Étiquette : importations

  • La Tunisie importe un volume record de gasoil russe

    Tags : Tunisie, Russie, Gas-oil, diesel, importations,

    LONDRES, 3 mars (Reuters) – La Tunisie a importé des volumes records de gazole et de diesel russes le mois dernier, l’embargo européen ayant contraint Moscou à trouver de nouveaux clients pour ses produits pétroliers, selon des négociants et des données de suivi.

    La Tunisie a importé près de 77 000 barils par jour (bpj) de gazole et de diesel russes en février, contre 20 000 bpj en janvier et 25 000 bpj en décembre de l’année dernière, selon les données du cabinet d’analyse Kpler.

    La plupart des volumes de février ont été livrés par la société russe Lukoil (LKOH.MM) et le négociant Coral Energy, basé à Dubaï, selon les données de Kpler. En janvier, Coral a livré la totalité des importations russes de la Tunisie, selon les données.

    La Russie était le principal fournisseur de diesel de l’Europe, couvrant environ 60 % des besoins du continent.

    L’embargo total de l’UE sur les produits pétroliers russes, qui est entré en vigueur le 5 février, a fortement perturbé ce commerce, obligeant Moscou à trouver de nouveaux clients pour ses distillats et autres produits pétroliers.

    Selon les données de suivi de Refinitiv, les flux de diesel russe et balte vers l’Europe sont tombés à un niveau record de 1,77 million de tonnes en février.

    Près de la moitié de ces volumes se dirigeaient vers la Turquie, tandis que le reste est principalement destiné à des endroits où des transferts de navire à navire ont lieu.

    La Russie a également détourné des volumes de diesel à faible teneur en soufre de ses ports baltes vers le Maroc, l’Algérie, le Ghana et le Brésil.

    Dans le même temps, les pays européens ont remplacé les approvisionnements en diesel russe par des importations accrues en provenance d’Inde, d’Arabie Saoudite, de Chine, du Koweït et de Malaisie, entre autres.

    Les marges bénéficiaires du diesel européen, qui ont atteint un record historique d’environ 81 dollars le baril en octobre de l’année dernière, selon les évaluations de Reuters, se sont depuis considérablement réduites pour s’établir à environ 30 dollars le baril, dans un contexte de fortes importations et de temps doux.

    « Tout le monde a stocké avant l’interdiction et il semble que la demande ne soit pas encore tout à fait revenue », a déclaré un négociant.

    Les stocks de gasoil et de diesel détenus de manière indépendante dans la zone de raffinage et de stockage d’Amsterdam-Rotterdam-Anvers ont légèrement diminué la semaine dernière, mais après quatre semaines de hausse, selon la société de conseil néerlandaise Insights Global.

    Reuters

    #Tunisie #Russie #Diesel #Gasoil

  • Algérie : Une bouffée d’oxygène pour les assurances

    Tags : Algérie, assurances, voitures, importations, construction de véhicules, concessionnaires automobile,

    Retour des importations et construction de véhicules : une bouffée d’oxygène pour les assurances

    Le retour des activités de construction de véhicules et de concessionnaire automobile, en Algérie, à partir de 2023, constituera une bouffée d’oxygène pour les sociétés d’assurances, compte tenu de la part de l’assurance automobile qui génère près de la moitié du chiffre d’affaires global du marché des assurances, estime le Conseil national des assurances (CNA).
    «Le marché national des assurances, notamment l’assurance Automobile, connaitra certainement un autre rythme de croissance, à la lumière du nouveau contexte de construction automobile en Algérie», prévoit le Conseil dans une lecture sur le dénouement du dossier de l’automobile en Algérie.

    Publié sur son site web, le texte rappelle qu’après quelques années de «tergiversations», les domaines de construction de véhicules et de concessionnaire automobile, en Algérie, connaissent «un dénouement pouvant répondre aux attentes du consommateur algérien».

    A cet effet, le marché national des assurances, notamment l’assurance «Automobile», connaitra «certainement un autre rythme de croissance», à la lumière du nouveau contexte de construction automobile en Algérie, explique le CNA.

    Il a également souligné que ces nouveautés, relatives à la construction de véhicules neufs sur le territoire national et les concessionnaires automobile qui y sont agréés, sous des conditions «mieux étudiées», vont avoir des retombées «certaines» sur le marché des assurances, en particulier, et l’économie nationale, en général.

    Le CNA a, dans ce sens, affirmé que le secteur national de l’automobile demeure lié aux assurances, notamment la branche «Automobile» qui génère, d’après le texte, «près de la moitié du chiffre d’affaires global du marché des assurances».

    Il a, ainsi, relevé que ces dernières années, le marché de l’assurance «Automobile» a subi les contrecoups de la fermeture des usines de montage et la cessation de l’importation des véhicules neufs, assurant que la reprise du secteur de l’industrie de construction de véhicules neufs et de l’activité des concessionnaires «devra permettre le retour des partenariats avec les assureurs, du fait que l’assurance est souvent l’un des arguments de vente».

    En plus de l’assurance «Automobile», celle du «Crédit» devrait aussi connaître une nouvelle dynamique, car les assureurs devraient également prendre en compte les dispositions des cahiers des charges en matière d’assurances des infrastructures et/ou des produits commercialisés par les concessionnaires et constructeurs de véhicules neufs, indique le CNA.

    Outre le retour des activités de construction de véhicules et de concessionnaire automobile, concrétisées en novembre dernier, sur instruction du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à travers la publication de décrets exécutifs fixant les conditions et modalités de leur exercice, ainsi que les cahiers de charges y afférents, la relance de l’importation des voitures de moins de trois ans, dans le cadre du projet de loi de finances de 2023, devra également redynamiser le secteur des assurances.

    Les conditions et modalités de dédouanement et du contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d’occasion, de moins de 3 ans, acquis par les particuliers résidents, ont été fixées par un décret exécutif publié, lundi dernier, au Journal officiel n 11.

    Egalement décidée par le Président de la République, la relance de l’importation de véhicule d’occasion concerne tout véhicule, de tourisme ou utilitaire, usagé dont l’âge «ne dépasse pas les trois ans», indique le texte, précisant qu’il est autorisé d’importer uniquement les véhicules particuliers, de tourisme ou utilitaire, électrique ou à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybride (essence et électrique).

    Ces différentes mesures permettront au marché national de commencer à accueillir des véhicules neufs ou d’occasion, commercialisés par des concessionnaires ou importés par des particuliers, ce qui devra booster l’activité et la croissance de plusieurs autres secteurs et activités, dont celui des assurances.

    Source

    #Algérie #Importations #Assurances #Voitures

  • Espagne-Maroc : Mesures de défense commerciale

    Espagne-Maroc : Mesures de défense commerciale

    Tags : Maroc, Espagne, commerce, importations, exportations,

    Conformément à la loi n° 15-09 relative aux mesures de défense commerciale adoptée par le Maroc, l’Espagne est concernée par les trois questions suivantes :

    1. Enquête de sauvegarde sur les importations de rond à béton et fil machine en provenance de l’Union européenne, de la Turquie et de l’Egypte (l’Ambassade d’Espagne a été saisie le 2 octobre 2012 au sujet de l’ouverture de cette enquête, le 26 avril 2013 concernant la mesure provisoire et le 5 décembre 2013 au sujet de l’application de la mesure de sauvegarde définitive).

    Les autorités marocaines concernées ont appliqué une mesure de sauvegarde définitive sur les importations de rond à béton et fil machine en provenance des pays de l’Union européenne, de la Turquie et de l’Egypte et ce, conformément à l’article 64 de la Loi n°15-09 et à l’article 7.1 de l’Accord de l’OMC sur les Sauvegardes. Cette mesure a été revue à la baisse en matière de contingence et de durée d’application, suite à des consultations avec l’Union Européenne.

    Cette mesure est appliquée sous forme d’un droit additionnel spécifique de 0,55 DH/kg, pour 2014 et 2015, applicable aux quantités importées au-delà des contingents annuels de 100.000 T pour les importations de fil machine et de 60.000 T pour celles du rond à béton. Ces contingents augmenteront de 10% pour l’année 2015.

    2. Enquête antidumping sur les importations de tôles d’acier laminées à chaud, originaires ou exportées à partir de l’UE et de la Turquie vers le Maroc (l’Ambassade d’Espagne a été saisie le 31 octobre 2013 au sujet de l’application de la mesure provisoire).

    Les autorités marocaines concernées ont décidé d’appliquer des mesures antidumping provisoires n’excédant pas les marges de dumping variant, selon les exportateurs, entre 22,11% et 29,12%. Une audition publique, qui a réuni les protagonistes concernés par ce sujet, s’est tenue le 4 février 2014. A ce jour, l’enquête suit son cours.

    3. Ouverture d’enquête de sauvegarde des importations des tôles laminées à froid et des tôles plaquées ou revêtues:

    Une enquête de sauvegarde des importations des tôles laminées à froid et des tôles plaquées ou revêtues a été ouverte par le Ministère du Commerce Extérieur à la suite de la plainte déposée par Maghreb Steel, le 24 avril 2014. L’Espagne fait partie des pays exportateurs de ce produit.

    #Maroc #Espagne #Commerce

  • Espagne : Les importations de gaz bondissent de 27 % en juillet

    Espagne : Les importations de gaz bondissent de 27 % en juillet

    Espagne, gaz, importations, Etats-Unis, Russie, GNL, Algérie, Sahara Occidental, Maroc,

    8 septembre (Reuters) – Les importations de gaz de l’Espagne en juillet ont bondi de 27% par rapport à l’année précédente alors que les expéditions de gaz naturel liquéfié (GNL), principalement en provenance des États-Unis et de Russie, ont grimpé en flèche, selon des données gouvernementales publiées jeudi.

    L’Espagne a importé l’équivalent de 36 606 gigawattheures (GWh) de gaz naturel en juillet, a déclaré Cores, une branche du ministère de l’Énergie et de l’Environnement.

    Les expéditions de GNL ont plus que doublé et représentaient 72% des importations totales, tandis que les achats par pipelines, principalement depuis l’Algérie, ont chuté de 38%, a indiqué Cores dans le communiqué.

    La consommation de gaz en Espagne a augmenté au cours de l’été, plusieurs vagues de chaleur ayant stimulé la demande de climatisation et la sécheresse ayant freiné la production d’hydroélectricité.

    Le pays dépend des livraisons de GNL par voie maritime et d’une liaison par pipeline vers l’Algérie, qui est en conflit diplomatique avec l’Espagne au sujet du Sahara occidental.

    La crise énergétique en Europe s’est aggravée depuis que la Russie a interrompu son gazoduc Nord Stream 1 et que le président russe Vladimir Poutine a menacé de couper tous les approvisionnements en pétrole et en gaz si l’Europe imposait des plafonds de prix.

    Le mois dernier, les compagnies gazières espagnoles ont rempli le stockage à 80 % de leur capacité, selon l’opérateur de réseau Enagas.

    En juillet, le gaz russe représentait 14,5 % des importations espagnoles, deux fois plus qu’un an plus tôt, tandis que le gaz en provenance des États-Unis représentait 23 % des importations, contre 9,2 %.

    Les entreprises espagnoles ont augmenté leurs importations de GNL en provenance de Russie au cours de l’été, mais les livraisons annuelles resteront à environ 7% des importations comme d’habitude, a déclaré cette semaine la ministre de l’Énergie Teresa Ribera.

    L’Espagne a réexporté l’équivalent de 4 329 gigawattheures de gaz, principalement vers la France.

    Reuters, 08/09/2022

    #Espagne #Gaz #Importations

  • Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?

    Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?

    Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?données officielles, inflation mondiale, devises, importations, exportations,

    Le dernier rapport du FMI sur l’économie algérienne de 2022 étant ambiguë, demande des éclaircissements car c’est par un diagnostic serein et une vision stratégique que s’élabore une politique socio-économique cohérente. Rappelons que tout rapport du FMI part des données officielles que lui communique tout gouvernement, corrigé ensuite par des tests de cohérence.

    1.-Selon le FMI, du fait surtout de l’effet prix et très accessoirement de l’effet volume, les recettes additionnelles prévues si le cours des hydrocarbures – pétrole et gaz- se maintient au niveau actuel seront pour la Libye de 39 milliards de dollars, un accroissement de 74%, l’Irak de 149 + 73%, les Emiraties 190, + 46%, le Koweït 84, +46%, le Qatar 84 ,+ 40%, le Bahreïn 11, +39%, Oman 39, +34%, Arabie Saoudite 327, + 28% et l’Algérie 59 milliards de dollars avec un accroissement de 28% pour 2021. Avec une baisse en volume physique d’environ 25/30% par rapport aux années 2006/2007, les exportations de gaz ont atteint environ 43 milliards de mètres cubes gazeux et pour le pétrole 500.000 barils/j du fait que qua la consommation intérieure est presque identique aux exportations amplifiée par la politique des subventions et qui pourrait représenter cas de non accroissement de la production et d’un nouveau modèle de consommation énergétique ( Mix énergétique dont l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables) 80% des exportations horizon 2030 (voir nos interviews aux télévisions 18/24 avril 2022, Alg24 et France 2 Paris). Or on continue de construire des logements selon les anciennes méthodes alors que les nouvelles techniques permettent d’économiser plus de 30% d’énergie, et les énergies renouvelables, malgré des discours et de nombreux séminaires au 01 janvier 2022 couvre à peine un pour cent (1 %) de la consommation intérieure restant un long parcours pour couvrir les prévisions du ministère de l’Energie 40% de la consommation intérieure à horizon 2030.

    Quant aux importations de biens et services (ce dernier environ 6 milliards de dollars en 2021 contre 10/11 entre 2018/2019 ), elles sont estimées à 46 milliards de dollars selon le FMI, et se pose cette question : quel sera l’impact de l’inflation mondiale en termes de balance devises. Pour un même niveau d’importation, avec toutes les restrictions, en pondérant seulement de 50% les prix internationaux, rappelons avant cette hausse uniquement la rubrique biens alimentaires, la crise alimentaire avec les tensions en Ukraine, qui devrait toucher bon nombre de pays , s’élevait à presque 9 milliards de dollars en 202, le taux d’intégration en 2021 des entreprises privées et publiques ne dépassant pas 15% ,sans compter les nouveaux investissements nécessitant des devises et la partie dinars, nous aurons presque 70 milliards de dollars d’importation de biens et services si l’on veut relancer l’économie nationale, existant donc un déficit entre les recettes et les dépenses d’environ 11 milliards de dollars. Cela n’est pas propre à l’Algérie mais concerne tous les pays rentiers à économie non diversifiée ce qu’ils gagne, en exportation d’hydrocarbures ,ils le perdent en valeur d’importation, devant toujours dresser la balance devises.

    2.- Le FMI prévoit un taux de croissance pour 2022 de 2,4% pour l’Algérie et avec une baisse du taux de chômage , ayant revu à la baisse ses projections pour les années 2022 et 2023, tablant sur un taux, de chômage respectivement, de 11,1% et 9,8%, alors qu’elle prédisait dans son rapport d’octobre une hausse de chômage à 14,7% en 2021, l’estimant en 2021 à 13,4% , du fait d’un taux de croissance en 2021 de 4%. Le solde des transactions courantes de l’Algérie devrait s’établir à 2,9% du PIB avant de baisser à -0,2% du PIB en 2023, représentant -2,8 du PIB en 2021, contre la prévision précédente d’un taux de -7,6 % du PIB.

    Afin de ne pas induire en erreur l’opinion publique, car les recettes des hydrocarbures pour l’Algérie représentant avec les dérivées environ 98% de ses entrées en devises, le FMI doit nous éclairer sur la méthodologie des calculs de projection car comment avec un taux de croissance démographique entre 2020/2021 entre 1,8 et 2% selon les données officielles, une demande d’emploi environ 350.000 à 400.000 emplois par an qui s‘ajoute au taux de chômage actuel estimé en 2021 par le FMI à 13,4% avec un tel taux de croissance, le taux de chômage peut être de 11% en 2022 et inférieur à 10% en 2023.

    Rappelons qu’un taux de croissance se calcule par rapport à la période précédente :un taux de croissance élevé par rapport à un taux de croissance par rapport à la période précédente faible donne cumulé un taux faible. Pour le calcul du taux de chômage a t-on ventilé les emplois créateur de valeur ajoutée des emplois rente qui constitue un transfert de valeur et l’emploi dans la sphère informelle à très faible productivité et a-t-on tenu compte des destructions d’emplois du fait de la crise, de la hausse des prix inputs et de la faiblesse de la demande publique via les hydrocarbures qui détermine toujours la croissance et les restrictions, ,uniquement pour le BTPH en 2021 plus de 500.000 emplois sans compter la léthargie de bon nombre d’autres entreprises qui fonctionnent avec un effectif réduit ? Ces données du FMI ne contredisent-elles pas les règles élémentaires de l’économie où le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité et c’est une loi universelle . Alors que selon la majorité des experts internationaux, il faut un taux de croissance en termes réels de 8/9% par an sur au moins cinq années pour absorber ce flux et atténuer les tensions sociales.

    3.-Attention à la vision purement monétaire où afin de préserver les réserves de change estimées à 44 milliards de dollars fin 2021, l’on bloque la machine économique, restriction des importations non ciblée , où en plus de l’inflation importée, l‘instabilité juridique et surtout monétaire, accélère le processus inflationniste qui connaît en 2022 un niveau inégalée à deux chiffres, entre 50 et 100%, le prix presque de la majorité de produits non subventionnées ayant doublé, le citoyen algérien en 2022 n’ étant pas seulement un tube digestif avec la lente disparition des couches moyennes noyau de tout développement, afin de combler artificiellement le déficit budgétaire , par la dévaluation accélérée du dinar réalisant une épargne forcée et contribuant à la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité. Pourtant, l’Algérie, acteur stratégique et la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, sous réserve d’une bonne gouvernance et de la valorisation du savoir peut atteindre ses objectifs conciliant l’efficacité économique avec une profonde justice sociale ,la cohésion sociale étant le nerf de la sécurité nationale.

    Professeur des universités, expert international docteur d Etat 1974- Abderrahmane MEBTOUL

    #Algérie #FMI #economie #croissance


  • Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux – banques, investissement, agriculture, importations,

    Le Conseil des ministres, qui se tient chaque dimanche sous la présidence de Tebboune, est censé apporter à chaque séance un souffle nouveau dans le monde des finances et de l’économie.
    Plusieurs anciennes règles et lois ont été mises sous le boisseau pour être remplacées par d’autres plus pertinentes, plus performantes et qui collent mieux à la réalité des terrains.

    Le secteur bancaire a été maintes fois secoué pour ôter la poussière qui s’est accumulée sur les us et coutumes qui prônent une prudence caractérielle, trop en retard sur les développements des finances dans le monde. Des banques qui ronronnent, n’accordant pas de prêts, ne prenant aucun risque, et c’est tout le secteur des investissements directs qui continue son agonie qui dure et perdure. Le secteur agricole, par exemple, est l’illustration parfaite de l’absence d’écho favorable des ordonnances et décrets dans la réalité dont il illustre la parfaite déliquescence des décisions étatiques avant même leur mise en application. Il suffit de suivre les « recommandations » du ministre du Commerce qui sont concrétisées sur le terrain par une augmentation déraisonnable des prix, justement quand ce dernier essaie de dresser des garde-fous.

    Il y a quand même eu des décisions prises au Conseil des ministres qui ont eu un effet immédiat sur la balance commerciale algérienne, comme la restriction des importations, qui a fait que notre matelas de devises n’est plus sollicité pour importer des cure-dents ou de la nourriture pour chiens.

    Malheureusement, de telles décisions qui paraissent dialectiques englobent un tas de cibles qui se confondent et mettent à mal des secteurs stratégiques. Il en est ainsi de plusieurs matières premières ou intrants qui sont absents dans un giron économique où ils sont, encore, indispensables. La poudre de lait en est le parfait exemple ; une matière première dont l’importance n’est plus à démontrer et dont la réduction à l’importation, ou l’arrêt, promet des lendemains ravageurs au sein de la filière lait et ses dérivés.

    La réalité du terrain bureaucratique bloque encore toutes les tentatives d’entrepreneurs téméraires pour imposer un meilleur climat des affaires. Il suffit de faire un tour aux Douanes, aux banques, à d’autres institutions financières, pour mesurer le gouffre qui sépare la réalité du terrain des décisions prises au sein du Conseil des ministres. D’ailleurs, lors du dernier en date, le président Tebboune a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Des mots sur les maux.

    Par Hamid Bellagha

    Reporters, 21/12/2021

    #Algérie #Banques #Investissement #Importations #Balance_commerciale

  • Algérie : Joyeux anniversaire M. le président !

    Algérie : Joyeux anniversaire M. le président !

    Algérie : Joyeux anniversaire M. le président ! – Abdelmadjid Tebboune, balance commerciale, excédent, importations, exportations,

    Pour une bonne nouvelle c’en est vraiment une ! La balance commerciale qui était déficitaire depuis 2014 et le crash pétrolier vient d’enregistrer pour la première fois un excédent de l’ordre de 1,04 milliards de dollars ! Ce résultat est à ce point important pour le souligner tant le déficit était inscrit jusque là quasiment comme une fatalité économique notamment durant les années Bouteflika malgré le fait que notre pays croulait sous les pétrodollars. En seulement une année, l’Algérie est en effet passée d’un déficit de 10,6 milliards de dollars à un excédent de 1,04 milliards de dollars selon les dernières statistiques des agrégats financiers rendus publics hier.

    L’Algérie qui caracolait en tête des plus grands pays importateurs au monde vient de réussir l’exploit de faire baisser sa (sale) facture moyenne de 60 milliards de dollars à seulement 30 milliards de dollars, c’est à dire en la réduisant exactement de moitié. Indépendamment de ce qu’on pourrait penser de la manière dont sont gérées nos sous, force est de reconnaître qu’il s’agit d’un signal fort que notre pays peut nettoyer les Écuries d’Augias quand la volonté politique y est. Du coup, la politique impulsée par le président Tebboune axée sur la réduction des importations vient de porter ses premiers fruits avec cet excédent commercial dégagé qui plus est, n’a pas vraiment impacté la disponibilité des produits de large de consommation et autres intrants du secteur de l’industrie. Autrement dit, l’Algérie sous Bouteflika dépensait en moyenne et annuellement environ 30 milliards de dollars supplémentaires sans aucune incidence économique positive, bien au contraire.

    On peut légitimement conclure que cette enveloppe mirobolante allait dans les comptes offshore des affairistes du système Bouteflika dont la majorité est aujourd’hui en prison. Nous avons désormais la preuve par les chiffres que notre économie n’avait pas besoin de 60 milliards de dollars d’importation pour bien fonctionner. Mais surtout, malheureusement, que pas moins de 30 milliards de dollars étaient siphonnés par la pègre qui entourait l’ex président à travers la surfacturation et l’importation des produits de luxe dont le pays se serait passé volontiers.

    La régulation du marché et l’introduction de nouvelles règles de gestion plus rigoureuses des finances publiques à logiquement inversé le rythme de la balance commerciale et donné du sens à la notion de « rationalisation des dépenses » tellement galvaudée sous Bouteflika et sa clique qui arrosaient à tour de bras leurs copains et leurs coquins. Il est certes vrai que la remontée des cours du pétrole à hauteur de 80 dollars à été pour quelque chose dans ce changement de cap de la balance commerciale.

    On doit néanmoins reconnaître que le tour de vis opéré sur les importations à été un facteur décisif. Autre résultat aussi inespéré que prometteur, le volume des exportations hors hydrocarbures qui n’a jamais approché les deux milliards de dollars durant les vingt ans de Bouteflikisme, culmine cette fois à hauteur de 4,5 milliards de dollars et va sans doute atteindre la barre symbolique des 5 milliards de dollars à la fin de l’année puisque les chiffres ont été arrêtés en novembre dernier.

    Aussi modeste qu’il puisse paraître, ce chiffre n’en est pas moins significatif des capacités de notre économie à dégager des valeurs ajoutées sous forme de produits d’exportation que ce soit dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et de la pétrochimie entre autres secteurs qui pourraient être les locomotives d’une stratégie nationale d’exportation. Il y a sans doute des parts de marché à prendre notamment chez nos voisins immédiats et en Afrique.

    Le gouvernement Benabderrahmane doit faire sauter tous les verrous qui empêchent les exportateurs potentiels d’aller placer leurs produits ailleurs. En Algérie, il y a de la médiocrité, de la bureaucratie mais heureusement aussi de l’ambition et de la qualité. Ces résultats encourageants (réduction de la facture d’importation et excédent de la balance commerciale) constituent un joli cadeau au président Tebboune qui vient de fêter ses deux années à la tête du pays. Alors, comme dirait Marlène Monroe, Happy birthday M. président !

    Imane B

    L’Est Républicain, 16/12/2021

    #Algérie #Economie, #Importation #Exportation #Balance_commerciale #Excédent

  • UE : Les importations d’agrumes chutent

    Maroc, UE, importations,agrumes – UE : Les importations d’agrumes chutent

    Le dernier rapport du ministère espagnol de l’Agriculture sur la surveillance renforcée des importations d’agrumes montre que de janvier à août, l’UE a importé 8,9% de moins d’oranges, de mandarines, de pamplemousses et de citrons en provenance de pays tiers que dans la même période de l’année dernière. Les importations totales se sont élevées à 1,27 million de tonnes au cours des huit premiers mois de cette année.

    Le principal exportateur est l’Afrique du Sud avec 429 920 tonnes, soit 12,4% de moins qu’au cours des huit premiers mois de 2020.

    En deuxième position se trouve l’Egypte avec 335 111 tonnes (+20,8%), suivie par la Turquie (125 649 tonnes, -6%), le Maroc (122.062 tonnes, -14,6%), l’Argentine (73.234 tonnes, -40,9%) et Israël (65 814 tonnes , -11,1%).

    Le ministère indique que 901 797 tonnes d’oranges ont été importées jusqu’en octobre, soit 1,9% de moins qu’au cours des dix premiers mois de 2020. L’Afrique du Sud arrive en tête avec 416 192 tonnes (-6,9%), devant l’Egypte (307 834 tonnes, +21,9%). ) et le Maroc (46 196 tonnes, -37,5 %).

    De septembre 2020 à août 2021, l’UE a reçu au total 1,93 million de tonnes d’agrumes en provenance de pays tiers, soit 8,8 % de moins qu’au cours des 12 mois précédents.

    L’Afrique du Sud était le plus grand fournisseur hors UE, avec 721 705 tonnes (-9,5 %). Viennent ensuite l’Egypte (342 670 tonnes, +21,5%), la Turquie (249 311 tonnes, -1,4%), le Maroc (158 361 tonnes, -22,2%), l’Argentine (78 420 tonnes, -50,5%) et Israël (77 542 tonnes, – 5,8%.

    Cliquez ici pour le rapport complet.

    Source : agrodiario.com, 18 nov. 2021

    #Union_européenne #UE #Importations #Agrumes #Maroc

  • Les rêves laitiers de l’Algérie pourraient réduire ses importations

    Les rêves laitiers de l’Algérie pourraient réduire ses importations

    Tags: Algérie, lait – Les rêves laitiers de l’Algérie pourraient réduire ses importations

    Les revenus de l’État étant mis sous pression par la baisse des prix du pétrole et de la production ces dernières années, l’Algérie a dû puiser massivement dans ses réserves de devises étrangères pour financer les importations de denrées alimentaires, notamment le lait ainsi que d’autres produits subventionnés. Avec une facture annuelle totale de produits alimentaires importés de 19 milliards de dollars, le gouvernement est impatient d’augmenter la production alimentaire nationale alors qu’il s’apprête à réformer avec prudence certaines parties d’une économie longtemps dominée par le pétrole et le gaz.

    L’éleveur laitier algérien Brahim Bouaicha pense que son pays peut mettre fin à ses coûteuses importations de lait si le gouvernement tient ses promesses d’encourager les agriculteurs.

    Le gouvernement dépense 1,3 milliard de dollars par an pour les importations de lait, mais il est souvent indisponible dans les magasins algériens , reflétant des problèmes plus larges avec la production et la distribution alimentaires nationales dans l’économie encore largement gérée par l’État. « Nous sommes en mesure d’améliorer l’élevage du bétail. Nous ne devrions pas importer de lait », a déclaré Bouaicha, 58 ans, à la ferme qu’il dirige avec ses frères à quelque 100 km (60 miles) à l’ouest de la capitale Alger. Il compte 68 vaches laitières.

    « Nous pouvons atteindre l’autosuffisance (en lait) », a ajouté Bouaicha, dont le père a commencé à élever des bovins laitiers en 1968. Avec les revenus de l’État sous la pression de la baisse des prix du pétrole et de la production ces dernières années, l’ Algérie a dû puiser massivement dans ses réserves de devises étrangères. pour financer les importations de denrées alimentaires, y compris le lait ainsi que d’autres produits subventionnés.

    Avec une facture annuelle totale de produits alimentaires importés de 19 milliards de dollars, le gouvernement est impatient d’augmenter la production alimentaire nationale alors qu’il s’apprête à réformer avec prudence certaines parties d’une économie longtemps dominée par le pétrole et le gaz. DES INCITATIONS

    Le gouvernement a esquissé des réductions de subventions dans son dernier budget, mais cela n’a pas encore été adopté par le parlement et l’ Algérie a historiquement été réticente à toucher aux droits sociaux de peur de déclencher des troubles sociaux. Parallèlement, il envisage une série d’autres mesures, notamment une politique d’« agriculture stratégique » qui stimulerait la production nationale via des exonérations fiscales et d’autres incitations pour les agriculteurs.

    Les agriculteurs comme Bouaicha se plaignent depuis longtemps des taxes élevées ainsi que des aliments pour animaux coûteux et des obstacles bureaucratiques qui, selon eux, freinent la production. Bouaicha espère également que le gouvernement lèvera son gel sur le forage de puits imposé pour préserver les réserves d’eau souterraine. Cela aiderait à irriguer l’herbe et le fourrage d’hiver après les dernières années de sécheresse.

    Le ministre de l’Agriculture Abdelhamid Hamdani a déclaré vouloir augmenter le cheptel laitier algérien de 8 000 à 20 000 d’ici 2024. Le gouvernement garantit actuellement un prix d’achat pour le lait et offre des primes pour des taux de production plus élevés.

    L’agriculture génère déjà 13 % de la production économique de l’Algérie et emploie 2,5 millions de personnes. Cependant, le secteur dépend des précipitations, paie mal les travailleurs et voit peu d’innovations technologiques qui pourraient stimuler la croissance. Mais les responsables de l’État s’inquiétant des factures d’importation élevées voient de plus en plus la nécessité d’un changement.

    « Nous avons importé des oranges lors de la récolte des oranges en Algérie… Soutenons-nous les agriculteurs étrangers au lieu des nôtres ? » a récemment déclaré le président Abdelmadjid Tebboune . Ce commentaire a touché une corde sensible chez le cultivateur d’agrumes Latreche Jamal.

    « Le gouvernement doit arrêter les importations (d’agrumes), nous pouvons produire suffisamment et même exporter le surplus », a-t-il déclaré. « L’avenir de l’Algérie est dans l’agriculture, pas dans le pétrole. »

    (Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de Devdiscourse et est générée automatiquement à partir d’un flux syndiqué.)

    Devdiscourse, 18/11/2021

    #Algérie #Produits_laitiers #Importations

  • Une philosophie visant à réduire la dépendance extérieure

    Tags : Algérie, économie, importations, hydrocarbures, pétrole, gaz- Une philosophie visant à réduire la dépendance extérieure

    Afin de contrer les difficultés conjoncturelles induites par la double crisse issue du recul des revenus des hydrocarbures et la pandémie du coronavirus (Covid-19). L’impact de cette double crise dans une économie fortement dominée par la rente des hydrocarbures, le gouvernement dans l’objectif d’apporter une riposte, n’a pas lésiné sur les moyens face à la crise et ainsi stabiliser la situation, notamment à travers une croissance pérenne de l’économie. Avec une ambition à la fois conjoncturelle et structurelle inscrite dans le plan de relance économique et sociale dans la continuité du volet économique du programme présidentiel.

    Le Plan de relance socio-économique intervient dans un contexte de conjoncture particulière et vise comme objectif essentiel la construction d’une économie développée et parfaitement intégrée, l’amélioration des march és et des initiatives pour un meilleur climat des affaires, une politique incitative d’encadrement macro-économique et micro-social accrue mais aussi une nouvelle approche dans les relations commerciales internationales. La stratégie qui vise l’édification d’une économie développée et indépendante découle du bilan passé peu consistant et des enjeux de l’horizon 2O3O. En effet, la philosophie du plan de relance économique et sociale se propose de résorber les déséquilibres internes et externes de l’économie nationale et d’assurer une croissance constante et autoentretenue. Elle vise à garantir le plein emploi et à satisfaire les besoins de première nécessit é de la population par la production nationale.

    La réduction de la dépendance extérieure, grâce à une politique soutenue d’intégration où les industries des biens d’équipement et la PME constituent l’élé- ment moteur, demeure dans cette philosophie un axe directeur.  » L’économie nationale, aujourd’hui, devra changer de paradigme pour sortir de l’économie linéaire et planifiée et d’aller vers une économie circulaire offrant plus de liberté financière aux opérateurs économiques et les opérateurs économiques et sociaux devront se mobiliser ensemble pour sauver le pays face à la conjoncture particulière de la chute des cours des hydrocarbures et la pandémie de la Covid-19, qui a mis à genoux l’économie mondiale « . (Dixit A. Tebboune).

    Face à cette conjoncture difficile, au niveau macroéconomique, les secteurs prioritaires doivent dorénavant tenir le rôle principal et constituer la finalité et donc le moteur de la relance économique et sociale où l’industrie et l’agriculture produiront et se développeront pour répondre aux besoins de la société.

    Les priorités au sein des secteurs stratégiques doivent être hiérarchisées d’une part en fonction des besoins et d’autre part en fonction des impératifs de développement des technologies de pointe qui leurs seront indispensables en particulier et à l’économie en général. C’est dire que désormais le niveau de développement du pays doit être suffisant pour accroître la production nationale et élever le niveau de vie de la population.

    ’intensification de la relance économique grâce notamment à la mise en oeuvre dans ce but de toute une série de réformes, de mesures d’organisation économique, de procédés scientifiques et techniques, constitue aujourd’hui, l’orientation générale en vue d’accélérer la croissance.

    A cet égard et parallèlement aux mesures prises pour réduire la dépendance économique, le Plan de relance économique a fixé des objectifs en matière d’exportation de produits industriels qui prendraient la relève du pétrole et du gaz. Aussi, la restructuration des exportations dans le sens d’une diversification plus large des produits exportés, ne laissant à aucun produit une position prépondérante, devient-elle un objectif primordial dans la politique économique à long terme de l’Algérie.

    Par B. Chellali

    Lemaghreb.dz, 10/11/2021

    #Algérie #Economie #Importation #Dépendance