Étiquette : habitat

  • Algérie : Des villes nouvelles pilotes

    Algérie : Des villes nouvelles pilotes

    Tags : Algérie, villes nouvelles, habitat, logement, développement durable,

    L’Algérie construit cinq villes nouvelles en vue d’améliorer les conditions d’habitat pour sa population et d’encourager le développement de certaines parties de son territoire, chaque projet intégrant différentes infrastructures jugées essentielles pour l’avenir.

    Parmi les grands chantiers que mène l’Algérie, ceux des villes nouvelles sont emblématiques de la démarche de son gouvernement. Ces projets métamorphosent l’espace urbain.

    Boughezoul : un pôle urbain futuriste

    Dans la région des Hauts Plateaux, à 170 km au sud d’Alger, nous découvrons par exemple, les travaux de la ville nouvelle de Boughezoul qui prévoit d’accueillir quelque 400.000 habitants. Le projet consiste en un pôle urbain futuriste de 20.000 hectares répartis entre habitations, quartiers d’affaires et zones agricoles, dans une région stratégique au carrefour des axes nord-sud et est-ouest.

    « On a réalisé une ville moderne afin d’attirer la population et créer un équilibre entre le littoral, les Hauts Plateaux et le sud, » explique Mourad Ghouati, directeur général de l’Établissement Public de la Ville Nouvelle de Boughezoul. « Ce sont des villes nouvelles pilotes, nous espérons élargir cette expérience plus tard à d’autres villes, » fait-il remarquer.

    La future ville abrite un centre de l’Agence spatiale algérienne, une gare ferroviaire et bientôt, un aéroport international.

    La viabilisation est terminée : 28 km de galeries pour les réseaux électriques, de fibre optique, d’eau potable et d’irrigation des espaces verts. « La galerie technique, ce sont des travaux durables car la ville nouvelle de Boughezoul a un caractère de durabilité, » indique Abdelghani Zerrouki, directeur technique au sein de l’Établissement Public de la Ville Nouvelle de Boughezoul. « Donc si nous avons un changement de conduite ou bien de câble électrique, on peut le faire très facilement, rapidement, efficacement et sans faire de bruit, » précise-t-il.

    Sidi Abdallah, « une ville avec les indicateurs de développement durable »

    Boughezoul est l’une des cinq villes nouvelles d’Algérie. Sidi Abdallah, dans le Grand Alger, en est une autre. On y trouve des espaces de loisirs, des centres de santé, des industries pharmaceutiques ou encore, un pôle universitaire.

    « Notre projet, c’est de réaliser une ville attractive, intelligente, résiliente et connectée, une ville avec les indicateurs de développement durable, et on veut assurer le confort pour nos habitants, » explique Abdelhak Sedaoui, directeur général du Comité d’aménagement de la Ville Nouvelle de Sidi Abdallah.

    Une priorité de l’Algérie a été d’éradiquer l’habitat précaire. Dans les régions sahariennes, des lotissements neufs sont livrés dans le cadre de l’équilibre inter-régional.

    Pour désengorger les grandes villes, des logements à prix modique et des crédits sans intérêt sont proposés par l’État dans des quartiers satellitaires.

    Répondre aux attentes de la jeunesse et aux besoins des événements sportifs internationaux
    Une autre de ses priorités a été de construire des stades. Nous visitons celui de la Jeunesse Sportive de Kabylie, le club le plus titré du pays, à Tizi Ouzou qui est doté de 50 000 places. Les travaux sont inspectés en personne par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville Mohamed Tarek Belaribi.

    « La réalisation de tous ces stades, c’est à travers l’engouement de toute la population qui s’intéresse au sport et à la compétition, » déclare le ministre. « Cet engouement juvénile a été accompagné par les autorités publiques en réalisant tous ces ouvrages, en commençant par le complexe sportif d’Oran où nous avons organisé les Jeux méditerranéens qui se sont passés à merveille ; on est en train de terminer deux autres stades sur la capitale Alger : un à Baraki, 40 000 places, et un autre à Douera afin d’organiser des compétitions à l’échelle africaine, » énumère-t-il.

    Mais la priorité du gouvernement algérien a été également de répondre à une crise du logement, rappelle Mohamed Tarek Belaribi.

    « Depuis 2020 jusqu’à maintenant, on a distribué 800 000 logements, » précise le ministre de l’Habitat. « Ce qui nous a permis d’arriver à un taux d’occupation d’environ 4 citoyens par logement et on est sur 3 millions de citoyens qui ont été touchés par cette distribution de logements, » poursuit-il. « Je dirais que nous ne sommes plus dans la perspective de la gestion de la crise, on est en train de répondre à une demande et c’est pour cela qu’on est partis dans la réalisation de ces nouvelles villes en Algérie, suivant les instructions de son Excellence le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, » affirme-t-il.

    « The new Algeria is now ! »

    Et voici comment il décrit les villes algériennes de demain. « C’est dans cette perspective qu’on est en train de réaliser de nouvelles villes satellitaires, des villes nouvelles, technologiques, avec différents pôles dédiés à la santé ou aux loisirs, » dit-il. « L’Algérie nouvelle se construit, nous sommes des bâtisseurs dans tous les domaines qui ont trait à l’architecture, à la paix, à l’humanité… Celui qui veut prédire notre avenir n’a qu’à voir ce qu’on est en train de réaliser en ce moment : The new Algeria is now [ndlr : la nouvelle Algérie, c’est maintenant], » souligne-t-il.

    Enfin, tel un symbole de l’Algérie contemporaine, la grande mosquée d’Alger récemment inaugurée dont le minaret le plus haut du monde culmine à 265 mètres, offre une vue imprenable sur les avancées du pays.

    Euronews, 05/12/2022

    #Algérie #Habitat #Logement #Boughezoul #Sidi_Abdalla

  • Algérie. Droit constitutionnel

    Algérie, colonisation, France, logement, habitat, 60e anniversaire de l’indépendance,

    Du temps de la nuit coloniale, le gîte «indigène» représentait l’exemple type de la ségrégation spatiale.
    L’Algérien était confiné dans son douar ou vivotant aux portes des villes, invisible et noyé dans une impitoyable misère.

    À l’ère de l’indépendance, même si le problème de l’accès au logement persiste encore, il est indéniable que des efforts considérables sont consentis par l’État pour le régler.

    Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a relevé, hier, que 700.000 logements de différentes formules ont été livrés, depuis 2020, à ce jour, au profit de plus de trois millions de citoyens.

    Il s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement de la distribution de 160.000 logements, toutes formules confondues, sur tout le territoire national, dans le cadre de la commémoration du 60e anniversaire de l’indépendance.

    L’Algérie reste un des rares pays — si ce n’est le seul — à pratiquer une politique de l’habitat à forte consonance sociale.

    Cela n’est pas fortuit. Le caractère social de l’État est l’un des fondements de la politique algérienne, inscrit dans la Déclaration du Premier novembre 1954 et dans la Constitution.

    À cet effet, les pouvoirs publics ont mis en place des moyens législatifs, institutionnels et financiers importants dans l’objectif de répondre le mieux aux attentes des familles, notamment les plus démunies.

    S’agissant du logement, l’État consacre des ressources budgétaires appréciables pour faire face à une forte demande qui nécessite des efforts et un rôle plus accru des autres agents économiques et du secteur privé.

    Sans omettre de signaler l’apport d’autres outils, comme l’amélioration des instruments de planification et d’urbanisme, une grande mobilisation de l’épargne nationale et la transparence des modalités d’attribution des logis.

    Le Président Tebboune insiste, à la fois, sur l’impératif de finaliser les programmes en cours dans les meilleurs délais, sur la réalisation d’un tout nouveau programme de construction d’immeubles, de prendre en compte les contraintes de financement, mais surtout de ne pas construire au détriment de la qualité, des aspects architecturaux et de l’aménagement urbain.

    El Moudjahid, 002/07/2022

    #Algérie #Logement #Habitat

  • Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place…

    Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place… – Abdelmadjid Tebboune, gouvernement, travail, emploi et affaires sociales, habitat, agriculture,

    Au minimum, trois ministres devraient être reconduits dans le prochain gouvernement.

    En effet, dans sa sortie ce samedi devant les médias le président Tebboune n’a pas caché sa satisfaction par rapport au rendement réalisé par certains ministres .

    Le chef de l’État a explicitement salué la réactivité de l’actuel ministre du travail , de l’emploi et des affaires sociales, notamment dans sa célérité à mettre en place « le système des indemnités dûes au titre de l’allocation chômage, deux semaines seulement après la décision prise en conseil des ministres».

    Une reconnaissance qui émane du président de la république et laquelle dans ce contexte peut signifier que le ministre du travail a d’ores et déjà gagné la confiance du décideur numéro du pays.

    Engagé dans une action sensible qui retient toute l’attention de Tebboune en ce sens où elle s’adresse à une population de chômeurs, le ministre du travail semble avoir réussi son pari , dans les délais. Et cela pourrait certainement lui ouvrir la voie, soit à un redéploiement autrement plus important , sinon celui de garder son portefeuille avec bonne mention.

    Toujours de l’entretien qu’il a eu avec ces journalistes, on retiendra également que le président Tebboune s’est montré tout aussi confiant , voire satisfait de l’action que mène le ministre de l’habitat .

    Interrogé sur l’etat d’avancement des travaux de réalisation des infrastructures sportives en prévision des prochaines compétitions , Tebboune s’est montré assuré que le « ministère de l’habitat auquel a été confiée cette mission sera au rendez vous».

    Dans le lot de ces ministres qui semblent avoir gagné la confiance du président Tebboune , on peut citer celui de l’agriculture dont le président a souligné la formation et la spécialité qui correspondent à son domaine .

    En évoquant ce secteur qui revêt un caractère stratégique au coeur de sa feuille de route qu’il a maintes fois déclinée, Tebboune laisse entendre qu’il ne compte pas chambouler le travail engagé par ce département. D’autant qu’il s’agit selon lui de rester dans la logique de la continuité de la démarche avec l’ambition de booster la production agricole notamment celle des produits sensibles , telles les céréales ou les légumineuses. Un dossier ouvert dans l’ambition de parvenir à assurer les atouts internes pour une sécurité alimentaire devenue un point clé du programme des pouvoirs publics.

    Aussi et même si l’on ne connait pas les noms des ministres sortants, Tebboune qui s’est contenté juste de confirmer le remaniement attendu sans en donner de date , a néanmoins précisé que le « changement se fera sur la base d’une évaluation objective qui tiendra compte des réalisations et des échéances telles que discutées en conseils des ministres».

    Il dira que la réalité de la gestion ministérielle est une tâche difficile et rappelle que « nous avons même fait l’expérience en nommant des ministres qui activaient sur les plateaux télés et qui étalaient leurs théories. Mais une fois qu’ils ont été faits ministres et confrontés à la réalité, ils ont échoué».

    Ce passage rappelle bien l’aventure désastreuse d’un ex ministre de l’industrie qui crevait les écrans…

    ABN, 25/04/2022

    #Algérie #Tebboune #Gouvernement #Remaniement