Étiquette : importations

  • Maroc : Le déficit commercial augmente de 25,5%

    Maroc : Le déficit commercial augmente de 25,5% – Il s’explique en partie par une hausse de 38,6% des importations d’énergie à 51,5 milliards de dirhams.

    Le déficit commercial marocain a augmenté de 25,5% à 151,8 milliards de dirhams au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, selon les données publiées par le bureau des changes, ce mardi (Le dollar équivaut à environ 9 dirham).

    L’organisme de régulation régissant le marché des changes, a indiqué dans son rapport mensuel que les importations marocaines ont augmenté de 23,4% à 382,2 milliards de dirhams, tandis que les exportations ont augmenté de 22% à 230,4 milliards de dirhams sur la période de janvier à septembre par rapport à la période correspondante de l’année dernière. Le déficit commercial s’explique en partie par une hausse de 38,6% des importations d’énergie à 51,5 milliards de dirhams.

    Le secteur automobile a fait progresser les exportations industrielles au Maroc avec des ventes de 58,3 milliards de dirhams, en hausse de 16,4%, tandis que les exportations de phosphates et ses dérivés tels que les engrais ont augmenté de 44,6% à 54,8 milliards de dirhams.

    Les envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger, source majeure de devises étrangères, ont augmenté de 42,5% à 71,8 milliards de dirhams, compensant une baisse de 6% des recettes touristiques à 24,7 milliards de dirhams.

    Les réserves de change devraient atteindre 335 milliards de dirhams cette année, soit de quoi couvrir sept mois d’importations, selon les données de la banque centrale marocaine.

  • L’Algérie prend une nouvelle mesure contre l’importation

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    L’Algérie continue de prendre des mesures pour réduire la facture des importations, afin de réduire le déficit commercial et sauvegarder les réserves de change. Après avoir interdit l’importation de plusieurs produits alimentaires et industriels, récemment les battes de baseball, le gouvernement continue de sévir, en prenant une nouvelle décision qui risque d’impacter l’activité dess producteurs.

    Selon une note de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), datée de jeudi 7 octobre, le gouvernement a décidé d’interdire toute opération d’importation classée sous la position tarifaire « Autres ». L’Abef a instruit les banques et les établissements financiers de « surseoir à la domiciliation de toute opération d’importation sous la rubrique – Autres – et de veiller à la stricte application de cette mesure ». Dans le document transmis aux directeurs des banques et établissements financiers, l’Abef a précisé le circuit habituel de la prise de décision concernant les interdictions d’importations. Cette mesure a été prise sur initiative du ministère du Commerce qui a fait part au Premier ministre des mesures au « titre de l’encadrement et de la rationalisation des importations ».

    Pour le gouvernement, il s’agit donc « d’encadrement et de rationalisation des importations », sans toutefois préciser le montant de la facture importée pa l’Algérie, sous la rubrique « Autres » qui serait insignifiant. Plus surprenant, cette mesure ne s’applique pas aux entreprises, sociétés et offices publics activant dans le domaine de l’importation pour la revente en l’état. Les sociétés importatrices de médicaments et de matériel médical ne sont pas également concernées par cette nouvelle interdiction qui touche donc les entreprises de production.

    En clair, ces dernières doivent passer par les sociétés d’importation pour la revente en l’état pour importer des produits classés sous la rubrique « Autres » du tarif douanier algérien. En multipliant les mesures d’interdiction des importations et en bloquant l’achat à l’étranger de produits comme les voitures, l’Algérie veut ramener la facture annuelle des importations sous la barre des 30 milliards de dollars en 2021. Avec des exportations prévisibles de l’ordre de 37 milliards de dollars, grâce à la forte hausse des ventes de produits hors hydrocarbures (4,5 milliards à 5 milliards de dollars), et la hausse des exportations des hydrocarbures (plus de 31 milliards de dollars contre 20 milliards en 2020), l’Algérie pourrait enregistrer un léger excédent commercial en 2021. Une performance qui sera obtenue grâce à des restrictions draconiennes des importations.

    Par : RACIM NIDAL

    Le Midi libre, 10/10/2021

  • Espagne: Réactions à la décision du TJUE sur les importations marocaines

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    Avant-hier, la Cour européenne de justice a renvoyé l’Union européenne et le Maroc à la table des négociations concernant les accords commerciaux agricoles entre l’UE et le Maroc. La Cour a jugé que le Sahara occidental en était exclu à tort.

    En Espagne, qui s’oppose farouchement à la concurrence des importations en provenance du Maroc, l’organisation de producteurs Fepex a réagi à la nouvelle.

    « L’accord agricole avec le Maroc et sa révision visant à étendre les avantages tarifaires pour les produits agricoles inclus dans l’accord d’association avec le Maroc au Sahara occidental en 2019 ont un impact direct sur la culture espagnole des fruits et légumes, car les mêmes produits sont proposés les mêmes mois, mais les conditions de concurrence ne sont pas les mêmes », a déclaré l’organisation dans une réaction.

    Si la substance de l’arrêt annoncé avant-hier est confirmée, la Fepex suppose que les fruits et légumes du Sahara occidental, qui, du moins selon les Espagnols, représentent une part croissante des exportations marocaines vers l’UE, seront considérés comme provenant d’un pays tiers et ne pourront donc pas prétendre aux concessions applicables aux produits marocains, comme le prévoit l’accord d’association UE-Maroc.

    La Fepex estime également que les exportations marocaines de fruits et légumes doivent respecter les dispositions de l’accord, notamment l’application effective du régime des prix d’entrée.

    « En outre, la Commission européenne doit appliquer les clauses de coopération et de sauvegarde, étant donné le grave préjudice subi par les produits européens en raison de l’écart entre les coûts de main-d’œuvre et les normes de culture de l’UE, d’une part, et le Maroc, d’autre part. »

    GroentenNieuws.nl, 1 Oct 2021

  • Algérie : Le cadavre d’un porc retrouvé dans du blé importé de France

    Par Nassim Mecheri

    Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhamid Hemdani a fait savoir ce mercredi la découverte du cadavre d’un porc dans une cargaison de blé importée de France au niveau du port d’Oran.

    Le ministre a expliqué dans une conférence de presse organisée hier, que grâce à la surveillance des différents services concernés et grâce à l’analyse, le cadavre d’un animal en état de décomposition a été retrouvé à l’intérieur d’une cargaison transportant 27 000 tonnes de blé tendre destinées aux coopératives céréalières de plusieurs wilayas de l’Ouest du pays.

    Le ministère de l’Agriculture et du développement rural compte engager, par le biais de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), des procédures judiciaires contre le fournisseur qui a expédié plus de 27 000 tonnes de blé tendre dans des conditions qui ne répondaient pas aux normes d’hygiène et de salubrité.

    «Nous avons pris la décision de blacklister le fournisseur et il y aura très certainement des poursuites (judicaires) contre lui pour exiger un remboursement de cette marchandise jugée irrecevable», a déclaré M. Hemdani, lors d’une conférence de presse tenue au siège de son ministère.

    A ce propos, il a fait savoir que l’OAIC a déjà engagé avec des experts les procédures pour le remboursement et le dédommagement de l’Office, soulignant que les fournisseurs sont tenus de respecter les normes phytosanitaire et la qualité du produit exigées dans le cahier de charge.

    M. Hemdani est revenu sur les faits de cette affaire qui date du 8 juin dernier lorsqu’un bateau de céréales avait accosté au niveau du port d’Oran avec une cargaison de 27 000 tonnes de blé tendre destinées à la consommation humaine.

    Sur place, les analystes phytosanitaires ont été effectuées sur des échantillons de blé du premier chargement attestant de la qualité du grain et la première cargaison, d’une quantité de 600 tonnes, avait été acheminée vers la Coopératives de Céréales et de Légumes Secs (CCLS) de Saïda.

    «Mais au déchargement de la marchandise au niveau de cette CCLS, il a été suspecté la présence de cadavre d’animal en état de décomposition. L’OAIC a immédiatement cessé le déchargement» a-t-il détaillé, affirmant que cette quantité a été complètement détruite. Par ailleurs, un deuxième cadavre d’animal a été découvert dans une autre cargaison et des instructions ont été données pour la mise sous scellé de toute la cargaison avant son refoulement vers le pays d’origine.

    Pour rappel, plus de 33 000 tonnes de blé tendre avarié ont été refoulées pour des raisons de qualité, le 1er juin, par la direction de contrôle de la qualité de Annaba. En provenance du Canada, cette cargaison est arrivée à bord du Sumatra, un navire battant pavillon portugais.

    En décembre 2020, une enquête a été déclenchée par la Gendarmerie nationale au lendemain de l’importation, à partir de la Lituanie, de plus de 30 000 tonnes de blé tendre impropre à la consommation. Le directeur général de l’OAIC a été immédiatement limogé.

    Le Jeune Indépendant, 16 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, France, blé, céréales, importations,

  • La décision de l’Algérie de réduire ses importations préoccupe en Espagne

    Ascer travaille avec Icex pour s’assurer que l’Algérie ne bloque pas l’industrie du carrelage

    Le président du pays africain a annoncé l’interdiction des importations de plusieurs produits, dont la céramique, « mais il n’y a pas de confirmation officielle », disent-ils.

    L’association espagnole des fabricants de carreaux de céramique (Ascer) collabore avec le bureau économique et commercial de l’ambassade d’Espagne à Alger pour faire en sorte que l’Algérie ne bloque pas l’entrée des produits céramiques espagnols.

    Les employeurs espagnols de carreaux de céramique ont indiqué qu’ils étaient au courant de l’annonce du président de l’Algérie concernant une éventuelle interdiction des importations d’un certain nombre de produits, dont la céramique, mais qu’il n’y avait « toujours pas de confirmation officielle ».

    « Depuis Ascer, nous avons déjà contacté le bureau commercial d’Espagne en Algérie et, pour le moment, il n’y a pas de confirmation officielle. Toutefois, compte tenu du contexte et de la situation de ce pays, il est fort probable qu’il soit publié dans les prochains jours, puisque l’Algérie applique depuis 2018 certaines mesures de sauvegarde (DAPS) », explique-t-on à l’Ascer.

    En réalité, en l’absence de communication officielle concernant l’éventuelle interdiction d’importation de produits céramiques, la date d’entrée en vigueur de cette interdiction est également inconnue, de même que la question de savoir si ce blocus affectera toutes les sous-positions tarifaires ou s’il y aura une exception.

    « Nous travaillons avec le bureau commercial d’Alger pour obtenir les informations officielles le plus rapidement possible et, si elles sont vraies, essayer d’exclure le matériau céramique de l’interdiction », a déclaré l’association espagnole des employeurs de carreaux. En outre, « nous allons essayer de parler aux importateurs pour qu’ils fassent également pression sur leur gouvernement », ont ajouté les mêmes sources.

    Il est rappelé que les barrières commerciales imposées par le gouvernement algérien à la céramique espagnole ne sont pas nouvelles. Le ministère du Commerce de l’Algérie a publié le 1er avril 2017 un communiqué dans lequel il fait état de la mise en place de contingents quantitatifs pour l’importation de produits céramiques, ce qui constitue un blocage de fait par le gouvernement algérien.

    Après cette annonce en 2017, qui a conduit à la fermeture totale de ce marché africain aux céramiques espagnoles, le gouvernement algérien a approuvé l’application de mesures de sauvegarde (DAPS).

    Le ministère algérien du Commerce a communiqué en 2019 que les produits faisant l’objet d’une suspension provisoire des importations au cours de l’année 2018 ont été libéralisés en échange de la mise en place d’un droit de sauvegarde additionnel provisoire (DAPS). Ce droit de sauvegarde, qui va de 30 % à 200 %, affecte plus d’un millier de positions tarifaires, y compris celles correspondant aux carreaux de céramique, et se traduit par des tarifs de 60 % pour le secteur.

    La délégation européenne demande depuis des années, sans succès, que la temporalité soit fixée et que certains tarifs soient réduits sous la menace d’activer l’art. 100 de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie, qui parle d’une procédure d’arbitrage.

    La réalité est que depuis le blocus de l’Algérie en 2017, la chute des exportations de produits céramiques espagnols vers ce pays a été exponentielle.

    L’Algérie a clôturé l’année 2020 en quinzième position et a subi une baisse de 63% au cours des cinq dernières années en raison des différentes barrières tarifaires qui ont eu lieu. Plus précisément, l’Algérie était la cinquième destination des carreaux espagnols en 2016, avec des ventes atteignant cette année-là 123,4 millions d’euros, et a chuté à la 16e position un an plus tard en raison du blocus commercial.

    Les dernières données du commerce extérieur font état d’exportations de carreaux d’une valeur de 48,2 millions d’euros vers ce pays, ce qui place l’Algérie en 15ème position dans le classement des principaux pays exportateurs de carreaux d’Espagne.

    PAYS CLÉ EN TANT QUE PARTENAIRE COMMERCIAL
    Le rapport du Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques souligne l’importance de l’Algérie en tant que partenaire commercial de l’UE, malgré les mesures de restriction des importations adoptées par le pays africain à partir de 2018 et 2019, avec la mise en place d’un droit de sauvegarde additionnel provisoire (DAPS) allant de 30 % à 200 % appliqué à une liste de près de 1 100 produits – dont certains sont inclus dans l’accord d’association. L’impact global de ces mesures sur les exportations de l’UE est estimé à 2,7 milliards de ¤.

    Selon le rapport, la position concurrentielle internationale de l’Algérie s’est détériorée, ce qui a considérablement affecté les résultats à l’exportation du pays. En outre, à long terme, l’accord d’association permettra une augmentation de 21 % des exportations de l’UE vers l’Algérie (3,1 milliards d’euros). Toutefois, les exportations de biens de l’Algérie vers l’UE ne devraient augmenter que de 1 % (près de 0,3 milliard d’euros).

    El Mundo, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Espagne, céramique, carreaux, exportations, importations, Union Européenne, UE, accord commercial avec l’UE, bureau commercial d’Espagne en Algérie,

  • Algérie/Les nouvelles conditions d’exercice de l’activité de concessionnaires entrent en vigueur

    Par : R.N.

    Le décret exécutif portant les nouvelles conditions d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs a été publié au Journal officiel (JO) n 34, rendant effective, entre autres, l’obligation de limiter la cylindrée du moteur des véhicules importés à 1,6 litres et l’affectation d’un quota de 15% aux véhicules électriques. Il s’agit du décret exécutif n 21-175, signé le 3 mai 2021 par le Premier ministre Abdelaziz Djerad, et qui modifie et complète certaines dispositions du décret exécutif n 20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs. Le nouveau texte dans lequel l’expression « agrément définitif » est remplacée par « agrément », indique que « le concessionnaire personne morale ne peut prétendre qu’à un seul agrément de concessionnaire lui permettant d’exercer l’activité et représenter jusqu’à deux marques pour les véhicules automobiles, remorques et semi-remorques neufs ou trois marques pour les engins roulants neufs ».

    Les postulants à l’activité de concessionnaire de véhicules neufs doivent justifier d’ »une copie du ou des contrat(s) de concession exclusive » les liant « au(x) concédant(s), d’une validité d’au moins cinq ans ». De plus, ils sont tenus de disposer d’ »infrastructures de stockage, de service après-vente, de la pièce de rechange ainsi que des enceintes d’exposition et de vente (titres de propriété ou titres de location) pour une durée minimale de 10 ans », précise le décret.

    Au titre de son réseau de distribution, le concessionnaire « est tenu de disposer de ses propres infrastructures et/ou de recourir à des agents agréés », a ajouté le texte. En cas d’avis défavorable du comité technique et de la commission de recours, le cas échéant, « le postulant ne peut pas déposer un autre dossier de demande d’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs qu’après six mois, à compter de la date de notification de l’avis défavorable », a été souligné dans le JO.

    Les concessionnaires « doivent veiller, dans leur gamme de véhicules de tourisme, à la promotion de véhicules électriques » en étant « tenus d’honorer toute commande exprimée de véhicules électriques à hauteur de 15% du total de véhicules de tourisme commercialisés », est-il stipulé dans le décret. Aussi, seuls les véhicules de tourisme « dont la cylindrée est égale ou inférieure à 1600 cm³ équivalent à 1,6 litre » sont « autorisés à l’importation » par les concessionnaires de véhicules neufs, a-t-il été indiqué dans le décret.

    Le même texte exige, en outre, la création d’ »un système d’information national central auprès du ministère chargé de l’industrie, alimenté instantanément par les informations relatives aux opérations de ventes effectuées par tous les concessionnaires et leurs agents agréés sur le territoire national ». Les postulants ayant déjà souscrit à l’ancien cahier des charges (du 19 août 2020), avant la publication du présent décret, doivent souscrire aux nouveaux cahiers des charges pour l’obtention de l’agrément et réintroduire un dossier pour l’obtention de l’agrément, précise la même source.

    Le Maghreb, 16 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, véhicules, voitures, concessionnaires, importations,

  • L’UE vise à réduire la dépendance étrangère à l’égard des puces et des matériaux pharmaceutiques (document)

    L’Union européenne entend réduire sa dépendance à l’égard des fournisseurs chinois et étrangers dans six domaines stratégiques, dont les matières premières, les ingrédients pharmaceutiques et les semi-conducteurs, dans le cadre d’un plan d’action industriel qui sera annoncé la semaine prochaine.

    Un projet vu par Reuters souligne l’urgence de la tâche à accomplir, citant la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Chine pour environ la moitié des 137 produits utilisés dans des écosystèmes sensibles, principalement des matières premières et des produits pharmaceutiques, ainsi que d’autres produits essentiels aux objectifs écologiques et numériques de l’Union.

    Le plan de stratégie industrielle actualisé, conçu après que la pandémie de COVID-19 a entraîné des goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, sera présenté par Margrethe Vestager, responsable du numérique, et Thierry Breton, responsable de l’industrie, le 5 mai.

    La Commission européenne procédera à un examen approfondi des six domaines, qui comprennent également les batteries, l’hydrogène et les technologies du cloud et de la périphérie, avant de décider des mesures appropriées, indique le projet de document.

    Ces mesures pourraient inclure « la diversification de l’offre et de la demande en s’appuyant sur différents partenaires commerciaux chaque fois que cela est possible, mais aussi en stockant et en agissant de manière autonome chaque fois que cela est nécessaire », indique le document de 19 pages.

    Une autre stratégie exposée dans le document pour réduire la dépendance à l’égard des importations pourrait voir les pays de l’UE mettre en commun leurs ressources pour des projets importants d’intérêt européen commun (IPCEI) dans les domaines du cloud computing de nouvelle génération, de l’hydrogène, de l’industrie à faible émission de carbone, des produits pharmaceutiques et un second IPCEI sur les semi-conducteurs de pointe.

    Un IPCEI permet aux gouvernements de l’UE d’injecter des fonds dans le cadre de règles plus souples en matière d’aides d’État et aux entreprises de travailler ensemble sur l’ensemble du projet, de la conception à la production et aux applications en aval.

    L’Europe doit également prendre l’initiative de fixer des normes pour les batteries, l’hydrogène, l’énergie éolienne en mer, les produits chimiques sûrs, la cybersécurité et les données spatiales, afin de garantir la compétitivité et la résilience des industries européennes, indique le document.

    Reuters, 30 avr 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, puces électroniques, matériaux pharmaceutiques, importations, batteries, hydrogène, technologies du cloud, technologies de la périphérie,

  • Le dilemme commercial de Biden avec l’UE : plus de douleur pour Harley, les distillateurs ou le retrait des tarifs sur les métaux ?

    L’administration Biden est confrontée à un dilemme majeur dans son différend avec l’Union européenne sur les droits de douane sur l’acier et l’aluminium de l’ère Trump : faire marche arrière pour éviter une douleur aiguë à Harley-Davidson Inc et aux distillateurs de whisky ou maintenir les droits même s’ils exacerbent maintenant les pénuries aiguës pour les fabricants américains.

    L’UE a menacé de doubler les droits de douane sur les motos Harley-Davidson (HOG.N), le whisky de fabrication américaine et les bateaux à moteur pour les porter à 50 % le 1er juin, coupant ainsi tout espoir résiduel d’exportations vers le continent.

    Le président Joe Biden s’est engagé à maintenir les protections tarifaires pour les industries de l’acier et de l’aluminium jusqu’à ce que le problème de la capacité de production excédentaire mondiale – largement centrée sur la Chine – puisse être résolu.

    Son sentiment a été repris par la représentante américaine au commerce, Katherine Tai, mercredi, et sa secrétaire au commerce, Gina Raimondo, a déclaré au début du mois que les tarifs douaniers « ont contribué à sauver des emplois américains dans les industries de l’acier et de l’aluminium. »

    Harley-Davidson a également été frappé par une décision d’un tribunal européen selon laquelle ses motos produites en Thaïlande seront traitées comme des produits américains, ce qui les soumet également au tarif de 50% – en plus du tarif normal de 6%.

    « Sans les droits de douane, qui menacent aujourd’hui notre potentiel d’exportation, nous pourrions investir dans l’emploi dans nos usines américaines », a déclaré Jochen Zeitz, directeur général de Harley, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats. « Au lieu de cela, nous sommes confrontés à des droits de douane énormes dans une guerre commerciale – dans une guerre commerciale dont nous ne sommes pas responsables. »

    La société basée à Milwaukee mise beaucoup sur l’Europe, son deuxième marché le plus important, pour contribuer à alimenter sa stratégie de redressement. Mais des droits de douane plus élevés donneraient à ses rivaux, notamment Triumph, Honda (7267.T) et Suzuki (7269.T), un avantage massif en matière de prix.

    À Bristol, en Pennsylvanie, le distillateur artisanal de Dad’s Hat Pennsylvania Rye Whiskey a récemment réussi à expédier sa première palette à un distributeur européen en plus de deux ans, après que les droits de douane actuels de 25 % aient freiné une activité d’exportation croissante en 2018.

    « Si vous doublez ces droits de douane, oubliez tout ça. Ce serait terminé », a déclaré Herman Mihalich, propriétaire de Mountain Laurel Spirits LLC, à propos de ses perspectives d’exportation.

    SIDERURGISTES : TENIR LA LIGNE

    Le syndicat United Steelworkers et les usines qui emploient ses membres demandent instamment à l’administration de continuer à soutenir les droits de douane de la section 232 sur l’acier et l’aluminium, en faisant valoir que leur suppression permettrait à l’acier chinois subventionné de revenir sur le marché américain via des pays tiers.

    Le président du Syndicat des Métallos, Tom Conway, a reconnu la douleur de Harley, mais a déclaré que les protections devaient rester en place jusqu’à ce que la capacité excédentaire chinoise soit réduite.

    « Certaines personnes sont blessées lorsque ce genre de choses se produit. Je comprends donc ce qu’ils disent. Mais je ne pense pas que la mesure 232 puisse être levée », a déclaré M. Conway à Reuters, ajoutant que la question pourrait peut-être être réglée par des quotas d’importation d’acier pour l’Europe.

    La représentante américaine au commerce, Mme Tai, a déclaré aux sénateurs qu’elle travaillait avec ses homologues de l’UE pour trouver une solution, mais qu’ils devaient s’attaquer au problème de la capacité excédentaire de la Chine, qui produit la moitié de l’acier mondial.

    Elle a déclaré qu’elle espérait que les responsables de l’UE considéraient le problème « comme un défi aussi sérieux que le nôtre pour leur capacité à produire et à être compétitifs dans le domaine de la sidérurgie, et qu’en travaillant ensemble, nous pourrions résoudre ces séries de droits de douane afin de pouvoir unir nos forces sur une vue d’ensemble ».

    L’UE n’a jamais accepté les prémisses des droits de douane de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium imposés par l’ancien président Donald Trump en mars 2018, droits fondés sur une loi commerciale datant de la guerre froide visant à protéger les industries nationales jugées essentielles à la sécurité nationale.

    Les critiques de l’UE aux industries consommatrices de métaux et la Chambre de commerce des États-Unis ont fait valoir que les métaux étaient des produits de base disponibles en quantité suffisante pour répondre aux besoins de défense des États-Unis et que les producteurs européens dans les pays qui sont des alliés de confiance des États-Unis ne présentent aucune menace pour la sécurité des États-Unis.

    Sabine Weyand, directrice générale de la section commerciale de la Commission européenne, a déclaré au début du mois qu’elle craignait que les deux parties ne « manquent de temps ».

    UN MARCHÉ SERRÉ

    Lorsque les droits de douane ont été imposés, l’industrie sidérurgique présentait un visage très différent de celui qu’elle présente actuellement, où l’offre est limitée. Les importations affluaient, prenant près de 30 % du marché américain et maintenant les prix au comptant de l’acier laminé à chaud dans le Midwest américain en dessous de 600 dollars la tonne.

    L’objectif des tarifs douaniers était de ramener les aciéries américaines à 80 % de leur capacité, un niveau auquel elles pouvaient prospérer, et les importations ont chuté à environ 15 % du marché américain en janvier.

    Mais cette semaine, dans un contexte de graves pénuries causées par la pandémie de coronavirus, ce prix au comptant dépasse les 1 500 dollars la tonne, ce qui, selon certains utilisateurs d’acier, rend l’importation d’acier et le paiement des droits de douane de 25 % moins coûteux dans certains cas.

    Les importations d’acier ont fait un bond de 20,7 % en mars par rapport à février pour atteindre 2,3 millions de tonnes, même si le total depuis le début de l’année n’a augmenté que de 3,1 %, selon les données de l’American Iron and Steel Institute.

    « Je pense que nous sommes en présence d’une tempête parfaite en termes de contraintes de capacité et de hausse de la demande. Et les aciéries, à tort ou à raison, gèrent cela par les prix », a déclaré Todd Leebow, président de Majestic Steel USA, un centre de services sidérurgiques basé à Cleveland et spécialisé dans l’approvisionnement en acier de fabrication américaine.

    « Si nous voulons acheter de l’acier au comptant auprès des aciéries, nous ne pouvons pas l’obtenir », a déclaré M. Leebow, ajoutant que l’offre est limitée dans le monde entier et que les délais d’importation sont longs.

    L’industrie avait fermé jusqu’à 30 % de ses capacités pendant la pandémie de coronavirus, et sa réouverture a été lente. Plusieurs hauts fourneaux fermés l’année dernière sont toujours à l’arrêt, et les nouvelles usines de fours à arc électrique construites à la suite de la mise en place des tarifs douaniers ont mis du temps à augmenter leur production.

    Le secteur s’est également consolidé, augmentant ainsi son pouvoir de fixation des prix. L’année dernière, le mineur de fer Cleveland-Cliffs Inc. (CLF.N) a racheté AK Steel et les actifs américains d’Arcelor Mittal (MT.LU), tandis que U.S. Steel (X.N) a acheté Big River Steel, un producteur de mini-moulins de l’Arkansas. Les deux entreprises continuent de mettre au ralenti leurs vieilles usines.

    Nucor Corp (NUE.N), le plus grand producteur d’acier américain, a annoncé la semaine dernière le bénéfice le plus élevé de son histoire pour le premier trimestre, invoquant une forte demande et des prix plus élevés.

    MIRAGE DE L’EMPLOI

    L’administration Trump avait promis une relance de l’emploi dans la ceinture de rouille lorsqu’elle a imposé les tarifs douaniers en 2018. Mais après une hausse en 2019 suivie de fermetures COVID-19, l’emploi dans les usines sidérurgiques en février était en baisse d’environ 2 300 emplois par rapport aux niveaux antérieurs aux tarifs douaniers, selon les données du ministère du Travail.

    Kevin Dempsey, président de l’AISI, qui représente les principaux sidérurgistes, soutient que la consolidation est un signe de santé et d’augmentation des investissements pour l’industrie, et que la pénurie d’approvisionnement actuelle est un goulot d’étranglement temporaire que connaissent de nombreuses autres industries, notamment les semi-conducteurs.

    Il a cité une étude de mars de l’Economic Policy Institute montrant que l’industrie s’est engagée à investir 15,7 milliards de dollars dans des installations sidérurgiques américaines nouvelles ou modernisées depuis la mise en œuvre des tarifs douaniers en 2018, ce qui ajoutera 3 200 nouveaux emplois directs.

    Avec l’administration Biden qui pousse maintenant un plan d’infrastructure massif de 2 000 milliards de dollars, la demande d’acier devrait augmenter, et certains doutent que cette demande puisse être satisfaite si les tarifs douaniers restent en place.

    « Il va devenir largement inabordable de construire toutes ces nouvelles infrastructures ou de les moderniser si le prix de l’acier est de 1 300 dollars la tonne », a déclaré Kip Eideberg, qui dirige les relations avec le gouvernement et l’industrie à l’Association of Equipment Manufacturers, qui représente plus de 1 000 entreprises, dont Caterpillar Inc (CAT.N) et Deere & Co (DE.N).

    M. Leebow, distributeur d’acier de Cleveland, a déclaré qu’il soutenait les tarifs de la section 232, mais qu’il était maintenant temps de les modifier.

    « Je supprimerais les droits de douane pour l’Europe et mettrais en place un système de quotas pour l’Europe et maintiendrais les droits de douane en place pour les pays qui sont de mauvais acteurs », a-t-il déclaré.

    Reuters, 29 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Joe Biden, Europe, marché, échange, commerce, douanes, économie, importations, exportations, UE, acier, aluminium,

  • Les importations britanniques de fruits et légumes en provenance du Maroc augmentent après le « Brexit ».

    Les statistiques publiées par le HM Revenue and Customs (HMRC) et compilées par Fruit and Vegetable Facts soulignent l’augmentation des importations britanniques de fruits et légumes marocains après le brexit.

    Selon les données, les importations britanniques de produits marocains en janvier 2021 étaient 51% plus élevées qu’en janvier de l’année dernière. L’augmentation des volumes importés de courgettes et de fraises est particulièrement remarquable.

    En revanche, la Grande-Bretagne a importé beaucoup moins de produits des pays de l’UE en janvier que les années précédentes, avec une baisse de 20 % des importations.

    Le ministre marocain de l’agriculture, Aziz Akhannouch, a déclaré que les exportations de fruits et légumes du pays ont atteint 474 000 tonnes en janvier. Plus de 6 % de ces exportations étaient destinées au marché britannique. Le secteur agricole marocain représente 19% du PIB du pays et emploie plus de 4 millions de personnes.

    Route maritime directe
    Il a récemment été signalé qu’une nouvelle route maritime directe allait être établie entre le Royaume-Uni et le Maroc. Les navires de United Seaways relieront Poole dans le Dorset à la ville marocaine de Tanger et permettront d’éviter les embouteillages post-Brexit et les procédures douanières supplémentaires auxquelles sont confrontées les marchandises arrivant via l’Europe. Le service devrait permettre de réduire les temps de trajet de plus de 6 jours par route à moins de 3.

    Source : monitordeoriente.com via Fresh Plaza, 26 mars 2021

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