Étiquette : guerre médiatique

  • Mettre au point une stratégie nationale unifiée pour faire face à la guerre médiatique contre l’Algérie

    ALGER – Des universitaires et des professionnels des médias ont mis en avant samedi à Alger, « l’importance » d’élaborer une « stratégie nationale unifiée et claire » pour faire face à la guerre médiatique qui cible l’Algérie, en « resserrant » les rangs, en « renforçant » le front intérieur et en se « dotant » de tous les moyens, notamment électroniques.

    Ces spécialistes s’exprimaient à l’occasion d’une conférence nationale sur le « Le rôle des médias nationaux face à la guerre médiatique contre l’Algérie » organisée par l’Union nationale des journalistes algériens (UNJIA) à la Faculté de l’information et de la communication de l’Université d’Alger -3-.

    Ils ont affirmé, dans ce cadre, que l’acharnement médiatique enregistrée ces derniers temps contre l’Algérie interpellent les différents médias nationaux à lutter contre les rumeurs, attaques hostiles et fakenews que certaines parties et Etats cherchent à répandre et à en convaincre l’opinion publique nationale et internationale.

    Ils ont été unanimes à souligner que cette démarche ne saurait aboutir qu’à la faveur de la mise en place d’une stratégie médiatique nationale unifiée qui suit le rythme des nouvelles technologies de l’information et de la communication et les exigences de la numérisation pour soutenir leurs capacités à répondre à l’acharnement et à la cyber-guerre médiatique contre le pays ».

    Cette démarche se concrétise -selon le recteur de l’Université Alger 3, Dr Mezrag- à travers « la mobilisation de tous les médias nationaux pour faire face à cette campagne féroce », notant que les ennemis de l’Algérie « se sont considérablement multipliés ces derniers temps et ont employé toutes leurs capacités financières et scientifiques pour dénaturer l’histoire du peuple Algérien et son présent ».

    A cette occasion, le recteur de l’université a souligné « le rôle majeur » que pourrait jouer l’établissement universitaire dans la lutte contre « la conspiration régionale et internationale » visant l’Algérie qui, dit-il, est l’une des « rares forteresses » qui continuent à faire face à l’hégémonie occidentale et sioniste ».

    Outre son rôle dans la formation et la recherche scientifique, l’université algérienne « est tenue d’affronter les ennemis d’hier et d’aujourd’hui, car dans certains cas, le mot est plus lourd que l’arme, notamment quand il s’agit des facultés spécialisées de journalisme, de communication et de sciences politiques », a-t-il poursuivi.

    Dans son allocution d’ouverture de la conférence, le président de l’UNJIA, Kadiri Mesbah a indiqué que l’Algérie est « exposée à une guerre médiatique et électronique féroce en raison de plusieurs facteurs, dont principalement ses positions fermes contre la normalisation et son soutien inconditionnel aux causes palestinienne et sahraouie, ce qui en a fait une cible directe pour de nombreux lobbies, parties et pays ».

    Ces parties, souligne-t-il, « ont mobilisé leurs médias de propagande pour déformer les informations et les faits dans des laboratoires spécialisés, afin de ternir l’image de l’Algérie, grâce au progrès technologique important et aux possibilités offertes par l’espace technologique en termes de déformation et de diffusion de fausses informations à plus grande échelle ».

    Face à cette situation, le président de l’UNJIA a précisé que les journalistes algériens « sont tenus de prendre conscience de la gravité de ce qui se trame contre l’Algérie et d’être un rempart solide qui défend avec force et professionnalisme notre sécurité nationale et médiatique ».

    Cette conférence, ajoute-t-il, qui coïncide avec la commémoration des massacres du 8 mai 1945 constitue  » une riposte directe aux ennemis de l’Algérie et un message claire de l’Union contre l’acharnement dont fait objet notre chère patrie, et que nous sommes à l’affût à toutes leurs tentatives désespérées de porter atteinte à l’Algérie ».

    Cette manifestation qui s’est déroulée en présence du président du Haut Conseil de la Langue Arabe (HCLA), Salah Belaid ainsi que le représentant du Conseil consultatif maghrébin, a vu la signature de d’une convention cadre entre l’université Alger- III et l’UNJIA, visant à renforcer leurs relations de coordination et de coopération dans les différents domaines.

    La convention stipule que l’UNJIA accorde toutes les facilités aux étudiants pour faire leurs recherches et stages pratiques. En contrepartie, l’université organise des cycles de formation et des rencontres au profit de l’Union, outre la participation aux différents jurys des compétitions locales et nationales.

    Les deux parties, œuvrent, selon la convention, à l’échange d’expériences basé sur la coordination et la coopération permanentes ainsi que l’échange des livres et publications scientifiques périodiques, en sus des thèses de doctorat et de magister.

    La convention porte également sur la création d’une commission mixte permanente chargée du suivi, de la coordination, de l’évaluation et de la mise en œuvre de cette convention d’une durée de 05 ans.

    APS, 08 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, guerre médiatique, fake news, désinformation,

  • Guerre médiatique : le Maroc s’en prend-il à l’Algérie ?

    Alors que le statut quo est maintenu pour le dossier du Sahara Occidental , le torchon brûle encore entre l’Algérie et le Maroc. La guerre médiatique entre les voisins est à son apogée. Chronique de Mounira ELBOUTI.

    Malgré les changements politiques internes dans les deux pays, le conflit perdure depuis les années 70. Et si la région n’est plus ce qu’elle était avant, il reste difficile de comprendre comment ce dossier est géré et surtout quelle en sera l’issue.

    Seulement ce qui change, c’est le degré de propagande atteint autour de l’affaire, les deux pays voisins se transforment en ennemis et campent chacun sur sa position. Cependant, les temps aussi changent.

    Propagande digitale et guerre médiatique

    L’ère des réseaux sociaux facilite l’accès à l’information et la rapidité de celle-ci, par conséquent, on peut voir désromais ce qui se dit et se trame dans les deux pays, en temps réel.

    Et le constat étant tel que la quantité de haine déferlée sur l’Algérie du côté marocain est spectaculaire : des forums, aux réseaux sociaux, aux vidéos. Tous les formats et tous les supports sont bons pour lyncher son voisin.

    Ce qui est surtout regrettable c’est l’armée digitale sollicitée par le royaume pour déformer l’histoire et coller à l’Algérie des faits d’histoire avec lesquels, en vérité, elle n’a rien à voir. Cela ne concerne pas uniquement des personnes anonymes mais des intellectuels et des personnages de renom.

    La guerre médiatique à laquelle se livre le royaume chérifien contre l’Algérie est sans merci, le voisin joue la carte de la propagande et de la division face au silence de l’Algérie qui préfère, quant à elle, jouer la carte de l’ignorance de cette provocation ciblée.

    Sur les réseaux, on refait l’histoire, on redessine les cartes géographiques, on fait dans l’intox et les fake news pour accabler l’Algérie, qui reste fidèle à sa démarche et à ses principes ; le dernier exemple en date est celui d’une vidéo de la chaîne de télévision sionniste i24 accusant l’Algérie d’importer des vaccins anti covid 19 depuis l’Etat sionniste. La blague de l’année.

    Normalisation avec l’Etat sionniste

    C’est pourtant le voisin marocain qui a normalisé ses relations avec l’entité sionniste et qui devra sûrement en assumer les conséquences. L’élection de Joe Biden semble pourtant désservir la cause marocaine dans le dossier Sahara qui, rappelons le, n’a pas bougé d’un cran. On se demande alors si la politique du royaume n’avait pas surestimé l’attente ?

    Car comme beaucoup le savent, la contre partie de la normalisation était d’avantager le Maroc dans le dossier du Sahara mais pour l’heure, il n’est rien. L’Algérie garde le contrôle. Et les cartes géopolitiques ne sembent pas prêtes d’être redessinées, tant la combinaison actuelle arangent les puissances mondiales.

    Stratégie de com à deux axes

    La stratégie de cette guerre médiatique se base sur deux grands axes : la désinformation et le vol intellectuel. La premier repose sur les fakes news mouillant l’Algérie dans des dossiers pour le moins, inconfortables et le second repose sur l’appropriation de tout le patrimoine maghrébin pour grandir sa réputation.

    En effet, cela fait quelques années maintenant que le marketing, garde fou de la stratégie marocaine, veut faire reluire l’image culturelle du royaume dans le monde et vanter ses traditions et son patrimoine ce qui semble, de prime à bord, légitime et astucieux, sauf que le royaume ne se contente par de son patrimoine mais vient piocher dans celui de ses voisins.

    Il s’attribue la gastronomie, la culture, la musique, le habits tranditionnels qui appartiennent à autrui. Et cela a un nom : vol de propriété intectuelle.

    Car manifestement, en plus de piétiner les territoires au sens propre, il le fait aussi au sens figuré.

    Une grande partie de l’histoire du continent est ignorée et celle du Maroc est glorifiée ; bien sûr on ne vend que les belles histoires qui font rêver, sans montrer le côté osbcur : les droits de l’Homme.

    Vol de propriété intellectuelle

    On ne parle pas du taux de pauverté, de la prostitution, de la répression des journalistes et des intellectuels , des affaires internes mais on pointe du doigt ce qui concerne les autres. Voici un sous axe de la stratégie mentionnée ci-dessus.

    Et la Tunisie n’a pas échappé à la règle : nous étions surpris de voir tout un projet de marketing digital s’en prendre à des influenceusess tunisiennes qui essaient de faire découvrir la culture de leur pays…

    Aux dernières nouvelles , le couscous c’est marocain ! Et le malouf aussi .

    Chanceux sont ceux qui savent, qui lisent, qui savent que la première université marocaine a été construite par des Tunisiens, que le Caftan existe aussi en Algérie et en Tunisie ( caftan carthaginois), que le couscous est un plat berbère et que le thé est chinois !

    Chanceux ceux qui ont compris aussi, le pourquoi du comment de la normalisation et qui ont suivi comment celle-ci a servi les intérêts personnels de Nathanyaho qui a été réellu.

    M.E.B

    Etiquettes : Algérie, Maroc, conflit, guerre médiatique, couscous, normalisation, Israël,

  • Guerre des « Fake News » entre l’Algérie et le Maroc

    Pedro Canales

    Les gouvernements algérien et marocain se livrent depuis quelque temps à une guerre des mots féroce, avec de fausses nouvelles, de faux arguments et des déformations flagrantes de la réalité des uns et des autres. C’est une bataille de « Fake News », à travers tous les médias possibles, audiovisuels, écrits et, surtout, à travers l’Internet sur les réseaux sociaux.

    Les ministères de la propagande correspondants, dans le plus pur style de Joseph Goebbels, n’existent pas en tant que tels, mais leurs bureaux sont logés dans les services secrets, dans les ministères de l’intérieur et dans une série de comités d’information audiovisuels. Dans les deux pays, il existe, outre les journalistes accros à la propagande officielle, de nombreux hackers et cellules opérant sur les principaux portails des réseaux sociaux, Youtube, Instagram, Twitter, Facebook, dédiés à la production de fausses nouvelles, d’audios manipulés, de vidéos aux dialogues inexistants.

    Par exemple, une vidéo du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu parlant à des journalistes dans un avion circule sur les réseaux. Ils lui attribuent des déclarations telles que celle selon laquelle l’Algérie a demandé 22 millions de vaccins israéliens que Tel Aviv a acceptés, et que, dans le cas hypothétique d’une confrontation militaire entre l’Algérie et Israël, l’armée algérienne – Netanyahu dixit – ne tiendrait pas plus de dix heures. Il s’agit d’intentions totalement fausses visant à humilier le rival maghrébin du Maroc et à créer la confusion au sein de l’opinion publique algérienne, qui est immergée dans les protestations populaires du Hirak, réclamant un changement de régime et l’instauration d’un État de droit avec des libertés démocratiques. Le président Abdelmadjid Tebboune va jusqu’à affirmer que 97 % des fausses nouvelles sur l’Algérie proviennent de sources marocaines et israéliennes.

    D’autres vidéos dont l’origine est plus confuse circulent impliquant l’Espagne. « Les îles Canaries appartiennent au Maroc », dit l’un d’eux. « Nous allons égorger tous les Espagnols qui ne font pas l’éloge de Mahomet », dit un autre. Des déclarations qui cherchent à créer des tares entre Rabat et Madrid au moment où un saut qualitatif dans les relations bilatérales se dessine dans la perspective de la prochaine RAN (Réunion de Haut Niveau) entre l’Espagne et le Maroc, avec la possible rencontre entre le président Pedro Sanchez et le roi Mohammed VI, reportée déjà deux fois.

    Le Front Polisario joue également le jeu des fake news, allant jusqu’à montrer, par exemple, un prétendu drone militaire marocain abattu par sa défense anti-aérienne sur le territoire du Sahara, alors qu’il s’agit d’un engin militaire turc abattu à la frontière entre la Turquie et la Syrie. Sans parler des rapports militaires quotidiens émis par le Polisario sur des attaques présumées contre des garnisons et des unités militaires marocaines, jamais vérifiés ni par la MINURSO ni par des sources journalistiques internationales.

    Au cours de ses 30 années d’existence, la MINURSO a rapporté des milliers de violations du cessez-le-feu entre l’armée marocaine et les milices du Polisario, dont certaines majeures, de mouvements de troupes, de stockage de matériel, de fusillades et d’affrontements armés. La MINURSO compte 235 militaires répartis sur l’ensemble du territoire du Sahara, avec deux installations importantes à Tindouf et El Ayoun. La mission de l’ONU n’a signalé aucun des affrontements rapportés dans les rapports de guerre du Polisario.

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette guerre des « Fake News » entre Rabat et Alger, loin de renforcer leur diplomatie, l’affaiblit. En fabriquant autant de fausses nouvelles, certains fonctionnaires finissent par y croire. L’échec de la diplomatie algérienne au Sahel, une région dans laquelle l’Algérie perd de son influence, et en Libye, où le régime n’a pas prévu l’évolution de la situation dans le pays de Kadhafi, montrent une diplomatie qui s’essouffle.

    On pourrait en dire autant du Maroc, où la diplomatie a subi un sérieux revers avec l’issue inattendue de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, qui s’est soldée par une déclaration relativement favorable au Front Polisario dans sa confrontation avec le Royaume du Maroc sur la souveraineté de l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental. Le Conseil demande une « cessation des hostilités » et la création de conditions propices à des « négociations directes entre la République sahraouie (RASD) et le Royaume du Maroc ». Bien que les discussions au sein du CPS n’aient aucun caractère juridique ou résolutoire, et ne changent pas le fait que le seul cadre de discussion sur le conflit du Sahara soit les Nations Unies, la diplomatie marocaine a subi un revers, parce que jusqu’à un jour avant la réunion, elle a présenté le pays promoteur, le Kenya, comme un « ami loyal » et la réunion comme insignifiante, et le lendemain, le Kenya devient inamical et instigateur de la désunion africaine, ce pour quoi Rabat déplore « l’attitude irresponsable et rusée du Kenya et de ses alliés ».

    Cette guerre atypique dans le cyberespace entre les deux voisins du Maghreb est déjà en cours. La seule chose positive est que tant qu’il s’agit d’une guerre des mots, on n’en viendra pas à une guerre des armes.

    Atalayar, 23 mars 2021

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Israël, fake news, MINURSO, guerre médiatique, Giuig, Laaroda, El Arja,

  • Certains médias marocains dressés contre l’Algérie : la misère » cachée » du Makhzen…

    En consultant la rubrique « qui sommes-nous » du site le 360, un media digital marocain, il est dit, dans le paragraphe « charte éthique » que :« sa rédaction respecte les valeurs de la société marocaine : l’islam tolérant, l’unité de la nation, riche de ses particularités, et la monarchie comme ciment de la nation. »

    Le 360 respecte la monarchie comme ciment de la nation : C’est bien clair, au Maroc la monarchie est le ciment, sans quoi tout édifice qui n’obéit pas à ses règles ne tient pas et s’écroule.
    Le 360 comprend parfaitement cela et se soumet à ces règles pour qu’il ne s’écroule pas.
    L’une de ces règles à laquelle obéit aveuglement le 360 c’est dévier continuellement l’attention des problèmes sociaux économiques que connait le peuple marocain frère.
    Pour rappel, un rapport des Nations Unies indique que le Maroc est l’un des pays de la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord qui souffre le plus de pauvreté et de restrictions.
    Dans ce rapport, il est précisé que 60% des marocains vivent dans la pauvreté et dans le besoin.
    Cette partie de la population marocaine ajoute le rapport se divise en deux classes :
    les marocains qui vivent dans la pauvreté extrême et les autres qui vivent dans un stade de pauvreté moyenne et qui sont privés de leurs droits les plus élémentaires.
    Notamment l’éducation, la santé et enfin le droit au logement. En plus des droits élémentaires pour les enfants, tels le fait de l’exploitation de tous genres qu’ils subissent.
    Le plus grand taux de ces marocains qui vivent au bord de la précarité extrême a été confirmé par le rapport onusien et a démontré que le Maroc fait partie des pays les plus pauvres d’Afrique, aux côtés du Zimbabwe, du Mali, de la Somalie et du Gabon.
    Avec ces chiffres inquiétants, le Maroc atteint donc naturellement la 126ème position dans le classement de l’indice de développement humain dans les pays du monde.
    De son côté, le dernier rapport de la Banque Mondiale affirme que :18% de la population, soit près de 6 millions de personnes, vit en situation de pauvreté.
    25% de la population, soit près de 8 millions de personnes, vit au seuil ou en dessous du niveau de pauvreté ;50% de la population vivant au-dessus du seuil de pauvreté sont considérés comme « économiquement vulnérables » aux maladies et invalidités, aux intempéries, ou à la perte d’un emploi.
    40% de la population marocaine, soir 13 millions de personnes, font face soit à des difficultés pour maintenir un mode de vie modeste ou tout simplement pour survivre au jour le jour.
    2,5 millions d’enfants, principalement des filles rurales, ne vont pas à l’école.
    83% des femmes en milieu rural sont toujours analphabètes.
    Voici pourquoi la monarchie marocaine qui n’a aucune solution pour assurer le minimum de bien être à son peuple, verse dans une posture paranoïaque permanente découlant du rêve grandiose inculqué au peuple marocain pour lui faire oublier ses véritables préoccupations :« Le Grand Maroc ».
    La carte ci- après indiquée démontre clairement la véritable « stratégies d’expansion de l’empire marocains ».
    Le but est de faire admettre au peuple marocain l’idée que sa richesse se trouve en dehors des frontières actuelle et que si sa situation économique n’arrive pas à s’améliorer,c’est par la faute aux voisins qui s’opposent à cette « récupération des terres marocaines », qui n’est autre qu’une idée d’expansion et d’occupation illégale et une violation de la charte des nations unis qui reconnait les frontière actuelle aux voisins du Maroc.
    L’exécution de cette idée d’expansion a commencé en 1995 par l’occupation illégale du Sahara Occidental en profitant d’un vide laissé par la force d’occupation espagnole en organisant ce qu’il appelle « la marche verte ».
    L’Algérie qui a connu l’épreuve de l’auto-détermination en mettant le choix de son Independance ou son contraire entre les mains de l’administration coloniale française a eu raison de faire confiance à son peuple, et depuis,elle en fait du principe de l’auto-détermination des peuples, un principe de base de sa politique étrangère.
    L’Algérie s’oppose donc par principe à cette annexion de force et demande tout simplement au régime marocain de faire confiance au peuple sahraoui, et le laisser faire son choix entre l’indépendance, l’intégration ou une auto-administration sous souveraineté marocaine, mais le régime Marocain refuse d’organiser un referendum d’auto-détermination parce qu’il n’a pas confiance en le peuple Saharaoui et sait que le résultat ne sera pas en sa faveur.
    La position de l’Algérie est de ce fait, en parfaite harmonie avec la légitimité internationale.
    En témoigne, entre autres résolutions, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui rappelle que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, confirmant ainsi la position de l’ONU, et celle de l’Union africaine.
    C’est pour cette raison que le régime marocain considère l’Algérie comme le principal obstacle et un ennemi qui s’oppose à l’idée « pour récupérer dit-on ses terre ».
    Depuis, le régime marocain ne manque aucune occasion d’exprimer son hostilité viscérale vis-à-vis de l’Algérie.
    Le dérapage contrôlé du consul du Maroc à Oran qui a déclaré que l’Algérie est un « pays ennemi » confirme cela.
    A défaut donc de perturber la position ferme et sereine de l’Algérie en matière de défense du droit à l’auto- détermination du peuple Saharaoui mené à l’international, le régime marocain a engagé une double campagne contre l’Algérie.
    D’autre part, il a engagé une campagne virulente à travers ses canaux médiatiques à qui il assure le ciment pour qu’ils ne s’écroulent pas, à l’instar du site électronique le 360.
    Le but est de semer le doute au sein du peuple algérien pour qu’il perde sa confiance en ses dirigeants et se revolte.
    En exécution, le 360 engage depuis quelques temps une compagne de dénigrement sous les titres : » Le ministre des finances reconnait que la situation financière n’est-pas-confortable. Mille milliards de dollars partis dans les toilettes selon un ancien ministre du trésor. Tebboune échoue à réduire le budget comme prévu. La banque mondiale prévoit une récession inquiétante etc… »
    D’autre part,le régime marocain a engagé un think tank marocain (groupe de réflexion)qui a produit une étude intitulée « Pour une nouvelle stratégie de défense intégrée du Maroc », qui considère notre pays comme une menace permanente.
    Cette boîte à idées, caisse de résonance des Forces armées royales (FAR), voit ainsi en l’Algérie « un rival historique et un ennemi permanent ».
    Cette préconisation en forme d’aveu d’existence d’une paranoïa aiguë qui veut faire penser au peuple marocain frère que le Maroc est pris en tenailles entre deux menaces militaires puissantes et durables, ce qui a justifié la construction en cours, d’une base militaire d’écoute juste à la frontière avec l’Algérie, ainsi qu’une récente décision de construire une base militaire juste à la frontière.
    Un décret paru le 21 mai au journal officiel du Maroc fait état de la construction d’une nouvelle base militaire. Les terrains qui accueilleront le projet se situe dans la province de Jerada à un kilomètre uniquement de la frontière Algérienne.
    Pour cette double compagne menée sciemment contre l’Algérie, Nous nous adressons d’abord au peuple marocain frère pour lui dire :Que notre pays n’est pas un ennemi et que cette campagne véreuse n’est autre qu’une manœuvre intentionnelle pour détourner votre attention sur les réels problèmes socio-économiques de votre pays.
    Nous adressons aussi aux relais qui ont édifiél eurs médias par le ciment de la monarchie tel le site électronique le 360,pour leur dire :Que votre mission commandée est vouée à l’échec,parce que le peuple algérien est connu par sa capacité à travers son histoire à surmonter toutes les difficultés quel que soit leur ampleur et que les résonnances mal intentionnées venues de l’extérieur sont totalement rejetées, parce que notre peuple refuse toutes ingérences dans ses affaires internes quelle que soit leur nature.
    Nous leur disons par ailleurs :Que notre peuple n’a pas besoin que l’on lui rappele ses difficultés conjoncturelles dans lesquelles il vit actuellement, il les reconnait parfaitement et œuvre sous la direction de ses dirigeants à les surmonter.
    Nous leur disons enfin :Que tout en reconnaissant les divergences politiques qui existent, le peuple Algérien aime son pays à mourir et n’admettra jamais à être conduit par l’extérieur .
    Nous nous adressons pour terminer, à la boite de résonnances, tel le think tank marocain pour lui dire : Que pour que cette nouvelle stratégie militaire offensive recommandée puisse avoir du sens, il faut être en mesure d’évaluer avec précision les coûts, les gains et les pertes des actions préconisées.
    A bon entendeur…
    Docteur Rafik Alloui
    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, guerre médiatique,
  • Mohamed Taibi, sociologue : «D’un point de vue géopolitique, l’Algérie est une cible des fake news»

    Le sociologue Mohamed Taibi décortique, dans cet entretien, le sens donné à ce phénomène sociétal des fake news. C’est pour lui «une arme de diabolisation» que rien ne pourra arrêter. Il recommande à cet effet une immunisation de la société pour contrer ces ennemis dissimulés derrière ces fausses informations visant la déstabilisation des Etats. Il est indispensable, selon lui, de produire des «contre- attaques» du moment que les Algériens ont le potentiel de défense requis 

    Expliquez-nous un peu ce nouveau concept des fake news…
    Il s’agit d’une pratique qui s’installe dans le champ de la communication mondiale et aussi régionale. Pour résumer, c’est une arme dont le but serait de détruire les opinions, pour manipuler les valeurs, pour aussi pervertir les vérités humaines. C’est un phénomène qui se développe crescendo. Il est également un signe d’une faillite morale qui va creuser justement les fossés entre ceux qui font la modernité actuelle et ceux qui la subisse. Les fake news sont aussi l’expression de stratégies de puissances qui s’affrontent dans les logiques de la géopolitique moderne. La question de l’information est un enjeu qui peut endommager les relations humaines. Les sociétés telle que la nôtre sont traversées par des idéologies grégaires. Elles ne sont pas profondément cultivées, d’où leur vulnérabilité face à cette menace. L’Etat algérien a certainement légiféré dans le domaine, particulièrement celui de la criminalisation de ce genre de pratiques.
    Qu’en est-il de notre pays ?
    Dans les pays où les affrontements identitaires sont importants, ce genre de communication devient courant. A titre d’exemple, après le décès de l’ancien ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni, un déluge de fausses informations a occupé la toile alors qu’il a été parmi les patriotes les plus fidèles et les plus honnêtes. Les fake news sont une arme de diabolisation de l’ennemi. Parfois la loi elle même ne peut rien faire. Malgré les textes élaborés à cet effet, ces informations erronées vont demeurer sur la toile. C’est à la société de s’armer de patience, de dire sa vérité, et les choses vont peut être diminuer avec le temps pour l’Algérie. Tant qu’on traverse ce genre de situation politique et économique, les gens usent et abusent de l’information.
    On dit que l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique…
    Les fake news relèvent aussi des confrontations stratégiques. Celles-ci touchent l’opinion de chaque pays. L’Algérie, d’un point de vue géopolitique, est et sera la cible de ce genre de communication pour justement installer un climat de peur d’abord, de manque de confiance à l’intérieur du pays dans le but de déstabiliser les acteurs politiques. Ces fake news émanent surtout du Maroc et de ceux qui sont alliés au projet marocain. C’est de bonne guerre, les Algériens n’ont qu’à s’armer, qu’à équiper leurs réseaux sociaux, qu’à se défendre et à se battre. Il n’y a pas de toutes manières une autre solution.
    Comment contrer cette menace ?
    Pour contrer ces attaques, il faut renforcer d’une manière drastique nos réseaux et nos sites électroniques, nos médias et produire des contres attaques permanentes avec des leaders d’opinion algériens qui sont l’élite du pays. Le but étant de produire le discours qui va mettre en échec cette guerre médiatique qui s’impose et qui va s’imposer encore. Il faudrait également travailler la société algérienne et la rendre immunisée par le biais de nos intellectuels et de nos hommes politiques. Ils doivent être sur le front. Un ministre qui ne sait pas parler doit se taire. Quand il parle il fait des bêtises. Il ne faut pas donner des cartes toutes gratuites à nos ennemis. Ces arrivants qui prennent l’opinion publique pour des canards sauvages doivent disparaître. Les Algériens ont les armes requises. Nous avons une société pleine de courage. Ce n’est pas une société soumise comme disent certains. Les Algériens s’expriment. Ils son entiers. Ils disent ce qu’ils pensent et la preuve est palpable sur les réseaux sociaux. On a un potentiel de défense très important contrairement à d’autres pays. Les Algériens sont aujourd’hui libérés. Ils vivent cette confrontation avec beaucoup d’aisance comparativement à d’autres, aux Marocains par exemple. Ils n’insultent plus, ils sont calmes et cherchent à créer la fraternité algéro-marocaine. Ils ne sont pas tombés dans les pièges des ennemis. Seulement l’opinion algérienne n’a pas de guidance. Pour ce genre de missions, il faut des gens engagés à croiser le fer avec l’ennemi. Il faut aussi se doter des moyens nécessaires, tels que l’instauration d’un centre de recherche sur les médias. Il faut laisser ce pays devenir grand. Les jeunes doivent reprendre le flambeau. Il faut passer à l’acte. Quand on attend il faut s’attendre à autres choses. Cette question médiatique est très complexe. Il faut des efforts pour rendre la balle à ces forces hostiles qui guettent le pays. Il faut savoir réagir et parfois comment se taire.
    K. A.
    Horizons, 18 jan 2021
    Tags : Algérie, Maroc, fake news, désinformation, propagande, guerre médiatique, 
  • Médiapart reconnaît que la France mène une guerre médiatique contre l’Algérie

    Dans un article intitulé » La France prépare-t-elle une insurrection en Algérie ? » Médiapart évoque une guerre médiatique française contre l’Algérie.

    L’auteur de l’article, Albert Farhat, s’interroge sur la déformation des faits lors de la couverture des évènements en Algérie par les médias français et cette hostilité inégalée à l’égard du pays de million et demi de martyrs.

    Sans l’annoncer ouvertement, l’auteur de l’article indique implicitement qu’il s’agit d’une campagne de dénigrement qui n’a rien avoir avec l’exercice noble du métier de l’information ».

    « Suivre de très près les événements qui se déroulent dans un pays est une chose, se focaliser avec un tel acharnement en est une autre », écrit-t-il, estimant que les médias français manquent de crédibilité et d’objectivité en se basant sur des analyses de pseudo-experts de l’Algérie.

    Il s’agit selon lui d’individus vendus en contrepartie de facilités d’obtention de visas pour la France, inféodés à la cause de la néocolonisation et affidés du deuxième bureau et de la diplomatie secrète, et qui ne prédisent que le chaos et la répartition de l’Algérie. « Devant le silence curieux et complice des autorités françaises, ces medias français de la zizanie dont France24, TV5, BFM-TV, M6 et C-News, s’acharnent à imposer leur vision apocalyptique de la situation actuelle de l’Algérie », écrit encore Albert Farhat.

    Ce dernier ajoutera que la France sombre de plus en plus dans la décadence et n’arrive pas à préserver son espace vitall dans le sillage des mutations géopolitique que connaît le monde, d’où la transformation de différents médias publics et privés en outils de propagande subversive, producteurs d’insurrections et d’instabilités dans les pays où elle est en train de perdre son influence et sa main mise, en raison de la perte de ses agents d’influence politique et économique locaux, débarqués ou emprisonnés ; le cas de l’Algérie est des plus éloquents.

    Algérie54

    Tags : France, Algérie, guerre médiatique,