Étiquette : gouvernement

  • Le nouveau Premier ministre de la France vire à droite

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Stephane Séjourné, gouvernement, Rachida Dati,

    Le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la France, Gabriel Attal, a maintenu la plupart des poids lourds du gouvernement sortant.

    Cependant, son gouvernement, annoncé jeudi, compte également quelques nouveaux visages intéressants.

    L’ancien partenaire de M. Attal, Stéphane Séjourné, est chargé des affaires étrangères, tandis que l’ex-ministre de l’ère Sarkozy, Rachida Dati, est à la culture.

    Le profil du gouvernement penche clairement davantage vers la droite que les précédents sous la présidence d’Emmanuel Macron.

    Il semble que l’équilibre prudent entre la gauche et la droite ait disparu. Aujourd’hui, les seuls membres du gouvernement ayant un passé au sein du Parti socialiste (PS) sont M. Attal lui-même et M. Séjourné (bien que le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, ait également été identifié à la gauche par le passé).

    Parmi ceux qui ont rejoint M. Macron depuis le centre-droit Les Républicains (LR) figurent le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le ministre des Finances Bruno Le Maire et le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, qui conservent tous leurs postes.

    À leur nombre s’ajoute maintenant Rachida Dati, âgée de 58 ans, qui s’est fait connaître en tant que jeune ministre de la Justice sous le président Sarkozy en 2007.

    Franc-parler et de petite taille, Mme Dati est souvent présentée, plus souvent qu’elle ne le souhaiterait, comme un exemple d’intégration républicaine française. L’une des 11 enfants nés d’un couple maroco-algérien à Chalon-sur-Saône, elle a gravi les échelons grâce à sa personnalité affirmée.

    Actuellement maire du coûteux 7e arrondissement de Paris, qui abrite la plupart des bâtiments gouvernementaux, elle a utilisé cette position comme tremplin pour son ambition affirmée d’être la prochaine maire de Paris.

    Les initiés politiques ont été surpris par sa nomination à la culture, car elle n’était pas considérée comme une amie du gouvernement. Elle a déjà déclaré que les macronistes étaient tous des traîtres, soit de gauche, soit de droite.

    Maintenant qu’elle a opéré sa propre mini-trahison, l’adhésion de Mme Dati aux LR a été suspendue. Mais son recrutement est un coup réussi pour M. Attal. Elle est un visage familier parmi les Français qui, en général, admirent son audace.

    Moins connu et moins excitant en tant que personnalité, mais occupant un rôle plus important, le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné.

    Toute présentation succincte du quadragénaire doit commencer par le fait qu’il a été le partenaire de M. Attal pendant plus de cinq ans.

    En 2017, les deux fidèles de Macron ont conclu un pacte civil de solidarité (PACS). M. Attal est le premier Premier ministre ouvertement gay de la France. M. Séjourné assistait à des réunions clés à l’Élysée pendant que M. Attal, en tant que porte-parole du gouvernement, était au cœur de l’élaboration des politiques au sein du bureau du Premier ministre, faisant d’eux le couple suprême macroniste.

    En France, où l’importance de ne pas divulguer la vie privée des personnalités publiques est soulignée, c’est seulement cette semaine que nous avons appris que leur PACS avait été dissous en 2022.

    Élevé à Madrid et Buenos Aires, M. Séjourné a été l’un des premiers adeptes du macronisme et a contribué à la création du parti LREM du président. Il a été conseiller à l’Élysée avant de devenir député européen en 2019 et de diriger le groupe centriste au Parlement européen, Renew.

    Contrairement à son prédécesseur Catherine Colonna, il bénéficiera de la confiance du président Macron, d’autant plus que c’est le président qui définit de toute façon la politique étrangère.

    Catherine Vautrin, présidente de 63 ans de la métropole du Grand Reims, prend les rênes en tant que nouvelle super-ministre de la Santé et du Travail. Elle est une transfuge de la droite, ayant été secrétaire d’État sous le président Chirac.

    Certains se souviendront que Mme Vautrin a voté contre le mariage gay en 2013, bien qu’elle ait depuis regretté de ne pas avoir compris comment la société évoluait.

    Mme Vautrin est également proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy. En effet, il y a maintenant trois protégés de Sarkozy au gouvernement : Mme Vautrin, Mme Dati et M. Darmanin. Cela n’est pas passé inaperçu. Il est également bien connu que M. Macron lui-même et le président Sarkozy, âgé de 68 ans, entretiennent des relations cordiales et se parlent régulièrement.

    #GabrielAttal #France #Macron

  • « C’est une trahison »: un Marocain qui a perdu ses parents lors du séisme est en colère contre la réponse du gouvernement

    Etiquettes : Maroc, gouvernement, Mohammed VI, séisme, tremblement de terre,

    TALAT N’YAAQOUB, Maroc, 12 septembre (Reuters) – Un homme qui a perdu ses deux parents lors du tremblement de terre au Maroc a déclaré qu’il s’est senti trahi par la réponse du gouvernement après qu’il ait fallu quatre jours aux machines de creusement pour atteindre la ville isolée où sa mère et son père ont été enterrés. sous leur maison effondrée de quatre étages.

    Espérant qu’ils seraient encore en vie, Jamal Rbaki fouillait désespérément les décombres à mains nues aux côtés de son frère, de son oncle et de ses voisins tandis que des hélicoptères militaires survolaient Talat N’Yaaqoub, dans les montagnes du Haut Atlas.

    « Nous attendions de l’aide », a-t-il déclaré à Reuters sur place. « Des gens étaient morts sous les décombres, mais il n’y avait aucune aide. »

    Rbaki a déclaré qu’il ne comprenait pas pourquoi il avait fallu si longtemps pour que les secours du gouvernement arrivent dans la ville ou pourquoi certaines offres d’aide étrangère n’avaient pas encore été acceptées alors que tant de personnes dans la zone du séisme souffraient.

    « C’est une trahison. Une pure trahison », a-t-il déclaré, ajoutant que des personnes étaient toujours coincées sous des bâtiments en crêpe dans certaines zones.

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    Le bilan des morts du séisme de magnitude 6,8 qui a frappé le Haut Atlas vendredi soir s’est élevé à 2 901 mardi, et le nombre de blessés a plus que doublé pour atteindre 5 530, a rapporté la télévision d’État. Les villageois des zones montagneuses dévastées ont souvent exprimé leur frustration de n’avoir reçu aucune aide de l’État.

    L’armée marocaine est à la tête des efforts de sauvetage et le personnel militaire et les secouristes sont présents à Talat N’Yaaqoub depuis plusieurs jours.

    L’armée a déclaré qu’elle renforçait les équipes de recherche et de sauvetage, fournissant de l’eau potable et distribuant de la nourriture, des tentes et des couvertures, tandis que le gouvernement a déclaré que tous les efforts étaient déployés sur le terrain.

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    Mais la zone sinistrée est vaste, accidentée et isolée. Certaines routes ont été bloquées par des glissements de terrain, laissant certaines des zones les plus durement touchées accessibles uniquement par hélicoptère.

    Les habitants des villages voisins ont partagé des histoires similaires à celles de Rbaki. Ils ont recherché eux-mêmes leurs proches, ont retiré les survivants et enterré leurs morts sans aucune aide gouvernementale.

    La plupart des habitants de Talat N’Yaaqoub ont eu l’impression que les autorités les rejetaient, a-t-il déclaré. « C’est un coup de poignard dans le cœur. Nous aimons le Maroc. C’est notre pays. C’est notre terre. »

    Lorsque le tremblement de terre s’est produit, M. Rbaki se trouvait à Marrakech, la ville historique située à 72 km de l’épicentre de la secousse. Il lui a fallu 12 heures pour parcourir une centaine de kilomètres jusqu’à Talat N’Yaaqoub.

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    Il a indiqué que ses efforts désespérés et répétés pour contacter ses parents par téléphone sont restés sans réponse alors qu’il attendait que la route du Tizi n’Test, qui relie sa ville natale à Marrakech, soit déblayée de ses débris.

    #Maroc #Séisme #Tremblement #Terre

  • Algérie: Le gouvernement en sursis suite aux critiques de Tebboune?

    Algérie: Le gouvernement en sursis suite aux critiques de Tebboune?

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, gouvernement, remaniement,

    S’il est une chose à dire sur le mécontentement de Tebboune exprimé lors du dernier conseil des ministres, c’est qu’il n’augure rien de bon pour le gouvernement.

    En effet, comment désavouer l’action d’un staff ministériel avec autant de vigueur si ce n’est que Tebboune a fait le constat d’échec de certains départements à gérer les secteurs dont ils ont la responsabilité ? Lui d’habitude si pondéré, compréhensif, quant au fait que la réussite des réformes doit prendre son temps ? Force est de constater que certains ont pris tout leur temps sans réelle efficacité, tandis que d’autres se sont précipités pour prendre des décisions qui n’ont été bénéfiques à personnes, et c’est là où le bât blesse.

    En effet, la dépêche de l’APS qui a relevé que «le Président est réellement en colère, il n’est pas du tout content de la cadence de traitement de nombreux dossiers par le gouvernement» est on ne peut plus explicite que le fait certains ministres commencent à compter les dernières heures qui leur restent au sein du gouvernement.

    Il faut dire que l’appréciation de l’agence officielle est argumentée par des critiques sur «des échéances très élastiques, des chiffres approximatifs, des décisions qui perturbent le quotidien des citoyens et celui des opérateurs économiques». Tous ces manquements et inefficacité des membres de l’Exécutif «ont fait sortir le Président de ses gonds», rapporte la dépêche. Aussi, la critique dirigée contre certains responsables ne souffre d’aucune ambiguïté derrière laquelle on peut se cacher.

    «Quand le Président parle de l’autorité de l’État, certains comprennent «autoritarisme», quand il insiste sur la protection de la production nationale, certains comprennent «protectionnisme»», souligne-t-on, tout en notant que «le Président n’a, à aucun moment, «ordonné» la destruction de constructions illicites». Un grave reproche qui met en évidence la défaillance de certains responsables plus enclins à voir la main qui désigne le but, que le but lui- même.

    Force est de reconnaitre que pour certains la fin de mission est plus qu’évidente, surtout après un constat d’échec aussi flagrant que celui de la maitrise du marché national et de ses rouages, ce qui a fait dire au rédacteur de la dépêche que «le Président œuvre pour une Algérie ouverte sur le monde, non pas pour un pays fermé».

    Le chef de l’État «n’a, à aucun moment, interdit les importations, ‘’l’autosuffisance n’existe dans aucun pays au monde », les importations sont nécessaires» est t’il souligné. Et d’ajouter : «Il a plutôt exigé la fin de l’anarchie. Comprendre : pas d’importations de produits dont le citoyen n’a aucun besoin. Il a exigé d’assainir le secteur pour mettre fin aux surfacturations, source de transferts illégaux d’importantes sommes en devises, qui se chiffrent en milliards de dollars.»

    Reste que pour le citoyen lambda, un bon coup de balai dans les rangs serait salutaire pour que le gouvernement puisse repartir d’un bon pied.

    Amira Mey

    Fil d’Algérie, 22/02/2023

    #Algérie #Tebboune #Gouvernement

  • Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Topics : Algérie, Gouvernement, justice, travail, énergie, pêche,

    Le Premier Ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé, ce mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen et la présentation de dossiers relatifs aux secteurs de la Justice, du Travail, de l’Énergie et de la Pêche.

    Tenue au Palais du Gouvernement, la réunion a d’abord examiné trois avant-projets de lois relatives à la protection et à la préservation des terres de l’État, aux organisations syndicales et à l’exercice du droit syndical et à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail. Ces avant-projets de lois feront l’objet d’un examen lors d’un prochain Conseil des Ministres.

    En outre, le Gouvernement a entendu deux communications relatives à la feuille de route pour développement de la filière hydrogène en Algérie et à la feuille de route du secteur de la pêche et des productions halieutiques.

    Se déclinant en plusieurs axes constituant la stratégie nationale du développement de l’hydrogène, la feuille présentée par le ministre de l’Énergie et des Mines vise notamment la diversification de l’approvisionnement énergétique, le renforcement de la sécurité énergétique, l’accélération de la transition énergétique et la réduction de l’empreinte carbone du pays.

    L’exposé présenté par le ministre de la pêche et des productions halieutiques a énuméré les principales actions réalisées depuis 2020 et a présenté une prospective par rapport aux objectifs de 2023 et 2024, en mettant en exergue les actions stratégiques à atteindre.

    Ces actions concernent les différents domaines d’activités du secteur de la pêche, notamment des productions halieutiques, de la construction et la réparation navales et de l’amélioration des conditions socioéconomiques des professionnels de la pêche et de l’aquaculture.

    #Algérie

  • L’Algérie nomme un nouveau ministre de l’Énergie dans le remaniement gouvernemental

    Source : Arab News, 21 fév 2021 (Traduit de l’anglais)

    Mohamed Arkab, ancien ministre des Mines, a remplacé Abdelmadjid Attar
    Le gouvernement a approuvé l’année dernière une nouvelle loi sur l’énergie offrant des conditions attractives aux investisseurs
    ALGER: L’Algérie a nommé dimanche un nouveau ministre de l’Energie lors d’un remaniement gouvernemental, a annoncé dimanche la présidence. Mohamed Arkab, un ancien ministre des Mines, a remplacé Abdelmadjid Attar, a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Arkab avait été ministre de l’Énergie d’avril 2019 à juin 2020 lorsqu’il a été remplacé par Attar lors d’un remaniement par le président Abdelmadjid Tebboune.

    L’Algérie, membre de l’OPEP, a cherché à attirer plus d’investisseurs étrangers après une baisse de la production de pétrole et de gaz, provoquant une baisse des recettes d’exportation d’énergie qui représentent 60 pour cent du budget de l’État et 94 pour cent du total des recettes d’exportation.

    Au début de l’année dernière, le gouvernement a approuvé une nouvelle loi sur l’énergie offrant des conditions intéressantes aux investisseurs, y compris des incitations fiscales.

    Le coronavirus a également eu un impact négatif sur les finances de l’État, la baisse des prix mondiaux du pétrole obligeant le gouvernement à réduire les dépenses et à retarder certains projets d’investissement prévus.

    L’entreprise énergétique d’État a réduit de moitié les dépenses d’investissement prévues à 7 milliards de dollars en 2020, le gouvernement cherchant à limiter les effets économiques d’un verrouillage.

    La plupart des ministres ont conservé leur poste lors du remaniement de dimanche, y compris ceux en charge des finances, du commerce et de l’agriculture.

    Tags : Algérie, énergie, remaniement, gouvernement,

  • Algérie : Les nouvelles décisions de Tebboune

    Algérie : Les nouvelles décisions de Tebboune

    Algérie, Walis, gouvernement, salaires, BRICS, Palestine, Libye,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé avant-hier la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, qui s’est tenu durant deux jours au niveau du Palais des Nations au Club des Pins à Alger.

    En effet, avant-hier a marqué le premier jour de la rencontre Gouvernement – walis. À cette occasion le Chef d’état a prononcé un discours, en donnant le coup d’envoi de cette rencontre périodique, en présence de nombreux hauts responsables, ministres et walis. Ce dernier est revenu sur de nombreux points qui touchent particulièrement le citoyen. Le président de la République, a abordé, plusieurs points dans son discours. En l’occurrence, l’allocation chômage, en affirmant que « son instauration s’est faite sous forme de demi-allocation jusqu’à ce que l jeune chômeur trouve un emploi stable, » une mesure que les jeunes ont approuvée, selon Tebboune. « Il a aussi parlé d’économie en disant, que la nôtre commence aujourd’hui à se redresser , en ajoutant que l’objectif est de développer notre revenu national d’une manière qui nous permette d’entrer dans le groupe des BRICS. » En rassurant aussi quel’Algérie avance vers la force économique. En outre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la poursuite du travail, en 2023 afin de lever l’injustice que connaît le citoyen, il a été « décidé d’aller vers une hausse des salaires faibles et moyens, la révision des allocations de retraite et la hausse de l’allocation chômage à partir de janvier prochain. »

    Prendre en charge les préoccupations du citoyen M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit les walis de poursuivre la prise en charge des préoccupations du citoyen pour instaurer un Etat basé sur l’égalité, soulignant que le citoyen « est l’alpha et l’oméga de la République. » Présidant au Palais des Nations l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, le Président Tebboune a déclaré que les walis, « premier pilier de l’état », sont appelés à « réparer les injustices » faites aux citoyens et à prendre en charge leurs préoccupations, notamment les habitants des zones d’ombre, insistant sur l’impératif de clore le dossier des zones d’ombre « d’ici fin 2022 et début 2023 ». L’Algérie est un état basé sur l’égalité, un « état populaire avant tout », a-t-il soutenu. Il rappellera, à cet égard, que l’ »Algérie est un état démocratique et populaire » et que la démocratie implique la prise en charge de « tous les citoyens ». À ce propos, il a relevé que « 82% des problèmes soulevés au niveau des zones d’ombre ont été résolus, » appelant, dans ce sens, à la poursuite des efforts et à « prendre en charge les préoccupations du citoyen qui est l’alpha et l’oméga de la République ».

    Par ailleurs, le Président Tebboune a indiqué que « l’Algérie nouvelle, de par ses institutions = constitutionnelles, son peuple vaillant et sa jeunesse ambitieuse, est en droit, à l’occasion du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, de s’enorgueillir des capacités et de la bravoure de son armée, digne héritière de l’armée de libération. » L’Algérie est également « en droit de glorifier sa jeunesse qui prouve, jour après jour, à travers ses victoires éclatantes aux plans régional, continental et international, que c’est bien une jeunesse de succès, d’intelligence et d’innovation, » a-t-il encore soutenu.

    Dans ce contexte, le président de la République a relevé l’impératif de consulter le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) concernant toutes les questions inhérentes à cette catégorie sociale, invitant les walis et les membres du gouvernement à prendre attache avec les représentants des jeunes. La diplomatie algérienne a retrouvé sa place M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, en voulant pour preuves les déclarations du SG de l’ONU, de l’Union Européenne et de grands pays sur le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage.

    Supervisant samedi au Palais des nations la rencontre gouvernement-walis, le Président Tebboune a indiqué que la « diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, » citant pour preuve les déclarations du « Secrétaire général de l’ONU et de grands pays à l’instar des états-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Union européenne qui soulignent tous le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage. »

    Evoquant la situation en Libye, le Président Tebboune a réitéré la solidarité de l’Algérie avec « les frères libyens jusqu’à ce que le pays renoue avec la stabilité et ses richesses reviennent aux Libyens », affirmant que les élections sont l’unique solution à la situation dans ce pays. « En l’absence d’une légitimité de l’urne, nous nous contentons de la légalité internationale, c’est-à-dire les décisions du Conseil de sécurité, » a-t-il souligné, critiquant les tentatives de certaines parties de former un gouvernement parallèle au gouvernement d’Union nationale, reconnue par la communauté internationale.

    Déplorant, par ailleurs, la situation prévalant dans le Sahel, le président de la République a insisté sur la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui demeure « la seule solution consensuelle car préservant l’intégrité territoriale du Mali. » « L’Algérie qui ne toléra aucune tentative de division du Mali (le nord du sud), ne renoncera pas aux états du Sahel, » a affirmé le Président Tebboune. Concernant le Niger, le Chef de l’état a rappelé les relations multiples qu’entretient l’Algérie avec ce pays voisin au même titre que le Mali. Il évoquera dans ce sens « les défunts cheikhs El Maghili et El Kounti et bien d’autres qui ont diffusé notre religion en Afrique, une religion de juste milieu. »

    Le Président Tebboune a également évoqué la cause sahraouie,soulignant qu’elle figurait parmi les dossiers de principe, en plus d’être une question de décolonisation dont le dossier est au niveau de la Commission de décolonisation de l’ONU. « Nous ne sommes plus au 19e siècle, les peuples se sont libérés, mais le peuple sahraoui lutte toujours, comme nous l’avons fait dans le passé, contre la colonisation, » a-t-il ajouté, soulignant qu’il « est tout à fait normal pour nous de ne pas cautionner la colonisation. Nous n’avons pas d’ambition dans les territoires des autres, nous défendon simplement les nôtres. » « Sur la question palestinienne, considérée par les Algériens, » a-t-il rappelé, de « question essentielle et nationale, » il a rappelé que l’Algérie, qui n’accepte pas la colonisation, soutient que « la Palestine revient aux Palestiniens et à personne d’autre. »

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 26/09/2022

    #Algérie #Tebboune #Walis #Libye #Palestine

  • Miniremaniement en Algérie: Un nouveau ministre de l’intérieur

    Miniremaniement en Algérie: Un nouveau ministre de l’intérieur

    Algérie, gouvernement, Abdelmadjid Tebboune, remaniement,

    (Belga) Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a nommé jeudi un nouveau ministre de l’Intérieur à la faveur d’un remaniement ministériel restreint.

    Brahim Merad, qui occupait le poste de Médiateur de la République, a été nommé ministre de l’Intérieur, en remplacement de Kamel Beldjoud, qui a hérité du ministère des Transports, selon un communiqué de la présidence. Les autres ministères clefs –Affaires étrangères, Justice, Energie et Finances– conservent leurs titulaires.

    Ce remaniement a vu également le départ du ministre de la Santé Abderahmane Benbouzid, en poste depuis janvier 2020, remplacé par Abdelhak Saihi qui était auparavant secrétaire général de ce département ministériel.

    Une nouvelle figure fait son apparition dans le nouveau gouvernement: Lakhdar Rekhroukh est nommé aux Travaux publics et Infrastructures après avoir dirigé depuis 2002 le premier groupe public de BTP en Algérie, Cosider.

    (Belga)

    RTL Info, 09/09/2022

    #Algérie #Remaniement

  • France: Vers un gouvernement d’extrême droite ?

    France: Vers un gouvernement d’extrême droite ?

    France, gouvernement, Emmanuel Macron, Gérald Darmanin, extrême droite, Rassemblement National,

    – Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    AA/Nador/Feïza Ben Mohamed

    24 avril 2022, Emmanuel Macron est réélu à la tête de l’Etat français face à Marine Le Pen qui récolte malgré tout 41,45% des suffrages.

    Cinq ans plus tôt, elle obtenait 7 points de moins. Ce score apparaît évidemment comme l’illustration d’une véritable percée des idées d’extrême droite dans l’esprit des Français.

    « Le résultat de ce soir représente en lui-même une éclatante victoire », se félicitait la candidate du RN (Rassemblement national), le soir de sa défaite.

    C’est pourtant bien Marine Le Pen, que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qualifiait de « trop molle » un an plus tôt dans une émission du service public diffusée sur France 2.

    Depuis le début de l’été, le locataire de Beauvau enchaîne les sorties médiatiques sur des thématiques toutes acquises à l’extrême droite : immigration, double-peine, sécurité, ou encore « séparatisme ».

    « Aujourd’hui, un étranger qui a commis des actes graves n’est pas expulsable dès lors qu’il remplit certaines conditions, comme une arrivée sur le territoire national avant l’âge de 13 ans. Je vais être explicite : nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national », assumait début juillet Gérald Darmanin dans une interview au journal Le Monde.

    Quelques jours plus tard, à l’antenne de la radio RTL, il réaffirmait vouloir lever « toutes les réserves qui empêchent l’Etat français d’expulser des étrangers qui sont délinquants ».

    Mais le virage vers l’extrême-droite de l’Exécutif français ne cesse de crisper dans les rangs des associations.

    « Pour nous, la double peine, c’est une peine d’un autre âge, qui est discriminatoire parce que fondée sur la seule nationalité et injuste car elle empêche la réinsertion des personnes », dénonce Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade et ancienne députée socialiste, dans les colonnes du journal Libération.

    Elle estime que cette mesure relève de la « stigmatisation » et regrette une « focalisation politique sur la répression et les logiques sécuritaires dès qu’il s’agit d’immigration » mais qui « n’a jamais renforcé la cohésion sociale et rendu les sociétés meilleures, ça ne fait que renforcer les tensions ».

    « Gérald Darmanin nous fait du Gérald Le Pen et tout cela est ignoble parce que ça se fait sur le dos des droits fondamentaux des étrangers », grinçait mi-juillet le député LFI (La France Insoumise), Ugo Bernalicis, au micro de la chaîne d’information LCI, tandis que du côté du RN, le député Kevin Mauvieux considère que la majorité « essaie par tous les moyens de draguer » les électeurs du RN.

    Pour Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), citée par l’Humanité, « cela fait vingt ans que les gouvernements courent derrière l’extrême droite » pour « stigmatiser les étrangers ».

    S’agissant de sa volonté d’occuper le terrain médiatique avec cette thématique épineuse de l’immigration, Gérald Darmanin ne s’est pas privé d’une procédure qui lui vaut une véritable levée de bouclier notamment dans les rangs musulmans : la procédure d’expulsion engagée contre l’imam Hassan Iquioussen, pourtant né en France, mais accusé de « séparatisme ».

    « Je ne suis pas sûr que l’on mesure pleinement le risque que ces procédures extra-judiciaires font peser sur les libertés publiques. Quand il y aura un ministre de l’Intérieur RN en 2027… », a réagi le directeur de l’Observatoire Hugo, spécialiste des migrations et du climat, François Gemenne, concernant la procédure administrative diligentée pour expulser l’imam Iquioussen vers le Maroc.

    Une inquiétude largement partagée par la LDH dans un communiqué publié début août après le revers essuyé par Darmanin suite à la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre cette expulsion qui porte « une atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale ».

    L’ONG de défense des droits humains s’est félicitée « de cette décision et de ce rappel au droit et respect des libertés fondamentales adressé au ministre de l’Intérieur ».

    Symbole des accointances entre le programme du RN et plus globalement de l’extrême droite, la procédure a été très largement applaudie au Palais Bourbon, par le députés du parti de Marine Le Pen comme par ceux du mouvement d’Eric Zemmour.

    « Merci monsieur le ministre, j’ai envie de dire : au suivant », lui a lancé le 2 août, le député RN Sébastien Chenu à l’Assemblée nationale avant une salve d’applaudissements.

    Une réflexion qui a permis à Darmanin de rebondir en l’exhortant à « voter » les lois proposées par la majorité « parce que c’est grâce à ça qu’on y arrive ».

    Dans une tribune, publiée sur la plate-forme blog de Mediapart, plusieurs universitaires et personnalités, dont le politologue François Burgat, ont réagi aux événements.

    « Le ton martial de Darmanin sous les applaudissements des députés Rassemblement national est une étape supplémentaire dans la menace que fait peser sur les Musulmans de France le racisme institutionnel », dénoncent les signataires.

    Anadolou, 15.08.2022

    #France #Gouvernement #Macron #Gérald_Darmanin #Extrême_droite

  • Maroc : Un gouvernement faible et inerte-Abdellah Bouanou-

    Maroc : Un gouvernement faible et inerte-Abdellah Bouanou-

    Maroc, gouvernement, PJD, Abdellah Bouanou, Taoufik Bouachrine, Soulaiman Raissouni,

    Maroc : “Le gouvernement est faible et son inertie aggrave la tension dans la rue”

    Le chef du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du développement (PJD), Abdellah Bouanou a indiqué que l’inertie du gouvernement marocain et son absence du débat public “approfondissaient la tension dans la rue”, mettant en cause une “faiblesse” à tous les niveaux.

    Lors d’une réunion du groupe parlementaire du PJD, tenue mercredi, Abdellah Bouanou a affirmé que les problèmes du gouvernement étaient liés à “sa composante”, pointant son incapacité et la faiblesse de ses compétences politiques et managériales ainsi qu’un manque de communication entre ses partis et ses ministres.

    Dans ce contexte, le chef du groupe parlementaire a assuré que le gouvernement “a un problème avec le peuple qui attend de lui qu’il tienne ses promesses électorales”.

    Soulignant, par ailleurs, que son parti pratiquait “une opposition institutionnelle, responsable et citoyenne”, il a déploré le “populisme” de certains responsables marocains, en faisant allusion au comportement indécent du ministre de la Justice qui a ordonné la démolition d’une ancienne bibliothèque au siège de son ministère pour construire un bureau plus spacieux.

    Le chef du groupe parlementaire du PJD a, en outre, dénoncé le fait que certains membres du gouvernement aient fait des déclarations favorables à certains opposants au Maroc avant de se rétracter.

    Il a notamment cité le cas des détenus politiques du Rif que des responsables du gouvernement ont prétendu vouloir libérer et le cas des journalistes Taoufik Bouachrine et Soulaiman Raissouni qu’ils ont promis de défendre avec force avant de les condamner à de lourdes peines de prison.

    Amina Arsouli

    Rencontre.dz, 03 juin 2022

    #Maroc #Gouvernement #PJD #Rif #TaoufikBouachrine #SoulaimanRaissouni

  • Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place…

    Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place… – Abdelmadjid Tebboune, gouvernement, travail, emploi et affaires sociales, habitat, agriculture,

    Au minimum, trois ministres devraient être reconduits dans le prochain gouvernement.

    En effet, dans sa sortie ce samedi devant les médias le président Tebboune n’a pas caché sa satisfaction par rapport au rendement réalisé par certains ministres .

    Le chef de l’État a explicitement salué la réactivité de l’actuel ministre du travail , de l’emploi et des affaires sociales, notamment dans sa célérité à mettre en place « le système des indemnités dûes au titre de l’allocation chômage, deux semaines seulement après la décision prise en conseil des ministres».

    Une reconnaissance qui émane du président de la république et laquelle dans ce contexte peut signifier que le ministre du travail a d’ores et déjà gagné la confiance du décideur numéro du pays.

    Engagé dans une action sensible qui retient toute l’attention de Tebboune en ce sens où elle s’adresse à une population de chômeurs, le ministre du travail semble avoir réussi son pari , dans les délais. Et cela pourrait certainement lui ouvrir la voie, soit à un redéploiement autrement plus important , sinon celui de garder son portefeuille avec bonne mention.

    Toujours de l’entretien qu’il a eu avec ces journalistes, on retiendra également que le président Tebboune s’est montré tout aussi confiant , voire satisfait de l’action que mène le ministre de l’habitat .

    Interrogé sur l’etat d’avancement des travaux de réalisation des infrastructures sportives en prévision des prochaines compétitions , Tebboune s’est montré assuré que le « ministère de l’habitat auquel a été confiée cette mission sera au rendez vous».

    Dans le lot de ces ministres qui semblent avoir gagné la confiance du président Tebboune , on peut citer celui de l’agriculture dont le président a souligné la formation et la spécialité qui correspondent à son domaine .

    En évoquant ce secteur qui revêt un caractère stratégique au coeur de sa feuille de route qu’il a maintes fois déclinée, Tebboune laisse entendre qu’il ne compte pas chambouler le travail engagé par ce département. D’autant qu’il s’agit selon lui de rester dans la logique de la continuité de la démarche avec l’ambition de booster la production agricole notamment celle des produits sensibles , telles les céréales ou les légumineuses. Un dossier ouvert dans l’ambition de parvenir à assurer les atouts internes pour une sécurité alimentaire devenue un point clé du programme des pouvoirs publics.

    Aussi et même si l’on ne connait pas les noms des ministres sortants, Tebboune qui s’est contenté juste de confirmer le remaniement attendu sans en donner de date , a néanmoins précisé que le « changement se fera sur la base d’une évaluation objective qui tiendra compte des réalisations et des échéances telles que discutées en conseils des ministres».

    Il dira que la réalité de la gestion ministérielle est une tâche difficile et rappelle que « nous avons même fait l’expérience en nommant des ministres qui activaient sur les plateaux télés et qui étalaient leurs théories. Mais une fois qu’ils ont été faits ministres et confrontés à la réalité, ils ont échoué».

    Ce passage rappelle bien l’aventure désastreuse d’un ex ministre de l’industrie qui crevait les écrans…

    ABN, 25/04/2022

    #Algérie #Tebboune #Gouvernement #Remaniement