Étiquette : Haftar

  • L’Algérie se prépare-t-elle contre ce danger, cette menace ?

    L’Algérie se prépare-t-elle contre ce danger, cette menace ? -Des développements étranges se sont produits, dans les relations avec les États-Unis et l’Europe, et les tensions avec le Maroc se sont accrues au cours des dernières 24 heures

    Une attaque contre l’Algérie est en préparation. Un plan dangereux se prépare. Nos frontières sont visées ! Il est possible d’observer les préparations conçues pour cet objectif dans tous les domaines : en politique intérieure, en économie, dans les opérations visant la psychologie social du front intérieur.

    Des développements étranges se sont produits, dans les relations avec les États-Unis et l’Europe, et les tensions avec le Maroc se sont accrues au cours des dernières 24 heures. Un plan d’attaque est mis en œuvre de toutes parts, à la fois au Maroc et à l’étranger. Une attaque horrible et vengeresse s’intensifie systématiquement contre notre pays. Une opération « organisée », qui transcende les pratiques politiques, les poursuites, la compétition, les préparatifs des élections et la culture politique, est menée sur un large spectre contre l’Algérie.
    Une campagne de destruction extrêmement vaste, vaste et dangereuse est en cours, pour manifester des tempêtes turbulentes d’ici le 19 décembre 2024 (1)! Cette compagne sera exacerbée à des fléaux générateurs de guerres et de crises, qu’on ne semble le croire. L’impact de celle-ci n’a pas encore été évalué et le sera dans les prochaines années à venir (2023- 2024). C’est un programme qui court le risque de détruire l’Algérie, le risque de conduire le pays dans une catastrophe fatale.

    Le processus de terreur géopolitique a démarré.

    L’histoire politique de l’Algérie n’a jamais connue une telle période, une coopération aussi « destructive ». Jamais le discours politique n’avait pris une forme aussi horrible, même lors de périodes difficiles ou de périodes extraordinaires. Toutes les valeurs sacrées de l’État et de la nation ont été touchées, tous les principes anéantis ; un impitoyable « programme terroriste en apparence politique » menace maintenant directement l’intégrité du pays, son avenir, ainsi que l’unité et la paix de notre nation.
    La fondation de notre « maison Algérie mère patrie » est visée au nom de la politique d’ingérence extérieure. Ils suivent une voie empruntée par les sionistes « Agresseurs géopolitiques » visant à détruire les moyens d’existence du pays.

    L’économie est visée. Les feux de forets, les hausses des prix, les grèves annoncées, les conflits d’idées : le désaccord entre les parties porte sur des opinions, des points de vue différents, perçus comme opposés. Les conflits de valeurs : le différend porte sur un choix de vie, une idéologie. Les conflits d’intérêts : il y a divergence sur les intérêts de chaque groupe ou personne. Sont tous utilisés comme des armes pour préparer le terrain à un conflit social. Des préparatifs sont en cours en collaboration avec nos ennemis pour tester la réaction des autorités d’un soulèvement interne ou à la prise de pouvoir par la force. La sécurité de l’Algérie est visée. Une sinistre feuille de route est en train d’être appliquée pour ramener le pays à ses anciens jours de terreur.

    L’influence croissante de l’Algérie à l’étranger dérange, c’est pourquoi nous sommes attaqués et visés. À cet égard, des alliances se nouent avec l’entité sioniste et des unités hybrides armés jusqu’aux dents, relevant de la région du (Makhzen et du Haftar) s’opposaient farouchement à l’Algérie montante. Une horrible attaque interne était menée l’été dernier sous le nom des séparatistes berbéristes. Selon notre évaluation des situations il s’agirait, vraisemblablement de la première attaque du triumvirat (Berbéro-Makhzeno-Israélien).

    L’existence et l’avenir de l’Algérie sont visés.

    les attaques des forces du mal qu’ils ont lancées contre nous dans la région, ainsi que les attaques menées à travers ce « triumvirat » qu’ils ont construit à l’aide des forces occultes de l’intérieur sont toutes les mêmes. Ils utilisent le même discours dans les capitales européennes, les mêmes arguments et leurs objectifs sont les mêmes.
    Lorsque vous les regardez attentivement, vous verrez qu’ils ne font qu’un. Un plan pour affaiblir, épuiser et détruire l’Algérie après l’avoir mis en pratique par ceux la même, progressivement, étape par étape. Les attaques sont toutes assujetties sous la forme d’un programme unique, émanantes des agendas étranger plus susceptibles d’être le théâtre de ce type d’événements horribles.

    Les terroristes du Mak et Rachad, sont au centre de ces préparatifs

    Les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste) sont à nouveau mobilisés. Ils sont activés dans les domaines du droit, de la politique et du monde des affaires. Ces entités reprennent leurs positions dans le réseau de ce nouveau dispositif. Ils se positionnent en plein cœur de cette nouvelle préparation. L’affaire dépasse maintenant largement le fait de profiter des votes du prochain scrutin. Les valeurs sacrées du pays ont été tellement dépassées que des partenariats clandestins et indirects se sont déjà noués avec ce dangereux triumvirat composé d’entité israélienne du makhzen marocain et les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste)
    Comprendre les rivalités entre les uns et les autres n’est pas chose aisée. Des rancœurs également alimentées par la rivalité entre algérien avec ces entités. Il convient toutefois ne pas négliger cet aspect qui influe par bien des égards sur la politique extérieure des États notamment maghrébine au premier rang desquels on peut compter le Maroc et l’Algérie.

    Le délégué permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hellal, a appelé à « l’indépendance du peuple kabyle », en Algérie. Parmi les retombées de la déclaration du diplomate marocain figurent les mesures de rétorsion prises par l’Algérie contre le Maroc, s’agissant notamment du rappel de l’ambassadeur, de la rupture des relations diplomatiques, du non-renouvellement du contrat d’acheminement du gaz algérien vers l’Espagne via un oléoduc qui traverse le territoire marocain et l’interdiction faite aux avions marocains de survoler l’espace aérien algérien.
    Le résultat logique de ces alliances est l’extrémisme. Ceux qui disent qu’on aurait dû mieux soutenir les soi-disant modérés auparavant, oublient ce qui arrive lorsque les États s’effondrent et que les milices prennent la place de l’État. Les gens se réfugient dans des appartenances identitaires plus primitives, et ce sont les milices extrémistes qui prennent le dessus. Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politiquo- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Une minorité de la diaspora vendue à des organismes étrangers et quelque pays du Golfe ont joué un rôle crucial dans l’émergence de l’insurrection en Algérie , d’où la nécessité de comprendre pourquoi, cela a rendu les terroristes tributaires d’acteurs extérieurs.

    Tout ce soutien extérieur que les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste) ont reçu a éloigné ces groupes de leur propre société. Ce n’est même plus un secret de polichinelle, Les infidèles au pays d’origine sont organiquement liés à leurs commanditaires de l’extérieur et accordent une grande importance à leur bien-être. C’est souvent parce qu’ils reposent sur leurs marché commun pour leur approvisionnement et d’autres formes de soutien. Si un groupe est financé de l’extérieur et n’a pas besoin des autochtones, il peut terroriser une communauté ou se moquer de provoquer sa destruction.

    On peut affirmer que l’Algérie a toujours été considérée comme l’objectif le plus stratégique de tous les États affectés par les printemps arabes, et ceci est prouvé par plusieurs guerres hybrides désespérées que l’empire ait déclenché contre elle.
    Étrangement, ils suivent tous une trajectoire fatale visant à provoquer le pays, la nation, à déverser les gens dans les rues, à préparer le terrain pour des poursuites non électorales, à ouvrir la voie au chaos interne, à ramener le terrorisme dans les villes, et gagner en puissance à travers tout cela.

    Un complot pour se venger de la position actuelle de l’Algérie

    Réfléchissez à ce que feront ceux qui profèrent de telles menaces alors qu’ils sont dans l’opposition (le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste), s’ils arrivent au pouvoir. Ils se vengeront à des échelles inimaginables, lanceront des attaques et une opération de purge. Ils déclareront probablement plus de la moitié de la population du pays comme une menace et les opprimeront.

    L’agressivité affichée dans le discours de l’opposition établie à l’étranger se transformera en vengeance s’ils accèdent au pouvoir. Ils le disent déjà eux-mêmes de toute façon.
    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.
    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.
    Ils n’attendront pas décembre 2024 jusqu’à élire un nouveau président. Ils ne croient en rien de tout cela, sinon, ils n’auraient pas entamés leur attaque ?

    Nous savons déjà que 2024 ne sera pas une élection présidentielle normale. Nous savons déjà qu’une confrontation extrêmement difficile sera organisée. On sait déjà que la « volonté multinationale » va être directement impliquée dans le processus des présidences prochaines.
    Cette intervention est déjà claire. Mais il y a plus que cela pour le moment. Ils n’attendront pas les élections du décembre 2024. S’ils parviennent à faire mûrir les circonstances à temps, une autre attaque plus robuste viendra s’ajouter peut être à regretter.
    Une attaque géopolitique est en cours. Ils courent le risque de plonger l’Algérie dans un grand chaos, si rien n’est fait.

    Mais cette attaque ne peut s’interpréter avec cette seule grille de lecture. Cette attaque hybride, cruelle de toutes parts, aspire toutes les forces régionales à laquelle s’ajoutent des djihadistes européens qui combattent aux côtés de Daech mais aussi des milices sunnites-chiites internationales venant du Liban, de l’Irak ou de l’Afghanistan qui combattent au côté des troupes régulières américaine et des milices Wagner au côté de Haftar en Libye. À ce jour, aucune véritable solution militaire ou politique ne semble vraiment s’affirmer.
    De quel type d’intervention parlons-nous ? Quelque chose comme dans le cas actuel de l’Algérie?
    Actuellement, le Maroc et ses alliés de toujours la France et l’Israël attaquent l’Algérie de toutes leurs forces. Un mini « front assaillant» a été établi dans chaque direction : l’Est, le Sud et l’Ouest. Ils le disent et le montrent ouvertement à la fois à l’intérieur et à l’étranger de toute façon. Ils l’on dit haut et fort: « Nous arrêterons l’Algérie après la Syrie ».

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégée l’Algérie se présente et comment elle décrite les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.
    – Aux niveaux des quatre points cardinaux :
    – Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    – Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ; Le déploiement des troupes de Haftar aux frontières avec l’Algérie, laisse supposer plusieurs scénarios ?
    – A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Emirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces -assaillantes dirigées contre l’Algérie et de s’emparer du Sahara occidentale ;

    Des médias internationaux spécialisés, ont révélé sans surprise les forces participantes aux manœuvres « Africa Lion 2021 », en chasse de nouvelles proies qui se déroule désormais dans le sud du Maroc. La plus grande manœuvre militaire dans le continent, planifiée et conduite par l’US Army. Elle comprend des manœuvres terrestres, aériennes et navales Ces mêmes forces ont mené des opérations militaires simulant l’attaque de deux cibles concernant le système de défense aérienne russe « S-400 » implantés dans le sud algérien.

    – Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision du Triumvirat : France ; Israël et le Maroc.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un chantier inachevé. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En novembre 2019, le président Emmanuel Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN.
    En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    Rester en mode défensif est un suicide pour l’Algérie

    Rester en mode de défensif est une défaite et un suicide pour l’Algérie. Le pays a fait une percé majeur au 21e siècle. IL n’a pas attendu l’assistance de l’Europe pour le dégager du terrorisme international, il s’est défendue tout seul contre chaque attaque, il est allée plus loin dans ses luttes. Malgré qu’il était en proie à une crise politique majeure, il s’est étendu trop vite à la sécurité, à la préservation de ses institutions et à consolider sa géographie en augmentant sa puissance militaire. Il a éliminé ces attaques, les unes après les autres. Aucun État, quelles que soient la puissance ou la sophistication de son arsenal militaire, ne peut assurer seul sa sécurité. Bien sur l’Algérie a réussi à le faire à l’égard des grands résultats stratégiques!

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens Emiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !
    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un engagement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Maintenant ils reviennent, et ils se heurtent à cela, donc il y a un grand danger que des gens quittent le parti pris de « l’Algérie avant tout ». Il y aura une autre onde de choc avant 2024. Ils se préparent pour la circonstance. C’est plus que des préparatifs pour les élections. C’est une préparation destinée à porter un coup dur à l’Algérie, à l’arrêter, puis à la réduire.
    Quelle personne impartiale et raisonnable pourrait nier que les intrigues en cours en Algérie ne préparent pas la réalisation de ce dessein infernal ? Une ère ahurissante celle imaginée par les agresseurs géopolitiques approche à grands pas. Le meilleur intérêt, non pas de nos partis politiques, mais de notre pays? L’identité de nos partis politiques n’a pas de sens car cette distinction, si bonne ou excellente qu’elle soit, ne représente qu’une infime partie de ce que nous pouvons faire pour trouver des méthodes efficaces de prévention et de traitement de nos problèmes.

    Quiconque ne considère pas ces affaires à travers le prisme, du point de vue de l’avenir de l’Algérie, et dans la « dimension multinationale » se trompera de parcours et on commettra des erreurs. Conséquemment il suscitera un sentiment de honte qui se reflète aux quatre coins du pays.

    Le Maghreb s’entre-déchire au grand bonheur des puissances étrangères

    Le Maghreb se désarticule et se disloque sous les yeux de ses populations. L’Algérie et le Maroc au bord d’une confrontation armée, influence et lobbying israélien de plus en plus puissant au Maroc et de plus en plus sournois en Mauritanie, une Libye entièrement divisée en deux parties par la Turquie et la Russie d’un côté, l’Egypte, les Émirats Arabes-Unis et le Qatar de l’autre. Une Tunisie au bord de la faillite et en proie à des tentations totalitaires encouragées par Abu Dhabi et Riyad, le Maghreb n’a jamais connu une situation aussi complexe et dangereuse concernant son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale.
    Les récents évènements qui ont ébranlé la région démontrent la véracité de cette alarmante lecture : le Maghreb s’entre-déchire au grand bonheur des puissances étrangères qui s’implantent vigoureusement sur son territoire pour planter leurs intérêts et une influence malsaine sur la gestion des affaires internes des pays maghrébins.
    Si ce programme réussit, nous perdrons un autre siècle. Ne laissez pas l’Occident arrêter une fois de plus ce pays comme il le fait depuis des siècles.

    Les centres de résistance de l’Algérie doivent prendre conscience de ce fait, se lever et agir. Cette « préparation extraordinaire exige des réponses extraordinaires ».
    Nous expliquerons ces problèmes, répondrons aux accusations, lutterons contre tous ceux qui calomnieront et renverrons les événements à l’histoire.
    Comment ne pas s’apercevoir de la sincérité des faits factuels ? Mais la plupart des intervenants ne semblent pas du tout alarmés par cela. Ainsi, ils font preuve de négligence en proclamant la vérité !
    Sommes-nous conscients des dangers en cours ?
    (1) : Election présidentielle Algérienne le 19.12.2024.

    Tarek Benaldjia

  • Libye : Les forces de Haftar ferment la frontière avec l’Algérie

    Les forces de Khalifa Haftar ont fermé la frontière d’Essen avec l’Algérie dans le sud de la Libye, annonçant que la région était une zone militaire, tandis que les chaînes de télévision pro-Haftar ont diffusé des photos des forces et des véhicules de Haftar déployés à la frontière.

    Les forces d’Haftar ont lancé jeudi une opération militaire dans le sud pour « traquer les terroristes takfiri », indiquant dans un communiqué que des unités d’infanterie ont été déployées pour soutenir la pièce de libération du sud-ouest dans la région stratégique du sud.

    Le commandant de la zone militaire de Sabha sous le gouvernement d’unité nationale, Ahmed Al-Ataybi, a confirmé qu’environ 300 véhicules armés se sont positionnés dans la base aérienne de Tamnahent, sans plus de détails.

    Les menaces militaires de Haftar envers l’Algérie ne sont pas nouvelles. En septembre 2018, il a déclaré lors d’une réunion télévisée qu’il entrerait en guerre contre l’Algérie si elle continuait à « violer la souveraineté des territoires libyens », affirmant que « chaque fois que les Algériens trouvent une occasion, ils entrent dans les territoires libyens. »

    En réponse aux mouvements militaires d’Haftar, qui agit en solo au mépris des ordres du gouvernement d’unité nationale et du Conseil présidentiel, ce dernier, en tant que commandant en chef de l’armée libyenne, a émis un ordre interdisant le repositionnement des unités militaires ou les mouvements militaires en toutes circonstances.

    « S’il était nécessaire de déplacer des convois militaires et des soldats, l’autorisation et l’ordre du commandant en chef de l’armée libyenne sont obligatoires. » L’ordre, qui vise le déplacement d’Haftar dans le sud de la Libye, est ainsi libellé.

    L’ordre du Conseil présidentiel ne mentionne pas qui l’a émis, ce qui laisse libre cours aux spéculations. S’agit-il du chef du Conseil, Mohammed Menfi, du député Mossa Al-Koni ou du député Abdullah Al-Lafi, qui a été le seul à s’exprimer clairement pour rejeter les mouvements militaires d’Haftar.

    Source : The Libya Observer, 19 juin 2021

    Au mépris des efforts de paix, Haftar lance une opération militaire dans le sud de la Libye

    Le chef de guerre Khalifa Haftar a lancé une opération militaire dans le sud-ouest sous le prétexte d’ »expulser les terroristes et les mercenaires africains ».

    Le porte-parole de Haftar, Ahmed Al-Mismari, a déclaré vendredi dans un communiqué que des brigades d’infanterie des milices de Haftar se dirigeaient vers le sud-ouest pour coordonner les forces de la salle de libération du sud.

    Al-Mismari a déclaré que l’opération vise à traquer les terroristes et les mercenaires africains ainsi que les gangs armés qui menacent la paix et la sécurité dans la région en commettant des vols à main armée, de la contrebande et des crimes.

    La décision de Haftar intervient alors que ses milices opèrent en dehors des rangs de l’armée libyenne et sans consultation du gouvernement d’unité nationale, du Premier ministre et ministre de la Défense, Abdul-Hamid Dbeibah, et du chef du Conseil présidentiel, Mohammed Menfi.

    Les rapports de l’ONU et la presse internationale ont tous deux confirmé que des mercenaires africains, notamment des rebelles tchadiens et soudanais, opèrent sous les ordres des milices d’Haftara, aux côtés du groupe russe Wagner et de mercenaires syriens.

    Libya Al-Ahrar, 19 juin 2021

    Etiquettes : Libye, Algérie, Haftar, mercenaires,

  • L’Algérie et la France reprennent langue

    Il est clair qu’en plus de la relance des relations bilatérales qui figure en bonne place dans les intentions du ministre français, sa visite s’inscrit également dans le cadre des efforts internationaux visant à résoudre la crise libyenne.

    Au lendemain de la poignée de mains entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune à Berlin, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, était, hier, à Alger pour une visite qualifiée de brève par la diplomatie française. C’est, en fait, une prise de contact, histoire de renouer des liens distendus à la suite de la démission de l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika, dans la foulée du mouvement populaire. Les dix mois qui ont séparé les premières manifestations de la rue et l’élection de Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays, les relations entre Paris et Alger étaient à leur minimum. Il eut même une prise de bec par média interposé au lendemain du 12 décembre dernier. Mais il était inconcevable que les rapports entre les deux pays en restent à une série de « petites phrases ».

    Aussi, la poignée de mains de Berlin et la visite, hier, de Le Drian s’expliquent aisément par la nécessité de renouer des liens.
    De fait, le déplacement de Le Drian se conçoit comme impératif pour reprendre là où étaient les dossiers bilatéraux. Il faut savoir, à ce propos, que M. Le Drian est le premier ministre français à se rendre en Algérie depuis la visite de sa collègue de la Justice, Nicole Belloubet, fin janvier 2019.

    Les domaines de coopérations entre l’Algérie et la France sont très diversifiés. Plusieurs ministres français se sont déplacés à Alger et inversement. Les deux exécutifs se rencontraient tous les six mois à Alger et à Paris. C’est dire que les deux pays ne partent pas de zéro et la reprise de contact relève de la marche naturelle des Etats.

    Aussi, les deux ministres, Mrs. Le Drian et Boukadoum ont examiné «l’état des relations de coopération entre les deux pays et les voies et moyens de leur renforcement», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ils ont également procédé à «un examen approfondi des questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Mali», précise le communiqué.

    Il est clair qu’en plus de la relance des relations bilatérales, qui figure en bonne place dans les intentions du ministre français, sa visite s’inscrit également dans le cadre des efforts internationaux visant à résoudre la crise libyenne. Elle survient deux jours après un sommet international à Berlin où les principaux pays concernés par le conflit en Libye ont promis de respecter un embargo sur les armes et de ne plus interférer dans ses affaires intérieures, afin de tenter de ramener la paix dans ce pays déchiré par la guerre civile.

    Le président Tebboune, qui a été l’un des acteurs centraux à Berlin, a proposé d’accueillir désormais un dialogue entre toutes les parties libyennes. «Nous étions ensemble à Berlin avant-hier sur le conflit libyen. Nous avons coordonné nos efforts pour permettre la mise en place d’un cessez-le-feu durable, la reprise du dialogue politique et nous allons agir ensemble pour que les efforts que nous avons initiés à Berlin puissent se poursuivre», a déclaré M. Le Drian à l’issue de sa rencontre avec son homologue algérien.

    «Nous allons également faire le point sur la situation au Sahel et rappeler nos objectifs communs de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Face à ces défis majeurs, la France et l’Algérie ont une convergence de vue et notre concertation est primordiale», a-t-il ajouté. «L’Algérie est une puissance d’équilibre et de paix. Elle l’a rappelé récemment en lançant plusieurs initiatives diplomatiques. Elle est fermement attachée au respect de la souverainetés des Etats et au dialogue politique», a souligné le ministre français. Cette reconnaissance du poids et du rôle de l’Algérie dans la région suppose un recentrage de l’action française en Afrique du nord. Le leadership d’Alger n’étant plus discutable dans le dossier libyen, Paris se plierait-il aux choix politiques algériens pour l’Afrique du nord et le Sahel ? Tout porte à croire que la réponse est positive, en ce sens que la France, empêtrée dans le bourbier sahélien et actuellement rejetée partout dans les pays subsahariens a véritablement besoin de laisser la diplomatie algérienne agir et éviter les solutions guerrières.

    Quant aux relations bilatérales, c’est la première fois depuis 5 ans que les deux Présidents pourront véritablement faire avancer le dossier. Et à ce niveau, personne ne pourra spéculer sur la direction que prendront ces relations.

    Nadera Belkacemi

    Le Président de la République reçoit le ministre français des Affaires étrangères

    Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi à Alger, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en visite de travail en Algérie. L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du directeur de cabinet à la Présidence de la République, Noureddine Ayadi, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et du ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd et de la délégation accompagnant le chef de la diplomatie française.

    Ouest Tribune, 21 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, France, Haftar, GNA, Russie, Turquie, Tripoli,

  • Algérie : Pas à pas…

    » L’Algérie, puissance locale incontournable, est toute désignée pour jouer un rôle majeur et essentiel dans ce sens. Ce ne saurait être le cas, en revanche, de la Turquie et de l’Egypte, tous deux partie prenante dans ce conflit. Quant à l’Allemagne, son influence géostratégique dans cette partie de la planète est quasi nulle. Celle des USA l’est un peu plus, mais reste quand même très faible « .

    Par Mohamed Abdoun 

    Comme il fallait s’y attendre, et comme il fallait le craindre surtout, la conférence internationale de Berlin sur la Libye n’a pas débouché sur grand-chose. Si les hostilités se sont arrêtées, depuis l’intervention de la Russie, et suite à une possible mais discrète médiation algérienne, le conflit continue de couver, et menace de reprendre à tout moment. Khalifa Haftar, qui se trouve à l’origine du début de ces hostilités, a refusé de signer l’accord de cessez-le-feu, de même que celui qui lui avait été proposé à Berlin en marge de ces travaux.

    Un laborieux travail de reconstruction, de rapprochement, de médiation, reste donc à accomplir avant que les armes ne se taisent pour de bon, et que la Libye renoue avec la paix, la quiétude et le bien-être social qui en faisait la fierté jadis. En fait le quasi-échec de la conférence de Berlin est lié à plusieurs facteurs. Et, pour en saisir les contours, il faudrait peut-être remonter jusqu’au » printemps libyen « , durant lequel la France aux premières lignes, et l’OTAN à sa suite, avaient pris pour prétexte une résolution onusienne visant à protéger les populations civiles pour neutraliser l’armée régulière, et même aider à assassiner, et à faire taire définitivement Kadhafi.

    L’Occident, chemin faisant, n’avait pas hésité à s’allier avec les terroristes locaux du GICL, mené par Abdelhamid Belhadj, faisant sienne cette maxime qui dit que les ennemis de mes ennemis sont forcément mes amis. Mal lui en a pris, puisque la suite a donné lieu à un véritable chaos, qui a déteint sur toute la bande sahélo-saharienne, déclenché une ravageuse guerre civile au Mali, et étendu l’hydre terroriste jusqu’au coeur de la Tunisie.

    Pendant ce temps, les tribus locales se sont scindées en autant de » principautés « , menées par d’impitoyables chefs de guerre. L’Algérie, qui aurait pu jouer un rôle majeur pour empêcher cette irrémédiable descente aux enfers, n’avait pas été écoutée d’abord lorsqu’elle refusait que l’OTAN s’immisce dans les affaires souveraines de la Libye d’abord, et avait été occupée par des » préoccupations internes » au moment où la situation avait atteint son point de non-retour en Libye.

    A présent, et si la solution doit plus que jamais être interne et propre aux Libyens, seuls des acteurs proches de ces derniers, sensibles à leurs préoccupations, et désirant autant qu’eux la paix et la stabilité peuvent les aider à y parvenir. L’Algérie, puissance locale incontournable est toute désignée pour jouer un rôle majeur et essentiel dans ce sens. Ce ne saurait être le cas, en revanche, de la Turquie et de l’Egypte, tous deux partie prenante dans ce conflit.

    Quant à l’Allemagne, son influence géostratégique dans cette partie de la planète est quasi-nulle. Celle des USA l’est un peu plus, mais reste quand même très faible. En fait, et pour faire court, cette profusion d’acteurs, puisque même la Russie, et la France qui continue de tirer les ficelles au vu et au su de tous, y sont également impliqués, c’est cette profusion d’acteurs qui ne permet, et ne permettra jamais, de trouver la moindre solution viable. Les intérêts des uns et des autres sont par trop divergents. Le plus grave c’est qu’ils ne vont jamais dans le sens des Libyens, ni dans celui des habitants du Maghreb arabe, dont nous autres Algériens. Il faudra donc beaucoup de temps, de doigté et de patience pour réparer tout ce que l’OTAN et la France ont cassé dans cette région.

    M.A.

    La Tribune des Lecteurs, 21 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, Russie, France, Turquie, Tripoli, Haftar,

  • L’Algérie « prête » à abriter le dialogue inter-libyen

    LE CS DE L’ONU SAISI DES RÉSULTATS DE LA CONFÉRENCE DE BERLIN : Alger « prête » à abriter le dialogue inter-libyen

    Participant à la Conférence de Berlin sur la crise libyenne, où des chefs d’État influents en Libye, certains depuis 2011, avec l’intervention de l’Otan dans ce pays, le président Tebboune a eu d’intenses échanges avec ses homologues, en marge des travaux de la rencontre qui se sont déroulés à huit clos.

    La Conférence de Berlin a connu la présence de cinq États membres permanents au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Notamment la Russie, les états-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni et la France. Étaient également présents la Turquie, l’Italie, l’Egypte, le chef d’État de la République du Congo, le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ainsi que le chef de la politique étrangère de l’Union européenne (UE), Josep Borrell.

    Après avoir été au centre d’un ballet diplomatique de haut niveau où des responsables de pays influents sur la scène libyenne ont fait des déplacements à Alger, à moins de dix jours de la tenue de la Conférence de Berlin, le président Abdelmadjid Tebboune a eu des entretiens avec la chancelière Allemande Angela Merkel, le président Turc Recceep Tayip Erdogan, son homologue français, Emmanuel Macron et le président du Conseil européen, Charles Michel.

    La Conférence internationale sur la Libye a pris fin dimanche soir, par un appel au respect de l’embargo, en application de la résolution de l’ONU, adoptée en 2011, selon l’annonce de la chancelière allemande Angela Merkel.

    « Nous avons convenu que nous voulons respecter cet embargo sur les armes et que cet embargo sera plus strictement contrôlé qu’auparavant» avait déclaré Mme Merkel animant une conférence de presse, à l’issue de la conférence, conjointement avec le SG de l’ONU, Ghassen Salamé, le chef de la Manul en Libye et le chef de la diplomatie allemande Haiko Maas.

    Les travaux de la rencontre de Berlin, qui se sont déroulés à huit clos, se sont déroulés sans la présence des deux acteurs rivaux sur la scène libyenne, Fayez El-Serraj et Khalifa Haftar, présents à Berlin sans pour autant s’être rencontrés. C’est ce qui a été affirmé par la chancelière Allemande, Merkel, indiquant que le chef du gouvernement de l’Union nationale libyen, Fayez al-Serraj, et le chef de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, « ne se sont pas rencontrés à la conférence de Berlin et n’ont pas assisté à la conférence » , précisant que nous avons parlé avec eux individuellement, a-t-elle poursuivi « parce que les différences entre eux sont encore si grandes qu’ils ne se parlent pas» a déclaré Angela.

    Poursuivant, elle dira que Al-Serraj et Haftar « n’étaient pas présents dans la salle de conférence, et ils se sont installés dans deux sièges différents », mais elle a souligné en même temps que leur présence à Berlin « leur a permis d’être informés directement de l’avancement des consultations » avant d’ajouter que « chacun d’eux attend de l’autre l’application des obligations ».

    Des efforts à consentir pour un cessez-le-feu durable

    La déclaration finale de la rencontre de Berlin, dans laquel il est question pour les acteurs soutenant l’un ou l’autre acteur libyen dans la crise en Libye, de l’arrêt de tout soutien militaire et de la cessation de l’envoi des armes, ces acteurs se sont engagés, selon Angela Merkel à se conformer à la résolution de l’ONU sur l’embargo des armes en Libye, et d’œuvrer à encourager la trêve en vue d’aboutir à un cessez-le- feu durable en Libye, condition fondamentale pour s’acheminer sur la voie du règlement politique de la crise libyenne, par la relance du dialogue inter-libyen.

    À ce propos, l’Algérie, qui a de tout temps appelé et consenti des efforts diplomatiques en faveur du dialogue politique entre les libyens, à l’abri des ingérences et des interférences d’acteurs étrangers, a exprimé sa disponibilité à abriter ce dialogue.

    Le président Abdelmadjid Tebboune a, en effet, lors de son allocution à la Conférence de Berlin, exprimé « la disponibilité de l’Algérie à abriter le dialogue entre les frères libyens » sans manquer de réaffirmer le rejet «catégorique » de la politique du fait accompli en Libye.

    À l’adresse de la communauté internationale qui n’ a pas été à la hauteur, dans son rôle à épargner, à la Libye, les conflits et les violences dans lesquels est plongé le peuple libyen, depuis 2011, le président Tebboune l’a appelé, à partir de Berlin, à assumer ses responsabilités, notamment en matière de respect de la paix et la sécurité en Libye.

    Réitérant l’appel à « la communauté internationale d’assumer sa responsabilité en matière de respect de la paix et de la sécurité dans ce pays» le président a affirmé que «l’Algérie refuse toute atteinte à son intégrité nationale et à la souveraineté de ses Institutions» soulignant que « nous sommes appelés à arrêter une feuille de route aux contours clairs, qui soit contraignante pour les parties, visant à stabiliser la trêve, à stopper l’approvisionnement des parties en armes afin d’éloigner le spectre de la guerre de toute la région » a-t-il précisé.

    Appelant, plus loin dans son discours à « encourager les parties libyennes à s’asseoir autour de la table pour résoudre la crise par le dialogue et les voies pacifiques et éviter ainsi des dérapages aux conséquences désastreuses ». Le Président dira que « la sécurité de la Libye est le prolongement de notre propre sécurité » et le meilleur moyen de préserver notre sécurité régionale, a-t-il poursuivi «reste la coopération et l’entraide avec nos voisins pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme », a-t-il indiqué.

    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 21 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, conférence de Berlin, Angela Merkel, Haftar, Tripoli,

  • Libye : Ankara n’hésitera pas à donner à Haftar la leçon qu’il mérite, s’il poursuit ses attaques (Erdogan)

    – Contrairement à la volonté constructive du gouvernement de Tripoli, Haftar a fui Moscou sans signer l’accord de cessez-le-feu, a insisté le Président turc

    Ali Kemal Akan,Nur Asena Gülsoy | 14.01.2020

    AA – Ankara – Nur Asena Gülsoy

    « La Turquie n’hésitera pas à donner à Haftar la leçon qu’il mérite, s’il poursuit ses attaques contre le gouvernement légitime et nos frères en Libye », a déclaré le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan.

    Le chef de l’État s’est exprimé devant le groupe parlementaire de son Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti), mardi à Ankara.

    Il a commenté les pourparlers organisés à Moscou, hier lundi, entre les parties belligérantes en Libye.

    « Le gouvernement légitime de Tripoli avait une volonté constructive, a fait remarquer Erdogan. Mais Haftar n’a pas voulu signer l’accord de cessez-le-feu. Il a d’abord attendu, puis a quitté, a fui Moscou. »

    Le Président a insisté : « Nous n’hésiterons pas à donner à Haftar la leçon qu’il mérite, s’il poursuit ses attaques contre le gouvernement légitime et nos frères en Libye. »

    Il a ajouté que la Turquie est « loin de tout aventurisme en Syrie, en Libye et en Méditerranée » et « n’a aucune aspiration impériale ».

    « Nous sommes déterminés à empêcher, nous-mêmes, si nécessaire, les tentatives du Régime syrien de violer la trêve, a-t-il conclu. Notre seul objectif est de défendre nos propres droits et ceux de nos frères. »

    Le Président Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, avaient appelé, la semaine dernière, dans une déclaration commune à l’issue de leur réunion à Istanbul, à un cessez-le-feu en Libye à partir de dimanche à minuit.

    Célébré à Tripoli avec des feux d’artifice, le cessez-le-feu est entré en vigueur, dimanche à minuit, entre le gouvernement libyen d’entente nationale, internationalement reconnu, et les forces de Haftar, qui se disputent la légitimité et le pouvoir dans le pays riche en pétrole.

    L’attaque de Haftar contre Tripoli, depuis avril dernier, a avorté les efforts déployés par les Nations unies (ONU) pour organiser une conférence de dialogue entre les Libyens, dans le cadre d’une feuille de route internationale. (Anadolou)

    Tags : Libye, Turquie, Haftar, Sarraj, Moscou, Russie, Tripoli,

  • Algérie : Grand succès de la diplomatie algérienne

    Après les forces de Khalifa Haftar, le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA), reconnu par l’ONU, a annoncé hier qu’il accepte le cessez-le-feu auquel ont appelé plusieurs pays, ouvrant la voie à un retour au calme en Libye, après un risque de guerre aux conséquences catastrophiques.

    Le Gouvernement d’union nationale (GNA), a accepté dimanche l’appel àun cessez-le-feu en Libye, lancé par Moscou et Ankara, quelques heures après l’annonce par le maréchal Khalifa Haftar,de la cessation des hostilités. En réponseà l’appel mercredi des présidents turc, Recep Tayyip Erdogan, et russe, Vladimir Poutine, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, a annoncé dans un communiqué « un cessez-le-feu à partir du (dimanche) 12 janvier à 00H00 », soulignant le « droit légitime » de ses forces de « riposter à toute attaque ou agression, qui pourrait provenir de l’autre camp ».

    Dans la soirée de samedi, les forces de Khalifa Haftar avaient annoncé un cessez-le-feu, à partir de dimanche 00H00 (22H00 GMT), en réponse à l’appel lancé mercredi, par Moscou et Ankara. Mais, les forces de Haftar, basées à Benghazi dans l’Est libyen, ont prévenu que ce cessez-le- feu, dans un bref communiqué, que la « riposte sera sévère en cas de violation de la trêve par le camp adverse », en allusion aux forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli. Avant l’annonce du maréchal Haftar, le président Russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel, s’étaient rencontrés samedi à Moscou.

    « Je compte vraiment sur le fait que dans quelques heures, (…) comme nous l’avons demandé avec le président turc, (Recep Tayyip) Erdogan, les parties au conflit libyen cesseront le feu », avait déclaré M. Poutine, à l’issue de la rencontre. Le président turc Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe Vladimir Poutine, ont appelé mercredi à Istanbul, à l’instauration de ce cessez-le-feu et samedi, la Turquie a demandé à la Russie, de convaincre le général Haftar de le respecter.

    L’Algérie salue le cessez-le-feu

    Par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie salue la décision de cessez-le-feu déclarée en Libye par les forces du maréchal Khalifa Haftar, et approuvée par le Gouvernement d’union nationale. L’Algérie appelle ainsi les différentes parties libyennes, à respecter le cessez-le-feu et de revenir rapidement au processus de dialogue national inclusif, pour arriver à une solution politique et pacifique, qui prenne en compte l’intérêt supérieur de la Libye et de son peuple, a indiqué le communiqué de la diplomatie algérienne. Le communiqué, signé par le porte-parole du MAE Abdelaziz Benali Chérif, rappelle la position constante de l’Algérie, appelant à une solution politique et pacifique, par le biais d’un dialogue entre Libyens. L’Algérie poursuivra ses efforts pour arriver à une solution politique et pacifique, garantissant l’unité du peuple libyen et sa souveraineté, précise-t-on.

    Poursuite des efforts de médiation de l’Algérie

    L’Algérie poursuit de son côté, ses efforts de médiation dans la crise libyenne, notamment sur le front africain, et multiplie les consultations avec les pays de l’Union africaine, autant qu’avec les pays européens, dont l’Italie. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait reçu samedi à Alger, le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean-Claude Gakosso. Un communiqué de la présidence de la République indique en effet, que le président Abdelmadjid Tebboune a reçu le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean-Claude Gakosso. Celui-ci, précise t-on de même source, lui a remis un message du Président congolais, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA), sur la Libye. Ce message est « une invitation adressée au président de la République, pour assister à la réunion que

    le Comité compte tenir le 25 janvier courant », précise le communiqué. ’’L’audience a été l’occasion d’évaluer la situation en Libye, ce pays frère, et l’échange de vues sur les voies à même de mettre fin aux hostilités et aux ingérences étrangères, et de dynamiser le processus des négociations entre les parties libyennes, ainsi que le rôle de l’UA dans la relance du processus de paix dans ce pays frère, loin de toute ingérence étrangère », ajoute la même source.

    Soucieuse de rester à « équidistance » des deux camps, Alger a rejeté toute ingérence étrangère en Libye, et a exhorté toutes « les parties libyennes à retourner rapidement à la table des négociations ». Lundi dernier, en recevant le chef du GNA, Fayez El Serraj, le président Abdelmadjid Tebboune avait rappelé « l’attachement de l’Algérie à préserver la région de toute ingérence étrangère », au moment où la Turquie a décidé de déployer des troupes en Libye, « en soutien » au GNA dans la bataille de Tripoli. Au terme de cet entretien, l’Algérie a appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à « prendre ses responsabilités » et à « imposer un cessez-le-feu ». L’appel d’Alger a été suivi mercredi, par la Turquie et la Russie, dont les deux dirigeants,

    Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, ont appelé à Istanbul, à un cessez-le-feu à partir de ce dimanche 12 janvier à minuit, en Libye. Avec l’Italie par ailleurs, l’Algérie enregistre « une convergence de vues sur la nécessité d’intensifier les efforts pour un cessez-le-feu immédiat », explique un communiqué de la présidence de la République. Cessez-le-feu est un prélude, estime t-on à Alger, « à la reprise du dialogue entre les parties libyennes belligérantes, à même de trouver une solution politique qui garantit l’unité du peuple libyen et l’intégrité territoriale de la Libye, et préserve la souveraineté nationale, loin de toute pression et ingérence étrangère. » Enfin, la Chancelière allemande, en visite en Russie pour la première fois depuis le printemps 2018, a dit espérer pouvoir bientôt lancer « les invitationspour une conférence à Berlin sous nl’égide de l’ONU », afin que la Libye puisse redevenir un pays « souverain et pacifié

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 13 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, Russie, Turquie, Haftar, Sarraj, Tripoli,

  • L’Algérie décroche un cessez-le-feu en Libye

    Le maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye a annoncé ce matin un cessez-le-feu à partir du dimanche. C’était la condition posée par le Premier Ministre libyen Fayez Al Sarraj. « Nous saluons les initiatives de la Russie et de la Turquie, comme les initiatives de cessez-le-feu, à condition qu’il y ait un retrait de la faction adverse qui attaque. Mais cette faction ne semble pas disponible, car elle a un autre mode opératoire « , avait-t-il déclaré.

    De son côté, le Premier italien, Conte, s’applique en vue d’obtenir de l’Union Européenne une implication plus consistante dans le dossier libyen. « Lundi, je serai en Turquie. Mardi en Égypte, mais j’ai déjà prévu des entretiens téléphoniques avec divers chefs de gouvernement de différents pays qui sont impliqués dans le scénario libyen. Je veux continuer à tisser cette toile qui doit nous conduire à une solution pacifique », précise le Le Premier ministre italien à l’issue de la rencontre avec al Serraj, dont le gouvernement est reconnu par la communauté internationale.

    « La solution politique est la seule capable de garantir la prospérité du peuple libyen. C’est notre objectif. Nous n’avons pas d’autres objectifs, nous n’avons pas d’agendas cachés », a déclaré le Premier ministre. Et il ajoute: « Nous pouvons revendiquer une position linéaire et cohérente dans l’action et dans les objectifs », annonçant que l’Italie tentera d’obtenir « une implication encore plus grande de l’Union européenne ». Car, explique Conte, « l’intervention de l’Union européenne est la garantie maximale qui peut être offerte aujourd’hui à l’autonomie du peuple libyen ».

    « Nous sommes extrêmement préoccupés par l’escalade » en Libye: les derniers développements font d’un pays un baril de poudre avec de fortes répercussions, craignons-nous, sur l’ensemble de la région. Les conflits internes et les interférences externes doivent absolument être arrêtés « , explique Conte.

    Tags : Libye, Haftar, Al Sarraj, Tripoli, Italie, Conte, Russie, Turquie,