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  • Espagne : les espions du Maroc, non loin de l’hôpital de Logroño

    Hospitalisation du président sahraoui : les espions du Maroc, non loin de l’hôpital espagnol

    Les services de sécurité espagnols ont découvert un nid d’espions marocains non loin de l’hôpital espagnol, San Pedro, lieu d’hospitalisation du président sahraoui Brahim Ghali, révèle le journal espagnol El Mundo.
    Selon la même source, les services espagnols ont découvert une importante présence des éléments des services marocains, aux alentours de l’hôpital espagnol de cette petite et paisible localité ibérique. Des éléments du Makhzen, qui auraient installé des appareils d’écoute et d’espionnage dans divers coins de cette zone

    De nouveau de la tension entre Rabat et Madrid

    La reprise de la tension est de nouveau d’actualité, entre Madrid et Rabat,suite aux accusations formulées ce jeudi par l’ambassadrice marocaine à Madrid Karima Benaiche, rappelée par son pays pour consultation et après avoir été convoquée dans un premier temps, par le ministère espagnol des affaires étrangères .
    A partir de son pays, et après une semaine de son rappel, la diplomate marocaine avait souligné que son pays ne tolérait pas l’autorisation permettant au président sahraoui de quitter les terres ibériques.

    La propagande malveillante du Makhzen

    Au moment où les relations entre l’Espagne et le Maroc marquent le pas, dans le sillage de la crise des migrants envoyés vers l’enclave espagnole de Ceuta, en signe de chantage et marchandage de bas étage, la propagande du Makhzen continue de distiller des Fakenews, sur l’état de santé du président sahraoui et son « éventuelle » convocation par la justice espagnole au sujet d’une plainte déposée par un pseudo-opposant à la solde du palais royal.

    Berlin dénonce le chantage de Rabat

    La crise diplomatique entre Berlin et Rabat est loin d’être terminée, puisque l’État Fédéral menace de revoir tous les accords économiques signés avec le Maroc. Sur ce plan le ministre adjoint chargé des affaires européennes, Michael Roth dénonce le chantage politique du Maroc, et regrette la surenchère de Rabat d’utiliser la carte des jeunes migrants comme carte de pression sur l’Espagne, en particulier, et l’Union Européenne en général.

    Algérie54, 28 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, Hospital San Pedro, Logroño, espionnage, services secrets,

  • Maroc : Nasser Bourita, un ministre trop rêveur

    Benjamin Netanyahou et Nasser Bourita ont utilisé la ruse pour arracher un tweet de l’ancien président américain Donald Trump. Pour un rêveur de son espèce, ce dernier l’a considéré comme un jackpot qui lui apportera dans un plateau d’argent, le Sahara Occidental avec ses phosphates et ses côtes riches en poissons. Près de six mois après, le lobby sioniste aux Etats-Unis se bat encore en vue d’amener le président Joe Biden à accepter le fait accompli de la reconnaissance de la chimère souveraineté du Maroc sur ce territoire, reconnu non autonome par les Nations Unies.

    Habitué à avoir toutes ses demandes de la part des autorités espagnoles, Bourita a vu dans l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne un nouveau jackpot qui lui permettra d’assommer définitivement le mouvement de libération sahraoui. Encore une fois, son esprit rêveur lui joué un mauvais tour en lui proposant d’utiliser l’arme du chantage à l’émigration pour arriver à ses fins. Une idée qui lui a valu la condamnation de l’UE et la détérioration de l’image du royaume en raison de l’utilisation d’enfants pour investir l’enclave de Ceuta.
    L’arroseur arrosé
    Le rêveur Bourita ne s’attendait pas à ce que le Front Polisario retourne contre lui la dénommée affaire Brahim Ghali. L’arroseur a été bien arrosé. Grâce au chef de la diplomatie marocaine, la cause sahraouie a retrouvé une lumière perdue depuis la proclamation du cessez-le-feu en 1991 et a rendu au président sahraoui l’occasion de se rendre en Espagne quand il le souhaitera. Dorénavant, Ghali pourra narguer le Maroc depuis le territoire espagnol.
    En effet, après la déclaration par vidéoconférene du président sahraoui, le juge de la Cour Suprême Santiago Pedraz a conclu que les accusations présentés par Fadel Breika et l’ASADEDH, deux rejetons de la DGED, n’ont pu apporter le moindre indice de preuves contre Brahim Ghali. « L’accusation n’a pas fourni de preuves, même circonstancielles, pour étayer l’existence de motifs suffisants pour le croire responsable d’un quelconque délit », a-t-il affirmé. Par conséquent, rien ne justifie la prise de mesures coercitives contre le leader sahraoui. Tout en restant libre, il garde son passeport pour quitter le territoire espagnol quand il le voudra.
    La tournue des faits a rendu Bourita nerveux. Ses plans ont tourné au fiasco et l’image du Maroc en a pris un sacré coup. Une nervosité palpable dans ses derniers communiqués agitant la menace d’un éventuel soutien à la cause catalane.
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