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  • Algérie : Google Doodle rend hommage à l’artiste Racim

    Qui est Mohammed Racim ? Google Doodle rend hommage à l’artiste algérien

    Le moteur de recherche honore le peintre avec une illustration à l’occasion de ce qui aurait été son 125e anniversaire.

    Google a rendu hommage à l’artiste algérien Mohammed Racim dans l’un de ses Doodles.

    Une illustration du peintre est visible sur la page d’accueil du moteur de recherche jeudi, à l’occasion de ce qui aurait été son 125e anniversaire le 24 juin.

    Le Doodle régional est visible au Maroc, en Libye, en Égypte, en Jordanie, en Irak, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, à Oman et, bien sûr, en Algérie.

    Sur l’illustration, on voit Racim, décédé en 1975, tenir un pinceau et poser sur un fond qui rappelle les techniques de peinture qui ont fait sa renommée.

    Qui était Mohammed Racim ?

    Racim est né le 24 juin 1896 dans une famille d’artisans distingués à Alger. Il a commencé à travailler dans un bureau de dessin à 14 ans, où il a copié les dessins de tapis, d’ornements en cuivre, de sculptures en bois et de broderies arabes.

    Chacun de ces éléments a contribué à influencer son art, mais c’est son initiation aux miniatures persanes, une forme ancienne d’illustration littéraire, qui a constitué le fondement de son œuvre.

    En 1914, il a rencontré le peintre orientaliste français Nasreddine Dinet, qui a ensuite demandé à Racim de créer des illustrations originales pour l’un de ses livres.

    Au fil des ans, Racim a continué à se concentrer sur la création de miniatures éclatantes. Il a fusionné les techniques de peinture traditionnelles persanes et mogholes pour revigorer les coutumes culturelles maghrébines, contribuant ainsi à redéfinir la vision globale du monde arabe à travers l’art.

    L’un de ses tableaux, The Rais (1931), met en scène un capitaine algérien du XVIIe siècle dans une œuvre d’un peu moins d’un mètre carré, illustrant la manière dont son art a contribué à revitaliser la fierté algérienne, qui a joué un rôle clé dans le mouvement d’indépendance du pays.

    En 1933, il devient le premier lauréat algérien du Grand Prix Artistique d’Algérie. À la fin des années 1930, il est devenu une figure majeure de la culture algérienne. Avec son frère Oman, qui était également un artiste, le duo a fondé l’École algérienne de peinture en miniature, qui existe toujours aujourd’hui.

    Aujourd’hui, une grande partie de sa collection personnelle est exposée au Musée des Beaux-Arts d’Alger.

    Que sont les Google Doodles ?

    Les Google Doodles sont diffusés sporadiquement tout au long de l’année. Ils transforment le logo traditionnel de Google en une animation pour rendre hommage à un personnage ou à un moment important de l’histoire. Les doodles peuvent également marquer des événements saisonniers ou festifs, tels que la Journée internationale de la femme.

    The National, 24 juin 2021

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  • Google Doodle célèbre la féministe et médecin tunisienne Tawhida Ben Cheikh

    La défunte médecin tunisienne Tawhida Ben Cheikh a été honorée samedi par un Google Doodle marquant le premier anniversaire de son apparition sur le billet de 10 dinars du pays.

    Mme Ben Cheikh est connue comme une pionnière de la médecine contemporaine, aidant les femmes à accéder à de meilleurs soins de santé dans toute la Tunisie.

    Le billet, qui l’a fait apparaître pour la première fois le 27 mars 2020, est le premier billet de banque au monde représentant une femme médecin.

    « Le Doodle d’aujourd’hui célèbre le médecin, éditeur de magazine et activiste social tunisien Tawhida Ben Cheikh, largement crédité comme la première femme médecin en Tunisie », a écrit Google dans la description du Doodle.

    « Nous rendons hommage à une pionnière de la médecine qui a fait d’énormes progrès en matière d’égalité des sexes en Tunisie et ailleurs. »

    L’œuvre d’art du moteur de recherche représente Ben Cheikh portant un stéthoscope en train de soigner des femmes et des enfants, avec le contour d’une porte traditionnelle tunisienne comme toile de fond.

    Ben Cheikh est né le 2 janvier 1909 à Tunis, la capitale du pays, qui était à l’époque sous domination coloniale française.

    En 1928, elle est devenue la première femme du pays à obtenir un diplôme d’études secondaires, puis elle a obtenu un diplôme de médecine en France à l’âge de 27 ans.

    Après son retour en Tunisie dans les années 1930, Ben Cheikh est entrée dans l’histoire en ouvrant son propre cabinet médical gratuit, puis la première clinique de planning familial du pays quarante ans plus tard.

    Elle s’est spécialisée en gynécologie et en obstétrique et a dirigé le service de maternité de l’hôpital Charles-Nicolle.

    Ses efforts aboutissent à la légalisation de l’avortement en 1965, mais uniquement pour les femmes mariées ayant plus de cinq enfants et ayant l’accord de leur mari. Huit ans plus tard, la Tunisie donne à toutes les femmes l’accès à l’avortement au cours du premier trimestre, indépendamment de l’accord de leur partenaire.

    Ben Cheikh a également aidé de nombreuses organisations de femmes et a fondé le premier magazine féminin francophone de Tunisie, Leïla.

    L’éminent médecin est décédé à l’âge de 101 ans en décembre 2010.

    L’image du médecin remplace celle de Didon, également connue sous le nom de reine Elissa, sur le billet de 10 dinars. Selon des sources grecques et romaines, Didon était la fondatrice et la première reine de Carthage, un empire phénicien qui s’étendait sur la Méditerranée depuis l’actuelle Tunisie.

    Selon une étude réalisée en 2017, seuls 15 % des billets de banque dans le monde comportent des femmes.

    The New Arab, 27 mars 2021

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