Étiquette : incendies

  • Algérie: un jeune originaire de Oued Souf succombe à ses brûlures

    Algérie, incendies, Mabrouk Kermit, Tizi Ouzou, #Algérie,
    Il participait aux opérations de lutte contre les feux à Tizi Ouzou: un jeune originaire de Oued Souf succombe à ses brûlures
    La liste des victimes des incendie qui ont ravagé les forêts de plusieurs wilayas du pays, Tizi Ouzou plus particulièrement, continue de s’allonger jour après jour.
    Ce mercredi, c’est un autre jeune volontaire qui succombe à ses blessures, apès avoir été grièvement brûlé. Originaire de Oued Souf, Mabrouk Kermit était parti, à l’instar de centaines de ses compatriotes, de sa ville natale pour participer aux opérations de lutte contre les feux, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il n’avait que 23 ans.
    L’Avant-garde, 18/08/2021
  • Algérie: Les haineux redoublent de férocité

    Algérie, incendies, Djamel Bensmaïl, #Algérie,

    Déjà actifs depuis des mois, les haineux qui déversent en toute impunité ,soit par des publications ou via des lives leur racisme et leur attaques frontales contre l’intégrité du peuple algérien, ont redoublé de férocité ces derniers jours, à la faveur des récents incendies ravageurs et de l’horrible assassinat collectif du jeune Bensmail Djamal. 
    En effet, Il ne se passe pas actuellement une heure sans que des propos pétris dans la haine, la discrimination et le régionalisme ne soient diffusés sur la toile sans que leurs auteurs ne soient inquiétés le moins du monde.
    Pourtant la loi relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de haine est effective depuis avril 2020. Mais, à voir les flots de malveillances déversés partout et quotidiennement depuis sa promulgation , on ne peut que dire que cette loi est pour l’instant inopérante. S’il faut recenser les publications et les vidéos haineuses diffusées depuis la deuxième semaine de ce mois, on pourra en faire des volumes et des anthologies à classer dans le genre horreur.
    Il urge de mettre fin à ces symphonies macabres que jouent actuellement plusieurs voix haineuses sur facebook et autre réseaux sous la direction de chefs d’orchestre aux agendas bien précis. Les haineux locaux , sous de vrais ou de faux profils, ne sont ,comme tout le monde le sait que de petits pions qui travaillent soit volontairement ou involontairement au service des officines qui ne cherchent que la ruine du pays.
    Rien n’autorise à ce que ces « désinformateurs » et ces auteurs de propos discriminatoires ou de faits menaçant la cohésion sociale s’activent librement et au grand jour sans qu’ils ne soient traînés devant les tribunaux ou du moins remis à l’ordre. Ce sont les petits rus qui font les grandes rivières ! 
    En laissant aujourd’hui, des gens sans aucune once de patriotisme, tenir des discours haineux, en piétinant les lois en toute quiétude , on aura demain sur les bras des situations ingérables dont vont profiter tous les vautours qui guettent , depuis des années, la chute du pays. 
    Ne donnons pas l’occasion à nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui de jouer du sort du pays. Une lutte sans merci doit être menée immédiatement contre les appels à la haine et à la discrimination. Tout propos attentatoires à la cohésion sociale et à l’unité nationale doivent être combattus maintenant et ici, pour arrêter cette descente aux enfers.
    Comme l’ a dit le politologue Mustapha Heddam lors de son passage sur les ondes de la Chaine III « L’Algérie est visée par un plan bien structuré pour la déstabiliser »,donc tout laxisme et tout laisser-faire ne peuvent être considérés que comme une assistance à l’exécution de ce plan.
    L’Express, 18/08/2021
  • L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    Algérie, Maroc, incendies, Djamel Bensmaïl, #Algérie, #Maroc, MAK, Rachad,

    INCENDIES, ASSASSINAT DE DJAMEL BENSMAÏL, SOUTIEN AUX ORGANISATIONS TERRORISTES:
    Alger accuse ouvertement Rabat

    par Abla Chérif

    Des décisions d’une grande importance ont été prises hier, par le Haut Conseil de sécurité. Elles portent prioritairement sur les relations algéro-marocaines, puisque l’Algérie envisage désormais de modifier la nature de ses liens avec un Maroc « hostile », et sur l’avenir du MAK et de Rachad appelés à être éradiqués.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – La réunion du HCS qui s’est déroulée hier n’est pas ordinaire. Elle s’est tenue sous le sceau de l’urgence de la situation exceptionnelle que traverse le pays. Les immenses dégâts causés par les incendies ont, bien sûr, été passés en revue et débouché sur plusieurs décisions, celles d’acquérir six avions extincteurs, et de poursuivre la prise en charge des sinistrés.

    Le communiqué très fort, très sévère également, accuse nommément le MAK et Rachad d’être à l’origine du sinistre qui s’est produit et du meurtre de Djamel Bensmaïl, jeune bénévole lynché et immolé par un groupe d’individus qui le soupçonnait d’actes de pyromanie. Jusqu’à mercredi, soixante et un suspects ont été arrêtés et certains d’entre eux ont avoué publiquement leur implication dans le drame qui s’est produit.

    Lors de ces témoignages télévisés, plusieurs de ces suspects ont également reconnu leur appartenance au MAK et révélé les intentions visiblement malsaines de cette organisation qui cherche à s’appuyer sur des recrues habitant dans des zones sensibles. Le communiqué qui a sanctionné la réunion du HCS a appelé, de ce fait, à l’intensification des recherches pour mettre la main sur les personnes en fuite ayant pris part à ce crime. Sur un ton qui ne laisse place à aucune équivoque, le HCS annonce également sa décision « d’éradiquer le MAK et Rachad, car ils menacent la stabilité du pays », et de passer à l’arrestation des militants de ces deux organisations « soutenues par des parties étrangères ».

    Le MAK est également cité comme étant l’organisation « soutenue par le Maroc et l’entité sioniste». Le soutien de Rabat au MAK, classé organisation terroriste par l’Algérie, fait partie de ces nombreux actes d’hostilité évoqués et condamnés hier durant la réunion du HCS. Cette « hostilité répétée » est à l’origine d’une des décisions les plus fortes, les plus importantes prises hier, puisque Alger s’apprête désormais à « revoir ses relations avec le Maroc ». « Les actes hostiles continus en provenance du Maroc et de son allié sioniste ont nécessité une révision des relations avec ce pays et l’intensification de la surveillance aux frontières ouest du pays (algéro-marocaines) », annonce le communiqué du HCS sur le sujet. C’est la déclaration la plus forte d’Alger envers le Maroc, avec lequel elle est en guerre froide depuis de longs mois. Après avoir très longtemps ignoré les actes et déclarations inamicaux de son voisin de l’Ouest, Alger fait, à présent, savoir qu’elle est arrivée au point zéro tolérance, en raison de la gravité des faits reprochés à Rabat. Les deux dernières provocations marocaines ne sont pas passées et ne passeront pas semble, ajoute le communiqué du HCS. Au mois de juillet dernier, l’ambassadeur permanent du Maroc a New York s’est livré à un jeu très dangereux, en plaidant la cause du MAK, « l’indépendance de la Kabylie » lors d’une réunion des non-alignés. Après un rappel de son ambassadeur à Rabat pour consultations, l’Algérie a annoncé qu’elle se dirigeait vers la prise de décisions importantes si le Maroc ne clarifie pas publiquement sa position sur le sujet. La réponse est venue du roi lui-même, une « fausse main tendue », lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la fête du Trône, et une énième demande pressante pour la réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.

    Un autre fait grave a, cependant, suivi cet épisode. En déplacement à Rabat, le MAE israélien a annoncé aux journalistes que l’Algérie se trouvait au centre des discussions qui se sont déroulées avec son homologue, Nacer Bourita. « Nous avons fait part de nos inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine », a-t-il déclaré. La réaction d’Alger s’est fait très vive, très ferme. Le MAE algérien a dénoncé cette « sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Maroc ».

    Nacer Bourita, dont l’hostilité, la haine même contre l’Algérie ne sont plus à démontrer, a été accusé d’être animé « d’une sourde volonté d’entraîner son nouvel allié moyen-oriental dans une aventure hasardeuse dirigée contre l’Algérie, ses valeurs et ses positions de principe ». Il faut probablement s’attendre à du nouveau prochainement. La décision algérienne de « revoir ses relations avec le Maroc » sonne comme une rupture annoncée…

    A. C.

    Le communiqué du Haut Conseil de sécurité

    Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, mercredi, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux, indique un communiqué de la présidence de la République.

    « Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie », lit-on dans le communiqué.

    Après « présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaïa, le président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes MAK et Rachad a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmaïl ».

    « Le Haut Conseil de sécurité a décidé, outre la prise en charge des blessés, d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le MAK qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières ouest», précise le communiqué.

    À l’issue de la réunion, « le président de la République a chargé l’ANP d’acquérir 6 avions, de différentes tailles, destinés à l’extinction des incendies, mettant l’accent sur la sacralité de l’unité nationale et réitérant, à l’occasion, sa reconnaissance pour l’élan de solidarité du peuple algérien et ses remerciements à tous les corps de sécurité, à la Protection civile, au secteur de la santé et aux citoyens bénévoles pour leurs efforts méritoires consentis pour circonscrire les incendies ».

    APS

    Le Soir d’Algérie, 19/08/2021

  • Algérie : Des témoignages à charge contre le MAK

    Algérie, Incendies, MAK, Djamel Bensmaïl, 

    AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE DJAMEL BENSMAIL : Des témoignages à charge contre le MAK
    Deux jours après avoir révélé au grand jour les dessous de l’assassinat ignoble du jeune Djamel Bensmail, perpétré mercredi dernier à L.N.I, par l’arrestation de 36 mis en cause, la DGSN jette à nouveau la lumière sur cette affaire en mettant la main sur 25 autres suspects. De nouvelles vidéos témoignant de l’implication de l’organisation terroriste le MAK dans ce crime.
    Ainsi, comme on pouvait le constater sur les témoignages, le premier suspect parmi ce groupe passe aux aveux. D’apparence « affecté » celui-ci dira que « je regrette, je pleure son décès (défunt Djamel, ndlr) Lah Yarhmou. Ce n’est pas moi qui l’ai tué, je regrette ce qui s’est passé ». 
    Un deuxième suspect, issu selon lui de Tizi Rached à Tizi Ouzou, passe aux aveux. « Je suis arrivé au commissariat, j’ai trouvé le corps de la victime à terre et plein de sang. Je lui ai asséné des coups », a-t-il livré, expliquant qu’il a trouvé le moyen de peindre ses cheveux de la couleur jaune pour échapper aux services de sécurité. 
    Le troisième suspect, issu de Taourirt Mokrane, à L.N.I, a reconnu avoir rejoint le MAK en 2021 par le biais de Bouaziz Ait Chebib et Hocine Azem (en détention), lesquels, selon lui, le chargeaient de coller les affiches et des tracts de propagande. « J’ai participé au congrès d’Ait Zellal pour élire le président du MAK à l’extérieur, Ferhat M’henni, et Ait Chebib à l’intérieur en Kabylie», a-t-il balancé ce qui implique les chefs de cette organisation terroriste. 
    Un autre, issu d’El Milia, à Jijel, livre son témoignage. « J’ai noué le contact avec le MAK à travers facebook du temps du Hirak. Un certain M’hend Ou Mazigh, sur facebook, m’a sollicité pour entrer dans ce mouvement. Il m’a dit, tu viens avec nous pour plaire à Ferhat M’henni », a-t-il indiqué, ajoutant que cet individu trouve le fait que sa « recrue » habite à Bouchaoui, à Alger, est « stratégique » pour opérer un coup dans la capitale. 
    Pour un autre mis en cause, « je suis entré au MAK en 2016, je connais Ait Chebib, Hocine Azem et Lounes Hamzi et un autre parti en France ». « Je participe aux marches et aux rassemblements du MAK. Moi je revendique le fédéralisme et l’autonomie », a-t-il précisé. 
    En tout cas, tels étaient quelques uns des témoignages livrés à charge contre le MAK dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmail qui a choqué toute l’Algérie.
    Farouk B.
  • Imaginez!

    Algérie, incendies, Djamel Bensmaïl, Afghanistan, Talibans, Jeff Bezos, Richard Branson, Elon Musk,

    Par Ouali M.

    Que reste-t-il de l’été 2021? Une recherche éperdue de concentrateurs d’oxygène pour des malades en proie à l’asphyxie que provoque en eux la Covid, une poignée de cendres après les incendies monstres qui ont calciné le nord du pays, l’amertume laissée par l’abominable lynchage de Djamel Bensmaïl, et, peut-être, quelques petits souvenirs cocasses, en jouant au chat et à la souris avec les gendarmes, pour les plus insouciants qui se sont entêtés à prendre des vacances et se rendre à la plage malgré l’interdiction de baignade prise par les autorités pour réduire les risques de propagation de coronavirus.

    Certes, l’été n’est pas encore fini, mais il ne lui reste que quelques jours pour être archivé, dans la catégorie «à ne pas reproduire». En attendant, la canicule continue de sévir, pas uniquement en Algérie, mais sur tout le bassin méditerranéen.

    Ce dernier est ainsi classé par les experts du changement climatique comme le hotspot mondial, la région qui sera la plus affectée par les conséquences de cette évolution du climat terrestre. Déjà pauvre en eau douce, la région méditerranéenne fera face à la remontée de l’eau de mer, mais aussi à une baisse des précipitations qui va impacter fortement l’agriculture, alors même que la pêche pourrait subir les conséquences d’une surexploitation de la ressource et de la disparition d’espèces incapables de s’adapter à des changements aussi rapides de leur milieu.

    Certains se rappelleront aussi que l’été 2021 a signé le retour des Talibans à la tête de l’Afghanistan. Ils avaient été chassés du pouvoir 20 ans plus tôt par l’armée américaine, après avoir donné une image très négative de leur gouvernance, mais sans jamais les vaincre définitivement. Les Talibans ont réussi à mettre la main sur le pays sans coup férir à une vitesse qui a stupéfié les puissances occidentales engagées dans ce conflit. Que la paix soit avec le peuple afghan qui vit sous les affres de la guerre depuis trop longtemps. Si longtemps que personne dans ce pays ne souvient du goût de la paix.

    Dans l’espace la guerre est aussi déclarée sous forme d’une course aux milliards que pourrait rapporter le tourisme. Ces milliardaires qui veulent s’enrichir davantage dans un créneau où ils ne souffriront pas de rivaux pendant longtemps sont Jeff Bezos, Richard Branson et Elon Musk.

    Deux d’entre eux ont déjà fait le saut jusqu’à l’espace à bord de leurs engins, en guise de vols inauguraux. Bon, seuls les riches pourront s’offrir un ticket dans l’immédiat et pour les citoyens de pays comme le nôtre, il est même inutile de rêver… Peut être pas, après tout, si l’on prend au mot Richard Branson qui a balancé un tweet de son vaisseau. Il pourrait inspirer la jeunesse. Traduit, cela donne ceci: «Enfant, contemplant les étoiles, j’avais un rêve. Aujourd’hui adulte, je suis dans un engin spatial contemplant des cieux de notre belle Terre. A la prochaine génération de rêveurs: si, nous, avons pu faire ceci, imaginez donc ce que, vous, pouvez faire!»

    O. M.

    Horizons, 18/08/2021

  • Algérie-Maroc : Vers la rupture des relations bilatérales

    Algérie-Maroc : Vers la rupture des relations bilatérales

    Algérie, Maroc, MAK, Rachad, Israël, incendies, #Maroc, Algérie, #Israël, Union Africaine,

    Suite à une réunion du Haut Conseil de Sécurité présidée par le Chef d’État algérien Abdelmadjid Tebboune, il a été décidé de reconsidérer les relations avec le Maroc et de renforcer la surveillance aux frontières entre les deux pays.

    Parmi les sujets abordés, les incendies qui ont ravagé le nord de l’Algérie depuis le 9 août, et le meurtre en Kabylie, du jeune artiste Djamel Bensmail. Outre la prise en charge des blessés, le Conseil suprême de sécurité a décidé d’intensifier les efforts des services de sécurité pour arrêter les pyromanes impliquées dans le déclenchement des feux de forêts et les mis en cause impliqués dans l’assassinat du jeune artiste.

    L’Algérie accuse le Maroc et Israël de soutenir l’organisation classée terroriste, le MAK. Dans un communiqué, le HCS a aussi annoncé la poursuite des arrestations de « tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le « MAK » qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest».

    Selon des connaisseurs du dossier, il s’agit d’un nouveau tournant important dans les relations entre les deux pays voisins. Les tensions montent à nouveau, et ils n’écartent pas une rupture des relations bilatérales.

    Lors de la dernière visite du ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid au Maroc, il avait révélé avoir abordé avec son homologue marocain leurs « inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine ».

    Cette nouvelle provocation a été très mal perçue, par les dirigeants algériens. La diplomatie algérienne avait réagi et dénoncé l’alliance maroco-israélienne qui mène une charge contre l’Algérie. « Cet aventurisme dangereux, qui parie sur le pire, constitue un démenti formel à la prétendue « main tendue » que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement », souligne le communiqué.

  • Algérie : Des leçons à retenir

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    Petit à petit l’Algérie est en train de sortir de deux crises majeures qui l’ont frappée au fond de ses tripes, mais qui ont montré au monde entier l’extraordinaire union du peuple algérien qui s’est mobilisé aux quatre coins du pays, pour affronter en face cette dure conjoncture et faire preuve d’un élan de solidarité que l’on ne pourrait voir dans aucun autre pays au monde.

    Face à la troisième vague de la covid et face aux incendies de forêts qui ont touché plusieurs régions du pays, l’Algérie entière s’est mobilisée pour apporter soins, assistances et réconforts aux frères qui faisaient face directement à ces terribles épreuves.

    Aujourd’hui les choses tendent vers l’apaisement. En effet, les chiffres de la contamination sont de plus en plus bas et ne dépassent pas les 800, alors qu’ils avaient atteints les 2000 par jour pendant de longues semaines depuis le début du mois de juillet.

    Sur le front des feux de forêts, les nouvelles sont aussi bonnes, puisque la plupart des feux ont été circonscrits et l’on est déjà au stade des recensements des pertes et à la préparation des indemnisations.

    D’ailleurs une commission nationale d’évaluation et d’indemnisation des sinistrés des feux de forêts a été installée ce lundi par le président de la République, et qui aura pour mission principale de réceptionner les dossiers des commissions de wilaya chargées de l’évaluation des dégâts.

    Autant dire que sur les deux tableaux les choses tendent vers le meilleur et le pays entame une sérieuse sortie de crise. Deux crises qui ont mis en émoi le pays et nécessité la plus grande vigilance de tous les Algériens pour faire barrage à ceux qui voulaient profiter de ces conjonctures difficiles afin de frapper l’unité du pays, et projetaient même de faire entrer le pays dans une spirale de violences et d’incertitudes qui, heureusement, ont échoué grâce à la vigilance de nos services de sécurité, mais aussi à la mobilisation citoyenne de toute la nation qui a défendu son unité et répondu de manière claire et ferme à tous les ennemis de l’Algérie.

    Mais, il faut se le dire, nous n’aurons rien réussi de probant, si nous ne tirons pas les leçons de ces deux crises que nous avons vécues. La lutte contre les incendies doit être revue de fond en comble et avec les moyens de lutte qui s’imposent.

    L’autre crise de la pandémie et en particulier celle de la disponibilité de l’oxygène médical doit être traitée avec plus de sérieux et de rigueur, car à ce jour, il est malheureux de voir que certains hôpitaux du pays continuent de souffrir du manque de ce liquide vital et que des usines censée avoir commencé la production depuis des jours déjà, sont toujours à l’arrêt.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 18/08/2021

  • Algérie: 36 suspects dont trois femmes arrêtés dans l'affaire d'assassinat de Djamel Bensmaïl

    Algérie, incendies, Djamel Bensmaïl, Algérie, #DjamelBensmaïl, 

    Assassinat de Djamel Bensmail à Larbaâ Nath Irathen : 36 suspects dont trois femmes arrêtés
    Deux résidentes enceintes en plus sont décédées hier à la suite de leur contamination par le coronavirus. C’est le docteur Lyes Merabet qui l’a annoncé. Visiblement sous le choc, le président du syndicat national des praticiens de la santé publique, s’est adressé, en son nom et au nom des praticiens affiliés à son organisation, au ministère de la Santé afin que ce département trouve des solutions d’urgence à cette hécatombe, qui n’en finit pas. 
    Le Directeur de la Police judiciaire à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Mohamed Chakour, a communiqué, hier, les premiers éléments de l’enquête ouverte sur l’affaire de l’assassinat abject du jeune, Djamel Bensmail à Larbaâ Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou. Intervenant lors d’une conférence animée, hier à Alger, il a annoncé l’arrestation de 36 suspects, dont trois femmes. 
    « Parmi ces individus arrêtés, il y avait la personne qui a poignardé la victime et la femme qui appelait et incitait à bruler la dépouille », ajoute-t-il. Selon lui, certains suspects « ont même tenté de fuir le territoire national, dont une personne a été interpellée à la frontière algéro-marocaine ». 
    « Les investigations se poursuivent pour arrêter toutes les personnes impliquées », déclare le même responsable, qui revient aussi sur les circonstances du crime. 
    Le responsable de la police judiciaire a répondu aussi sur des interrogations concernant le fait que le jeune Jimmy qui se trouvait dans un fourgon de police soit remis à la foule qui l’a ensuite lynché. « Les forces de police de Larbaâ Nath Irathen étaient divisées en trois groupes : le premier était en train d’aider les citoyens à éteindre le feu, le deuxième s’est chargé de sécuriser le commissariat où il y avait deux autres personnes soupçonnées d’être des pyromanes, alors que le troisième qui est composé de quatre policiers qui ont transporté la victime à bord de leur véhicule ». « 
    « Le véhicule a été cerné par une foule en état d’hystérie », explique-t-il. Pourquoi la police n’a pas fait usage de tirs de sommation ? Le responsable de la DGSN répond. 
    « En application des instructions du Haut commandement, les éléments de la Sûreté qui transportaient la victime à bord du véhicule de police ont évité les tirs de sommation pour éviter tout dérapage. Vous imaginez ce qui aurait pu se passer si la police avait tiré en l’air au milieu d’une foule hystérique ? 
    La situation se serait aggravée, comme le voulait des ennemis de l’Algérie », justifie-t-il. Après ses explications, la DGSN a diffusé des enregistrements de 7 suspects qui ont livré leurs témoignages sur ce qui s’est passé, mardi dernier à Larbaâ Nath Irathen. Parmi eux, il y avait un enseignant de l’éducation islamique, dont la photo selfie devant le cadavre calciné de Jimmy a fait le tour des réseaux sociaux.
    Samir Rabah
    L’Est Républicain,  15 août 2021 
  • Algérie: Pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là ?

    Algérie: Pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là ?

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    Par Yazid Ben Hounet

    La nausée. La colère succède à la honte qui elle-même laisse place à la tristesse. Depuis jeudi, l’histoire de la fin dramatique de Djamel Bensmaïl me hante et me démoralise.

    N’eût été l’incroyable dignité de son père et de sa famille. Elle nous porte et nous oblige à être à la hauteur. Comment? En étant lucide sur les raisons de cet acte barbare et en œuvrant pour que cette folie meurtrière ne se reproduise plus jamais.

    Contrairement aux incendiaires qui véhiculent encore et toujours des explications complotistes, les questions qui me taraudent ne sont pas tant de savoir qui a tué Djamel et s’il a été victime d’un piège. La justice apportera en son temps les informations sur le déroulé exact et les culpabilités dans son lynchage et sa mise au bûcher.

    Les questions qui me taraudent annulent toutes les fausses questions, en même temps qu’elles sont essentielles pour nous, en tant que citoyens algériens : pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là ? Je veux dire, comment se fait-il qu’il n’y ait pas eu une majorité de personnes pour s’opposer au lynchage ? Pourquoi il n’y a pas eu davantage d’habitants pour interdire que l’on déplace sa dépouille — comme celle d’un animal (voire pire encore) — de la cour du commissariat à la place publique Abane-Ramdane ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu une majorité de personnes pour s’opposer à ce que l’on brûle sa dépouille ? Pas simplement par respect du corps de la victime, mais pour la simple raison que cela est sacrilège en Algérie, que cela est totalement contraire à nos propres coutumes. Pourquoi, enfin, tant d’individus se sont-ils amassés autour de cet horrible spectacle pour prendre des photos et des selfies ?

    Non, définitivement, les explications complotistes qui pullulent sur la Toile et qui voient la main du DRS ou des RG partout ne permettent nullement de répondre à ces questions pourtant fondamentales. Dans les vidéos qui circulent, je n’ai vu ni le DRS, ni les RG, ni Tebboune, ni Chanegriha, ni l’État. J’y ai vu une foule fanatisée criant «pouvoir assassin !», «ulac smah ulac!» (pas de pardon) ou encore «les Arabes, les animaux !». J’y ai vu une foule haineuse vampirisée par les idéaux mortifères du MAK. Elle ne criait pas «pyromane assassin !». Non, «pouvoir assassin !» avec la certitude aveugle d’avoir entre ses mains un criminel envoyé par le «pouvoir» pour brûler les forêts de Kabylie.

    Or, qui véhicule cette tromperie et cette haine de l’État ? Parmi ces incendiaires : le néo-harki, fondateur du MAK, accueilli en grande pompe en Israël et au Maroc, bénéficiant de l’attention des médias de ces pays. Il écrivait le 12 août, à propos de Djamel Bensmaïl : «son occupant aurait reconnu faire partie d’un groupe de trente prisonniers libérés à condition d’aller allumer des incendies en Kabylie.»

    Le lendemain, quand il s’est avéré que l’occupant était un jeune Algérien, originaire de Miliana, un amoureux de l’Algérie et de la Kabylie, venu aider à combattre le feu, c’est la thèse d’un piège orchestré par le DRS qui était mise en avant par ce séparatiste. C’est toujours cette histoire farfelue qui est propagée par des mercenaires et des comptes à la solde de puissances étrangères. Dès lors que l’on se pose la question de savoir «pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là», et pour peu que l’on regarde les vidéos avec sincérité, une réponse paraît évidente : trop d’individus adhèrent aveuglement à ces thèses incendiaires, trop de cœurs sont consumés par la haine distillée par le MAK, mais aussi par tous ces complotistes qui opposent la société contre l’État, qui propagent cette idée mortifère d’un État délibérément contre son peuple.

    Que faire ?

    Être vigilant face à ces discours. Car ils incendient nos cœurs et notre pays. L’affaire Pegasus comme cet horrible assassinat nous enjoignent de ne pas écouter ces appels, parfois subtiles, à la détestation de nos autorités politiques, de notre État (et de ses institutions) et, plus encore, de notre pays. Il nous faut éviter d’opposer la société contre l’État, mais contribuer à l’améliorer pour le bien de tous.

    Il nous faut suivre la voie de Djamel : aimer son pays, malgré ses imperfections. Aider nos compatriotes, et fraterniser avec eux, quelle que soit leur région. Respecter notre nature et en prendre soin — car si les feux se propagent autant, c’est aussi, comme l’écrivait Maâmar Farah(1), parce que nos forêts sont jonchées d’innombrables verres jetés par trop de concitoyens irrespectueux et négligents. Il est trop facile de blâmer l’État pour les misères qui nous accablent et dont nous portons nous aussi une part de responsabilité.

    En dépit des difficultés de la vie quotidienne, il faut essayer, comme le faisait Djamel, de s’épanouir dans des plaisirs simples mais qui font la grandeur des nations et le sel de la vie : les arts, le respect de la nature et de l’environnement, la convivialité, la fraternité, l’amour du pays. Il nous faut définitivement arrêter ces critiques destructrices (pas celles constructives) qui embrasent nos âmes et abîment notre patrie.
    Y. B. H.

    1) https://www.lesoirdalgerie.com/billet-pas-doux/59-ans-dindependance-et-pas-un-seul-canadair-65764

    Le Soir d’Algérie, 16/08/2021

  • Algérie : Réactions au meurtre de Djamel Bensmaïl

    Algérie : Réactions au meurtre de Djamel Bensmaïl

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    ILS ONT RÉAGI AU MEURTRE DE DJAMEL BENSMAIL

    Abdelaziz Rahabi : « acte ignoble qui relève d’un autre âge »

    L’ancien ministre de la Communication et de la Culture et ex-diplomate, Abdelaziz Rahabi, a réagi au meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, originaire d’Aïn Defla, perpétré à Larbâa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

    Dans un post publié sur son compte Facebook intitulé « le temps de la fraternité, de l’union et de la responsabilité», Rahabi a indiqué, que « le lynchage de Djamel Bensmaïl unanimement condamné est un acte ignoble et relève d’un autre âge ».

    Précisant que « la justice doit être rendue en toute sérénité et rigueur pour que force reste à la loi, en toutes circonstances et en tous lieux ». Abdelaziz Rahabi a estimé que « la violence est le produit de la généralisation du désordre, de l’inquiétante banalisation de la mort en Algérie et du recul avéré de l’État de droit dont l’établissement est retardé par l’autoritarisme du pouvoir et l’archaïsme de ses institutions ».

    Il a également souligné que « ce crime odieux ne saurait entacher les valeurs millénaires d’hospitalité et de fraternité de toute une région qui traverse une situation dramatique », précisant qu’ « elle est portée par un élan national et spontané de solidarité et de compassion qui marque le temps de la fraternité, de l’union et de la responsabilité». Mokrane Aït Larbi : « les auteurs du crime ne représentent pas la région de L.N.I »

    L’avocat et défenseur des droits de l’Homme, Mokrane Aït Larbi a souligné que la justice doit faire son devoir de « punir tous ceux qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à l’assassinat du jeune Djamal Bensmaïl » et « de leur infliger des peinessévères». Estimant que les auteurs du crime « ne représentent pas la région de Larbaâ Nath Irathen, de la wilaya de Tizi-Ouzou, ni les habitants de la Kabylie », écrit Aït Larbi sur sa page Facebook, accusant « des parties étrangères derrière ces actes criminels dans la région de la Kabylie notamment Tizi-Ouzou et d’autres régions du pays ». « Mais le peuple, malgré son manque de moyens, a une nouvelle fois démontré sa volonté de se sacrifier pour sauver des vies.

    Des dizaines d’Algériens, civils et militaires, sont tombés en martyrs en tentant d’éteindre les incendies, soulignant que ces victimes civiles et militaires resteront dans la mémoire de l’Algérie, notamment de la Kabylie».

    Issad Mabrouk : « rien ne peut justifier ce crime, quels qu’en soient les motifs »

    Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Issad Mabrouk, a affirmé que le crime commis contre Djamel Bensmaïl, dans la commune de L.N.I. à Tizi-Ouzou, n’accepte aucune justification, quels qu’en soient les motifs. Dans des déclarations médiatiques, Issad Mabrouk a souligné la nécessité de l’intervention des institutions de l’État pour prouver leur existence et leur efficacité dans l’exercice du rôle constitutionnel qui leur est confié.

    En réaction au communiqué du procureur de la République près du tribunal de Larbâa Nath Irathan, le magistrat a déclaré : « Bien qu’il soit publié tard, il démontre (le communiqué) que les enquêtes sont en cours pour démontrer la vérité », mais d’après les données fournies, poursuivit–il « nous concluons quelque chose de terrible, le défunt (Bensmaïl) a été arrêté avec deux autres personnes, il a été traité d’une manière hideuse, ce qui signifie que ces personnes ne reconnaissent pas du tout l’État ou la primauté du droit ».

    Dans le même sens, Issad Mabrouk a appelé l’intervention stricte et résolue des Institutions de l’État, ajoutant : «Sans cela, nous nous dirigeons vers l’effondrement de la valeur de l’État et de la valeur de ses Institutions, car la question est très dangereuse ».

    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 16/08/2021