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  • Maroc : Comment Hassan II a trahi les arabes en 1965

    Maroc : Comment Hassan II a trahi les arabes en 1965

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    La guerre des six jours en juin 1967, que continue d’agiter fièrement Israël à la face des Arabes et du monde pour vanter la supériorité de son armée Tsahal, n’aurait pas réussi sans le coup de main du roi du Maroc, Hassan II.

    Dans son émission « Orient », le présentateur Cyril Amar de la chaîne israélienne « I24News », a donné la parole à la journaliste Joanna Binder qui a enquêté sur cette affaire et qui a fait des révélations qui renseignent sur les gènes de la trahison de la famille royale marocaine. Dans ses révélations, elle avait affirmé qu’a la veille du 3e sommet de la Ligue arabe qui devait se tenir en 1965 à Casablanca, soit deux années avant la Guerre des six jours, le Maroc avait accepté de recevoir une équipe composée d’éléments du Mossad et du Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien).

    Ces espions sionistes chargés de la mission dont le nom de code était ‘’Sipourim’’, devaient occuper une chambre du dernier étage de l’hôtel qui devait accueillir le 3e sommet de la Ligue arabe pour y installer des équipements d’enregistrement. « Mais à la dernière minute, les responsables marocains se ravisent et proposent à Israël de procéder eux-mêmes à l’enregistrement des travaux. À la fin du sommet, une copie des enregistrements fut remise à des émissaires du Mossad.

    Dans ces enregistrements, les Israéliens ont appris que les dirigeants arabes avaient convenu de mettre sur pied un commandement unifié et que les armées arabes n’étaient pas préparées pour mener une guerre contre l’Etat hébreu », a-t-elle indiqué dans ses révélations. Forts des informations contenues dans les enregistrements, notamment ceux relatifs à la faible préparation des armées arabes, Israël lancera deux années plus tard, le 5 juin 1967, la guerre des six jours qui lui avait permis d’occuper le Sinaï, une partie du Golan, Jérusalem est, et la Cisjordanie.

    Le Maroc recevra comme « rétribution », un programme de soutien logistique à la formation de son armée et un autre coup de main dans l’assassinat de l’opposant Mehdi Ben Barka dont la dépouille reste introuvable à ce jour. » C’était dans le cadre de l’opération +Babatra+ (le nom d’un traité du Talmud). Des barbouzes marocains qui avaient profité du soutien logistique du Mossad, ont enlevé et assassiné Mehdi Ben Barka en France », a souligné la journaliste qui ne manquera pas d’affirmer que les relations stratégiques entre Israël et le Maroc ne datent pas d’aujourd’hui mais remontent à plusieurs années.

    « Le Maroc est le seul pays arabe qui avait permis aux juifs marocains d’émigrer vers Israël », a précisé Joanna Binder. Ces révélations font les masques et montrer la nature faite de trahison et de traîtrise de famille royale marocaine.

    Sans les cohortes de juifs marocains, Israël aurait trouvé des difficultés pour peupler les colonies installées dans les territoires annexés en Palestine occupé. Ce qui n’était que de simples supputations est aujourd’hui une réalité et le déballage n’est pas venu de sources peu fiables, mais bien de la bouche de ceux qui ont profité de l’opération ‘’Sipourim’’ pour occuper des terres arabes et jeter dans l’errance des milliers de réfugiés notamment palestiniens.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 24/10/2022

    #Maroc #Israël #Guerre_des_six_jours

  • Guerre des 6 Jours: La trahison du Maroc et l’Arabie Saoudite

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    55 ans après la guerre des Six Jours : comment le Maroc et l’Arabie Saoudite ont joué un rôle clé dans la victoire d’Israël

    Le 5 juin 2022 marque le 55e anniversaire du déclenchement de la guerre des Six Jours, qui, bien que brève, a été l’un des affrontements militaires les plus importants de l’ère de la guerre froide au Moyen-Orient, avec des conséquences considérables qui se font encore sentir aujourd’hui dans toute la région. Le conflit a principalement opposé les forces armées d’Israël et de l’Égypte, cette dernière étant alors officiellement appelée République arabe unie, l’Égypte étant soutenue par la Syrie et l’Irak. Les forces de la Jordanie ont également pris part aux hostilités. Les forces égyptiennes ont été écrasées par l’armée de l’air israélienne qui a neutralisé ses aérodromes mal défendus et a maintenu un taux de sortie très élevé pour fournir un appui aérien rapproché à l’invasion terrestre israélienne de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï. La Syrie a subi la perte d’une grande partie du plateau du Golan, qu’elle n’a toujours pas récupérée à ce jour, bien que son rôle dans les combats et le nombre de victimes parmi ses forces armées soient restés limités par rapport à l’Égypte. Les rôles de l’Irak et de la Jordanie ont été plus mineurs encore. Ce que l’on sait peu du conflit, en revanche, c’est que les États arabes alignés sur l’Occident ont soutenu l’armée de l’air israélienne, directement et indirectement, pour s’assurer que les républiques arabes alignées sur l’Union soviétique, l’Égypte et la Syrie en particulier, seraient affaiblies au profit des intérêts du bloc occidental dans la région.

    L’armée égyptienne n’était pas en mesure de mener une guerre contre Israël, non seulement en raison d’un manque de préparation, mais aussi parce qu’elle était préoccupée par le soutien des forces républicaines dans la guerre civile du Yémen du Nord contre les forces royalistes. À l’époque, les royalistes yéménites recevaient un soutien important de l’Arabie saoudite, de la CIA américaine, du MI6 britannique, de l’armée de l’air israélienne et de diverses organisations mercenaires britanniques. L’Arabie saoudite a joué un rôle clé dans l’affaiblissement de l’Égypte, en coordination avec les puissances occidentales, et sans sa participation, l’effort de guerre n’aurait pas été réalisable. Cela a largement ouvert la voie à la défaite de l’Égypte en 1967, car environ trois quarts des unités de première ligne de l’Égypte étaient déployées au Yémen lorsque la guerre a éclaté avec Israël en 1967, y compris son personnel le mieux formé et le plus expérimenté, les pertes dans le conflit yéménite ayant alors atteint près de 10 000 personnes.

    Au-delà de la guerre au Yémen, la monarchie marocaine du roi Hassan II a joué un rôle plus direct dans l’affaiblissement de l’Égypte et le renforcement de la position israélienne jusqu’à la guerre des Six Jours. L’ancien chef des services de renseignement militaire israéliens, le major général Shlomo Gazit, a révélé en 2016 que le roi du Maroc avait transmis à Israël des enregistrements des services de renseignement de réunions très sensibles entre des dirigeants républicains arabes discutant de leurs plans de guerre. Ces enregistrements ont été essentiels pour faire comprendre à Israël que les États arabes étaient mal préparés à la guerre, ce qui leur a permis de déjouer ce qui semblait être un bluff égyptien lorsque l’Égypte a renforcé ses forces dans le Sinaï en lançant des attaques le 5 juin. Le soutien à Israël de la part des États arabes alignés sur l’Occident a largement contribué à saper le paradigme d’un conflit israélo-arabe, et a plutôt mis en évidence un conflit de la guerre froide dans lequel les pays alignés sur l’Occident et l’Union soviétique avaient fortement tendance à se soutenir mutuellement, même si les monarchies arabes de l’époque ne pouvaient prendre ouvertement parti pour Israël.

    Military watch magazine, 05/06/2022

    #Israël #Maroc #ArabieSaoudite #Guerre_des_six_jours

  • Guerre des 6 jours: lorsque le Maroc offre la victoire à Israël

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    La Palestine commémore, ce dimanche, le 55e anniversaire de la Guerre des Six jours de juin 1967, avec l’escalade lancée par l’entité sioniste contre la Mosquée Al Qods.

    A la lumière de «l’incapacité» de la communauté internationale à obliger l’entité sioniste à «respecter le droit international et les résolutions internationales», les dirigeants palestiniens sont en train de prendre des mesures pour faire face à l’escalade sioniste, avait déclaré mardi, le président palestinien, Mahmoud Abbas, au cours d’une rencontre à Ramallah, avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.

    Ce dimanche, le Secrétariat général de la Ligue arabe a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre fin à l’occupation sioniste et assurer la sécurité et la paix au peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

    La Guerre des Six jours avait eu lieu en juin 1967 entre l’entité sioniste d’une part et l’Egypte, la Syrie et la Jordanie d’autre part. Elle avait permis aux sionistes de parachever l’occupation du reste des territoires palestiniens, y compris la bande de Ghaza, la Cisjordanie, dont Al-Qods Al-Chérif (5 878 km²), les hauteurs du Golan de Syrie et le Sinaï (Egypte).

    Et après le retrait des forces jordaniennes et leur retour à l’est du Jourdain, la frontière avec la Jordanie a été réduite de 650 à 480 km.

    La victoire de l’entité sioniste sur les pays arabes est due au Maroc, témoigne l’entité le colonisateur.

    « Israël devrait largement remercier le Maroc pour sa victoire contre les ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens, note le journal de l’ entité sioniste « The Times Of Israël », en octobre 2016.

    « En 1965, le roi Hassan II a transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes où ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël », note ce journal.

    Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient divisés – d’importantes disputes ont éclaté, par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel-Nasser, et le roi Hussein de Jordanie, mais aussi que les pays arabes étaient mal préparés à la guerre, a déclaré le général Shlomo Gazit au quotidien Yedioth Ahronoth, note ce journal.

    En se fondant sur ces enregistrements, ainsi que d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre, Israël a lancé une frappe préventive au matin du 5 juin 1967, bombardant les aérodromes égyptiens et détruisant presque tous les avions de chasse de l’Egypte, note « The Times Of Israel ».

    Le roi avait initialement autorisé une équipe commune des renseignements intérieurs et extérieurs israéliens, le Shin Bet et le Mossad, connue sous le nom des « Oiseaux », à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. Cependant, craignant que les agents ne soient remarqués par les invités arabes, le roi leur avait demandé de partir à la veille de la conférence, note le journal de l’ entité sioniste.

    Le Maroc a toujours reconnu qu’il coopère avec Israël.

    Aujourd’hui, le roi du Maroc qui, comble de l’ironie, préside le Comité Al Qods, coopère avec l’entité sioniste contre l’Algérie.

    Le Maroc a recouru au logiciel Pegasus crée par l’entité sioniste et espionné de nombreuses personnalités dont de l’Algérie.

    Le Maroc qui a procédé à la normalisation de ses relations avec l’ entité sioniste en contrepartie de l’ illégale reconnaissance par Washington de la souveraineté sur le Sahara Occidental, a refusé une réunion du Comité Al Qods a laquelle a appelé l’ Algérie.

    Le Maroc refuse que l’escalade lancée par l’entité sioniste contre les palestiniens soit dénoncée.

    L’ entité sioniste et le Maroc qui coopéraient, en 1967, contre les pays arabes, font, aujourd’ hui, dans la coopération contre l’ Algérie et la Palestine.

    Mounir Abi

    AL24 News, 05/06/2022

    #Maroc #Israël #Guerre_Six_Jours #Palestine #Algérie #Normalisation

  • Il y a 48 ans, la guerre d’Octobre …

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    – 6 octobre 1973, l’Egypte et la Syrie attaquèrent par surprise Israël, déclenchant la quatrième guerre israélo-arabe. Huit ans plus tard, El Sadate, le héros de la guerre et de la paix sera assassiné lors d’une parade militaire commémorant la guerre

    AA/ Mohamed Badine El Yattioui*

    Dès le début de sa présidence en 1970, Anouar El Sadate se rend compte de l’urgence de faire évoluer la situation stratégique régionale, catastrophique pour les pays arabes après l’humiliation de 1967. L’Égypte considère alors qu’une nouvelle guerre avec Israël pourrait redistribuer les cartes. Pour cela, il s’allie au Président syrien Hafez al Assad. Leurs armées ont été rééquipées en matériel par l’URSS. En ce qui concerne l’attaque surprise de 1973, selon Claude Franc, spécialiste d’histoire militaire, « trois phases peuvent être identifiées : l’offensive égypto-syrienne du 6 au 13 octobre, la réaction offensive israélienne du 13 au 16 octobre, l’exploitation israélienne du 16 au 25 octobre. » Le 17 octobre, l’impact devient international lorsque les membres arabes de l’OPEP annoncent une baisse de production et un embargo contre les pays occidentaux qui soutiennent Israël.

    Notons que ce conflit, dans un contexte de Guerre Froide a provoqué une fois de plus une réaction des deux Grands. Ils ont à la fois tenté de soutenir militairement leurs alliés et de mettre en place un cessez-le-feu sous les auspices des Nations Unies. Ses conséquences sont très importantes d’un point de vue géopolitique. Claude Franc va jusqu’à dire que « le processus de paix israélo-égyptien de 1978 est l’enfant naturel de la guerre du Kippour (guerre d’Octobre, NDLR) ».

    Mais cette guerre a surtout façonné les relations entre l’Egypte et Israël et ouvert une nouvelle page dans les relations du Caire avec l’Occident.

    Rupture avec l’époque nassérienne

    Selon Marc Lavergne, géopolitologue et directeur de recherche émérite au CNRS en France, “depuis le milieu des années 1970, l’Égypte est entrée dans une voie nouvelle, entre libéralisation économique et alignement diplomatique sur l’Occident”.

    Durant la présidence d’Anouar El Sadate (1970-1981), l´Egypte a signé la paix avec Israël, devenant le premier pays arabe à le faire. Sur le plan économique, son action a été marquée par l’infitah (ouverture économique). Selon ce spécialiste de l´Egypte, elle a eu comme conséquence l’urbanisation rapide du pays et l’émigration massive de la jeunesse vers les pays du Golfe et vers la Libye.

    Durant les années 1950-1960, l´Egypte exerce une véritable “hégémonie” diplomatique, selon Gérard Claude. Cela correspond à l’époque nassérienne. Le leader du nationalisme arabe se rapproche de l’Union soviétique qui le soutient contre les Etats-Unis et Israël. Les décisions de son successeur à partir de 1977 marquent une rupture majeure en entreprenant un “renversement spectaculaire des alliances” lors de son rapprochement avec Washington et Tel Aviv selon ce professeur à Sciences Po Aix-en-Provence, en France.

    L’historien libanais, Georges Corm, estime que la guerre de 1973, qui débute le 6 octobre, est une décision personnelle du Président Anouar El Sadate. Il ajoute que c´est “une décision courageuse, car elle est prise contre l’avis de beaucoup d’officiers de l’état-major égyptien, qui ne croient guère possible une aventure militaire visant à traverser le canal”.

    A la suite de la guerre de 1967, la prise du Golan au Nord, du Sinaï, de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, a multiplié par quatre la taille du territoire israélien. En 1973, en décidant d’intervenir en même temps, l’Égypte et la Syrie veulent jouer l’effet de surprise au nord et au sud afin de récupérer leurs territoires perdus.

    Les accords de Camp David, une arme à double tranchant

    Les accords de Camp David, signés en 1978 et suivis une année après par la signature du traité de paix israélo-égyptien, constituent une arme à double tranchant pour la diplomatie égyptienne. Parmi les avantages de la reconnaissance de l´Etat d´Israël, une aide financière et technologique américaine conséquente. Malgré tout, son principal problème est que ce pas l’isole du monde arabe qui critique vivement cette décision unilatérale et l´exclut de la Ligue Arabe.

    Après la guerre d’octobre 1973, le Président égyptien tente d´utiliser l’Organisation de l’Unité africaine pour dénoncer la politique israélienne. Lors du sommet de Mogadiscio, en juin

    1974, « les États africains qui entretenaient des relations diplomatiques et économiques avec Israël rompent ces relations » en pleine crise économique, conséquence de la crise pétrolière (à l´exception du Malawi, du Lesotho et du Swaziland).

    Henri Kissinger, le puissant Secrétaire d’État et conseiller à la sécurité nationale durant les présidences de Richard Nixon et Gérald Ford, souhaite un rapprochement entre Israël et l’Égypte. L’Égypte cède et Sadate rétablit les relations de son pays avec les Etats-Unis.

    L’accord du 4 septembre 1975 sur le Sinaï est signé à Genève. Il fait suite à la résolution no 338 du Conseil de sécurité des Nations unies et affirme que le conflit entre l’Égypte et Israël ne peut être résolu que par un processus de paix et propose la création d´une zone tampon gérée par les Nations Unies. L’Égypte va jusqu´à autoriser le passage par le canal de Suez des produits non militaires en provenance ou à destination d’Israël.

    Renversement des alliances

    Le président démocrate Jimmy Carter (1977-1981) poursuit les négociations entre Anouar El Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin. En décembre 1977, une première conférence se déroule entre Égyptiens, Américains et Israéliens. Israël accepte de démilitariser le Sinaï mais en ce qui concerne l’occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, et le droit au retour des Palestiniens, aucune avancée ne se fait sentir. En septembre 1978, les Accords de Camp David, divisés en deux accords-cadres, sont ratifiés par les deux leaders. Le second accord-cadre signé en mars 1979, prévoit l’évacuation du Sinaï par l’armée israélienne. D’après Henry Kissinger, c´est parce que le Président Sadate ne considérait plus l’URSS comme un allié fiable qu´il a choisi un renversement des alliances : « l’Union soviétique pouvait apporter des armes, mais pas le progrès diplomatique pour récupérer la péninsule du Sinaï en la libérant de l’occupation israélienne, par conséquent le Président Anouar el-Sadate a changé de camp ».

    Anouar El Sadate a été assassiné le 6 octobre 1981 par six soldats égyptiens, appartenant à l’organisation du Djihad islamique égyptien, lors d’une parade en commémoration de la guerre d’octobre 1973. Ils ont attaqué à coups de grenades et de mitrailleuses la tribune présidentielle. Anouar El Sadate décède quelques heures plus tard. Hosni Moubarak, alors vice-président, lui succède. Il renforcera la nouvelle relation de son pays avec les Etats-Unis et Israël.

    * Les opinions exprimées dans cette analyse n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas forcément la ligne éditoriale de l’Agence Anadolu.

    * Dr. Mohamed Badine El Yattioui, Professeur de Relations Internationales à l´Université des Amériques de Puebla (Mexique).

    Anadolou