Étiquette : Houari Boumediène

  • Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène – Afrique, Union Africaine, Maroc, Israël,

    Une lecture différente de celle que nombreux ont l’habitude de pratiquer.
    L’Algérie est devenue un « pays continental » grâce à ses revendications, ses déclarations puissantes et ses accords majeurs. L’esprit politique de Houari Boumediene, qui régnait autrefois sur les sept continents est de retour. Aujourd’hui le président Tebboune a rempli les conditions de ce statut. Alors que le monde regardait avec surprise. Indépendamment de tous les efforts pour l’empêcher, indépendamment de tous les maux et menaces, Tebboune reconstruit ce pays, sécurisant son âge d’or et laissant sa marque dans le monde.
    Une nouvelle pièce rejoint le grand puzzle, la confrontation historique, le retour, la montée de la magnificence et du pouvoir, afin de relever ce défi, un plan fermement établi par Tebboune dont il nous a fourni la justification, protégé par la Constitution et la loi est prévu en conséquence pour les années 2022-2024.

    Le pays des grandes revendications a une fois de plus déclaré au monde qu’il ferait tout ce qu’il voudra. Nous devons affronter la réalité et je crois que c’est ce que nous faisons. Ainsi, la future carte de l’Algérie a pris une nouvelle dimension, faisant peser sur le pays et sur la région d’une menace susceptible de persister dans la mesure où sont impliqués des groupes terroristes engagés dans une action à long terme qui ont recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et qui utilisent des moyens sophistiqués.
    Egalement un autre plan géopolitique requérant une autre tactique efficace a été conclu, influençant l’avenir des pays et des nations.

    Président Tebboune : « Les petites choses comptent pour moi, parce que le simple citoyen compte pour moi. Cela est venu dans un discours qu’il a prononcé lors de l’ouverture du colloque national sur la relance économique, dans lequel il a présenté des exemples frappants de jeunes dont les projets d’investissement ont été interrompus ou gelés en raison de pratiques bureaucratiques ou des craintes de certains responsables.

    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens. C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi.

    L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Tebboune hausse le ton : « Le blocage de l’économie est un crime »
    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens.
    C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi. L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Le renouvellement institutionnel parachevé, place à l’économie. « En 2022, il n’y aura que de l’économie et là, on verra qui marche avec nous et qui met les bâtons dans les roues », a déclaré Tebboune devant une assistance composées de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.
    Revenant sur les étapes traversées par l’industrie algérienne, le président de la République a rappelé d’abord l’époque de « l’’industrialisation à outrance », notamment les industries lourdes (sidérurgie, textile, pétrochimie..). « Il n’en reste pas grand-chose à cause de plusieurs crises financières, politiques et sécuritaires », déplore-t-il.

    « Après le retour de l’opulence, est venue la période de la fausse industrie, appelée de manière caricaturale le gonflage de pneus, la fuite des capitaux vers l’étranger sous des dénominations différentes, et le montage au lieu de la fabrication », regrette-t-il encore.
    Néanmoins, la situation actuelle « n’est pas une fatalité » et elle peut être redressée.

    « Maintenant que la justice s’est prononcée, nous nous attelons à construire une industrie nationale véritable sur des bases rationnelles, une industrie qui sert l’intérêt national et qui sera un affluent du développement national global et durable », indique Abdelmadjid Tebboune, qui se dit convaincu que l’Algérie peut relever ce défi.
    Abdelmadjid Tebboune cite alors certaines actions concrètes qui devront être entreprises dans ce sens. L’urgence selon lui est de « lever les entraves » pour les usines existantes et surtout celles en cours de réalisation.

    Investissements : au moins 90 milliards de dollars dans les tiroirs de l’administration
    Les chiffres qu’il révèle donnent une idée de l’étendue du préjudice causé à l’industrie algérienne par les seules lourdeurs et tracasseries administratives. Il affirme avoir instruit le gouvernement de débloquer, avant la fin du mois en cours, 402 projets, tandis que 57 l’ont été dans un court laps de temps. Au niveau de l’ANDI, 581 dossiers étaient en attente, au 30 novembre dernier, de bénéficier des avantages prévus, dont 356 dossiers devraient être débloqués durant cette première semaine de décembre.

    Vous êtes les seuls perdants à ce jeu. Met-il en garde!
    En novembre, le Premier ministre avait indiqué que les projets qui attendent l’aval du Conseil national de l’investissement (CNI) sont au nombre de 2500. Le montant total de ces investissements est d’au moins 90 milliards de dollars, sachant que seuls les projets de plus de 5 milliards de dinars nécessitent l’aval du CNI qui, pour rappel, ne s’est pas réuni depuis deux ans.

    « Selon le rapport du ministre de l’Industrie, il y a des usines presque prêtes susceptibles de créer 75 000 emplois. Quel pays développé peut créer 75 000 emplois dans un laps de temps aussi court ? Cela veut dire qu’on ne veut pas employer les gens, on veut les laisser dans la forêt. Faites attention (trois fois). Certains diront que le président s’occupe des détails. Oui, les détails m’intéressent, parce que ce qui me préoccupe c’est le simple citoyen », s’emporte le chef de l’Etat, qui qualifie ce qui se passe d’ « inacceptable », de « crime contre l’économie nationale » et de « signe de grande d’échéance ».

    « Parfois tout est prêt, sauf celui qui donne l’autorisation pour le début de la production. Des milliards de dollars ont été dépensés pour des usines pour qu’à la fin, un bureaucrate vient te dire comprend-toi, paye ! Tout marche avec la corruption », dénonce-t-il. « Si vous acceptez la corruption, c’est que vous n’avez rien compris. Vous n’avez pas compris que l’Algérie a changé », ajoute-t-il.

    Pour lui, il ne s’agit pas pour les auteurs de ces blocages d’asseoir l’autorité de l’Etat, mais « c’est une entrave claire à la relance économique pour créer le maximum de problèmes et faire sortir les gens dans la rue » avec donc « des arrières pensées politiciennes ». « Vous êtes perdants à ce jeu », met-il en garde.
    A l’adresse des fonctionnaires qui refusent de signer les autorisations par peur des poursuites judiciaires, Abdelmadjid Tebboune a réitéré les assurances qu’il a données à plusieurs reprises. « Ce sont ceux qui ont volé qui vont à El Harrach. Celui qui n’a pas volé, personne ne le touchera et nous sommes là pour protéger les cadres », assure-t-il.

    La rencontre du président Tebboune avec de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.et l’annonce des premiers investissements en Algérie ont été parmi les événements les plus discutés au monde et ont eu un large écho.
    Cette campagne abusive ne vous est d’aucune utilité lança-t-il à ceux qui cherchaient à exploiter la misère à des fins politiques.

    Premièrement : Avant de poser des questions sur la nature entreprise par le président dans le colloque national, permettez-moi de transmettre ici quelques notes, sur la violente campagne lancée contre l’Etat par les comptes de l’Organisation terroriste de Rachad et des Makistes inféodés de l’alliance Maroco-sioniste, sur les réseaux sociaux, et qui a duré des mois durant, et systématiquement a ciblé la personne du président Tebboune, auquel est venue s’ajouter un troisième larron qui est venu confirmer sa présence dans le jeu qui empoigne un porte-voix et couronner la querelle entre algérien. Reprise par des agences de presse françaises bien connues.

    Je ne prends généralement pas ces campagnes au sérieux, d’autant plus qu’elles ne contiennent aucune critique, suggestion, idée, information ou avantage sérieux. Au contraire, ce ne sont que de simples insultes et injures. Étant donné que le président Tebboune, est une personne qui a subi par le passé de nombreuses campagnes beaucoup plus dangereuses, on connaît tous très bien la nature de cette campagne, qui fait partie d’une longue série d’exactions qui n’ont donné lieu ni à enquête ni à sanction pendant des années.

    Ce Triade en question, prétendent tous être les seuls véritables opposants. Ils sont en réalité ce que nous appellerions des op-posants : Ils prennent la pose, oui, ils posent dans le rôle de l’adversaire politique alors qu’ils sont en vérité les clones de la NED. D’autres portent le fanion du [Programme EBTICAR-MEDIA] Un calendrier stratégique accordé par Canal France International (CFI) et l’Union européenne pour le développement des médias en ligne dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Ses membres pour ne pas éveiller les soupçons des honnêtes gens qui craignent pour leur patrie. Et de déjouer la surveillance des organismes d’application de la loi. Ils sont invités à explorer d’arrière-scène et en agissant en douce pour saboter la démocratie en algérie.

    C’est une technique désormais bien connue des gens qui perçoivent de l’argent et se présentent comme des chevaliers blancs, mais qui, en réalité, sont loin de donner l’exemple? Juste pour la compréhension des jeux et enjeux qui se cachent derrière les postures nihilistes des puissances étrangères vis-à-vis de l’Algérie et par ricochet le président Tebboune la personne qui subit un préjudice, moral ou matériel, en conséquence des dommages causés par le biais de pantins locaux. Des puissances et des groupes de pression qui prêchent aux autres ce qu’elles ne font pas chez elles.

    Il est frappant que ces gens parlent, discutent, jacassent, bavassent, pérorent, pondent des vidéos, donnent des interviews, mais n’aient jamais pensés inviter leurs révélateurs se défendre concrètement contre ce qu’ils jugent allégué faussement à leurs égards.
    En réalité, et cela est frappant, leur discours est un étalage d’impuissance et de résignation, mais absolument pas un appel à se forger une opinion politique. C’est de la pleurnicherie.

    On est dès lors en droit de se demander si cette pleurnicherie, censée condamner le président Tebboune et exprimer le ras-le-bol des algériens, ne viserait pas en réalité à conforter le citoyen lambda dans une attitude de soumission : au lieu de lui offrir une image de combativité intellectuelle, on lui renvoie l’image de la résignation et de l’impuissance. Le citoyen manipulé sera bien évidemment amené à s’y conformer, à l’imiter.
    Ainsi, les chialeries de la caste étasunienne pourraient bien dissimuler, non seulement une impuissance rédhibitoire, mais aussi une coupable duplicité.

    Tebboune aime parler dans les moments difficiles.
    Deuxièment : Tebboune est un président élu démocratiquement au suffrage universel certes, mais également un haut fonctionnaire de l’Etat et responsable politique, pas un détraqué youtubeur condamné par la justice de son pays pour intelligence avec l’ennemi. Il a travaillé dans plusieurs institutions étatique il a prouvé qu’il sait absolument de quoi il parle. Pendant plus de cinq (5) décennies, il a consacré sa vie à servir sans relâche son pays et son peuple et à consolider la paix et la sécurité dans son pays. De plus, il continue à mener une lutte sans relâche contre le terrorisme en inscrivant l’action de l’Algérie dans le cadre des instruments juridiques internationaux pertinents, tout comme elle a mis en place un dispositif législatif et réglementaire approprié dont ont fait état les précédents rapports qu’elle a présentés en application des résolutions du Conseil de sécurité y afférentes.

    Par conséquent, si un président sait s’exprimer dans les moments difficiles, il prendra sans aucun doute en compte ce type d’attaques, de campagnes et de menaces
    Troisièmement : l’État n’est pas un individu, mais plutôt un système intégré. C’est l’esprit et la sagesse que les hommes devraient analyser et comprendre au fil des siècles, des ères et des temps. L’Etat est la patience, les calculs à long terme et la capacité de gérer des relations et des menaces complexes.
    Un pays comme l’Algérie a l’esprit des empires au cours des deux derniers siècles, a laissé des séquelles incontestables, dont l’esprit politique qui a su façonner l’histoire du 1° Novembre 1954 et construire la géographie, ne peut agir en fonction des individus ou des situations politiques quotidiennes.

    Tebboune : lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien
    Il est inimaginable qu’un État prenne position selon un débat local bon marché, à l’heure où l’esprit qui a porté la république vers sa période ascendante se réactive, surtout après la période de la décennie 1990.
    Pour les observateurs, sa place, son attitude, son parti pris et sa profession en qualité de président de la république devient le pivot stratégique de l’Algérie au cœur de multiples réseaux étatiques engagés dans toutes les directions en vue d’apporter la dernière main au projet de stratégie du 21°siècle. Il regarde son pays, le monde, le passé et l’avenir de cette façon. Il lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien. Cette situation ne peut pas être changée quelles que soient les tempêtes qui soufflent. En tant que disciple du regretté Houari Boumediene, on ne peut pas lui en vouloir de le faire de cette façon. En fonction des intérêts nationaux suprêmes de l’Etat-Nation algérien. Ce n’est pas de l’impertinence , c’est une vision, une représentation du futur. C’est un plan. Le moment venu, tous les plans nécessaires pour les réaliser seront mis en œuvre.

    Tebboune n’a jamais été quelqu’un qui a eu peur des menaces, des insultes et de l’intimidation
    Ce n’est pas quelqu’un qui pourrait un jour prendre position sur la base des menaces ou des insultes et des injures de certaines personnes. Il n’a jamais été un homme qui pourrait être intimidé par des pressions ou des poursuites judiciaires systémiques, jamais contrôlé par la peur de l’avenir.
    Il le dit clairement, Si les mêmes choses se produisent demain, je continuerai de m’y opposer avec la même clarté. Il croit que l’Algérie est au bon endroit après des décennies de pertes économiques sèches, et que cette position honorifique portera notre pays vers un grand avenir, et il croit aussi que ce sera une initiative grandissante qui pourrait donner vie à la patrie, de s’unir et de faire front commun contre ceux qui perpétuent la haine.

    C’est l’axe sur lequel nous nous attelons constamment et je pense qu’on en a là une illustration. C’est la source de nos critiques et de nos éloges. C’est pourquoi ceux qui se nourrissent des tutelles (France-Etats-Unis) prennent position contre Tebboune et conséquemment contre l’Algérie. C’est la raison pour laquelle également nous poursuivons nos efforts résolument sans souci. Nous abordons cette question avec ce que nous avons hérité de la mémoire des nos anciens combattants qui se sont battus et qui ont fait le sacrifice de leur vie pour que vive la patrie. (1)

    Nous ne suivons pas le chemin de ceux qui attaquent notre pays de l’intérieur
    On est loin des ambitions et des calculs politiques. On est loin des dirigeants politiques qui n’hésitent pas à s’entendre avec les organisations terroristes pour accéder au pouvoir. Nous sommes loin de tous ceux qui promeuvent des attaques politiques et économiques de l’intérieur, et les utilisent comme armes contre leurs pays.
    Nous ne serons jamais proches d’eux. Nous ne suivrons jamais la voie de ceux qui sont chargés de mener à bien le plan de « siéger l’Algérie de l’intérieur », alors que le président Tebboune est aux prises aussi bien, à l’égard des menaces et des défis sans précédent à l’endroit du pays qu’avec du colonialisme et de l’impérialisme occidental.
    On peut maintenant se demander quelle est la contre-attaque, car si on a recours à la même stratégie, on risque une bataille, un duel, voire un procès pour diffamation.

    Ce n’est pas seulement la responsabilité de Tebboune ou de l’État, mais aussi celle de chaque intellectuel et instruit algérien
    Nous recherchons aujourd’hui des voies, des moyens, des opportunités pour nous accrocher à cette émanation vitale. Élever l’Algérie, la maintenir debout, garantir notre bien commun, nos opportunités communes et notre avenir commun dans un contexte de respect mutuel, notre union n’est pas le problème des politiciens ou du gouvernement uniquement.

    La protection de l’Algérie ne se limite pas aux seuls efforts de l’armée et de la police, ni encore moins de ceux qui travaillent dur dans les centres de recherche et de développement pour produire quelque chose de «nouveau»
    Limiter toutes les attentes à l’Etat tout seul, rester en dehors de cette mobilisation, ne pas apporter de contribution, ne pas consacrer des moyens en ressources humaines et matériel pour le pays, briserait la solidarité sociale et la résistance nationale. Tout pays qui en fera l’expérience encourra de lourdes responsabilités. Bâtir une économie capable d’innover et de concurrencer le reste du monde, en cette ère de changements sans précédent, requiert un effort national et la mobilisation de tous les organismes des secteurs public et privé.

    L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement.
    Une dernière note : l’Algérie surmontera les attaques économiques et en sortira victorieuse. D’ici à 2022, nous verrons comment le pays a surmonté toutes sortes d’attaques de l’intérieur. L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement. Les fronts tomberont les uns après les autres. Pour tous ceux qui savent lire.
    On lui en veut parce qu’il a réussi ! On lui en veut parce qu’il a mis à nu les faux démocrates qui veulent gouverner sur les dos des victimes et personnes innocentes! On ne l’aime pas parce qu’il a libéré son pays des injonctions occidentales et orientales ! Ô combien vous êtes grand Monsieur Tebboune, tout un chacun vous estime pour votre franchise, votre humilité et votre attachement à l’Algérie et à la terre. Je ne sais pas pourquoi ces haineux se comportent-ils de la sorte envers vous bien que vous soyez de leur côté ? Pleurnichez ! Pleurnichez parce que ce monsieur s’était allié au côté du peuple algérien et contre les forces occultes et corrompus sur tous les fronts ………..Tebboune serait-il, sur les pas du regretté Houari Boumediene?

    (1) J’ai conscience que certains vont essayer de me caser quelque part, pro ceci, anti cela. C’est une manière de concevoir utilisée, généralement, par ceux qui n’ont aucun ou peu d’éléments pour avoir un jugement, ou par ceux qui n’ont aucun argument à opposer à ceux auxquels ils s’en prennent. Je ne peux rien contre ces classements générés par un mode de pensée qui, je le crains, est incompatible avec les principes de mes différentes contributions. Il faudra donc faire avec.

    Par Tarek Benaldjia

    #Algérie #Abdelmadjid_Tebboune #Houari_Boumediène #Afrique #Union_Africaine #Maroc #Israël

  • Algérie. Quelque chose de Boumediène

    Algérie. Quelque chose de Boumediène

    Algérie, Houari Boumediène, Abdelmadjid Tebboune – Algérie. Quelque chose de Boumediène

    Un ami m’écrit depuis l’Allemagne : «Crois-tu sincèrement en Tebboune ? A-t-il les coudées franches ?» Le plus sincèrement du monde, j’ai répondu que j’ai cru en lui au moment où il bataillait SEUL contre l’oligarchie mafieuse. Maintenant qu’il n’est plus seul, il peut aller très loin dans la construction d’une Algérie comptant sur ses propres forces, autonome dans sa décision politique et solidaire avec ses populations les plus démunies. Il s’agit d’une tâche titanesque mais les premiers résultats sur le plan de la gestion économique sont là et l’Algérie n’a pas connu la banqueroute annoncée. Oui, il y a encore la bureaucratie, la corruption, la harga, la spéculation… Mais le chemin de la résurrection est tracé.
    Les coudées franches ? En 2017, cet homme a défié toutes les forces biberonnées à la rente, pratiquement sans appui ! Maintenant qu’il est soutenu, comment douter de sa liberté d’action et de sa force de frappe ? En un mot, il a quelque chose de Boumediène…

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie, 25/11/2021

    Boumediène, réveille-toi, nous sommes devenus fous !

    «Je voudrais pas crever… sans qu’on ait inventé la fin de la douleur…»
    (Boris Vian)

    CROISIÈRE. Comme Vian, je voudrais pas crever – enfin, si c’est possible, tu vois !— avant de voir les chiens gris et les chats noirs de ma rue technicolor au refuge des animaux errants plutôt que dans des casseroles qui rient jaune dans l’assaisonnement de piment rouge.
    Je voudrais pas crever non plus avant de voir se transformer en paquebot de croisière menant des Algériens heureux sur les doux flots de la navigation de plaisance, ces infâmes boutis où s’entassent dans les effluves de la désespérance et dans l’odeur acre de la mort des milliers de nos jeunes — et pas que, comme ils disent, eux ! — en rupture radicale de «matrie», la mère de la patrie, poussés à troquer un enfer natal pour un autre enfer, de rechange.

    SAGOUINS. Je voudrais pas crever, si possible, avant de voir ces sagouins de passeurs qui monnayent le désespoir, rendre compte de crimes contre l’humanité. Et avant de voir aussi argumenter leur posture, pour cette tragédie des harragas, les complices des passeurs, ceux qui les laissent agir, mais également ceux qui font du pays un enclos de peine, ne laissant à nos jeunes d’autre alternative que de finir dans cette Méditerranée que le pape François nomme «le plus grand cimetière d’Europe».

    Je voudrais pas crever, si possible, avant que ne s’expliquent devant les familles saignées par l’émigration clandestine, ces gouvernants qui laissent le pays sombrer dans l’abîme et qui culpabilisent les candidats à la harga en les accusant d’être attirés uniquement par les mirages de l’Occident.

    DÉMOCRATIE. Je voudrais pas crever, si possible, avant que ne soient libérés et blanchis les 293 prisonniers d’opinion, et ne soit reconnu le droit à l’opposition politique comme dans tout pays chouia moyennement normal. Non, je voudrais pas crever, si possible, avant… qu’on revienne en arrière, carrément en arrière, à cette époque fragile, aléatoire, incertaine où des mots comme démocratie, transition, élection libre, n’étaient pas des blasphèmes menant devant les tribunaux de la charia patriotico-islamique.
    Je voudrais pas crever, si possible, avant de revenir aussi à cet instant fugace où l’on pouvait émettre une opinion sans acrimonie et sans hargne, et être entendu ou pas, sans que cela conduise dans les prétoires si ce n’est sous les écrous. En fait, je voudrais pas crever avant que ne se résolve cet anachronisme qui consiste à souhaiter revenir en arrière pour avoir l’impression d’avancer.

    Je voudrais pas crever avant de convaincre – quelle prétention ! — ceux qui n’entendent que d’une unique oreille, comme jadis le parti unique, qu’avoir décimé le Hirak, c’est avoir amputé notre peuple de sa profonde aspiration pacifique au changement. Car continuer à réprimer cette aspiration et ceux qui la portent, c’est comme brider l’élan d’émancipation qui poussa les Algériens à bouter le colonialisme.

    Je voudrais pas crever, oh non ! avant qu’on en finisse avec ce retournement qui nous oblige à prendre d’infinies précautions pour exprimer un simple avis politique. Pourquoi ne puis-je pas montrer mon désaccord (qui est visiblement celui de millions d’Algériens, à en juger par le taux de participation aux différentes élections) avec les étapes électorales lénifiantes de légitimation du pouvoir, sans encourir l’infamie d’être une marionnette ?
    Non, je voudrais pas crever avant de dire que je ne cautionne pas ce processus d’hypnose de la volonté populaire, et que les accusations pour délégitimer cette aspiration renseignent plus sur ceux qui les profèrent que sur ceux qu’elles visent.

    Je ne voudrais pas crever avant de mieux saisir le lien entre notre gouvernance et le néolibéralisme qui domine la planète et fait de la souveraineté des nations de la pâte à modeler. Quand on entend un haut responsable parler d’un État social, et que par ailleurs le gouvernement détricote les soutiens de l’État aux produits de première nécessité, institués dans un souci de justice sociale du temps de Boumediène, et parle de privatiser des entreprises publiques, on cherche la cohérence et la fidélité à l’esprit de la révolution algérienne.
    Boumediène était socialiste et partisan – et artisan – de la nationalisation de l’économie et de l’indépendance nationale. Ce n’est pas demain qu’on aura quelqu’un comme lui !
    Je voudrais pas crever… Et pourtant, il faut se résoudre à… rêver !

    EL ANKA. Il y a 43 ans, El Anka mourait. C’était en 1978, quelques jours avant le décès de Boumediène. El Anka, le Cardinal c’était… El Anka. Qu’en dire ? On n’avait pas besoin de connaître son patronyme ou son parcours, ou sa provenance. El Anka, c’était à la fois le départ et l’arrivée. Il suffisait de savoir qu’il était le fondateur et le père putatif du chaâbi. Il suffisait de savoir qu’avec la multiplicité des apports culturels, il a syncrétisé un genre musical qui incarnait Alger et ses chatoiements identitaires multiples. El Anka, c’est aussi une descendance culturelle et un héritage. Jamais autant qu’aujourd’hui on ne l’a fait revivre. En dépit de la dégradation générale de tous les secteurs, de toutes les énergies, de toutes les créativités, le chaâbi d’El Anka reste un univers fascinant. Et encore une fois, ce passé est un avenir car quelles que soient les censures obtuses, le chaâbi continue et continuera de battre comme une pulsation dans les artères de ce corps tendu vers la mer et vers l’avenir et qui s’appelle Algérie.

     Arezki Metref

    Le Soir d’Algérie, 28/11/2021

    #Algérie #Houari_Boumediène #Abdelmadjid_Tebboune

  • Quand Alger était la « Mecque des révolutionnaires… »

    Quand Alger était la « Mecque des révolutionnaires… »

    Algérie, révolution, Houari Boumediène – Quand Alger était la « Mecque des révolutionnaires… »

    Le soutien constant et «sans réserve» apporté par le défunt président Houari Boumediène à l’autodétermination des peuples en lutte pour le recouvrement de leur liberté avait fait qu’Alger était qualifiée de «la Mecque des révolutionnaires», ont souligné jeudi d’anciens proches de Boumediène. Lors d’une conférence sur le thème «Boumediène et l’autodétermination des peuples», organisée au centre de presse d’El Moudjahid, par l’association Machaâl Chahid, l’ancien haut responsable du FLN, M. Djelloul Melaïka, a apporté une somme de témoignages sur le soutien «sans réserve» apporté par Boumediène aux mouvements de libération à travers le monde.

    La défense des causes justes des peuples en lutte pour leur autodétermination et leur indépendance, notamment en Afrique, qui était un principe sacré du président Boumediène, avait fait dire à l’ancien militant indépendantiste bissau-guinéen, le défunt Amical Cabral, que “si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutionnaires la font en Algérie’’. D’où le qualificatif «Alger, Mecque des révolutionnaires», donnée par Cabral dans les années 1960, alors en déplacement en Algérie», a expliqué M. Melaïka. Il a, d’autre part, évoqué des faits relatifs à l’engagement du président Boumediène pour les causes des peuples colonisés, surtout en Afrique, en citant le cas du Mozambique, de la Guinée-Bissau, du Cap vert, alors sous-occupation portugaise, rappelant que Boumediène avait refusé de nouer des relations diplomatiques avec le Portugal du dictateur Salazar.

    Le soutien aux militants anti-apartheid avait conduit Boumediène, selon M. Melaïka, à recevoir Nelson Mandela et ses compagnons à la frontière algéro-marocaine avant l’indépendance de l’Algérie, ce qui avait été la cause de l’arrestation du leader de l’ANC à son retour en Afrique du Sud. «Non seulement, Boumediène soutenait les mouvements de libération dans le continent noir, le Monde arabe et l’Amérique latine, mais il accueillait les leaders indépendantistes en Algérie, où ils étaient formés politiquement et militairement», a-t-il ajouté.

    S’agissant de la lutte du peuple palestinien, le président Boumediène avait laissé sa fameuses expression : «L’Algérie est avec la Palestine à tort ou à raison», a-t-il encore rappelé. Boumediène a également fait du soutien à l’indépendance du peuple sahraoui sous domination marocaine, un principe puisé de l’expérience de l’Algérie en tant qu’ancien pays colonisé, a dit M. Melaïka, ajoutant qu’il a même convaincu le général Franco de reconnaître que la question sahraouie est un problème de décolonisation.

    Sur le même sujet, M. Abderrazak Bouhara, vice-président du Conseil de la nation, a apporté son témoignage notamment sur le cas du Vietnam, où il était ambassadeur, en soulignant que Boumediène soutenait «sans réserve» la lutte du peuple vietnamien pour son indépendance dans les années 1960 et 1970. «La position de l’Algérie vis-à-vis de la lutte du peuple vietnamien avait amené les leaders vietnamiens à demander à Boumediène de nouer des relations diplomatiques avec les Viet-minhs formant le gouvernement du Laos pour, selon eux, aider la cause du Vietnam, en étant en contact avec les ambassades occidentales sur place», a-t-il dit. M. Bouhara a expliqué que la défense du droit des peuples colonisés à l’autodétermination a été héritée par Boumediène du mouvement national, mais aussi de sa formation politique en Egypte auprès des étudiants qui militaient pour l’indépendance des pays du Maghreb.

    L’engagement de Boumediène aux côtés des causes justes de par le monde a été également réaffirmé par les représentants de l’Autorité palestinienne et du Front Polisario, qui ont souligné l’aide apportée par l’Algérie à ces causes encore aujourd’hui, sans issue.

    Mme Anissa Boumediène, l’épouse du défunt, a quant à elle a affirmé que le Président était «pragmatique» dans ses positions de soutien aux peuples en lutte pour leur liberté, «privilégiant les faits aux paroles». Mme Boumediène a appelé, à cette occasion, les anciens collaborateurs ayant côtoyé le président défunt de transmettre aux générations actuelles et à venir leurs témoignages.

    El Watan, 27/12/2008

    #Algérie #Révolution #Autodétermination #Colonialisme #Afrique #Impérialisme

  • Algérie : Virée en Kabylie

    par Maâmar Farah

    Tichy, mercredi 30 juin. Il est midi passé et je suis à la plage, juste en face de l’imposante masse montagneuse qui cajole les cheveux de la ville de Béjaïa. Yemma Gouraya est cachée par des nuages installés depuis la matinée et qui ne quitteront certainement pas les lieux avant la soirée. Le soleil est déclaré absent à sa fête. Aux portes de juillet, ces cumulonimbus et cette brume persistante donnent à nos rivages un air livide, pareil à celui qui fait enrager les gens du Nord, là-bas dans ces pays où le soleil estival s’appelle Désiré.

    Hier, dans la nuit, il a même plu mais ce n’étaient que quelques gouttelettes pianotant sur l’épais feuillage des bougainvilliers blancs et lauriers roses courant sur la façade blanche de l’hôtel. Une petite pluie sans effet qui a rapidement quitté les lieux. Aux traces visibles de la pandémie qui a appauvri les gens et clochardisé l’environnement urbain s’ajoute cet été incolore qui navigue à vue comme une âme en peine.

    Tichy a perdu de son éclat coutumier. La ville est sale par endroits, même si les restaurateurs de la célèbre avenue, laminés par plus d’une année sans activité, font de leur mieux pour assurer hygiène et prix abordables. Autant dire que l’ambiance n’est pas extraordinaire. Un ami me dit que c’est la même chose partout en Kabylie. Je lui réponds : «Dans toute l’Algérie !» Mais il résiste : aux problèmes socioéconomiques latents, s’est ajoutée une vague d’inquiétude suite aux arrestations de plusieurs activistes dont il dit qu’ils «sont tout ce qu’il y a de plus pacifistes et qui sont pourtant accusés d’être surarmés et prêts à se lancer dans le terrorisme». L’affaire de Nordine Aït Hamouda est venue alourdir une atmosphère déjà bien pesante.

    Je me trouve d’ailleurs dans le même hôtel où s’est opérée l’arrestation musclée du fils d’Amirouche. J’ai cherché les raisons qui ont été avancées pour justifier l’arrestation de ce personnage controversé et véritable polémiste dont les interventions à l’APN font toujours le buzz sur YouTube. Mais, à propos de l’Émir Abdelkader, ce n’est pas le buzz qu’il a récolté ! Franchement, évoquer la vie d’un grand personnage de l’Histoire et donner son appréciation sur son parcours est-il si grave, – est-ce un crime ?- pour justifier la prison ? Depuis longtemps, les Algériens suivent les programmes télévisés de la France à travers le satellite et ils voient des personnalités célèbres descendues en flèche. Aucun responsable parmi les plus illustres, aucun chef suprême, aucun sauveur, aucun résistant, aucun héros ne sont épargnés par les critiques ! Et il n’y a aucune levée de boucliers face à ces révisions cycliques d’une Histoire qui a cessé d’être une reproduction du seul récit officiel. C’est cela la démocratie et c’est cela la liberté !

    La révolution du 1er Novembre a, dans son esprit et sa lettre, clairement évacué la question des leaders historiques, ne reconnaissant aucune mainmise de quelque oligarchie que ce soit, de quelque dynastie princière que ce soit, de quelque chef historique que ce soit. Certes, la première critique s’adressait à Messali Hadj et d’ailleurs Ben M’hidi a été très clair dans sa condamnation du leader du mouvement national, mais la révolution n’a pas voulu se référer à un personnage précis parmi tous ces résistants qui ont pris les armes pour combattre les occupants, les considérant tous comme des martyrs de la cause nationale depuis des générations.

    Toute cette philosophie s’illustra à travers ce slogan révélateur qui naquit sur les murs de La Casbah et des douars lointains : «Un seul héros: le peuple !» C’est cette idée centrale, ce véritable programme politique qui furent défendus par les jeunes activistes déclencheurs de la grande révolution de Novembre. Ces jeunes qui, pour bien montrer qu’ils sont contre toute personnification de la lutte pour l’indépendance, se sont abstenus de mettre en valeur leur propre image, se considérant comme de simples artisans de l’œuvre de libération nationale. «Un seul héros : le peuple» signifie qu’il n’y a plus de héros parmi les personnages qui ont fait la continuité de la résistance, qu’il n’y a plus de guide, ni spirituel, ni militaire, dont l’histoire lointaine doit servir d’exemple. Tous se sont sacrifiés pour l’objectif suprême : la libération du pays.

    Le texte du 1er Novembre ne cite aucun chef historique alors que l’Histoire en pullule ; il ne prend en exemple ni les meneurs des résistances amazighes, ni les chefs des épopées numides, ni toutes ces personnalités qui, des temps obscurs à la première moitié du XXe siècle, ont jalonné l’histoire nationale. Ce n’était pas un oubli ! C’était le résultat d’une volonté ancrée chez les meneurs de la révolution : couper avec les héros et les leaders et entamer une nouvelle ère où c’est le peuple qui est le héros et le leader. Dans n’importe quel texte officiel de l’Algérie indépendante, on trouve des références aux luttes du passé sous un angle mettant en relief les chefs de cette résistance. Mais pas dans l’appel du 1er Novembre !

    A l’heure zéro de l’indépendance, nous n’avions pas de héros au compteur. Rien que des martyrs. Ceci montre clairement que le choix de personnages symboliques venus de notre passé date de l’indépendance. Bon ou mauvais choix ? Certains diront que tout État a besoin de se reconnaître dans des figures emblématiques de son passé. D’autres relèveront que c’est un choix en contradiction avec un principe sacré de la révolution. N’empêche que c’est le Président Boumediène qui fit de la récupération des restes de l’Émir Abdelkader une affaire personnelle et c’est lui-même qui portera le cercueil à son arrivée à Alger.

    Pourquoi l’Émir Abdelkader et pas La Kahina, Jughurta ou Ben M’hidi ? Pourquoi un émir qui symbolisait le pouvoir aristocratique et dynastique que Boumediène lui-même critiquait au Maroc ? Farouche opposant à la bourgeoisie terrienne et féodale, Boumediène savait-il que si l’Émir Abdelkader avait vaincu les maréchaux de la colonisation, il serait devenu, lui et ses descendants, «Émir El Mouminine» dont on baiserait la main et auquel on ferait «la moubayâ», autant de pratiques qu’il détestait chez nos voisins de l’Ouest ? Ce sont des questions que je pose mais les réponses se trouvent chez les historiens.

    Cette diversion m’amène au point de départ : était-ce utile de mettre en prison ce symbole vivant de lutte antiterroriste ? Je pense que si Nordine Aït Hamouda a choqué par ce qu’il a dit sur l’Émir, la justice algérienne n’arrête pas de nous choquer depuis juin 2019. Chapeau bas, oui, pour la mise hors d’état de nuire de l’oligarchie mais, pardon M. le Juge, je ne comprends pas votre démarche concernant la mise au pas de la parole libre.

    Je quitte la Kabylie et son ciel incertain avec le cœur gros. Tout reste possible aujourd’hui avec une justice moins sévère, une compréhension de part et d’autre faite de respect et d’esprit de réconciliation ; un dialogue responsable où il n’y a ni vainqueur ni vaincu, mais un seul gagnant : l’Algérie. La solution n’est jamais dans la fuite en avant des uns et le «jusquauboutisme» des autres. Elle est dans une approche réaliste et humaine des questions qui divisent. Le pouvoir ne veut pas particulariser la Kabylie mais toutes les actions de ses services et de sa justice tendent vers le résultat contraire ! Quant aux forces politiques de ces régions, elles doivent tirer les leçons des printemps noirs quand elles furent incapables d’encadrer la population. Ce fut l’échec de la modernité et de la politique : seul le recours au vieux réflexe tribal avait permis de rassembler les populations qui parlaient désormais un seul langage.

    Le temps des Arouchs est terminé ; celui des partis est en déclin, l’autorité de l’État est bafouillée par endroits : seul désormais le courage politique des uns et des autres peut remettre sur les rails une réconciliation urgente. Vitale !
    M. F.

    Le Soir d’Algérie, 01/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Kabylie, Tichy, Béjaïa, Nordine Aït Hamouda, Émir Abdelkader, révolution du 1er Novembre, Houari Boumediène, Maroc, baisemain,

  • Commémoration du 42e anniversaire de la mort du Président Houari Boumediene: Le soutien de l’Algérie aux mouvementsde libération dans le monde «un devoir sacré»

    L’ancien diplomate algérien et ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine (actuellement Union africaine), Noureddine Djoudi, a mis en avant-hier «l’engagement ferme» de l’Algérie en faveur des mouvements de libération en tant que «devoir sacré».

    Lors d’une conférence à l’occasion de la commémoration du 42e anniversaire de la mort du Président Houari Boumediene, organisé par l’Association Machaal Echahid en coordination avec le Palais de la culture, Moufdi Zakaria, Djoudi a rappelé que «le soutien de l’Algérie aux mouvements de libération était pour feu Houari Boumediene, un devoir sacré, en particulier à la cause palestinienne et aux peuples sous domination coloniale et discrimination raciale en Afrique», affirmant que ces positions sont «indéfectibles». 
    Le Président Houari Boumediene veillait scrupuleusement à ce que les diplomates algériens œuvrent à la consécration des valeurs constantes de l’Algérie à travers le soutien de tous les mouvements de libération, aussi bien en Afrique qu’en Asie, a-t-il précisé rappelant le soutien au mouvement de libération au Timor oriental, malgré les liens d’amitié avec l’Indonésie. Le premier ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud a souligné, en outre, que feu Boumediene a tenu à ce que «la sacralité de la libération de la Palestine et de l’indépendance de tous les pays africains sous domination coloniale et discrimination raciale demeure, après l’indépendance de l’Algérie, un objectif immuable». 
    Evoquant, dans ce sens, des phrases récurrentes de feu Houari Boumedienne, Djoudi a cité notamment : «-Il y’a une seconde guerre sacrée et c’est la libération de l’Afrique et de la Palestine-» et «-l’Algérie, partie prenante de la lutte en Afrique-, pour signifier le rejet du slogan -aide à l’Afrique-, «chantée par de nombreux pays». 
    Dans le même contexte, l’ancien diplomate algérien a rappelé le soutien de l’Algérie au mouvement de libération en Mozambique, «à travers la formation de 200 éléments de son armée» ainsi qu’au mouvement de libération en Angola, mettant en avant la position de l’Algérie en faveur de l’Afrique du Sud au niveau de l’ONU. 
    Par ailleurs, Djoudi a tenu à mettre en exergue «l’attachement» du président Abdelmadjid Tebboune aux positions fermes de l’Algérie en matière de soutien aux causes justes dans le monde, notamment la question palestinienne. 
    Concernant la cause sahraouie, Djoudi a évoqué l’engagement du souverain du Maroc, Hassan II, d’organiser un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, ajoutant : «A l’époque, j’étais SG adjoint à l’OUA et lorsqu’il a déclaré à Nairobi j’accepte l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui il a été applaudi pat les chefs d’Etat et de Gouvernement».
    L’Echo d’Algérie, 27 déc 2020
    #Algérie #HouariBoumediene #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara