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  • Principales entreprises marocaines présentes sur les marchés africains

    Principales entreprises marocaines présentes sur les marchés africains

    Tags : Maroc, Afrique, Managem, Maroc Telecom, Attijariwafabank, BMCE, Banque Centrale Populaire, Groupe Addoha,

    Le fait que notre principal partenaire commercial l’Union Européenne (plus de 60% de nos flux extérieurs) soit en situation difficile fait planer des incertitudes sur l’évolution de l’économie marocaine.

    Cette menace doit être transformée en opportunités, et doit nous pousser à être encore plus innovateurs et plus audacieux dans nos démarches visant à promouvoir de nouveaux vecteurs de croissance. De ce point de vue, l’Afrique s’impose à nous comme une évidence à la fois naturelle et stratégique, nous permettant d’atteindre, notamment, les objectifs prioritaires  suivants:

    Ci-après, un aperçu sur les principales entreprises marocaines présentes sur les marchés africains:

    · Managem  : présente en Guinée, au Burkina Faso et au Soudan  ;

    · Maroc Telecom  : présente en Mauritanie, au Burkina Faso, au Gabon et au Mali  ;

    · Attijariwafabank  : présente en Tunisie et au Sénégal. Ce dernier pays concentre le plus grand réseau commercial du groupe après le Maroc. En Tunisie, ce groupe marocain a réussi à gagner une bonne part de marché  ;

    · Bmce Bank, Ce groupe a d’abord ouvert une banque d’affaires au Sénégal (BMCE Capital Dakar) avant de prendre le contrôle de la Congolaise de Banque (LCB) en République du Congo Brazzaville). BMCE Bank a réussi également à prendre le contrôle de Bank of Africa (BOA), groupe bancaire présent dans 11 pays et considéré comme le 3ème réseau bancaire dans l’espace UEMOA;

    · Banque Centrale Populaire  : présente en Guinée et en République Centrafricaine. Ce groupe marocain a remporté, en mai 2012, à Arusha, en Tanzanie, le trophée de la «Meilleure banque en inclusion financière du continent africain » décerné par le Magazine African Banker.

    Récemment, ce groupe a réalisé une grande percée sur le marché africain de la finance. En effet, la BCP et Atlantic Financial Group (AFG), société de droit ivoirien contrôlant le groupe Banque Atlantique, ont officialisé le 13 juin 2012 à Casablanca leur partenariat stratégique visant à développer des activités bancaires communes dans sept pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le partenariat consiste dans la création d’une holding commune dénommée Atlantic Bank International (ABI) à laquelle AFG apportera, en termes d’actifs, ses participations dans sept filiales bancaires. La BCP met de son côté environ 58 MM de FCFA (soit environ 1 MM de DH).

    L’accord avec AFG permet à la BCP de se positionner dans sept marchés financiers importants en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo, Burkina Faso, Mali et Niger). La banque marocaine portera sa zone de couverture à une dizaine de pays puisqu’elle est déjà active, depuis le début des années 90, en Centrafrique, en Guinée et en Mauritanie via un partenariat avec Attijariwafa bank, concrétisé dans Attijari bank Mauritanie ;

    · Groupe Addoha  : En l’espace de quelques mois, le Groupe Addoha a investi dans cinq pays africains, notamment en Coté d’Ivoire, Guinée, en Guinée Bissau, au Burkina Faso et au Cameroun, pour la construction de Cimenteries. L’objectif du groupe est de maîtriser toute la chaîne de production immobilière, à commencer par la création d’un nouveau pôle cimentier à travers sa nouvelle marque de fabrique «  Ciments d’Afrique  » (CIMAF), pour aboutir à la promotion immobilière et production de logements sociaux dans la région.

    · Holding Ynna  : groupe présent dans plusieurs pays africains dans les secteurs de l’immobilier et du tourisme  ;

    · L’ONEE  : l’office marocain, présent au Cameroun et au Sénégal, a accumulé un savoir faire et une expérience qui font de lui un champion africain dans les domaines de l’eau et de l’électricité. Il joue un rôle très important dans la coopération technique entre le Maroc et plusieurs pays africains.

    L’action principale pour la promotion économique du Maroc en Afrique est réalisée ces quatre dernières années par Maroc Export à travers la Caravane de l’Export.

    La Caravane de l’Export en Afrique a réalisé sa 6ème édition en juin 2012. Depuis son lancement en 2009, elle s’est rendue en Angola, au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Gambie, au Ghana, en Guinée, en Guinée Equatoriale, au Mali, en Mauritanie, en République Démocratique du Congo, en République du Congo, au Sénégal et au Togo.

    Le Royaume accueille également plus de 8000 étudiants, dont 6500 boursiers, issus de 42 pays africains dans ses établissements supérieurs.

    · La montée en puissance dans plus de 25 pays du Continent d’entreprises publiques ou de grands groupes marocains dans le domaine des services (bancaires, transport aérien, formation professionnelle, télécoms, BTP, assurances, exploitation minière…) témoigne non seulement d’un engagement réel dans les tissus économiques nationaux mais procède également d’une conviction, celle que les économies africaines recèlent des potentialités de croissance.

    #Maroc #Afrique

  • Plaintes et litiges commerciaux entre l’Espagne et le Maroc

    Tags : Maroc, Espagne, plaintes, Hight Construction, MIJAS, MARINA D’OR LOGER, Groupe Al Omrane, Andamar, Torreblanca, Groupe Addoha, URPACA, Nature Gharbe Négoce, Domaines Jamaat Sahel, Ebro Foods, tribu de Doukkala dénommée, Sidi M’barek

    1. Plainte de la société MIJAS à l’encontre de la société marocaine Hight Construction (plainte transmise par notre Ambassade à Madrid le 1er juillet 2013).

    La société marocaine a arrêté les travaux suite à des problèmes financiers et a porté plainte contre Mijas requérant le paiement d’un montant de 8.189.475,23 DH, en tant que facture des travaux réalisés. Le Tribunal de première instance et la Cour d’Appel ont arrêté des jugements en faveur de la société marocaine.

    Selon l’expertise réalisée par un architecte chargé par Mijas, l’estimation des travaux réellement réalisés est de 3.350.000 DH. A cet égard, les responsables de la société Mijas estiment que l’expertise de terrain est le seul moyen de statuer et pouvoir émettre un jugement équitable.

    Ce Ministère, a saisi le Ministère de la Justice et des Libertés, en date de 12 août 2013 pour solliciter des éléments d’informations. Dans sa réponse, le Ministère de la Justice et des Libertés a souligné que les plaignants ont la possibilité d’exercer d’autres voies de recours, tel que conféré par la Loi. Ce Ministère a informé notre Ambassade à Madrid à ce sujet le 27 janvier 2014.

    2. Plainte de la société MARINA D’OR LOGER à l’encontre du Groupe Al Omrane (plainte transmise par notre Ambassade à Madrid et reçue le 4 juillet 2013).

    La société Marina d’Or Loger a sollicité le respect des engagements, notamment financiers, pris par le Groupe Al Omrane, dans le cadre du projet d’investissement, réalisé par sa filiale Marina D’or Maroc, dans la Ville nouvelle de Tamesna.

    Le Ministère de l’Habitat et de la Politique de la Ville, a fait part d’une réponse en date du 12 décembre 2013, soulignant que selon sa Commission technique, la requête ne fait aucune allusion explicite à un manquement par rapport à l’engagement contractuel de la société Al Omrane avec la société Marina d’Or.

    Néanmoins, le Ministère l’Habitat et de la Politique de la Ville a tenu plusieurs réunions avec la Société Marina d’Or, laquelle, pour remédier à sa situation financière difficile, a sollicité le soutien du Ministère de l’Habitat pour :

    (i) l’autoriser à vendre librement les terrains en sa possession sans l’obligation de réaliser les constructions prévues initialement

    (ii) l’autoriser à vendre les logements sociaux destinés aux populations des bidonvilles au prix de 250.000 DH au lieu des 140.000DH prévus initialement.

    (iii) la désengager de l’obligation de réaliser un équipement public prévu initialement.

    (iv) Marina d’Or a sollicité, par ailleurs, une aide directe à déterminer en guise de compensation aux préjudices et pertes.

    Entre-temps, la société espagnole avait mis en demeure le Royaume du Maroc et le Groupe Al Omrane, le 17 juillet 2013, pour mettre fin à ce litige à l’amiable et ce dans un délai de 6 mois, période de négociations sous, peine pour Marina d’Or de recourir au Centre International pour le règlement des Différents Relatifs aux Investissements (CIRDI).

    Des réunions ont été tenues entre le Ministère de l’Habitat et de la Politique de la Ville avec le représentant de la société « Marina d’Or Loger » dont la plus récente en date du 16 avril 2014.

    3. Plainte de la société Andamar à l’encontre de la Wilaya de Tanger relative à la réalisation d’un projet touristique sur un terrain situé à Jbilat (plainte transmise par notre Ambassade à Madrid et reçue le 1er mars 2013).

    L’objet de ce litige consiste aux blocages subis par la société Andamar pour obtenir le permis de construire pour un terrain acquis à Jbilat pour réaliser un projet touristique. La proposition par la Wilaya à Andamar de bénéficier d’un nouveau terrain pour la réalisation de ce projet touristique, en contrepartie du terrain initialement acquis à Jbilat n’a pas été effective.

    Le Gérant de la société Andamar, M. JM Mompo Rodriguez, a sollicité un entretien avec Monsieur le Wali de la Région de Tanger-Tétouan pour trouver une solution à ce différend. Ce Ministère a saisi M. le Wali de la Région de Tanger-Tétouan en date du 3 avril 2013, suivi de deux rappels successifs (24 octobre 2013 et 19 novembre 2013). A ce jour, aucune réponse n’a été reçue à ce sujet.

    4. Plainte de M. Francisco de Arratia, Conseiller de la compagnie espagnole Torreblanca à l’encontre du Groupe Addoha.

    Selon le plaignant, ce contentieux consiste en l’agression des employés de Torreblanca et leur expulsion des installations de celle-ci par des travailleurs du Groupe Addoha.

    Ce Ministère a saisi le PDG du Groupe Addoha en date du 19 septembre 2011, lequel a répondu le 24 octobre 2011, annonçant que la société espagnole n’a pas été en mesure de respecter ses engagements contractuels, dans le cadre du projet de construction à Tanger et que le Groupe Addoha l’a assigné en justice pour le paiement de la somme de 2.500.000 DH au profit de ses créanciers (fournisseurs et sous traitants) qui ont protesté contre la défaillance de la société.

    Le Groupe Addoha a précisé que le litige est purement commercial. Cette réponse a été communiquée à notre Ambassade à Madrid le 3 novembre 2011. Dans le cadre de ce litige, il y a lieu de souligner ce qui suit :

    La tenue de plusieurs manifestations devant notre Ambassade à Madrid, notamment en novembre 2011, laquelle a été contactée par une Association nouvellement créée qui porte le nom d’«Association des Entreprises Victimes d’Extorsion au Maroc » ;

    La grève de la faim de «51 jours» menée par M. Rodrigo Rodriguez, Gérant de Torreblanca, devant la Gare de Santa Justa de Sevilla pour protester contre le Groupe Addoha.

    5. Plainte de la société espagnole URPACA à l’encontre de la société marocaine Nature Gharbe Négoce. (plainte transmise par la société URPACA et reçue le 20 mars 2013).

    Cette plainte porte sur un détournement de fonds et falsifications qui auraient été opérés par le dirigeant de la société marocaine avec l’appui d’un ressortissant espagnol résidant au Maroc. Selon les plaignants, ces derniers auraient agi en coordination avec les responsables de la Société Générale Marocaine de Banques et avec les responsables de la Banque Populaire à Kenitra.

    Ce Ministère a saisi le Président Directeur Général de la Société Générale et le Président Directeur Général de la Banque Populaire, en date du 22 mai 2013. La Banque Populaire a répondu le 20 juin 2013, indiquant que la réclamation d’URPACA n’est pas fondée sur des justifications concrètes. Quant à la Société Générale, celle-ci a indiqué que ses investigations effectuées n’ont révélé aucune anomalie au sujet de l’opération de détournement de fonds dont la société URPACA aurait fait l’objet.

    Ce Ministère a transmis ces éléments d’informations, le 24 juillet 2013, à M. Jose Rodriguez Medina, responsable de la société URPACA.

    6. Contentieux portant sur les terres des Domaines Jamaat Sahel –Province de Larache entre la société espagnole Ebro Foods et la Kbila de Doukkala dénommée Sidi M’barek (plainte transmise par l’Ambassade d’Espagne à Rabat le 26 avril 2012 et par notre Ambassade à Madrid le 10 mai 2012).

    Selon les plaignants, la Kbila de Doukkala a occupé illégalement des terrains appartenant à la société espagnole, l’empêchant de poursuivre ses activités industrielles.

    Ce Ministère a saisi le Ministère de l’Intérieur et le Gouverneur de la Province de Larache en date du 21 mai 2012. Dans sa réponse en date du 20 juin 2012, le Gouverneur de la Province de Larache a souligné que les habitants de la région de Larache acceptent que la société espagnole puisse poursuivre ses activités avec des conditions précises. Ce Ministère a communiqué ces informations à notre Ambassade à Madrid.

    #Maroc #Espagne #Litiges