Étiquette : incendies

  • Des drones algériens de reconnaissance et de surveillance

    Des drones algériens de reconnaissance et de surveillance

    Tags : Algérie, drones, incendies, forêt,

    Le Ministre de l’Intérieur Brahim Merad, a révélé le lancement du développement de drones algériens à travers l’initiative lancée par la Délégation Nationale aux risques majeurs pour contrer les Feux de Forêt.

    Répondant aux questions orales lors d’une séance plénière à l’APN, le ministre a précisé que la production du premier modèle aura lieu en 2023 et sera exploitée dans le suivi, la surveillance, l’alerte et la prévention.

    Il a d’un autre côté indiqué à réponse à une question sur les mesures proactives prises à cet égard, la réception du premier aéronef en décembre, en plus de trois autres aéronefs l’année prochaine.

    #Algérie #Drones

  • Algérie: les feux ont endommagé un parc classé par l’Unesco

    Algérie: les feux ont endommagé un parc classé par l’Unesco

    Algérie, incendies, parc, UNESCO,

    Les incendies de forêt en Algérie ont gravement endommagé un parc classé à l’Unesco, selon un expert
    Les incendies dans le nord-est de l’Algérie ont fait des dizaines de morts la semaine dernière

    Les incendies de forêt qui ont fait des dizaines de morts dans le nord-est de l’ Algérie pourraient également avoir détruit jusqu’à 10% d’une biosphère classée à l’Unesco, a déclaré samedi un expert.

    Le chiffre cité par Rafik Baba Ahmed, ancien directeur de la réserve de biosphère d’El Kala, signifie que la superficie brûlée du parc représente à elle seule presque le double de ce que le service de la protection civile a déclaré avoir été détruit dans le plus grand pays d’Afrique depuis juin.

    Le nord-est de l’Algérie a été particulièrement touché depuis mercredi par des incendies exacerbés par le changement climatique, mais les pompiers ont déclaré samedi que la plupart des incendies y avaient été éteints.

    Au moins 38 personnes auraient été tuées.

    « Les incendies de mercredi ont endommagé environ 10 000 hectares » du parc, a déclaré Baba Ahmed.

    Selon l’Unesco, l’agence culturelle des Nations Unies, la réserve de biosphère d’El Kala s’étend sur plus de 76 000 hectares.

    C’est le dernier refuge du cerf de Barbarie et « abrite une avifaune très remarquable, plus de 60 000 oiseaux migrateurs chaque hiver », indique le site de l’Unesco.

    Selon Baba Ahmed, la forêt couvre 54 000 hectares du parc et la plupart des arbres sont des chênes-lièges.

    « Il est considéré comme l’une des principales réserves de biodiversité du bassin méditerranéen », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était « très pessimiste » quant à l’avenir de la région.

    Le colonel de la Défense civile Boualem Boughlef a déclaré vendredi soir à la télévision que 1 242 incendies ont détruit 5 345 hectares de forêts en Algérie depuis le 1er juin.

    Baba Ahmed a déclaré que ce chiffre n’était pas réaliste.

    En 2021, les incendies qui ont fait rage dans le nord-est de l’Algérie ont fait environ 90 morts, dont 33 soldats déployés comme pompiers, provoquant une colère généralisée dans le pays.

    Les incendies de l’année dernière ont brûlé plus de 100 000 hectares de bois dans un pays où seulement 1% des terres sont couvertes de forêts.

    Middle East Eye, 20/08/2022

    #Algérie #Incendies #UNESCO

  • Algérie. Un mercredi dramatique

    Algérie. Un mercredi dramatique

    Algérie, incendies, forêts,

    Les feux de forêt qui se sont déclarés dans plusieurs wilayas de l’est du pays ont été d’une rare violence et ont malheureusement fait plusieurs victimes. Des sources officielles parlent d’une trentaine de morts ( 37 au dernier décompte et 187 blessés), notamment dans les wilayas d’El Tarf et de Souk Ahras qui ont été les plus touchées.

    Un mercredi noir donc a été vécu par la population de ces régions à cause de ces feux qui ont touché les zones d’habitation dûs à des vents très forts qui ont grandement compliqué la situation. Pourtant partout où il y eut des départs de feu, notamment à l’ est du pays, d’importants moyens ont été mobilisés. Ainsi, la protection civile a parlé de 1700 pompiers et 280 camions anti-incendie dépêchés à El Tarf (50 camions, 700 pompiers et 5 colonnes mobiles), Jijel (40 camions et 200 pompiers), Bejaïa (40 camions et 200 pompiers), Skikda (40 camions et 300 pompiers), Sétif (20 camions et 200 pompiers), Souk Ahras (30 camions, 200 pompiers et 5 colonnes mobiles), Guelma (20 camions et 100 pompiers), Tizi Ouzou (20 camions et 100 pompiers) et Tipaza (20 camions et 150 pompiers ).

    A cela, il faut aussi ajouter l’importante contribution de l’ ANP où le commandement de l’Armée nationale populaire a mobilisé des hélicoptères relevant des forces aériennes en vue de participer aux opérations d’extinction des feux déclarés dans les wilayas relevant du territoire de compétence de la 5e région militaire (RM) notamment dans certaines régions inaccessibles en raison de leur nature géographique.

    Mais dans le cas précis de ce qui s’est passé à El Tarf, c’est le manque de vigilance, entre autres, qui a été derrière le nombre élevé des victimes, notamment dans certains endroits où on n’a pas eu le réflexe et la présence d’esprit d’évacuer les lieux. Car à entendre certains témoignages des blessés visités par le Premier ministre, les présents voyaient le feu au loin et se croyaient à l’abri, avant que subitement les vents ne changent totalement la donne et que les gens ne se retrouvent pris au piège des feux.

    Les enquêtes à venir révéleront les défaillances ( si défaillances il y eut) et les raisons ( naturelles et criminelles) qui sont derrière les feux de forêt et ce nombre élevé de victimes. Mais l’urgence aujourd’hui est au soutien et à la solidarité avec nos frères et soeurs sinistrés dans ces wilayas qui ont besoin de médicaments d’urgence et d’aides de toutes sortes en ces moments difficiles et en cette épreuve douloureuse pour tout le peuple algérien.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 20/08/2022

  • Algérie: Instrumentalisation des catastrophes naturelles

    Algérie: Instrumentalisation des catastrophes naturelles

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Palestine, incendies, terrorisme,

    Par Tarek Benaldjia

    « Nous sommes confrontés, dans notre pays, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre-arbitre”.

    Un jeu se joue avec les nerfs des algériens. Une guerre est menée contre l’influence de notre pays. Au moment où l’économie de l’Algérie a beaucoup progressé ces dernières temps et la capacité des autorités algériennes à financer les mesures de réforme s’est fortement développée à un moment où le pays enregistre un excédent budgétaire et rembourse ses dettes internationale. Et cherchait à jouer un rôle plus prononcé dans la gouvernance de l’économie de puissance régionale.
    Oubliez que ses « agents subversifs » viennent en aide à l’Algérie, ils ont saboté les efforts du pays depuis fort longtemps. Ils ont coopéré avec les mouvements terroristes internationaux. Ils ont coopéré avec le Makhzen marocain le capo de l’entité sioniste d’Israël. Alors qu’ils brûlaient des forêts, ils concluaient des accords avec eux. Même pendant cette période de catastrophe nationale, ils ont donné la priorité à leurs gains personnels et à leurs sentiments anti-algériens.

    Ceux qui sont toujours à l’affût des angles morts de l’Algérie, ont simultanément retroussé leurs manches pour passer à l’action et répandre la haine, au lieu « d’apporter une contribution », ou aider à découvrir pourquoi ou comment les incendies ont éclaté, comment ils pourraient être tous éteints au moment de l’impact, ce qu’il faudrait faire, ou de choisi de courir un risque pour tenter d’aider quelqu’un qui était en détresse, qui était désavantagé et qui se faisait meurtri par des éraflures et des brulures nécessitant des secours.

    Ils ont montré une fois de plus qu’ils n’avaient pas de sentiment national à l’égard de l’Algérie. Ils ont révélé que leur perception de la nation ne va pas au-delà des organisations terroristes, des groupes de pressions, des gains personnels et des camps idéologiques et des camps politiques au niveau mondial reconnus hostiles u pays. Ils ont révélé leur incapacité, à comprendre « la notion d’Etat», (ou de son équivalent), qui doit probablement être complétée au cas par cas. Une perception nationale positive commune et pluriethnique de la société algérienne. Ils ont révélé que la pérennité, paradigme des algériens n’est pas leur combat de tous les jours.

    En fait, ils ne se sont jamais impliqués dans aucune des luttes de l’Algérie. Au contraire, ils agissent comme les porte-parole légitimes des forces assaillantes et bloquantes contre l’axe national. Nous avons été témoins de cela à plusieurs reprises.

    En cas de catastrophe naturelle, une lutte nationale est indispensable. Cela va au-delà de la politique. Mais les agents ne possèdent pas cette maturité. Ils se sont tous avérés être des opportunistes se cachant derrière le Makhzen opèrent dans un milieu social qui les entoure et les soutient et qui est leur vivier. En outre quelques organisations terroristes internationales ont cherché à mettre en place des « cellules dormantes » attendant insidieusement de profiter de la situation composées d’agents clandestins dont le but est de mener une existence aussi anodine que possible pendant une longue période , jusqu’à ce qu’ils soient « activés ».

    Ceux ci, se développent en tandem et se rapprochent les uns des autres, dans un processus complexe d’adaptation mutuelle. Au lieu d’informer sur la réalité du système en place (réalité économique, bancaire, impérialiste et esclavagiste), auxquelles le peuple s’est interrogé sur les moyens qui ont permis à une poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales. Ceux-là, préfèrent portés à l’ordre du jour les problèmes, des mouvements populaires d’opposition, des personnes arrêtées, jetées en prison et de tous ce qui peut participer aux attaques envers la présidence de la république et l’institution militaire.

    De quelle sorte de décalage d’axe s’agit-il ? De quelle sorte de déviation s’agit-il ? Être dans l’opposition bloquantes signifie-t-il se tenir contre l’Algérie? Cela signifie-t-il ignorer le pays simplement parce que quelqu’un nationaliste est au pouvoir ? Ce questionnement ne se réfère pas seulement aux parties concernées, il se réfère à tous ceux qui font des ravages et répandent la haine à ces moments propices auxquels le pays est actuellement confronté.

    Regardez les déclarations postées par les uns comme les autres. Il n’y a pas de grandes d’idées ou de consciences à de grands projets qui empêcheront toutes tentatives susceptibles de tirer le pouvoir en place de la catastrophe, de transformer la douleur collective en une opportunité et d’exploiter les faiblesses du pays. C’est dommage. Nous n’avons pas non plus vu d’autres partis politiques, organisation engagés ou leurs dirigeants venir en aide au pays. Pourtant, ce qui se passe est une catastrophe nationale. Il ne devrait y avoir aucune distinction entre les partis, les groupes ou les organisations. C’est une douleur collective que l’on n’a pas véritablement réussi à bien traiter jusqu’à maintenant.

    A ces agents subversifs, nous leur disons que nous ne sommes pas prêts à les appuyer et à travailler pour eux et leur espace de chaos politique, même s’ils croulent sous une masse de problèmes et de stress. Lâchez vos armes de propagande et rejoignez l’Algérie compatissante dans cette lutte!
    Ne pouvant vaincre l’Algérie sur tous les plans, ils s’orientent vers les feux de forets. Il est évident que cela avait été découvert par les stratèges gardiens de la bête et leurs alliés dans leurs recherches préparatoires sur l’Algérie, mais ils ont largement sous-estimé la nation vis-à-vis de ses forces vives du pays, en pensant qu’ils pourraient avec succès provoquer un retour aux années des coups d’Etats successifs et déstabilisateurs des le début des indépendances en Afrique.

    Les indices ne manquent pas

    Contrairement à la gouvernance de plusieurs pays arabes, l’Algérie a refusé de rejoindre la grande coalition saoudienne, soutenue par les occidentaux, dans son intervention armée au Yémen. En outre, depuis le début du conflit syrien l’Algérie a entretenu de bonnes relations avec celle de Bachar el Assad en Syrie et refusé de participer à la curée et au démembrement de ce pays programmé par les occidentaux et certains de leurs alliés arabes au profit de l’État hébreu. Ajouter à cela l’autodétermination du peuple Sahraoui, si longuement débattu, se trouve dans l’impasse.

    Enfin, l’Algérie des principes de novembre reste l’un des derniers bastions arabes dans la défense de la cause palestinienne. Le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué la possibilité que l’Algérie adhère aux BRICS. Chacun peut comprendre que cette position indispose le Makhzen et son puissant allié l’État sioniste d’Israël qui peuvent y voir un obstacle sérieux au « deal du siècle » qui présente un énorme avantage pour l’économie et la croissance du pays.

    Tous ces énoncés sont le résultat de tentatives des agents subversifs en Algérie. C’est une des caractéristiques qui fonctionne le mieux à l’avantage de ces bandes criminelles organisées actives sur le territoire. Ils peuvent bien essayer de maquiller la réalité à leur avantage tant qu’ils veulent, mais cela ne change rien aux faits. Les algériens sont déterminés à ne pas abandonner les richesses et les ressources de leur pays à ceux qui s’alimentent des crises et du chaos.

    Aujourd’hui, il y a une Algérie qui est confiante, qui connaît son potentiel, consciente de son pouvoir réel et de sa capacité de manœuvre, et qui peut transformer le soutien reçu en résultats concrets. Comme ça, ils comprendront que le pays a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer les cartes et les documents immoraux qui lui sont imposés.

    #Algérie

  • Incendies: L’Algérie vole au secours de la Tunisie

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    La Tunisie est confrontée à un grand incendie qui s’est déclaré mardi 19 juillet dans la région de Ben Arous à une trentaine de kilomètres au sud de Tunis. Selon la presse locale, les flammes touchent la forêt à Djebel Boukornine entre Hammam Chott et Borj Cedria.

    Pour lutter contre cet incendie qui menace des habitations, la Tunisie a mobilisé d’importants moyens matériels et humains et a fait appel à l’aide de l’Algérie qui a répondu favorablement. « Suite à une demande de la République tunisienne, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné l’envoi immédiat de deux gros hélicoptères appartenant à l’Armée de l’air et de gros camions de la Protection civile en Tunisie, afin d’aider nos frères tunisiens pour éteindre les incendies de forêt », a indiqué la Présidence algérienne dans un communiqué publié mardi soir, en ajoutant que cette aide arrivera en Tunisie dans les prochaines heures. Dans le détail, il s’agit de deux gros hélicoptères des forces aériennes, 25 gros camions de la Protection civile, 4 véhicules poste de commandement, une ambulance médicalisée, ainsi que 80 éléments de la Protection civile. L’Algérie a déjà volé au secours de la Tunisie quand ce pays était confronté à une vague de Covid-19 particulièrement meurtrière en 2021 en lui envoyant de l’oxygène et du matériel médical.

    En septembre dernier, l’Algérie a octroyé une aide de 300 millions de dollars à la Tunisie qui fait face à une crise économique ÒÒaigüe et le 5 juillet dernier, elle a décidé de rouvrir ses frontières terrestres avec ce pays, apportant ainsi une bouffée d’oxygène au secteur touristique tunisien, asphyxié après deux années de difficultés à cause du Covid-19.

    Comme la Tunisie, l’Algérie est également confrontée à des incendies meurtriers depuis le début de l’été. Cinq personnes ont trouvé la mort depuis la mijuin alors qu’ils luttaient contre les flammes à Skikda (2), Sétif (2) et Mostaganem (1). Le ministère de l’Agriculture a même décrété il y a trois jours l’état d’alerte maximale, avec la mobilisation de tous les agents de la Direction générale des forêts pour lutter contre d’éventuels incendies.

    Les incendies de cet été sont de moindre ampleur que ceux qui ont endeuillé l’Algérie durant la saison estivale de 2021. Des dizaines de personnes avaient été tuées notamment en Kabylie et des centaines de milliers d’hectares de forêts avaient été ravagés par les flammes.

    Par : RAHIMA RAHMOUNI

    Le Midi libre, 21/07/2022

  • L’Algérie annule le contrat des bombardiers d’eau espagnols

    Algérie, Espagne, bombardiers d’eau, incendies, Plysa,

    Alors que la saison des incendie est à son pic en Europe et en Afrique du Nord, les autorités algériennes décident d’annuler le contrat avec la société espagnole Plysa, filiale spécialisée de la compagnie aérienne Air Nostrum, pour la fourniture d’avions bombardiers d’eau.

    Début juin dernier, nous écrivions ici-même que la protection civile allait faire appel à la société espagnole pour les besoins de couverture de la saison des incendies de forêts avec l’envoi, début juillet de sept Thrush 710P. Pour rappel Plysa avait répondu à l’appel des autorités algériennes l’année passée en envoyant en 24 heures des appareils lors du pic du mois d’août 2021.

    Selon nos informations, cette décision aurait été prise en raison de la brouille diplomatique qui existe entre l’Algérie et le Gouvernement Sanchez en Espagne. Une décision politique qui risque d’avoir des conséquences sur le terrain cet été, surtout que des mesures de préparation avaient eu lieu avec l’aménagement de pistes d’interventions au plus près des foyers potentiels et un prépositionnement d’un stock de pièces de rechange pour minimiser les délais de préparation et de réparation des appareils.

    Contacté par nos soins, l’agent de la société Plysa, prend acte de la décision souveraine de l’Algérie à laquelle il adhère ainsi que le Directeur Général de la compagnie et il se dit prêt à répondre à toutes les demandes des autorités algériennes, s’il y a besoin de mettre à disposition des bombardiers d’eau à tout moment.

    Menadefense, 18/07/2022

  • Le Maroc ravagé par les feux de fôret

    Le Maroc ravagé par les feux de fôret

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    Des centaines de pompiers et de soldats marocains ont lutté jeudi pour éteindre au moins quatre brasiers déchirant des forêts dans le nord du royaume, selon des responsables.

    Plusieurs villages ont dû être évacués devant les flammes alors que des avions bombardiers d’eau militaires larguaient des charges pour tenter d’éteindre le brasier, a constaté un journaliste de l’AFP.

    Les villageois, choqués par la rapidité avec laquelle les flammes se propageaient, ont fui leurs maisons.

    Certains, là où ils le pouvaient, ont emmené devant eux leur bétail et leurs chevaux, dont dépend leur subsistance.

    Un village de la région de Ksar El Kebir, en Afrique du Nord, a été détruit par les flammes.

    Des incendies attisés par des vents violents se sont déclarés dans les régions septentrionales de Larache, Ouezzane, Tétouan et Taza, a indiqué le responsable du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers.

    « Les efforts se poursuivent dans l’espoir de maîtriser ces incendies dans les prochaines heures », a déclaré M. Assali, cité par l’agence de presse officielle MAP.

    Au moins 1 000 hectares de forêt ont été brûlés depuis mercredi soir à Larache et à Ouezzane, selon les premières informations.

    Des centaines d’agents de la protection civile ainsi que des soldats et des policiers participent aux efforts visant à empêcher les incendies de causer davantage de dégâts.

    Le Maroc, qui souffre d’une sécheresse intense, a été frappé ces derniers jours par une hausse des températures avoisinant les 45 degrés Celsius (113 degrés Fahrenheit).

    De l’autre côté du détroit de Gibraltar, des feux de forêt font également rage dans le sud de l’Europe, du Portugal et de l’Espagne à la France et à la Grèce.

    Selon les scientifiques, les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les vagues de chaleur et les sécheresses, qui rendent les incendies de forêt plus probables, sont liés au changement climatique.

    Ils devraient devenir encore plus fréquents, plus longs et plus intenses à l’avenir.

    The New arab, 14/07/2022

    #Maroc #Forêt #Incendies #Feux #Sécheresse

  • Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis – Abdelmadjid Tebboune, Coupe Arabe, eau, incendies, MAK, Rachad, Coupe Arabe,

    Il reste un jour avant la fin de 2021 qui laissera plus de mauvais souvenirs que de bons. La pandémie et ses conséquences ont totalement déréglé le rythme habituel de la vie collective.

    Le samedi 18 décembre 2021, au soir, une formidable explosion de joie a secoué toute l’Algérie et quelques capitales du monde, dont Paris. L’Équipe nationale A’ de football venait de remporter la coupe arabe à Doha en battant la Tunisie par deux buts à zéro face et ses supporters, d’ici et de l’étranger, sont sortis faire une fête qui frisait le délire. Au coup de sifflet final, le pays a été pris d’un accès de folie. Les scènes de liesses ont d’ailleurs pris au dépourvu les policiers qui tentaient vainement de contenir les foules.

    Plus qu’une expression de bonheur, la manifestation ressemblait à une thérapie de groupe, à une séance d’exorcisation collective pour extirper un mal-être profond du fond de millions d’âmes. L’année qui tirait à sa fin a marqué les corps et les esprits. Le covid-19 s’est abattu sur eux comme une entité maléfique qui les a immobilisés sous ses griffes. Plus de voyages, plus de marques d’affection, distanciation sociale, couvre-feu et, pour certains, pertes d’emploi et de revenus. Elle a également bloqué plusieurs milliers de nationaux à l’étranger à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes.

    L’année avait d’ailleurs débuté en l’absence du président de la république. Abdelmadjid Tebboune, qui avait contracté le coronavirus fin octobre, avait passé plusieurs semaines en Allemagne pour se soigner. Il est rentré au pays pendant 15 jours avant de repartir à Berlin terminer sa convalescence jusqu’en avril.

    Pendant sa cure, une période d’incertitude, alimentée par des rumeurs, a paralysé les institutions et même la rue. La population vivait déjà très mal les restrictions imposées par la crise sanitaire et le retard pris en matière de vaccination. Elle craignait maintenant de faire un saut dans l’inconnu.

    Perturbations de la distribution de l’eau et incendies

    Ce coup au moral a été aggravé par les perturbations de la distribution de l’eau et son rationnement un jour sur deux au début de l’été. Le Hirak qui agissait comme une soupape d’échappement a été également interdit par les autorités qui ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité afin de faire rentrer les protestataires à la maison. Les élections législatives du 12 juin devaient sonner le glas du mouvement. S’adaptant rapidement à la situation, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie pour le démanteler. En moins de deux semaines et à travers une gigantesque démonstration de force qui n’a fait aucun mort, ils ont réussi à éteindre la contestation. Parallèlement, une communication savamment menée a pointé du doigt deux organisations clandestines, le Mak et Rachad, comme les véritables meneurs de la contestation. Celles-ci ont été inscrites plus tard sur la liste des groupes terroristes et combattues désormais par le biais d’une loi spéciale.

    D’ailleurs, les deux formations ont été mises à l’index par les autorités dans les incendies qui ont ravagé plusieurs forêts du nord du pays, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce sinistre qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes a été un moment très pénible pour tous les Algériens. Ces événements ont connu leur paroxysme avec le lynchage atroce par une foule en furie de Djamel Bensmaïl, un jeune artiste qui s’était porté volontaire aux opérations de lutte contre les feux.

    Non encore remis de ces fortes émotions, la population a vécu l’expérience traumatisante du variant Delta et de la troisième vague de la pandémie qui a été particulièrement meurtrière. Sous-équipées et désorganisées, les structures sanitaires ont craqué face à l’afflux massif des malades qui arrivaient par contingents.

    D’autre part, la pénurie d’oxygène et la spéculation immorale qu’elle a engendrée ont profondément choqué et dégoûté les citoyens qui ne comprenaient pas comment la voracité mercantile a pu atteindre de tels sommets.

    L’année 2022 s’annonce sous de meilleurs auspices puisque les recettes extérieures du pays se sont améliorées grâce à l’appréciation des hydrocarbures sur les marchés mondiaux. L’embellie pourra peut-être desserrer l’étau de l’appauvrissement rapide qui affecte depuis quelque temps de larges pans de la société. La quatrième vague de covid-19 n’a pas encore eu lieu bien que les chiffres des contaminations soient en augmentation. Mais, si l’on croit le ministère de la Santé, l’Algérie est mieux outillée pour y faire face, même si une grande partie de la population refuse de se faire vacciner.

    La sélection nationale de Djamel Belmadi, que la vox populi a surnommé le ministre du bonheur, qui tentera à partir de 9 janvier de défendre son titre de champion d’Afrique et, probablement, décrocher un troisième, s’annonce comme la promesse de bons moments.

    Cela dit, les souhaits de la bonne année seront émis le 31 janvier avec des bémols, pour ne pas dire sarcasme, puisque ceux qui ont été partagés 12 mois plus tôt n’ont pas été exaucés.

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 29/12/2021

    #Algérie #Année2021 #CoupeArabe #MAK #Rachad #Incendies #Eau

  • Algérie: Un des assassins de Bensmaïl arrêté en Espagne?

    Affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl : Un suspect en état de fuite arrêté en Espagne- Algérie, MAK, Rachad, incendies, Kabylie,

    L’étau se resserre sur les membres de l’organisation terroriste qui ont réussi à fuir le pays. Il y a deux jours, le journal espagnol «La Gaceta», a annoncé l’arrestation au port d’Almeria, par les garde-côtes espagnols, d’un émigré clandestin algérien, affilié à l’organisation terroriste le MAK.

    Ce dernier a été débarqué au port d’Almeria et remis à une unité portuaire de la Guardia civile, a indiqué le quotidien, précisant que l’individu, détenait au moment de son arrestation une machette d’environ 40 centimètres.
    Ce dernier faisait l’objet d‘un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne pour son implication dans le meurtre et le lynchage de Djamel Bensmail, survenu le 11 août dernier à Larbaa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Il faut savoir que dès les premiers coups de boutoir des services de sécurité algériens contre l’organisation du MAK, la consigne avait été donnée, aux individus les plus en vue, par leur hiérarchie pour fuir le pays par n’importe quel moyen. Si certains ont réussi à s’évaporer dans la nature, d’autres et dans la conjoncture sanitaire que traverse le pays marquée surtout par l’absence de liaisons maritimes ou aériennes avec l’étranger, ont choisi l’émigration clandestine.

    L’individu arrêté en Espagne sera bientôt remis aux autorités algériennes pour aller rejoindre ceux qui ont crû échapper à la justice algérienne en se réfugiant à l’étranger et qui ont fini par être extradés. Cette arrestation prouve que la traque des éléments terroristes du MAK n’implique pas seulement les services de sécurité algériens mais ceux de plusieurs pays avec lesquels des accords d’entraide judiciaires ont été conclus.

    Il y a quelques jours, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait appelé la France à exécuter le mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne contre Ferhat Mehenni, le chef du MAK. Le silence de Paris devant la demande algérienne prouve que cet individu est un élément du plan de déstabilisation du pays fomenté par le Maroc et ses alliés. En se refusant d’apporter une réponse, même par le refus, à la demande des autorités algériennes, la France offre ainsi son hospitalité à un individu recherché dont l’organisation est classée terroriste.

    Les dernières prises de parole du président français prouvent que le plan qui vise notre pays est une stratégie mûrement réfléchie et mise en branle grâce au soutien de Rabat, Tel Aviv et Paris qui continue de servir de repaire aux ennemis de tous bords du pays.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 20/10/2021

  • Algérie-Maroc: Vaine hostilité (Edito du Moudjahid)

    Algérie-Maroc: Vaine hostilité (Edito du Moudjahid)

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    L’esprit de Novembre 1954 reste vivace dans le cœur des Algériens. Il attise leur patriotisme, leur dévouement, galvanise leur union, dès lors que l’Algérie est menacée par des attaques et des complots d’où qu’ils viennent, quels que soient leurs instigateurs et leur degré de nuisance.

    Face à de telles circonstances, nos compatriotes ont appris, à travers les enseignements du passé, que le resserrement des rangs, la prise de conscience dans les moments les plus cruciaux, la cohésion, sont un rempart infranchissable. Les Algériens se sont soulevés à l’appel du FLN pour être au rendez-vous de l’histoire, ne déposant les armes que lorsque l’indépendance fut arrachée de haute lutte.

    La plateforme du Congrès de la Soummam a été une autre étape particulièrement significative d’un rassemblement de courants politiques à l’effet d’insuffler une dynamique au mouvement de Libération. Les dirigeants du Mouvement national et les chefs militaires, dans leur écrasante majorité, dans la diversité de leurs stratégies de conquête de la souveraineté spoliée, ont mis leurs divergences de côté pour ne s’en tenir qu’à l’essentiel, en dépit des manœuvres de diversion, du travail de sape, de la propagande mensongère de la presse coloniale et des services d’action psychologique.

    Insister sur cet indéfectible sentiment d’appartenance des Algériens à la nation, leur intransigeance à l’égard de la défense de l’Algérie, de ses valeurs, renseigne sur l’esprit de corps qui anime les Algériens. Il ne serait guère envisageable de sous-estimer ce formidable potentiel national ou courir le risque de se refuser à en prendre acte. Ce serait verser dans l’illusion et le désenchantement. Les récents incendies qui ont ravagé l’espace forestier de plusieurs wilayas, meurtri les populations, la fabuleuse solidarité des citoyens et de la diaspora ont été un exemple retentissant à marquer d’une pierre blanche.

    Ce rappel indique combien l’hostilité du régime marocain, qui ne cessait de monter en cadence, est vaine, même si elle s’adosse à son allié sioniste. Ses provocations flagrantes et répétées, ses tractations éhontées ne pourront trouver qu’une réponse cinglante des Algériens, des partis politiques, du mouvement associatif qui jugent unanimement qu’à l’égard d’un régime aussi hostile, aussi vindicatif, qui ne respecte plus rien, la réaction de l’Algérie mérite un soutien franc et une ferme adhésion.

    La décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec la monarchie marocaine a été bien accueillie par les Algériens, car en harmonie avec les positions d’un État souverain. Ce n’est pas verser dans l’alarmisme ou brandir un épouvantail que d’affirmer que le pays est confronté à une guerre de quatrième génération, dont la capacité de nuisance n’est plus à démontrer.

    En témoigne la toute dernière étude publiée par la revue Afrique-Asie. Cette étude met le doigt sur une évidente ingérence dans la politique intérieure de l’Algérie. En plus de l’institution présidentielle, c’est l’institution militaire qui a été dénigrée par le rapport Graphika.

    El Moudjahid, 26/08/2021