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Sahara occidental: Selon Belani, le format dit de "tables rondes" n'est plus à l'ordre du jour
Sahara Occidental, Maroc, El Guerguerat, zone tampon, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Guerguerat,L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié mardi que d’ »insensées » et d’ »irresponsables » les déclarations des autorités de l’occupation marocaine à propos de l’agression lancée en novembre dernier sur le territoire sahraoui d’El-Guerguerat, exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU à ‘ »assumer ses responsabilités politiques et morales » en vue de garantir le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.« Il s’agit de propos délirants de la part d’un radoteur invétéré dont les jérémiades méprisables ne sont pas dignes d’intérêt. Loin de ces élucubrations grotesques et pour revenir à l’essentiel, nous sommes en face d’un processus de décolonisation contrarié et dévoyé à force de complaisance de la part de la communauté internationale, dont au premier chef, le Conseil de sécurité, qui doit impérativement assumer ses responsabilités politiques et morales en vue de garantir le droit inaliénable et imprescriptible du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination », a déclaré M. Belani à l’APS.« Les déclarations insensées des autorités marocaines sur l’irréversibilité des actions menées par les forces d’occupation marocaines à El-Guerguerat, sont irresponsables et constituent une entrave de taille à une éventuelle reprise du processus politique », a-t-il dénoncé réagissant ainsi à la déclaration faite par le représentant du royaume du Maroc, lors de la cérémonie commémorative du 60ème anniversaire de la tenue de la première conférence du Mouvement des non-alignés (MNA) à Belgrade (Serbie).M. Belani a jugé aussi « impératif de revenir aux paramètres originaux du règlement politique, si la communauté internationale souhaite réellement une relance effective et sérieuse des négociations directes, de bonne foi, et sans conditions préalables, entre les deux parties au conflit ».Et de poursuivre: « Dans l’élaboration de sa prochaine résolution sur la question, que nous espérons plus équilibrée, et afin de ne pas donner un mauvais signal aux deux parties au conflit, en l’occurrence le Front Polisario et le Royaume du Maroc, le Conseil de sécurité est appelé à tenir compte de la nouvelle réalité sur le terrain en raison, notamment de la reprise des hostilités suite à la violation flagrante par les forces d’occupation marocaines des accords militaires signés par les deux parties et endossés par ce même Conseil de sécurité ».Pour le diplomate, « les risques d’escalade menaçant la sécurité et la stabilité de toute la région, ne sont malheureusement pas à exclure et le retour au cessez-le-feu demeure, comme annoncé par le Front Polisario, tributaire entre autres, du retrait des forces marocaines d’occupation de la zone tampon d’El-Guerguerat et du retour obligé aux négociations directes entre les deux parties comme voie unique et incontournable pour parvenir à un règlement juste et pacifique du conflit du Sahara occidental conformément à la légalité internationale ».Le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jourM. Belani, a en outre précisé que « le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jour ». « Cette option est désormais obsolète compte tenu de l’instrumentalisation éhontée par la partie marocaine de la participation de l’Algérie aux précédentes tables rondes pour présenter fallacieusement notre pays comme étant partie à un conflit « régional », alors que toutes les résolutions du Conseil de sécurité identifient, nommément et de manière explicite, les deux parties au conflit. L’Algérie tout comme la Mauritanie ont le statut, reconnu par les Nations Unies, de pays voisins observateurs du processus de règlement du conflit », a-t-il rappelé.Et afin de permettre le lancement d’un processus politique sérieux et crédible, sous les auspices des Nations Unies et avec les bons offices du nouvel envoyé personnel, M. Staffan de Mistura, M. Belani a jugé « primordial, au préalable, de ménager les conditions sérieuses et nécessaires à l’arrêt des hostilités, en commençant par forcer la puissance occupante à revenir au statu quo ante le 13 novembre 2020, date de la rupture brutale du cessez-le-feu par l’armée d’occupation marocaine et l’occupation illégale de la zone tampon d’El-Guerguerat en violation flagrante des accords contraignants souscrits par les deux parties ».D’ailleurs, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a souligné, avec force, dans son dernier rapport que « le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée, demeure la clé de voute de toute solution pacifique dans la région et qu’il avait exhorté, en date du 19 novembre, le monarque marocain à revenir au statu quo ante », a rappelé l’envoyé spécial.M. Belani a en outre tenu à préciser que « la volonté illusoire de vouloir imposer la prétendue prééminence thèse de l’autonomie est vouée à l’échec et le Maroc portera l’entière responsabilité de la dégradation de la situation dans la région, car il n’honore pas sa signature lui, dont le défunt roi s’était engagé à soutenir une solution juste et définitive du conflit du Sahara occidental à travers un referendum d’autodétermination régulier et libre se déroulant dans la sincérité la plus totale et sans aucune contrainte ».Par ailleurs, le fait que la RASD et le royaume du Maroc sont tous deux membres de l’Union africaine, est un paramètre substantiel que le nouvel envoyé personnel du Secrétaire général pourrait mettre à profit pour permettre à l’organisation panafricaine de jouer un rôle de facilitateur pour la tenue de pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable, entre ses deux Etats membres sur la base des principes consacrés par l’Acte constitutif africain et ratifiés par le royaume du Maroc (intangibilité des frontières, règlement pacifique des différends..) », a estimé M. Belani.D’autant plus que le Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA avait incité, en mars 2021, les deux Etats membres, le Royaume du Maroc et la RASD à « engager des négociations directes et franches et sans aucune condition préalable », a encore rappelé le diplomate.APS -
L’ONU demande au Maroc de se retirer du Guerguerat
Sahara Occidental, Maroc, Guerguerat, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc, #ONU, #Guerguerat,Dans un message subliminal, le Secrétaire Général des Nations Unies a demandé au Maroc de se retirer de la zone du Guerguerat. « Le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée demeure la clé de voûte de toute solution pacifique dans la région », a-t-il dans un rapport adressé au Conseil de Sécurité.Exprimant sa préoccupation par « l’évolution de la situation au Sahara occidental » depuis le reprise de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, Antonio Guterres a indiqué que « la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front POLISARIO représente un recul considérable pour la recherche d’une solution politique à ce différend de longue date ».« Depuis lors, les incursions quotidiennes dans cette zone et les hostilités entre les parties ont gravement compromis les arrangements qui garantissaient le cessez -le-feu depuis trois décennies. Le risque d’escalade reste évident tant que persistent les hostilités. J’appelle donc les parties à désamorcer la situation et à cesser immédiatement les hostilités », a-t-il ajouté.L’armée marocaine a envahi la zone tampon du Guerguerat le 13 novembre 2020 en vue de mettre fin à un sit-in pacifique de la société civile sahraouie en vue de fermer cette brèche considérée par le Front Polisario comme une violation de l’Accord Militaire nº1.Dans un communiqué publié par le Ministère des affaires étrangères, l’Algérie a indiqué que « la démilitarisation de cette zone, consacrée par les accords en question, est la pierre angulaire de tout processus politique crédible visant à trouver une solution pacifique au conflit ». -
L'invasion marocaine de Guerguerat risque de déstabiliser le Maghreb et le Sahel
LONDRES- L’invasion marocaine de la zone démilitarisée de Guerguerat au sud du Sahara occidental risque de déstabiliser non seulement le Maghreb mais aussi la région du Sahel, a affirmé dimanche Toby Shelley, membre de la Campagne pour le Sahara occidental, un réseau international de solidarité avec le peuple sahraoui.
L’invasion de Guerguerat par l’armée marocaine, le 13 novembre dernier, « menace l’indépendance d’une Mauritanie déjà affaiblie, déstabilisant davantage l’ensemble du Maghreb et du Sahel, déjà sous l’impact de la guerre en Libye, des insurrections terroristes, de la pauvreté et de la Covid-19 », a assuré Toby Shelley dans une tribune publiée dans le journal britannique Morning Star.La zone de Guerguerat, située près de la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie, a été le théâtre d’une violation du côté marocain d’un cessez-le-feu en vigueur depuis 1991, a-t-il rappelé déplorant le blackout médiatique imposé sur cet événement aussi bien du côté marocain que du côté de l’ancienne puissance d’occupation, l’Espagne.L’incursion militaire a eu lieu lorsque des Sahraouis civils ont manifesté pacifiquement contre la réalisation d’une autoroute dans la zone tampon. L’auteur signale que l’objectif à travers la réalisation de cette autoroute est de faciliter le trafic commercial du Maroc.Pour Toby Shelley, l’occupation du Sahara occidental a été surtout motivée par la richesse de ce territoire en phosphate, ajoutant qu’au fil des années d’autres richesses ont capté l’attention du Maroc. Il s’agit des « ressources halieutiques, du pétrole, du gaz et même du sable (actuellement) vendu à des stations balnéaires espagnoles », note-t-il évoquant également l’énergie solaire, la production de tomate et le tourisme.D’autre part, l’auteur de l’article déplore le fait que des compagnies étrangères aient investi illégalement au Sahara occidental occupé dans le cadre de la coopération avec le Maroc.Il citera, entre autres, Mitsui, Enel, General Electric, GDF Suez, Total, Siemens, Cairn Energy and International Power. Les entreprises de distribution « Tesco et Morrisons ont admis avoir vendu de la tomate produite à Dakhla sous le label marocain », a-t-il ajouté.Des actions visant à mettre fin à cette « rapine » ont été menées, signale l’auteur qui évoque la saisie, en Afrique du Sud sur ordre de justice, d’un navire transportant du phosphate du Sahara occidental.Il évoquera également des actions de protestation organisées dans un port en Nouvelle Zélande pour protester contre l’importation de phosphate du Sahara occidental et la décision du gouvernement norvégien ne plus importer de fertilisant provenant des territoires occupés.APSTags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Guerguerat, -
« Accord entre le Maroc et Israël : un déni du droit »
International. « La reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en échange de l’engagement du royaume à normaliser ses relations avec Israël, est une totale ingérence. »
Michel Bernard (Loire-Atlantique) :Dans le « Point de vue » de Dominique Moïsi (O.-F. du 23 décembre), plusieurs éléments me choquent.D’abord, il titre son article « Maroc Israël, un pas décisif » sans jamais préciser que l’accord entre les deux puissances occupantes est un déni du droit international. Pour Trump, à l’origine de cet accord, c’est effectivement du « donnant-donnant ». Il reconnaît unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental (de quel droit ?) en contrepartie de l’engagement du royaume à normaliser ses relations avec Israël.Cela est une totale ingérence qui favorise les deux puissances occupantes au détriment des deux peuples colonisés.M. Moïsi indique par ailleurs que la solution à deux États (Israël et Palestine) semble abandonnée de tous, y compris des Palestiniens eux-mêmes. Il ajoute : « Ne commencent-ils pas à se résigner, par un mélange de désespoir, de fatigue, etc. » Il suppose qu’ils pourraient peut-être accepter un seul État, à condition de bénéficier des mêmes droits que les Israéliens.Comment peut-on imaginer que les Palestiniens puissent bénéficier des mêmes droits dans un seul État, alors qu’actuellement, chacun peut constater sur place qu’ils sont traités avec des droits hyperlimités.La solution à deux États qui auraient pu travailler ensemble et en paix a été sabotée de toutes parts car Israël n’en a jamais voulu, alors que c’était celle qui figurait dans les résolutions de l’Onu. Les Occidentaux, États-Unis en tête, ont toujours ménagé Israël. Ils n’ont rien fait pour pousser ce pays à appliquer le droit international.Ensuite, les dirigeants palestiniens ont leur part de fautes. Le Hamas à Gaza sous blocus, et le Fatah de Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée et colonisée, ont surtout pensé à leurs intérêts immédiats et n’ont pas pu s’entendre sur une stratégie commune.[…] De son côté, le Maroc s’est attribué unilatéralement le Sahara occidental à la suite de la colonisation espagnole et refuse l’autodétermination aux Sahraouis, en violation, là aussi, du droit international. Non, M. Moïsi, il ne s’agit pas « d’un pas décisif » ou du moins, pas dans le bon sens. Et votre conclusion qui indique que « pour une fois, l’action de Trump n’est pas exclusivement négative » ne me semble vraiment pas appropriée si l’on se place du côté du droit international sur lequel Trump s’assoit allégrement.Ouest France, 26 jan 2021#SaharaOccidental #WesternSahara #Maroc #Polisario #Normalization -
Le Sahara occidental déclaré zone de crise
Une organisation internationale qui gère les risques de sécurité partout dans le monde a mis en garde contre le risque imminent de se rendre au Sahara occidental après la récente escalade de la violence au niveau du passage frontalier d’El Guerguerat entre l’armée sahraouie d’un côté et les forces de l’occupant marocain d’un autre.
L’organisation Crisis 24 a indiqué lundi avoir élevé ses estimations de la gravité de la situation qui prévaut au Sahara occidental jusqu’au 31 janvier prochain.Par ailleurs, elle a déconseillé de voyager au Sahara occidental compte tenu des tensions qui y ont repris depuis plus de deux mois.En outre, l’organisation internationale a conseillé aux travailleurs qui exercent au Sahara occidental de faire preuve davantage de vigilance et de s’éloigner des localités proches de la région d’El Guerguerat.Crisis 24 met l’accent sur la nécessité d’éviter l’ensemble des infrastructures militaires et les convois des forces de l’occupant marocain sous peine d’être pris pour cible par l’armée sahraouie.Les avertissements de l’organisation ne se limitent pas à ce niveau. D’ailleurs, elle a préconisé d’éviter d’éventuelles contestations qui pourraient se produire n’importe où au Sahara occidental.Ces avertissements interviennent sur fond d’absence totale de la Minurso (La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) censée pourtant maintenir la paix et vérifier la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 avec le Front Polisario sous les auspices de l’ONU.L’armée sahraouie a mené, samedi, une offensive contre les forces de l’occupant marocain déployées à El Guerguerat. Une première depuis la rupture du cessez-le-feu qui s’annonce comme une nouvelle escalade, dont certaines sources parlent d’un arrêt de la circulation audit passage.Echourouk, 26 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Guerguerat, -
Après le sud du Maroc : L’Armée sahraouie cible à nouveau El-Guerguerat
L’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ne laisse aucun répit aux forces armées marocaines. Après avoir porté des attaques dans le sud marocain dans la région de l’Ouarkziz, les unités combattantes sahraouies ont mené de nouvelles opérations militaires dans la région d’El-Guerguerat. C’est ainsi que l’armée sahraouie a lancé quatre missiles en direction de la brèche illégale d’El-Guérguerat et ses environs, dont deux ont touché la région de Laâouina, alors qu’un autre pilonnage a atteint le nord de la brèche illégale, selon le ministère sahraoui de la défense.
Auparavant, L’APLS avait mené des opérations militaires dans la région de Ouarkziz qu ont visé Labâadj, Taraf Bouhanda et Lamsamir dans le secteur de Twizki dans le cadre de l’expansion du cercle de la guerre pour inclure tous les secteurs et défenses marocains, a expliqué le Secrétaire général du ministère sahraoui de la Sécurité et de la Documentation, M. Sidi Oukal.Au 72e jour consécutif de la guerre , les attaques se sont poursuivies , selon le communiqué N 72 cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS). « les forces de l’armée sahraouie ont bombardé, vendredi, plusieurs positions des forces d’occupation marocaines dans les régions d’Amekli Dachra (secteur Amkala), Akouira Ould Ablal (secteur Mehbes) et Fedra Tamat (secteur Houza) ».Les unités de l’armée sahraouie ont également attaqué des détachements avancés des forces marocaines, dans la région d’Aâdim Oum Adjloud au niveau du secteur d’Ousserd et la région de Abirat Tnouchad au secteur de Mahbes ». Le communiqué militaire fait état de la destruction d’une base de commandement marocaine dans la région de Lakâad dans le secteur de Mahbes. Les attaques à El-Guerguerat au sud du Maroc et en d’autres points de la ceinture de défense, montre que l’APLS a élargi le cercle de la guerre contre l’occupation marocaine pour atteindre plusieurs secteurs sur le territoire marocain, déstabilisant les forces armées marocaines. Plus de deux mois après la reprise de la guerre après la rupture du cessez-le- feu par le Maroc, les combattants sahraouis ont mené plus de 510 opérations militaires.M. BendibLe Courrier d’Algérie, 25 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Guerguerat,