Étiquette : grève

  • Maroc : Grève des distributeurs de gaz butane

    Maroc : Grève des distributeurs de gaz butane

    Maroc, gaz, distributeurs, grève, prix, carburants,

    Les grossistes distributeurs de bouteilles de gaz ont annoncé qu’ils observeront une grève les 28 et 30 juin, suite à l’augmentation continue des prix des carburants au Maroc.

    Selon le communiqué publié par l’Association professionnelle des grossistes de GPL au Maroc, les professionnels déplorent lors d’une énième réunion, l’énorme hausse des prix des produits énergétiques, notamment du diesel, ainsi que des prix des pièces détachées automobiles et des roues en caoutchouc et autres frais de transport.

    « Lors d’une réunion des présidents régionaux de l’Association, tenue à Casablanca, la situation des professionnels qui seraient menacés de faillite faute de solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés a été analysée », précise la même source.

    L’Association a fini par adopter cette décision en raison de l’incapacité du gouvernement à répondre favorablement à ses revendications, explique-t-on. « Après de longues discussions, nous avons compris qu’il était impossible de continuer à distribuer des bouteilles de gaz de manière normale. Ainsi, il a été décidé de suspendre la distribution les 29 et 30 juin, avec possibilité de prolonger cette période de grève », indique l’Association.

    #Maroc #Gaz_butane #Prix #Carburants #Grève

  • Protestations : Les Marocains défient le Makhzen

    Maroc, manifestations, Syndicat marocain de l’enseignement supérieur, grève, israël, normalisation,

    Le mouvement de protestation populaire prend de l’ampleur au Maroc, secouant plusieurs départements et plusieurs secteurs. Le front social est en ébullition et l’approfondissement de la normalisation avec l’entité sioniste ne fait qu’alimenter la colère des Marocains, conscients des dangers qui les guettent.

    Après les manifestations organisées par le front social et les organisations anti-normalisation et de soutien à la cause palestinienne, ce sont aujourd’hui les secteurs de l’enseignement supérieur et de la formation qui rejoignent la protesta. Le Syndicat marocain de l’enseignement supérieur envisage d’organiser une grève nationale de trois jours au cours du mois de juin. Simultanément, l’Université marocaine de la formation professionnelle a décidé de mettre en place un programme de lutte qui commencera ce jeudi. Les médias marocains ont rapporté que «le Syndicat marocain de l’enseignement supérieur avait décidé d’entamer une grève nationale les 7, 8 et 9 juin, en réponse aux batailles de lutte en cours menées par des professeurs et des chercheurs dans un certain nombre d’universités et d’institutions de l’enseignement supérieur et de l’éducation, protestant contre le projet de loi réglementant l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et dénonçant « les tergiversations » observées par le ministère dans ses négociations avec le Bureau national du syndicat.

    Le Syndicat a souligné «la nécessité de «s’en tenir à toutes les revendications contenues dans le dossier de revendications du Syndicat», et que «la véritable réforme de l’enseignement supérieur doit partir d’une réforme globale du système éducatif dans son ensemble, et qu’elle ne doit pas avoir lieu en dehors des structures universitaires, et sans la participation effective des enseignants-chercheurs». Elle a également condamné «l’empêchement de la tenue d’une conférence internationale sur le droit médical à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, ainsi que l’empêchement de la manifestation sur la hausse des prix élevés et de normalisation avec l’entité sioniste, ainsi que la fermeture du ministère de l’Éducation nationale de la porte du dialogue sur les centres régionaux d’éducation et de formation.

    Pour maintenir l’escalade, le même syndicat a décidé de garder sa réunion ouverte, soulignant qu’«un grand nombre d’universités et leurs institutions affiliées ont été témoins, ces dernières semaines, d’une vague massive de protestations, représentée par des grèves régionales et locales». L’Université marocaine de la formation professionnelle a décidé d’élaborer un programme de lutte à partir de la région de Casablanca-Settat, où le badge rouge sera porté tout au long de jeudi prochain dans tous les établissements de formation et intérêts administratifs de la même région.

    La Coordination Marocaine des Enseignants contraints à la contractualisation a élaboré «un nouveau programme de protestation pour les trois prochains mois, à partir d’aujourd’hui, et ce pour exiger la suppression de la contractualisation, et dénoncer les procès fictifs des leurs collègues en raison de leur participation dans des manifestations réclamant leurs droits légitimes». Les contractuels organiseront des formes locales de protestation et des protestations régionales ou régionales selon la spécificité de chaque partie, les 1e, 2 et 3 juillet prochains. Pour sa part, le président de l’Observatoire marocain anti-normalisation, Ahmed Ouihmane, a dénoncé la conclusion d’un protocole d’accord dans le domaine de la recherche scientifique et de la technologie entre le ministère de l’Enseignement supérieur marocain et son homologue sioniste, appelant les Marocains à « prendre connaissance du péril de l’intrusion sioniste au Maroc qui a, d’ores et déjà, enclenché le compte à rebours de l’effondrement du royaume ».

    Il a en conséquence prévenu que «si les choses continuaient à ce rythme, dans peu de temps, la nation marocaine appartiendra au passé et les Marocains n’auront que des regrets », affirmant que «l’objectif principal de l’entité sioniste à travers son projet de normalisation avec le Maroc est de se placer dans cette partie du monde en substitution à la Palestine, où elle ne cesse de faire face à une résistance farouche». Ahmed Ouihmane a rappelé qu’«en 1903, le mouvement sioniste mondial, dirigé par Theodor Herzl, a discuté de l’idée de faire du Maroc un pays alternatif pour tous les Sionistes du monde, avant même la Palestine».

    Amar Malki

    La Sentinelle, 01 juin 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #Alqods

  • Tunisie: L’UGTT annonce une grève contre les réformes proposées

    Tunisie: L’UGTT annonce une grève contre les réformes proposées

    Tunisie, UGTT, Kaïs Saïed, réformes, grève,

    Le puissant syndicat a fait grève le 16 juin pour exiger une augmentation des salaires et s’opposer aux plans de privatisation du président Saied.

    Le puissant syndicat tunisien UGTT a appelé à une grève nationale le 16 juin pour exiger une augmentation des salaires et s’opposer aux propositions de réduction des dépenses et de privatisation du président Kais Saied alors que le pays fait face à une crise économique.

    « L’ensemble du personnel » de 159 institutions étatiques et entreprises publiques s’arrêtera de travailler pour exiger « des négociations immédiates pour restaurer le pouvoir d’achat des Tunisiens » et des garanties que les entreprises publiques resteront publiques, a indiqué mardi le comité central de l’UGTT dans un communiqué.

    L’UGTT a rejeté les propositions de réduction des dépenses et souhaite à la place des augmentations de salaire pour les travailleurs de l’État, l’inflation ayant atteint un niveau record de 7,5 % en avril, contre 7,2 % en mars.

    La Tunisie fait face à sa pire crise financière et sollicite un prêt de 4 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI) jugé nécessaire pour éviter la faillite nationale, en échange de réformes impopulaires, notamment des réductions des subventions alimentaires et énergétiques et des gels de salaires.

    Avec plus d’un million de membres, l’UGTT est la force politique la plus puissante de Tunisie. La grève représentera le plus grand défi à ce jour pour le président Saied après sa saisie de larges pouvoirs et son passage à un gouvernement à un seul homme en juillet dernier.

    Le syndicat a accusé le gouvernement de Saied de « saper le principe de négociation et de revenir en arrière sur les accords précédemment conclus », à un moment où le pays d’Afrique du Nord connaît « des hausses de prix insensées et continues ».

    Saied, qui a pris le pouvoir exécutif et dissous le parlement pour gouverner par décret, a depuis déclaré qu’il remplacerait la constitution démocratique de 2014 par une nouvelle constitution par référendum le 25 juillet.

    Les gains démocratiques « sapés »

    Les opposants au président l’accusent d’un coup d’État qui a sapé les acquis démocratiques de la révolution de 2011 qui a déclenché le printemps arabe, mais il affirme que ses actions étaient légales et nécessaires pour sauver la Tunisie d’une crise politique prolongée.

    Le projet de Saied de rédiger une nouvelle constitution s’est heurté à une forte opposition des partis politiques, qui disent qu’ils ne participeront pas aux réformes politiques unilatérales et qu’ils boycotteront le référendum.

    Le 23 mai, l’UGTT a annoncé qu’elle ne participerait pas à un dialogue national proposé par Saied.

    Alors que Saied se concentre sur le changement de la politique tunisienne, les critiques disent qu’il ne prête pas assez d’attention à l’effondrement de l’économie du pays. Il a répété à plusieurs reprises que la Tunisie était riche mais que l’élite politique volait l’argent du peuple, ce que ses opposants qualifient de populisme.

    Le déficit budgétaire de la Tunisie atteindra 9,7 % du produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 6,7 % précédemment prévu, en raison d’un dollar américain plus fort et d’une forte augmentation des prix des céréales et de l’énergie, a indiqué le gouverneur de la banque centrale, Marouan Abassi. dit ce mois-ci.

    L’agence Fitch Ratings a prévenu lundi que les tensions entre le gouvernement et l’UGTT entravaient les négociations avec le FMI.

    « Passer des réformes politiques et économiques sans le soutien de l’UGTT serait difficile », a-t-il déclaré.

    Aljazeera, 31 mai 2022

    #Tunisie #UGTT #Grève #KaisSaied #Réformes

  • Maroc : Actions de protestation et grèves dans l’enseignement 

    Maroc : Actions de protestation et grèves dans l’enseignement 

    Maroc : Actions de protestation et grèves dans l’enseignement – Fédération nationale de l’enseignement, FNE, Education,

    Confrontés à la répression des autorités  marocaines et à la non satisfaction de leurs revendications socio-professionnelles, les enseignants au Maroc ont décidé de renouer avec  la protestation en appelant à une « semaine de colère » à partir de lundi et à des grèves tout au long du mois de mars.

    Dans un communiqué publié à l’issue de son Conseil national extraordinaire, tenu vendredi, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE) a appelé à des actions de protestation dans le cadre d’une « semaine de la colère », du lundi 14 au samedi 19 mars, pour protester contre la  condamnation injuste de 45 enseignants contractuels qui réclamaient de meilleures conditions socio-professionnelles.

    Le syndicat annonce également une grève générale nationale, les 17 et 18 mars, accompagnée de sit-in devant les directions régionales de l’Education le deuxième jour de grève, en plus d’autres actions pour protester contre le retard dans la résolution des problèmes (du secteur), la répression des manifestations et pour exiger l’arrêt des poursuites judiciaires.

    Le même document parle de 70 poursuites judiciaires visant des professeurs de différentes régions du Maroc. Le communiqué note en outre que la fédération a aussitôt réagi aux condamnations injustes prononcées à l’encontre de 45 professeurs exerçant sous contrat, notant que ces décisions ont été précédées par « une vague d’arrestations, de restrictions  et d’une répression dépassant tout entendement », après le rassemblement national organisé à Rabat les 2, 3 et 4 mars derniers et auquel a appelé la Coordination nationale des enseignants contractuels.

    La fédération estime que « cette campagne effrénée contre la dignité des femmes et des hommes de l’éducation, et les atteintes contre les libertés syndicales et les droits démocratiques, s’inscrit dans le cadre des tentatives de freiner les protestations et les luttes de la Coordination, et de faire taire toutes les voix libres réclamant le droit au travail, au logement et à l’éducation ».

    Elle condamne aussi « les campagnes d’agressions, d’abus, d’arrestations et de procès sans précédent qui ont touché les femmes et les hommes de l’éducation, et les peines injustes et sévères prononcées à leur encontre », appelant à « l’annulation des peines, l’abandon de toutes poursuites contre eux, et la libération de tous les détenus politiques et prisonniers d’opinion au Maroc ».

     Elan de solidarité avec les enseignants contractuels  

    Jeudi, plus de 40 enseignants marocains ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour avoir manifesté en faveur d’une réforme de leur statut professionnel, une crise qui paralyse l’enseignement public au Maroc depuis 2019.

    La Coordination nationale des enseignants contractuels avait exprimé son indignation quant à ces peines prononcées par le tribunal de première  instance de Rabat, annonçant la prolongation de la grève nationale des cadres des académies régionales de l’éducation et de la formation  professionnelle, jusqu’à ce dimanche.

    Pour la coordination, ces jugements interviennent alors que l’Etat poursuit « sa politique tyrannique (visant à) éradiquer tous les mouvements contestataires qui résistent à sa politique impopulaire ». Elle pointe une « attaque contre tous les acquis du peuple marocain, pour lesquels les hommes et les femmes libres de ce pays se sont battus, pour leur refus de l’humiliation et de l’esclavage ». Ainsi, la coordination a exprimé sa « ferme condamnation de tous les jugements injustes rendus » contre les enseignants contractuels, en assurant qu’elle tient à  l’abrogation inconditionnelle du schéma de contractualisation et à l’intégration dans la fonction publique.

    L’instance exhorte aussi la promotion 2022 à boycotter les stages, coordonner avec les bureaux régionaux et interagir avec le programme de lutte organisé selon les spécificités de chaque centre.

    Pour sa part, la Coordination nationale des enseignants de « La cellule 10 » a annoncé qu’elle comptait entamer une grève nationale, les 16, 17 et 18 mars, pour dénoncer les « atermoiements » du ministère de tutelle et son « manque de sérieux » par rapport à la satisfaction des revendications de  larges catégories des fonctionnaires du secteur.

    Cette grève de 72 heures sera accompagnée d’un sit-in devant le siège du ministère de l’Education nationale lors du deuxième jour de ce débrayage,  ainsi que d’une marche de protestation.

    #Maroc #Enseginement #Grèves

  • Maroc : Les blouses blanches en colère

    Maroc : Les blouses blanches en colère

    Maroc : Les blouses blanches en colère – santé, medecins, infirmiers, fonction publique, grève

    Le royaume du Maroc renoue avec la protesta. Cette fois-ci, c’est le secteur de la santé qui risque d’être entièrement paralysée dès demain jeudi.

    Dénonçant «l’approche unilatérale adoptée par le Makhzen pour l’élaboration du projet de loi relatif à la fonction publique dans le secteur de la santé, les syndicats du secteur de la santé au Maroc ont on en effet appelé à une nouvelle grève nationale.

    «Le débrayage concernera tous les établissements de santé au niveau national», ajoutant qu’il «sera également accompagné d’un sit-in des responsables syndicaux devant le siège du ministère de la santé et de la protection sociale à Rabat», a affirmé la coordination syndicale active dans le secteur dans un communiqué repris par des médias.

    Composée de la Fédération Démocratique du Travail (FDT), de la Confédération démocratique du Travail (CDT), de l’Union Marocaine du Travail (UMT) et de l’Union nationale du travail au Maroc (UNMT), la coordination syndicale a expliqué que « cette nouvelle escalade intervient à cause de la sourde oreille du gouvernement face aux revendications des travailleurs du secteur de la santé.

    Ainsi, «le ministère de la santé et l’Exécutif assument la responsabilité des tensions», a-t-on fait savoir.

    Y.Y

    La patrie news, 01/12/2021

    #Maroc #Santé #Médecins #Infirmiers #Fonction_publique

  • Maroc: grève des infirmiers au mois de novembre

    Maroc : grève des infirmiers au mois de novembre – Leur décision de protester intervient afin d’ »inviter les ministères concernés à publier le projet de service public de santé et à le soumettre à une large discussion afin que le syndicat puisse inclure ses propositions et observations avant de l’approuver »

    Les infirmiers ont annoncé une série d’actions de protestation au Maroc pour le mois de novembre et menacé d’ »escalade », afin de faire valoir leurs revendications socioprofessionnelles, rapportent mardi des médias locaux. Le Syndicat indépendant des infirmiers et techniciens de la santé a élaboré un programme de protestation pour le mois de novembre qui sera enclenché par une gréve nationale de 48 heures les 11 et 12 novembre, au niveau de tous les services hospitaliers et centres de santé, selon des médias marocains.

    Le syndicat a fait part également de son intention d’ »observer deux sit-in simultanés devant le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de la Santé et de la Protection sociale le deuxième jour de la gréve, à partir de 10 heures en attendant une réunion pour établir un programme et se préparer à une escalade ».

    Les infirmiers ont expliqué que leur décision de protester intervient afin d’ »inviter les ministères concernés à publier le projet de service public de santé et à le soumettre à une large discussion afin que le syndicat puisse inclure ses propositions et observations avant de l’approuver ». Le syndicat a également appelé à la libération immédiate des salaires et droits des salariés nouvellement recrutés et au règlement de leur situation financière. La corporation a exprimé son « rejet absolu » de la politique de « contractualisation » dans le secteur infirmier et des techniciens de la santé sous quelque appellation que ce soit.

  • Maroc: les propriétaires de cafés et restaurants en grève la semaine prochaine

    RABAT – Les propriétaires des cafés et restaurants au Maroc ont annoncé une grève nationale de 48h, la semaine prochaine, pour contester la situation difficile de ce secteur au bord de la faillite, notamment après la décision du gouvernement de prolonger le couvre-feu et les mesures de prévention contre l’épidémie du coronavirus.

    « Une grève nationale aura lieu lundi et mardi prochain pour contester le prolongement du couvre-feu (deux semaines supplémentaires) », a déclaré le président de l’Association nationale des propriétaires et gérants des cafés et des restaurants, Noureddine El Harrak, cité lundi par des médias locaux.

    Il a assuré qu’une réunion extraordinaire a été tenue lundi afin d’étudier les prochaines démarches communes pour lutter contre la « désinvolture » de la Commission d’éveil.

    Les professionnels du secteur demandent l’entame d’un dialogue sérieux et efficient avec le gouvernement marocain, dans l’objectif de débattre des problématiques liées à la crise sanitaire que connaît le pays et à la faillite annoncée du secteur des cafés et restaurants.

    Le président de l’association a rappelé que des correspondances ont déjà été adressées à l’exécutif et au ministère de l’Intérieur pour l’ouverture du dialogue mais sont restées, jusqu’ici, sans réponse.

    Le secrétaire général de la fédération marocaine des cafés et restaurants Mohamed Abdel Fadl a, de son côté, souligné que la situation actuelle des propriétaires de cafés et restaurants, « est très difficile », appelant les autorités à « fournir une explication claire et franche sur la façon de travailler pendant le mois de Ramadan et au-delà ».

    « L’Etat doit porter avec nous la responsabilité de maintenir les emplois dans le pays », a-t-il affirmé.

    Dans la région de Béni Mellal, une ville du centre du Maroc, les propriétaires des cafés et restaurants ont menacé de remettre les clés de leurs magasins aux autorités en cas de prolongation de l’état d’urgence sanitaire.

    Etiquettes : Maroc, cafés, restaurants, grève, couvre-feu, covid 19, coronavirus,

  • Mauritanie : Les enseignants font grève pour exiger une augmentation de salaire

    NOUAKCHOTT, Mauritanie

    Les enseignants mauritaniens ont entamé lundi une grève générale de trois jours pour réclamer des augmentations de salaire et de meilleures conditions de vie.

    «La grève a été organisée en réponse à la procrastination du gouvernement à répondre aux demandes des enseignants», a déclaré Ahmed Mahmoud Beidah, secrétaire général du Syndicat indépendant mauritanien des enseignants de l’enseignement secondaire, à l’agence Anadolu.

    «Les enseignants traversent des conditions économiques très difficiles et reçoivent de bas salaires qui ne répondent pas à leurs besoins de base», a-t-il déclaré.

    Les enseignants organiseraient des manifestations près du siège du ministère de l’Éducation à Nouakchott, la capitale.

    Le ministère a appelé les enseignants à mettre fin à leur grève et à engager des pourparlers pour résoudre le différend.

    Selon les chiffres officiels, il y a près de 11 500 enseignants en Mauritanie.

    Le pays d’Afrique du Nord a connu plusieurs manifestations ces derniers mois, notamment de la part des travailleurs de la santé exigeant des augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail.

    Anadolou Agency, 22 mars 2021

    Tags : Mauritanie, enseignement, salaires, grève,