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  • Mali: Le Maroc a proposé d’assurer la sécurité d’IBK

    Mali: Le Maroc a proposé d’assurer la sécurité d’IBK

    Mali, Maroc, IBK, Ibrahim Boubakar Keïta,

    Dans une tentative de répéter le scénario de l’Afrique Equatoriale, le Maroc a souhaité assurer la sécurité du président malien Ibrahim Boubakar Keïta (IBK). En effet, dans une lettre envoyée à Rabat le 5 juin 2014, Hassan Naciri, ambassadeur du Maroc à Bamako, rapporte les détails d’un entretien avec IBK.

    « Conformément aux Hautes Instruction de Sa Majesté le Roi, j’ai aussi rappelé à Monsieur le Président la présence à Bamako de plusieurs agents de sécurité marocains qui avaient été mis à sa disposition, et dont il conviendrait de tirer le meilleur profit », a-t-il écrit.

    « En réponse, Monsieur le Président m’a chargé de rassurer Sa Majesté quant aux derniers developpements de la situation sécuritaire qui demeure sous contrôle, quand bien même les événements douloureux de Kidal ont bel et bien dégénéré », a-t-il ajouté.

    Pour rappel, le despote Teodoro Obiang a bénéficié d’une garde présidentielle formée de 700 soldats marocains en échange du retrait de sa reconnaissance de la RASD. Selon le journal Le Monde Diplomatique, le contingent marocain semait « l’effroi et hantait les prisons ». La plus épouvantable de celles-ci, le bagne de Playa-Negra, est située dans l’enceinte même du palais présidentiel… Y sont enfermés, en particulier, les opposants politiques incarcérés sans procès. La torture y est appliquée systématiquement ».

    #Maroc #Mali #IBK

  • Mali-Algérie : Des chiffres et des dates

    Tout ce qui touche le Mali touche l’Algérie. C’est, depuis longtemps, clair et net. La profondeur africaine de l’Algérie se matérialise surtout avec ce pays, et pour plusieurs raisons. Il y a ainsi des chiffres qui peuvent éclairer davantage la donne. Deux précisément. Le premier est 1329, et qui est le nombre de kilomètres de frontières terrestres entre les deux pays. Un chiffre loin d’être négligeable. Sur les sept pays avec lesquels l’Algérie partage des frontières terrestres, le Mali est en seconde position (le premier étant le Maroc avec 1739) en nombre de kilomètres.

    Le second chiffre à relever est 7000. Il représente le nombre de Maliens installés en Algérie. Une diaspora dont l’image est parfois liée à celle des migrants, alors qu’elle ne représente pas uniquement cette «catégorie» souvent en situation irrégulière et soumise aux «campagnes» d’expulsion vers les frontières.

    La «maîtrise» de ces deux chiffres est une sécurisation des intérêts et une stabilité renforcée pour les deux pays.

    Entre l’Algérie et le Mali, il y a également des dates à relever, en relation avec les soubresauts enregistrés dans la région, depuis moins d’une décennie. La première d’entre elles est le 20 juin 2015, jour de la finalisation de ce qui est communément connu comme les Accords d’Alger pour la paix au Mali. Un événement majeur et pour le Maghreb et pour le Sahel, qui ont sombré dans la cacophonie totale depuis la chute de Kadhafi en Libye. Un accord qui avait été mis de côté par IBK (Ibrahim Boubacar Keïta), le président malien de l’époque, et dont les conséquences ont été les principales raisons de sa propre mise à l’écart. Là, arrive la seconde date à mentionner, le 18 août 2020. Elle coïncide avec la prise de pouvoir à Bamako par le CNSP (Comité national pour le salut du peuple) et qui a «déclenché» une période de transition qui devrait aboutir aux élections programmées pour mars 2022.

    Les deux chiffres et les deux dates cités plus hauts donnent un aperçu de l’importance à accorder à la visite officielle, entamée hier, du président malien, Bah N’Daw à Alger. Une occasion d’aborder concrètement la situation entre les deux pays, et de mettre sur table les thèmes épineux. L’un d’eux ne peut être évité, celui qui est lié à un chiffre, 200 et une date, le 8 octobre 2020. Ce jour là les nouvelles autorités maliennes avaient relâché 200 terroristes en échange de la libération de quelques otages européens. Un deal dénoncé par l’Algérie, notamment à cause du versement d’une rançon auprès des groupes terroristes de la région. Un épisode qu’Alger n’a pas oublié, et ne pourra pas oublier. La sécurité de la région en dépend. Il va falloir revoir les «mécanismes» liant les deux pays.

    Reporters, 14 mars 2021

    Tags : Algérie, Mali, Sahel, IBK, terrorisme, CNSP, Comité national pour le salut du peuple,

  • Mali : Quel sort réservé à l’ancien président malien IBK!

    L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été de nouveau placé sous résidence surveillée après son retour à Bamako le 21 octobre dernier.

    Selon le journal français “Jeune Afrique”, l’ancien président malien a retrouvé le 21 octobre, Bamako et sa résidence personnelle du quartier de Sébénikoro après un séjour d’un mois et demi à Abu Dhabi (Emirats arabes unis) pour des raisons de santé.

    D’après la même source, Ibrahim Boubacar Keïta y vit sous l’étroite surveillance des hommes de la garde présidentielle aux côtés de sa femme Aminata Maïga.

    Deux ans après sa réélection le 12 août 2018, l’ancien président malien, 75 ans, a été destitué par un coup d’Etat mené par une junte militaire le 18 août dernier.

    Echourouk Online, 6 déc 2020

    Tags : Mali, IBK, Ibrahim Boubacar Keïta,