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  • L’Algérie achète de grosses commandes de blé, la France exclue

    L’Algérie achète de grosses commandes de blé, la France exclue – Russie, importation,

    L’Algérie a fait une commande d’achat de 690 000 à 700 000 tonnes de blé meunier à plusieurs pays exportateurs à l’exception de la France qui était pourtant son principal fournisseur, une décision qui a suscité les craintes des producteurs français.

    Suite à son dernier appel d’offres, l’Algérie a acheté le 14 décembre entre 690 000 et 700 000 tonnes de blé meunier, pour expéditions en trois périodes échelonnées du 16 janvier au 28 février 2022 et pour des prix allant de 372 à 376 $/t C&F (coût et fret).

    Les fournisseurs retenus seraient originaires d’Allemagne, de la Mer baltique, de la Mer noire et éventuellement l’Argentine, selon le cabinet spécialisé Agritel.
    Cette commandé semble confirmer la décision de l’Algérie de se détourner, actuellement, des blés français, en dépit de leur compétitivité.

    Dans son dernier point sur les marches céréaliers mondiaux, FranceAgriMer, le cabinet conseil des secteurs agricole, agroalimentaire et de la pêche, soulignait que les achats de blé russe par l’Algérie atteignaient des niveaux record sur cette campagne de commercialisation (800 000 tonnes début décembre), surtout en raison de l’assouplissement du cahier des charge algérien quant aux dégâts d’insectes observés sur le blé.

    Fin novembre dernier, l’Algérie a commandé à la Russie, 250 000 tonnes de blé avait fait savoir Ioulia Koroliova, directrice du Centre d’évaluation de la qualité céréalière, dont les propos sont relayés par la presse.

    « C’est un marché important, et nous espérons qu’il continuera à croître », a-t-elle souligné, faisant certainement référence aux prévisions des spécialistes selon lesquelles Alger pourrait ambitionner de porter ses importations en provenance de Russie à 700-800 000 tonnes de cette denrée.

    À noter qu’il a fallu aux cultivateurs russes plusieurs années avant d’obtenir un accès au marché algérien, traditionnellement dominé par la France. Ce n’est qu’en 2020 que ce pays d’Afrique du Nord a consenti à un abaissement de ses exigences en matière du taux d’endommagement du blé par les punaises (1%, contre 0,5% auparavant).

    Après le rejet, l’été dernier, par les autorités algériennes d’un bateau français transportant une cargaison de 27 000 tonnes de blé, en raison de la découverte de cadavres de porc dans la cargaison, la rendant impropre à la consommation humaine, les producteurs français de blé tendre disent craindre des répercussions de cette affaire sur leurs ventes de blé à l’Algérie, traditionnellement le premier débouché du blé français hors Union européenne.

    Depuis cet incident, l’Algérie s’est orientée vers la Russie pour s’approvisionner en blé tendre, ce qui a suscité les craintes des producteurs français.

    Par S. Ould Brahim

    Le Jeune Indépendant, 29/12/2021

    #Algérie #France #Russie #Blé #Importation

  • Algérie. Une affaire de blé

    Algérie. Une affaire de blé – France, Russie, importation, prix,

    Le ministère des Affaires religieuses a encore appelé les Algériens à accomplir «Salat El-Istisqa», prévue pour demain lundi. L’occasion de rebondir sur le changement climatique qui menace la survie de l’espèce humaine sur terre, mais surtout ses moyens de subsistance. L’Algérie a tourné le dos à la France pour se tourner vers la mer Noire, la mer Baltique, l’Allemagne et probablement l’Argentine pour assurer ses importations en céréales, au moins jusqu’à la fin de la campagne 2022.

    Producteur d’une partie de ses besoins en blé dur mais fortement dépendant du marché mondial pour ses besoins en blé tendre, l’Algérie tente de trouver le moyen de s’approvisionner en quantités suffisantes pour compenser une production locale qui a chuté de moitié, principalement en raison de conditions climatiques peu propices. L’Algérie se trouve en cette année finissante obligée d’assurer l’importation d’un demi-million de tonnes de céréales dans un contexte agité du marché mondial. Programme ambitieux datant de plus d’une dizaine d’années, l’Algérie devait absolument arriver à deux millions d’hectares irrigués pour rattraper le manque de précipitations, un phénomène qui va en s’aggravant d’année en année.

    L’objectif de parvenir à assurer l’autosuffisance et à diversifier la production agricole n’est toujours pas atteint malgré l’intérêt avéré accordé par les pouvoirs publics à la terre nourricière et ceux qui la travaillent. La généralisation des systèmes économes en eau est une nécessité impérieuse pour épargner quelque 2 milliards de m3 d’eau pour irriguer 200.000 à 300.000 hectares jusqu’à la fin de cette année. Comment concilier changement climatique et développement agricole en Algérie, tel est le vrai défi qui met les autorités publiques sur la corde raide. La forte dynamique démographique que connaît le pays, ajoutée à la pression financière dans un contexte de crise économique mondiale se traduit aussi à travers un déséquilibre des ressources agricoles qui a conduit à une dépendance alimentaire extrêmement forte vis-à-vis de l’étranger en matière de céréales notamment.

    Aujourd’hui, le challenge est d’assurer le pain quotidien aux Algériens en ayant le génie de s’adapter aux événements climatiques extrêmes, porteurs de dangers multiples sur la santé publique mais aussi et surtout sur notre sécurité nationale.

    Le Quotidien d’Oran, 19/12/2021

    #Algérie #Blé #Importation #France

  • Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier

    Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier

    Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier – Algérie, voitures, concessionnaires,

    Au grand dam des concessionnaires automobile et de ceux qui espèrent acheter une voiture avant la fin de l’année, l’instruction du président de la République au ministre de l’Industrie reconsidère le dossier de l’importation de véhicules.
    Tebboune a ordonné, lors du dernier Conseil des ministres, «la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation de véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés, insistant sur l’impératif de fournir, au niveau régional et dans les grandes villes, un réseau de service après-vente en tant que condition pour accepter leur dossier». Il a rappelé, toutefois, que la loi n’interdit pas l’importation individuelle de véhicules. C’est pour la seconde fois, depuis 2020, que le cahier des charges fait l’objet d’amendements. Les notifications ont même tardé à voir le jour.

    S’agit-il d’un retour à la case départ ? Les concessionnaires, qui attendaient avec impatience leur agrément pour lancer l’opération d’importation au plus tard au début de la nouvelle année, seront contraints de se soumettre à de nouvelles règles. Quel sort attend les dossiers traités par le comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs conformément au décret exécutif 21-175? La trentaine de dossiers relevant des domaines de véhicules particuliers et utilitaires, camion, tracteurs routiers, autocars et camionnettes, engins roulants, et tracteurs agricoles, déposés, dont certains traités par ledit comité, est-elle remise en cause?

    Importer uniquement des châssis
    Pour le concessionnaire Abderrahmane Achaïbou, président-directeur général du groupe Elescom, la révision du cahier des charges en vigueur, qui est «asphyxiant», ne peut être que «positive». «Ce cahier a été élaboré par l’ancien ministre de l’Industrie Bouchouareb en 2015 sans concertation des concessionnaires automobiles.»

    «Le président de la République est intervenu, plusieurs fois, en deux ans, mais les ministres de l’Industrie travaillent toujours sur un cahier des charges dont la base est antiéconomique», explique-t-il. Achaïbou met en avant la nécessité de revoir les articles 3, 4 et 5. Et pour cause, exclure les Algériens résidant à l’étranger de l’importation est «contraire à la nouvelle Constitution qui prône l’équité entre tous les Algériens». «Limiter à 2 marques par concessionnaire est aussi un frein à la rentabilité des investissements quand on sait qu’il y 54 marques gérées par 13 groupes. Le dernier, créé en janvier dernier, est le groupe Stellantis avec 14 marques (Peugeot, Fiat, Chrysler, ndlr). Les concessionnaires doivent suivre le même schéma que les constructeurs», affirme-t-il. Le concessionnaire préconise aussi d’introduire pour les véhicules utilitaires l’obligation d’importer uniquement des châssis nus. «Toutes les superstructures, plateaux, bennes entreprises, citernes eau, essence, gasoil, etc. seront fabriqués en Algérie. Cela nous permettra d’avoir un gain de 400 millions de dollars et de créer 10.000 emplois rien que dans la carrosserie.» Et d’ajouter : «Nous demandons un contrat de 10 ans ferme pour les infrastructures afin de réduire les frais de taxes qui reviennent cher.».

    Par ailleurs, Mourad Saâdi, fondateur du site spécialisé «Carvision.dz », souligne que cette instruction signifie que les concessionnaires vont devoir encore patienter plusieurs mois avant de retrouver leur activité, en berne depuis 2017. «Cela aura pour conséquence de faire perdurer la crise en cours sur le marché de l’automobile», ajoute-t-il. Selon lui, «les modifications qui y seront apportées devront toucher les articles 2 et 4, qui concernent les entreprises étrangères». «Les concessionnaires nationaux seront, encore une fois, pénalisés pour la simple et bonne raison que les deux articles ne les concernent pas», déplore-t-il. A en croire notre interlocuteur, ils seraient six à avoir obtenu l’accord du comité de recours et qui attendent avec impatience la délivrance de leurs agréments. «Il serait préjudiciable pour eux d’être encore obligés d’attendre les modifications du cahier des charges pour postuler de nouveau à l’obtention de l’agrément. Cela pourrait induire un nouveau contrat de représentation avec le constructeur», conclut-il.

    L’Apoce exige d’être associée
    L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce), par la voix de son président, exige d’être associée au processus de révision du cahier des charges de l’importation des véhicules neufs, suite à la décision prise lors du dernier Conseil des ministres. Pour Mustapha Zebdi , «eu égard aux lacunes constatées dans les deux derniers cahiers des charges, il est primordial d’élargir la concertation et d’impliquer les opérateurs et l’Association de protection des droits des consommateurs». «L’Apoce a de l’expérience. Nous avons participé à l’élaboration des anciens cahiers des charges. Nous avons émis des réserves sur les deux derniers et le temps nous a donné raison», rappelle notre interlocuteur. «Il y a eu des lacunes dans le premier cahier malheureusement, reconduites dans le second. Ces deux textes ont bafoué les droits des consommateurs qui devront être rétablis», poursuit t-il, évoquant notamment le montant des remboursements et les avantages revus à la baisse par rapport au cahier des charges de 2015. Il cite également les délais de livraison et de réparation et les délais d’acquisition des véhicules de remplacement et les acomptes.

    Zebdi ne cache pas toutefois son optimisme s’agissant de la souplesse que pourra apporter la prochaine révision. «Il y a eu beaucoup de retard dans l’aboutissement du dossier, alors que l’attente est importante. Depuis 2000, il y a eu deux cahiers des charges. Il faut accélérer la cadence», souligne t-il. «Espérons seulement que les pouvoirs publics n’aient pas accordé des agréments, sachant que le cahier des charge en vigueur est contraignant», renchérit-il. Selon lui, l’instruction du président de la République apporte une lueur d’espoir pour le dénouement du dossier le plus tôt possible.

    «L’intervention du chef de l’Etat, dit-il, s’inscrit dans cette optique afin de donner un coup d’accélérateur au processus et lancer, dans les brefs délais, l’opération d’importation de véhicules neufs pour l’alimentation du marché de l’automobile». Zebdi s’attend à une fluidité pour l’octroi des agréments, mais également à une inévitable flambée des prix. «Avec la valeur du dinar et les charges en relation avec l’opération d’importation, il faut s’attendre à des prix exorbitants», conclut-il.

    Wassila Ould Hamouda

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Concessionnaires #Véhicules #Voitures #Importation

  • Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement – voitures, concessionnaires agréés,

    Le dossier des importations de véhicules neufs est de nouveau au-devant de l’actualité nationale. Et c’est le président de la République, qui a décidé, à travers de nouvelles mesures, de redonner de l’espoir à des milliers d’Algériens en attente de ce produit, loin d’être « un luxe ».
    Lors du Conseil des ministres tenu dimanche dernier, le Président a ordonné « la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation des véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés, insistant sur l’impératif de fournir, au niveau régional et dans les grandes villes, un réseau de services après-vente en tant que condition pour accepter leurs dossier. Il a également rappelé que la loi n’interdisait pas l’importation individuelle de véhicules ».

    Ainsi, il est attendu que ces décisions permettent rapidement de débloquer le processus de révision du texte fondateur de l’importation de véhicules, entamé, rappelons-le, dès l’installation du ministre actuel en charge de l’Industrie, au mois de juillet dernier. Un projet de décret exécutif modifiant le décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs a été élaboré par le département de M. Zeghdar, et transmis aux autres départements ministériels concernés pour enrichissement et examen dans le fond et dans la forme.

    Ce qui pourrait changer
    Trois points seulement de ce cahier des charges auraient fait l’objet de modifications. Il s’agirait de la révision des articles 3 et 4 pour permettre de nouveau aux concessionnaires étrangers de postuler à l’activité d’importation de véhicules. Reste à savoir dans quel cadre ce retour sera effectué, en association avec des partenaires locaux (la règle 51/49) ou librement.

    D’autant que dans la loi de finances complémentaire pour 2021, l’article 139 relatif aux importations par les sociétés commerciales comportant des associés étrangers, de produits et marchandises destinés à la revente en l’état, a été modifié avec la suppression de la date-butoir du 30 juin 2021 pour leur conformité avec la règle 51/49. Une disposition qui suggère le retour au contenu de l’article 50 de la loi de finances complémentaire 2020, stipulant notamment que seules les sociétés de nouvelle création sont concernées par cette règle et, donc, sans effet rétroactif pour celles qui activent déjà.

    Les deux autres points qui seraient visés par cette révision se rapportent, pour le premier, au service après-vente, et pour le second, au sujet des quotas. Cette dernière condition a été stipulée dans l’article 3 du décret 20-227 du 19 août 2020 et devrait ainsi être abandonnée pour être gérée, le cas échéant, par le ministère du Commerce.

    Le service après-vente à la traîne
    En insistant sur la question du service après-vente, le président de la République a, justement, ciblé un volet souvent négligé par beaucoup de concessionnaires et dont la principale victime demeure le citoyen algérien. Des situations kafkaïennes sont régulièrement vécues par des clients en quête de prestations aux normes internationales et à la recherche de pièces de rechange introuvables.

    Une situation qui est rendue aujourd’hui encore plus complexe en raison de la faillite du secteur et des perturbations qu’il connaît depuis plusieurs années. Une lacune qui est déjà rectifiée et corrigée par l’actuel cahier des charges avec l’obligation faite pour les candidats à cette activité de développer un réseau de distribution couvrant l’ensemble des régions du pays.

    L’autre instruction du Président Tebboune est de rendre publique la liste des concessionnaires agréés, mettant ainsi fin au suspense longtemps entretenu aussi bien par les opérateurs concernés que par le ministère de l’Industrie, qui avaient précédemment refusé de dévoiler l’identité des candidats ayant obtenu l’ancien agrément provisoire. Pour l’heure, l’étude et l’examen des dossiers de candidature pour l’activité de concessionnaire sont toujours en cours, et le ministre avait récemment révélé, face aux députés, que beaucoup de postulants ne répondent nullement aux exigences du cahier des charges et que, pour le moment, seuls moins d’une dizaine d’entre eux seraient aptes à l’exercice de ce métier à part entière.

    Il est à espérer que ces nouvelles décisions du premier magistrat du pays pourront, enfin, relancer cette activité et permettre l’arrivée des premiers véhicules neufs au cours du premier semestre de l’année 2022.

    Belkacem Bellil

    Le Soir d’Algérie, 07/12/2021

    #Algérie #Impoortation #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • Algérie: Vers l’importation des véhicules de moins de 3 ans?

    L’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans est devenue un des sujets de prédilection pour Abdelouahab Benzaïm, sénateur FLN. Chaque fois que l’opportunité lui est donnée, il remet une couche, sans que ses interventions n’aient l’impact attendu. A la longue, c’est devenu une digression, qui n’en finit pas. Autorisée par la loi de finances 2020, puis par celle de 2021, l’importation des véhicules usagés par les particuliers n’a pas encore connu d’application, en raison de l’inexistence des textes d’encadrement. Pourquoi ?

    Sollicité par le journal en ligne, Lapatrienews, le sénateur a expliqué le blocage par le fait que « la loi sur la monnaie et le crédit ne permet pas aux citoyens de transférer des devises via leurs banques à l’étranger ». « La loi portant autorisation d’importation des véhicules dits d’occasion stipule que les citoyens désirant importer un véhicule doivent placer l’argent dans des comptes et les transférer. Cependant, la Loi sur la monnaie et le crédit interdit cette possibilité », a-t-il estimé.

    En conséquence, il a plaidé pour la révision de cette disposition afin de débloquer la situation. « Cette disposition doit être révisée pour permettre l’importation des véhicules de moins de 3 ans », a-t-il préconisé. Concernant les véhicules neufs, il a insisté sur la nécessité de la mise en place d’une stratégie « claire » de la part des pouvoirs publics et à préciser « ce que nous voulons exactement dans le domaine de l’industrie de l’automobile ». « Parce que même si un grand constructeur automobile souhaite investir en Algérie, s’il n’y a pas de perspective pour l’exportation, il n’éprouvera aucun intérêt à y installer une usine », a-t-il estimé.

    En attendant la mise en place d’une industrie automobile basée sur une stratégie à long terme, le sénateur a exhorté les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour lancer l’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans. A propos de cette question, il y’a lieu de signaler que tous les intervenants, y compris le sénateur FLN, ne l’ont pas abordée sous un autre angle : celui des ressortissants algériens résidants à l’étranger. Des milliers d’Algériens sont aujourd’hui disposés à acheter des véhicules, conformément aux critères techniques fixés par le gouvernement, et à les envoyer en Algérie. La démarche est simple. Elle est appliquée dans plusieurs pays d’Afrique. Nul besoin de transfert de devise. Il s’agit à l’évidence d’une solution idoine pour casser les prix trop excessifs qui prévalent sur les marchés de l’occasion en Algérie. Mais personne n’en parle.

    M.M

    L’Est Républicain, 18/10/2021

  • L’Algérie prend une nouvelle mesure contre l’importation

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    L’Algérie continue de prendre des mesures pour réduire la facture des importations, afin de réduire le déficit commercial et sauvegarder les réserves de change. Après avoir interdit l’importation de plusieurs produits alimentaires et industriels, récemment les battes de baseball, le gouvernement continue de sévir, en prenant une nouvelle décision qui risque d’impacter l’activité dess producteurs.

    Selon une note de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), datée de jeudi 7 octobre, le gouvernement a décidé d’interdire toute opération d’importation classée sous la position tarifaire « Autres ». L’Abef a instruit les banques et les établissements financiers de « surseoir à la domiciliation de toute opération d’importation sous la rubrique – Autres – et de veiller à la stricte application de cette mesure ». Dans le document transmis aux directeurs des banques et établissements financiers, l’Abef a précisé le circuit habituel de la prise de décision concernant les interdictions d’importations. Cette mesure a été prise sur initiative du ministère du Commerce qui a fait part au Premier ministre des mesures au « titre de l’encadrement et de la rationalisation des importations ».

    Pour le gouvernement, il s’agit donc « d’encadrement et de rationalisation des importations », sans toutefois préciser le montant de la facture importée pa l’Algérie, sous la rubrique « Autres » qui serait insignifiant. Plus surprenant, cette mesure ne s’applique pas aux entreprises, sociétés et offices publics activant dans le domaine de l’importation pour la revente en l’état. Les sociétés importatrices de médicaments et de matériel médical ne sont pas également concernées par cette nouvelle interdiction qui touche donc les entreprises de production.

    En clair, ces dernières doivent passer par les sociétés d’importation pour la revente en l’état pour importer des produits classés sous la rubrique « Autres » du tarif douanier algérien. En multipliant les mesures d’interdiction des importations et en bloquant l’achat à l’étranger de produits comme les voitures, l’Algérie veut ramener la facture annuelle des importations sous la barre des 30 milliards de dollars en 2021. Avec des exportations prévisibles de l’ordre de 37 milliards de dollars, grâce à la forte hausse des ventes de produits hors hydrocarbures (4,5 milliards à 5 milliards de dollars), et la hausse des exportations des hydrocarbures (plus de 31 milliards de dollars contre 20 milliards en 2020), l’Algérie pourrait enregistrer un léger excédent commercial en 2021. Une performance qui sera obtenue grâce à des restrictions draconiennes des importations.

    Par : RACIM NIDAL

    Le Midi libre, 10/10/2021

  • Algérie: L’importation des marchandises, suspendue à partir du 31 octobre

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    La décision s’applique à tous les importateurs privés officiellement.

    Le gouvernement a décidé de suspendre toutes les opérations de règlement bancaire liées à l’importation de marchandises destinées à la revente, en application des résultats de la réunion ministérielle conjointe tenue le 27 juillet dernier.

    Dans sa correspondance émise le 24 août, adressée aux directeurs régionaux des douanes et à leurs homologues centraux, ainsi qu’au directeur du Centre national de la signalisation et du système d’information douanier, la Direction générale des douanes a confirmé que le ministre des Finances a noté que cette procédure s’applique aux importateurs titulaires d’un certificat d’engagement en cours de validité et disposant d’extraits de registres commerciaux.

    Pas encore soumis à modification en vertu du décret exécutif 94-21 du 9 mars 2021, qui a modifié et complété le décret exécutif n° 5-458 du 30 novembre 2005 précisant les modalités d’exercice des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état.

    Dans l’instruction transmise à la Direction générale des douanes, le ministre des Finances a précisé que cette décision oblige les importateurs actifs dans le secteur à se mettre en conformité avant la date du 31 octobre prochain, sans attendre l’échéance fixée au 31 décembre 2021.

    Le Réveil d’Algérie, 28/08/2021

  • Importation de voitures en Algérie: L’actualité de la semaine

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    D’après le secrétaire général du ministère de l’Industrie, des agréments pour l’importation des voitures neuves en Algérie seront bientôt délivrés.
    L’ importation de voitures neuves en Algérie est en arrêt depuis quelques temps et son actualité peine à connaître de nouveaux éléments. 
    Effectivement, depuis de nombreuses années, le marché de l’automobile dans le pays est en suspens. Pourtant, dernièrement un nouvel espoir s’est montré aux concessionnaires automobiles.
    En effet, le secrétaire général du ministère de l’Industrie s’est exprimé. C’était à propos de l’actualité des agréments pour l’importation de voitures en Algérie. 
    Des retards sont accusés par la Commission technique interministérielle. Celle-ci est chargée de fournir des autorisations pour l’importation automobile de l’étranger. Une situation qui a conduit à une audience avec le secrétaire général du ministère de l’Industrie, rapporte Liberté. 
    Après avoir reçu, avant-hier, un collectif rassemblant une dizaine de concessionnaires automobiles, le secrétaire général du ministère de l’Industrie a annoncé la délivrance prochaine des agréments de l’importation de voitures neuves en Algérie. 
    Le secrétaire général a affirmé de l’avancement du traitement de dossier. Un avancement qui va conduire les agréments à émerger dans les prochains jours.
    La raison du retard au niveau de l’étude des dossiers
    D’après le secrétaire général du ministère de l’Industrie, le retard dans l’étude des dossiers avait pour cause la maladie de trois membres du comité technique. 
    En effet, ces trois personnes ont contracté le virus infectieux de la Covid-19, les rendant par la suite, inaptes à effectuer leur travail. Lors de l’audience, les deux parties ont évoqué le sujet de la construction de véhicules en Algérie. 
    Le collectif se constitue de concessionnaires automobiles. Il a exprimé son souhait de voir les différents opérateurs actifs dans le secteur automobile s’associer. 
    Le collectif a ensuite étalé autre chose. Il s’agit de la disponibilité des investisseurs pour coopérer. Et collaborer à lancer des projets viables. Durables et stables.
    Le Midi Libre, 24/08/2021
  • Algérie: Une lueur d’espoir

    En ce début d’été, il y a certes le stress hydrique qui revient hanter les foyers algériens. C’est un fait que quasiment aucune famille n’est épargnée. On pourrait conclure à la loi des série en terme de mauvaises nouvelles. Sauf que ce n’est pas le cas. Sur le front du commerce extérieur la situation s’améliore de semaine en semaine et la perspective d’une année 2021, globalement bonne et sans grands déficit est du domaine du possible. Cela voudra dire que le pays quitte sérieusement la zone rouge qui le rapprochait, ces deux dernières années de l’endettement extérieur.

    Dans son volet hydrocarbures les tendances des prix et de la production sont haussières et les recettes suivent. Une bonne nouvelle donc qui vient conforter d’autres chiffres, ceux des exportations hors hydrocarbures. Leur progression significative constitue un motif de satisfaction pour les Algériens. Ces derniers avaient désespéré des capacités de leur économie à se trouver un débouché à l’international autre que le pétrole. Même si ramené au volume, cette progression peut faire sourire plus d’un, il reste qu’elle est bien là et se place comme un indicateur sérieux d’un dynamisme future de l’économie nationale.

    En d’autres termes, il nous faut fructifier sur cette base, si petite soit-elle, pour pousser les opérateurs économiques nationaux à changer d’attitude vis-à-vis du marché international et entrevoir avec le sérieux qu’il faut, l’option de l’exportation hors hydrocarbures. Cette façon de voir l’économie devrait être une constante dans le discours et de la pratique de tous les acteurs politiques, sociaux et économiques du pays.

    En fait, l’aptitude à exporter des produits fabriqués par des compétences algériennes ne relève pas seulement du fait économique. Elle replace le pays sur la scène internationale. L’Algérien à qui tout le monde rappelle son inaptitude à exporter autre chose que le pétrole a tendance à s’auto-déprécier. C’est là d’ailleurs, l’autre constance dont il faut absolument se défaire si nous aspirons au développement de notre pays.

    Dans cette équation l’un nourrit l’autre, au sens où, plus une société exporte des biens produits par son économie, plus elle prend confiance et s’assure un avenir serein. Le contraire aboutit à un résultat inverse. Lorsque la tendance est au tout import, la conséquence est une profonde apathie collective et un fort sentiment d’impuissance qui prend toutes les couches sociales.

    Un tel état conduit le pays à une situation de pays colonisable. Les néocolonialistes sont à l’affût. Ils sévissent déjà dans nombre de pays et attendent sans doute le jour où il «cueilleront» l’Algérie. Et force est de reconnaître qu’avec le pessimisme ambiant qui règne aux quatre coins du pays, nous ne sommes pas vraiment à l’abri. D’où toute l’importance de la hausse des exportations hors hydrocarbures. C’est une lueur d’espoir.

    Par Nabil G.


    Ouest Tribune, 01/07/2021

    Etiquettes : Algérie, hydrocarbures, exportation, pétrole, commerce, importation,

  • Algérie: L’importation des véhicules de moins de 3 ans autorisée

    La Loi de finances complémentaires (LFC) 2021, a été publiée ce mercredi au Journal officiel. Elle autorise les Algériens à importer les véhicules de moins de trois ans, avec des modalités d’application qui restent encore à définir.

    L’article 110 de la LFC autorise le « dédouanement pour la mise à la consommation, avec paiement des droits et taxes relevant du régime de droit commun, les véhicules de tourisme de moins de trois ans d’âge, importés par les particuliers résidents, une fois tous les trois ans, sur leurs devises propres, par débit d’un compte devises, ouvert en Algérie ».

    « Les modalités d’application du présent article ainsi que le contrôle de conformité des véhicules de tourisme usagés, visés au présent article, sont fixées par voie réglementaire », précise le texte. Aucune échéance n’est fixée pour la publication des modalités d’application de cet article. Le scénario de 2020 pourrait en effet se répéter en 2021.

    Le Jeune Indépendant, 09 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, voitures, véhicules, importation, voitures de moins de 3 ans,