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  • Maroc: La loi sur le cannabis doit être appliquée plus vite

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    Des mesures sont nécessaires pour fidéliser les agriculteurs et empêcher les trafiquants de blanchir les bénéfices par le biais du marché légal.

    PAR RAOUF FARRAH ET TASNIM ABDERRAHIM

    Le Maroc a longtemps été classé parmi les plus grands producteurs de cannabis au monde. En juin dernier, le Parlement a adopté une loi visant à régulariser la production de la plante à des fins médicales, cosmétiques et industrielles, tandis que la production et la consommation à des fins récréatives restaient strictement interdites.

    La nouvelle législation régit tous les aspects de la régularisation du cannabis, des conditions de culture à l’importation de graines et à l’exportation de produits. Mais les retards dans sa mise en œuvre créent de la frustration et de la méfiance entre les agriculteurs et le gouvernement – ​​et des opportunités pour les trafiquants de poursuivre leur commerce. Cela affectera à la fois le pays et la région.

    Le Maroc fait partie d’un groupe restreint mais croissant de pays africains (Eswatini, Ghana, Lesotho, Malawi, Nigéria, Afrique du Sud, Zambie et Zimbabwe) qui cherchent à se positionner sur un marché international légal du cannabis en plein essor. Le changement de politique intervient dans le sillage des changements mondiaux concernant la production de cannabis. En décembre 2020, par exemple, la Commission des stupéfiants des Nations unies a reclassé le cannabis dans une liste internationale reconnaissant sa valeur médicale. Le Maroc a soutenu cela.

    Cette décision est également l’occasion pour le gouvernement marocain de répondre aux griefs de longue date des communautés de producteurs de cannabis, qui se sentent depuis des années déconnectées du gouvernement central. Ils se sont souvent tournés vers le commerce illégal de cannabis lorsqu’ils étaient confrontés à de sombres perspectives de subsistance dans l’économie licite.

    Les retards dans la mise en œuvre de la loi créent de la frustration et de la méfiance entre les agriculteurs et le gouvernement

    En mars, le gouvernement a identifié Al Hoceima, Chefchaouen et Tétouan comme éligibles à la culture légale du cannabis, avec la possibilité de s’étendre à d’autres provinces une fois que le processus sera mieux établi. Ces trois zones représentent la plus grande production de cannabis du Maroc et sont les sites les plus importants pour la culture illicite. Ils abritent également certaines des communautés les plus pauvres du pays, ce qui montre l’intention du gouvernement de réduire la pauvreté en déplaçant la production vers l’économie licite.

    Cependant, un peu plus d’un an après l’adoption de la loi, l’agence pivot censée réglementer le secteur n’a pas encore été établie. Les retards sont en partie dus aux élections législatives de septembre 2021, qui ont vu les grandes décisions politiques suspendues jusqu’après les élections.

    L’année dernière a également été une année politique mouvementée. Le royaume s’est engagé dans une impasse prolongée sur le statut du Sahara occidental, résolvant plusieurs crises avec ses partenaires européens les plus proches (Espagne et Allemagne) et rompant les relations diplomatiques avec l’Algérie.

    Le professeur Jallal Toufiq, directeur du Centre national marocain de prévention et de recherche sur la toxicomanie, a déclaré lors d’une table ronde en 2021 que la nécessité d’allouer des ressources financières, techniques et humaines à la nouvelle agence a probablement également contribué au retard.

    S’exprimant dans le même panel, Kenza Afsahi, sociologue travaillant sur l’économie du cannabis dans la région du Rif, a déclaré qu’il était crucial de prévoir suffisamment de temps pour jeter les bonnes bases. Il s’agissait notamment de sensibiliser toutes les parties prenantes, y compris la communauté médicale, aux changements et de veiller à ce que les agriculteurs puissent respecter les réglementations de production.

    Le potentiel d’exportation est limité, étant donné que le marché international du cannabis médical semble saturé

    Même en tenant compte de ces facteurs, le taux de mise en œuvre reste lent. Des investisseurs marocains, comme la société CBD Rif, ont publiquement critiqué le retard et sont impatients de participer au marché légal du cannabis.

    L’attente crée de l’incertitude et plusieurs questions clés restent sans réponse. Par exemple, dans quelle mesure le futur marché marocain légal du cannabis – destiné à l’exportation ou à la consommation nationale – peut-il absorber le niveau de production actuel ? L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime estime que la production d’herbes et de résine a dépassé 24 400 tonnes en 2018.

    Le potentiel d’exportation est susceptible d’être limité, étant donné que le marché international du cannabis médical semble être saturé, selon l’expert marocain en drogue Dr Khalid Tinasti. Jusqu’à présent, il existe peu d’informations sur la quantité de cannabis qui sera utilisée à des fins thérapeutiques et pharmaceutiques sur le marché intérieur.

    La transition changera le paysage du cannabis au Maroc, avec des ramifications pour la criminalité en Afrique du Nord

    Et tandis que le Maroc maintiendra une interdiction stricte de la production à des fins récréatives, la demande devrait rester élevée au niveau national et sur les marchés régionaux et européens du royaume. Cela signifie que les opportunités pour les trafiquants persisteront.

    Cela pourrait conduire à une coexistence de cultures légales et illégales, rendant difficile l’application de la loi et permettant aux trafiquants de profiter du chevauchement pour blanchir les produits. Tinasti affirme que « ces groupes sont profondément enracinés dans les communautés locales, ce qui leur garantit un accès régulier et rapide à l’information ».

    Une action décisive pour établir l’agence et donner la priorité à l’engagement avec les parties prenantes et les communautés locales devient maintenant urgente. La lenteur de la mise en œuvre à Rabat alimente l’incertitude et la méfiance des communautés paysannes qui sont vitales dans cette transition. Plus précisément, les petits agriculteurs craignent d’être laissés pour compte, craignant la concurrence d’investisseurs puissants.

    L’absence de progrès suscite également des inquiétudes à l’extérieur du pays, étant donné que le processus de régularisation du Maroc est susceptible d’avoir des implications régionales. La transition changera le paysage de ce bien précieux au Maroc, avec des ramifications pour les activités criminelles en Afrique du Nord, en Méditerranée et en Europe, les réseaux étant obligés de s’adapter. C’est un espace à surveiller.

    Raouf Farrah, analyste principal et Tasnim Abderrahim, analyste, Initiative mondiale contre le crime organisé transnational

    ISS, 06 SEPT. 2022

    #Maroc #Cannabis #Drogue #Trafic

  • Maroc: royaume du haschisch

    Maroc: royaume du haschisch

    Maroc, haschich, cannabis, trafic de drogue,

    Les Nations unies le classent 1er producteur mondial de cannabis
    Le pays de Mohammed VI règne sans partage sur la production et l’exportation de cette drogue.

    Mohamed TOUATI

    Attention, danger! Le Maroc détient son arme de destruction massive: la drogue. Le monde risque l’overdose. Le Maroc est à la tête des principaux pays d’origine et de départ de la résine de cannabis, ce qui fait de ce pays le premier producteur et exportateur mondial de cette drogue, souligne un rapport mondial sur les drogues 2022, publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

    Conséquence: le royaume du Maroc constitue une véritable menace pour l’ensemble de la planète et son voisinage, notamment. La plus grande partie du trafic de résine de cannabis se fait à partir du Maroc vers l’Espagne et de l’Afghanistan vers d’autres pays de l’Asie occidentale, notant que la résine de cannabis du Maroc est également destinée à d’autres pays d’Afrique du Nord, indiquent les rédacteurs du document, qui précisent que les saisies de résine de cannabis continuent d’être concentrées en Afrique du Nord et en Europe centrale, lesquelles forment une seule zone de production, de trafic et de consommation de cette drogue, représentant ainsi près de 60% des saisies mondiales au cours de la période 2016-2020.

    Les craintes et les mises en garde de l’Algérie, dont le territoire est inondé de tonnes de drogue en provenance du Maroc, se retrouvent encore une fois justifiées et renforcées. Ce trafic représente, pour les pays frontaliers, notamment ceux de la bande sahélo-sahélienne, des risques de déstabilisation réelle, voire de déflagration. Les groupes terroristes qui ont fait de cette région un de leur terrain favori, tirent de cette activité les principaux revenus qui remplissent leurs caisses. La connexion entre eux et le commerce de stupéfiants étant établie et dénoncée. «Le fléau des stupéfiants, qui cible la région maghrébine et du Sahel africain, s’avère plus dangereux que par le passé…à cause de l’alliance des barons du trafic de drogue produite dans le royaume du Maroc avec les groupes terroristes», avait fait remarquer le spécialiste des affaires de sécurité, Omar Benjana. Le trafic interrégional du cannabis va «du Maroc à la Libye puis à l’Egypte via le Sahel» relève, à cet effet le rapport de l’Office des Nations unies sur la drogue et le crime, qui ajoute que la résine de cannabis marocaine est également transportée par voie maritime, à travers la Méditerranée.

    Il est à souligner que la pandémie de Covid-19 n’a pas empêché le trafic du cannabis de prospérer. 209 millions d’individus ont consommé cette drogue en 2020, soit 4% de la population mondiale, alors que le nombre de personnes qui consomment du cannabis a augmenté de 23% au cours de la dernière décennie. L’Amérique du Nord et l’Europe restent les deux principaux marchés de consommation de la cocaïne et de grandes quantités sont acheminées d’Amérique latine vers l’Europe via l’Afrique de l’Ouest et du Nord, souligne l’Onduc.

    Le trafic de drogue n’est pas le seul domaine où le Royaume alaouite a fait l’actualité ce week-end. Le Maroc a, en effet fait reparler de lui dans l’affaire des migrants subsahariens. 14 migrants subsahariens, arrêtés le 23 juin dernier, soit à la veille du drame migratoire de Melilla, ont été condamnés, jeudi, à huit mois de prison ferme au Maroc, a fait savoir l’Association marocaine des droits humains. Une peine «très dure», «injuste» et «injustifiable», s’indigne l’Amdh. «Le tribunal de première instance de Nador (Nord) a condamné ces migrants à huit mois de prison ferme, c’est un jugement très dur», a déclaré aux médias leur avocat, Mbarek Bouirig, qui est décidé à faire appel.

    L’Expression, 06/08/2022

    #Maroc #Haschich #Cannabis #Drogue

  • Maroc: Un ami du roi arrêté en possession de haschich

    Maroc, Mohammed VI, Sénégal, Karim Wade, haschich, Sahara Occidental,

    Selon un câble de l’ambassade américaine à Rabat, révélé par le site Wikileaks daté du 6 septembre 2009, un fonctionnaire de police marocain a arrêté Karim Wade à l’aéroport de Casablanca, en possession de haschich. Le ministre d’Etat a été détenu pendant quelque temps avant d’être libéré sur ordre de Mohammed VI. Cette outrecuidance a valu à l’officier d’être muté au Sahara Occidental en guise de chatiment. Voici le texte intégral du câble diplomatique :

    SUJET : INTERDICTION DES DROGUES AU MAROC : DEUX PAS EN AVANT, UN PAS EN ARRIERE

    REF : RABAT 0486 (NOTAL)

    Classé par : Charge d’Affaires, a.i.,
    Robert P. Jackson pour les raisons 1.4 (b) et (d).

    Résumé :

    Depuis au moins le 14 août, date à laquelle, selon les médias marocains, la police a arrêté 16 barons de la drogue présumés dans le cadre d’une vaste opération menée dans tout le pays, la presse se fait régulièrement l’écho d’un aspect ou l’autre des efforts déployés par le gouvernement marocain pour désorganiser le commerce de la drogue et appréhender les personnes soupçonnées d’y participer. Qu’il s’agisse de rapports sur la confiscation et l’éradication de drogues ou de l’implication d’anciens ou d’actuels hauts fonctionnaires ou élus, les observateurs ont droit à une alimentation régulière en matière de drogue. A ce jour, entre 110 et 140 tonnes de cannabis ont été saisies, bien qu’une partie soit retournée dans les rues. Alors que le mois sacré du Ramadan est en cours, un Marocain a comparé cette opération à un exercice de « nettoyage » et de « feuilleton », faisant remarquer que chaque année, pendant le Ramadan, il semble qu’un scandale quelconque se déroule dans les journaux. Parmi ceux-ci figure l’arrestation du ministre d’État sénégalais Karim Wade, fils du président sénégalais Abdoulaye Wade. Avec la drogue au centre de la scène cette année, la scène est prête pour les chuchotements hors caméra et les expédients politiques en coulisses. Fin du résumé.

    Deux pas en avant

    Citant une déclaration de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), les médias marocains ont rapporté que le 14 août, la police a arrêté 16 barons de la drogue présumés lors d’une vaste opération menée dans plusieurs villes du pays. Les policiers ont saisi une grande quantité de drogues dures, ainsi que de faux documents, notamment des papiers d’identité et des permis de conduire. Ils ont également confisqué des véhicules et autres équipements. Une source policière a déclaré à un quotidien marocain que de nombreuses arrestations ont été effectuées dans les régions de Tétouan et de Nador, au nord du pays. La source a également déclaré que l’enquête devrait permettre d’obtenir de plus amples informations sur ce qu’elle a appelé l’une des plus importantes opérations de saisie de drogue au Maroc cette année.

    Cette action fait suite à une opération majeure menée plus tôt cette année, au cours de laquelle la police marocaine a arrêté plus de 100 personnes, également à Nador. Parmi ces arrestations figuraient des policiers, des gendarmes, des marins et des soldats. La date du procès n’a pas été fixée, l’investigation continuant son cours. Le procureur général près le tribunal de Casablanca a déclaré le 25 août que la justice pénale s’applique à toutes les personnes dont l’implication dans le trafic de drogue est avérée, quels que soient leur titre ou leur fonction.

    Et peut-être plus

    Peut-être à l’image de l’affirmation selon laquelle personne n’échappe à la loi, les médias ont largement fait état, le 31 août, de l’arrestation de l’ancien député Mohammed Jouahi, considéré par certains comme l’un des plus grands et des plus puissants barons de la drogue. Jouahi était, et est peut-être encore, membre du parti centriste RNI; certains rapports indiquent que la direction du parti a rapidement affirmé qu’il n’en faisait plus partie. D’autres rapports faisant état d’une répression en cours indiquent que des arrestations très médiatisées ont impliqué un certain nombre d’agents de sécurité et d’avocats dans plusieurs régions du pays. Les journalistes ont émis l’hypothèse que la campagne actuelle de lutte contre le trafic de drogue dans le pays a été ordonnée par les plus hautes autorités.

    Mais un pas en arrière

    Si ce sont les plus hautes autorités qui dirigent la répression, elles peuvent également diriger les résultats de l’effort d’interdiction des drogues. Il a été signalé à la mi-août qu’un haut responsable de la police de l’aéroport de Casablanca avait été brusquement réaffecté à un poste sans responsabilités à Layounne, au Sahara occidental. Les raisons invoquées varient : un journal a déclaré que c’était parce qu’il avait arrêté un parent d’un dirigeant africain qui transportait de la drogue ; d’autres ont affirmé que c’était dû à une série d’erreurs professionnelles non précisées, peut-être même à un scandale sexuel. Les rapports des services de renseignement confirment qu’il s’agissait de la première raison et que le parent arrêté était le fils du président sénégalais Abdoulaye Wade. Le fils, le ministre d’État sénégalais chargé de la coopération internationale, de l’aménagement du territoire, du transport aérien et des infrastructures, Karim Wade, a apparemment été trouvé en possession de haschisch alors qu’il passait la sécurité de l’aéroport. Le roi Mohammed VI, dont Wade est un ami proche, n’aurait pas apprécié les actions des autorités locales qui ne l’ont pas informé de l’arrestation de Wade ; il a donc réaffecté deux fonctionnaires.

    Commentaire

    Alors que les rapports sur la répression du trafic de drogue au Maroc suggèrent que les autorités continuent de se concentrer sur le problème, leurs efforts ne sont pas à l’abri de la politisation.

    Etant donné que l’arrestation du jeune Wade pourrait mettre en péril les relations entre le Maroc et le Sénégal, on peut comprendre la colère du Roi envers la police de l’aéroport de Casablanca. Le Post a rapporté l’impact potentiel de l’éradication de la drogue sur la participation des électeurs aux élections locales de juin ; ce dernier incident suggère que, malgré les appels continus du roi à la réforme judiciaire, l’arrestation pour délit criminel est, elle aussi, soumise à l’opportunisme politique. Fin du commentaire.

    Jackson

    #Maroc #MohammedVI #KarimWade #Haschich #Cannabis #SaharaOccidental

  • Maroc: vers l’usage a grande échelle du “cannabis”

    Maroc, cannabis, haschich, usage thérapeutique, trafic, drogue,

    Premier producteur mondial de résine de cannabis, le Maroc est sur le point d’autoriser l’usage de cette plante cultivée essentiellement dans le nord du pays en ciblant le marché européen.

    L’Agence marocaine de régulation du cannabis légal a tenu jeudi 2 juin sa première réunion a Rabat, dernière étape avant la mise en œuvre d’une loi légalisant l’usage thérapeutique du cannabis cultivé a grande échelle dans le nord-est du pays.

    Le Maroc, premier producteur mondial de résine de cannabis selon l’ONU, a adopté en 2021 une loi autorisant « les usages licites du cannabis médical, cosmétique et industriel » sous le contrôle d’une agence nationale créée a cet effet, a rapporté Le Monde.

    Pour sa première réunion, sous la présidence du ministre marocain de l’intérieur Abdelouafi Laftit, le conseil d’administration de « l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis » (Anrac) a approuvé son organigramme et son budget au titre de l’année 2022.

    Cette structure publique est chargée de contrôler toutes les étapes de la chaîne de production, depuis l’importation des semences et la certification des plants jusqu’a la commercialisation des produits issus du cannabis. Son plan d’action comprend en particulier le prochain lancement de procédures d’octroi de licences aux opérateurs nationaux et internationaux de l’industrie du cannabis licite.

    Au moins 60 000 familles vivent du « kif »

    L’agence devra également mettre en place les premières coopératives de transformation et de fabrication, composées exclusivement de cultivateurs locaux. Les six derniers arrêtés techniques nécessaires a l’implémentation de la loi ont été publiés jeudi au bulletin officiel, a précisé a l’AFP un porte-parole du ministère de l’intérieur.

    En mars, le gouvernement avait fixé les zones autorisées a la culture, a la production, a l’exploitation du cannabis, soit les provinces d’Al-Hoceima, de Chefchaouen et Taounate, situées dans le Rif, région montagneuse enclavée et déshéritée.

    Traditionnellement cultivé depuis des siècles, autorisé sous le protectorat français, interdit en 1954 mais toléré depuis, le « kif » y fait vivre au moins 60 000 familles sur 55 000 hectares, selon des chiffres officiels de 2019.

    Le Maroc table sur le « développement soutenu » du marché mondial du cannabis médical, avec des prévisions de croissance moyenne annuelle de l’ordre de 60 % en Europe, son « marché cible », selon une note du ministère de l’intérieur publiée en 2021. Les professionnels estiment a un milliard de dollars (0,8 milliard d’euros) le marché du cannabis légal en Europe.

    Echoroukonline, 04 juin 2022

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Trafic_de_drogue

  • Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

    Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

    Maroc, Mohammed VI, trafic de drogues, cocaïne, haschich, cannabis, pédophilie, prostitution, sociétés offshore,

    Le Brésil devenait célèbre grâce à son football Samba et sa star Pelé, le Japon se fait connaître par son Samouraï, puis par son savoir technologique dans l’électronique, et le roitelet, commandeur des croyants réussira à hisser sa royauté pour devenir non seulement le premier pays producteur du Haschich au monde, mais aussi la capitale de la saga de la pédophilie. Explications

    Eldorado de la pédophilie

    Marrakech, au même titre que Agadir, sont devenues au fil des années, des terres saintes de la pédophilie et du tourisme sexuel, que même le Covid-19 n’a pas empêcher d’éteindre. La pauvreté, l’ignorance et la répression policière imposée au Peuple Marocain par une dynastie moyenâgeuse en a décidé ainsi.

    La royauté enregistre chaque année une hausse de touristes « sexuels ».. Les vols peu chers ont participé à rendre plus accessible cette destination et facilité l’accès aux pédophiles. Soi-disant touristes, businessmen, hommes politiques, ils viennent du Golfe pour beaucoup d’entre eux, pour d’autres d’Europe. Ils profitent de leur séjour ou se déplacent uniquement pour abuser de mineurs dans les villes les plus touristiques du pays.

    Dans la rue les victimes en majorité mineures sont racolées par des rabatteurs en échange d’argent. Ce miroir aux alouettes piège les enfants qui vivent dans une grande pauvreté. Ce sont souvent des jeunes qui vivent dans la rue et qui vont mendier, être approchés par les touristes, les abuseurs . Face à l’inexistence de chiffres officiels, il est important d’évoquer le câble diplomatique sur Wikileaks citant le ministère marocain de la Justice avançant 1 122 cas d’agressions sexuelles sur mineurs enregistrées en 2008. Il est difficile de dire si elles reflètent la réalité. Toujours selon le ministère, dix étrangers ont été poursuivis en 2009 pour homosexualité, incitation de mineur à la prostitution, participation à l’exploitation d’un mineur et viol violent de mineur.

    Le rapporteur spécial de l’ONU sur le trafic de personnes, Joy Ngozi Ezeilo, l’ONU affirmait le 25 juin 2013 que le « Maroc fait face à un défi considérable en tant que source, lieu de transit et destination de plus en plus importante pour le trafic de personnes ». Aujourd’hui, le Maroc n’est plus un pays de transit, mais un pays exportateur en matière de trafic de personnes.

    Lire aussi : Au Maroc, cette prostitution que vous ne saurez voir
    Lire aussi : Pédophilie au Maroc : les révélations choc d’un ex-amant de Bergé et Saint-Laurent

    Grosso modo, le Peuple Marocain est livré à lui-même, et ce n’est pas « les femmes-mulets » qui vont nous démentir, ou mêmes ces mineures « vendues » pour travailler dans les foyers dans les pays du Golfe.

    Premier pays producteur mondial de Haschich

    La production du Haschich ne cesse d’augmenter, atteignant des chiffres record, dont les revenus sont estimés à 15 milliards de dollars, selon des chiffres d’organisations internationales de lutte contre la drogue (200 millions de dollars par semaine). Les 15 milliards de dollars iront droit dans les comptes du roitelet et ses proches, et qui s’ajoutent aux 900 millions de dollars attribués par les multinationales, en contrepartie des facilités qui leurs sont accordées via l’exonération des taxes fiscales et parafiscales, l’attribution gratuite du foncier, en plus de la main d’œuvre bon marché, au nom de l’IDE profitable aux entités internationales au détriment du Peuple Marocain, via des opérations de transfert des devises. Pour en convaincre son Peuple, le roitelet avait lancé un projet de loi adopté par le parlement d’allégeance, autorisant le soi-disant-usage « médical, cosmétique et industriel » du cannabis.

    Le trafic de la cocaïne emprunte le chemin du Haschich

    Le trafic de cocaïne utilise des filières utilisées par les narcotrafiquants et les contrebandiers. Leurs réseaux, traditionnellement impliqués dans l’importation de cigarettes, puis de haschisch, se sont illustrés dans le transbordement au large de cargaisons de cocaïne chargées dans les Antilles sur des bateaux de pêche ou des porte-conteneurs.

    La drogue est transbordée sur les bateaux des trafiquants marocains au large des îles Canaries ou du Cap-Vert, centres de ravitaillement traditionnels pour les flottilles de pêche de l’Atlantique. Le débarquement a lieu sur les côtes portugaises ou andalouses, suivant les routes habituelles du haschisch. Plus sophistiquée est la pratique qui consiste à décharger la drogue au Maroc, dans un port quelconque de la côte atlantique, puis à la dissimuler dans un transport routier international (TIR) empruntant un ferry à destination du Portugal ou de la Galice. En outre, selon les autorités marocaines, tout bon trafiquant galicien se doit de disposer d’un correspondant dans un port marocain. Agadir, El-Jadida ou Casablanca abritent en permanence leurs bateaux, hors de portée des autorités espagnoles.

    Réseaux marocains, alliés du terrorisme au Sahel

    Les réseaux marocains du terrorisme international, en activité dans la région du Sahel, intouchables chez le commandeur des croyants, bénéficient de largesses offertes par le Makhzen pour blanchir l’argent de la drogue, de trafic d’armes et de la prise des otages, via les banques marocaines et sociétés-écrans. Sur ce plan, des organisations internationales avaient mis l’accent sur des liens de chefs de groupes terroristes en activité dans la région du Sahel avec des narcotrafiquants inféodés au Makhzen.

    49% des marocains souffrent de troubles mentaux

    C’est l’ancien ministre marocain de la Santé le Dr Abderrahman Maaroufi, qui avait annoncé que 49% des Marocains souffrent d’un trouble mental.

    Le ministre marocain confirme les statistiques officielles marocaines selon lesquelles 40% des Marocains âgés de 15 ans et plus souffrent d’un trouble mental : soit 26,5% de troubles dépressifs, 9% d’anxiété généralisée, 5,6% de troubles psychotiques. Les femmes sont plus touchées que la gent masculine (48,5% contre 34,3%) Au Maroc en estime 70.000 schizophrènes et plus de 3.000 malades dépressifs.

    Ceci résume l’état de santé de marocains dont un nombre important est accroc à la consommation de la drogue douce, dure et les psychotropes, ajoutée aux conditions de vie des plus catastrophiques, boostées par l’absence d’une prise en charge des problèmes du peuple marocain, par un régime à l’agonie, soucieux uniquement de sauver son trône de plus en plus menacé par le marasme des marocains qui ne digère plus de voir leur pays sous domination sioniste suite à la normalisation avec l’entité sioniste.

    Les sociétés offshores du commandeur des croyants

    Le roitelet Mohamed Vi ne s’est pas limité à empocher les revenus du Haschich, mais continue de piller les richesses du peuple sahraoui, et de l’argent du phosphate du peuple marocain, pour les blanchir dans des sociétés offshore. Panama Papers a déjà révélé que l’entourage du roi du Maroc gère, via plusieurs sociétés offshore, un luxueux voilier, un hôtel particulier à Paris, des participations dans une société cotée, en plus des sociétés basées en Afrique relevant de la Royale Holding..

    Lire aussi : Maroc : Mohammed VI aime les îles Vierges

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Kif #Trafic #Cocaïne

  • Espagne-trafic: Arrestation de 7 français et 1 marocain

    Espagne-trafic: Arrestation de 7 français et 1 marocain

    Espagne, France, Maroc, trafic de drogue, saisie, cannabis, haschich, Kif,

    Frontière espagnole : Saisie de 2,4 tonnes de drogue et arrestations de sept Français et un Marocain

    Dix suspects ont été mis en examen après le démantèlement d’un «important» trafic de cannabis entre la frontière espagnole et la région nantaise, a annoncé le parquet de Rennes vendredi 20 mai dans un communiqué.

    Le juge d’instruction a mis en examen dix suspects, dont huit ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire.

    Il s’agit de 8 hommes (sept Français et un Marocain) et 2 femmes de nationalité française, âgées entre 22 ans et 33 ans.

    Plus de 330 kilos de cannabis ont été saisis ainsi que 83.750 euros en espèces et le pavillon de l’organisateur des remontées de cannabis sur le sol français, selon le parquet.

    R. I. et AFP

    L’Evénement, 20 mai 2022

    #Espagne#Maroc#France#Nantes#Cannabis#Trafic

  • Espagne: Deux marocains condamnés à 8 ans de prison

    Espagne: Deux marocains condamnés à 8 ans de prison – Trafic de drogue, cannabis, haschich, Maroc,

    Le tribunal de Cadix en Espagne a condamné deux frères marocains, trafiquants de drogue, à huit ans de prison pour avoir entre autres enlevé et torturé pendant des mois leur partenaire d’affaire espagnol. Les deux frères marocains, âgés de 40 et 27 ans, sont arrivés dans la province de Cadix dans le sud-ouest de l’Espagne en 2019 et sont entrés en contact avec un Espagnol, un habitant de la région, à qui ils ont remis de l’argent pour acheter en son nom un bateau pour leur permettre  » d’introduire de grandes quantités de haschisch en Espagne « , a rapporté le journal  » La Voz de Cadix « .

    Cependant après leur première arrestation en octobre 2019 au large des côtes marocaines, à bord du bateau qui transportait une importante quantité de haschisch, les deux trafiquants ont accusé leur partenaire espagnol de les avoir trahis et l’ont menacé de mort ainsi que sa femme. Les deux frères lui ont tendu un piège et l’ont emmené de force dans un appartement à Manilva où ils l’ont menacé et violemment agressé, avant de l’obliger à leur signer un contrat de vente de sa maison.

    Les deux frères ont reconnu les faits et le tribunal de Cadix les a condamnés à une peine de huit ans et deux mois de prison pour les délits de trafic de drogue, d’extorsion continue et d’enlèvement. Un complice dans cette affaire a également écopé de cinq ans de prison, alors que l’Espagnol, victime des deux Marocain, accusé d’un crime de trafic de drogue, il a été condamné à un an et deux mois de prison.

    Le trafic de drogue en provenance du Maroc ne cesse de défrayer la chronique en Espagne et des saisies de quantités importantes de haschich sont souvent signalées. En mars dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) avait indiqué que le Maroc, premier producteur mondial de haschich, restait le principal pays de provenance de la résine de cannabis qui entre dans l’Union européenne (UE). Et en juin 2021, l’ONU avait affirmé que la résine de cannabis faisant l’objet d’un trafic mondial provenait principalement du Maroc.

    Lire aussi : Milliardaires: trafic d’influence, fraude aux impôts et yachts

    #Maroc #Espagne #Cannabis #Haschich #Trafic

  • Espagne: Deux trafiquants de drogue marocains condamnés

    Espagne: Deux trafiquants de drogue marocains condamnés – Maroc, drogue, cannabis, haschich

    Le tribunal de Cadix en Espagne a condamné deux frères marocains, trafiquants de drogue, à huit ans de prison
    pour avoir entre autres enlevé et torturé pendant des mois leur partenaire d’affaire espagnol.
    Les deux frères marocains, âgés de 40 et 27 ans, sont arrivés dans la province de Cadix dans le sud-ouest de l’Espagne en 2019 et sont entrés en contact avec un Espagnol, un habitant de la région, à qui ils ont remis de l’argent pour acheter en son nom un bateau pour leur permettre « d’introduire de grandes quantités de haschisch en Espagne », a rapporté le journal « La Voz de Cadix ».

    Cependant après leur première arrestation en octobre 2019 au large des côtes marocaines, à bord du bateau qui transportait une importante quantité de haschisch, les deux trafiquants ont accusé leur partenaire espagnol de les avoir trahis et l’ont menacé de mort ainsi que sa femme.
    Les deux frères lui ont tendu un piège et l’ont emmené de force dans un appartement à Manilva où ils l’ont menacé et violemment agressé, avant de l’obliger à leur signer un contrat de vente de sa maison.
    Les deux frères ont reconnu les faits et le tribunal de Cadix les a condamnés à une peine de huit ans et deux mois de prison pour les délits de trafic de drogue, d’extorsion continue et d’enlèvement.
    Un complice dans cette affaire a également écopé de cinq ans de prison, alors que l’Espagnol, victime des deux Marocain, accusé d’un crime de trafic de drogue, il a été condamné à un an et deux mois de prison.
    Le trafic de drogue en provenance du Maroc ne cesse de défrayer la chronique en Espagne et des saisies de quantités importantes de haschich sont souvent signalées.

    En mars dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) avait indiqué que le Maroc, premier producteur mondial de haschich, restait le principal pays de provenance de la résine de cannabis qui entre dans l’Union européenne (UE).

    Et en juin 2021, l’ONU avait affirmé que la résine de cannabis faisant l’objet d’un trafic mondial provenait principalement du Maroc.

    APS

    #Espagne #Maroc #Trafic #Drogue #Cannabis #Haschich

  • Maroc : 22 tonnes de haschich dissimulées dans des tomates

    Maroc : 22 tonnes de haschich dissimulées dans des tomates

    Maroc : 22 tonnes de haschich dissimulées dans des tomates – Tanger, Europe,

    Environ 22 tonnes de haschich cachées dans des tomates ont été acheminées via le port marocain de Tanger vers l’Europe, où la cargaison a été saisie dans deux pays européens, selon des médias locaux.

    Une vidéo relayée par des sites d’information dimanche montrait le déchargement d’une cargaison de drogue dissimulée dans des tomates dans un entrepôt d’un pays européen.

    Selon des sources médiatiques, un baron bien connu exerçant la contrebande de drogue par camions a tenté de faire passer ce type de marchandises illicites via le port de Tanger «après avoir déjà réussi à introduire de la drogue dans un camion il y a des semaines en suivant le même procédé».

    #Maroc #Trafic #Cannabis #Haschich

  • Trafic de drogue depuis le Maroc : sept arrestations en Moselle et à Marseille

    Trafic de drogue depuis le Maroc : sept arrestations en Moselle et à Marseille – France, cannabis, haschich,

    Un trafic de stupéfiants «depuis le Maroc via l’Espagne et les Pays-Bas» a été démantelé, sept personnes étant interpellées en Moselle et à Marseille, a indiqué dimanche la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy. Les interpellations ont eu lieu mercredi. Six personnes ont été arrêtées dans plusieurs villes de Moselle et la septième à Marseille, selon un communiqué de la JIRS.

    Les suspects, «six hommes et une femme, âgés de 22 à 40 ans», ont été mis en examen : six ont été placés en détention provisoire et un sous contrôle judiciaire, a précisé la JIRS. Lors des interpellations en Moselle, «un peu plus de 237.000 euros et 132 kilogrammes de cannabis» ont été saisis, selon la même source.

    Quatre suspects ont notamment été mis en examen pour «importation de stupéfiants en bande organisée», ce qui donne une dimension criminelle au dossier, a précisé à l’AFP une porte-parole de la JIRS.

    La drogue stockée en Moselle
    L’enquête a débuté «par un renseignement anonyme faisant état d’une importation massive de cannabis» arrivant «par camion» depuis l’Espagne et transportant «des centaines de kilogrammes de cannabis d’une valeur estimée à un million d’euros, à raison d’une fois par mois». «La drogue était stockée en Moselle», avant d’être «livrée par dizaines de kilogrammes par des trafiquants appartenant à ce réseau très organisé», toujours selon la JIRS.

    D’autres saisies, imputables à ce réseau, ont été opérées parallèlement : 110 kilos de cannabis ont ainsi été découverts en Moselle dans un véhicule «faussement plaqué». Et en novembre, les douanes avaient saisi près de Nîmes 549 kilos de résine de cannabis.

    Selon les éléments de l’enquête, la drogue était importée par l’un des suspects, âgé de 24 ans, et vivant entre la Moselle, l’Espagne et le Maroc. Il fournissait ensuite «deux autres individus», implantés à Guenange (Moselle) pour l’un, entre Marseille et l’Alsace pour l’autre, et qui disposaient eux-mêmes «de leurs propres réseaux de redistribution des stupéfiants», indique la juridiction.

    Ils avaient «sous leurs instructions plusieurs individus» qui étaient «chargés de transporter les stupéfiants en Moselle, mais également jusqu’à Lyon et Paris», devaient «récolter l’argent et faisaient office de “nourrice” pour le stockage des stupéfiants et de l’argent», selon la même source.

    Le Figaro, 10/04/2022