Étiquette : Hirak

  • Ah, qu’est-ce qu’il est fou notre ami le Roi !

    Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, Congrès Amazigh Mondial, Algérie, Hirak, Nasser Zefzafi, Gaza, Palestine,

    Le Maroc qui soutient le congrès Amazigh mondial et se pose, faussement et insidieusement comme le défenseur de l’amazighité et le porte étendard du combat pour identitaire. Quelle belle farce ! Quel doux leurre ! Que l’on ne s’y trompe pas.

    Le Maroc est un royaume de l’intrigue. Tout ce qu’il fait est très souvent sujet à caution. Difficile de croire un roi qui a pitoyablement rabaissé ses fidèles sujets au rang de vulgaire objets obéissants qui n’ont plus de voix au chapitre.

    Que ceux qui portent la cause amazighe dans leur cœur au Maroc comme ailleurs, se méfient des trompeuses professions de foi d’un roi bonimenteur qui brandit la carotte, pour cacher le bâton. Juste le temps de faire passer cette dernière pilule décidément bien grosse d’être un soutien du congrès mondial amazigh.

    Eh oui ! L’histoire du royaume des alaouites est là pour nous rappeler la longue série noire des répressions parfois inhumaines des militants de la culture et langue amazigh.

    L’oppression, la déportation, l’exil, l’assassinat et l’emprisonnement des symboles du combat amazigh au royaume de M6 s’hérite, à ce jour, de père en fils. La famille royale se transmet la haine de ces amazigh rebelles et allergiques à son régime moyenâgeux, depuis plus de cent ans.

    De Abdelkrim El Khattabi, fondateur de la république du RIF en 1921 à Nasser Ezzafzafi qui avait mené le Hirak du RIF, les militants de l’amazighité au Maroc ont connu les pires souffrances, sous les coups de boutoirs d’une monarchie sectaire, arrogante et surtout, sans pitié.

    Qui ne se souvient pas du bombardement de la région amazighophone du RIF en 1959 par le prince héritier Hassan II pour tuer dans l’œuf le soulèvement appelé à l’époque «la révolte du RIF » ?

    La série noire
    Pourtant, les rifains avaient seulement protesté contre la violence du makhzen, la pauvreté et la marginalisation. Mais la monarchie alaouite adore s’abreuver de sang. Le RIF fut l’épicentre d’une répression sauvage dans la mémoire collective garde le terrible souvenir du bain de sang commis à Beni Ourighel avec plusieurs milliers morts.

    Quelques années plus tard, l’icône du combat amazigh du RIF a dû se résigner à mourir dans son lointain exil au Caire plutôt que de revenir dans un Maroc privatisé par la famille royale et où il ne faisait plus bon vivre qui plus est.

    Depuis, les rifains sont quasiment soumis à un état de siège par le royaume du Hassan le terrible et aujourd’hui aussi par son fils Mohamed. Ils sont surveillés comme du lait sur le feu ! Pas de quartier pour ces révoltés du RIF empêcheurs de gouverner en rond au sein d’une monarchie qui veut absolument tout régenter.

    Appréciez donc cette menace sentencieuse et gorgée de haine de feu Hassan II prononcée en 1984 à l’endroit des rifains après une énième révolte : « Si ces Awbach (déchets de la société) ont oublié le personnage du roi Hassan II qu’il se rappellent celui du prince héritier Hassan de 1959 ! » Sans commentaires.

    Le Maroc qui réprime et massacre les rifains porte-flambeau de l’amazighité ne peut raisonnablement se prévaloir d’être un soutien au congrès mondial Amazigh ! La prétention frise le ridicule.

    A vrai le royaume de M6 désormais «sionisé» ne supporte pas que l’on ose ne serait-ce qu’une critique au régime du makhzen.

    La preuve ? Il y a quelques jours seulement un ancien médecin militaire déserteur chef des FAR (Forces armées royales), un certain Mourad Sghir a été retrouvé mort dans des circonstances bizarres à Tanger. Pour le journaliste opposant Ali Lamrabt, le crime porte une irréfutable signature : les services de Sa majesté.

    Ils sont des centaines d’opposants à finir comme ce malheureux Mourad Sghir au Maroc du baisemain et des présentations.

    Du Rif à Ghaza, même combat !

    Les sbires du makhzen sont vraiment culottés de prétendre soutenir l’amazighité et ses défenseurs. Notre «ami» le roi serait mieux inspiré de ne d’abord pas couper les vivres aux rifains Rifains et leur assurer des logements décents et de quoi survivre à la veille de l’hiver trois mois après un séisme dévastateur.

    La réalité est que la monarchie impose une double peine aux habitants du Rif comme ce fut le cas en 2004, lors du séisme qui avait frappé la région d’Al Hoceima qui avait fait des centaines de morts et de sans-abris notamment dans les villages d’Ait Kamra et d’Imzouren.

    Les malheureux habitants de ces localités Amazigh avaient été abandonnées à leur sort. Souvenons-nous que l’Algérie à travers la Sonelgaz assurait chaque semaine l’alimentation de cette région en bonbonne de gaz en ouvrant exceptionnellement la frontière de Ouajda !


    Le mensonge n’est pas une politique encore moins une bonne stratégie. Qui peut être un fieffé crédule pour croire le Maroc est sincère dans sa célébration « verbale » de l’amazighité et de son congrès ?

    La réalité est que ces galéjades royales s’apparentent au baiser de Judas. Ce sont des mystifications destinées à justifier à posteriori une répression ou un coup tordu à venir contre le RIF et son combat.

    Faut-il rappeler ici le martyre que subissent les palestiniens sous les bombardements de l’armée d’occupation sioniste ayant reçu la baraka du « Emir Al Mouaminin» (commandeur des croyants) via son label de «président du Comité Mondial El Qods» ? Incroyable !

    Ce royaume normalisateur et normalisé sert, ironie du sort, de chair à canon à l’entité sioniste à Ghaza et à laquelle elle ne peut rien refuser. Les soldats des FAR prêtent même main forte à l’armée génocidaire sioniste à Ghaza.

    Mais à bien y réfléchir, on s’aperçoit que le Maroc et Israël sont liés par un pacte génocidaire : l’un veut exterminer les Amazigh du RIF, et l’autre exterminer les Palestiniens.

    Question à un Dirham dévalué : A quoi bon glorifier l’amazighité quand on est à ce point allergique à ceux qui s’en réclament ? Faites vos jeux…d’échec au roi !

    Hakim Merabet

    Source

  • Naissance de la République du Rif

    ETIQUETTES : MAROC, RIF, HIRAK, REPUBLIQUE DU RIF, ABDELKRIM EL JATTABI, PROTECTORAT,

    La naissance de la République du Rif dans les années 1920 a marqué une étape importante dans l’histoire marocaine, notamment du peuple rifain.

    Le Rif, région montagneuse située au nord du Maroc, a été témoin de nombreux événements historiques au cours des siècles. Cependant, l’un des événements les plus marquants et les plus importants a été la naissance de la République du Rif dans les années 1920 . Ce mouvement indépendantiste dirigé par le leader charismatique Abdelkrim el-Khattabi a laissé une marque profonde dans l’ histoire du Maroc et dans la lutte pour l’autodétermination des peuples.

    Région avec sa propre identité

    Le Rif, habité majoritairement par l’ethnie berbère , a toujours été une région avec une identité propre et une histoire complexe. Pendant des siècles, les Rifains ont résisté aux tentatives de colonisation de différentes puissances étrangères. Cependant, c’est pendant la période coloniale espagnole que le mécontentement et le désir d’indépendance ont atteint leur apogée.

    Dans les années 1920, menés par le charismatique et visionnaire Abdelkrim el-Khattabi, les Rifains s’organisent et résistent farouchement à l’occupation espagnole. Le chef rifain a réussi à unifier les différentes tribus et a créé une armée bien entraînée et disciplinée. Sa stratégie militaire et sa capacité à mobiliser les masses ont joué un rôle clé dans la résistance contre les Espagnols.

    Reconnaissance internationale

    La République du Rif, instaurée en 1921, est le résultat de la lutte du peuple rifain pour son indépendance. La capitale de la république était la ville d’Ajdir , qui devint le centre névralgique de la résistance rifaine. Sous la direction d’Abdelkrim, un gouvernement a été établi avec des institutions politiques et sociales qui cherchaient le bien-être et l’autogestion de la région.

    La République du Rif était internationalement reconnue et a établi des relations diplomatiques avec plusieurs nations , dont le gouvernement nouvellement créé de l’Union soviétique. Cette reconnaissance internationale a été une réalisation importante pour le mouvement rifain, car elle lui a apporté soutien et solidarité dans sa lutte pour l’indépendance.

    Cependant, la République du Rif fait face à de nombreux défis. Outre l’occupation espagnole, ils doivent également faire face aux pressions des puissances coloniales européennes , qui s’inquiètent de l’avancée du mouvement indépendantiste au Maroc. La France, notamment, est intervenue pour soutenir l’Espagne et réprimer la révolte du Rif.

    En 1926, les forces combinées de l’Espagne et de la France lancent une offensive militaire massive contre la République du Rif. Malgré une vaillante résistance rifaine, les troupes coloniales réussirent finalement à vaincre l’armée rifaine et à occuper la région . Abdelkrim el-Khattabi est capturé et déporté à La Réunion, où il passe le reste de ses jours en exil.marocain.

    Héritage

    Bien que la République du Rif ait été de courte durée, son héritage perdure encore aujourd’hui. Ce mouvement d’indépendance a inspiré les générations futures de Rifains et a marqué une étape importante dans la lutte pour l’autodétermination des peuples. En outre, il a jeté les bases du Mouvement nationaliste marocain, qui a finalement obtenu l’indépendance du pays en 1956.

    L’histoire de la République du Rif témoigne du courage et de la détermination d’un peuple qui s’est battu pour sa liberté contre vents et marées. Malgré la défaite militaire, l’esprit de résistance des Rifains n’a jamais faibli et leur quête de justice et d’égalité se poursuit à ce jour.

    #Maroc #Rif #Hirak #République #Abdelkrim #ElJattabi

  • Diplomates et journalistes dénoncent l’attitude hostile de la junte algérienne envers le Maroc

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Taieb Dekkar, El Guergarate, Hirak,

    Rabat – Des diplomates et des journalistes ont dénoncé, jeudi, l’attitude hostile de la junte au pouvoir en Algérie envers le Maroc, arguant que le véritable ennemi du peuple algérien est l’Algérie elle-même, notamment son armée.

    La déclaration des diplomates est intervenue lors d’une conférence organisée à l’occasion de la publication d’un livre intitulé « Algérie : l’instabilité politique éternise la rupture avec le Maroc » et de la version arabe de « Maroc-Algérie : la méfiance réciproque » de Taieb Dekkar, journaliste et auteur.

    À cette occasion, les diplomates, dont d’anciens ambassadeurs, ont affirmé que l’hostilité du régime algérien envers le Maroc est « ancienne, constante, persistante et implacable », et se manifeste dans les déclarations des dirigeants politiques et des médias de tous bords.

    LIRE AUSSI : Les lobbies français pro-marocains brouillent les relations avec l’Algérie

    Ils ont souligné que le régime algérien est « désorienté » depuis l’épisode d’El Guergarate, notant qu’il « accumule les échecs, pris au piège dans le schéma immuable et rétrograde qu’il s’est fixé en 1975 et dont il n’a pas été en mesure de s’écarter, incapable de faire des choix déchirants et de répondre à la main tendue du Maroc. »

    « Il faut mettre fin aux abus et à la fabrication de fausses accusations visant à perpétuer la haine contre le Maroc », ont déclaré les participants à cette conférence organisée par le Club diplomatique et la Bibliothèque nationale du Royaume, regrettant que la presse algérienne soit « si unanime dans sa haine envers le Maroc. »

    LIRE AUSSI : Les succès du Maroc causent de la perte économique de l’Espagne en Algérie

    S’exprimant lors de l’événement, Dekkar, ancien correspondant de l’Agence de presse marocaine (MAP) à Alger, a expliqué que « la rupture entre l’Algérie et le Maroc a été décidée par l’armée algérienne, qui continue d’antagoniser le Royaume dans sa cause nationale et ailleurs. »

    « La solution, selon moi, réside dans la démocratisation de l’Algérie », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il faut « une véritable démocratie qui redonne la voix au peuple algérien, une démocratie à laquelle aspirent le Hirak et d’autres. »

    MAP

    #Maroc #Algérie #Taieb_Dekkar #Guergarate

  • Algérie : le Front contre la répression dénonce un « climat de terreur » dans plusieurs secteurs

    Algérie : le Front contre la répression dénonce un « climat de terreur » dans plusieurs secteurs

    Etiquettes : Algérie, Front contre la répression, libertés, Hirak,

    « Les atteintes aux libertés ont atteint un niveau sans précédent en Algérie », a déclaré le rassemblement des partis, associations, militants et acteurs du Hirak dans un communiqué.

    Selon le Front, « pas une seule région n’est épargnée. Les poursuites, les gardes à vue et les peines de prison sont légion. « Les prisons regorgent de citoyens qui ont été détenus uniquement pour avoir exprimé une opinion ou pris une position politique critique », précise-t-il.

    La logique de répression du pouvoir veut « faire taire tout un peuple, le contraindre à se soumettre à l’autorité publique », prévient le Front.

    « Les prisons et les tribunaux ne sont pas les seuls lieux qui reflètent l’oppression », a-t-il ajouté, précisant qu’elle se retrouve également « sur les lieux de travail ».

    Le Front a rappelé à cet égard que « trois enseignants ont été arbitrairement licenciés de leur poste » à l’Université de Béjaïa. Certains responsables syndicaux « sont suspendus » et d’autres « sont poursuivis ».

    « Ce climat de terreur affecte également le domaine de la culture comme en témoignent les récentes interdictions du salon du livre de Sidi-Aïch, et des conférences de scientifiques et d’écrivains à l’Université de Béjaïa et dans les institutions culturelles. »

    Le peuple algérien « ne doit pas continuer à subir passivement cette grave atteinte à la dignité humaine », selon les auteurs du communiqué.

    Il est du « devoir » de chacun de « s’impliquer dans la revendication de nos droits et libertés, de nos espaces d’expression et de notre dignité bafoués par tant d’injustices que nous continuons à subir ».

    « L’existence et l’activité des partis, associations et groupements culturels sont de plus en plus remises en cause » en raison de « la forte pression » qui s’exerce sur eux « pour détruire toute forme de résistance dans la société », a averti le Front.

    Lancé en 2021 par les Forces du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD), le Front prône la « lutte contre la répression sous toutes ses formes », « l’abrogation des lois dont l’article 87 bis », « la libération des prisonniers politiques et d’opinion ».  » et  » l’établissement effectif de toutes les libertés « .

    Selon le Comité national de libération des détenus, 260 personnes, accusées d’atteinte à la sûreté de l’État, d’atteinte à l’intégrité du territoire et d’actes subversifs, sont actuellement détenues dans les prisons algériennes dans des conditions déplorables. La plupart sont poursuivis pour avoir simplement exprimé une opinion, notamment par le biais de publications sur les réseaux sociaux.

    #Algérie #répression

  • Algérie : « Un régime pourri sauvé, pour l’instant, par le gaz » -The Economist-

    Algérie : « Un régime pourri sauvé, pour l’instant, par le gaz » -The Economist-

    Tags : Algérie, économie, investissement, Hirak, répression, pétrole, gaz, Maroc, France, Sahara Occidental,

    Le magazine britannique The Ecomist a publié récemment un article très critique sur la situation économique, politique et sociale en Algérie qu’il qualifie de lamentable.

    « … L’économie et la politique de l’Algérie sont à la fois sclérosées, son leadership répressif mais faible, son rôle en Afrique et dans le monde arabe égoïste mais méconnu. » C’est en ces termes que l’article résume la situation dans le pays, dont les habitants, « surtout les jeunes, sont malheureux, frustrés et craignent l’autorité ».

    L’auteur de l’article a examiné la situation économique en soulignant qu’en dehors du gaz et du pétrole, l’économie est lamentable et la plus grande compagnie pétrolière, Sonatrach, est un mastodonte mal géré qui domine le secteur de l’énergie.

    « La croissance économique a souvent été à la traîne par rapport à la population en plein essor, qui compte aujourd’hui environ 45 millions d’habitants. Et l’augmentation de la consommation intérieure de gaz limite les possibilités d’en exporter davantage. Le chômage est d’environ 15%, et beaucoup plus élevé pour les jeunes », explique l’article, qui s’attarde également sur le climat d’investissement morose dans le pays, affirmant que l’obligation pour les ministres ou les hauts fonctionnaires de signer pratiquement n’importe quel accord, ainsi que la léthargie et la l’incompétence de l’administration, rendent les affaires extraordinairement délicates.

    De plus, les lois adoptées en 2019 qui étaient censées ouvrir l’investissement aux étrangers n’ont pas convaincu les investisseurs car la plupart des hommes d’affaires étrangers restent déconcertés par les nouvelles lois et leurs petits caractères. « Les banques occidentales et le FMI, considérés avec suspicion dans les milieux officiels algériens, restent prudents face à l’enchevêtrement. Les obstacles bureaucratiques, l’incompétence flagrante et l’attitude hostile envers les capitaux étrangers, notamment français et américains, dissuadent toujours les étrangers », a déclaré The Economist, énumérant les autres plaintes constantes des investisseurs.

    Sur la situation sociale qui prévaut en Algérie, le magazine souligne que deux mots du lexique local résument le malaise algérien : hogra et haraga. « Le premier englobe une gamme de sentiments sombres qui affectent les Algériens : un sentiment d’humiliation et d’oppression, un déni de dignité. Cela conduit au deuxième mot de plus en plus courant, signifiant littéralement « ceux qui brûlent », a souligné The Economist, expliquant que Haraga s’applique au nombre croissant d’Algériens souhaitant émigrer illégalement pour avoir une vie meilleure à l’étranger, impliquant la combustion de papiers d’identité. « Jusqu’à présent cette année, quelque 13 000 personnes ont atteint l’Espagne dans des bateaux branlants », a-t-il rappelé.

    L’article qui rappelait le mouvement Hirak qui a renversé feu Abdelaziz bouteflika a souligné qu’il est vite devenu clair que le nouveau régime d’Abdelmadjid Tebboune, était à peu près le même que son prédécesseur et qu’il n’a été sauvé que par l’apparition du covid-19 en 2020, qui a fait s’effondrer le Hirak, et par la flambée des prix du gaz et du pétrole qui permettent à l’État de subventionner les aliments de base, l’électricité, l’huile de cuisine, l’essence et le logement.

    L’article qui analysait la situation lamentable des droits de l’homme dans le pays critiquait également les médias officiels comme étant « pathétiquement flagorneurs » alors que la presse occidentale est considérée comme hostile et les médias d’opposition et le Hirak comme infiltrés par le Mossad, le service de renseignement israélien, et étaient souvent soudoyé par le Maroc.

    Les déclarations officielles ont tendance à être imprégnées d’un mélange de vantardise et de paranoïa. Les évaluations sincères sont furieusement rejetées comme racistes ou motivées par un désir haineux de déstabiliser le pays.

    Le magazine note à cet égard une constante dans les médias officiels algériens, qui sont, dit-il, « également d’une virulence obsessionnelle envers le Maroc voisin, d’autant plus que le vent diplomatique pourrait se retourner contre l’Algérie dans sa campagne pour obtenir l’indépendance du Sahara Occidental de l’occupation marocaine ».

    #Algérie #Economie #Hirak #Maroc #France #Investissement #Pétrole #Gaz

  • Maroc : nouveau scandale d’espionnage entache le Makhzen

    Maroc : nouveau scandale d’espionnage entache le Makhzen

    Maroc, Allemagne, espionnage, Hirak, Rif,

    L’implication du régime marocain dans un espionnage systémique et systématique est mise à l’index. Son implication confirmée dans une opération d’espionnage à grande échelle via le logiciel Pegasus par un rapport parlementaire européen, une fonctionnaire marocaine renvoyée de l’Unesco pour ses liens avec les services de renseignements de Mohamed VI, voilà que le Makhzen est de nouveau au cœur d’un scandale d’espionnage. En effet, un Marocain a été arrêté lundi en Allemagne, pour avoir espionné les partisans du Hirak du Rif, a indiqué le parquet fédéral allemand.

    Selon une dépêche de l’Associated Press, des policiers ont arrêté le suspect, identifié comme Mohamed A., dans la région de Cologne (ouest de l’Allemagne) et ont perquisitionné son domicile. Celui-ci est«fortement soupçonné» d’avoir travaillé pour les services de renseignement marocains, précise la même source. Les faits reprochés se seraient déroulés entre avril 2021 et mars 2022, lorsque l’homme a accepté d’espionner les partisans du mouvement de protestation Hirak du Rif vivant en Allemagne.«Il a partagé des informations sur au moins une personne», selon le parquet. Le suspect a été présenté lundi à un juge qui l’a placé en détention provisoire.

    Cette nouvelle affaire démontre le peu de scrupule du régime marocain à recourir à l’espionnage systémique pour étouffer toute forme d’opposition à ses politiques répressives et coloniales que ce soit dans le territoires sahraouis occupés, au Maroc et même au-delà. Notons qu’il y a quelques jours un rapport d’enquête du Parlement européen a cloué au pilori le Makhzen pour son implication avérée dans le scandale Pegasus, logiciel espion de la firme israélienne NSO et qui a ciblé plus de 50.000 téléphones de militants, de journalistes, d’hommes politiques et mêmes de dirigeants de plusieurs pays.

    Les services de renseignements marocains ont ainsi ciblé des militants, journalistes et hommes politiques sahraouis, marocains, algériens espagnols et français. Parmi les numéros ciblés figurent même ceux du président français Emmanuel Macron et 14 membres de son cabinet. Le parlement européen a aussi confirmé que le chef de gouvernement espagnol Pedro Sanchez et deux de ces ministres ont été la cible de Pegasus au printemps 2021 au plus haut de la crise diplomatique entre Rabat et Madrid. Par ailleurs, l’Unesco a renvoyé la semaine dernière une employée marocaine qui a fourni des renseignements confidentiels au Makhzen à propos des liens entre l’Unesco et Forbidden Stories, consortium de journalistes indépendants qui a révélé le scandale Pegasus.

    Cette nouvelle d’espionnage en Allemagne confirme le recours systématique du Makhzen à l’espionnage pour étouffer toute opposition quelle que soit son origine. Cette affaire qui cible un mouvement de protestation politique et sociale intervient au moment où le royaume est secoué par une profonde contestation politique et sociale et ne fera qu’aggraver l’embarras dans lequel se trouve actuellement le régime marocain.

    La Sentinelle, 15/11/2022

    #Maroc #Allemagne #Espionnage #Hirak #Rif

  • Duitsland arresteert Marokkaanse burger wegens vermeende spionage

    Duitsland arresteert Marokkaanse burger wegens vermeende spionage

    Tags : Marokko, Duitsland, spionage, Hirak, Rif,

    Volgens Duitse aanklagers werkte de verdachte samen met de inlichtingendienst van Rabat en zou hij een Marokkaanse protestbeweging hebben bespioneerd.

    Een Duitse rechter heeft maandag een Marokkaanse onderdaan in hechtenis genomen die verdacht wordt van het bespioneren van mede-Marokkanen die in Duitsland wonen en die deel uitmaken van een beweging die zich verzet tegen de autoriteiten van hun land .

    De man, volgens de Duitse privacyregels alleen geïdentificeerd als Mohamed A., werd maandag gearresteerd in de westelijke stad Keulen, zei het Duitse federale parket in een verklaring. Ook zijn pand werd doorzocht.

    Waarom is de man aangehouden?
    Het bureau zei dat hij « er sterk van wordt verdacht voor een Marokkaanse inlichtingendienst te hebben gewerkt » in de periode tussen half april 2021 en maart 2022.

    « Hij deelde informatie over ten minste één persoon », aldus het kantoor.

    De verdachte zou aanhangers van de HIRAK-beweging hebben bespioneerd.

    HIRAK is een Marokkaanse protestbeweging die eind 2016 uitbrak in het noordelijke, verarmde Rifgebied, nadat een venter in een vuilniswagen werd doodgedrukt toen hij probeerde de vis die hij verkocht bij de politie terug te halen.

    De leider van de beweging, Nasser Zefzafi, werd later gearresteerd en veroordeeld tot 20 jaar gevangenisstraf.

    DW, 15/11/2022

    #Marokko #Hirak #Rif #Spionage

  • L’Allemagne arrête un citoyen marocain pour espionnage présumé

    L’Allemagne arrête un citoyen marocain pour espionnage présumé

    Tags : Maroc, Allemagne, Hirak, Rif, Espionnage,

    Les procureurs allemands ont déclaré que le suspect travaillait avec les services de renseignement de Rabat et aurait espionné un mouvement de protestation marocain.

    Un juge allemand a placé lundi en garde à vue un ressortissant marocain soupçonné d’espionner des compatriotes marocains résidant en Allemagne qui font partie d’ un mouvement opposé aux autorités de leur pays .

    L’homme, identifié uniquement sous le nom de Mohamed A. conformément aux règles allemandes de confidentialité, a été arrêté lundi dans la ville de Cologne, dans l’ouest du pays, a indiqué le bureau du procureur fédéral allemand dans un communiqué. Ses locaux ont également été perquisitionnés.

    Pourquoi l’homme a-t-il été arrêté ?
    Le bureau précise qu’il est « fortement soupçonné d’avoir travaillé pour un service de renseignement marocain » durant la période comprise entre mi-avril 2021 et mars 2022.

    « Il a partagé des informations sur au moins une personne », a indiqué le bureau.

    Le suspect aurait espionné des partisans du mouvement HIRAK.

    HIRAK est un mouvement de protestation marocain qui a éclaté fin 2016 dans la région appauvrie du nord du Rif, après qu’un colporteur a été écrasé à mort dans un camion poubelle alors qu’il tentait de récupérer le poisson qu’il vendait à la police.

    Le chef du mouvement, Nasser Zefzafi, a ensuite été arrêté et condamné à 20 ans de prison.

    DW, 15/11/2022

    #Maroc #Hirak #Rif #Allemagne

  • La Commune de Molenbeek interdit une manifestation rifaine

    La Commune de Molenbeek interdit une manifestation rifaine

    Belgique, Maroc, Molenbeek, Rif, Mohsin Fikri, Hirak,

    La Commune de Molenbeek interdit la marche sur ordre de Rabat au bras long

    Said El Amrani, actif pour le Collectif Riffijnen en Belgique a publié une déclaration hiersuite à l’interdiction d’une marche en commémoration de Mohsin Fikri par la commune de Molenbeek. La semaine prochaine marquera six ans depuis que le poissonnier de Riffin Mohsin Fikri a été écrasé à mort dans un camion à ordures alors qu’il tentait de sauver son poisson confisqué. Sa mort atroce a provoqué un mouvement de protestation dans le Rif (nord du Maroc) fin 2016.

    Dirigés par Nasser Zefzafi et avec des manifestations pacifiques, les Rifains ont exigé la liberté, la dignité et la justice sociale. Des centaines de manifestants ont été arrêtés et condamnés en 2017. Les chefs du Hirak ont ​​été condamnés à de lourdes peines en juin 2018. Nasser Zefzafi et trois autres dirigeants ont disparu en prison pendant 20 ans. Le mouvement de protestation a reçu beaucoup de solidarité (internationale), également en Belgique.

    Voici les trois raisons invoquées par les autorités de la commune de Molenbeek pour refuser l’autorisation de la marche organisée par le Collectif Belge Riffiens le samedi 29 octobre pour commémorer la mort de Mohsin Fikri :

    1- La commémoration n’a rien à voir avec la commune de Molenbeek et ses habitants.

    2- Nuisance de circulation aux intersections proposées (avant la marche).

    3- La marche ne contribue pas à la cohésion sociale.

    Le collectif est convaincu que l’interdiction est une décision politique, influencée par des personnes proches du bourgmestre de Molenbeek telles que des édiles et conseillers d’origine marocaine proches du régime marocain (bras long Rabat).

    Selon les organisateurs, l’interdiction n’a rien à voir avec des aspects sécuritaires, d’autant plus que les initiateurs et autres sympathisants et défenseurs belges des détenus politiques ont organisé des dizaines de protestations et de manifestations à Bruxelles depuis le début du Hirak dans le Rif.

    Et à ce jour, toutes ces actions se sont déroulées dans une atmosphère bonne et paisible, comme en témoignent les policiers locaux eux-mêmes. Le collectif engagera donc des actions politiques, judiciaires et médiatiques pour faire respecter le droit de manifester conformément à la constitution belge. Les organisateurs mettront également tout en œuvre pour commémorer dignement la mort de Mohsin Fikri et aussi pour agir contre toute forme d’injustice et d’oppression.

    Mise à jour : Un communiqué du collectif vient d’être publié.

  • Maroc: La répression monte d’un cran

    Maroc: La répression monte d’un cran

    Maroc, Rif, Hirak, Hassan Bennajeh, Mohamed Mellali, Azdin Oulad Khali Ali,

    Dans un contexte de tensions avec tous les voisins, le régime tente de museler les voix critiques par la guerre contre la liberté d’expression sur les réseaux sociaux. Le Makhzen semble paniquer devant l’effet de ces derniers sur le public marocain.

    C’est ainsi que Hassan Bennajeh, un important dirigeant politique du mouvement Al Adl Oual Ihsane, a été convoqué par la police politique sur fond d’un commentaire sur la mort de la journaliste palestinienne Shirine Abou Aqleh.

    Dans la région du Rif, les autorités marocaines continuent la persécution des activistes et militanrs rifains, y compris ceux installés à l’étranger. Dans ce sillage, Mohammed Mellali a été arrêté début septembre « pour avoir critiqué le roi ». Selon des infos divulguées sur Twitter, il a refusé de dire « Vive le Roi! ».

    Azdin Oulad Khali Ali, activiste rifain résident aux Pays Bas a été conduit en prison accusé d’appartenance au Hirak du Rif, trahison et tentative de déstabiliser le royaume.

    Mohamed Mellali

    #Maroc #Rif #Hirak #Hassan_Bennajeh