de gaz par Medgaz selon un calendrier bien déterminé ».

    Medgaz peut transporter huit milliards de m3 par an, et des travaux sont prévus pour augmenter sa capacité et atteindre 10,5 milliards de m3.

    L’Algérie a également proposé d’augmenter les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) par voie maritime.

    L’expert en géopolitique du Maghreb Geoff Porter a déclaré à l’AFP que l’option du transport maritime n’avait pas de sens sur le plan financier.

    L’Algérie et le Maroc ont connu des mois de tensions, en partie à cause de la normalisation par le Maroc de ses liens avec Israël en échange de la reconnaissance par Washington de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental contesté.

    Rabat a rejeté les accusations d’actes hostiles lancées par l’Algérie contre son voisin.

    AFP

    Macao Business, 01/11/2021

  • Fin de contrat pour le GME : Passage de relais au Medgaz

    Fin de contrat pour le GME : Passage de relais au Medgaz – Le contrat régissant le GME qui expire juridiquement, à cette échéance, ne sera pas renouvelé

    Le gazoduc Maghreb-Europe (GME), qui assurait l’alimentation de la péninsule ibérique et le Portugal en gaz naturel algérien via le Maroc, durant vingt-cinq longues années, cessera officiellement de fonctionner, aujourd’hui à minuit, pour passer le relais au Medgaz

    Le contrat régissant le GME qui expire juridiquement, à cette échéance, ne sera pas renouvelé. Le président de la République avait officiellement tranché la question, au début de mois d’octobre, lors d’une rencontre avec les médias nationaux, en affirmant que, les autorités algériennes ont, en effet, convenu avec les Espagnols de les approvisionner en gaz naturel via le pipeline Medgaz, et d’assurer, qu’en cas d’imprévus, l’approvisionnement se fera par navires algériens sous forme de gaz liquéfié.

    Des propos censés rassurer le partenaire espagnol d’autant plus que l’Algérie est le premier fournisseur de gaz naturel de l’Espagne, et que ses exportations représentent, à elles seules, près de la moitié du volume de la consommation annuelle de gaz de l’Espagne. La décision des autorités algériennes de ne pas renouveler le contrat d’exploitation du GME, en dépit de l’insistance du palais royal pour son maintien, est intervenue, pour rappel, en guise de réaction aux «actes hostiles», et «provocations» du Maroc à l’endroit de notre pays. Cette démarche, est-il utile de le souligner, a suivi la rupture des relations diplomatique, entre les deux pays, depuis le 24 août dernier, à l’initiative de l’Algérie après que les tensions entre les deux pays aient atteint leur paroxysme.

    Ainsi, à partir du 1er Novembre, le gaz algérien ne transitera plus par le voisin de l’ouest qui tirait du GME près d’un milliard de m3 destinés à la production de 10% de ses besoins en électricité, en plus du bénéfice des revenus générés par les droits de passage du gazoduc sur son territoire qui lui rapportaient entre 50 et 200 millions de dollars par an, suivant l’évolution des prix du gaz sur le marché international.

    Opérationnel depuis 1996, le gazoduc GME, principale source d’approvisionnement de l’Espagne, d’une capacité de transport de 13,5 milliards de mètres cube de gaz, assure le tiers des approvisionnements en gaz naturel algérien de l’Espagne à partir de Hassi R’mel sur une distance de 1400 km dont 540 km traversant le Maroc. Ce passage du GME au Medgaz, gazoduc sous-marin, inauguré en 2004, reliant directement l’Algérie à l’Espagne en passant par Béni-saf (Ain Témouchent) n’affectera en rien les capacités d’approvisionnement de l’Algérie qui est à la hauteur de ses engagements contractuels, a rassuré le ministre de l’Energie et des Mines.

    Mohamed Arkab a annoncé, à ce propos, que les capacités de chargements du gaz naturel de Medgaz, actuellement estimées à 8 milliards de m3/an seront augmentées à 10,5 milliards m3 vers la fin de l’année, en plus du recours au potentiel du pays en gaz liquéfié pour satisfaire la demande espagnole en cas de besoins supplémentaires. Le ministre de l’Energie et des Mines a assuré, à ce titre que, «l’Algérie, à travers la compagnie Sonatrach honorera ses engagements avec l’Espagne, relatifs à l’approvisionnement en gaz naturel» et qu’elle reste disposée «à discuter des conditions de livraisons gazières supplémentaires».

    Dans le même contexte, Mohamed Arkab a affirmé que la partie algérienne également «à ce que toutes les livraisons se fassent à travers les installations en trouvant, en Algérie, via le gazoduc Medgaz, et les complexes de conversion de gaz». Ainsi, l’Algérie aura apaisé les appréhensions du partenaire espagnol qui s’est déclaré rassuré à ce sujet, lors des discussions, récemment à Alger, entre le ministre algérien de l’Energie et des Mines et, la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera. Cette dernière a, en effet, déclaré avoir été informée des «dispositions prises pour continuer à assurer, de la meilleure manière, les livraisons gazières à travers le Medgaz, selon un calendrier bien déterminé».

    D. Akila

    El Moudjahid, 31/10/2021