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  • Le Maroc amnistie les cultivateurs du cannabis

    Le Maroc amnistie les cultivateurs du cannabis

    En violation du droit international; préconisant la lutte contre la drogue,le régime marocain, en fin de règne, n’a pas trouver mieux pour faire face à la colère sociale, que amnistier les cultivateurs du cannabis, après avoir présenté ses lettres de créances à l’entité sioniste, pour trouver un allié conjoncturel pour sauver le trône de Mohamed VI.

    Ainsi, des médias marocains révèlent que des dizaines de milliers de cultivateurs de cannabis dans le nord du Maroc, fief du Hirak du Rif, seront bénéficiaires d’une amnistie générale et seront exonérés des poursuites judiciaires.

    Cette amnistie ouvrira la voie la légalisation des cultures de cannabis, dont l’objectif est d’inonder les continents africain et européen de cette drogue, et qui serait susceptible de créer de l’emploi dans une région très affectée par la fermeture des frontières terrestres avec l’Algérie, et le renforcement de la lutte contre le trafic de drogue par l’Algérie

    Selon des études présentées en début de cette semaine au Parlement du Makhzen, par le ministère marocain de l’Intérieur, la culture du cannabis fera vivre 50.000 familles et 400.000 personnes au total.

    L’Algérie face à la guerre de la drogue

    Les autorités algériennes sont appelées à durcir les lois de lutte contre le trafic de drogue, même en imposant les peines capitales, pour diminuer la guerre d’épuisement menée par le Makhzen, et qui vise en premier lieu le déchirement de la société algérienne et sa jeunesse visée par la drogue, qui traverse les frontières terrestres et maritimes; malgré les efforts consentis par les différents services de sécurité.

    Algérie54, 06 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, cannabis, haschich, légalisation, amnistie, cultivateurs, Algérie, drogue, trafic de drogue,

  • Maroc : De l’opium pour le peuple – Mohammed VI légalise la culture de la drogue dans son royaume

    Ce schéma d’économie basée sur le cannabis devient sérieusement problématique pour la sécurité internationale. Les liens entre le trafic de drogue et les groupes terroristes transnationaux qui prospèrent grâce au kif marocain sont un secret de Polichinelle.

    «Maroc: le cannabis pour doper l’économie?», s’interroge offusqué, le prestigieux hebdomadaire français, Le Point dans un article paru hier, consacré au projet de loi dépénalisant la culture du cannabis à «des fins médicales et industrielles» qui devrait être adopté sous peu par le Parlement marocain. Sans limites, sans barrières et ne rien s’interdire, quitte à froisser les croyances et piétiner la morale, le roi est prêt à tout, absolument tout. En l’espace de 4 mois, il s’est frotté par trois fois à l’impensable. En novembre dernier, l’armée marocaine brave la communauté internationale quand elle a lancé une opération militaire dans la zone-tampon d’el Guerguerat qui a conduit à rompre un cessez-le-feu en vigueur depuis 29 ans.

    Un mois plus tard, en décembre 2020, le Maroc usant d’une insolence déconcertante, normalise ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Un rapprochement qui figurait dans les termes du deal que le royaume a passé avec l’administration de l’ancien président américain, Trump, pour que ce dernier reconnaisse la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Entre-temps, la Covid-19 est passée par là. Le royaume est à terre. Une économie terrassée par des mois de confinement et de frontières fermées, des avions cloués au sol et un secteur touristique anéanti, le Makhzen croit tenir le bon filon pour contenir dans une volute de kif un mécontentement populaire grandissant aggravé par les retombées de la crise sanitaire. Tout comme Israël qui a autorisé le cannabis à des fins thérapeutiques depuis 2006, le Makhzen inscrit à l’agenda un projet législatif pour rendre légal l’usage de la drogue. Et voilà le Maroc qui s’octroie officiellement le titre narco-royaume.

    Selon le magazine Le Point, citant un rapport de l’institut Amadeus, une pareille mesure permettra de créer «800000» postes d’emploi et qui «pourrait par ailleurs abonder huit milliards de dollars». Rien que ça! Justifiant son projet, le ministre marocain de l’Intérieur, artisan de ce projet, a soutenu que l’usage légal du cannabis permettrait de «cadrer et légaliser ce secteur», de régulariser le statut des quelque 140000 familles vivant de la culture du cannabis». Une exploitation industrielle du haschich, quoi de plus naturel pour le Maroc leader mondial en la matière.

    Une étude de l’ «Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée» (un réseau indépendant) publiée en 2020 rapporte que la production marocaine annuelle de cannabis est à plus de 700 tonnes et estime sa valeur à 23 milliards de dollars. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), a souligné dans son dernier rapport, intitulé «2020 World Drug Report», que le Maroc continue d’être le premier producteur de cannabis dans le monde. Le document onusien souligne également que la majeure partie de la drogue marocaine destinée à l’Europe est expédiées vers l’Espagne avant d’atteindre les autres membres de l’Union européenne.

    Cette situation d’économie basée sur la drogue devient sérieusement problématique non seulement pour la sécurité régionale, mais internationale. Les liens entre le trafic de drogue et les groupes terroristes transnationaux qui prospèrent grâce au cannabis marocain sont un secret de Polichinelle. Mais curieusement, l’annonce de la légalisation de la drogue au Royaume chérifien n’a pas alarmé, outre mesure les décideurs de ce monde prompts à mobiliser leurs arsenaux militaires pour beaucoup moins que ça. Le rôle du Panama dans le trafic international de drogue, la violation de la neutralité du canal de Panama ont été des prétextes suffisants pour les Américains d’envahir ce pays et d’enlever le puissant dirigeant militaire Manuel Noriega.

    Ou encore l’énorme pression américaine qui a conduit à la reddition aux autorités comoriennes de Pablo Escobar, le plus grand des trafiquants de cocaïne du monde.

    L’Expression, 3 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, cannabis, haschich, légalisation, économie,

  • Après l’annonce de la légalisation de sa culture au Maroc : Les prix des terres du cannabis montent en flèche

    Des sources médiatiques, citant des agriculteurs locaux ont affirmé que les prix des terres où est cultivé le cannabis ont augmenté en flèche ces derniers temps, révélant que plusieurs petits agriculteurs pensent sérieusement à vendre leur terre, ou au moins une partie, pour couvrir leurs besoins et payer leurs crédits, exploitant l’opportunité de le haussement des prix et la course des investisseurs pour acquérir des terres.

    Ces « spéculations foncières » menées à très grande échelle s’inscrivent dans le cadre d’un projet de prévoyant la légalisation de la culture de cette drogue. Selon des rapports récurrents très documentés de l’ONU, le royaume chérifien est le fournisseur principal de cette substance illicite à travers le monde.

    Cette activité délictueuse, menée à l’échelle de tout le royaume chérifien, et sous la protection des officiers supérieurs de l’armée marocaine, permet à ces derniers de financer leurs actions subversives et secrètes visant à déstabiliser des pays voisins, à commencer par l’Algérie et la RASD (république arabe sahraouie et démocratique).

    Cela quand ils ne profitent pas carrément de cet argent sale pour se vautrer dans une ostentatoire luxure. Des officiers déserteurs et/ou retraités de FAR (forces armées royales) évoquent même un très probable coup d’Etat des contre Mohamed VI et l’ensemble de ses officiers supérieurs corrompus.

    K.Z.

    La Patrie News, 2 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, cannabis, haschich,

  • Vidéo : Le Maroc exporte du cannabis dans des boîtes censées contenir de l’huile d’olive

    La sophistication des techniques d’interception oblige les trafiquants à trouver des moyens de continuer à introduire clandestinement des drogues dans les pays où elles sont vendues.

    Les progrès réalisés dans les techniques d’interception des drogues par les forces de l’ordre ont contraint les trafiquants à recourir à toutes sortes d’astuces pour faire circuler la drogue. Les trafiquants marocains ont développé des structures commerciales et logistiques typiques des grandes entreprises qui mettent souvent en échec les forces de sécurité.

     » Les mafias sont des entreprises qui investissent dans les dernières technologies. Ils se sont occupés du GPS avant nous », affirme un hautr responsable des services de sécurité espagnol.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=i1kS6o571jE&w=560&h=315]

    Etiquettes : Maroc, Espagne, trafic de drogues, cannabis, boîtes de l’huile d’olive, haschich,

  • Ali Ahmed Salem, journaliste mauritanien est formel : « Le haschich marocain inonde la Mauritanie et le marché africain »

    Partager ses frontières avec l’un des plus gros producteurs du cannabis au monde n’est pas sans conséquences directes sur certains pays. L’Algérie, n’est pas la seule à en « payer les frais ». La Mauritanie aussi.

    L’écrivain et journaliste mauritanien et expert en affaires sécuritaires mauritaniennes, Ali Ahmed Salem, a en effet indiqué que le » haschich marocain qui passe par le poste frontalier de Guerguerat au Sahara occidental, inonde la Mauritanie et le marché africain ».

    Dans une interview accordée au site « Sahara occidental 24 «, M. Ali Ahmed Salem a affirmé que le haschich marocain est le prochain danger provenant de l’est , précisant que les camions de transport marocain vers la Mauritanie et de celle-ci vers plusieurs pays africains, ont constitué durant les dernières années l’artère principale pour alimenter le marché africain en drogue .

    Le haschich marocain est transporté dans des camions de transport de marchandises marocaines via le poste frontière de Guerguerat, a expliqué le même intervenant, soulignant que «cela a posé ces derniers temps un défi sécuritaire et social, voire politique sur la Mauritanie « .
    Le journaliste mauritanien a rappelé que les bandes de trafic de drogue marocaine tentent toujours par plusieurs moyens d’introduire la drogue en Mauritanie en dépit du durcissement du contrôle par les autorités mauritaniennes sur l’ensemble des postes frontaliers .

    Pour rappel, l’analyste senior au Global initiative, Farah Raouf avait affirmé que le territoire du Sahara Occidental occupé est devenu une plaque tournante pour le trafic de Cannabis en provenance du Maroc, et d’où transite l’essentiel de la production de cette drogue vers les pays du Sahel .

    «La culture intensive du Cannabis dans les montagnes du Rif en fait du Maroc l’un des plus grands exportateurs de drogue (au monde) et bien que le produit de qualité supérieure soit principalement destiné à l’Europe, la majorité du haschich de qualité inférieure traverse le sud du Maroc et le Sahara occidental pour alimenter les marchés de la Mauritanie et le nord du Mali», avait indiqué Raouf Farah au site d’investigation Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP).

    De son côté, le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Sidi Mohamed Amar, avait réitéré février dernier l’appel du front en direction du conseil de sécurité à « faire pression sur le Maroc pour l’amener à assumer ses responsabilités régionale et internationale, et à cesser ces actes déstabilisants et menaçants pour la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région tout entière».

    Il rappelle en outre que depuis le 13 novembre 2020, l’ensemble du territoire du Sahara occidental est devenu «une zone de guerre ouverte» en raison de la grave violation par le Maroc du cessez-le-feu.
    Et malgré cet état de guerre, poursuit le diplomate sahraoui, «le trafic de drogue et le trafic d’êtres humains à travers le mur de sable illégal (érigé par l’occupant) au Sahara occidental se poursuivent sans relâche».

    Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, avait rappelé en outre, que «le Maroc reste le plus grand producteur et exportateur de cannabis au monde», comme le confirment de nombreux rapports internationaux dont le rapport 2020 sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants du département d’Etat américain et le rapport mondial sur les drogues 2020 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime».

    Y.O

    Algérie Breve News, 28 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Mauritanie, cannabis, haschich, drogue, Sahara Occidental,

  • Maroc-Sénégal : arrêtée pour trafic de drogue puis libérée, Fatou Kiné Ndiaye dénonce une trahison

    Quelques heures après sa libération, Fatou Kiné Ndiaye la jeune étudiante de 22 ans mise aux arrêts au Maroc a tenu à se prononcer sur les circonstances de cette arrestation. Selon les propos de la jeune femme relayés par les médias, elle estime avoir été victime d’une trahison. «J’ai été trahie, blessée», a fait savoir l’étudiante sénégalaise en gestion-management.

    “J’ai surmonté cette épreuve avec dignité…”

    «Je n’ai rien à dire sinon rendre grâce à Dieu. J’ai surmonté cette épreuve avec dignité. J’ai été heureuse de retrouver ma mère. Ça m’a fait énormément plaisir», a-t-elle poursuivi avant d’indiquer qu’elle est pressée de retourner dans son pays. Rappelons que depuis plusieurs semaines, elle était en détention au Maroc suite à une affaire de drogue. Elle aurait été piégée par un homme du nom de Massoukha Mbengue avec de la drogue.

    Placée sous mandat de dépôt en février

    Elle avait été placée sous mandat de dépôt en février dernier pour des faits de trafic et de détention de drogue. Le colis lui avait été confié par l’homme pour être convoyé au Sénégal en gratuité partielle. La situation se serait produite à la veille de ses vacances au Sénégal. Elle ne savait pas qu’en lieu et place des chaussures qui lui ont été remises par son voisin, il y avait en réalité de la drogue. La découverte avait été faite à l’aéroport. Après plusieurs semaines de fuite, le mis en cause a finalement été interpellé.

    La Nouvelle République, 22 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Sénégal, trafic de drogue, cannabis, haschich,

  • Espagne : Un franco-marocain prend la fuite parce qu’il portait 135 kg de haschich dans sa voiture

    Arrêté après avoir fui un contrôle de police parce qu’il transportait quatre paquets de haschisch dans le coffre de sa voiture.

    La Garde civile l’a trouvé dans une station-service de Lorca alors qu’il tentait de passer inaperçu.

    La Garde civile de la région de Murcie, dans le cadre du « Plan opérationnel intégré contre le trafic de haschisch du Maroc », a intercepté un véhicule transportant 135 kilos de haschisch.

    Le conducteur, qui a tenté de s’enfuir d’un poste de contrôle de la police établi sur l’autoroute A-7 à son passage par Puerto Lumbreras, a été arrêté car il est soupçonné de trafic de drogue, de désobéissance grave à un agent de l’autorité et de faux documents.

    L’action a été initiée dans le cadre du « Plan opérationnel intégral contre le trafic de haschisch en provenance du Maroc » lorsque des agents de la Garde civile effectuaient un contrôle sur l’autoroute A-7, dans la municipalité de Puerto Lumbreras, et ont observé qu’une mini-fourgonnette noire s’approchait du point de contrôle à grande vitesse, précédée par une patrouille du détachement de la circulation de Vera (Almeria).

    Le conducteur, loin de prêter attention aux signaux d’arrêt faits par les agents du véhicule de police, a poursuivi sa marche avec des manœuvres non réglementaires en échappant au contrôle établi dans la province de Murcie.

    Immédiatement, une patrouille du détachement de la circulation de Lorca a rejoint le dispositif de suivi de la voiture en fuite, tandis que dix autres unités de la Garde civile et d’autres unités de la police locale de Lorca ont été alertées de la fuite et ont rejoint d’autres parties de la zone pour le rechercher.

    L’important dispositif policier a permis de localiser la voiture garée à proximité d’une station-service dans le hameau de La Torrecilla Lorca et de repérer dans un restaurant voisin, une personne qui correspondait aux caractéristiques physiques du conducteur, tout en essayant de passer inaperçue.

    La Garde civile a arrêté le suspect et examiné le véhicule où elle a trouvé quatre ballots de haschisch, d’un poids total de 135 kilos. Le conducteur, un homme de 38 ans, né au Maroc, de nationalité et de résidence françaises, a été arrêté comme auteur présumé des délits de trafic de drogue et de désobéissance grave à un agent de l’autorité.
    L’examen de la voiture, a également détecté que les plaques d’immatriculation ne correspondaient pas à la documentation du minivan, il est donc également attribué à l’auteur présumé du crime de faux documents.

    En outre, les agents ont trouvé un système hydraulique sophistiqué qui permet d’augmenter la dureté de la suspension, prétendument installé pour que la hauteur de la voiture ne soit pas affectée lors du transport d’une charge d’un poids élevé.

    L’action, développée conjointement par les agents de la Garde Civile d’Almeria et de Murcia, en collaboration avec la Police Locale de Lorca, a abouti à l’arrestation d’une personne comme auteur présumé des délits de trafic de drogue, de désobéissance grave à l’agent de l’autorité et de faux documents, ainsi qu’à la saisie à itinere de 135 kilos de haschisch.

    Le détenu -homme, 38 ans, né au Maroc ; et de nationalité et citoyenneté française-, les drogues et les effets saisis, ainsi que la procédure ont été mis à la disposition du tribunal d’instruction numéro 1 de Lorca.

    La Opinion de Murcia, 22 avr 2021

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  • Ils importaient du cannabis à Lyon en le cachant dans des bus en provenance du Maroc

    Six trafiquants de drogue ont été condamnés mercredi à de la prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône). Le cannabis était caché dans des cars de voyage en provenance du Maroc et à destination de la région lyonnaise.

    Six personnes comparaissaient mercredi devant le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône). Il leur était reproché d’avoir participé à un trafic de stupéfiants. Le cannabis était acheminé depuis le Maroc jusqu’à la région lyonnaise via des cars de voyage.

    Les investigations avaient été confiées à la brigade des stupéfiants de la DIPJ de Lyon. Grâce à des écoutes téléphoniques et des filatures, les enquêteurs sont parvenus à intercepter un premier bus en juin 2018 à Lançon-de-Provence. 436 kg de cannabis, d’une valeur marchande de 900 000 euros, étaient cachés dans le véhicule. 135 kg de cannabis avaient été découverts dans un autre bus à Tanger, au Maroc, trois mois plus tard.

    Huit ans de prison pour le principal prévenu

    Les cars auraient été affrétés par une société localisée au Portugal. L’homme désigné par la procureure comme « l’organisateur des transports » a été condamné à 8 ans de prison ferme, 80 000 euros d’amende avec confiscation de ses biens et une interdiction définitive du territoire français. Le grossiste, domicilié à Vaulx-en-Velin, a quant à lui écopé de sept ans de prison.

    Deux chauffeurs marocains ont été condamnés à trois ans de prison ferme et ne pourront pas se rendre en France pendant dix ans. Enfin, deux autres personnes ont écopé de trois ans ferme et de 8000 euros d’amende pour avoir été impliquées dans une filière passant par Toulouse (Haute-Garonne)

    Le Dauphiné, 8 avr 2021

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  • Le commerce lucratif de l’exportation de haschisch vers l’Europe à partir de villas de luxe à la Costa del Sol.

    La Guardia Civil arrête un gang dont le chef est un Suédois à Marbella et le lieutenant un Français à Mijas, qui a acheté la drogue au Campo de Gibraltar.

    Dans une luxueuse villa de plus de 400 mètres bâtie, avec des terrasses surplombant la mer et un accès direct à la plage, vivait l’un des derniers trafiquants de drogue arrêtés sur la Costa del Sol mercredi. De là, il a géré un commerce illicite d’exportation de haschisch vers d’autres pays européens. C’était la maison du lieutenant de cette organisation franco-suédoise. Un Gaulois d’origine maghrébine qui était le bras droit d’un dangereux trafiquant de drogue suédois. Le nordique, chef du gang, a été arrêté à Marbella dans une autre maison luxueuse. Ils vivaient sur la Costa del Sol avec leur famille, en tant que citoyens commerçants, jusqu’à ce que la Garde civile entre chez eux tôt ce matin.

    Dans l’une de ces maisons, celle du trafiquant au passeport français, les agents ont été surpris par la discrétion des lieux, ainsi que par le luxe de cette demeure dans une urbanisation privée de Calahonda (Mijas). Les agents ont commenté, pour illustrer le niveau de vie, comment la chambre de la fille du narco, âgée de seulement deux ans, avait sa propre salle de bain, deux terrasses pour jouer et même un imposant dressing.

    Détail qui montre le commerce lucratif démantelé par la Garde civile, qui a arrêté, à ce jour, dix personnes dans le cadre de l’opération « Bacalá ». Les arrestations ont été effectuées à Benalmadena, Mijas et Marbella à Malaga, à Tarifa et Algeciras à Cadix, ainsi qu’à Itrabo à Grenade. Parallèlement, une dizaine de perquisitions ont été effectuées en collaboration avec l’Office français de lutte contre les stupéfiants (OFAST) et les polices des pays nordiques. Toutes ces enquêtes ont été coordonnées par Europol.

    Des sources de l’enquête expliquent qu’il s’agit d’une organisation qui n’avait pas pour vocation de faire venir du haschisch du Maroc. Le commerce est très échelonné et chaque gang a son propre rôle. Ce type de mafia est un simple exportateur du produit vers différents pays européens, sans avoir de contact avec les fournisseurs d’origine au Maroc. Ce sont eux qui placent la drogue en Europe, mais pas ceux qui la font parvenir en Espagne.

    « Des gens très durs ».

    Le contact avec les champs de culture est assuré par les mafias marocaines qui vendent généralement le produit aux clans du Campo de Gibraltar, qui sont à leur tour chargés de l’introduire dans des hors-bords le long des plages. Le type d’organisation démantelé mercredi est celui qui achète la drogue à ces clans, pour la préparer dans leurs propres « pépinières » et la transporter vers les pays européens. Ce sont eux qui ont les contacts dans les différentes villes du Vieux Continent, où la drogue continue d’être réévaluée à chaque intermédiaire.

    « Dans ce cas, il s’agissait de personnes très dures », déclare l’un des gardes civils à propos de la dangerosité des détenus. Pour cette raison, dans l’opération, qui reste ouverte, ont été déployés 200 agents du commandement de la Garde civile à Algeciras (Cadix), Malaga et Grenade, sous la coordination de la zone sud du Centre de coordination contre le trafic de drogue (OCON-SUR) et le Centre régional d’analyse et de renseignement contre le trafic de drogue (CRAIN), qui ont l’intervention du Groupe d’action rapide (GAR) déplacé à l’Andalousie de son siège à Logroño.

    Lors des perquisitions, ordonnées par le tribunal de première instance et l’instruction 3 de Marbella, ont été saisis une demi-douzaine de véhicules, parmi lesquels figurent certains véhicules haut de gamme exclusifs. Dans le même temps, plus de 30 000 euros en espèces, de la drogue et des armes ont été saisis. L’abondante documentation trouvée est en cours d’étude pour voir de nouvelles lignes d’action sur les connexions du gang avec d’autres organisations.

    ABC Andalucía, 7 avr 2021

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  • Trafic de drogue depuis le Maroc : Prison ferme pour six suspects à Lyon

    Six membres d’un réseau impliqué dans un réseau de trafic de stupéfiants utilisant des bus pour importer du cannabis en France depuis le Maroc ont été condamnés mercredi à des peines de trois à huit ans de prison ferme à Lyon.

    « Cette affaire a mis au jour une structure entière d’importation et de distribution, avec des professionnels du transport qui ont utilisé leurs véhicules pour acheminer les stupéfiants », a résumé dans son réquisitoire la procureure Anne-Sophie Huet devant le tribunal correctionnel de Lyon.

    Après des écoutes téléphoniques et des filatures, les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la DIPJ de Lyon ont intercepté une première fois un bus sur l’aire de Lançon-de-Provence, le 23 juin 2018. Ils ont découvert un stock de 436 kilos de cannabis en blocs d’une vingtaine de kilos. La drogue, d’une valeur marchande évaluée à près de 900.000 euros, était dissimulée sous trois trappes dans le couloir central du bus et sous un faux plancher de la soute à bagages.

    Corruption de policier et de magistrat ?

    Selon l’accusation, les bus affrétés par une société immatriculée au Portugal ont été utilisés dans deux autres trajets de bus transportant voyageurs et drogue entre le Maroc et Lyon. Un de ces véhicules a été intercepté à Tanger au Maroc, le 3 août 2018, avec 135 kilos de cannabis à son bord.

    Mohamed B., alias « Moussa », a été décrit par la procureure comme « l’organisateur des transports en lien direct avec les fournisseurs au Maroc, en contact avec un grossiste à Lyon ».

    Interpellé en Espagne et extradé à Lyon, l’homme a utilisé son portable personnel pour gérer la progression des chauffeurs et « a continué depuis sa cellule après son extradition », a révélé Anne-Sophie Huet.

    L’homme a contesté ce rôle central, se disant ouvrier agricole. Mais pour la procureure, « l’acquisition de deux appartements et quatre voitures en Espagne, ainsi qu’un immeuble de quatre appartements au Maroc » démontrent au contraire son haut niveau d’implication.

    Selon les retranscriptions d’écoutes lues au cours de deux journées de procès, le suspect s’est vanté au téléphone de pouvoir corrompre un policier et un magistrat au Maroc pour faciliter les transports, tout en se plaignant des « nouveaux scanners » mis en place au port de Tanger pour détecter la drogue dans les véhicules. Il a été condamné à 8 ans de prison ferme, 80 000 euros d’amende avec confiscation de ses biens et une interdiction définitive du territoire français.

    Deux chauffeurs marocains ont été condamnés à trois ans ferme, assortis de dix ans d’interdiction du territoire français. Et le tribunal a condamné à sept ans de prison un autre suspect considéré comme le grossiste basé à Vaulx-en-Velin, et ordonné son arrestation.

    Radio Scoop, 8 avr 2021

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